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Hagiographie de Nikolos

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Sam Oct 24, 2009 3:04 pm    Sujet du message: Hagiographie de Nikolos Répondre en citant

Citation:


    Hagiographie de Nikolos, apôtre de Christos

    Alors que l’âge me gagne, moi, Sénèque de Tarse, fidèle disciple de Nikolos de Césarée qui reçut de Christos même la source de vie, je voudrais porter témoignage de ce que fut l’enseignement de celui qui continua l’œuvre de Christos auprès des païens et en subit, pour cela, le martyre.

    Chapitre 1 : Son enfance :

    Nikolos de Césarée naquit quelques années avant Christos, dans la ville du même nom, fils d’un rhéteur d’origine grecque, Phidias et de Pomponia Graecina, descendante d’une noble famille romaine.
    Appelé à de hautes fonctions, il suivit avec assiduité l’école des rhéteurs, où l’on enseignait tant l’art oratoire que la philosophie des auteurs païens et s’intéressa, très tôt, à la philosophie d’Aristote qu’il tenait pour supérieure à celle de tous les autres penseurs grecs.


    Chapitre 2 : La controverse avec Escartus

    C’est alors qu’il se fit remarquer par sa célèbre pensée : « Il faut être pour penser et non pas penser pour être ».
    En effet, alors que, devenu un beau jeune homme au corps gracile et élancé avec une belle chevelure noire et des yeux d’une grande beauté, il eut à débattre à l’école des rhéteurs avec l’un de ses condisciples, Escartus, être petit, râblé et chafouin, qui affirmait qu’il fallait penser pour être :

    - Billevesées que nous conte-là Escartus, mes amis, tonna-t-il ! voila du néo-platonisme bouillu dans de l’huile de foie de morue ! ou je ne m’y connais pas !
    Ainsi, si je suivais la pensée d’Escartus, cet homme pauvre et imbécile qui fait la manche à l’entrée de notre école et si débile de tête qu’il est presque incapable de penser n’existerait pas! Nous serions tous victimes d’hallucination collective !
    - Nikolos ! en vérité, je l’affirme, ce n'est pas un être ! quoi qu’il paraisse à nos yeux ! C’est une chose, un vulgaire déchet !
    Comment oses-tu affirmer que cette chose, répugnante de laideur et d’animalité, est un être ?
    Comment peux-tu admettre l’existence d’un être dans cette chose née avec un corps esclave prisonnier des seuls bas instincts animaux dont il imite même les grognements !
    C’est la pensée qui définit l’être : celui qui ne pense pas, n’est pas!
    Car seule la pensée différencie l’être de l’objet et de l’animal.
    Ainsi donc, si cette chose ne pense pas, c'est qu'elle n’est pas en tant qu’être, bien qu’elle existe.
    - Tu me fais rire avec ton discours, répliqua Nikolos ; ce débile qui siège à notre porte est, quoi que tu en dises et parce qu’il est, il pense quoi que tu prétendes.
    Un grognement, c’est déjà un signe de pensée, même primaire, même animale. Il produit une pensée et il ne peut la produire que parce qu’il est.
    Toi-même, Escartus, entendrait-on ce jour ta stupide pensée si tu n’étais pas ? Ou prétendrais-tu pouvoir produire de la pensée sans matière ? « L'idée ne vient à l'esprit que tant qu'il existe la chose » disait Aristote et il avait raison : c’est de la chose que vient l’idée ; c’est de l’être que vient la pensée. Il faut d’abord exister pour penser, mon pauvre Escartus ! la pensée ne se produit pas toute seule. Il faut être pour penser et non pas penser pour être.
    - Voyez mes amis ! voyez ce caillou, railla Escartus ! Tenez-vous bien les côtes de peur qu’elles n’éclatent sous l’effet du rire ! Car, en vérité, Nikolos vient de nous dire que ce caillou pensait parce qu’il existait !
    - Tu n’as rien compris, Escartus ! ce caillou ne pense pas, et pourtant, il est ; il est parce qu’il est né d’une pensée et cette pensée et née d’un être, cet être était un des Dieux.
    Aussi loin que l’on remonte de cause en cause, de la chose produite à la pensée qui l’a produite, on retrouve toujours un être créateur et ainsi de suite jusqu’aux créateurs suprêmes que sont les Dieux. C’est parce que les Dieux sont qu’ils ont produit de la pensée.
    Mais si l’on suivait ton raisonnement, on arriverait vite à cette stupide conclusion selon laquelle les Dieux ne sont que le fruit de la pensée humaine et pure spéculation.
    Cette dernière affirmation emporta l’adhésion de l’assistance, très attachée au culte des Dieux ; un mouvement soudain de foule se produisit et Escartus fut, manu militari, expulsé de la salle. « Et pourtant, ajouta-t-il alors qu’on le poussait dehors, je pense, donc je suis », mais personne ne voulut l’écouter.

    Un jour, aux abords du lac de Tibériade, alors que celui-ci était calme et mes pensées couleur du soir, je revins sur cet épisode de sa vie pour lui demander si sa pensée n’avait pas varié.
    « En vérité, me dit-il, les gens comme Escartus commettent le péché d’orgueil de trop raisonner et de se laisser emporter par la spéculation sur la réalité des choses : ils en viennent à nier les évidences qu’ils ont sous les yeux pour mieux appuyer leurs théories.
    Vois-tu, Sénèque, toutes les choses qui nous entourent ont été créées par Dieu, par une pensée, née d’un être : c’est là la seule réalité possible. C’est parce que Dieu est qu’il a pensé. Si tu affirmes l’inverse, tu en viens à dire que la pensée est créatrice de tout, même de Dieu ; mais pour cela, il faudrait qu’il existe une force encore supérieure à Dieu et qui ne serait pas un être, mais une pensée immatérielle. Or, tu le sais, c’est impossible car personne n’est plus grand que Dieu. »

    Par la suite, et tout au cours de sa vie, je l’ai toujours vu fidèle à sa pensée et toujours attaché, comme j’aurai l’occasion de le dire encore, à défendre jalousement la plénitude des pouvoirs divins contre tous ceux qui auraient pu vouloir s’y substituer, car pour lui, Dieu était le Premier penseur, le Législateur suprême, celui devant lequel toutes les volontés devaient s’incliner et dont l’Eglise est la fidèle servante.

    Rien ne prédestinait cependant, Nikolos à rencontrer un jour Christos, et pourtant …


    Chapitre 3 : Sa rencontre avec Christos :

    Un jour que Nikolos s’était retiré un peu à l’écart sur les rives du lac de Tibériade, un homme d’allure modeste s’approcha de lui et lui demanda :

    - Pourquoi pries-tu, mon ami ?
    - Je prie parce que c’est la coutume chez nous de prier les dieux à certaines heures de la journée comme on me l’a enseigné depuis mon enfance.
    - Crois-tu que cette façon de prier soit la bonne ? lui demanda l’homme qui n’était autre que Christos.
    - Je ne sais ; mais c’est la seule que je connaisse.
    - Alors, réfléchis ; crois-tu que tes dieux soient heureux de te voir pratiquer des gestes et des rites que tu accomplis par habitude sans savoir pourquoi ? Crois-tu que de telles prières mécaniques puissent être efficaces ?
    - Assurèment, non, répondit Nikolos, tu es dans le vrai.
    - Celui qui ne fait qu’obéir aux ordres comme une mécanique, sans les examiner d’une manière critique pour en pénétrer la nécessité intime, ne travaille pas en direction de Dieu et de son Salut ; la plupart du temps, il s’en éloigne.
    S’il ne comprend pas le sens de ce qu’il accomplit, alors il n’est pas en mesure de comprendre en quoi les prières sont utiles et il n’en retirera aucun soulagement car il sera resté étranger à la notion d’amour.
    Allez, suis-moi et je t’apprendrai ce qu’est l’amour et en quoi il n’y a pas plusieurs, mais un seul Dieu, car de même qu’il ne peut y avoir qu’un seul amour, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu pour le recevoir.

    Alors, Nikolos, abandonnant tous ses biens, suivit Christos, reçut son enseignement et devint l’un des douze disciples appelés apôtres.



    Chapitre 4 : Où Christos enseigne à Nikolos que les prêtres ne doivent prêter serment à personne :

    Un jour que Christos et ses disciples arrivèrent à Séphora, Nikolos commença l’une de ses phrases par : « Maître, dis-nous … » avant que celui-ci ne l’interrompe.
    « Il ne faut pas m’appeler Maître, car nous n’avons qu’un seul Maître qui est Dieu, et à travers lui Notre Eglise qui est l'interprète fidèle de ses pensées et dont les décisions doivent être respectées par tous ses clercs. Mais quels hommes serions-nous, si nous devions reconnaître d’autres maîtres que Dieu et son Eglise ?
    Dieu nous a donné la liberté, ce n’est pas pour que nous l’aliénions à d’autres.
    Songez-vous à ce qui se passerait si, par malheur, un prêtre venait à faire un quelconque serment de fidélité à un autre homme ? Aussitôt, il deviendrait l’homme de cet homme, son serviteur, le serviteur d’intérêts particuliers et non plus le serviteur de Dieu.
    Les hommes de Dieu, mes frères, ne dépendent que de lui, n’ont de compte à rendre qu’à lui, et quiconque exige un serment d’eux ne cherche qu’à placer l’Eglise sous sa dépendance et à faire des hommes de Dieu ses obligés.
    Or, quel peuple aurait encore foi en des hommes de Dieu inféodés à d’autres hommes et non à Dieu lui-même ? Nous sèmerions, par ces pratiques, les graines du doute et de l’incroyance.
    Aussi, je vous le dis, mes frères, partout, en tout temps, refusez les serments que l’on pourrait prétendre vous faire prêter, car ils sont moyens de domination de l’Eglise par les laïcs et pollution des idées divines par les idées terrestres.
    De même, si, comme vous le recommande le grand Aristote, vous devez socialement vous mêler des affaires de la Cité, gardez-vous d’y faire de la politique, car la politique n’est qu’affaires humaines ou règne bien souvent la corruption et les intérêts particuliers, et vous risqueriez d’y souiller le Saint nom de l’Eglise »

    Quand Nikolos me raconta cette leçon de Christos, je lui demandai le sens profond des paroles de ce dernier.
    « Christos, me dit-il, était très conscient de la supériorité de Dieu sur les Hommes et il voulait absolument empêcher que la pureté de la loi divine soit souillée par le péché ; c’est sans doute la raison pour laquelle il institua l’Eglise.
    Dieu est souverain en toutes choses.
    De cette souveraineté dérive la Loi et pour la plupart des Hommes de tous les pays la morale.
    L’Eglise a été voulue par Christos pour représenter cette souveraineté divine.
    C'est pourquoi l'Eglise agit et légifère en son nom.
    C’est l’Eglise que Dieu a délégué aux hommes pour fixer la Loi et la morale en suivant ses paroles contenues dans le Livre des Vertus.
    D’où la nécessité de la liberté absolue de l’Eglise et des hommes qui la composent.
    Comment veux-tu qu’un homme d’Eglise, s’il devient l’homme d’un autre homme, puisse préserver cette liberté ? Et comment ne pas voir que les intérêts privés de l’homme auquel il a prêté serment pourraient polluer la pureté divine ?
    - Mais, Frère Nikolos, je ne comprends pas pourquoi Christos interdit aux hommes d’Eglise de faire de la politique alors qu’Aristote pense l’inverse.
    - Sénèque, à l’époque où Aristote vivait, l’Eglise n’existait pas ; les choses sont donc différentes entre l’époque d’Aristote et l’époque de Christos. Mais ce que Christos voulait dire, c’est qu’un homme d’Eglise, même s’il exerce une fonction publique, doit se comporter en homme d’Eglise et faire prévaloir la morale divine sur les intérêts particuliers afin de préserver la pureté divine et ne pas souiller le nom de Dieu ».

    Ainsi, Nikolos, inspiré par Christos, s’était affirmé comme le défenseur de la toute puissance divine face aux laïques.


    Chapitre 5 : Où Nikolos rencontre Sénèque de Tarse :

    Mais comme je suis étourdi, lecteur ! j’écris et je parle de ce que Nikolos m’a enseigné alors que je ne t’ai point encore conté en quelles circonstances nous nous rencontrâmes.

