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[F]Le Livre des Hagiographies - Les Saints Canonisés -
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Kalixtus
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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Norv
    frère franciscain, cardinal-archevêque de Narbonne en l’an de grâce 1454.


    « Oh Jérusalem céleste ! Je suis revenu mais je n’ai pas été reconnu ! Je laisse derrière moi une terre où Dieu est seul architecte ! Oh Pauvre France ! Un jour je serai à tes côtés pour rendre ta gloire ! Homme de bien, je suis de retour de Terre Sainte. Les gens de mon village ne m’ont pas reconnu ! Pardonne-leur Seigneur ! »

    Frère Norv

    Avant-propos

    La passionnante vie de Monseigneur Norv suscite l’intérêt de beaucoup d’entre nous pour maintes raisons ; frère franciscain, croisé, curé, cardinal… les chemins du Divin lui sont familiers. C’est pour cette raison que j’ai souhaité vous conter sa vie qui demeurera pour nous tous un exemple de vie consacrée…

    L’enfance :

    Norv naquit en 1400 dans un petit village nommé Tourcoing, il était le quatrième d’une famille de 5 enfants. Son nom singulier est dû à une rencontre : alors que sa mère était au marché, elle rencontra un homme d’origine norvégienne. Cet homme vit l’enfant et lui parla dans une langue incompréhensible pour sa mère. Celle-ci tomba amoureuse mais pour ne pas s’attirer les fureurs de l’Eglise, elle passa son chemin. N’ayant pas de nom à cette époque, elle nomma l’enfant Norv en souvenir, bien que n’ayant aucune certitude qu’il s’agissait d’un norvégien.

    Les débuts dans la vie et la rencontre avec le Divin :

    Norv quitta sa ville natale car sa mère ne pouvait continuer à l’élever. Il commença à travailler dès l’âge de 10 ans dans divers petits métiers comme ceux que font tous les enfants de cet âge. Vers l’âge de 12 ans, il fut recueilli dans un monastère à l’abbaye de Cysoing où il restera 3 ans.

    La croisade en Orient

    En l’an de grâce 1415, il partit en Croisade en Terre Sainte. Il avait envie de récupérer icelle. Il mit 9 mois pour rejoindre la Terre Promise. Sur la route, il croisa brigands et lettrés. Il apprit beaucoup, même s’il lui manquait toujours quelque chose… Il y parvint enfin, il y rencontra de nombreux adeptes d’anciennes confréries ; assassins, disciples d’Averroès et sophistes d’Orient… Il y rencontra notament un gardien de la foi qui lui expliqua les écrits de Abú Al-Walìd Ibn Ruchd, que les fidèles appellent Averroes. Norv vit cette religion sous un œil nouveau. Oeil qui fit sa renommée lors de ses célèbres cours au prieuré de Morancourt par la suite. Il vécut pendant de longues années en Terre Sainte mais n’a jamais rien combattu d’autre que des bêtes féroces ! Sa volonté de retrouver la Sainte Cité s’échappa... Jusqu’à ce soir, où après avoir pris quelques drogues qui l’envoyèrent en dehors de la réalité, il crut apercevoir quelque chose, un Signe, une Parole venant de nulle part… Une révélation.Il se réveilla le lendemain, peu avant midi, le soleil frappait déjà fort. Durant son coma, il avait été dévalisé des quelques écus qui lui restaient.

    Jérusalem :

    Il partit de Bethléem pour Jérusalem. Il avait décidé de voir le Temple de Jérusalem, celle qui avait le don de réunir les trois religions basée sur le livre des vertus … En chemin il relut le passage de la construction du temple de Salomon. Il vécut durant les 5 dernières années sur ces terres, à côté de ce temple mille fois détruit et mille fois reconstruit. Et cette question revenait sans cesse : Pourquoi ce lieu saint ? Pourquoi Jérusalem ? Qu’est-elle ? De jours en jours son envie d’apprendre grandissait, mais il devenait de plus en plus difficile pour les aristotéliciens d’Occident de vivre là-bas. Durant sa dernière année sur place, il dû vivre caché chez des amis disciples d’Averroès… La terreur s’installait partout, il prit alors la décision de regagner la France.


    Retour en France :

    Sur le chemin du retour, sa curiosité s’élevait encore et il eut la chance de rencontrer de chevalresques membres d'un Ordre Militaire Religieux Aristotélicien parmi lesquelles un vieil homme d’âge inconnu mais qui devait avoir 80-90 ans… Tous deux discutèrent pendant plusieurs mois faisant route ensemble. Le vieil homme lui appris des tas de choses sur cette Jérusalem, celle de la Terre et celle du ciel. Il lui expliqua l’Essence Divine et la Jérusalem Celeste : deux mots, deux pensées sacrées pour ceux qui les portent et qu’eux seuls peuvent connaître et reconnaître. Leurs chemins se séparèrent peu avant Paris. Le vieil homme prit le chemin de Chartes et Norv celui de Sainte Ménéhould où il s’installa sous le nom de frère Norv. Le royaume avait bien changé. Il ne reconnut ni les gens, ni leurs coutumes. Il avait du mal à s’y habituer. Au fond de lui-même, cette Jérusalem Celeste brûlait son esprit et son âme.


    L’engagement religieux et les premières fonctions :

    Arrivé en France, il fut recueilli par un homme saint, Sebra, qui l’accueillit et lui ouvrit les chemins du royaume de France.
    Mais c’est un tout autre royaume que voit Norv, le Royaume, celui du Divin. Il choisit alors de rentrer dans les ordres chez les franciscains. L’Eglise en construction faisait ses premiers pas.
    Avec l’aide des premiers religieux tels que Jarkov, Sanctus, Nicolaïde, César mais aussi Volpone et Caedes, Norv tenta de mettre en place les fondations de l’Eglise Nouvelle.

    C’est ainsi qu’il devient prêtre à Sainte Ménéhould, où il faisait son sermon tous les dimanches. Les paroissiens s’en souviennent encore.
    De prêtre, il fut appelé par le divin vers de plus hautes fonctions. C’est ainsi qu’il devient cardinal de cette église naissante dont il est sans contestation possible un des fondateurs et une des pierres angulaires aujourd’hui encore et pour longtemps, nous l’espérons tous.


    Norv, le prêcheur

    Il a commencé à prêcher pour convertir le plus grand nombre de fidèles. Les témoignages de conversion sont nombreux. C’est le cas d’Arnvald. Voici un extrait de son témoignage :

    « Oui c’est frère Norv qui est à l’origine de ma vocation. Il a le chic pour faire éclore les vocations, repérer les nouveaux et les aiguiller . Je me souviens encore le voir faire à pieds les différentes paroisses. Il jouait souvent la mouche du coche pour secouer les endormis et remettre les pendules à l’heure. C’est un ancien de la Curie et de l’Eglise qui a roulé sa bosse pour la grandeur de notre Eglise depuis longtemps. Quand il prêche, c’est sanglant : il passait en ce temps plusieurs heures à marcher à travers les villages. Il aime mettre le nez dans l’incurie de la Curie, cela amuse peu les cardinaux qui lui reprochent son franc-parler. Il est un esprit subtil et jésuitique qui m’étonne de jour en jour ! Je le verrai bien joueur d’échec, il sait agir sans se mettre en avant. »

    Il arpentait donc les halles des villages pour propager les valeurs de l’Eglise. Bien sûr, plus d’une fois on l’envoya sur les roses mais plus d’une fois il fit de nouveaux adeptes à cette Eglise.


    Les débuts du Phookaïsme et les cours à l’Université :

    De jour en jour, l’Eglise se renforçait et s’organisait grâce à lui et aux frères Nicolaïde, César, Blob, Volpone, Caedes et tous les autres…
    Cependant une ombre ternissait ce tableau. Autour de Phooka, défunt duc de Normandie, peu à peu s’organisait un véritable culte et un complot visant à discréditer Norv. En effet, ce dernier n’hésitait pas à intervenir parfois de façon virulentes contre leur groupe. A tel point que Phooka envoya même une plainte à frère Nicolaïde, supérieur de Norv. Pour comble de malheur, Phooka, guidé par ses conseillers ne voulu jamais en arriver à ces extrémités, malgré l’amour qu’il leur portait.

    Parallèlement, Norv devint professeur à l’Université. Il y était arrivé durant le printemps, juste un peu avant l’été. Il donnait régulièrement des cours qui étaient particulièrement suivis et réputés en particulier celui sur le latin médiéval qui connut un vif succès… Cours repris partout dans les petites écoles et dans les halles… En même temps que ces cours, il participait à l’évolution des franciscains en essayant de donner quelques idées à frère Nico. Le travail ne manquait pas. Courant juin 1453, le développement du phookaïsme devint alarmant. Il intervint au plus vite pour circonscrire cette secte qui se constitua après des évènements politiques dramatiques. Suite à l’assassinat du Duc Phooka, certains de ses partisans organisèrent un culte. Parmi les plus actifs on compte notamment Titecarcajou qui fut leur grande déesse. Leurs actions se multiplièrent, ils ouvrirent des temples (tavernes) où ils portèrent gloire à Phooka.


    La Croisade Phookaïste :

    A cette époque, Norv devint cardinal, responsable de l’Inquisition. Nous étions donc en plein conflit avec les phookaïstes. Norv tenta de négocier au mieux et proposa quelques solutions. Mais devant le mur auquel il se heurtait, il n’eut d’autre choix que d’en appeler à la première croisade. Il alla prêcher dans toutes les villes du royaume, déposa une lettre dans chaque gargote, appelant chaque fidèle à lever les armes contre les phookaïstes. Toute l’Eglise a été prise à partie, la légitimité de la Croisade était remise en question. Mais par un vote à l’unanimité, la Curie confirma la Croisade. Elle fut lancée après une déclaration du pape Nicolas V ! Tous les croisés prirent leur bâton de pèlerin et se dirigèrent vers la Normandie. Il ne leur manquait plus que l’ordre de fondre sur la province. La Croisade était lancée et rien ne pouvait plus l’arrêter. Mais devant la crainte d’un conflit qui ruinerait le royaume, ducs et comtes organisèrent des tractations avec les phookaïste et Norv. On les appela La Tente de la Dernière Chance. Ainsi débutèrent de longues journées de négociation. Norv dut rédiger une charte et négocia avec les phookaïstes qui finir par signer la charte mettant fin à leur culte. Le phookaïsme était rentré sous le contrôle de l’Eglise. Nous pensions le phookaïsme terminé mais ce fut sans compter sur le développement du culte ailleurs grâce à Augur un prêtre phookaïste, mort maintenant. Il fut un adversaire redoutable mais le phookaïsme disparu avec lui à sa mort.

