L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[aurelien87]

Mgr Aurélien alla rejoindre les nombreux prélats pour l'office funèbre de leur chère primat décédé bien trop tot. En entrant dans la basilique, il vit quelques uns des prélats qui lui étaient cher, et les salua discrètement, puis alla rejoindre sa place parmi les prélats de France

[anguillerusee]

Le visage marqué, le gardien de l'ordre franciscain s'avança vers ses frères qui s'étaient rassemblés pour accueillir en la demeure divine la dépouille mortelle de leur frère Marc.
La cérémonie s'annonçait émouvante, tant Marc avait marqué tout le monde par son travail et par sa simplicité. Tel Pénélope, il s'était attelé à une tâche immense de tenir la Sainte Paperasse en état, montrant dans cette tâche si simple et si humble une tenacité et un sérieux représentatif des valeurs de l'Ordre.
Les frères s'étaient rassemblés en demi cercle, attendant l'entrée des hauts dignitaires et l'arrivée du linceul.


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Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Pénélope]

Elle avait raté le coche et fut obligée de se mettre en quatre pour en trouver un de substitution.
Du coup elle voyagea seule mais par chance ne fut pas la dernière à arriver à la Basilique Saint Titus.

Revêtue d'une légère cape noire elle marqua un temps d'arrêt sur le parvis puis se signa en entrant dans l'édifice.
Après un discret coup d'oeil elle eut vite fait de repérer la délégation Dauphinoise qu'elle rejoint en silence ne sachant si un protocole devait être respecté.
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[ka_devirieux]

Tandis que la délégation peinait à s'organiser pour entre dans la capitale, et que Ka s'apprêtait à respecter le conseil de son Chancelier, il vit son bailli en émoi devant le prestige de la cathédrale et de la cérémonie. La jeune Demoiselle qui avait déjà par le passé fait preuve d'un caractère fort et d'assurance semblait, pour la première fois face à lui, décontenancée. Paraissait-il que sa barbe avait des vertus apaisantes, c'est pourquoi il la regarda se grattant cette dernière tout en lui disant;

Damoiselle vous avez eu à faire face à nostre Roy avant moi-même! Ne vous laissez donc pas impressionnée par ces quelques ornements. A ces mots, le Gouverneur se redressa et scruta la foule alentour. C'est alors qu'il aperçut le Capitaine Lyonnais-Dauphinois s'approcher d'eux.
Un sourire qui ne dura que l'espace d'un éclair apparût sur son visage, se rappelant immédiatement au respect du deuil en cours.

Voyez? J'entrerai premier et vous me succéderez à 3 de fronts. Les quelques nuages gris se dessinant dans le ciel décidèrent enfin la délégation à entre dans l'édifice et Ka se lança tête baissée. Immédiatement 2 gardes se mirent devant lui, les autres formant une colonne autour de ses conseillers et de lui-même.

Une fois entré, il s'avança d"un pas calme et l'esprit au recueil, vers la dépouille du Cardinal.
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IG: Ka_devirieux

[Lolotlse]

Frère Laurent (il avait retiré tous ses ornements d'évêque pour n'apparaître en ce jour de tristesse qu'en frère franciscain du défunt) s'approcha avec d'autres franciscains du cercueil ouvert sur le corps embaumé de Marc l'Ancien.
L'émotion était grande de perdre ainsi un guide, un pilier de l'ordre, mais aussi de l'Eglise Aristotélicienne toute entière. Aussi longtemps qu'il s'en souvienne, Marc avait été là, à Bruz, A Sens ou à Rome.

C'est dans un silence assourdissant, alors que les cloches s'étaient tues, que la procession franciscaine portant la dépouille mortelle de leur frère parti trop tôt entra dans la nef de la basilique. Nombreux étaient venus, depuis le diacre jusqu'au cardinal, rendre un dernier hommage à cet homme qui avait donné sa vie l'Eglise de Dieu.
Alors qu'ils remontaient l'allée pour déposer le cercueil devant le choeur, Laurent pouvait sentir de nombreuses larmes mouiller son visage.

Lorsque tout fut en place, Laurent et ses frères franciscains prirent place sur des stalles autour du cercueil pour suivre la cérémonie et dire un dernier adieu à leur défunt frère.
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[feuilllle]

Profondément recueillie, elle s'installa dans un coin où les ombres sacrées cachaient son émoi et sa peine...
Elle avait encore tant à apprendre, tant à faire, et ces derniers jours avaient été vraiment difficiles, le découragement l'avait presque saisi de ces pattes griffues pour l'enserrer totalement ; mais justement, lors de son séminaire qui l’avait décidé à prendre la Voie de l’Église, Son Eminence MarcLancien l'avait "trempée" à une autre école : celle de l'honnêteté et de la ténacité. Elle ne l’oublierait pas. Et son amour pour le Dogme Aristotélicien devrait s’épanouir davantage dans un proche avenir, elle s’en faisait le serment.
Elle s’agenouilla longuement, isolée dans sa prière, mais unie à toute une Église qui avait la même peine profonde et inexorable.
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Quand une personne ne sait plus savoir quoi penser, c'est qu'elle manque d'intelligence.

