L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[shakka]

Arkin encore à son affaire sursauta de d'entendre son frère drrrière lui...
Le temps qu'il se retourne et il n'était plus là...
il sorti donc lui aussi par là où il était venu...
Il se promis de suivre les démélées de cette affaire...
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PRO FIDES E PATRIA

[thorin_ll]

[Dans les nuages]

Ouet Leri, j'ai bien vu c'est du grand n'importe quoi. Mais je suis certain que Kad est assez sage pour voir le vrai du faux dans cette histoire, tout comme le haut conseil...

Chui bien content de te revoir en tous les cas... J'ai apprit pour toi et lulu... Petite cachotière...
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Mort, Veille à jamais sur les francs et leur citadelle,

[Lerina]

[De son petit nuage]

Roh benh qu'est-ce qui lui prend à Anguille, il arrive à entendre les morts??? On peut même plus discuter tranquille !!! crote à la fin!!!
On a confiance en la sagesse de notre Eglise et en son bon jugement... On passait juste par là Anguillounet!!!

Cachotière moi??? euh ... oui
Tu sais, Thotho, on était jeune et fou et les règles n'étaient pas les mêmes... enfin notre progénture porte de bons fruits... je suis ravie... Mais tiens ou qu'il est l'Alu... Encore en train de fricotter avce Galadrielle à tous les coups!!!
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[thorin_ll]

[Du petit nuage de lérina]

Saute vers le nuage de lérina en volant sur quelque mètre. Je m'y ferait un jour ce dit-il...

Effectivement si on peut plus rigoler en paix ici... Non mais, et puis de toute il nous rejoindrons tous un jour...

Ben oui lol le père Alu il est ou je l'ai toujours pas vu moi, tout comme momo et coco... a la la la la....
Oui j'ai connu Jack, il est franchement digne de ses parents... Il sert l'ordre désormais...

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Mort, Veille à jamais sur les francs et leur citadelle,

[syerry]

Son pas lent, mais léger la mènera jusqu'à la place d'Aristote. Elle arrêtera ses courtes enjambées et viendra appuyer une main menue mais solide à un muret de pierres.

Levant le menton vers les ciels, son regard bleuté reflettant la clarté de cette si belle journée, la jeune femme offrira une prière à l'intention de son cousin, cher Acar. Homme de valeurs, de grande prestance, ayant toujours oeuvré pour la foi et ses croyances ...

Qu'Aristote continue de veiller sur toi, cher cousin.

Rebaissant la tête, elle scrutera avec grande attention les environs. Un sourire franc et doux se dessinera à ses lèvres.
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[MyriamLaGrande]

[acar]

Je ne comptais point icelieu parler de mon affaire, mais je ne peux passer outre la voix silencieuse, celle qui est invisible (+ de 2000 visites)... ainsi, je vais donc expliquer pourquoi, sans larmoiement, ni pitié.

En gros, l'on me reproche, après avoir quitté le pèlerinage de Bourges, ou j'en étais le responsable de l'escorte, de ne pas avoir rejoint la croisade, derechef... je ne parlerai donc que de cela pour éclairer vos lanternes... Voilà leur vérité, la mienne est autre.

Après avoir prévenu l'archevêque de Bourges, Mrgroar, puis avoir pris la peine de me faire remplacer par messire Gilles de Rais, j'ai décidé de partir en croisade, venger mes défunts, tombés à Genève.

Or pour ce faire, étant loin de mon village (Thiers), en déménageant j'étais dès le lendemain prêt pour vendre enfin mes sacs de blé,
faire des provisions et partir prestement vers lieu de croisade...

Faites le calcul, rentrer à Thiers puis aller vers la croisade m'aurait pris plus de temps que de déménager et être efficace directement dès le lendemain.
De plus, vingt jours de pèlerinage, puis vingt jours de voyage, est-ce humain sans refaire le plein chez soi ? ... Je m'interroge.

La seconde raison (la plus importante) est que mon épouse dame Melian et son enfant en son ventre, était en désarroi en Thiers, depuis des mois : attaque de PNJ (la secte des Angelus), rumeur, discrédit, suicide, abandon de la mairie, de la halle et j'en passe...

Pour ses raisons, Acar à agi, protégeant son épouse et son futur enfant en les emmenant loin de tout cela, come le veux les préceptes de la chevalerie... il était hors de question que je reste les bras croisés à la regarder se faire agresser RP ou ig, sans broncher...

