L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[AsdrubaelVect]

Le Duc d'Amboise avait pris connaissance des troubles venus de Toulouse, un comte hérétique ? Quelle était cette gabegie ! Quelle horrible folie avait pu envahir les toulousains votant pour des hétérodoxes.

Il était donc allé lire le concordat toulousain, pour information... Quelle ne fut pas sa frayeur de lire ce qu'il ne voulait qualifier que de torchon...
Il se décida donc d'écrire une lettre ouverte à la curie, pour épancher un peu de son horreur quant à ce pseudo concordat...

[Tithieu]

Bof. Je ne vois guère de raison -si ce n'est quelque blessure d'amour propre pour l'un ou l'autre prélat grassouillet- de refuser l'allégeance à un élu du Peuple, d'autant plus que le Roi le reconnaîtra certainement sous peu comme tel et le prendra pour vassal.
Inutile alors de se référer au Concordat royal pour influer sur la décision de la Pairie, puisque la portée d'icelui est limité au seul Domaine du Roi, et non aux Provinces Vassales qui ont jusqu'à nouvel ordre souveraineté à l'intérieur de leurs frontières, et donc toute liberté de se gouverner comme bon leur seul.

Vous reste le concordat provincial, laxiste si on en croit les véhéments, c'est-à-dire -je le pressens- qu'il est certainement plus réaliste et juste que la plupart des traités de la honte que l'Eglise tend à imposer à toutes les provinces du monde, et qui ne sont rien d'autre que les chartes diaboliques qui permettent aux Evêques de s'arroger tous pouvoirs et privilèges là où ils n'en méritent aucun de par leur incompétence ou plus couramment, leur inaction.

La Pairie ne pouvant s'appuyer que sur la coutume locale pour statuer, elle n'aura d'autre choix que de valider cette élection et conseiller au Roi de prendre sous sa protection ce vassal qui se veut féal et franc. Le cas échéant, ceux qui se refuseront à faire allégeance à Toulouse et hommage à son nouveau Comte seront dans l'illégalité, et mériteront le fer au même titre que tous les autres félons.

Les Princes et les Seigneurs ont encore des droits, que même l'Eglise se doit de respecter.
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Mort ! Bêtement.
C'est l'jeu, ma pauv' lucette.

[Fra Damase]

Montre du doigt le dernier intervenant.

Il ne peut y avoir de lois au-dessus de la volonté divine !
En tout lieu, la foi est bafouée ; en tout lieu l'hérésie se développe grâce au laxisme et aux errements du passé. Il est temps que l'ordre naturel des choses voulu par le Créateur se remette en place.
Le clergé doit se montrer exemplaire. Le Très Saint Père et les bienheureux cardinaux doivent être le phare qui nous guide. Les nobles tiennent leur pouvoir de Dieu; ils doivent se plier ou se démettre. Il n'y a pas d'autre alternative. Ce comte hérétique doit abjurer et épouser la vraie religion. Et il serait bien temps de faire le ménage sur cette place qui sent de plus en plus le soufre lunaire.
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Frère pénitent déchaussé.

[oeildelynx]

Le curé de Castres écoutait les différents intervenants et les solutions qui avaient été proposées...

Entre les choses les plus bizarres comme le fait que nul clerc ne prête allégeance à un Coms... Or dans bien des cas, cela avait été déjà fait ...
Entre le fait qu'on ne remettait en cause le grand chambellan,
Ryan était Coms, donc qu'allait-il donc se passer au niveau du roi...
Ensuite si le roi l'acceptait comme tel, que pourrait-il faire eux ? Ils étaient sujet du roi aussi, bien que membre de l'église. Ensuite quelle place pouvait donc avoir l'Eglise si le roi ne la considérait pas à sa juste valeur...