[Anne de Culan]

Damoiselle vous avez eu à faire face à nostre Roy avant moi-même! Ne vous laissez donc pas impressionnée par ces quelques ornements.

Arrachée à sa contemplation de la basilique, devant laquelle elle ressentait une véritable émotion esthétique, Anne sursauta. Dans l'incompréhension la plus totale, elle regarda le Gouverneur.

Mais pourquoi il me dit ça, lui ?

Décidément, le pauvre gouverneur ne la comprendrait jamais. Il n'avait vu dans son admiration qu'inconfort et gêne. Elle faillit répliquer vertement qu'il ferait mieux de cesser de juger les autres à sa petite aune, retint juste à temps les mots sur ses lèvres, se souvenant du lieu et de la circonstance.
De toutes façons, il ne l'aurait pas entendue : Dame Pénélope se joignait à eux.

Voyez? J'entrerai premier et vous me succéderez à 3 de fronts.

A trois de front ... Alors que le Chancelier figurait au nombre des trois en question... Heurtée dans son sens de l'ordre et du protocole, Anne ne pouvait néanmoins qu'obéir, puisque le Gouverneur avait parlé. Mais elle prit soin de rester un demi-pas en retrait de Messire Bastien, alors qu'ils s'avançaient le long de la nef.
Une génuflexion devant l'autel, et Anne prit place, cherchant le recueillement.

[Rehael]

Rehael regardait avec une certaine émotion les frères franciscains emmener le cercueil ouvert de feu Marc l'Ancien sur un catafalque. Ils s'étaient regroupés en demi-cercle, alors que de très nombreuses personnes avaient désormais gagnés la Basilique.

Le recueillement dura plusieurs secondes durant lesquels un silence complet envahi la Basilique toute entière. Un silence apaisant...

Le regard de Rehael se perdit de longues minutes sur les traits du défunt. Marc avait été embaumé par les soins des frères franciscains, utilisant pour cela des techniques ancestrales dont ils avaient seuls le secret. Le visage de Marc affichait une sérénité parfaite, on eut même dit qu'il esquissait un sourire. Rehael ne doutait pas qu'au moment de sa mort, Marc entrevoyait déjà le Soleil.

Mes chers frères et soeurs, mes fils et filles, mes confrères, mes amis, nous sommes tous réunis en ce jour pour rendre un dernier hommage, unis dans une même ferveur unanime, à Marc l'Ancien.

Plutôt que vous abreuver de longs discours, je préfère laisser la parole à tout ceux qui l'ont connus, de près ou de loin, et qui souhaitent venir témoigner et lui rendre hommage.

En ce qui me concerne, j'ai fait la connaissance de Marc à Bruz, au prieuré franciscain. Je n'étais alors qu'un jeune curé, et Marc n'était qu'un jeune diacre. Notre amitié débuta quelques temps plus tard lorsque le hasard de la vie emmena Marc en voyage, voyage qui l'amena à passer dans ma paroisse. Nous nous retrouvîmes en taverne ou nous avons passés de longues heures à échanger nos experiences respectives et le sens que nous donnions à nos vies. L'abnégation, la foy, et l'érudition de Marc m'ont rapidement profondément touché.

Dès lors, nous ne nous sommes plus séparés. Marc devint évêque du Puy alors que je devenais archevêque de Narbonne, ce qui nous amena à travailler ensemble en Languedoc. Plus tard nous nous sommes retrouvés pour travailler de concert à la Primatie de France puis à la Curie. Marc m'étonna toujours par sa minutie et son travail infatigable, en particulier lorsqu'il fut secrétaire pontifical.

Aujourd'hui je perd un ami et l'Eglise perd indiscutablement un grand personnage. Cependant, nous ne devons pas être tristes, car désormais Marc est appellé à s'éléver bien au dela de notre compréhension, et à gouter aux béatitudes de la vie éternelle, tout là haut...

Rehael fit désormais silence, avant d'inviter ceux qui le souhaitaient à venir prendre la parole.

[Feue Ecaterina]

Le voyage avait été long, elle était en retard, mais elle était là.

Fatiguée et encore bouleversée par la mort de ce frère qu'elle appréciait beaucoup, SE Ecaterina entra discrètement dans la basilique, puis alla s'asseoir pour prier avec ses frères et ses sœurs.
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[Jean de Puisaye]

Le jeune homme, blond, âgé d'une quinzaine d'année, vêtu d'une robe de bure noire, était venu de l'Archevêché de Sens pour rendre hommage à son ancien Maître de Séminaire.