Ainsi, après nostre démenagement, j'ai informé des le lendemain la Garde épiscopale, signifiant mon départ pour la croisade... à ce moment, rien n'est encore engagé contre moi, ceci démontre ma bonne foi...

Je rappelle icelieu que j'ai démissionné naguère de ma place de grand maistre de l'OCF pour pouvoir épouser mon aimée, déléguant avant mes responsabilités et cela sans aucun souci.

J’ai agi suivant mon coeur, voilà ma faute.

Je ne viens point chercher polémique icelieu, mon ame est pure, je repond à tous ceux qui ont ecouté, sans juger, sans parler, à tous ceux qui ont le respect de la foy mais aussi de l'union, par le mariage.

Oui, j'aime mon épouse et je l'a défendrai plus que tout, mais je rappelle que j'accepterai malgré cela toute critique, car je n'obligerai personne à prendre position pour ma personne, je n'ai point besoin de compassion ni de pitié... j'ai agi en mon ame et conscience, je n'ai jamais dit avoir bien agi.

Je dis aussi que j'accepterai toute décision de justice, bonne ou mauvaise...

Qu’Aristote me protège, d'avoir tant aimé et de faire passer ma dame avant les hommes.
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[scelet]

Debout le Maréchal de l'ordre des chevaliers Francs.... Il avait écouté... écouter et entendit les sages paroles d'un serviteur du Très-Haut.

Les choses vraies et les plus simples étaient visiblement les plus difficiles à comprendre pour les hommes. Les donneurs de leçons n'étaient pas toujours ceux que l'on pouvait croire au premier abord.

Oui toutes confiances étaient accordées à son frère Acar... Que de temps ... Que d'escortes, que de combats, que d'investissement et sacrifice personnel pour que paroles puissent être mis en doute.Comment pouvait ton demander confiance et ne pas accorder la sienne à une des personnes au coeur des plus nobles des SA? Sont cela l'Amour et le respect ? Est-ce là être vertueux ?

Scelet suivait cette affaire avec beaucoup d'inquiétude pour l'avenir... Comment ne pas comprendre que certains mots utilisés par des membres imminents se posant des "questions et faisant des rappels " étaient scandaleux . Lorsque l'on émet des doutes... Lorsque l'on se pose des questions et que l'on fait des "rappels" concernant une personnalité comme celle de son frère Acar ; il est de bon ton de choisir ses mots et d'être respectueux notamment lorsque l'on est au stade du "questionnement ". Il paraissait évident... que cela n'était pas fait innocemment... Oui il devait y avoir de bonne raison pour que l'on puisse agir de la sorte. Au plus haut niveau accédant aux responsabilités l'on était sensé connaître ces règles et être éduqué... ou alors en salle de cours à l'OCF, il faudrait organiser pèlerinage....

Scelet chassa les mauvaises pensées qui l'habitaient, il prierait pour son frère et se rendrait au confessionnal.... certainement....

Pour l'heure, il s'approcha de son frère... Acar, tu agis selon les préceptes d'Aristote... Tu as toujours fait les bons choix mon frère ! Ne doute pas un instant ! N’hésite pas et dit haut et fort à nos guides ici sur cette terre la vérité comme tu viens de la dire... Dis leur mon frère même se qu’il ne t'a encore eté demandé afin que tous sachent !! Tu retrouveras ton honneur Acar... Nul doute... Il ne peut en être autrement !! Ensuite... Nous mènerons enquêtes afin de connaître les vraies raisons, des donneurs de leçons !!

Je suis serein Acar... Il sourit faisant l'accolade à son frère... Puis, il s'éloigna de son pas déterminé.

[Melian]

Melian arriva enfin en place d'Aristote, ralentie par son état. Si les circonstances s'y étaient d'avantage prêtées, elle aurait pris le temps d'admirer la beauté des lieux qu'elle fréquentait si peu. Mais le temps n'était guère à la flânerie. Il était à la recherche de la vérité en ces temps d'infamie, de souffrance, de guerre, de mort. Avisant son époux du regard au milieu d'une foule croissante, elle se permit de prendre la parole.

Bien le bonjour à toutes et à tous.

Je me présente, Melian de Ventoux, épouse du Sieur Acar de Ventoux ici présent. commença-t-elle une main sur son ventre arrondi, parlant de sa voix douce et calme comme à l'habitude.

