L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Johans]

Johans qui venait tout juste de quitter la Place pour effectuer une ronde, entendit l'appel du sergent et décida de revenir sur ses pas et intervenir..

L'on remarquait quelques gardes qui accouraient, cherchaient, fouillaient et fouinaient pour trouver le vil et sombre personnage qui s'attaqua à soeur Galadrielle (Edit : Comment sais tu que c'est soeur Galadrielle ?, un peu de cohérence),

Pendant que le Sergent et le garde Shakka cherchaient à l'intérieur de la basilique, Johans à son tour gardait l'extérieur afin d'empêcher l'ombre de s'enfuir [...]
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[Un homme en noir]

L'homme masqué courait dans un couloirs. Sa charge sur le dos, il
avançait tout de même avec une rapidité et une agileté déconcertante.
Il craignait que les cris de la religieuse n'aient alerté quelque
gardes, aussi il se retourna plusieurs fois pour vérifier si on le
suivait; mais à chaque fois un silence de mort lui répondait. Il
devait donc avoir une grande avance sur la garde... et pour cause, il
débouchait déjà du bâtiment et s'enfonçait dans les jardins lorsqu'il
entendit les premiers appels au secour.

Or il savait bien qu'après les jardins, l'enceinte et sa petite
porterne laissée ouverte lui promettait la liberté. Aussi l'homme
masqué accéléra la course et disparût dans la nuit.
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Je suis le ténébreux, le voeuf, l'inconsolé.

[Philibert62]

Après plusieurs longues dixaines de minutes, il s'avérait que le montre était loin. Philibert retournait sur la Place.

-"GARDES !" appela solennelement le Sergent.

-"Il semble que nous sommes arrivé bien trop tard. Mais tout n'est pas perdu. J'ai le Parchemin. Retournez à vos postes. Et priez."
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[shakka]

la tension etait palpable,de partout la garde repondait presente...
malheureusement le félon etait en fuite,sans doute parti par les jardins,
le sergent ordonna la reprise des patrouille.
shakka contenait sa rage qu'en acte tel puisse etre commis ici...
il se repris vite et s'approcha du sergent pour lui murmuer a l'oreille:
dés que nous pourrons voir notre soeur nous saurons qui il est! j'espere que nous ne laisserons pas cet acte impuni! de plus il semble que notre homme connais bien les lieux! ça peut nous aider.
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PRO FIDES E PATRIA

[Philibert62]

-"Bien vu Shakka, le vilain doit connaître le lieu... C'est étrange. Restez dans les parages, et soyez sur vos gardes... L'atmosphère est étrange..."

Philibert marchait vers la basilique. Mais il se souvenait avoir ramassé un parchemin dans le scriptorium. Il retournait donc sur ses pas, pour aller le déposer dans le bureau. Il retraversait les couloirs, non rassuré par ce qui venait de se passer. Une bougie était allumée. Il posa le parchemin sur la table, en lisant les deux lignes qui étaient écrites.

Le contenu du parchemin n'ayant pas été dévoilé à d'autre personne que Philibert ou Lodovicus. Je censure le texte pour la cohérance du RP.

Mais par maladresse, le fueuille éfleura la bougie, qui fît apparaître ceci :

Pareil. Le contenu du parchemin n'ayant pas été dévoilé à d'autre personne que Philibert ou Lodovicus. Je censure le texte pour la cohérance du RP.

Au dos on lisait :

Idem.

C'était pour le moin étrange.

-"Y'a t-il un frère, un prêtre ? S'il vous plaît, quelqu'un ! ! ! "
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[LeMoinse]

Alerté par les cris et les bruits de botte des gardes papaux, LeMoinse, qui n'était pas loin, courrut en hâte vers le lieux du drame, se laissant guider par le brouhaha des soldats pontificaux. Lorsqu'il arriva enfin sur la place, essoufflé, il vit plusieurs gardes inspecter les lieux. Et d'autre suivre leur chef dans le scriptorium.

Avisant une coiffe à terre, LeMoinse eut une mine déconfite.

- Que s'est-il passé? une nonne a été enlevé?

Petit à petit, du monde arrivait sur la petite place. Avertis, comme LeMoinse, par les cris, les gens regardaient les gardes s'échanger des ordres et se demandaient ce qu'il s'était passé.
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[Lodovicus]

Lodovicus qui travaillait dans une cellule que lui avait prêté la Congrégation pour un travail qu'il faisait. Elle était situé tout au bout d'un couloir et Lodovicus y était au calme. Mais il entendit tout de même des cavalcades et des cris, imperturbable, il resta à son bureau, mais c'est alors qu'il entendit un appel d'une voix qu'il connaissait: Philibert, un sergent de la garde pontifical.