    Le Renouveau de Norv :

    Depuis, Norv quitta la Curie pour redevenir simple curé à Embrun. Sa démission a marqué les religieux des Royaumes puisqu’elle résonne comme un coup de tonnerre. Voici, extraite des archives du Saint Père, la lettre de démission de Norv, elle donne toute sa dimension à ce geste fort qui fait de ce religieux un serviteur de Dieu, guidé par ses convictions et sa Foi
    Citation:
    Mon bien cher Père Sa Sainteté


    Je prends la plume pour vous remettre ma démission.
    Je suis las de combattre en dehors de l’église et maintenant à l’intérieur d’elle-même. Sahcez sa Sainteté que votre église est gangrenée de l’intérieur. Vos propres serviteurs veulent être plus grands que Dieu lui-même. Ils se servent de l’Eglise pour assouvir leur pouvoir et rejetent alors leurs anciens vœux. De nombreux prêtres, évêques et même certains cardinaux sont à renvoyer dans leur basse cours.
    Je suis la Saint Père, de ces ordres militaro-religieux qui se pensent important et ne vous écoutent guère. Je suis las de ces hérétiques phookaïstes, francs-maçons, druides, elfes, vampires et je ne sais quoi.
    Je suis las de l’indifférencesde ce Roy.. Son père était bien meilleur.
    Je suis las de lutter vainement contre le peu de soutien de l’Eglise, contre le peu de soutiende ces grands qui se disent protéger les plus faibles alors qu’ils ne protègent que leurs richesses et leurs idées.
    Je suis las de tous ces crimes qui restent impunis…

    Enfin, sachez que l’Inquisition sera toujours forte si vous prêtez attention à leurs deux dirigeants qui sont les seuls aptes à la poursuivre sereinement. La réforme est lancée et je la remets entre vos mains.
    Quant à moi, je remets mon destin entre les mains de notre Seigneur et pars me retirer dans un petit village. Je retourne au véritable travail de prêtre.

    Votre humble serviteur fatigué de cette lassitude et cette hypocrisie.

    Frère Norv


    Et loin de s’arrêter là, il continua d’attaquer, en lançant des avertissements dont voici quelques extraits :

    « Il est temps de réagir mes frères en Christ… L’Eglise se traîne, les décisions sont lentes, les hérétiques pullulent… » avant de poursuivre : "L’Eglise elle-même est gangrenée, elle est pourrie de l’intérieure… Oui, vous le savez tous… des évêques qui n’en font qu’a leur tête, des prêtres et des abbés qui se sont détournés de la voie religieuse… Dieu, punissez ous ces hommes de leur soif de gloire, de leur vanité… de leur richesse… Redonnez confiance au plus humble de vos agneaux et rabaissez les vaniteux… Cardinaux, Evêques, Prêtres, abbés, Diacres et vous tous, il est temps de choisir votre chemin… Retournez à l’Essence Divine, retournez aux Saintes Ecritures, aux Saintes Paroles… Retournez vers Dieu… » et de terminer en rendant gloire à la Jérusalem Celeste.

    Plus qu’un simple prêtre, il souhaitait porter cette église qui semblait s’essouffler vers un renouveau. En ce sens il attira à lui parmi les théologues les plus sages du royaumes qui se réunirent sous le nom des Illuminatis ; Illinda, Horace… Ils prêchaient pour un retour à la véritable Foi et au rejet de l’Eglise telle qu’elle était représentée. Bien que leur nombre ne dépassa pas plus d’une dizaine de membres, ce groupe inquiéta. Finalement, quelques mois après, le constat était là : l’Eglise avait bien évolué et même si Norv n’était pas le seul à œuvrer pour cette évolution, il était évident qu’il y a joué un rôle de premier plan. Consciente de cela, la Curie ne put plus se passer de ses services et de son charisme et, après un bref passage à l’évêché de Poitiers, le revoilà nommé cardinal. A la nomination du pape Eugène V, il accèda à la très haute fonction d’archevêque de Narbonne où il se lança dans un nouveau combat : convertir les hérétiques cathares…

    La fin d’une vie :

    Malheureusement toute cette énergie consacrée à la véritable foi, à une Eglise forte, consciente de ses actes et de son exemple et en parallèle à sa lutte contre l’hérésie cathare laissèrent des traces dans sa chair et dans son âme. La fatigue mais aussi l’âge, le rendèrent petit à petit résigné et renfermé. Les dernières personnes qui eurent la chance d’entretenir une correspondance avec lui, en furent frapper. C’est de la main même de ces cathares qu’il mourut assassiné lâchement.

    cavalier anonyme a écrit:
    Un cavalier arriva dans les jardins du Vatican..il grimpa sur la tribune et s'adressa aux frères..Bonjour à vous humble prêcheur, j'arrive tout droit du languedoc et j'ai une bien mauvaise nouvelle à vous annoncer... L'archevêque Frère Norv vient d'être retrouvé inanimé sur le bord de la route entre Narbonne et Carcassonne. Il a été battu à mort et racketté par des brigands cathares, dans une très grande faiblesse, il ne lui reste que vos prières pour parvenir... Je vous laisse en paix que le bandit soit châtiée en terre d'hérésie qu'est la Languedoc..


    ses derniers mots avant la fin

    Frère Norv a écrit:
    "Aux habitants du Royaume,

    je prends sans doute une dernière fois la plume pour m'adresser à vous. Les forces me manquent, je n'ai plus grand chose à vous laisser si ce n'est un comté à moitié aristotelicien..Les prêtres sont casi tous nommés, ils attendent la nomination officielle de notre bon Eugène V..Mes lettres sont restées mortes et il me semble avoir été trahi...

    Nous ne sommes que rarement compris mais nos chemins se sont croisés..Oh fier peuple du royaume, ta terre est dans ton sang, elle coule et durcit ton caractère...Sur ces nobles contrés, j'ai rencontré bien des gens, j'ai parcouru le royaume à pied... J'invite chaque noble, chaque paysans a parcourir le royaume comme je l'ai fais..Humilité est sur les chemins... Je suis à bout de force, je ne pense pas passer la nuit, les funérailles que je laisse à mes frères signeront mon passage sur cette terre... Il est dans l'histoire des hommes qui marquent leur temps, j'ai une dernière pensée à tous ceux que je connais, mes amis qui ne partagent pas mes idées et tous mes frères aristoteliciens. Mes frères aristoteliciens dont le plus connu est Frère Nico celui qui m'a appris tant de choses, suivez son exemple... Mes frères aristoteliciens, mes amis cardinaux, archévêques, mes frères inquisiteurs... Je tiens à me souvenir des frères ILLUMINATI qui sont dispercés à travers le royaume et qui possèdent la sagesse que peu d'entre nous possèdent..ils se reconnaitront... Hommes de demain, toi qui arrive en ces terres, sache que beaucoup ont laissé leur vie pour des nobles causes..N'oublie jamais que l'endroit où tu marches est une terre consacrée et nombreux y sont morts..
    Adieu Royaume
    Adieu Fier Peuple
    Adieu à ceux qui m'ont connu



    Sa tombe

    Au-dessus de sa tombe en la cathédrale de Narbonne était inscrit les vers suivants:


    Citation:
    "Ils m'ont haï sans raison.
    Quand viendra le Défenseur,
    que je vous enverrai d'auprès du Père,
    le Souffle de la Vérité
    qui vient du Père,
    il me rendra témoignage.
    Et vous aussi, vous témoignerez
    parce que dès le commencement
    vous êtes avec Moi"


    Sur le sarcophage, était représenté un étrange dessin

    Les citations du Saint

    Citation:
    Je ne prêche pas la violence mais bien la défense de notre église...

    Citation:
    [A ses ouailles]Cette semaine fut fort en rebondissements, la lutte que viens d'engager l'Eglise contre les Phookaistes est difficile.
    Ces derniers prétendent avoir le propre Dieu Phooka (l'ancien Duc), ils vénérent un faux dieu, plongent dans les ténébres. C'est leur veau d'Or à eux.. Ils critiquent l'église, ils pensent qu'elle domine tous les fidèles de ce royaume. Ils pensent que l'Eglise est un lieu d'autorité.
    Si jamais, un jour j'ai commis un acte autoritaire, mes ouailles, alors je vous demande le Pardon..
    Donnons un signe de Paix.


    Hommage et témoignages de sympathie

    Vilca a écrit:
    Vilca se présenta devant la tombe et s'agenouilla après avoir lu le texte. Puis il mumrmura une prière suivit de ces quelques mots.

    Norv, mon Frère, nous finiront bien par nous retrouver un jour. Mais d'ici là, je te promets de faire au mieux pour continuer ton oeuvre. Vas en paix, que les médisances et la haine qui t'ont accablées ici bas s'effacent.


    Monseigneur Gg a écrit:
    Le Prètre Gg arriva devant la tombe de son éminence Norv.

    Depuis votre départ pour les cieux, la situation se dégrade dans notre Archidiocése. Nous pensons jour après jour à vous et nous nous pensons la question comment auriez vous fait.

    Gg resta agenouillé devant la tombe.


    Grégoire de Montfort a écrit:
    / Un homme, manifestement un moine pénètre discrètement dans la Cathédrale, va s'agenouillé devant la Tombe ou il prie pendant plus d'une heure puis il repart comme il est venu: discrètement/


    FrèreTaramis a écrit:
    Larme, Coeur Brisé, Taramis vit la tombe de FrèreNorv et s'agenouilla un petit moment.

    FrèreNorv, votre décès ma fortement touché, le respect des Hérétiques envers vous m'a complètement annéanti, ils n'ont aucun respect envers vous, moi, Taramis, Disciple Norvien, je vous promet de suivre votre oeuvre en Languedoc, je les ferai tous juger, et afin d'accomplir le jugement, ils mourront dans les flammes, je ne laisserai votre Âme être bafouée à cause d'eux, je vous jure de vous être fidèle jusqu'au bout.

    versa une larme

    FrèreNorv, il ne m'aime pas parce que je vous t'apprécie.
    FrèreNorv, il me déteste parce que je défend votre oeuvre et vos idées.
    FrèreNorv, il me nomme le Disciple Norvien, à cause que je défend votre Âme.
    FrèreNorv, que faire ?
    Je vais continuer à me faire connaître en tant que Disciple Norvien, et je vous jure de faire respecter votre Âme, même si le prix sera chèrs.

    Vous m'avez laissé la chance de devenir quelqu'un, je vais donc faire en sorte que votre quelqu'un reste quelqu'un !

    S'arrêta et se leva

    Je suis venu, je vous ai vu, mais je n'ai pas encore vaincu ceux que vous pourchassiez, mais je les jugerai pour leur ignorance continuel et pour leur Hérésie Humanitaire.

    Déposa une magnifique rose et collier en Or sur la tombe.

    Voici la fleur qui représente la fraicheur !
    Voici l'Or qui représente votre corps, toujours aussi solide !