    Tarse est une magnifique cité en bordure de mer, sur les côtes de l’Asie mineure ; la philosophie y régnait en maîtresse, mais elle nous enseignait surtout, même à nous pauvres orphelins déguenillés de la ville, l’incroyance au point que l’un des dirigeants de la cité pouvait affirmer, sans risque d’être contredit : « Quant à la tourbe des dieux qu'a accumulée une longue superstition, si nous les adorons, nous n'oublierons point qu'un tel culte n'a d'autre fondement que la coutume. Je ne suis pas assez sot pour croire à de telles fadaises»
    Il faut dire que la douceur de vivre de la cité incitait à l’acédie et à la pratique de toutes les corruptions possibles et imaginables et que le confort matériel nous semblait être un Dieu suffisant propre à combler tous nos désirs.

    C’est dans cette ville que parvint un matin l’apôtre Nikolos et que je le rencontrai, ou plutôt le bousculai dans une rue, sortant titubant d’une taverne où j’avais passé la nuit à boire et forniquer.
    « Encore une de ces racailles bonnes à kaschériser à l’eau bénite, grommela l’apôtre ! »
    Ce à quoi je répondis, je l’avoue avec grande honte aujourd’hui : « Casse-toi, pov’ con ! »
    C’est alors que l’apôtre me saisit par le cou et jura, avant le soir, d’avoir entrepris ma rédemption et de m’amener dans les voies du Seigneur. J’eus beau appeler au secours, crier à pleins poumons : « Cécilia ! Carla ! A l’aide ! » Personne ne vint.
    Nikolos m’entraîna à part, dans une des pièces du temple d’Apollon et, avec l’aide d’un médecin local, entrepris de me faire vomir jusqu’à la dernière goutte d’alcool contenue dans mon corps.
    « Maintenant que tu es plus frais, me dit-il quelques heures plus tard et un sommeil réparateur, sache que Dieu m’a envoyé vers toi pour sauver ton âme ; tu as le choix, ou écouter ce que j’ai à te dire de sa part, ou je te remets entre les mains des vigiles mamméliens (la garde de Mam, la grande prétresse du culte d’Apollon à Tarse) »

    Bien décidé à échapper à la garde de cette vieille sorcière, je me décidai à écouter d’une oreille distraite les propos de l’apôtre qui, il faut le dire, n’avaient guère de portée sur le jeune homme de 17 ans que j’étais. Rien de ce qu’il put dire ne me convainquit de l’existence de Dieu à tel point qu’à la fin, il s’emporta et me dit : « Et mes fesses, tu les as vues, mes fesses ? et pourtant, elles existent ! Allez, fiche le camp, tu n’es qu’un vaurien irrécupérable ; je me demande encore pourquoi Dieu s’intéresse à toi ! Il y a des jours où je ne le comprends vraiment pas !»

    Hélas, si l’apôtre ne comprenait pas, Dieu lui, savait très bien ce qu’il faisait et il ne m’oublia pas de sitôt. En effet, moins d’une semaine après l’incident avec Nikolos, je fus interpellé par une patrouille de la garde mammélienne après avoir participé à l’incendie d’un magasin de chars de location parce que, avec mes compagnons, nous trouvions cela très drôle.
    Etant orphelin, il n’y avait guère de chance que quelqu’un vint me tirer de là et je commençais à désespérer de la vie quand on m’annonça qu’un homme s’était porté garant pour moi. Cet homme, c’était Nikolos, agissant sous les ordres de Dieu.
    « Maintenant, Fils, tu as le choix : où suivre résolument la voie du Seigneur et devenir mon disciple, ou la jolie potence que le tribunal te prépare, mais sache que c’est la dernière chance que Dieu te donne ; si tu crois mentir et retourner ensuite à tes anciennes erreurs pour t’en sortir, tu te trompes : Dieu est un justicier implacable. »

    Ainsi, je suivis Nikolos dans une masure qu’il avait louée dans la ville, commençai à l’assister et à le suivre dans ces déplacements et à prendre conscience, avec la vie plus réglée qu’il me faisait mener et les enseignements qu’il dispensait aux foules, de la justesse de la vie qu’il me proposait. Peu à peu, mon cœur s’ouvrit à l’amour de Dieu et Nikolos devint un second père pour moi ; un matin, plein de foi en Dieu, je lui demandai le baptême.
    C’est ainsi que je commençai, moi-même, à entrer au service de Dieu, le bienfaisant, le miséricordieux, celui qui, par l'effet de sa Grâce, m'avait sauvé la vie et offert une seconde naissance, cet tel est le sens, lecteur, de cette petite historiette que je te donne comme preuve de l'infinie bonté de Dieu envers toutes ses créatures.


    Chapitre 6 : La vie et l'oeuvre de Nikolos après la mort de Christos :

    Après la mort de Christos, Nikolos, comme bien d’autres disciples, parcourut le monde pour répandre le message du prophète, allant et venant à travers l’Empire romain et bien au-delà, parfois.

    A un peuple qui priait les idoles, il dit : « Ne voyez-vous pas que tous ces dieux que vous nommez ne sont que des représentations d’un même tout et qu’ils ne sont que les attributs d’une seule et même personne : Dieu ? Ne voyez-vous pas que toutes ces choses ne sont que des manifestations de la puissance non des dieux, mais d’un seul Dieu, moteur de tout, créateur de l’Univers et de la terre, des hommes et des végétaux, de l’esprit et de la matière ?
    Tous les noms qui renferment une indication de sa puissance lui conviennent : autant il prodigue de bienfaits, autant d'appellations il peut recevoir. Voulez-vous l'appeler nature ? Vous ne vous tromperiez point ; car c'est de lui que tout est né, lui dont le souffle nous fait vivre. Voulez-vous l'appeler monde ? Vous en avez le droit. Car il est le grand tout que vous voyez ; il est tout entier dans ses parties, il se soutient par sa propre force. On peut encore l'appeler destin, car le destin n'est pas autre chose que la série des causes qui s'enchaînent, et Il est la première de toutes les causes, celle dont dépendent toutes les autres », et ainsi, il les convertit à la vraie foi.
    Ainsi allait Nikolos, défendant partout la toute puissance de la présence divine dans la moindre de ses créations, comme l’enseignait le Livre des Vertus et convertissant moult peuples par la véracité de ses propos.

    A un autre peuple qui voulait se révolter contre les dirigeants de la Cité qu’ils prétendaient être des tyrans, il dit ceci : « Dans nos cités, chaque gouvernement est institué selon la volonté du peuple, laquelle ne peut être que la volonté de Dieu, car, en vérité, il ne saurait y avoir de pouvoirs sans que Dieu n’y ait consenti, sinon, cela signifierait que Dieu n’est pas une être parfait. Ainsi, il n’appartient pas à un Aristotélicien de se rebeller contre un gouvernement légitimement établi et qui respecte les serviteurs d’Aristote et de Christos, car il se rebellerait contre Dieu lui-même ».
    C’est à cette occasion qu’il affirma une phrase qui devait par la suite devenir célèbre : « Dieu s’exprime par le suffrage ; qui conteste les résultats du suffrage librement exprimé, conteste Dieu »

    A Athènes, il rencontra le diacre Epiphanos, lequel voulait mal de mort contre les païens contre lesquels il ordonna une grande chasse.
    « Epiphanos, qui es-tu donc pour substituer la justice humaine à la justice divine et faussement accuser des hommes de crimes qu’ils n’ont pas commis sous prétexte qu’ils ne croient pas en Christos ?
    Quel homme seul peut trancher et dire, « Ceci est bien, cela est mal » ? Quelle démesure ce serait, et quel chaos aussi, si chacun s’avisait d’en faire de même : que chaque homme, en fonction de ses intérêts particuliers, vive selon sa loi privée et le Saint nom de Dieu en serait vite souillé par des crimes abominables.
    Ton devoir est d'abord de les convertir par l'exemple et la parole, car ce sont d'abord des créatures de Dieu qui sont égarées ou que personne n'a aidé à trouver le chemin de la Vérité.
    Mais, tu ne peux pas te substituer à la justice divine; c'est là commettre pêché d’orgueil que de se substituer à cette justice, car nul ne sait l’immensité de l’amour de Dieu pour ses créatures ni l’immensité de son Pardon.
    Quand il fut besoin de juger les hommes d’Oanylone et de détruire la ville, Dieu ne fit appel à aucune justice humaine mais exerça sa propre justice, laquelle n’est contingente à aucune loi humaine et ne saurait se réduire en codes et lois sous peine de vouloir nier, borner ou restreindre l’infinie liberté et bonté divine.
    Aussi, dans ces sortes de cas, il t'appartient, non pas de saisir toi-même la justice terrestre, mais d'en saisir les dirigeants de l'Eglise qui, seuls, délégués de la justice divine, sauront quelle décision il convient de prendre ».
    La sagesse des paroles de Nikolos fut telle que bientôt, on prit l’habitude, de tous les coins de l’Aristotélité, de saisir les dirigeants de l’Eglise pour savoir comment agir contre tel ou tel hérétique.



    Chapitre 7: Sa mort :

    Un jour que Nikolos se rendait chez les Marcomans, il fut arrêté sur la route par un groupe de bandits de grand chemin qui, voyant qu'il était Aristotélicien et pensant qu'il devait transporter sur lui, à cause de cela, de grandes richesses, le rançonnèrent et l’attachèrent à un arbre. Voyant qu’il ne possédait rien, pour s’amuser et trouver un dérivé à leur frustration, ils s’en servirent comme d’une cible humaine, raillèrent sa religion, l'accusèrent d'adorer un âne et décochèrent moult quantités de flèches. Chaque trait qui ensanglantait son corps provoquait l'hilarité de ses bourreaux.
    C'est ainsi que mourut Nikolos, en l'an 50, dans une forêt giboyeuse aux confins de l'actuelle Moravie.
    Son corps fut retrouvé par moi-même quelques jours plus tard. La putréfaction qui gagnait déjà nous obligea à faire bouillir son corps dans l’eau pour en récupérer les ossements que je rangeai dans un coffre de bois précieux qui me suit toujours, même encore aujourd’hui, où je les ai déposés dans un petit oratoire en pleine forêt de Semur, en Bourgogne, région que j’ai évangélisée suivant les enseignements de Nikolos.





    On lui associe généralement une colombe avec un rameau d'olivier dans la bouche.

    Ses phrases les plus célèbres :

    - à un incroyant qui l'excédait: "Et mes fesses ? Tu les as vu mes fesses ? Et pourtant, elles existent !"
    - aux révoltés d’une cité : « Dieu s’exprime par le suffrage ; qui conteste les résultats du suffrage librement exprimé, conteste Dieu »
    - à Escartus : « Il faut être pour penser et non pas penser pour être »
    - à Episkopos : « Les dirigeants de l'Eglise seuls délégués de la justice divine, sauront quelle décision il convient de prendre »

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Vincent Diftain d'Embussy
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MessagePosté le: Dim Mai 22, 2011 12:22 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


    Agiografia di San Niccolò, Apostolo di Christos



    Ora che l'età mi vince, io, Seneca di Tarso, fedele discepolo di Niccolò di Cesarea, che ricevette da Christos stesso la fonte della vita, vorrei testimoniare quello che fu l'insegnamento di colui che continuò l'opera di Christos tra le nazioni e soffrì, per essa, il martirio.


    Capitolo I: L'infanzia:

    Niccolò di Cesarea nacque qualche anno prima di Christos, nella città dal nome medesimo, figlio del retore di origine greca Fidia e di Pomponia Grecina, discendente di una nobile famiglia romana.
    Chiamato ad alti incarichi, egli frequentò assiduamente la scuola di retorica, dove gli insegnarono tanto l'arte dell'oratoria quanto la filosofia degli autori pagani; si interessò molto presto alla filosofia di Aristotele, che riteneva superiore a quella di tutti gli altri pensatori greci.[/color]


    Capitolo II: La controversia con Cartesius

    Fu allora che venne notato per il suo celebre pensiero: "Bisogna essere per pensare e non pensare per essere."
    Ecco cosa successe nei fatti: era divenuto un bel giovane dal corpo snello e slanciato, con i capelli neri e gli occhi di grande bellezza, e si trovò a dover dibattere alla scuola di retorica con uno dei suoi compagni di classe, Cartesius, un essere piccolo, tozzo e sornione, che aveva affermato che si dovesse pensare per essere:

    "- Son tutte sciocchezze quelle che ci dice Escartus, amici miei!, tuonò,non vedo altro che neo-platonismo bollito in olio di fegato di merluzzo! o io non mi conosco più!
    Quindi, se seguo il pensiero di Escartus, quest'uomo povero e un poco matto che fa l'elemosina all'ingresso della nostra scuola, così debole di mente da essere quasi incapace di pensare, non esisterebbe! Saremmo tutti vittime di un'allucinazione collettiva!"