Il sortit donc et se dirigea vers la provenance du son.

Pourquoi criez vous ainsi mon Fils? Y a t'il un probléme, j'entends une agitation bien extraordinaire en ces lieux depuis tantôt...
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[Philibert62]

Le sergent vît arriver son Eminence Ludovicus, ami de longue date depuis son arrivée dans la Garde, une personne de confiance. Les Gardes Papaux allaient, venaient, se passaient le mot, s'hâtaient ; la place était en effervescence. Philibert était encore sous le choc de la découverte du parchemin, mais surtout de cet homme, qui avait disparu. Disparu, avec une soeur sur le dos. Cela lui paraissait bien improbable.
Il s'approcha alors de ludovicus, et lui chuchota ;

-"Mon Père, que Dieu nous garde. C'est un drame qui vient de se produire. J'espère que Dieu saura nous pardonner de notre imcappabilité."

Au même instant, une ombre arrivait en courant. Philibert eût un frisson. -"Cette ombre..." pensa-t-il un court instant.

[LeMoinse]

LeMoinse avait suivit le mouvement et avait assisté à l'arrivée de Lodovicus. Reconnaissant son frère de l'ordre Lescurien, LeMoinse le salua. Puis il fit face à Philibert lorsque celui-ci l'interrogea, sur un ton dont LeMoinse perçut le soupçon:

[Philibert62]

Le Sergent écoutait le discours pour le moin étrange de LeMoinse. Intriguée ? Cete homme serait-il pervers ?
Philibert était interloqué...

-"Je ... J... " Philibert posait sa Halebarde contre lui pour se frotter la tête entre les mains.

-"Rah vous savez ça ne tiendrais que de moi ! Bon sang ! C't'incroyable ! Vous suiviez la nône ? Rah je n'ose pas le croire. Dans votre tenue, bougre, cela ne tient pas la route." Philibert bougonnait de plus en plus, à un point que cela en devenait imcompréhensible.

-"C'pas à moi que vous devez parler d'ça..." Et en effet, le jeune Sergent n'aimait pas parler de ça. "Ca", "Ca" quoi ! ? pensait Philibert! Plus il parlait, et plus le Garde le trouvait étrange.

Il reprît enfin ses esprits.
-"Je vous demande pardon, je ne devrais pas m'emporter ainsi... C'est que... Cette agitation cette disparition... Enfin, puisque vous la connaissez mon Père, vous allez tout me dire, tout ce que vous savez, depuis quand vous l'avez remarqué, depuis quand vous la suiviez. Je vous doit le respect, mais vous me devez la vérité."
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[LeMoinse]

LeMoinse voyait que son discours n'éclaircissait pas le moins du monde la vision du sergent, et que celui-ci était de plus en plus étonné et méfiant. Alors, LeMoinse décida de tout expliquer, comme on le lui avait demandé... ce serait plus raisonnable, pensait-il, et tant pis pour sa réputation.

- Et bien, tout à commencé il y a peut-être deux semaines... je me promenais dans les couloirs de la Congrégation du St Office, car j'écrivais à l'époque la vita de Lescure. Tout d'un coup, j'ai perçu le bruit d'une conversation, par le truchement d'une porte entrouverte. Il s'agissait d'une discussion entre deux personnes, sur un thème visiblement mystérieux... je veux dire que les mots que j'ai surpris parlaient de code, d'indices, de choses terribles... j'ai aussi entendu des mots un peu étonnant dans une telle conversation... comme truffe ou bière... ce devaient être des noms de code, à mon avis. Du coup, vous comprenez ma curiosité. Je me suis penché vers la porte pour mieux écouter, sans réellement en comprendre d'avantage, sauf que l'une des deux personnes était une jeune femme, et l'autre un vieil homme... car le son des voix ne me laisse aucun doute à ce sujet.

Enfin, je suis parti avant que la jeune femme ne quitte le vieil homme... et lorsqu'elle est sortit, je me suis retourné, dans le couloir, pour savoir à qui j'avais à faire... c'était une religieuse... sans doute thomiste. La même que j'ai vu tout à l'heure et qui a été enlevée.