Repensant aux deux évêques qui avaient permis un tel concordat et en particulier celui qui invectivait en disant que ce n'était point sa faute s'il avait été signé, soit c'était vrai, si on l'avait encore attendu, de concordat il n'y aurait point encore, mais c'était lui qui était en grande partie responsable de la déchéance de Toulouse, en l'abandonnant à l'hérésie par sa continuelle absence... Aucun curé dans le diocèse de Toulouse dans le Comté de Toulouse, comment était-il possible que l'hérésie ne l'emporte pas alors que le comté était jeune ?

Eux deux, voyant une liste unique avec à sa tête un cathare, n'avaient pas eu le choix que de se présenter à leur tour.
La nonchalance, voire la paresse du gouteux d'à coté avait ses limites, déjà que l'accès à la cathédrale leur était interdit, mais lui qui était là, n'avait nullement alerté du danger lorsqu'il avait vu l'unique liste...
Monseigneur Zoélie était absente, mais dès son retour elle avait prévu les ennuis, d'ailleurs, elle avait la première remonté le problème.

Il ne doutait point que les choses d'ailleurs seraient autres si monseigneur Zoélie était évêque à sa place...

Non, alerter, point... On lui aurait fait à juste titre remarquer, qu'après tout le concordat, il l'avait accepté car il y un gagnait un fief... Que la vanité de cet homme le rendait pitoyable.

Enfin, il daignait enfin sortir de la cathédrale où il jouait de l'orgue pour intervenir dans la cérémonie d'allégeance en Toulouse, cérémonie qui n'avait point lieu d'être encore, les menaçant tous aristotéliciens, proposant un pacte avec les spinozistes...
On n'entendait plus que lui, parlant à la place des autres, menaçant d'excommunication, d'apostasie les uns et les autres...

Se tournant vers le baron,

Le vieux gouteux est fatiguant et bruyant, que pensez vous des menaces qu'il n'arrête pas de proférer et des soutiens dont il se prévaut mais dont il n'est pas à même d'apporter le preuve. ?

Vous avez-vu, baron comment il en appelle aux spinozistes ?

Pensez-vous qu'il va rendre les terres que lui octroie le comté , en tant qu'archevêque, ou fait-il du vent comme à son habitude afin de ne point les rendre, car ma Foi, il est non seulement totalement transparent pour nous et ceux de son diocèse, mais en plus il me semble que quelque part, c'est son intégrité qui est remise en cause, là... ? Après tout, il a accepté une terre et le concordat aussi...Il est donc soumis à l'allégeance, lui aussi et cette dernière est pire, une pure vanité matérielle.

Enfin, qui donc va nous guider, ici ? l'allégeance au comté, si nous la faisons au roi, me semble un bon compromis, d'autant plus si ce dernier reconnait le Coms... S'il ne le reconnait pas, alors tant mieux, nous devrons nous contenter de l'hétérodoxe. Celui là même qu'Hardouin appelle à nous soutenir.

Ensuite, si ceux de l'église viennent à réfléchir un peu, qu'ils viennent à nous débarrasser du vieil homme, car c'est bien de sa faute, si Toulouse en est là.
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[Makcimus.]

Un brouhaha, un rassemblement comme il y en avait régulièrement en la place... Makcimus s'évertuait à identifier chaque personne présente. C'est que la rumeur, avait finis par arriver jusque Fort San Angelo... Des hétérodoxes se plaisaient à venir palabrer ici même en la place Aristote et cela régulièrement. Et même à ce que l'on disait, certains croyant ou pire encore des fidèles sur cette place, osaient critiquer ou insulter la Tres Sainte Eglise.

La Décurie s'était donc approchée, toujours aussi discrètement et en une multitude de cliquetis de ferraille. Oui bon... En cadence, il était difficile de faire autrement ! Le géant Lorrain avait reconnu certaines personnes et il avait même répondu à la salutation du Chevalier Asphodelle. La Garde Pontificale présente... Il ne pouvait imaginer entendre les propos qui s'extirpèrent de la masse comme un coup de semonce....