    "- Niccolò! in verità ti dico, questo non è un essere! Quale che appaia ai nostri occhi! Si tratta di una cosa, volgare immondizia !
    Con quale coraggio affermi che questa cosa, repugnante per sozzura e bestialità, è un essere?
    Come puoi ammettere l'esistenza dell'essere in questa cosa, nata con un corpo prigioniero, schiavo esclusivamente dei bassi istinti animali, dei quali imita persino i grugniti!
    E' il pensiero che definisce l'essere: ciò che non pensa, non lo è!
    Poiché solo il pensiero differenzia l'essere dall'oggetto e dall'animale.
    Quindi, se questa cosa non pensa, ne deriva che essa non è l'essere in quanto essere, benchè esista."

    "- Tu mi fai ridere con il tuo discorso, ribattè Niccolò,questo idiota che siede alla nostra porta è, qualunque cosa tu possa dire e per il fatto che è, può pensare qualunque cosa tu dica.
    Un grugnito è già un segno di pensiero, anche primario, anche animalesco. Egli produce un pensiero e non può che produrlo, perché è.
    Tu stesso, Escartus, potresti un giorno comprendere il tuo stupido pensiero se non esistessi? Oppure pretenderesti di generare idee senza sostanza? "L'idea perviene allo spirito fintanto che esiste la cosa", disse Aristotele, e aveva ragione: è da qualcosa di materiale che nasce l'idea; è dell'essere che nasce il pensiero. Si deve innanzitutto esistere per pensare, mio povero Cartesius! Il pensiero non si produce da solo. Bisogna essere per pensare e non pensare per essere.

    - Guardate amici miei! guardate questa pietra! ragliò Cartesius Tenetevi la pancia per paura di esplodere sotto l'effetto delle risate! Perché, in verità, Niccolò viene a dirci che questa pietra penserebbe per il solo fatto che esiste!
    "- Non hai capito nulla, Cartesius! Questa pietra non pensa, e nonostante ciò, è; è perché è nata da un pensiero e questo pensiero è a sua volta nato da un essere, e questo essere era uno degli dèi.
    Per quanto si risalga da causa in causa, dalla cosa prodotta al pensiero che la produsse, ci si imbatte sempre in un essere creatore e così via fino ai creatori supremi che sono gli dèi. Questo è perché gli dèi sono coloro che hanno dato origine al pensiero.
    Ma se abbiamo seguito il tuo ragionamento, arriveremmo rapidamente alla stupida conclusione secondo la quale gli dèi non sono altro che la conseguenza del pensiero umano e della speculazione pura.

    Quest'ultima affermazione suscitò lo sdegno del pubblico, molto fedele al culto degli dèi; si produsse un movimento improvviso della folla e Cartesius fu espulso dall'Aula manu militari. "Eppure, aggiunse quando lo spinsero fuori, io penso, dunque sono", ma nessuno lo volle ascoltare.

    Un giorno, sulle rive del lago di Tiberiade, mentre lui era tranquillo e i miei pensieri avevano il colore della sera, tornai su questo episodio della sua vita per chiedergli se il suo pensiero non fosse cambiato.
    "In verità, mi disse,le persone come Cartesius commettono peccato di superbia per il troppo ragionare e perchè si lasciano trasportare dalla speculazione sulla realtà delle cose: vengono a negare l'evidenza che hanno davanti agli occhi per meglio sostenere le loro teorie.
    Vedi, Seneca, tutte le cose che ci circondano sono state create da Dio, da un pensiero, nato da un essere: questa è l'unica realtà possibile, perché è Dio che l'ha pensata. Se affermi il contrario, finisci per dire che il pensiero è creatore di tutto, persino di Dio; ma per questo dovrebbe esistere una forza ancora più grande di Dio e che non sarà un essere, ma un pensiero immateriale. Ora, tu lo sai, ciò è impossibile perché nessuno è più grande di Dio. "


    Successivamente, e per tutta la vita, l'ho sempre visto fedele al suo pensiero e ancora impegnato, come avrò occasione di dire ancora una volta, a difendere gelosamente la pienezza della potenza divina contro tutti coloro che potrebbero desiderare di sostituirlo, perché per lui, Dio è stato il Primo pensatore, il Legislatore supremo, colui davanti a cui tutte le volontà si devono inchinare e del quale la Chiesa è la serva fedele.

    Niente tuttavia faceva presagire un futuro incontro tra Niccolò e Christos, eppure ...


    Capitolo III: L'incontro con Christos

    Un giorno che Niccolò si era ritirato un po' in solitudine, sulle rive del lago di Tiberiade, un uomo d'aspetto modesto gli si avvicinò e chiese:

    "- Perché preghi, amico mio?"
    - Prego perché è nostra abitudine pregare gli dèi in determinate ore del giorno, così mi è stato insegnato fin dall'infanzia.
    - Pensi che questo modo di pregare sia quello giusto?
    domandò l'uomo che altri non era che Christos.
    - Non lo so, ma è l'unico che conosco.
    - Quindi, rifletti; credi che i tuoi dèi siano felici di vederti eseguire gesti e rituali che si eseguono d'abitudine senza conoscerne il perché? Pensi forse che delle preghiere recitate meccanicamente possano essere efficaci?
    - Certo che no,
    rispose Niccolò, sei nel giusto.
    - Chi non fa altro che obbedire agli ordini come una macchina, senza esaminare criticamente per penetrare nella propria intima essenza, non si sforza affatto verso Dio e verso la Salvezza; la maggior parte delle volte, se ne allontana.
    Se non capisce il significato di quello che fa, allora non è in grado di comprendere in cosa le preghiere sono utili e non ne riceverà alcun sollievo, poiché sarà estraneo al concetto di amore.
    Vieni, seguimi e apprenderai cosa sia l'amore e come non vi sono molte divinità, ma un solo Dio, poichè per lo stesso motivo per cui non può esistere che un solo amore, così non ci può essere che un solo Dio per riceverlo.


    Così Niccolò, abbandonando tutti i suoi beni, seguì Christos, ricevette il suo insegnamento e divenne uno dei dodici discepoli chiamati apostoli.



    Capitolo IV: Dove Christos insegna a Niccolò che i sacerdoti non debbono giurare fedeltà ad altri uomini

    Un giorno, quando Christos e i suoi discepoli arrivarono a Sefora, Niccolò iniziò una delle sue frasi con "Maestro, insegnaci ..." prima di venire interrotto.
    "Non mi chiamate Maestro, perché non abbiamo che un solo Maestro che è Dio, e attraverso di Lui la Nostra Chiesa che è l'interprete fedele dei suoi pensieri, e le cui decisioni devono essere rispettate da tutti i suoi ministri . Ma che gli uomini saremmo, se dovessimo riconoscere altri maestri oltre a Dio e alla sua Chiesa?
    Dio ci ha donato la libertà, non c'è motivo per cui noi la dovremmo cedere ad altri.
    Immaginate cosa accadrebbe se, Dio non voglia, un prete arrivasse a prestare un qualunque giuramento di fedeltà a un altro uomo? Immediatamente diverrebbe uomo di proprietà di quell'uomo, il suo servo, il servo di interessi particolari e non più il servo di Dio.
    Gli uomini di Dio, fratelli miei, non obbediscono che a lui solo, non debbono rendere conto che a lui solo, e chiunque richieda loro un giuramento sta solo cercando di mettere la Chiesa sotto il suo controllo e fare degli uomini di Dio suoi servi.
    Ora, quale popolo avrà ancora fiducia in uomini di Dio asserviti ad altri uomini e non Dio stesso? Semineremmo, con queste pratiche, il seme del dubbio e dell'incredulità.
    Allora io dico a voi, fratelli di ogni luogo e ogni tempo, di rifiutare giuramenti che potrebbero pretendere da voi favori, poichè sono strumento di dominio sulla Chiesa da parte dei laici e di inquinamento delle idee divine da parte delle idee terrene.
    Allo stesso modo, se, come vi raccomanda il grande Aristotele, è necessario mescolarvi socialmente agli affari della città, guardatevi bene dal fare politica, perché la politica non è che affare d'uomini, dove spesso regnano la corruzione e gli interessi particolari, e potreste rischiare di contaminare il santo nome della Chiesa "


    Quando Niccolò mi riferì questa lezione di Christos, gli domandai il senso profondo di quelle parole.
    "Christos", mi disse,"era ben consapevole della superiorità di Dio sugli uomini, e voleva assolutamente evitare che la purezza della legge divina venisse corrotta dal peccato; questo fu senza dubbio il motivo per cui istituì il Chiesa.
    Dio è sovrano in tutte le cose.
    Da questa sovranità deriva la Legge e per la maggior parte degli uomini di tutti i Paesi la moralità.
    La chiesa è stata destinata da Christos a rappresentare questa sovranità divina.
    Perciò la Chiesa agisce e legifera in suo nome.
    È la Chiesa che Dio ha delegato per stabilire presso gli uomini la Legge e la morale, seguendo le Sue parole contenute nel Libro delle Virtù.
    Di qui la necessità della libertà assoluta della Chiesa e degli uomini che la compongono.
    Come vuoi che un uomo di Chiesa, se diventa uomo di proprietà di un altro uomo, possa conservare questa libertà? E come non vedere che gli interessi privati di un uomo a cui il prete abbia prestato giuramento potrebbero inquinare la purezza divina?
    - Ma Fratello Niccolò, io non capisco perché Christos proibisce ecclesiastici di fare politica, mentre Aristotele pensava il contrario.
    - Seneca, all'epoca in cui Aristotele è vissuto, la Chiesa non esisteva; le cose sono dunque differenti tra i tempi di Aristotele e i tempi di Christos. Ma quello che Christos voleva dire è che un uomo di Chiesa, anche se esercita una funzione pubblica, deve comportarsi come un uomo di Chiesa e far prevalere la morale divina sugli interessi particolari per preservare la purezza divina e non macchiare il nome di Dio ".


    Così, Niccolò, ispirato da Christos, si andava affermando come difensore della onnipotenza divina in opposizione ai laici.


    Capitolo V: Dove Niccolò incontra Seneca di Tarso

    Ma come sono stordito, lettore! Scrivo e parlare di quello che mi ha insegnato Niccolò mentre non ho ancora detto in quali circostanze ci siamo incontrati.

    Tarso è una bella città sulle rive del mare, sulla costa dell'Asia Minore; la filosofia vi regnava regina, ma essa ci ha insegnato prima di tutto, anche noi poveri e laceri orfanelli della città, lo scetticismo, fino al punto che uno dei potenti della città poteva affermare, senza rischio di essere smentito:"Per quanto riguarda la folla degli dèi che una lunga superstizione ha accumulato, se anche li adriamo, non dobbiamo per questo dimenticarci che tale culto non ha altro fondamento che la tradizione e l'uso. Non sono tanto stupido da credere a simili sciocchezze"
    Va detto che la dolce vita della città invitava all'accidia e alla pratica di tutte le perversioni possibili e immaginabili e che il benessere materiale ci pareva essere un Dio adatto a soddisfare tutti i nostri desideri.