    FrèreTaramis.


    Pater San Giovanni a écrit:
    Pater San Giovanni arriva devant la tombe de frère Norv

    Norv,

    Toi le frère Aristotélicien
    Toi le frère Inquisiteur
    Toi le frère Illuminati
    Toi mon frère
    Toi qui a su à la croisée de nos chemins lire au-delà de mes mots
    Toi le premier à m’avoir compris, qui m'a tendu la main
    Toi qui a tant œuvré pour la construction de cette Eglise
    Toi qui a tant de fois bataillé sur les terres du royaume pour défendre les valeurs de notre église
    Toi qui a gagné le respect de tes ennemis
    Toi qui nous a enseigné toutes ses valeurs
    Toi qui nous laisse un héritage incommensurable
    Toi qui part peut-être sans savoir le vide que tu vas laisser

    Sache que tes apôtres dont je fais parti vont poursuivre ton œuvre

    Mon frère, ne me dit pas Adieu car pour moi tu n’es pas parti et si cette Eglise est grande, c’est aussi grâce à TOI.

    Puis, tenant dans sa main son chapelet, pria pour l'âme de Norv


    Citation:
    Frère Norv le juste trouvera le repos
    Même s'il meurt avant l'âge, le juste trouvera le repos.
    La dignité du vieillard ne tient pas au grand âge, elle ne se mesure pas au nombre des années. Pour l'homme, la sagesse surpasse les cheveux blancs, une vie sans tâche vaut une longue vieillesse. Il a su plaire à Dieu, et Dieu l'a aimé; il vivait dans ce monde pécheur, il en fut retiré.
    Arrivé au but en peu de temps, il a couvert une longue route.
    Parce qu'il plaisait au Seigneur, celui-ci, sans attendre, l'a retiré d'un monde mauvais. A ceci nous avons reconnu l'Amour : c'est que le Seigneur a donné sa vie pour nous et nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s'il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l'amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ? Mes enfants, nous devons aimer : non pas avec des paroles et des discours, mais avec des actes et en vérité.
    En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le coeur en paix ; notre coeur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses.

    Ainsi soit-il


    le Pater déposa alors un objet près de la tombe dont seul Norv pourrait en comprendre la signification


    puis le Pater se retira discrètement



    Méléagant a écrit:
    Reposez en paix Frère Norv.
    Vous avez été un grand et le serez toujours à mes yeux.
    Je pirierai pour votre salut


    Gg du Lyonnais-Dauphine a écrit:
    Votre éminence,
    Merci pour tout ce que vous avez apporté et je regrette de ne pas vous avoir connu plus tôt. Je remercie le destin qui nous a fait nous rencontrer. Votre souvenir m'accompagnera tout au long de mon futur... Aristote a dit:
    On ne devient homme qu'en se surpassant.

    Vous étiez donc un trés grand homme, votre éminence,
    Pére Gg


    Inorn a écrit:
    Encore un grand de l'Église qui disparaît. Après Moile ...


    Chevalier_St_Georges a écrit:
    Je n'ai qu'une chose à dire :

    Santo Subito


    Olaf a écrit:
    Olaf après la lecture de cette missive, parti se recueillir pour l'âme d'un ami, d'un frère. Puisse le Seigneur veillé sur lui se dit il.


    Lovian a écrit:
    Au revoir comme pour tant d'autre,...

    Lovian


    jeandalf a écrit:
    les voies du seigneurs sont réellement impénétrable, pourquoi nous retirer frère Norv alors que l'église a encore tant besoin de fidèles comme lui...


    Trufaldini a écrit:
    Shocked Shocked La vieille garde meurt et ne se rend pas!!! Et M***!


    santiag a écrit:
    Voci ce que Truth, menbre de L'OA m'a dit:
    Citation:
    je viens d'apprendre que le cardinal Norv se meurt, témoignez à votre communauté toutes mes condoléances, malgré les divergences, j'ai toujours eu beaucoup de respect pour lui.


    Je ne fais que passer le message et prie pour Norv


    bibineloden a écrit:
    Le Cardinal Norv, serviteur passionné du Christ, en qui il avait mis sa foi, et serviteur passionné des Eglises locales confiées à sa sollicitude pastorale.
    Homme d'une haute spiritualité, attentif à promouvoir en toute chose l'unité et à servir la vérité de l'Évangile, il s'acquitta avec un zèle inlassable de sa charge inquisitionnelle.

    L'Archevêque Métropolitain de la Province de Tours désire assurer les fidèles et le clergé narbonnais de sa proximité spirituelle en ces heures douloureuses, implorant sur eux la grâce du Seigneur, recommandant à l'intercession aristotélicienne la famille et les proches du Cardinal Norv, ainsi que toute la communauté diocésaine de Narbonne.


    Vilca a écrit:
    Toute la province de Bourges vous accompagne dans cette douleur. Nous allons décider d'une période de deuil.


    Arikel a écrit:
    Que le Seigneur l'ait en sa protection.
    Qu'il puissent enfin reçevoir des cours directement d'Arsitote;
    Ques les hérétiques ne se réjouissent pas trop vite, l'inquisition n'est pas morte.


    Gandalf_NIM a écrit:
    Frère Norv, homme de Dieu, homme de convictions, homme de foy... L'Eglise Aristotélicienne perd un très grand serviteur. Mes frères prions pour le repos de Frère Norv, prions mais je suis persuadé qu'il est maintenant parmi les justes assis aux côtés du Seigneur...


    Elane...ou son âme. a écrit:
    Qu'il repose en paix ! Il fut un grand homme... Même si ses idées heurtaient les miennes, je dois lui reconnaître d'avoir toujours été fidèle à ses principes et d'avoir toujours été rigoureux dans ce qui était sa raison de vivre, l'Inquisition. Que notre Père à tous le prenne en son Paradis, que son repos éternel soit béni ! Amen.


    Cesars a écrit:
    La province de Besançon toute entière vous fait parvenir notre plus grand soutient


    Elleurc a écrit:
    J'ai appris la terrible nouvelle, alors que quelques lieues me sépare d'avranches... Le premier pélerinage voit sa fin et les cinq pélerins arrivent à bon port... J'allumerai un cierge en votre mémoire, vous qui m'avez fait croire en la bonté de l'église dans les heures sombres...


    Egmont a écrit:
    Frère Norv,

    Paix à ton âme. Merci pour tout ce que tu as apporté aux RR. Jamais tu ne seras oublié. Pour ma part, je serai définitivement en deuil pour ta Gloire et ton Souvenir. Gloire à la Jérusalem Céleste, que ces portes s'ouvrent à toi. Sad


    mlleloulou a écrit:
    Votre Éminence,

    Vous avez été quelqu'un de bien pour moi, un modèle et une inspiration en la vie. Je suis vraiement triste de ne pas avoir pu vous connaitre plus et que vous nous quittiez déjà. Je me soulage en me disant que vous allez rejoindre le Seigneur et Aristote. Que votre âme repose en paix. Que Dieu vous bénisse, au nom du Père, du fils et du Saint-Esprit. Les portes du paradis vous sont ouvertes. Merci beaucoup


    Monseigneur Tenoch a écrit:
    C'est avec une grande tristesse que je viens d'apprendre la nouvelle...

    Frère Norv, cet homme si dévoué pour l'Eglise malgré les difficultés qu'il a rencontrées, notamment quand il fut évêque du Poitou face à une population si hostile face à ses paroles justes...

    C'est avec une plus grande tristesse encore quand j'ai appris le nom de son agresseur... un homme que je connaissais très bien et depuis très longtemps, je n'ai pas compris pourquoi il a agit comme ça...

    Puisse le Seigneur accueillir le frère Norv comme il se doit, et puisse Loup_solitaire se détourner du mauvais chemin qu'il prend actuellement, et qu'il se dirige vers le Bien...



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint CESARINO DELLA ROVERE detto “SEGALELLO”



    Enfance

    Cesarino est né à Albenga dans la République de Gênes en 1420, dans une modeste famille de marchands. À l'âge de seulement cinq ans, il se réfugiait sur la côte de la Ligurie pour écouter les sons de la nature et sentir ses odeurs. Il a été éduqué à la prière tout de suite et sa foi grandit dès son enfance.
    À l'âge de 15 ans en 1435, il devint immédiatement acolyte à la paroisse d'Albenga, où il avait longtemps servi la messe avec le père François de Savone, qui, depuis sa naissance, l'avait toujours soigné scrupuleusement en suivant les enseignements de saint Dominique, prêchant la pauvreté et l'humilité, en servant les autres. Dans la même année, il a fondé une compagnie de poésie dans la même ville d'Albenga, où ses œuvres et ses poèmes sont encore visibles.
    En 1437, il entre dans le couvent de San Domenico où bientôt sa vocation sera récompensée par l'élévation à la prêtrise.


    La vie sacerdotale et l'élévation épiscopale

    Segalello était encore jeune après son entrée dans le monastère de Saint-Dominique, mais sa spiritualité et sa vocation étaient supérieures à celles des autres frères dominicains.
    Ainsi, après des années de retraite dans la prière et le sacrifice, il fut ordonné prêtre et pasteur d'Albenga le 25 mai 1455 par le cardinal et archevêque de Gênes Dagoberto II d'Altavilla.
    Les sermons du père Segalello et son charisme, fondé sur sa bonté et son pacifisme, lui valurent son élévation épiscopal à Gênes le 19 octobre 1456, en raison de la maladie du cardinal Dagoberto.
    En tant que vicaire de l'archevêque, il devint une référence pour la vie de tous les prêtres et un guide fondamental pour le développement de l'église aristotélicienne.
    Segalello a montré au peuple qu’il était très bon avec les pauvres, les malades et les enfants, tout particulièrement à deux reprises lors de la «Crise de La Spezia» dans laquelle un groupe de fanatiques averroïstes menaçait de guerre la ville et l'Église elle-même, alors que cette terre était gouvernée par un jeune diacre, déconcerté et novice.
    Le diacre a évidemment soutenu l'aide de Monseigneur Segalello, qui, avec son intervention rapide, a sauvé la ville, la République et l'église aristotélicienne de Gênes.
    Tous ceux qui ont été frappés par la force des paroles de cet homme aujourd'hui sont des exemples de foi pour les jeunes et le pauvre diacre est maintenant un prélat connu à Rome.
    Le 15 avril 1457 après la démission sur les problèmes de santé du cardinal Dagoberto II, Segalello a été élevé à la dignité épiscopale, il était maintenant le nouveau pasteur des génois, digne successeur du cardinal.