"si ce n'est quelque blessure d'amour propre pour l'un ou l'autre prélat grassouillet" ; "Vous reste le concordat provincial, laxiste si on en croit les véhéments, c'est-à-dire-je le pressens- qu'il est certainement plus réaliste et juste que la plupart des traités de la honte que l'Eglise tend à imposer à toutes les provinces du monde, et qui ne sont rien d'autre que les chartes diaboliques qui permettent aux Evêques de s'arroger tous pouvoirs et privilèges là où ils n'en méritent aucun de par leur incompétence ou plus couramment, leur inaction. "

Mouvements... Regard en coin... Quelques gestes et les boucliers du Saint Père se déployèrent aussi vite que leur permettait leur accoutrement.

Le manche de la hallebarde frappa le sol avec force, la voix rocailleuse s'éleva afin d'être entendu par tous... Qui Ose??? Conformément au pouvoir de police de la garde Pontificale, Makcimus s'avança... C'était donc vrai ?? En Rome ... En la place Aristote, on osait clairement insulter et manquer de respect a la Tres Sainte Eglise!!! La grande carcasse se fit une place, avec son habituelle douceur... Pax Vobiscum... Garde Pontificale Romaine!! Qui a osé en la place Aristote insulter Notre Tres Saintes Église ?

Regard circulaire... Les cellules de la forteresse Kyrène avait été remis en parfait état, il comprenait mieux maintenant.

Makcimus n'eut la force de répéter les propos qu'il avait entendus...La bave du crapaud était bien trop visqueuse et amère en sa bouche. Il porta son regard vers celui qui il en était certain, était l'auteur des propos outrageant envers l'Église Aristotelicienne. Et puis il y avait ici assez de personnes pour avoir entendu comme lui.
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[Tithieu]

"En tout lieu, la foi est bafouée ; en tout lieu l'hérésie se développe grâce au laxisme et aux errements du passé."

Un moine avait surgit, qui le pointait d'un doigt réprobateur, le livrant à l'opprobre des quelques bigots qui se trouvaient là, et l'apostrophant avec la rigueur et l'obstination aveugle propre à la majorité des clercs, qu'ils soient idéalistes-nés ou opportunistes intéressés.
Le Balafré esquissa un fin sourire, amusé qu'il était par une si prompte et brutale levée de bouclier. Chose qui lui promettait quelques démêlés prochains, ce qui n'était pas pour lui déplaire.
Un court moment de réflexion, posé.
Sans pour autant se précipiter et ainsi laisser libre-cours à son intempérance crasse, il reprit la parole d'une voix calme mais ferme, dévisageant son vis-à-vis et défiant du regard tous ceux qui se risqueraient à le contredire. Celui-la était du clergé régulier, et comptait sans doute parmi les idéalistes abusés et dépassés par les Cardinaux qui noyautaient le pouvoir et faisaient main-mise sur le Dogme, et par extension sur l'Eglise et la Religion. Il convenait alors de s'adresser à lui avec le minimum d'égards dûs à un vénérable.

-Mensonges !

L'hérésie n'a besoin ni du laxisme ni des errements pour se développer; la corruption et le clientélisme forcenés sont autant de plaies que vos prélats paradant dans leurs beaux atours ont infligées à l'Eglise et à l'universalité des aristotéliciens, et c'est de l'infection de cette plaie purulente qu'est apparue la gangrène hérétique qui ronge l'Europe aristotélicienne, entrainant dans son sillage les fidèles désenchantés et les paysans dont les paroisses abandonnées ont fait des proies faciles pour toutes les doctrines contradictoires à celle de l'Eglise d'Aristote. Il n'y a pour autant pas de mal dans le coeur des âmes simples de ces gens qui se laissent séduire par la perspective d'un monde de conscience et de Foi que l'Eglise n'a pas su leur offrir. Pas de mal, mon Père, juste du désarroi.
La situation de l'Eglise n'est due qu'à l'Eglise elle-même, et à ses cadres.
Vous voulez soigner la vraie Foi des maux et des tourments qui la mettent en péril ? Commencez par nettoyer la plaie infectée, débarrassez l'Eglise et les fidèles des myriades de Curés, Evêques et Cardinaux qui n'en ont que pour leur profit, leur luxe, leur ascension coupable, et dont les incessantes conspirations foulent au pied toutes les vertus, et dégoûtent les peuples du Clergé, conduisant par leur cupidité avide et ostentatoire les petites gens à se détourner de Lui. Ceux-la sont les vrais coupables ! Ceux-la, et personne d'autre.