    Fu in questa città che giunse un mattino l'apostolo Niccolò, e lo stesso mattino lo incontrai, o meglio mi ci imbattei per la strada, uscendo barcollante da una taverna dove avevo trascorso la notte a bere e fornicare.
    "Ancora questa feccia buona da battezzare con l'acqua santa!", borbottò l'Apostolo.
    Al che io risposi, lo confesso che me ne vergogno ancora oggi:"Ma mi consenta, ma si levi dai piedi!"
    Quindi l'apostolo mi afferrò per il collo e giurò che prima di sera avrebbe compiuto la mia redenzione e mi avrebbe condotto per le vie del Signore. Provai a chiamare aiuto, urlando a pieni polmoni:"Noemi! Karima! Aiutatemi!" Ma nessuna intervenne.
    Niccolò mi tirò da parte, in una stanza del tempio di Apollo e, con l'aiuto di un medico locale, cominciò a farmi vomitare fino all'ultima goccia di alcool presente nel mio corpo.
    "Ora che sei più fresco", mi disse qualche ora più tardi, e dopo un sonno ristoratore,sappi che Dio mi ha mandato a te per salvare la tua anima; hai la scelta, o di ascoltare ciò che ho da dirti da parte Sua, o che io ti rimetta nelle mani delle guardie Mammelline (la guardia di Mam, la gran sacerdotessa del culto di Apollo a Tarso) »

    Ben deciso a sfuggire a tutti i costi alla custodia della vecchia strega, mi risolsi ad ascoltare con mezzo orecchio le parole dell'apostolo che, va detto, aveva ben poco da portar guerra al giovane di 17 anni che ero. Nulla di quello che potè dirmi mi riuscì a convincere dell'esistenza di Dio, tanto che alla fine perse le staffe ed esclamò:[b]"E le mie natiche, hai visto le mie natiche? Eppure esistono! Basta, levo le tende, non sei altro che un mascalzone irrecuperabile e mi chiedo ancora perché Dio si interessi a te! Ci sono giorni in cui io non riesco proprio a capire!"


    Ahimè, se anche l'apostolo non capiva, Dio sapeva benissimo cosa stava facendo e non mi dimenticò presto. Infatti, meno di una settimana dopo l'incidente con Niccolò, fui fermato da una pattuglia della Guardia Mammellina dopo aver partecipato all'incendio di un magazzino di carri a noleggio, perché con i miei compagni trovavamo la cosa molto divertente.
    Essendo orfanello, vi erano poche possibilità che qualcuno venisse a tirarmi fuori e cominciai a disperare della vita, quando mi fu annunciato che un uomo si era fatto garante per me. Questo uomo era Niccolò, che agiva su ordine di Dio.
    "Ora, Figliolo, hai la scelta: o seguire risolutamente la via del Signore e diventare mio discepolo, o la bella forca che la Corte di Giustizia ti sta preparando, ma sappi che questa è l'ultima occasione che Dio ti offre; se pensi di mentire e poi tornare nei tuoi vecchi errori, ti inganni: Dio è un giustiziere implacabile."

    Così seguii Niccolò in una baracca che aveva affittato in città, iniziai ad assisterlo, a seguirlo negli spostamenti e a prendere consapevolezza, con la vita più stabile che mi obbligava a condurre e tramite le lezioni che dispensava alla folla, della rettitudine della vita che mi aveva offerto. A poco a poco, il mio cuore si apriva all'amore di Dio e Niccolò divenne un secondo padre per me; una mattina, pieno di fede in Dio, chiesi il battesimo.
    Venni dunque introdotto, io stesso, al servizio di Dio, il Benefattore, il Misericordioso, Colui che, in virtù della Sua Grazia, mi aveva salvato la vita e donato una seconda nascita, in quanto questo è il senso, lettore, di questo piccolo aneddoto che ti offro come prova della bontà infinita di Dio verso tutte le Sue creature.


    Capitolo VI: La vita e le opere di Niccolò dopo la morte di Christos

    Dopo la morte di Christos, Niccolò, come molti altri discepoli, girò il mondo per diffondere il messaggio del Profeta, viaggiando in lungo e in largo per tutto l'Impero romano e anche ben oltre, a volte.

    A un popolo che pregava degli idoli, disse:"Non vedete che tutti questi dèi cui voi date nomi non sono che rappresentazioni di un medesimo tutto e che non sono altro che attributi di una sola persona: Dio? Non vedete che tutte queste cose non sono manifestazioni della potenza degli dèi, ma di un solo Dio, motore di ogni cosa, Creatore dell'Universo e della Terra, degli uomini e delle piante, della mente e della materia?
    Tutti i nomi che contengono un riferimento alla potenza convengono a Lui: tanti benefici Egli elargisce, tanti nomi Egli può ricevere. Volete chiamarlo Natura? Non vi sbagliate; perché è da lui che tutto è nato, il Suo respiro ci dona la vita. Volete chiamarlo Mondo? Ne avete il diritto. Perché è l'Immenso tutto ciò che vedi; e tutto è parte di Lui, Egli si sostiene per sua propria forza. Si può ancora chiamarlo Destino, perché il fato non è altro che la serie di cause che sono collegate tra loro, ed Egli è la prima di tutte le cause, quella da cui dipendono tutte le altre"
    , e così, li convertì alla Vera Fede.
    Così agiva Niccolò, difendendo ovunque l'onnipotenza della presenza divina nella più piccola delle sue creazioni, come gli aveva insegnato il Libro delle Virtù, e convertendo molti popoli per la verità insita nei suoi propositi.

    A un altro popolo che voleva rivoltarsi contro i potenti della città che essi denunciavano essere tiranni, disse:"Nelle nostre città, ogni governo è istituito secondo la volontà del popolo, che può essere solo la volontà di Dio perché, in verità, non ci può essere potere senza che Dio l'acconsenta, altrimenti vorrebbe dire che Dio non è perfetto. Pertanto, non è degno di un aristotelico ribellarsi contro un governo legittimamente costituito e che rispetti i servitori di Aristotele e di Christos, poichè significherebbe ribellarsi contro Dio stesso".
    Fu in questa occasione che affermò una frase che poi sarebbe diventata famosa:"Dio si esprime attraverso il suffragio, chi contesta i risultati del voto liberamente espresso, contesta Dio"

    Ad Atene, incontrò il diacono Epifano, che ardeva d'una collera mortale verso i pagani, contro i quali aveva ordinato una gran caccia.
    "Epifano, chi sei tu per sostituire la giustizia umana alla giustizia divina e per accusare falsamente gli uomini di crimini che non hanno commesso, con il semplice pretesto che non credono in Christos?
    Quale uomo può distinguere da solo e affermare:"Questo è bene, Questo è male? Quali estremismi sorgeranno, e quale caos, se tutti si mettessero in testa di fare lo stesso: che ogni uomo, in base ai propri interessi particolari, viva secondo la propria legge privata e il Santo Nome di Dio sarebbe presto macchiato da crimini abominevoli.
    Il tuo dovere è in primo luogo quello di convertirli con l'esempio e la parola, perché essi sono innanzitutto creature di Dio che si sono perdute o che nessuno ha aiutato a trovare la via della Verità.
    Ma tu non puoi sostituirti alla giustizia divina; è peccato d'orgoglio sostituirsi a questa giustizia, perché nessuno conosce l'immensità dell'amore di Dio per le Sue creature, né l'immensità del Suo Perdono.
    Quando fu necessario giudicare gli uomini di Oanilonia e distruggere la città, Dio non fece alcun appello alla giustizia umana, ma esercitò la Sua propria giustizia, che non è contingente a nessuna legge umana e non può essere ridotta a codici e leggi sotto pena di voler negare, limitare o restringere l'infinita libertà e bontà divina.
    Inoltre, in questo genere di casi, è tuo dovere, non di distribuire tu stesso la giustizia terrena, ma di far riferimento a coloro che guidano la chiesa che, soli delegati dalla giustizia di Dio, sapranno quale decisione conviene prendere."

    La saggezza delle parole di Niccolò fu tale che ben presto è diventata consuetudine, in tutta l'Ecumene Aristotelica, far riferimento alle guide della Chiesa per sapere come agire contro questo o quell'eretico.



    Capitolo VII: La morte

    Un giorno che Niccolò si recò presso i Marcomanni, venne catturato sulla strada da un gruppo di banditi che, vedendo che era un aristotelico e pensando che per questo portasse con lui grandi ricchezze, lo sequestrarono e lo legarono ad un albero. Accortisi che non possedeva nulla, per divertirsi e trovare uno sfogo alla loro frustrazione, lo usarono come bersaglio umano, si presero gioco della sua religione, lo accusarono di adorare un asino e lo straziarono con una gran quantità di frecce . Ogni colpo che insanguinava il suo corpo causava l'ilarità dei suoi aguzzini.
    Così Niccolò morì nel 50 dC, in una foresta ricca di selvaggina ai confini dell'attuale Moravia.
    Il suo corpo venne rinvenuto da me qualche giorno dopo. La putrefazione che si era già impadronita di lui ci costrinse a bollire la carne nell'acqua per recuperare le ossa che successivamente arrangiai in una cassa di legno prezioso che mi segue sempre, anche oggi, che l'ho depositata in un piccolo oratorio nel folto della foresta di Semur in Borgogna, regione che ho evangelizzato seguendo gli insegnamenti di Niccolò.



    Gli si associa generalmente una colomba con un ramoscello d'ulivo in bocca.

    Le sue frasi più famose:

    - A un non credente che l'aveva esacerbato:"E le mie natiche? Hai visto le mie natiche? Eppure esistono!"
    - Ai ribelli di una città:"Dio si esprime attraverso il suffragio; chi contesta i risultati del voto liberamente espresso, contesta Dio"
    - A Cartesius:"Bisogno essere per pensare e non pensare per essere"
    - A Epifano: "Coloro che guidano la Chiesa, soli delegati della giustizia divina, sapranno quale decisione conviene prendere."

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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Jan 19, 2012 3:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



    Hagiografía de San Nicolás, Apóstol de Christos:

    Ahora que la edad me vence yo, Séneca de Tarso, fiel discípulo de Nicolás de Cesarea que recibió del propio Christos la fuente de la vida, quisiera dar testimonio de como fue la enseñanza del que continuó la obra de Christos en las naciones y sufrió, por ella, el martirio.


    Capítulo I: La infancia:

    Nicolás de Cesarea nació algún año antes de Christos en la ciudad del mismo nombre. Era hijo del retórico de origen griego Fidias y de Pomponia Grecina, descendiente de una familia noble romana.
    Siempre estuvo relacionado con altos cargos ya que frecuentaba la escuela de retórica, donde le enseñaron tanto el arte de la oratoria como la filosofía de los autores paganos. Muy pronto se interesó por la filosofía de Aristóteles a quien consideró superior a todos los otros pensadores griegos.


    Capítulo II: La controversia con Escartus:

    Fue entonces cuando se hizo conocido por su célebre manera de pensar:

    - Hace falta ser para pensar y no pensar para ser.

    Eso fue lo que sucedió en realidad. Se convirtió en un bello joven con un cuerpo esbelto y enérgico, cabellos negros y ojos de gran belleza. Decidió que debía debatir en su clase de retórica con uno de sus compañeros de clase, Escartus, un ser pequeño, regordete y malicioso, que afirmó que se debía pensar para ser:

    -¡Lo que dice Escartus son tonterías, amigos míos! vociferó.
    ¡No veo más que neoplatonismo hervido en aceite de hígado de bacalao! ¡No lo voy a saber yo! ¡Por tanto si sigo el pensamiento de Escartus, ese hombre pobre y un poco loco que pide limosna en la entrada de nuestra escuela, tan débil de mente que es casi incapaz de pensar, no puede existir! ¡Seríamos todos víctimas de una alucinación colectiva!

    - ¡Nicolás, en verdad te digo que no es eso lo que aparece ante nuestros ojos! ¡Se trata de vulgar basura!
    ¿Cómo te atreves a afirmar que esa cosa, repugnante, inmunda y bestial es un ser?
    ¿Como puedes admitir la existencia del ser en esa cosa que ha nacido prisionera de un cuerpo, exclusivamente esclava de los bajos instintos animales de los cuales imita hasta los gruñidos?
    El pensamiento es lo que define al ser.
    Lo que no piensa, no es, ya que solo el pensamiento diferencia al ser del objeto y del animal.
    Por tanto, si esta cosa no piensa, se deduce que esa no es el ser en cuanto a ser, aunque exista.


    - Me haces reír con tu discurso, replicó Nicolás.
    Ese idiota que se sienta en nuestra puerta es cualquier cosa que tú puedas decir, y por el hecho de ser, puedes pensar cualquier cosa que tu digas. Un gruñido es ya una señal de pensamiento, también primaria, también bestial. Él produce pensamientos y no puede evitarlo porque ES.
    Tú mismo, Escartus ¿podrías un día comprender tu estúpido pensamiento si no existieras? ¿O bien harías intentos por engendrar ideas sin sustancia? La idea llega al espíritu siempre y cuando exista la cosa, dice Aristóteles y tiene razón: “es de algo material que nace la idea, es del ser que nace el pensamiento”.
    ¡Primero se debe existir para pensar, mi pobre Escartus! El pensamiento no se produce por sí solo, hace falta ser para pensar y no pensar para ser.