    La mort

    La vie comme archevêque de Gênes, quoique courte, fut intense pour Segalello, l'archidiocèse avec un long travail de catéchèse fleurissait à nouveau, et il avait un conseil diocésain très actif et prêt à travailler, mais la guerre faisait rage au nord de terres italique, comme la maladie de Son Excellence.
    Il n'abandonnerait pas jusqu'à la fin ses responsabilités et de la position souhaitée par Dieu. Son état physique, de jour en jour, s'aggravait, il pouvait à peine marcher, ses fidèles, le Père Alexander et le Père Tacuma ne l'avaient jamais laissé seul, surtout dans les moments si dramatiques de la «guerre Padana» et de sa lente disparition de ce monde.
    Il voulait écrire jusqu'à la fin et savoir ce qui se passait, son Vicaire l'informait bien qu'il était encore sur son lit, épuisé de douleur. Il retourna à Son Créateur, le 15 juillet 1457.
    Le corps de Cesarino della Rovere connu comme "Segalello" est placé à la cathédrale Saint-Georges à Gênes.


    Miracles

    La vie sainte du Bienheureux Segalello est entourée par plusieurs témoins de ses miracles. Certains de ceux-çi sont fermement attestés par des témoins oculaires, disparus maintenant (comme ceux du premier miracle). D'autres miracles (comme le deuxième et le troisième énumérés ci-dessous) nous sont rapportés par des personnes qui ont laissé des lettres sur ces prodigieux événements.

    Premier miracle
    Dans l'absolu, le premier événement extraordinaire dont nous entendons des légendes, semble avoir eu lieu lors de la crise averroïste à la Spezia, lorsque Segalello, lors de l'entretien avec le théoricien de la faction hérétique, mit la main sur la tête d’un averroïste, laquelle qui prit feu immédiatement.
    Le geste a été interprété comme fort et limpide : pour le peuple, la flamme indiquait sa force intérieure extrême, capable de forcer les hétérodoxes à prendre le bon chemin. Dans les histoires de ceux qui ont été témoins à l'époque, on se souvient de la marque du événement sur la personne du Bienheureux, qu'il est resté, pendant près de trois mois, avec un pansement à sa droite.

    Deuxième miracle
    Malheureusement, nous n'avons reçu aucune confirmation écrite de ce miracle, mais telle est la croyance en la sainteté du Bienheureux qu'il existe beaucoup sont des témoignages écrits et rapportés par des témoins, à propos de son premier véritable miracle qui se produisit peu avant sa mort.
    En effet, peu de temps avant sa mort, le Bienheureux, s'adressant à son vicaire, lui déclara : "Ne jamais flétrir, toujours se battre". Et, en même temps où il soufflait le dernier, la plante placée sur la table près du lit flétrit inexorablement devant les yeux du vicaire.

    Troisième miracle
    Confirmant les derniers mots du Bienheureux et, comme événements suivants deuxième miracle, lors la messe pour la fête du saint, le 15 juillet de l'année de grâce 1463, dans la cathédrale de Gênes, il y avait des preuves de Sa sainteté et un miracle nouveau et définitif qui confirme la renommée, les légendes et les témoignages autour de lui.
    Au cours de cette célébration, une femme nommée Amedea, née avec une main gauche paralysée, elle était en effet en forme de crochet et noire, a été complètement guérie et, comme preuve supplémentaire d'une intervention céleste, les fleurs présentes dans la cathédrale, que, à cause de la chaleur de l'été, se desséchaient, s'épanouirent dans toute leur gloire. Ce fait, vu et connu par de nombreuses personnes, des nobles et des roturiers, conduisit plus tard à la conversion à la vraie foi de Granchio della Granseola, l'homme induit en erreur l'hérésie Averroes, qui demanda à être baptisé après une période de réflexion et de formation.

    Voici les témoignages recueillis:



    Citation:

    Fenice a écrit:

    Je fêtais la fête du Bienheureux Segalello dans la cathédrale, lorsque la cérémonie fut brusquement interrompue par des événements inattendus qui suscitèrent la peur, l'émerveillement et même le désordre. Les fleurs qui ornaient l'église, s'échauffées de la chaleur, s'épanouirent inopinément, et une femme des gens, Amedea, que nous connaissions tous pour une déformation physique, un crochet de main, a montré sa main parfaitement guérie.
    Dans la confusion qui a suivi, un homme, Granchio, a fait quelques allégations contre la Foi et l'Église, en parlant de "reliques Averroïstes" et provoquant la réaction indignée des présents.
    Quelque temps plus tard, son cœur a été touché par le Très-Haut, et en reconnaissant le miracle accompli par le Bienheureux Segalello lors de cette cérémonie, Granchio a exprimé son désir d'être baptisé, a suivi le catéchisme et a proclamé sa foi aristotélicienne en recevant le baptême.
    Une guérison physique et spirituelle ... deux signes solides envoyés par le Très-Haut par le Bienheureux Segalello, pour indiquer à Gênes et à toute la communauté le besoin de guérir, de redécouvrir et de renouveler la Foi.


    Citation:
    Distinguées Excellences,
    Voici ce dont je me souviens clairement.
    C'était le jour du 15 juillet 1463 une journée ensoleillée.
    Dans la cathédrale de Gênes, ils ont eu des fonctions et des célébrations en l'honneur du Bienheureux Segalello.
    Une femme connue à Gênes, handicapée d'une main depuis la naissance après les lectures eut un cri d'effroi et d'étonnement.
    Sa main noire et barbelée avait eu une apparence normale, ses doigts étaient étirés et avaient un teint rose et naturel, se déplaçaient dans la merveille de la femme et de tous les présents qui avaient toujours été paralysés dans ce membre.
    Les fleurs qui ornaient la cathédrale et qui avaient flétri sous la chaleur de l'été avaient soudainement une seconde floraison magnifique, tous les bourgeons se séparaient en remplissant l'air de leur parfum.
    Voilà, Eminence, c'est ce que j'ai vu et entendu ce jour-là.

    Maria Genève IV Carroz
    Baronne de Gavi et Pietra Ligure
    Chevalier de Benemerenza et Chevalier du mérite de la République de Gênes


    Citation:
    Par Robyn, Madama Trottola de Ventimiglia

    Ce matin du 15 juillet 1463 j'avais voyagé à la cathédrale avec ma mère Martina Of Lante cunnue comme " Tinar", ma soeur Silvia Anna dit "Pegasovola7" et mon frère Demhon pour la célébration en l'honneur du Bienheureux Cesare Segalello.
    La cérémonie a été très ressentie à Gênes parce que beaucoup avaient connu le bienheureux, et la vie de l'évêque aurait été décrite dans l'église.
    Alors que ma mère me murmurait que l'évêque était une personne exceptionnelle, nous avons tous commencé à entendre les cris.
    Ensuite, j'ai remarqué une jeune femme que j'avais vu entrer dans l'église au début de la fonction et que j'étais toujours impressionné à cause d'un grave défaut dans l'une des mains. Je ne me souviens plus maintenant, que ce soit à gauche ou à droite, qui L'a rendue inerte et dans une étrange position anormale.
    La jeune fille semblait terrifiée et s'écria pour regarder sa main.

    Nous nous tous rapprochons d'elle, nous avons été très surpris de voir sa main inutilisable, devenue aussi normale que l'autre.
    Alors que la jeune femme nous montre sa main guérie, je me souviens d'une autre chose: les fleurs flétries de la chaleur dans la cathédrale étaient parfaites encore comme fraîchement cueillies.

    Maintenant, je ne sais pas si c'était la suggestion, mais en se rapprochant des pauvres restes des Bienheureux, il semblait sourire et bougeant imperceptiblement un œil, mais peut-être c'était juste la lumière de la bougie qui avait bougé avec le mouvement des gens autour de moi.

    Ensuite, il n'y avait que la confusion, les bagarres et les jeunes miraculeux voulaient quitter l'église, et je me souviens de lui dire de rester, alors, moi et ma famille, nous nous sommes assis à côté d'elle pour la protéger.
    Ensuite, il y avait encore un silence dans l'église et nous nous sommes tous tenus debout à la fin de la cérémonie.



    Citation:
    Je vais raconter ce que je me souviens d'une journée chaude en juillet, l'année dernière.

    Il a été célébré à Gênes, dans la cathédrale, le Bienheureux Cesare "Segalello" della Rovere, dont les reliques seraient exposées au public des fidèles réunis pour la fête.
    Comme aristotélicien, ainsi que petit-fils de Cesarino, je suis allé dans la cathédrale en l'honneur du Bienheureux et j'ai assisté à la fonction.

    L'air que nous respirations était serein, une lumière colorée traversant les rosaces, Monsignora Fenice avec ses assistants lisaient et parlaient de la vie du Bienheureux, quand un cri de femme éclata dans l'Eglise.

    Beaucoup d'entre nous pouvaient regarder ce qui était sûrement un miracle.

    La femme, connue à Gênes pour sa malformation dans une main, était transfigurée, entourée par des gens incrédule de ce qu'ils étaient témoins.
    Les branches détenues par la femme, au cours de la célébration, ont commencé à se faner, puis disparaissant complètement de sa main accrochée, qui, miraculeusement et simultanément, a commencé à se guérir et a pris une apparence normale.

    Au même moment, les bourgeons de fleurs éparpillés dans la cathédrale ont commencé à s'épanouir et nous avons tous été un peu pris par étonnement, sans comprendre ce qui se passait. On a toujours peur de ce qu'on ne sait pas.

    Je me souviens de l'écrasement de la foule autour de la femme et Monsignora Fenice qui l'a prise, apaisant les esprits des gens.

    Voilà mon témoignage de ce qui s'est passé ce jour-là en juillet 1463 et d'un autre miracle du Bienheureux Segalello.


    Skappa della Rovere de Montemayor


    Citation:
    Je me souviens de ce jour-là dans la cathédrale célébrant la vie du Bienheureux Cesarino Segalello.
    Je me souviens que mon attention était attirée par les cris d'un jeune.
    Les gardes ont alerté, mais ce n'était pas grave. La femme avait longtemps été connue pour avoir la main accrochée, elle montrait sa main incroyablement. Son apparence avait changé, cette main devenait soudainement normale.
    Je me souviens encore que tout est resté étonné devant un tel événement.

    Nicolas Aleramico Imperiale

    Viscount of Oneglia
    Viscount of Capraia
    Chevalier du mérite de la République de Gênes


    Citation:
    Venerenera - témoin

    Au cours de la célébration, le Bienheureux Segalello, exactement le 15 juillet 1463, dans la cathédrale est devenu un événement incroyable.

    Parmi nous, il y avait une fille que le destin avait créée avec une main accrochée, alors que nous étions absorbés par la prière, on entendait un cri, nous nous sommes tournés tous à regarder ce qui aurait pu arriver.

    La fille criait:

    Regarde ma main ... regarde ma main!

    Étonné, nous avons remarqué que sa main était guérie, qu'elle n'était plus accrochée et que les fleurs, qui s'effaçaient pour le climat chaud, étaient revenues fraîches.