Mais n'oubliez jamais, vous qui vous prévalez d'être Ses fidèles serviteurs, que Dieu seul juge et qu'un jour chacun devra répondre de ses actes devant Lui.
Et si nombre de ceux que vous qualifiez d'hérétiques vont à cette échéance la conscience tranquille, peu de cadres du clergé séculier de Rome peuvent en dire autant.

Avisant le soudard qui tonne et toise de son regard bovin, le Vicomte n'eut pour lui qu'un demi-regard méprisant, avant de s'en détourner sans plus de protocole. La soldatesque mercenaire remplissait bien son rôle de censure, mais malgré tous les efforts de ces casernés, ces pseudos guerriers à la solde d'un Pape absent et de Cardinaux fantoches faisaient pitié à voir, à l'instar des Suisses et des Savoyards de toutes les Cours d'Europe.

Cette pensée lui tira un sourire, lequel s'élargit lorsqu'il songea que le maître de ce pieux mais encombrant soldat n'était autre que la Princesse de sa pénitence, Cardinal-Connétable d'une citée en proie au stupre et à la corruption. La perspective de se trouver à nouveau à la merci de son autorité n'avait certes rien de plaisant, mais il ne put que s'amuser de l'imaginer examinant son cas avec le regard réprobateur qu'affectaient tous les clercs de la place, tandis qu'il parlait.
Etait-ce seulement certain, qu'elle réagirait de même ?
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Mort ! Bêtement.
C'est l'jeu, ma pauv' lucette.

[Fra Damase]

L'homme à la balafre avait répondu. Une longue tirade que Damase écouta avec moulte attention. Ce discoureur semblait de bonne éducation et ses habits montraient qu'il appartenait aux hautes sphères de la société. Ainsi Deos l'avait-il voulu. Placer des brebis galeuses partout afin d'éprouver la foi des justes.

Calomnie ! Calomnie et contrevérité ! Si notre Eglise aujourd'hui est mise à mal, c'est d'abord par la faute de gens comme vous qui la dénigrez sans cesse. Vous semblez avoir un certain rang dans notre monde. Le Créateur vous a accordé ce privilège. Vous êtes un modèle pour beaucoup et vous crachez votre venin contre la plus sainte des institutions. Réfléchissez donc au mal que vous faites !
Notre clergé est admirable. Ces hommes et ces... tousse un peu... femmes qui le composent sont parmi les plus pauvres des pauvres et ils accomplissent chaque jour une oeuvre remarquable.
Mais encore une fois je le redis ! La rigueur, la sévérité et l'austérité font défaut. Il est fini le temps où des concordats étaient jetés à la tête des prélats, où des évêques se faisaient cracher dessus, ou des curés étaient tournés en ridicule. Il est fini ce temps car la fin est proche. Nous devons retrouver les vraies valeurs de la foi et expurger de notre monde cette lèpre qui se nomme hérésie. Ainsi le royaume de Dieu nous sera ouvert et nous coulerons des jours heureux au Paradis solaire.
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Frère pénitent déchaussé.

[Makcimus.]