    -¡Mirad amigos míos! ¡Mirad esta piedra! Rebuznó Escartus.
    ¡Agarraos el vientre no vaya a ser que os explote de la risa! ¡Porque en verdad Nicolás viene a decirnos que esta piedra piensa por el solo hecho de que existe!

    - ¡No has entendido nada, Escartus! Esta piedra no piensa y a pesar de eso ES. Porque nació de un pensamiento y ese pensamiento ha nacido, a su vez, de un ser, y ese ser era uno de los dioses.
    Por cuanto se remonta de causa en causa, de la cosa producida al pensamiento que la produce, nos encontramos siempre con un ser creador y así sucesivamente, hasta los últimos creadores supremos que son los dioses. Esto es porque los dioses son los que han dado origen al pensamiento.
    Pero si seguimos tu razonamiento llegaríamos rápidamente a la estúpida conclusión por la cuál los dioses no son más que la consecuencia del pensamiento humano y de la especulación pura.


    Esta última afirmación provocó el desprecio del público, muy fiel al culto de los dioses, se produjo un movimiento repentino de la muchedumbre y Escartus fue expulsado del aula por la fuerza.

    - Sin embargo-añadió cuando lo empujaron fuera-Pienso, luego existo.Pero nadie quiso escucharlo.

    Un día, que estaba tranquilo en la ribera del lago Tiberíades y mis pensamientos tenían el color de la tarde, volvió sobre este episodio de su vida para preguntar si su manera de pensar no había cambiado.

    - En verdad-me dijo-las personas como Escartus cometen pecado de soberbia por razonar demasiado y porque se dejan llevar por la especulación sobre la realidad de las cosas. Niegan la evidencia que tienen ante sus ojos para defender mejor sus teorías.
    Mira Séneca, todas las cosas que nos rodean fueron creadas por Dios de un pensamiento nacido de un ser: esta es la única realidad posible, porque fue Dios quien la pensó. Si afirmas lo contrario acabas diciendo que el pensamiento es creador de todo, incluso de Dios, pero para eso debería existir una fuerza aún más grande que Dios y que no sea un ser, sino un pensamiento inmaterial. Como sabes, eso es imposible, porque nadie es más grande que Dios.


    Durante toda su vida siempre lo vi fiel a su pensamiento y ocupado, como diré por enésima vez, en defender celosamente la plenitud de la potencia divina contra todos los que podían desear reemplazarlo, porque para él, Dios fue el primer pensador, el Legislador supremo, ante el cual todas las voluntades se deben inclinar y para quien la iglesia es su sierva fiel.
    Nada presagiaba un futuro encuentro entre Nicolás y Christos, pero…

    Capítulo III: El encuentro con Christos

    Un día en el que Nicolás estaba solo y un poco retirado en la ribera del lago de Tiberíades se le acerco un hombre de aspecto modesto y preguntó:

    - ¿Por qué rezas, amigo mío?

    - Rezo porque es nuestra costumbre orar a los dioses en determinadas horas del día, así me lo enseñaron de pequeño.

    - ¿Piensas que este modo de orar es justo?.


    Preguntó el hombre que no era otro que Christos.

    - No lo sé, pero es el único que conozco.

    - En ese caso piensa. ¿Crees que tus dioses se pondrán contentos al verte realizar gestos y rituales que realizas por costumbre sin conocer su signicado? ¿Crees que las oraciones recitadas de manera mecánica pueden ser eficaces?

    - Ciertamente no
    -respondió Nicolás- tienes razón.

    - Quién no hace más que obedecer órdenes como una máquina sin hacer un examen crítico con el fin de penetrar en su propia esencia no se esfuerza en ir hacia Dios ni hacia la salvación, es más, la mayoría de las veces se aleja.
    Si no entiende el significado de aquello que hace no será capaz de comprender que las oraciones son útiles y no recibirá alivio alguno, ya que será ajeno al concepto del amor.
    Ven, sígueme y aprenderás lo que es el amor y que no hay muchas divinidades sino un solo Dios. Por el mismo motivo no puede existir más que un solo amor porque no puede haber más que un Dios para recibirlo.


    Así Nicolás, abandonando todos sus bienes, siguió a Christos, recibió su enseñanza y se convirtió en uno de los doce discípulos llamados apóstoles.

    Capítulo IV: Dónde Christos enseña a Nicolás que los sacerdotes no deben jurar fidelidad a otros hombres:

    Un día, cuando Christos y sus discípulos llegaron a Séfora, Nicolás inició una de sus frases así:

    -Maestro enséñanos…antes de ser interrumpido.

    - No me llaméis Maestro porque no tenemos más que un solo Maestro que es Dios y a través de Él nuestra iglesia que es la intérprete fiel de sus pensamientos y sus decisiones deben ser respetadas por todos sus ministros. ¿Pero qué sería de los hombres si tuviésemos que reconocer a otros maestros además de a Dios y a su iglesia?
    Dios nos ha dado la libertad, así que no hay motivo por el que debamos cederla a otros.
    Imaginad que ocurriría si, y Dios no lo quiera, un sacerdote llegase a prestar un juramento de fidelidad a otro hombre. De inmediato se volvería propiedad de ese hombre, su siervo, el siervo de intereses particulares y nunca más sería el siervo de Dios.
    Los hombres de Dios, queridos hermanos, le obedecen sólo a Él, no deben rendir cuentas más que a Él y quienquiera que les pida un juramento está solo buscando poner a la iglesia bajo su control y hacer de los hombres de Dios sus lacayos.
    ¿Qué pueblo confiaría en hombres de Dios sometidos a otros hombres y no a Dios mismo? Sembraríamos, con estas prácticas, la semilla de la duda y de la incredulidad.
    Así que os digo, hermanos de todo lugar y todo tiempo, que hay que rechazar compromisos que pudieran pretender vuestro favor, ya que son un instrumento de dominio sobre la Iglesia de parte de los laicos y de corrupción de las ideas divinas por parte de las ideas terrenales.
    Del mismo modo, tal y como nos recomienda el gran Aristóteles, es necesario que os impliquéis socialmente en los asuntos de la ciudad, cuidándoos bien de no hacer política, porque la política no es más que asunto de hombres, donde a menudo reinan la corrupción y los intereses particulares y podríais arriesgaros a contaminar el santo nombre de la Iglesia.


    Cuando Nicolás me relató aquella lección de Christos le pregunté el sentido profundo de aquellas palabras:

    -Christos, -me dijo- era muy consciente de la superioridad de Dios sobre los hombres y quiso evitar que la pureza de la ley divina fuese corrompida por el pecado, ese fue sin duda, el motivo por el cual instituyó la Iglesia.
    Dios es soberano en todas las cosas.
    De esa soberanía deriva la ley y para la mayoría de los hombres de todos los países, la moralidad.
    La Iglesia estuvo destinada a representar esta soberanía divina a partir de Christos.
    Por tanto la Iglesia actúa y legisla en su nombre.
    Es la Iglesia la institución en la que Dios delegó para establecer entre los hombres la ley y la moral, según sus palabras contenidas en el libro de las Virtudes.
    De ahí la necesidad de libertad absoluta de la Iglesia y de los hombres que la componen.
    ¿Cómo quieres que un hombre de Iglesia, si se vuelve propiedad de otro hombre, pueda conservar esa libertad? ¿Y cómo es posible no ver que los intereses privados de un hombre a quien el cura prestó juramento podrían contaminar la pureza divina?

    - Pero hermano Nicolás no entiendo por qué Christos prohibió a los eclesiásticos hacer política, mientras Aristóteles pensaba lo contrario.

    - Séneca, en la época en que Aristóteles nació la Iglesia no existía, las cosas eran diferentes entre los tiempos de Aristóteles y los tiempos de Christos. Pero aquello que Christos quería decir es que un hombre de Iglesia, aunque practique una función pública, debe comportarse como un hombre de Iglesia y hacer prevalecer la moral divina sobre los intereses particulares para preservar la pureza divina y no manchar el nombre de Dios.


    Nicolás, inspirado por Christos, se autodenominaba defensor de la Omnipotencia divina en oposición a los laicos.

    Capítulo V: Donde Nicolás encuentra a Séneca de Tarso:

    ¡Pero qué despistado estoy, querido lector! Escribo y hablo de aquello que me enseñó Nicolás pero aún no he dicho en qué circunstancias nos encontramos.
    Tarso era una bella ciudad que está en la orilla del mar sobre la costa de Asia Menor, donde la reinaba la filosofía. Esa que nos enseñó sobre todo el escepticismo (también a nosotros pobres y andrajosos huérfanos de la ciudad) hasta el punto de que uno de los poderosos de la ciudad podía afirmar, sin riesgo a ser contradecido:


    - En lo que concierne a la multitud de dioses que se han acumulado por una larga superstición, auque los adoremos no debemos olvidarnos que tal culto no tiene otro fundamento que la tradición y la costumbre. No soy tan estúpido como para creer en semejantes tonterías.

    Debo decir que la dulce vida de la ciudad invitaba a la desidia, a la práctica de todas las perversiones posibles e imaginables y que el bienestar material nos parecía un dios adecuado para satisfacer todos nuestros deseos.
    A esta ciudad llegó una mañana el Apóstol Nicolás y esa misma mañana lo encontré, o mejor dicho, tropecé con él por la calle cuando salía tambaleándome de una taberna donde había pasado la noche bebiendo y fornicando.


    - ¡Otra vez esta escoria que sería buena para bautizar con agua bendita!, refunfuñó el Apóstol.
    A lo que yo respondí y confieso que aún hoy me avergüenzo de ello:


    - ¡Lárgate imbécil!

    Entonces el Apóstol me tomó por el cuello y juró que antes de que cayese la tarde lograría mi redención y me conduciría por el camino del Señor. Traté de pedir ayuda gritando a todo pulmón:

    -¡Cecilia! ¡Carla! ¡Ayudadme!

    Pero ninguna intervino.
    Nicolás me arrastró aparte. En una sala del templo de Apolo y con la ayuda de un médico local empezó a hacerme vomitar hasta la última gota de alcohol presente en mi cuerpo.


    - Ahora que estás más fresco - me dijo unas horas más tarde y después de un sueño reparador - sabes que Dios me ha enviado a ti para salvar tu alma. Tienes que elegir entre escuchar lo que tengo que decirte de su parte o que te ponga en manos de los guardias mamelianos (la guardia de Mam, de la gran sacerdotisa del culto de Apolo en Tarso).

    Estaba decidido a huir de la custodia del viejo brujo y resolví escuchar a medias las palabras del apóstol que, debo decir, tenía muy pocas posibilidades de agitar al joven de 17 años que era entonces. Nada de lo que pudiese decirme me convencería de la existencia de Dios, tanto que al final perdió los estribos y exclamó:

    - ¿Y mis nalgas, has visto mis nalgas? ¡Y sin embargo existen! ¡Saca la máscara, no eres más que un sinvergüenza irrecuperable y me pregunto ahora por qué Dios ha puesto interés en ti! ¡Hay días en que simplemente no puedo entenderlo!


    ¡Ay! si el apóstol no lo entendía Dios sabía muy bien lo que estaba haciendo y no se olvidó de mi. Menos de una semana después del incidente con Nicolás fui detenido por una patrulla de la guardia Mameliana después de haber participado en el incendio de un almacén de carros de alquiler, lo que a mis compañeros y a mi nos había parecido muy divertido.
    Siendo huérfano había pocas posibilidades de que alguien viniese a salvarme y comenzaba a desesperarme cuando me anunciaron que un hombre se había hecho responsable de mi. Aquel hombre era Nicolás que actuaba por orden de Dios.


    - Ahora, hijo, elige: O seguir resueltamente los caminos del Señor y convertirte en mi discípulo o la hermosa horca que el Tribunal de Justicia te está preparando. Como sabes esta es la última oportunidad que Dios te ofrece. Si piensas mentirme y luego volver a tus viejos errores te equivocas: Dios es un justiciero implacable.

    Así que seguí a Nicolás a una cabaña que había alquilado en la ciudad, comencé a ayudarle, a seguirle en los desplazamientos y a tomar conciencia de la vida más estable que me obligaba a llevar, a través de las lecciones que impartía sobre la rectitud que me ofreció.
    Poco a poco mi corazón se abría al amor de Dios y Nicolás se convirtió en mi segundo padre.
    Una mañana embargado por mi fe en Dios pedí el ser bautizado.
    Fui yo mismo quien me puse al servicio de Dios, el benefactor, el Misericordioso. Él que, en virtud de su gracia, me salvó la vida y me dio una segunda oportunidad. Esto es lo que yo siento, querido lector, sobre esta pequeña anécdota que te ofrezco como prueba de la infinita bondad de Dios hacia todas sus criaturas.