    Et il y avait un seul cri:

    Miracle ... Miracle !!!!

    Le Bienheureux Segalello a fait un miracle ... !!!!

    Monsignora Fenice, également émerveillée par le fait qui vient d'être vécu, nous invita tous à prier pour remercier le Seigneur séduisant pour ce qu'il nous avait fait voir et pour la guérison de la jeune fille.




    Citation:
    À propos de lui:
    Alessandro III giarru a écrit:
    Beaucoup d'hommes méritent, mais il a été un exemple vivant de sainteté chez les gens.


    Tacuma a écrit:
    [i]C'était dans la soirée du 25 février 1457, en marchant dans une La Spezia déserte et frissonnante avec H.E. Segalello, je me suis rendu compte que j'avais trouvé le quid manquant de mon âme. Ma route avait été marquée, et la rencontre non accessoire avec Don Cesarino Segalello était la lumière qui avait illuminé la route.
    Je l'ai écouté parler comme mon esprit est revenu à la vie après des années de travail silencieux et ses mots ont lentement mis mon chemin quand il m'a aidé en allant au Seigneur, "... Dieu est tout, Dieu sait tout, Dieu est omniscient Et omniprésent, Dieu est partout.
    Déplacez une feuille et vous le trouverez, regardez le ciel et il apparaîtra. "


    Queenofdarkness a écrit:


    "Comment ne pas se souvenir de lui ...
    Il était un point de référence et un modèle pour beaucoup d'Ingauni et plus ...
    Une personne charismatique, avec une humanité profonde, une humilité et une sagesse rare, connue de tous en République de Gênes.
    Il n'a jamais refusé une bonne parole, un geste d'affection et de soutien à quiconque.
    Il était un parangon de la vertu et de la droiture, sa mort a engendré un vide profond dans les communautés religieuses de sa ville natale.
    Sa lumière continue de briller dans les cœurs de ceux qui l'ont connu et a partagé avec lui quelques instants de leur vie."


    Katherine Kirsten "QueenOfDarkness" Saint-Claire, Suddiacono in Albenga


    Vittorioveneto a écrit:


    Monseigneur Segalello était pour beaucoup un chef spirituel de haute moralité, à tel point que même maintenant, à Gênes, ceux qui le connaissaient le considèrent toujours comme une personne sage et précieuse. Sa contribution à l'Église italique était grande et de nombreuses traces de ses actions restent dans les salles de l'église, où il passait son temps. Sa période comme archevêque n'était pas longue, mais il suffisait d'élever le peuple de Gênes à un plus haut niveau de spiritualité.

    Monseigneur Vittorio "Niceforo" Veneto d'Asburgo d'Argovie
    Archevêque de Gênes


    Heldor a écrit:
    Humble parmi les humbles et le père parmi les pères, voici ce que je me souviens de Segalello, mes frères à la première heure des dominicains, travailleur infatigable de la Foi aristotélicienne, comme quelques autres l'ont fait dans l'histoire du clergé italique. Il a repris une situation désespérée pour le retrouver dans l'histoire comme un triomphe.


    Lady_dany a écrit:
    En tant que sélecteur de son héritage de sa paroisse natale d'Albenga, je ne peux qu'empêcher de dire que je n'atteindrai jamais sa stature morale et spirituelle.

    La personne de sagesse inégalée, et qui peut représenter un rempart évident, pour tous, de ce qu'elle signifiait pour vivre pleinement les vertus aristotéliciennes.



    Citation:
    Ses paroles:

    Sur l'annulation du mariage, le reproche de Segalello:

    Segalello a écrit:
    En raison de problèmes qui ne sont pas totalement hors de notre contrôle, comme le manque de vocations et de personnel, l'augmentation effrayante des demandes, la guerre en cours et plus encore, la Cour épiscopale de Gênes ne peut actuellement examiner aucune demande d'annulation du mariage.
    Nous, en tant qu'Archevêque, regrettons qu'un tel sacrement soit pris si légèrement pour exiger souvent son annulation sans motivation suffisante, et nous avisons les gens que même lorsque toutes les demandes trouveront une réception, nous ne serons pas tendres envers ceux qui ont Pas le respect propre à l'Église et à ses sacrements.


    Sur la base de la conversion
    Au cours de la crise averroise à La Spezia, Segalello, alors jeune vicaire, a convertis de nombreux hérétiques. Lorsqu'on nous a demandé si nous aurions confiance dans les nouveaux convertis, il a répondu:

    Segalello a écrit:

    "Accepte ceux qui ne vivent pas dans la parole du Seigneur, parce qu'un pécheur qui se repent a la force de mille hommes nés dans la foi".


    Sur le chemin de la foi et de la lumière
    Un jour, alors qu'il était au monastère de San Domenico, Segalello contemplait le lever du soleil depuis le sommet de la colline du monastère. Puis il se tourna vers les moines qui étaient avec lui et dit:

    Segalello a écrit:

    "Vivre dans la paix et l'harmonie est la voie de la foi, la foi est la manière de faire la lumière et la lumière est la plus haute expression du Très Haut".



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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:34 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Sjnoel

    FIDELE SERVITEUR DE L'EGLISE ET CO-FONDATEUR DE L'EGLISE HOLLANDAISE

    Né dans le Lyonnais-Dauphiné, Sjnoel prit très vite la décision de servir l'Eglise Aristotélicienne. Fervent défenseur de celle-ci, il a juré de la défendre avec sa vie. L'armement ne lui attire guère, il prend alors les décisions qui changent sa vie de simple paysan à un clerc renommé.

    Il entra dans l'Ordre Cistercien, ordre monastique renommé, où, le Père Fredstleu, l'accueillit les bras ouverts. Il se fit baptiser à l'abbaye Saint Arnvald de Noirlac, et prit le statut de Frère de l'Ordre Cistercien et accomplit ses études théologiques dans le Séminaire Saint-Benoît. Il prêcha dans les halles de son village, Dié, mais très vite, il entendait parler des contrées de l'Hollande, où l'on parlait le néerlandais, une langue, qu'il pratiquait particulièrement bien.

    Au sein de l'Ordre Cistercien, Sjnoel su trouver un appui sans faille notamment auprès de son abbé et ami le Protonotaire Romain Frère Roger qui lui apporta le soutien nécessaire pour s'imposer à la fois comme clerc et comme diplomate romain en Hollande. Plusieurs de ses condisciples amenés à former l'ossature du clergé hollandais furent formés au sein de séminaire Saint Benoît de Noirlac. Un temps, ils formèrent même une belle abbaye hollandaise cistercienne.

    Sjnoel rejoignit aussi l'Ordre Teutonique, ordre dont il avait beaucoup entendu parler, et par lequel il se sentait attiré. Grâce à sa maîtrise des langues, il put rapidement évoluer dans cet univers avant tout militaire : il connaissait en effet l'anglais, français, néerlandais et bien d'autres, ce qui faisait de lui un personnage clé pour l'ordre.

    Il prit alors la décision de partir en Hollande, après s'être intégré auprès de l'Inquisition Romaine, où il fut accepté après la sélection des candidats. Il poursuivra cette tâche dans les nouvelles terres du nord.

    Avec son oncle, il arriva, l'un des premiers en Hollande, terres vides et peuplées d'ignorant, sa seule tâche était de les instruire, mais surtout, de mener une politique religieuse, au nom de la Sainte Eglise Aristotélicienne. Il accéda au Conseil Comtal, en tant que Chancelier. Il déposa sa candidature auprès de la Nonciature Apostolique en même temps, il s'y fit accepter en tant que None Apostolique pour la Hollande.

    Quelques mois passèrent, mais la religion importait peu le peuple hollandais, il la rejetait, il l'ignorait totalement, tout comme le Diacre Sjnoel, Diacre de Rotterdam à l'époque. Ne pas cessant sous les hautes pressions des habitant de la cure, il continuait sa progression, et rédigea le Concordat entre l'Eglise Aristotélicienne et le Comté Hollandois. Ce dernier document, fit une telle polémique, que le jeune Sjnoel reçut les pires critiques, mais l'homme se durcissait de plus en plus.

    Après un mois de sévères discussions entre les habitants, le conseil, et Sjnoel même, il réussit à faire passer le Concordat tel qu'il était. A partir de ce moment, Sjnoel savait, que les fondations étaient posées.

    Il ne tarda pas de déménager à Leiden, ville situé plus au nord de Rotterdam, et prit la charge de Curé. Il dirigea alors, de main ferme cette cure. Peu de temps après, il prit sous ses ailes, le diacre Sonho, qui se trouvait être un excellent élève.


    A LA TÊTE DU COMTE HOLLANDAIS



    C'est alors, lors des suivantes élections comtales, que le peuple le reconnut comme Comte de Hollande. Il régna de façon religieuse, plaçant et mettant en avant la religion avant toute autre chose. Fit des réformes importantes au niveau des institutions et réglé les problèmes restants à propos du Concordat ecclésiastique.

    Pendant son règne, il entreprit de fonder une section néerlandaise de l'Ordre Teutonique, ordre dans lequel il avait progressé et atteint le statut d'"Ordenskaplan". Il n'avait plus de difficultés de trouver des membres, cependant, il dut s'opposer à quelques obstacles, tel que des personnes désirant la séparation de l'Eglise et de l'Etat, chose inimaginable pour le jeune Curé. Il en fit part à la Curie, qui ne resta pas lâche à propos, et l'Ordre en question, tomba quelques mois plus tard, alors que l'Ordre Teutonique prit de l'ampleur, et vit ses rangs grandir d'environ vingt membres.

    Beaucoup d'entre eux furent des disciples ou de très bons amis de Sjnoel, et lui dévouaient leurs vies. Il dit alors:

    "Dévouez votre vie à l'Eglise et non à moi, je ne suis que le meneur du troupeau, qui vous guidera vers la Gloire du Très-Haut!"

    Ceux-ci comprirent et se mirent en service de l'Eglise dans l'Ordre Teutonique. Le mandat de Sjnoel prit fin, et reçut comme fief le Comté de Gouda, et offrit un commanderie à l'Ordre Teutonique, qui devint l'Intendance. Tout de même qu'il avait fait de Krimpen, la commanderie générale de l'Ordre Teutonique hollandais. Un Ordre Militaro-religieux était désormais puissant dans le comté, qui parlait une autre langue, que la France ou encore le Saint Empire Romain Germanique.

    Quelques batailles eurent lieu, contre des bandes de voleurs, de manants, hors-la-loi ou encore des brigands. Au début de celle-ci, Sjnoel fut nommé HochMeister, titre le plus important dans l’Ordre. Il dut donc prendre la tête d'un groupe de teutoniques, bien qu'il ne fût pas lui-même armé. Chaque bataille fut gagnée par les Teutons et l’Armée Hollandaise. La confiance envers l’Ordre Teutonique grandissait, tout de même envers ces membres, qui libèrent à plusieurs reprises des villes du Comté.