L'homme... eut tout juste un regard méprisant. Le bouclier du Saint Père fit un signe et six gardes prirent placent autour du bavard. Makcimus se méfiait, il y avait ces derniers temps une recrudescence de sorcellerie et les vilains arrivaient à disparaître le temps d'un clignement de cils.

Non... Celui-ci, avait visiblement du verbe et le Garde Pontifical ne le lâchait du regard. La dextre enserra le manche de la hallebarde et il en pointa le pique sur la poitrine richement vêtue. La voix rocailleuse à nouveau se fit entendre... Vouvoiement de circonstance, c'est qu'il y avait une procédure à respecter... Déclinez votre identité !

Joignant le geste à la parole, il poussa légèrement son arme vers l'avant afin d'être certain que l'homme comprenne, qu'il n'hésiterait pas un seul instant à employer la force.

Et puis, avec ce qu'il avait entendu... Il y avait de fortes chances qu'il s'agissait là encore d'une victime de la créature sans nom.
Il avait déjà aperçu en Rome cet homme, mais ne le connaissait pas. Et bien... Voila une patrouille qui ne manquait pas d'intérêts.
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[thomahug1]

Thomahug écouta le fougueux bonhomme déclamer sa prose, comme s'il s'agissait de vers. Cela le fit partiellement sourire. Encore un illuminé.

[Ellesya]

Assise sur un muret, à l'ombre d'une statue, Sya écoutait paisiblement les arguments des uns et des autres, considérait les allures et gestes de chacun. Chaque jour que Dieu faisait, la place dédiée à son premier prophète était une scène. Les spectacles variaient en importante et en grandiloquence. Avec le temps, elle se s'arrêtait plus guère. Sauf aujourd'hui.
Elle avait été bien inspirée. Il y avait même eu une missive de "papounet".

Son regard vif-argent frôlait les gardes pontificaux. Les sensations naissantes de ses balades discrètes lui faisaient douter d'une ordination future. Pourtant il lui faudrait bien choisir. Mais pour l'heure, son esprit était tourné vers l'animation du lieu et celui qui semblait s'offrir, tel le saint Sébastien de l'ancien culte, au martyr de la sagittation. A la différence que les traits ne semblaient pas l'atteindre ou museler sa superbe. Drôle de personnage.
Elle l'avait déjà vu mais où?

Elle resta à écouter les réparties de quelques prêtres tout en fouillant ses souvenirs. Si au moins il daignait répondre au Bruder Makcimus, cela l'aiderait sûrement.
Mhmmm cette balafre ! Au bal/foire aux bestiaux à Meymac ! Tithieu de Chandos ??
Qu'Aristote la préserve. Elle devait justement le contacter pour le legs... Circonspecte, elle l'observa avec plus d'attention, sans toutefois se mêler de la scène.
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Duchesse de Baschi, Comtesse de Cagli

[hrp : Hors français et allemand, les traductions viennent de Reverso.]

[Hagden]

Ce que je vois, c'est que nous discutons, mais que la grande Rome, reste belle et bien muette... Comme à son habitude, je dirais... Elle ne se rend pas compte que son silence vos tous les maux actuels. Et dans deux Jours, le Rouergue aura aussi un non baptisé à sa tête, et selon la rumeur, cathare lui aussi. Tout le Sud bascule... Dans ce silence...
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Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[*Bombadil*]

Beaucoup de bruits sur la place d'Aristote, et souvent, c'était pour rien. Mais là, en l'occurence, le vacarme des badeaux était tel que Thomas décida d'aller voir de plus près de quoi il en retournait. Toulouse... évidemment. Le vacarme était donc justifié ; si ce n'est qu'au lieu d'avoir lieu en place d'Aristote, qui aurait pu être un paisible lieu de receuillement et de travail pour les prélats romains, protestations et avis auraient pu être largement donnés en Comté de Toulouse. L'archevêque, Vice-Primat de France essaya de calmer tout cela, afin que la ville retrouve un peu de calme.