    Capítulo VI: La vida y las obras de Nicolás tras la muerte de Christos:

    Después de la muerte de Christos, Nicolás, como muchos otros discípulos, se movió por el mundo para difundir el mensaje del Profeta, viajando a lo largo y ancho de todo el Imperio romano y también a otros lugares.
    A un pueblo que rezaba a los ídolos le dijo:


    - ¿No veis que todos esos dioses a los que dais nombres no son más que representaciones de un mismo todo y que sólo muestran atributos de una sola persona: Dios? ¿No veis que todo esto no son manifestaciones del poder de los dioses, sino de un solo Dios, motor de cada cosa, Creador del Universo y de la Tierra, de los hombres y de las plantas, de la mente y de la materia?
    Todos los nombres contienen una referencia al poder y hay tantas bondades como nombres puedan ponerse ¿Queréis llamarlo Naturaleza? No os equivocáis, porque de Él nació todo, su respiración nos da la vida. ¿Queréis llamarlo Mundo? Tenéis derecho a hacerlo, porque es inmenso todo lo que ve y todo es parte de él.
    Él se sostiene gracias a su propia fuerza. Se puede llamar también Destino, porque la suerte no es más que la serie de causas que están conectadas entre sí y Él es la primera de todas las causas, aquella de la cual dependen todas las otras...

    y así, los convirtió a la Verdadera Fe.

    De esta manera actuaba Nicolás, defendiendo en cualquier parte la omnipotencia de la presencia divina en la más pequeña de sus creaciones, como le había enseñado el Libro de las Virtudes y convirtiendo a muchos pueblos con la veracidad de sus intenciones.
    Le dijo a otro pueblo que quería rebelarse contra los poderosos de la ciudad y a quienes denunciaron por tiranos:


    - En nuestra ciudad cada gobierno es instituido según la voluntad del pueblo, que sólo puede ser la voluntad de Dios porque, en verdad, no puede haber poder sin que Dios lo consienta. Si fuese de otro modo Dios no sería perfecto.
    Por tanto, no es digno de un aristotélico rebelarse contra un gobierno legítimamente constituido y que respeta a los servidores de Aristóteles y de Christos, ya que significaría rebelarse contra Dios mismo.


    Fue en aquella ocasión cuando hizo la afirmación que después se volvería famosa:

    - Dios se expresa a través del sufragio, quien niega los resultados del voto libremente expresado niega a Dios.

    En Atenas, encontró al diácono Epífanos que ardía en una cólera mortal hacia los paganos contra los cuales había ordenado una gran cacería.


    - Epífanos, ¿quién eres tú para sustituir la justicia divina por la justicia humana y para acusar falsamente a los hombres de crímenes que no han cometido con el único argumento de que no creen en Christos?
    ¿Cualquier hombre puede distinguir por sí mismo y afirmar: “Esto es bueno, esto es malo”? Qué fanatismos y caos surgirían si a todos se les metiese en la cabeza hacer lo mismo: Que cada hombre, en base a los propios intereses particulares viva según la propia ley privada y el Santo Nombre de Dios será manchado pronto por crímenes abominables.
    En primer lugar tu deber es convertirlos con el ejemplo y la palabra, porque ellos son ante todo criaturas de Dios que se han perdido o a quien nadie ha ayudado a encontrar el camino de la Verdad.
    Pero tú no puedes sustituir a la justicia divina, es pecado de orgullo hacerlo, porque nadie conoce la inmensidad del amor de Dios por Sus criaturas, ni la inmensidad de Su Perdón. Cuando fue necesario juzgar a los hombres de Oanilonia y destruir la ciudad Dios no recurrió a la justicia humana, pero ejerció su propia justicia que no está contenida en ninguna ley humana y no puede ser reducida a códigos y leyes so pena de querer negar, limitar o restringir la infinita libertad y bondad divina.
    Además, en estos casos tu deber no es impartir tú mismo la justicia terrenal, sino hacer referencia a aquellos que guían a la iglesia, que son delegados de la justicia de Dios y sabrán qué decisión conviene tomar.


    La sabiduría de las palabras de Nicolás fue tal que muy pronto se tableció la costumbre en toda la Comunidad Aristotélica hacer referencia a los guías de la Iglesia para saber cómo actuar contra este o aquel hereje.

    Capítulo VII: La muerte:

    Un día en el que Nicolás entró en los Marcómanos fue capturado en la calle por un grupo de bandidos. Viendo estos que se trataba de un aristotélico y pensando que lograrían grandes riquezas con él lo secuestraron y lo ataron a un árbol.
    Cuando se enteraron de que no poseía nada, para divertirse y encontrar un escape a su frustración, lo usaron como blanco humano, se burlaron de su religión, lo acusaron de adorar un asno y lo torturaron con un montón de flechas. Cada golpe que ensangrentaba su cuerpo causaba la hilaridad de sus torturadores.
    Así Nicolás murió en el año 50 d.C, en un bosque repleto de carne de caza en los confines de la actual Moravia.
    Recuperé su cuerpo unos días después. La putrefacción que se había apoderado de él nos obligó a hervir la carne en el agua para recuperar los huesos, que coloqué luego en una caja de madera preciosa que me sigue siempre, aún hoy, y que deposité en un pequeño oratorio en la espesura de la selva de Semur en Borgoña, región que he evangelizado siguiendo las enseñanzas de Nicolás.

    Generalmente se le asocia una paloma con una ramita de olivo en la boca
    .

    Sus frases más famosas:

    A un no creyente que lo indignó:

    - ¿Y mis nalgas? ¿Has visto mis nalgas? ¡Y sin embargo existen!

    A los rebeldes de una ciudad:

    - Dios se expresa a través del sufragio, quien niega los resultados del voto libremente expresado niega a Dios.

    A Cartesius:

    - Hace falta ser para pensar y no pensar para ser.

    A Epífanos:

    - Aquellos que guían a la Iglesia son delegados de la justicia divina, sabrán qué decisión conviene tomar.






    Traducido por Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.
    Revisado por Casiopea.



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Ignius



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MessagePosté le: Jeu Jan 19, 2012 8:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


    Hagiografia de Níkolos, apòstol de Christós

    Mentre que l’edat avança en mi, jo, Sèneca de Tars, fidel deixeble de Níkolos de Cesarea, el qual va rebre del mateix Christós la font de la vida, voldria dur el testimoniatge del que va ser l’ensenyança del qui va seguir l’obra de Christós per als pagans i qui, per això, va patir el martiri.

    Capítol I : Llur infantesa.

    Níkolos de Cesarea va néixer uns anys abans que Christós, a la vila del mateix nom, fill d’un retòric d’origen grec, Fídies, i de Pomponia Grecina, descendent d’una família noble romana.
    Cridat vers l’alt funcionariat, ell va seguir amb assiduïtat l’escola dels rètors, on li ensenyaren tant l’art oratòria com la filosofia dels autors pagans i s’interessà, per damunt de tot, per la filosofia d’Aristòtil, a qui tenia per superior a la resta de pensadors grecs.


    Capítol II : La controvèrsia amb Escartes

    Va ser aleshores quan fer-se notar pel seu cèlebre pensament: “Cal ésser per tal de pensar, i no pensar per tal d’ésser” .
    Això és el que va succeir: Va esdevenir un jove vell amb un cos esvelt i energètic, amb els cabells negres i els ulls de gran bellesa, i va considerar que havia de debatre amb un dels seus condeixebles de classe, Escartus, un ésser petit, grassonet i maliciós, que afirmava que calia pensar per tal de ser:


    -Són tot ximpleries allò que ens diu Escartes, amics!-va vociferar-No veig més que neoplatonisme refregit en oli de fetge de bacallà! O això, o jo no em conec gens! Per tant, si seguim el pensament d’Escartus, aquest pobre home mig boig que demana almoina a l’entrada de la nostra escola, tan dèbil de ment que és gairebé incapaç de pensar, no existiria! Seriem tots víctimes d’una al•lucinació col•lectiva!
    -Níkolos, realment et dic, això no és un ésser! Només ho sembla davant dels nostres ulls! Es tracta d’alguna cosa, un vulgar rebuig!
    Amb quin coratge afirmes que això, repugnant per la seva immundícia i bestialitat, és un ésser?
    Com pots admetre l’existència de l’ésser en aquesta cosa, nascuda a un cos presoner, exclusivament esclau dels baixos instints animals, dels quals imitem fins i tot els grunys.
    I el pensament que defineix l’ésser és: El que no pensa, no és! Ja que només el pensament diferencia l’objecte de l’animal. Per tant, si això no pensa, hom deriva que aquesta no és l’ésser en quant l’ésser, per molt que existeixi.


    -Em fas riure amb el teu discurs- va replicar Níkolos- Aquest idiota que seu a la nostra porta és qualsevulla cosa que tu puguis dir i pel simple fet que és, pots pensar qualsevol cosa que diguis. Un gruny és ja un senyal de pensament, tot i que primària i bestial. Ell produeix un pensament tot i que no el pot produir, per què és.
    Tu mateix, Escartes, podries un dia comprendre que el teu estúpid pensament no existís? O bé pretendries engendrar idees sense substància? La idea arriba a l’esperit sempre i quan existeixi la cosa, diu Aristòtil; i té raó: ”És de quelcom material del que neix la idea, és de l’ésser que neix el pensament.” Primerament hom ha d’existir per pensar, Escartus! El pensament no es produeix per si sol. Només falta ser persona i no pensar per tal de ser.


    -Mireu, amics! Mireu aquesta pedra!- Va exclamar Escartes- Subjecteu-vos el ventre per por que no us esclati de tant riure! Per què, en veritat, Níkolos ve a dir-nos que aquesta pedra pensa pel simple fet que existeix!

    -No has entès res, Escartus! Aquesta pedra no pensa, i tot i així és; per què va néixer d’un pensament, i aquest pensament és, a la seva vegada, nascut d’un ésser; i aquest ésser era un dels déus.
    Per quant es remunta de causa en causa, de la cosa produïda al pensament que la produeix, ens trobem sempre amb un ésser creador i així successivament, fins els últims creadors suprems que són els déus. Això és per què els déus són els que han donat origen al pensament.
    Però si hom segueix el teu raonament, arribaríem ràpidament a l’estúpida conclusió segons la qual els déus no són més que la conseqüència del pensament humà i de l’especulació pura.


    Aquesta última afirmació va provocar el menyspreu del públic, molt fidel al culte dels déus, i es va produir un moviment sobtat de la multitud que va fer expulsar Escartus de l’aula per la força. “No obstant això, va dir mentre l’empenyien “penso, per tant existeixo”. Però ningú no el va voler escoltar.

    Un dia, a la ribera del llac Tiberíades, mentre ell estava tranquil i els meus pensaments tenien el color de la tarda, vam tornar sobre aquest episodi de la seva vida per tal de preguntar-li si el seu pensament no havia canviat.


    -Certament- va dir-me- les persones com Escartus comenten pecat de supèrbia per intentar raonar massa i per què es deixen dur per l’especulació sobre la realitat de les coses: Venen a negar l’evidència que té davant dels ulls per defensar millor les seves teories.
    Mira, Sèneca; totes les coses que ens rodegen van ser creades per Déu, d’un pensament, nascut d’un ésser: aquesta és l’única realitat possible, per què és Déu qui les va pensar. Si afirmes el contrari, acabes per dir que el pensament és creador de tot, inclús de Déu; però per això hauria d’existir una força encara més gran que Déu i que no sigui un ésser, sinó un pensament immaterial. Ara, tu ho saps, això és impossible per què ningú és més gran que Déu.


    Successivament, i durant la resta de la seva vida, sempre vaig veure’l fidel al seu pensament i , tot i ocupat, com tindré ocasió de dir un cop més, defensar amb zel la plenitud de la potència divina contra tots els qui podien desitjar reemplaçar-lo, per què per a ell, l’Altíssim fou el primer pensador, el Legislador suprem, davant del qual totes les voluntats havien d’inclinar-se i de qui l’Església és la seva serva fidel.