Je ne sais que peu de choses pour ma part, seulement celles que mon époux m'a dites, lui qui a toujours cherché à me protéger. Aussi je ne suis pas sûre de pouvoir vous apporter un quelconque secours dans ce qui doit estre une recherche de la vérité et rien d'autre. Cependant, étant impliquée directement, je me dois d'intervenir icelieu.

La vérité la voici : nous résidions à Thiers, village qui vu naistre mon époux et me vit renaistre après une vie bien sinistre et dépourvue d'intérêts. Le mercredi 9 janvier de l'an de grasce 1456, je pris conscience de ma grossesse, que j'estimais avancée d'un mois et demi grasce aux connaissances médicales qui sont miennes.

Tout à nostre bonheur, nous continuâmes nostre existence, partagés entre les devoirs de mon époux et la préparation de la naissance à venir. Les temps passant, les choses changèrent à Thiers aux environs du mois de Mars, jusqu'à mener à bien des déboires.

Ainsi, nostre bourgmestre du moment, et ami, laissa ses charges à l'abandon, ce qui fit péricliter l'économie de la ville. Une amie, dame Lil, persécutée par bien des médisants malgré la qualité de son travail, mit fin à ses jours. Ce fut d'ailleurs Acar qui la décrocha de l'arbre auquel elle s'était pendu pour ne point laisser aux charognards la dépouille de cette malheureuse. Puis les cadavres se multiplièrent avec l'arrivée dans nostre cité d'une secte, les Angelum reviviscens tels qu'ils se font nommer. Mais dans ce dernier cas, je ne vous apprends rien je pense, puisque plusieurs membres de la Garde Épiscopale intervinrent afin de capturer une de ces hérétiques dans l'Église de Thiers.

Pourquoi toute cette petite histoire dont vous n'avez que faire me direz-vous? Simplement pour vous expliquer une des raisons de ce déménagement qui semble poser tant de souci. Mon époux n'a cherché qu'à me... qu'à nous mettre à l'abri, loin d'une ville devenue par trop dangereuse.

Nous réfléchissions à trouver une ville plus sûre, lorsque son Excellence MrGroar fit part de sa volonté d'organiser un pèlerinage. La fidèle que je suis y vit l'occasion d'apprendre tout en faisant montre de sa foy, apportant au passage les forces qui sont siennes. Acar quant à lui était terriblement préoccupé par la sécurité de son Excellence, menacée par le Lion de Juda.

Quelques temps plus tard vint l'appel à la Croisade, et mon époux se vit partagé entre ces deux missions d'importance. Mais ayant pris engagement envers son Excellence, il le tint, en homme d'honneur qu'il est, mais je ne vous apprends rien là encore, ses états de services en font bien plus montre que tous les discours.

Nous pensions profiter de ce voyage de cité en cité pour tenter d'en trouver une propice pour élever au mieux nostre enfant à venir. C'est alors que Nostre bon Roy libéra quelques territoires supplémentaires, et question se posa alors d'y emménager. De nombreux soldats avaient rejoins le cortège, aussi la sécurité de son Excellence et des pèlerins était-elle assurée. Mais l'abandonner de la sorte ne nous plaisait ni à l'un, ni à l'autre. Aussi prîmes-nous une journée de réflexion. Puis nous décidâmes que partir de Thiers était le plus sûr pour nostre famille, et le meilleur moyen pour Acar de se refaire pour tenter de s'acquitter de son autre mission, soit la Croisade.

Acar expliqua donc la situation à la fois à son Excellence et à Monseigneur Kad par MéSaNge, et obtint leur aval. Il rédigea un message pour signifier sa démission qu'il déposa à son bureau, décision prise tant du fait de la souffrance des multiples pertes subies ces derniers temps, que du fait du constat suivant : l'OCF a bien plus besoin de lui que la Garde Épiscopale. Il a pensé agir pour le mieux dans le but de protéger les siens, tant l'enfant et moi que sa famille à laquelle va son allégeance lige, soit l'Ordre des Chevaliers Francs.

Peut estre s'y est-il mal pris en effet. Mais jamais il n'a fui ni ses responsabilités ni ses devoirs, pas plus qu'il n'a tourné le dos à qui que ce soit. Et jamais il n'a cherché à le faire. Mon époux a démontré à bien des occasions qu'il n'est ni un irresponsable, ni un lasche.

Alors de grasce, finissons-en avec cette affaire, de manière digne et juste pour toutes les parties...

Melian se tut et ferma les yeux un instant, la fatigue lui pesant de plus en plus.