    ARCHEVEQUE DE COLOGNE – LA FIN D’UN GUIDE

    Bien que la fatigue commençait à toucher le jeune prêtre de plus en plus, il continuait à faire son devoir et sa volonté qui consistait à servir l’Unique, avec rigueur et passion. Les traductions du Droit Canon et du Livre des Vertus avançaient bien, et commençaient à se terminer. Ceci était un travail extrêmement épuisant, un travail de recherche et de connaissances en langues. Il fallait trouver les bonnes personnes, qui avait les bons diplômes en lettres de leur langue, ainsi, il n’en put trouver qu’une bonne dizaine. Cependant, ils furent très compétents et c’est alors que le Curé de Leiden, fut élu Archevêque de Cologne, par l’Assemblée Episcopale du Saint Empire Germain.

    Désormais, il était temps de réorganiser et de démarrer l’organisation de l’Archevêché et d’augmenter sa réputation auprès du reste du monde Aristotélicien. Une Inquisition, avec tribunaux, avocats, juges et Procureurs devait être organisée. Une Armée Episcopale devait tout de même être mise au point, jusqu’à ce jour-ci, il n’y en a toujours pas, mais la caserne est achevée, et les traductions faites grâce à une femme, nommé Raldar. Celle-ci s’est investie pour la Garde, hélas, elle aussi, elle à rejoint le Très-Haut.

    Tout se mit en place, tout s’organisa, et l’Archevêché commença à trouver son ampleur. Des pèlerinages se dirigeaient vers elle, avec pour mission de prêcher les savoirs de Rome. Ceci ne fit que du bien à la Province nordique. L’Archevêque avait fondé le parti Ultra Montanus en Hollande, celle-ci gagna les élections comtales et une Comtesse de ce parti prit le pouvoir et fit des réformes favorables à l’Eglise.

    Deux mois passèrent, et le prêtre tomba malade. Sa fatigue avait atteint un tel point qu’il devait s’exclure du monde grouillant, vivant et c’est alors qu’il partit en retraite spirituelle pour deux mois. Il retourna une seule fois, pour annoncer son départ du monde, il laissa une lettre et son testament. Ensuite, il quitta la Terre pour rejoindre le Soleil, après une vie courte mais intensive, une vie qui agrandit l’Eglise, qui la donnait plus d’ampleur qu’auparavant, et qui, désormais, pouvait compter des centaines de fidèles de plus, prêt à la servir jusqu’à la fin des Temps.


    HOMMAGES DEDIES A L’ARCHEVEQUE

    Son Eminence MrGroar :

    « Homme volontaire, audacieux, téméraire et parfois impatient, Sjnoel a toujours su écouter ses amis et aider son prochain »

    Comtesse Nadia de Ligne :

    « Gedreven, grondlegger van het Aristotelische Geloof in Holland, een groot man voor het Graafschap.


    (Personne rigoureuse, fondateur de l’Eglise Aristotélicienne en Hollande, un grand homme pour le Comté Hollandais.)

    Son Excellence DragothAr Ooms :

    « Als je Holland zou mogen vergelijken met een gierstveld, dan is Monseigneur Sjnoel het eerste zaadje dat de Almachtige gezaaid heeft in deze vruchtbare bodem. En door dit ene zaadje mag ik dezer dagen genieten van een rijk gevuld veld waar ik goed de Vruchten van de Heer kan oogsten.”

    ( Si l’on devait comparer l’Hollande à un champ de maîs, alors Monseigneur Sjnoel est la première graine que le Très-Haut a semé dans ce sol fertile. Et grâce à cette première graine j’ai le droit de profiter en ces jours d’un champ bien rempli dans lequel je peux récolter les fruits du Seigneur.)


    Sa Grâce Karanda de Ligne :

    “Sjnoel is voor mij de vader van het geloof in Holland, een van de grondleggers van de Raad van Holland en een goedwillende wereldverbeteraar.”

    (Sjnoel est pour le père de la Foi en Hollande, un des fondateurs du Conseil Hollandais et un sage qui tentait d’améliorer le monde.)


    Dame Pippa :

    "Zijn leven stond in dienst van de kerk, vele uren vertaalde hij de geschriften, zijn eenzaamheid hierdoor voor lief nemend, hij had grote wijsheid maar kon slecht tegen domheid en reageerde hier op met groot ongeduld, voor hen die dichtbij zn hart waren had hij echter alle geduld, liefde en zorgzaamheid. Hij wordt erg gemist."

    (Sa vie était dédiée à l’Eglise, pendant de nombreuses heures, il passait à traduire des textes, sa solitude ne lui importait peu, ses connaissances étaient nombreuses, cependant il ne supportait pas les ignorants et sa réaction sur ses gens là, fut parfois impatiente. Pour ceux près de son cœur, il possédait toute la patience et l’écoute. Il nous manque.)

    MOMENTS FORTS ET MIRACULEUX
    Citation:
    Rome (APP) - SAINT ARNVALD: MOMENTS FORTS ET MIRACULEUX DE L'AN 1457

    Au commencement, le vieux recteur cistercien roger s'était senti mal le 17 mai 1457 et un médecin avant été appelé le lendemain. le verdict avait été sans appel. Le coma du début s'était transformé en une éradication In Gratibus, indices forts de rupture définitive du lien entre l'âme et le corps. Puis surprise, une nouvelle connexion neuronale In Gratibus a eu lieu le 19 Mai 1457 à 02h33. Un espoir était permis. Roger sortira t-il de son coma Res Parendo ? ...

    Dans la nuit du 20 mai, un vent mystérieux souffla toutes les bougies de l'Abbatiale Saint Bernard, perturbant les rares moines priant à cette heure pour le rétablissement de Frere Roger. Une douce mélopée intérieure sembla bercer les témoins qui se sentirent confiant et serein dans l'instant. Une expérience difficilement descriptible, ils vous en parleront mieux que moi. Puis le calme fut rompit bizarrement par ce qui ressemblait à des battements d'ailes et un cri de rapace. Un novice affirma même avoir vu un aigle noir près du corps comateux de Frère Roger dans sa cellule.

    Le 21 mai, malgré la tristesse due aux ennuis de santé de roger, les célébrations de la Saint Arnvald en l'abbaye cistercienne de Noirlac se déroulent normalement. Quand soudain, le miracle : l'arrivée de l'aigle noir teutonique au dessus du manoir ou reposait le corps de frère Roger. Le frère Roger sort de son coma profond dans un grand fracas et arrive dans l'abbatial pour partager son retour miraculeux. Frère Roger a aperçu Sjnoel, à qui est imputable ce miracle. Un chant improvisé et spontanée partit de l'abbatial pour célébrer cette évènement extraordinaire.

    Un beau jour,
    ou peut-être une nuit,
    A Noirlac, il s'était endormi
    Quand soudain, venant de l'abbatiale
    Et nimbé de lumière,
    Surgit un aigle noir.

    Lentement, Roger ouvrit les yeux,
    Lentement, il sortit du coma.
    Près de lui, dans un bruissement d'ailes,
    Comme tombé du ciel,
    Il vit Sjnoel.

    Il portait, les couleurs teutoniques,
    Et parlait, avec une voix grave.
    C'est alors, que l'abbé cistercien,
    Retrouvant sa vigueur,
    Se leva de sa couche.

    Ô, Très-Haut,
    Tu l'as touché du doigt,
    Tu le rends à ses frères, ici-bas.
    C'est ainsi que Tu es reconnu
    Ceux qui osent le nier
    Oh, qu'ils soient pourfendus.

    En ce jour, bénit de tous les saints.
    Le fameux, fondateur hollandais,
    En héros, sur les terres cisterciennes,
    Surgissant du passé,
    Nous était revenu.

    "Dis mon Frère, O dis, écoute-nous.
    Donnes nous, à vivre ta sagesse
    Fais de nous, des constructeurs d'empires,
    Au service du Très Haut,
    Toujours dans la foi.

    Comme avant, dans ta vie cistercienne,
    Comme avant, chez tes freres teutoniques,
    Comme avant, en la cure de Leiden,
    Être faiseur de joies
    Montres nous des merveilles."

    Une tenue, couleur de la nuit,
    Une voix, ou peut-être un rubis
    J'avais peur, il m'a rendu l'espoir
    L'oiseau nous a laissé
    Seuls avec Frère Roger.

    L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
    Repartit, pour regagner le ciel.
    Et toujours, au paradis solaire
    Sur ses Frères et ses Sœurs,
    Il veille sur nos vies.

    ...

    sources : http://cistercien.forumactif.com/abbatiale-saint-bernard-f7/ceremonies-du-21-mai-en-l-honneur-de-saint-arnvald-t4086.htm
    annonces à rome : http://rome.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=15396

    frereRoger pour l'APP


    RELIQUES

    o Le Corps de Saint Sjnoel qui repose dans la crypte de la Cathédrale de la haye

    o Un reliquaire contenant le Coeur de Saint Sjnoel gardé dans l'Abbaye Saint-Sjnoel d'Egmont

    o La mitre, la crosse et les habits épiscopaux de Saint Sjnoel gardé dans la chapelle de la famille de ligne

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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:36 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Saint Volusien dit Le Médecin
    Saint patron de Foix, Comté de Toulouse.




    I. Son Enfance


    Selon les sources, Volusien nait entre 975 et 980, dans le lieu-dit d'Alzen, au milieu de ces hautes montagnes qui séparent le Royaume de France et le Royaume hispanique.
    De modeste famille, il semble destiné à la vie simple mais difficile du travail de la terre, de même que ses parents et tous ses proches. Ainsi, dès sa plus tendre enfance, il participe activement à l'élevage des bêtes, aux travaux agricoles et à la fabrication du pain, afin de contribuer à sustenter sa famille très pieuse qui n'hésite pas à descendre à Foix chaque dimanche et jours de fêtes pour assister à l'office et partager le pain et le vin de l'amitié aristotélicienne.

    II. Son baptême et la rencontre qui changea sa vie


    Autour de l'an 990, il avait donc une dizaine d'années selon toute vraisemblance, le petit Volusien apprit avec plus d'attention les bases de la religion aristotélicienne auprès du vicaire de Foix, afin de se faire baptiser et de devenir un fidèle, comme ses parents. S'il avait déjà bien assimilé les préceptes de base auprès de ses proches, il fit preuve d'une étonnante curiosité et de capacités de réflexion supérieures aux autres enfants quand le vicaire lui parlait de Christos, du sens de la vie, de l'amitié et de bien d'autres thèmes abordés lors de l'apprentissage oral dispensé par l'homme d'Eglise.
    Un jour, au milieu d'une leçon, un prêtre de Catalogne vint visiter le vicaire, en signe d'amitié. Il s'agissait du Père Miguel Arroyo y Vazquez, connu dans les régions de Lleida et Sabadell. Le clerc catalan prit Volusien en affection, et vit dans le jeune homme des capacités réelles, proposant à ses parents, après seulement quelques jours passés à ses côtés, de l'instruire à ses propres frais.
    C'est ainsi que Volusien quitta Alzen et la région fuxéenne, pour suivre « Padre Miguel » au delà des montagnes.