    No obstant això, res no feia presagiar que en un futur Níkolos i Christós es trobarien, però...


    Capítol III: La trobada amb Christós

    Un dia que Níkolos va retirar-se una mica en solitud a les riberes del llac Tiberíades, un home d’aspecte modest va apropar-se-li i va preguntar:

    - Per què ores, amic meu?

    --Oro per què és un costum nostre d’orar als déus en determinades hores del dia, així m’ha estat inculcat des de la infantesa.

    - Penses que aquesta manera d’orar és justa?- Va preguntar l’home que no era un altre que Christós.

    -No ho sé, però és l’única que conec.

    -Per tant, pensa: Creus que els teus déus son feliços de veure’t fer gestos i rituals que es realitzen per costum, sense conèixer el per què? Potser creus que els precs recitats mecànicament poden ser eficaços?

    -Certament no- va respondre Níkolos-.Estàs en el correcte.

    - Qui no fa més que obeir a les ordres com una màquina, sense examinar críticament per tal de penetrar en la pròpia essència íntima, no s’esforça per tant cap a Déu ni cap a la salvació; la majoria de vegades se n’allunya.
    Si no entén el significat d’allò que fa, aleshores no és capaç de comprendre que les oracions són útils i no rebrà cap alleugeriment, car serà estrany al concepte de l’amor.
    Vine, segueix-me, i aprendràs el que és l’amor i que no hi ha moltes divinitats, ans un sol déu, car pel mateix motiu no pot existir més que un sol amor, per què no pot haver-hi més que un sol déu per a rebre’l.


    Això, Níkolos, va abandonar tots els seus béns, va seguir a Christós, va rebre la seva ensenyança i va esdevenir un dels dotze deixebles anomenats apòstols.

    Capítol IV: On Christós ensenya a Níkolos que els sacerdots no han de jurar fidelitat a altres homes:

    Un dia, quan Christós i els seus deixebles van arribar a Séfora, Níkolos va iniciar una de les seves frases dient “Mestre, ensenya’ns...” abans de ser interromput.

    -No em digueu Mestre, per què no tenim cap altre Mestre que no sigui Déu, i a través d’Ell la Nostra Església que és la intèrpret fidel dels seus pensaments, i les decisions de les quals hauran de ser respectades per tots els seus ministres. Però, què seria dels homes, si haguéssim reconèixer altres mestres a més a més de Déu i de Llur Església?
    Déu ens ha donat la llibertat, no hi ha motius pels quals nosaltres l’haguem de cedir a d’altres.
    Imagineu què ocorreria si, Déu no ho vulgui, un sacerdot arribés a jurar fidelitat a un altre home. Immediatament hom esdevindria de la propietat d’aquell home, el seu serf, el serf d’interessos particulars i no seria més el serf de l’Altíssim.
    Els homes de Déu, germans, l’obeeixen només a Ell, no han de retre comptes amb ningú que no sigui Ell i, qualsevol que els demani jurament només buscarà posar a l’Església sota el seu control i fer dels homes de Déu llurs criats.
    I bé, quin poble tindria, encara, confiança en els homes de Déu sotmesos a altres homes i no a l’Altíssim més? Llauraríem, amb aquestes pràctiques, la llavor del dubte i de la incredulitat.
    Aleshores us dic, germans d’arreu i de tots els tems, que rebutgeu juraments que poguessin pretendre favors de vosaltres, car són un instrument de domini sobre l’Església per part dels laics i de corrupció de les idees divines per part de les idees terrenals.
    De la mateixa manera si, tal i com recomana el Gran Aristòtil, cal barrejar-nos socialment en els assumptes de la vila, cuidant-nos bé de fer política, per què la política no és més que assumptes d’homes, on sovint regna la corrupció i els interessos particulars, i podríeu arriscar-vos a contaminar el nom sant de l’Església.


    Quan Níkolos va explicar-me va aquesta lliçó de Christós, vaig preguntar-li el sentit profund d’aquestes paraules:

    -Christós- va dir-me- era molt conscient de la superioritat de l’Altíssim sobre els homes, i va voler evitar que la puresa de la Llei Divina fos corrompuda pel pecat; aquest va ser, sens dubte, el motiu pel qual va instituir l’Església.
    Déu és sobirà, en totes les coses.
    D’aquesta sobirania deriva la llei i, per a la major part dels homes de tots els països, la moralitat.
    L’Església va estar destinada, a partir de Christós, a representar aquesta sobirania divina.
    Per tant, l’Església actua i legisla en el seu nom.
    És l’Església que Déu va delegar per establir prop de les homes de llei i moral, seguint, les seves paraules contingudes en el Llibre de les Virtuts.
    D’aquí la necessitat de la llibertat absoluta de l’Església i dels homes que la composen.
    Com vols que un home d’Església, si esdevé la propietat d’un home, pugui conservar aqueixa llibertat? I com no hem de veure els interessos privats d’un home, al qual el sacerdot li ha jurat fidelitat, podrien contaminar la puresa divina?


    - Però germà Níkolos, no entenc per què Christós va prohibir als eclesiàstics fer política, mentre que Aristòtil pensava el contrari.

    - Sèneca, a l’època en que Aristòtil va néixer, l’Església no existia, i les coses són diferents entre els temps d’Aristòtil i els temps de Christós. Però allò que Christós volia dir és que un home d’Església, tot i que practiqui una funció pública, ha de comportar-se com un home d’Església i fer prevaler la moral divina sobre els interessos particulars per a preservar la puresa divina i no tacar el nom de l’Altíssim.

    Així, Níkolos, inspirat per Christós, es refermava com a defensor de l’Omnipotència divina en oposició als laics.

    Capítol V: On Níkolos troba a Sèneca de Tars.

    Però, estic ximple, lector! Escric i narro allò que va ensenyar-me Níkolos però no he dic quines foren les circumstàncies en què ens trobàrem.

    Tars és una bella ciutat sobre les riberes del mar, a la costa de l’Àsia Menor, on regnava la filosofia, la qual ens va ensenyar, davant de tot, també als nostres pobres i pidolaires de la ciutat, l’escepticisme, fins al punt que un dels poderosos de la ciutat podia afirmar, sense risc a ser desmentit que “Allò que concerneix a la multitud de déus que la llarga superstició ha acumulat, sí que també els adorem, no hem d’oblidar, però, que tal culte no té més fonament que la tradició i els costums. No sóc tan estúpid per tal de creure aquestes ximpleries.
    He de dir que la dolça vida de la ciutat invitava a la desídia i a la pràctica de totes les perversions possibles i imaginables i que el benestar material ens semblava ser un déu adequat per a satisfer els nostres desitjos.

    Va ser en aquesta ciutat que va arribar, un matí, l’Apòstol Níkolos, i el mateix matí vaig trobar-lo o, més ben dit, vaig topar-me amb ell pel carrer, sortint tambalejant d’una taverna on vaig passar la nit bevent i fornicant.

    - De nou aquesta escòria, bona per a batejar amb l’aigua beneïda- va remugar l’Apòstol.
    A la qual cosa vaig respondre, i confesso que encara avui em sento culpable:


    - Marxa d’aquí, imbècil!
    Aleshores l’Apòstol va prendre’m pel coll i va jurar que abans de la tarda obtindria la meva redempció i em conduiria pel camí del Senyor. Vaig provar de demanar ajuda, cridant a tot pulmó:
    -Cecilia! Carla! Ajudeu-me! -Però ningú va intervenir.
    Níkolos va arrossegar-me a part, a una sala del temple d’Apol•lo i, amb l’ajuda d’un metge local, va començar a fer-me vomitar fins l’última gota d’alcohol present al meu cos.


    - Ara que estàs més seré- em va dir unes hores més tard i després d’una dormida reparadora-, saps que Déu m’ha enviat a tu per a salvar la teva ànima? Tens dues opcions, o escoltar el que t’he de dir o que et remeti a mans de la guàrdia mameliana (La guàrdia de Mam, de la gran sacerdotessa del culte d’Apol•lo de Tars)

    Ben decidit a fugir a tota costa de la custodia d’aquella vella bruixa, vaig resoldre escoltar a mitja orella les paraules de l’apòstol que, val a dir, tenia molt poques ganes d’engegar al jove de 17 anys que era. Res d’allò que podia dir-me em convenceria de l’existència de Déu, tant que al final va perdre els estreps i va exclamar

    - I les meves natges? Les has vistes? I no obstant això existeixen! Tanco la paradeta, que no ets més que un pocavergonya irrecuperable i ara em pregunto per què l’Altíssim s’ha interessat per tu. Hi ha dies que simplement no puc entendre’l!

    Ai las! Si bé l’apòstol no ho entenia Déu sabia molt bé el que es feia i no em va oblidar tan ràpid. Efectivament, menys d’una setmana després de l’incident amb Níkolos, vaig ser detingut per una patrulla de la guàrdia mameliana després d’haver participat en el incendi d’un magatzem de carruatges de lloguer, ja que als meus companys i a mi ens havia semblat divertit.

    Essent orfe, tenia poques possibilitats de què algú vingués a treure’m i vaig començar a desesperar-me per la vida quan em va ser anunciat que un home s’havia fet responsable de mi. Aquest home era Níkolos, que actuava per ordre de Déu.


    - Ara, fill, tens l’elecció: O seguir decididament el camí del Senyor i esdevenir el meu deixeble, o la soga que el Tribunal de Justícia te té preparat, però saps que és l’última oportunitat que Déu t’ofereix; si penses mentir i després tornar a les teves velles faltes, t’enganyes: Déu és un justicier implacable.

    Així, vaig seguir a Níkolos fins a una cabana que havia llogat a la ciutat, i vaig començar a assistir-lo, a seguir-lo als desplaçaments i a prendre consciència, amb la vida més estable que m’obligava a conduir a través de les lliçons que impartia a la multitud, sobre la rectitud de la vida que m’oferí.

    Poc a poc, el meu cor s’obria a l’amor de déu i Níkolos va esdevenir un segon pare per a mi, fins que un matí, ple de fe en Déu, vaig demanar el baptisme.

    Faig ser, doncs, introduït, jo mateix, al servei de Déu, el Benefactor, el Misericordiós, amb ell que, en virtut de la seva gràcia, va salvar-me la vida i em va donar un segon naixement. Aquest és el sentiment, lector, d’aquesta petita anècdota que t’ofereixo com a prova de la infinita bondat de Déu cap a totes les seves criatures.


    Capítol VI: La vida i les obres de Níkolos després de la mort de Christós:

    Després de la mort de Christós, Níkolos, com molts altres deixebles, va peregrinar pel món per a difondre el missatge del Profeta, viatjant al llarg i ample de tot l’Imperi romà i també altres, a vegades.

    A un poble que orava als ídols, digué:

    - “No veieu que tots aquests déus als que doneu nom no són més que representacions d’un mateix tot, i que només són atributs d’un sol en: Déu? No veieu que totes aquests coses no són manifestacions del poder dels déus, sinó d’un sol Déu, motor de cada cosa, Creador de l’Univers i de la Terra, dels homes i de les plantes, de la ment i de la matèria?
    Tots els noms que contenen una referència al poder li convenen: tants beneficis reparteix! Són nombrosos els noms que pot rebre Ell. Voleu nomenar-lo Naturalesa?, no us equivocareu, per què és d’ell d’on tot va néixer, Llur respir ens dóna la vida. Voleu anomenar-lo Món? Teniu tot el dret, per què ell és l’immens que veus per arreu; i tot és part d’Ell, car Ell se sosté per la seva pròpia força. Podeu anomenar-lo Destí, per què la sort no és més que una sèrie de causes que estan connectades entre elles, i Ell és la primera de totes les causes, aquella de la qual depenen totes les coses
    - i així, va convertir-los en la Vertadera Fe.

    D’aquesta manera actuava Níkolos, defensant en qualsevol part l’omnipotència de la presència divina en la més petita de les seves creacions, com els havia ensenyat el Llibre de les Virtuts i convertint molts pobles per la veracitat de les seves intervencions.

    A un altre poble que volia rebel•lar-se contra els poderosos de la ciutat que ells deien que eren uns tirans els digué:

    - A la nostra societat, cada govern és instituït segons la voluntat del poble, que només pot ser la voluntat de Déu per què, realment, no pot haver-hi poder sense que Déu ho consenti, sinó voldria dir que Déu no és perfecte.
    Per tant, no és digne d’un aristotèlic rebel•lar-se contra un govern legítimament constituït i que respecta als servidors d’Aristòtil i Christós, ja que significaria rebel•lar-se contra Déu mateix.