Puisse le Très-Haut guider toutes et tous vers la voie de la raison, de la vérité et de la justice.
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[acar]

Acar prit la main de sa dame, après l'avoir remerciée... puis s'en allèrent en la chapelle de L'OCF, pour l'enterrement de leur cousin Thorin II de Ventoux .
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[Asphodelle]

Et vous avez raison Maréchal...

Asphodelle avançait de sa démarche particulière place Aristote.
Elle venait très souvent ici...oh oui, très très souvent...mais elle restait discrète, ne se montrait jamais, ne disait rien, écoutait, apprenait, retenait, gardait ses opinions
pour elle, se pensant trop insignifiante pour que quelqu'un s'intéresse à un avis venant de sa si simple personne.

Mais aujourd'hui...le Maréchal était venu rejoindre son frère dans la tourmente.
Elle avait vécu situation similaire au début de l'année. Il lui semblait d'ailleurs, avoir toujours l'étiquette "insubordonnée" et "personne à l'humeur instable" collée dans le dos...des trucs comme ça ça vous flinguait une carrière mais tant pis. Servir l'Eglise et le Très-Haut, c'était sa vie...dans la Garde...à l'OCF...à Moustier...par la protection de son archevêque, la Chevalerie et l'épée, et par le Verbe...le reste...elle verra bien au jour le jour.

Une sérénité particulière, et une paix absolue éclairaient son visage, et donnaient à son regard une confiance sûre. Asphodelle savait que le plus grand des pouvoirs résidait dans la force tranquille. Parfois elle la perdait...mais petit à petit, elle parvenait à la maitriser, à la faire sienne comme une seconde peau.

Le Maréchal s'arrêta à hauteur de son épaule droite. Chacun regardant dans sa direction, et pourtant marchant vers les mêmes valeurs.

Vous avez raison Maréchal. Il faut avoir confiance.
Elle tourna la tête vers lui, et lui fit un doux sourire.

Elle leva les yeux vers le ciel, d'un joli bleu azur...le printemps était là, le temps suivait sa course, c'était rassurant.

En réalité, le Très-Haut ne saurait accepter le service d'un homme qui bien que pieu et zélé ne prends pas soin de ce qu'Il lui a confié.

Prendre soin de sa famille et la protéger est à mon sens, le tout premier commandement pour un aristotélicien. Car que vaut l'amour et la valeur d'un soldat qui n'est pas même capable d'aimer sa famille et avoir valeur pour elle? Que vaut un homme qui serait de toutes les batailles mais qui laisserait en danger sa propre épouse, et sa progéniture? Je ne voudrai pas d'un homme comme cela dans l'Ordre...je lui dirai : prends soin de ta famille, puis quand elle est en sécurité et au chaud, reviens. Car le service du Très-Haut n'admets pas la couardise.

J'ai toute confiance en l'Eglise. Et son regard exprima une quiétude angélique, forte et ancrée dans sa pupille.

[i]Elle leva les yeux sur le Maréchal et ajouta :

Vous ne croyez pas Maréchal? Melian est costaud, les femmes sont fortes...mais bon...c'est bien d'avoir un homme qui prenne soin de vous...ne vais-je pas moi-même toujours vous quérir pour ouvrir mes bocaux de confiture? Elle le regarda attérée et ajouta :

C'est un monde quand même...je peux déboiter la mâchoire d'un IT, et je suis infichue de m'ouvrir mes bocaux de confiture...je sais pas c'est la circonférence du truc...j'y arrive pas...

Sur un tendre regard : en réalité c'est votre premier devoir..."m'aider à ouvrir mes conserves..." sinon vous n'avez pas d'honneur.

C'était une image...bien-sûr...mais elle la formula de manière à ce que cela prenne tout son sens.



[Edit : Acar est parti entre-temps...lol...]
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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »

[Fra_Diavolo]

Bon courage dans ton nouveau village Acar alors

J'espère que ça se passera mieux là bas qu'à Thiers!

[Jontas]

Jontas avait entendu la nouvelle d'une affaire quelque peu dérangeante pour l'Eglise Aristotélicienne. D'autant plus dérangeante qu'elle concernait l'un de ses plus fidèles serviteur qui était presque jeté dans la boue.

Alors qu'il avait fait le voyage pour venir jusque sur la Place d'Aristote, il fut étonné de voir le nombre immense de personnes qui s'étaient rassemblées en silence.

Le Baron s'approcha en silence d'Acar et s'inclina devant lui.