Il s'installa au fond pour laisser les personnalités passer devant.
Il reconnu quelques personnes comme Monseigneur Lolotlse, son Evêque de Nevers, qui ne portait que la tenue de Franciscain.

La famille Aristotélicienne perdait une présence imposante mais gagnait aussi un modèle pour des temps immémoriaux.
Son coeur se réchauffa en pensant que le Maître avait rejoint le Soleil auprès du Très Haut et le jeune Curé sourit, rassuré.

En silence, il pria pour le repos de l'âme de son ancien Maître et pour l'apaisement de celles des amis du défunt.
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[Blazingfast]

Abbé Blazingfast écouta les paroles de son frère. Apres, il essaya de prononcer quelques propos. C’était très difficile pour lui ; mais tout de même il se lança.

Chers frères et sœurs franciscains, chers amis dans la foy. Pour un jeune anglais, je rencontrai SE Marc au Couvent Franciscain. Même s’il était très chargé avec les affaires de l’Eglise, il prenait toujours un temps pour nous visiter ; spécialement les novices qu’il essayait d’éduquer dans la foy.

Il était, est et sera toujours une inspiration pour moi.

Ce n’est qu’un au revoir mon frère. Nous rencontrons dans le paradis solaire.

Abbé Blazingfast versa des larmes au souvenir de son frère.
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[vincent.diftain]

Le Cardinal Vincent Diftain se leva et pris la parole, sa voix marquée par la tristesse.

Marc, mon cher ami, c'est une telle tristesse pour moi d'être ici, aujourd'hui, pour tes funérailles.

Nous nous connaissions depuis si longtemps, et avons travaillés ensemble tellement souvent....

Au Saint Office, ou nous étions tous deux Théologues
Au séminaire de Sens, ou tu étais professeur et moi Doyen, avant que je ne te laisse la place avec confiance et foi en l'avenir, te sachant à sa tête.
A la Préfecture à l'enseignement Aristotélicien, ou je t'ai nommé membre, puis Vice Préfet pour me seconder dans ma tâche.
Enfin à la Curie, où tu nous a rejoins finalement.

Nous avons travaillés ensemble non ps comme simples collègues, mais en vrais amis.

J'avais totale confiance en toi, et j'espère que la réciproque était vrai.

Tu vas terriblement me manquer mon ami...

Et ce fut les larmes aux yeux qu'il se rassit...
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

[verty]

Sœur verty, avait accompagné la délégation de l'Ordre Franciscain, elle était entrée dans la basilique, pressée de toutes parts dans la foule venue assister à la cérémonie.

Tête baissée, en silence, elle s'était avancée à l'intérieur.

Elle avait suivi le cortège des frères et sœurs qui s'étaient rassemblés en demi-cercle .
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[Clodeweck]

Le frère Clodeweck, soutane noire et blanche, sans ornement, quitta le cercle des frères franciscains, pour s’avancer à son tour et prendre la parole. Cette fin d’été sentait déjà l’automne, cette saison où le vent qui vient de la tombe moissonne les vivants. Il avait passé la semaine en funérailles et celles-ci avaient un gout particulier, amer persistant.
Il s’adressa à son tour à la foule.

- Mes frères, mes sœurs, frère marc,
Comme beaucoup ici j’ai connu le frère marc à Bruz au monastère où nous nous croisions, mais c’est surtout lorsqu’il est venu suivre les cours, au séminaire inquisitorial, que j’ai pu apprécier l’homme qu’il était.
Pointilleux, méticuleux même, il était un perfectionniste et, de plus, doué d’une puissance de travail peu commune.
J’ai eu l’occasion de travailler avec lui au consistoire Pontificale de France.
Puis bien sûr lorsqu’il prit la tête de la province épiscopale à laquelle est rattachée la primatie de Bretagne.
Partout il fit preuve de cet appétit de travail qui le caractérisait.
Peut être cette surcharge de travail qu’il s’imposait a-t-elle eu raison de lui. Car tous ici ne pensent pas forcement qu’il faut ménager à notre âme son espace de liberté. Que ce que nous sommes ne doit pas étouffer notre âme et je crois que notre frère Marc l’avait compris à la fin de sa vie.
C’est pour cela que je ne pleure pas son âme qui va gagner le repos et la quiétude qu’elle mérite.
C’est cependant le cœur chargé que je regarde, comme nous tous, le vide qu’il nous laisse.

Le frère regagna sa place dans le cercle.
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Clodeweck de Montfort, pèlerin, prêcheur, homme de foy contre l'adversité.
Quand on a plus rien à prouver, rien à perdre, rien à gagner on peut parler vrai. (Cloclo 1°)

[Dunpeal]

Dunpeal chega com a sua comitiva em representação do clero lusófono e, entre caras conhecidas, desloca-se lentamente pela ala principal até às primeiras filas, procurando um lugar vazio reservado à cúria.