    III. Un homme de Lettres et passionné de médecine


    Baptisé et voyant de nouvelles opportunités s'ouvrir à lui, Volusien devint le servant du clerc hispanique et suivit ses enseignements avec courage et réussite. Il apprit les lettres, l'Occitan, le Catalan, et parvient rapidement à lire des ouvrages grecs et latins. En échange de son aide pendant les offices et de ses services pour sa vie quotidienne, le Père Miguel transmettait à Volusien un savoir inespéré pour un jeune homme d'un rang si modeste. C'est au cours d'une de leurs nombreuses sorties à la bibliothèque de Tarragona que Volusien, alors autour de sa vingtième année, découvrit les textes d'Hippocrate et de Galien qui concernent la médecine, l'anatomie et l'hygiène: à partir de ce jour, le Fuxéen ne cessa de s'intéresser à ces sujets qui, selon lui, participaient activement au bien-être spirituel de l'Homme.
    Constatant sa soif d'apprendre et ses capacités criantes, le Père Miguel lui offrit alors son dernier cadeau : une place à l'Ecole des Recherches de Barcelone, pour lui permettre de devenir un jour médecin.


    IV. La Crise de Foix de 29

    Malheureusement, une fois devenu médecin, il ne put remercier Père Miguel comme il l'aurait souhaité, car il était, entre temps, passé de vie à trépas. En sa mémoire, il soignait comme il pouvait ses anciens paroissiens, en échange de quoi ses derniers lui faisaient cadeau d'une partie du fruit de leur travail, et ce même si le médecin d'Alzen ne leur demandait rien. Ainsi, rares étaient les fois où Volusien n'était pas récompensé de sa gentillesse et de son talent par un pain chaud, une bouteille de lait, ou encore un panier de fruits de saison.
    En 1029, de l'autre côté des montagnes, le Comte Bernard de Foix lança un appel à tous les médecins de la région : un mal étrange s'attaquait aux Fuxéens qui perdaient leurs forces, pris de nausées et de douleurs abdominales. Les paysans n'étant plus dans la capacité de semer, récolter, ou de s'occuper de leurs animaux, Foix tomba dans une situation économique abyssale qu’on appela depuis « la Crise de Foix ».
    Pour aider sa région natale, Volusien répondit à l'appel du Comte et revint en contrée française. Les médecins furent nombreux d’ailleurs à y répondre et travaillèrent de concert pour guérir les Fuxéens cloués chez eux, mais le constat après plusieurs mois de recherche fut décourageant : aucun remède ne parvint à redonner des forces aux malades.
    Le généreux Volusien ajouta alors un ingrédient supplémentaire au dernier remède expérimenté, un ingrédient sur lequel les sources se contredisent. Certains parlent d'une baie spéciale ne venant qu'au printemps, d'autres disent qu'il s'agissait d'une solution de courge mélangée au jus d'un citron acide et plongée dans un vin bouillant. Il y en a même qui disent qu'il y aurait ajouté de l'eau de la cuve baptismale de l'Eglise de Foix, cherchant en ce geste la présence divine! Mais la vérité est la suivante: il se rendit à l'Eglise et pria, demandant au Très Haut avec sincérité et humilité l'apaisement des souffrances pour ses frères fuxéens.

    Le breuvage, qui prit par la suite le nom de « Volusienne », donna « miraculeusement » des résultats suite à la fervente prière de son créateur : après quelques jours de traitement, les Fuxéens traités retrouvèrent couleur et force, abandonnés par leurs douleurs, reprenant le travail. La Volusienne fut dés lors donnée à tous les malades de la région, grâce aux clercs et fidèles aristotéliciens qui parcoururent les routes escarpées des montagnes pour transmettre le remède miracle à tous ceux qui en avaient besoin.


    V. Sa mort et la disparition de la Volusienne


    Volusien fut considéré comme un véritable sauveur et pris en amitié par le propre Comte Bernard. L'ancien servant du Père Miguel devint d'ailleurs le médecin personnel du noble homme et coula des jours heureux parmi les Fuxéens.
    Le mal étrange qui frappa la région en 1029 ne revint jamais. D'ailleurs, la Volusienne ne fut plus jamais utilisée, et nul n'en connaît la recette exacte à ce jour, vu que l'ingrédient mystère n'a jamais pu être identifié, ni sa véritable existence prouvée : détail salvateur ou intervention divine, le mélange a pourtant bien été la clef de la guérison des Fuxéens selon tous les témoignages.

    Celui qui vint à bout de la « Crise de Foix » mourut aux alentours des années 1050, à un âge déjà bien avancé pour l'époque. Nul doute que ses connaissances en médecine lui donnèrent bien des conseils pour vivre plus longtemps que la moyenne. Dans tous les cas, il resta pendant plusieurs décennies dans la mémoire des Fuxéens, qui regrettèrent celui qui soignait par simple gentillesse et leur avait évité une famine qui paraissait inévitable.




    Les reliques : Une dernière fiole de la Volusienne a été retrouvée dans une vieille masure vers le quartier-ouest de Foix, elle est conservée aujourd'hui au sein de l'église abbatiale de Foix dédiée à Volusien.



    Fête du Saint : 18 janvier


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Dernière édition par Kalixtus le Mar Sep 26, 2023 4:42 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar Sep 26, 2023 4:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

    Hagiographie de Sainte Wilgeforte de Torretta-Granitola


    I. Avant son arrivée en le royaume de France — enfance & éducation


    De l’enfance et de la prime jeunesse de Wilgeforte, nous ne connaissons que peu de choses. S’il est de notoriété publique qu’elle était originaire de Sicile, personne, sauf erreur de notre part, ne peut prétendre connaître le motif de son émigration en royaume de France. Selon Son Éminence Seriella de Bernouville, Wilgeforte se serait exprimée au sujet de ces motifs lors d’une confession que lui accorda feu Son Éminence Jehan Méléagant, lequel emporta le secret dans sa tombe. Après divers recoupements, il s’avère cependant que la piste la plus probable est celle de la tragédie familiale, laquelle finit cependant par se résorber étant donné que Wilgeforte se rendait régulièrement en son castel familial lors des rares vacances qu’elle s’accordait. Mais seules trois personnes détiennent la vérité à tout jamais : feu Jehan, feu Wilgeforte et le Créateur.

    Mais trêve de conjectures, attardons-nous sur ce qui est avéré.
    Wilgeforte était issue d’une famille de nobles siciliens dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Elle reçut l’éducation typique que reçoivent toutes les filles de haute noblesse en ces contrées et fut, dès son plus jeune âge, formée à l’art, à l’aristotélisme et aux langues anciennes et modernes (à seize ans, elle était parfaitement quadrilingue : sicilien, français, latin et anglais). C’est également de son éducation (du moins en partie) que lui provenait ce don qui la caractérisait si fortement : celui de rester de marbre en toute circonstance. Il est en effet de tradition, en ces royaumes méridionaux, de considérer qu’une femme, pour être irréprochable, doit dissimuler tout sentiment personnel.


    II. Son arrivée en le royaume de France — premiers pas en tant que clerc


    La première ville française que Wilgeforte découvrit est Vienne, capitale religieuse des duchés dauphinois et lyonnais. L’on ne sait avec certitude si c’est la ville en elle-même, l’archevêque Jehan Méléagant ou l’alors diacre Gabriel Cornedrue de Culan qui ont motivé sa décision, mais toujours est-il que Wilgeforte interrompit son voyage (lequel devait la mener à travers tout le royaume) et s’installa à Vienne. Il est à noter que son domicile officiel français resta à Vienne du début à la fin de sa carrière ecclésiastique - son déménagement à Avignon n’étant pas encore achevé à sa mort.
    Son premier acte officiel fut de faire confirmer son baptême par l’alors diacre Gabriel Cornedrue de Culan.

    Gabriel ayant été élu évêque de Genève, la ville de Vienne se trouva dépourvue de tout clerc. Désemparée par cet état de faits, Wilgeforte proposa à l’archevêque Jehan d’organiser des lectures du Livre des Vertus dans l’église afin que le saint bâtiment ne soit pas désert.
    Cette simple requête revêt une importance particulière dans la vie de Wilgeforte : c’est en effet à ce moment que Jehan décela l’incommensurable potentiel de la fraîchement arrivée Sicilienne. Il accepta, mais surtout l’encouragea à poser sa candidature au poste d’ambassadrice apostolique. Wilgeforte refusa tout d’abord, expliquant qu’elle ne s’en sentait pas l’étoffe, puis, devant l’insistance du vieux cardinal, accepta et prit la route de Rome.


    III. Rome — sa fulgurante ascension au sein de la hiérarchie séculaire


    Résolue à profiter un maximum de son séjour en la ville éternelle, Wilgeforte offrit ses services au Saint-Office où elle fut bientôt nommée scripteur. Elle fut par la suite nommée ambassadrice apostolique. Très peu de temps après ces deux nominations presque simultanées, deux autres événements se produirent au même moment : repérée respectivement par Son Éminence Vincent Diftain, chancelier du Saint-Office romain, et par feu monseigneur Giacomo Borgia dict « Marves », alors protonotaire de la nonciature apostolique, Wilgeforte se vit offrir les postes de secrétaire de la congrégation du Saint-Office romain et de secrétaire apostolique français septentrionale.

    C’est ainsi que débuta cette époustouflante carrière que nous connaissons tous. Les détracteurs de Wilgeforte lui reprochent sempiternellement cette accumulation de charges et taxent d’orgueil cette constante « volonté » de promotion. Mais c’est précisément dans ce dernier reproche qu’ils se trompent : Wilgeforte n’avait aucune volonté de promotion. À chaque fois qu’elle accédait à une nouvelle responsabilité, c’est parce qu’on lui avait demander de l’accepter. Elle confia à certains proches qu’elle avait été nommée à son poste phare, celui de préfet du Saint-Office romain, sans même qu’on lui ait au préalable demandé son accord. Il est évident – ceux qui l’ont observée à ce poste le savent – qu’elle n’aurait jamais refusé une telle offre, mais il est certain qu’elle souffrait, sans le montrer, de cette ambition qu’on lui prêtait et dont elle était, finalement, totalement dépourvue.