Alors vous comprenez qu'aujourd'hui, lorsque je l'ai vu passer sur la place d'Aristote, et lorsque je l'ai entendu grommeler des références à cette discussion (elle parlait d'un vieux bouc... encore un nom de code, à mon avis), je n'ai pas pu résister à l'envie de la suivre pour en savoir plus; je me disais qu'elle allait encore rejoindre le vieil homme, et que je pourrais encore essayer de surprendre leur conversation.

Bref, c'était stupide, j'en conviens... et j'irais ce soir me flageller pour expier ma faute. Mais ma conduite n'avait d'autre raison que mon extrême curiosité.

Le garde écoutait, et LeMoinse se tut. Puis, il eut l'air de réfléchir, et reprit la parole en disant:

- Tiens, au fait! Vous avez remarqué? Truffe, Bière, Vieux Bouc... ces noms de code tournent tous autours de la nourriture, et de la ripaille campagnarde.

LeMoinse semblait soudain amusé de sa trouvaille.
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[Philibert62]

Philibert écoutait LeMoisne parler, parler, et encore parler. Mon Dieu, ne peut-on plus faire confiance à personne ? Un Père qui écoute aux portes... Le Sergent n'en croyait pas ses oreilles. Mais, surtout, il trouvait vraiment son histoire louche.

-"J'ai plus l'impression qu'il brode autour de rien qu'autres choses..."pensait-il...

"Truffe, Bière"... Cela n'avait vraiment rien d'étrange. Peut être jsute des religieux moins soucieux du Dogme. Non vraiment, cet homme cachait quelque-chose.

-"Père Ludovicus, dîtes quelque-chose ! Vos aussi vous l'avez remarqué !" pensait le Sergent.

[Lodovicus]

Lodovicus avait reçu intrigué le message. Il regarda le parchemin se disant qu'il le donnerait à un cardinal eu plus tôt. Il n'écoutait que peu les deux hommes. Mais Philibert lui parla.

Ahehem... oui... Je fais absolument confiance au Père LeMoinse... Cependant il est clair qu'il a pêch par curiosité...


Puis à LeMoinse:

Ce n'est cependant pas la peine que vous vous flagelliez... Une penitence, aussi dure soit elle, si elle est donnée par soi-même, n'est pas une pénitence, car elle ne peux être juste. Vous prierez deux heures pour la nonne qui s'est faite enlevée... je pense que celà suffira pour que Dieu vous pardonne.
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[LeMoinse]

LeMoinse regardait Lodovicus avec anxiété, et ne cessait de se reprocher son erreur. Lorsque Lodovicus eut fini de parler, LeMoinse répondit:

- Merci mon frère, il est vrai que je comprend l'embarras du sergent... mais chez moi, la curiosité, le goût du mystère me poussent souvent à faire des choses peu banales. Je prierais donc, mon frère, pour cette nonne, selon vos conseils. Ô puisse Dieu me pardonner!

Et, parlant en particulier au sergent:

- Si je peux vous aider pour l'enquête, j'en ferais un devoir et un plaisir... c'est le minimum que je doive à cette pauvre soeur.
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[Philibert62]

Philibert faisait entièrement confiance à Ludovicus. Il était peut être alors le seul à trouver LeMoisne bizarre...

-"Mhm.. Agh... M'enfin, la Bizarerie de ne fait pas forcemment les gens Bizarres... Euh... Enfin... Scroudidiou !" Bougonnait le Sergent. L'émotion le rendait pitoyable orateur.

Les deux hommes d'églises le regardaient avec des yeux ronds.

-" 'Scusez ma méfiance monsieur le Père LeMoisne... Je... Merci pour votre aide. Merci beaucoup. Bon... Je, je, je vais continuer à chercher des indices. Merci pour tout, vous savez où me trouver. "

Philibert filait vers ses Gardes. Discrètement, il leur sifflait à l'oreille.

-"Johans, Shakka, Suivez le discrètement. QUi ? Mais allons, LeMoisne. Il me paraît louche. Suivez le discrètement. Dîtes moi juste où il va. Je veux savoir s'il est homme de confiance. N'oubliez pas ! Discrètement."

-"LeChevalier, continu ta patrouille ici, je vais rester avec toi. Soyez sur vos gardes. Tous. La Place n'a jamais été si surveillée. Soyons tous très discret, et peut être serons nous témoin de quelquechose. Faisons nous oublier. Marchons dans l'ombre. HOP !"
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