Mon ami, j'ai appris les tourments que tu traverses, sache que je suis de tout coeur avec toi dans cette dure épreuve et regarde toutes ces personnes silencieuses autour de toi. Elles montrent ce que jamais auparavant nous avons vu... Un soutien sans faille.
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[acar]

Mon procès pour faute majeure commence... Ainsi, je vous demande à tous et toutes de rentrer en vos maisons, cette manifestation silencieuse n'est pas entendue, l'opinion publique n'est point de mise apparemment.

Néanmoins, Aristote jugera les sourds et les non-voyants, ceux qui ferment volontairement, yeux et oreilles... pour ma part, je suis serein, car mon honneur jouera pour moi, mettant bas les masques, mettant balance à égal palier.

Merci d'être passés, d'être restés, merci de vostre honneur qu vous me fîtes, iclieu, à jamais cela restera en moi, à jamais cela restera en cette place ou l'histoire dira que l'injustice naît par bien de façons différentes, mais toujours portée par ceux qui se revendiquent meilleur... la balance de la vérité pèsera bientôt, Aristote y veillera.

Ainsi, à tous et toutes, je dis que vous avez démontré icelieu, force et courage, que le respect d'autrui à régné, que la vérité de par cela viendra, telle la marée montante ou l'homme ne peux stopper l'avancée de l'eau.

Amis, serviteurs de Dieu, amis, serviteurs de l'honneur, merci à jamais de cette manifestation silencieuse pour ma petite personne... la calomnie n'est point en moi, point en vous, gloire à vous, gloire à l'honneur... gloire en la vérité, qui jaillira, telle source en terre aride.

Acar souria alors... le sourire de la paix.
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[Necrobutcher]

Karl entendit la réaction d'Acar qui paraissait blasé par le sens de la justice de certains, lui le soutenait comme jamais. Ce n'était pas Acar qu'il fallait juger aujourd'hui mais bien d'autres qui cachait leur orgueil et leur envie derrière de beaux uniformes bien rangés. Mais aujourd'hui Karl en avait assez, aujourd'hui il fallait se lever pour que les plus vertueux n'aient plus à subir les injustices et pour que les autres expient leurs pêchés.
D'une voix forte, Karl entendait bien remotiver le vidame, il n'était pas seul, ses amis et collègues étaient avec lui pour que personne ne se permette de honteusement lui marcher sur les pieds. Karl, lui, serait là, jusqu'à ce que le verdict soit rendu. Il accompagnerait Acar jusqu'au bout et si la sentence se verrait trop grave, partirait pour ne pas avoir à se rendre complice en ne disant rien.

Acar! Nous somme avec toi! Tu n'es pas seul! Aujourd'hui en affrontant en justice ceux qui auparavant travaillaient avec toi, tu fais preuve du plus grand des courages. Lève la tête brave franc, tes amis, tes collègues, ceux qui te soutiennent sont là et ne comptent pas te laisser couler. Pense à tes amis, à tes frères qui te regardent du paradis lunaire.
Je resterai jusqu'à ce que le verdict sera rendu et connu en cette place même! Car personne ne doit laisser un homme vertueux seul, car il doit compter sur de fidèles alliés qui au fond de leur coeur savent que c'est un homme bon.

L'homme qui est jugé ne le mérite pas, certes il a commis une faute, mais si infime comparée à tout ce qu'il accompli pour la gloire de l'Eglise à travers les Royaumes! Les hommes ne sont-ils pas des êtres imparfaits? Qui n'ont aucun droit à l'erreur? Et qu'en est-il du pardon pour des hommes tels qu'Acar qui ont toujours mené leur vie de manière vertueuse.

Hauts dignitaires, entendez la complainte de ceux qui soutiennent cet homme. Nous demandons votre clémence, au fond de vos coeurs, que ressentez vous face au travail du vidame, du chevalier franc? Mérite t-il vraiment ce qui lui arrive? Et l'amour n'est-il pas le plus beau des présents, présent qu'il faut protéger contre les aléas de la vie et les tentations de la Créature que l'on ne nomme pas?

Il se tut enfin sur cette envolée lyrique, il ne pensait pas qu'il allait en dire tant, surtout que maintenant, il risquait des sanctions en commentant la décision du haut commandement. Là c'était sûr, son avancement était fini, il risquait même de voir arriver une dégradation mais il avait l'impression de se battre pour une cause juste et comptait bien mener ce combat au bout.
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Karl Andrecht Von Necbataümer Valendras