Rome ne dit rien... en effet, parce que Rome est une ville, et en tant que telle, ne peut pas parler. Faudrait-il que je vous rappelle que le don de la parole a été accordé aux Hommes, et à eux seuls par le Très-Haut, après qu'Oane est su répondre que le Sens de la Vie était l'Amour ? Mais je joue sur les mots, je vous l'accorde...

Petit sourire taquin de l'archevêque, comme il en avait à chaque fois qu'on lui parlait de Rome. Mais il trouvait cela ridicule de parler ainsi d'une ville, alors que ce que les fidèles désignait souvent par ce mot n'existait point. Parler de telle ou telle Congrégation, de telle ou telle Assemblée Espiscopale, ou de tel ou tel Prélat, cela avait un sens ; mais parler de Rome, cela n'en avait aucun aux oreilles du Prélat.

L'assemblée Episcopale de France a été prévenue, par l'intermédiaire de la Congrégation des Affaires du Siècle, et des actions sont en train d'être étudiées, sinon prises, afin de garantir au mieux les intérêts de l'Eglise. Cela ne se voit pas ici, mais j'espère et prierai pour cela, que ça se verra prochainement en Comté de Toulouse.
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Cardinal vieilli en fut de chêne

[lily-jane]

Lily était revenue depuis un moment et avait écouté tous les intervenants...
Dans ses pensées qu'elle n'oserait exprimer, une légère moquerie prenait forme, mais pas très loin de la Vérité...

Ô les beaux sermons d'hommes d'Églises
Se vautrant dans le péché avec discrétion
Tant et si bien que seul le Moi et les délices
De chacun d'eux oeuvrent à l'Unisson

Ils sont beaux et fiers ses coqs de Robes pures
A clamer haut et fort "à mort l'hérétique!"
Mais qu'en est-il de leurs armures
que l'ont voit tachés de sang d'innocents.. Logique?
[Me direz vous?

Ah ce qu'elle est belle la paille dans l'oeil de ce Cathare
Quand en comparaison la botte dans celle du Pape Fantôme
N'est pas moins belle mais bien imposante dans ce brouillard
Que vous impose le lavage de cerveau à votre arrivé à Rome...

Mais quenini voyons! Blasphème et honte à moi!
Allumez donc le bûcher ou pendez moi haut et court
Pour avoir crut que le libre arbitre était un droit
N'écoutons pas le Peuple de Tolosa avoir voté Pour

Laissons encore ces dictateurs se pavaner
Ils aiment le son de leur propre voix
Peut être est elle aussi impénétrable qui sait?
Pourtant, si proche du caquètement des oies...

La damoiselle esquissa un sourie à ses pensées, mais resta silencieuse, écoutant encore et toujours... Peut être qu'à un moment quelque chose d'intéressant serait enfin dit....
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En pleine partie de ramponneau avec Aristote
[img*]http://img813.imageshack.us/img813/1412/bannierelilyrome.jpg[/img]
Typhanie Casaviecchi? C'est moi en mieux ![Signature hors norme, merci d'y remédier]

[Fra Damase]

Damase entendit soudain un homme jeune prendre la parole. Un clerc sans doute car il semblait tenir entre ses mains le Livre des Vertus. Ses mots sonnaient juste et il sourit intérieurement malgré lui, faute grave qu'il devrait corriger ce soir-même lorsqu'il serait de retour au campement.

Le rang des personnes arrivant sur la place grossissait sans cesse. Des soldats de la garde étaient aussi présent.
Lorsqu'il entendit un archevêque intervenir, Damase baissa la tête en signe de respect et écouta ce que l'homme avait a dire. Nul doute que le clergé travaillait avec acharnement pour trouver une solution à cette crise.
Le mal marque chaque jour davantage de son empreinte notre monde se dit-il, la réponse doit être ferme.
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Frère pénitent déchaussé.

[Hardouin]