    Dans un laps de temps exceptionnellement court, Wilgeforte fut nommée : scripteur du Saint-Office romain, ambassadrice apostolique en Dauphiné, secrétaire du Saint-Office romain, secrétaire apostolique français septentrionale, théologue du Saint-Office romain, missa inquisitionis, préfet du Saint-Office romain, préfet de la villa San Loyats, secrétaire apostolique française générale.
    Notons que ce n’est pas pour autant que Wilgeforte négligea son investissement local : elle fut nommée vicaire paroissiale et archidiocésaine de Vienne, professeur et vice-doyenne du séminaire Saint-Antoine.


    IV. Sa personnalité


    Si sa carrière est un élément permettant de bien définir Wilgeforte, il en est un qui la définit mieux que tout autre : son caractère.
    Dans une institution composée dans une écrasante majorité d’hommes français, la Sicilienne détonna rapidement par ses prises de position tranchées, souvent à la limite de l’impétuosité. Mais son sexe et son origine ne suffisent pas à justifier l’impérissable souvenir qu’elle laissa à tant d’hommes : il y avait en elle quelque chose d’intrinsèque qui marqua certains à jamais.

    Wilgeforte ne laissa absolument personne indifférent. Que ce soit ses collaborateurs, ses subordonnés ou ses supérieurs, tous pouvaient se classer en deux catégories distinctes : ceux qui l’adulaient quoi qu’elle fasse et ceux qui ne toléraient pas que son nom soit prononcé en leur présence. Cet état de fait s’explique assez aisément.
    Il est tout d’abord évident que certains prélats français ne voyaient pas d’un bon œil la montée en puissance d’une femme sicilienne, et il est tout à fait certain que son dynamisme flirtant sempiternellement avec l’hyperactivité dut faire de l’ombre à certains clercs plongés dans l’acédie.
    Mais ce qui plut et déplut plus que tout fut sans doute le caractère anti-mielleux de Wilgeforte. On enseigne en effet aux clercs – et ceux-ci appliquent fort bien ces leçons – à être mesuré et consensuel en toute occasion. Wilgeforte, elle, ne souriait jamais, ne se privait pas de commenter ce sur quoi elle avait un avis – et Dieu sait le nombre de choses sur lesquelles elle avait une opinion –, considérait que ses subordonnés étaient là pour s’acquitter des tâches qu’elle définissait elle-même, etc. Cette vision des choses eut deux conséquences inéluctables : premièrement, Wilgeforte fut un des clercs les plus efficaces que l’Église n’ait jamais possédé ; deuxièmement, Wilgeforte se faisait un ami ou un ennemi à vie dès le moment où elle adressait la parole à un inconnu.

    Un autre aspect de la personnalité de Wilgeforte est sa froideur, l’extrême distance qu’elle prenait en toute circonstance. Un clerc le décrivit ainsi : « Sous son masque de fer, nul ne savait quel était le dessein de cette femme imprévisible dont le pouvoir dépassait celui de certains cardinaux alors qu’elle n’était même pas évêque. Il régnait autour d’elle une ambiance composée d’admiration sans borgne, de stupéfaction et de terreur. Elle était véritablement faite d’une autre matière que nous. »
    Son éducation sudiste lui avait en effet enseigné, comme nous l’avons déjà dit, à ne jamais laisser entr’apercevoir ses intentions et son ressenti. Ce n’était qu’au moment où elle ouvrait la bouche que l’on comprenait ce qu’elle avait derrière la tête. Le contraste entre la froideur, la dissimulation physique et la rudesse, la péremption de ses propos était saisissant.

    Il est extraordinaire de mesurer l’ampleur de la marque que cette jeune femme qui ne fut évêque que quelques semaines et qui ne fréquenta Rome que quelques mois laissa dans ce monde d’hommes. La plupart des personnes l’ayant côtoyé nous assurent qu’ils ne l’oublieront qu’à leur mort ; ceux qui lui furent intimes affirment, eux, qu’ils s’en souviendront encore au paradis solaire.


    V. Sa fin énigmatique et son premier miracle


    Dans le courant du mois de juillet 1458, une annonce d’enlèvement et une demande de rançon furent affichés au beau milieu de la place d’Aristote. Cette double annonce coïncidait étrangement avec la soudaine disparition de Wilgeforte de la Cité. La curie s’empressa de démentir, sans toutefois préciser les raisons de l’absence de celle qui était au cœur de l’administration romaine. Quelques jours plus tard, un second avis du même acabit fut placardé, précisant en outre que les cardinaux avaient failli à un rendez-vous fixé pour le payement de la rançon.
    Ce ne fut qu’à la mi-septembre que l’avis de décès officiel fut publié par l’archidiacre de Rome, précisant une nouvelle fois que la théorie de l’enlèvement était grotesque, Wilgeforte étant apparemment décédée d’une longue maladie. Seuls certains cardinaux romains très haut placés savent sans doute ce qu’il est véritablement advenu.

    Quelques jours seulement après l’annonce de décès officiel, comme si elle avait voulu dire qu’elle attendait cela depuis longtemps ou comme si elle confirmait le démenti des cardinaux, Wilgeforte opéra son miracle. Lors de l’intronisation de Tibère de Plantaganêt, nouveau connétable romain, une colombe versa de l’eau bénite sur le visage de Cyril Kad d’Azayes, le guérissant par là même d’un mal dont il était frappé depuis des temps immémoriaux : les verrues. Pour signer son acte, la colombe déposa une rose entre deux lions héraldiques, reproduisant ainsi l’emblème des Torretta-Granitola, famille de Wilgeforte.
    C’est cet événement, n’ayant évidemment pu se produire qu’avec le concours du Très-Haut, qui nous ouvrit les yeux sur la sainte nature de celle que nous considérions auparavant comme une simple mortelle.


    VI. Le deuxième miracle – La seconde rose de la sainteté


    Le jeudi 15 août de l'an d'Horace 1461, l'archevêque d'Avignon était ordonné et intronisé dans la chapelle Saint-Nicolas-V par monseigneur Yvon-Ulrich de Borgia, archevêque de Lyon et primat de France. Durant cette cérémonie, l'impétrant, l'officiant et toutes les personnes présentes ont pu être témoin d'un miracle de sainte Wilgeforte.
    Le nouvel archevêque avait pris l'habitude, depuis son adolescence, de cacher son visage par une épaisse soutane à capuche ample. Élu archevêque, il a hésité à la retirer afin d'adopter des habits plus convenables à son statut. Il n'était toujours pas décidé quand la cérémonie a commencé et c'est la sainte Wilgeforte elle-même qui l'y a aidé : elle a envoyé une colombe miraculeuse qui a dissous la capuche. Comme lors du miracle sur la verrue de Cyril Kad, la colombe n'a pas manqué de lâcher une rose entre deux lions, reproduisant l'écu de la sainte.

      VII. Elle a dit


    À un scripteur fraîchement nommé s'interrogeant sur ses méthodes de gestion des ressources humaines a écrit:
    Un petit coup de fouet n’a jamais fait de mal à personne.

    Lors des funérailles de feu Son Éminence Jehan Méléagant a écrit:
    Il est mort aujourd’hui un homme qui faisait honneur à l’homme.

    À Thomas d’Azayes lorsque celui-ci lui annonça la constitution de son dossier de demande d’attribution d’un évêché In Patribus, constitution suggérée par Wilgeforte et que le lescurien avait tout d’abord refusée avant de céder a écrit:
    Prrrrt.

    Au même, lorsqu’il se présenta dans les locaux de la sainte inquisition quelques jours après l’attribution de l’évêché In Partibus de Bethléem a écrit:
    Je peux vous être utile, cher retraité ? Un jeu de cartes afin d'occuper vos journées ? Quelques couches pour vos problèmes d'incontinence ? Un nouveau dentier ?

    À des scripteurs la félicitant pour sa nomination au poste de préfet du Saint-Office romain a écrit:
    Assez bavassé, mes frères. Au turbin, et qu’ça saute !

    Lorsqu'on lui apprit le schisme angevin (elle fut par la suite commissionnée conjointement par l'inquisition et la nonciature sur cette triste affaire) a écrit:
    Ça va chier.
    (Son long séjour romain lui fit, sur la fin, perdre quelques parcelles de l'éducation qu'elle avait reçue, comme en témoigne cet aphorisme d'une vulgarité que nous déplorons.)

    Au Grand Inquisiteur Son Éminence Clodeweck de Montfort-Toxandrie, lors d’une visite de Thomas d’Azayes, lequel arriva porteur de quelques bouteilles de jus de raisin a écrit:
    Un coup de bon rouche, Clo ?

    À un clerc lui reprochant son manque de confiance en l'être humain a écrit:
    Si vous aviez vécu ce que j’ai vécu, vous comprendrez pourquoi je donne si souvent l’impression de ne pas avoir confiance en l’humain. Tant l’étude théologique que ma vie quotidienne me laissent à penser que l’homme est encore plus loin de la perfection divine que ce que l’on croit généralement.


      VIII. Ils ont dit d’elle


    Monseigneur Navigius di Carrenza a écrit:
    C'est une workaholic et une maniaque du pouvoir. Et on l'aime comme ça.

    Monseigneur Nathanaël de La Biolle a écrit:
    Toujours compétente bien que parfois hargneuse.

    Sœur Feuilllle, théologue du Saint-Office romain a écrit:
    Monseigneur Wilgeforte a été toujours disponible à répondre aux demandes d'informations, mais ce qui la caractérisait le plus à mon avis, c'est qu'elle a toujours laissé le libre arbitre tant prôné par notre Dogme ; c'est à dire qu'elle n'a jamais obligé qui que ce soit à une quelconque décision.
    Sa grande neutralité face aux textes proposés, sa distanciation contrôlée, sa connaissance du Dogme et du Droit Canon, ont agi sur le Scriptorium comme un moteur et ont permis de révéler des talents objectivement reconnus, sans être dans l'encensement ou dans le mépris.
    Cette rare objectivité a ouvert l'église à un enrichissement varié par les Écrits, et par là même offert au Peuple de tout le Royaume de quoi s'y retrouver.

    Monseigneur Ennio "Kemnos" Borromeo Pelagio, primat du Saint Empire et archevêque de Ravenne a écrit:
    Une grande perte. Maintenant, elle est certainement en train de veiller sur l’Église qu’elle a aimée depuis Paradis Solaire.

    Son Excellence Carolum Borja de Agnillo, secrétaire apostolique hispanique a écrit:
    Wilgeforte était sans aucun doute une des personnes les plus actives et les plus qualifiées du Saint-Siège. Son travail et sa dévotion sont à présent récompensés par le Paradis Solaire.

    Son Éminence Cyril Kad d'Azayes a écrit:
    Monseigneur est bien bonne.



    Sainte fêtée le : 21 janvier

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