    Va ser en aquesta ocasió que afirmà aquesta frase que després esdevindria famosa: “Déu s’expressa a través del sufragi; qui nega els resultats del vot lliurement expressat, nega a l’Altíssim”
    A Atenes, va trobar al diaca Epifaunes, que bullia de còlera mortal vers els pagans, contra els quals havia ordenat una gran caça.

    - Epifaunes, qui ets tu per a substituir la justícia humana per la justícia divina i per acusar falsament als homes de crims que no han comès, amb el simple pretext de que no creuen en Christós?
    Qualsevol home pot distingir per si sol i afirmar: això és bo o això és dolent? Quins extremismes sorgirien, i quin caos, si tots es fiquessin al cap fer el mateix! Doncs que cada home, en base als propis interessos particulars, viuria segons la pròpia llei privada i el Sant Nom de Déu seria tacat aviat per crims abominables.
    El teu deure és en primer lloc convertir-los amb l’exemple i la paraula, per què ells son, per davant de tot, criatures de Déu que s’han perdut o que ningú ha ajudat a trobar el camí de la Veritat.
    Però tu no pots substituir la justícia divina, és pecat d’orgull substituir a la justícia, per què ningú coneix la immensitat de l’amor de déu per Llurs criatures, ni la immensitat de Llur Perdó. Quan va ser necessari jutjar als homes d’Oanilònia i destruir la ciutat, Déu no va recórrer a la justícia humana, però va exercí Llur justícia, que no està continguda en cap llei humana i no pot ser reduïda a còdex i lleis sota pena de voler negar, limitar o restringir la infinita llibertat i bondat divina.
    A més a més, en aquest tipus de casos, és el teu deure no repartir tu mateix la justícia terrenal, però si fer referència a aquells qui guien l’Església que, només com a delegats de Déu, sabran quina és la decisió que convé prendre.


    La saviesa de les paraules de Níkolos va ser tal que aviat va ser costum, en tota la Comunitat Aristotèlica, fer referència als guies de l’Església per tal de saber com actuar contra aquest o aquell heretge.

    Capítol VII: La mort:

    Un dia que Níkolos va entrar als Marcòmans, va ser capturat al carrer per un grup de bandits que, veient que era un aristotèlic i tot pensant que aconseguirien grans riqueses amb ell, van segrestrar-lo i van lligar-lo a un arbre.

    Assabentant-se de que no posseïa res, per tal de divertir-se i trobar una via d’escapament a la seva frustració, van usar-lo com a diana humana, van burlar-se de la seva religió, van acusar-lo d’adorar un somer i van torturar-lo amb una gran quantitat de fletxes. Cada cop que feien sagnar el seu cosa, causava la hilaritat dels seus torturadors.

    Així, Níkolos, va morir l’any 50 dC, a un bosc ple de carn de caça als confins de l’actual Moràcia.
    El seu cos va ser trobat per alguns uns dies després. La putrefacció que s’havia apoderat d’ell va obligar-nos a bullir la carn en aigua per tal de recuperar els ossos que, successivament, vaig arranjar a una capsa de fusta noble que m’ha seguit sempre, encara avui, que l’he dipositat en un petit oratori a l’espessor de la selva de Semur a la Borgonya, regió que he evangelitzat seguint les ensenyances de Níkolos.



    Generalment se l’associa un colom amb una branca d’olivera a la boca.

    Les seves cites més cèlebres:

    -A un no creient que va exacerbar-lo: I les meves natges? Les has vistes? I no obstant això existeixen!

    -Als rebels d’una ciutat: Déu s’expressa a través del sufragi; qui nega els resultats del vot lliurement expressat, nega a l’Altíssim.

    -A Escartus: Cal ser per a pensar i no pensar per a ser”.

    - A Epifaunes: “Aquells qui guien l’Església que, només com a delegats de Déu, sabran quina és la decisió que convé prendre.


    Traduït per Monsenyor Ignius de Muntaner

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Oberon.



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MessagePosté le: Dim Jan 26, 2020 1:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


    Hagiographie des Nikolos, Apostel des Christos

    Während ich, Seneca von Tarsus, ein treuer Jünger des Nikolos von Cäsarea, der von Christos selbst die Quelle des Lebens erhielt, alt werde, möchte ich die Lehre dessen bezeugen, der das Werk des Christos unter den Heiden fortsetzte und dafür den Märtyrertod erlitt.

    Kapitel 1: Seine Kindheit :

    Nikolos von Cäsarea wurde einige Jahre vor Christos in der gleichnamigen Stadt als Sohn des griechischstämmigen Rhetorikers Phidias und der Pomponia Graecina, Nachfahre einer römischen Adelsfamilie, geboren.
    In ein hohes Amt berufen, folgte er eifrig der Schule der Rhetoriker, in der sowohl das Oratorium als auch die Philosophie heidnischer Autoren gelehrt wurden, und interessierte sich schon sehr früh für die Philosophie des Aristoteles, die er für besser als die aller anderen griechischen Denker hielt..


    Kapitel 2: Die Kontroverse mit Escartus

    Damals fiel ihm sein berühmter Gedanke auf: "Man muss sein, um zu denken und nicht zu denken, um zu sein".
    In der Tat musste er, als er zu einem gut aussehenden jungen Mann mit einem schlanken und schlanken Körper, mit schönen schwarzen Haaren und schönen Augen wurde, in der Schule für Rhetorik mit einem seiner Mitschüler, Escartus, debattieren, der klein, schlau und verschlagen war und behauptete, man müsse denken, um zu sein:

    - Das ist Neoplatonismus, gekocht in Lebertran, oder ich weiß nichts davon!
    Wenn ich also dem Denken von Escartus folgen würde, gäbe es diesen armen, törichten Mann, der am Eingang unserer Schule bettelt und so dumm im Kopf ist, dass er fast unfähig ist zu denken, nicht! Wir wären alle Opfer einer kollektiven Halluzination!
    - Nikolos! Wahrhaftig, ich bejahe es, er ist kein Wesen! Wie immer er uns erscheint! Er ist ein Ding, ein vulgäres Stück Dreck!
    Wie können Sie es wagen zu behaupten, dass dieses Ding, das Hässlichkeit und Animalität verabscheut, ein Wesen ist?
    Wie können Sie die Existenz eines Wesens in diesem Ding zugeben, das mit einem Sklavenkörper geboren wurde, Gefangener der einzigen tierischen niederen Instinkte, dessen Grunzen es sogar imitiert!
    Es ist das Denken, das das Wesen definiert: Wer nicht denkt, ist nicht!
    Denn nur der Gedanke unterscheidet das Sein vom Objekt und vom Tier.
    Wenn dieses Ding also nicht denkt, dann deshalb, weil es kein Wesen ist, obwohl es existiert.
    - Sie bringen mich mit Ihrer Rede zum Lachen, antwortete Nikolos; dieser Idiot, der vor unserer Tür sitzt, ist, was immer Sie sagen, und weil er es ist, denkt er, was immer Sie sagen.
    Ein Grunzen ist bereits ein Zeichen des Denkens, sogar primär, sogar tierisch. Er produziert einen Gedanken, und er kann ihn nur produzieren, weil er es ist.
    Würden Sie selbst, Escartus, Ihren dummen Gedanken heute hören, wenn Sie es nicht wären? Oder würden Sie behaupten, dass Sie in der Lage sind, Gedanken ohne Materie zu produzieren? Aristoteles sagte: "Die Idee kommt nur so lange in den Sinn, wie das Ding existiert", und er hatte Recht: Die Idee kommt aus dem Ding, der Gedanke kommt aus dem Wesen. Man muss erst einmal existieren, um zu denken, mein armer Escartus! Das Denken geschieht nicht von selbst. Man muss sein, um zu denken, und nicht denken, um zu sein.
    - Seht, meine Freunde! Seht diesen Kiesel", verspottete Escartus. Halten Sie Ihre Rippen fest, damit sie nicht vor Lachen platzen! Denn in Wahrheit hat uns Nikolos gerade gesagt, dass dieser Felsen dachte, weil er existiert!
    - Du hast nichts verstanden, Escartus! Dieser Kieselstein denkt nicht, und doch ist er es, weil er aus einem Gedanken und diesem Gedanken und aus einem Wesen geboren wurde, dieses Wesen war einer der Götter.
    Soweit wir zurückgehen, von der produzierten Sache bis zu dem Gedanken, der sie hervorgebracht hat, finden wir immer ein schöpferisches Wesen und so weiter, bis wir zu den höchsten Schöpfern, den Göttern, gelangen. Weil die Götter sind, haben sie Gedanken hervorgebracht.
    Aber wenn man Ihrer Argumentation folgen würde, käme man schnell zu dem dummen Schluss, dass die Götter nur die Frucht menschlichen Denkens und reiner Spekulation sind.
    Diese letzte Bestätigung gewann die Unterstützung des Publikums, das dem Götterkult sehr verbunden war; es kam zu einer plötzlichen Bewegung der Menge, und Escartus wurde, manu militari, aus dem Saal verwiesen. Und doch", fügte er hinzu, "wurde er hinausgedrängt, denke ich, also bin ich es auch", aber niemand wollte ihm zuhören.

    Eines Tages, an den Ufern des Tiberias-Sees, als der See ruhig war und meine Gedanken die Farbe des Abends hatten, ging ich zu dieser Episode in seinem Leben zurück und fragte ihn, ob sich seine Gedanken nicht geändert hätten.
    In Wahrheit", so sagte er mir, "begehen Menschen wie Escartus die Sünde des Stolzes, wenn sie zu viel denken und sich von Spekulationen über die Realität der Dinge hinreißen lassen: Sie kommen, um die ihnen vorliegenden Beweise zu leugnen, um ihre Theorien besser zu stützen.
    Sehen Sie, Seneca, alle Dinge um uns herum sind von Gott geschaffen worden, durch einen Gedanken, geboren aus einem Wesen: dies ist die einzig mögliche Realität. Es ist, weil Gott ist, dass er gedacht hat. Wenn Sie das Gegenteil behaupten, kommen Sie zu der Aussage, dass der Gedanke der Schöpfer von allem ist, sogar von Gott; aber dafür müsste es eine Kraft geben, die noch größer ist als Gott, und das wäre kein Wesen, sondern ein immaterieller Gedanke. Sie wissen, dass dies unmöglich ist, denn niemand ist größer als Gott. »

    Danach und sein ganzes Leben lang habe ich ihn immer treu seinem Gedanken gesehen und immer, wie ich noch einmal sagen werde, eifersüchtig die Fülle der göttlichen Mächte gegen all jene verteidigt, die vielleicht ihren Platz einnehmen wollten, denn für ihn war Gott der erste Denker, der höchste Gesetzgeber, derjenige, vor dem sich alle Willen zu beugen hatten und dessen treuer Diener die Kirche ist.

    Doch nichts prädestinierte Nikolos dazu, Christos eines Tages zu treffen, und doch ...


    Kapitel 3: Seine Begegnung mit Christos :

    Eines Tages, als Nikolos sich am Ufer des Tiberias-Sees etwas zurückgezogen hatte, kam ein Mann von bescheidenem Aussehen auf ihn zu und fragte ihn:

    - Warum beten Sie, mein Freund?
    - Ich bete, weil es bei uns Brauch ist, zu bestimmten Tageszeiten zu den Göttern zu beten, wie es mir seit meiner Kindheit beigebracht wurde.
    - Glauben Sie, dass diese Art zu beten die richtige ist", fragte der Mann, der kein anderer als Christos war.
    - Ich weiß es nicht, aber es ist das einzige, das ich kenne.
    - Glauben Sie, dass Ihre Götter froh sind, wenn Sie Gesten und Riten praktizieren, die Sie aus Gewohnheit tun, ohne zu wissen, warum? Glauben Sie, dass solche mechanischen Gebete wirksam sein können?
    - Sicherlich nicht", antwortete Nikolos, "Sie haben Recht.
    - Wer nur wie eine Maschine Befehle befolgt, ohne sie kritisch zu prüfen, um in ihre intime Notwendigkeit einzudringen, arbeitet nicht in Richtung Gott und sein Heil, sondern entfernt sich meist davon.
    Wenn er den Sinn dessen, was er erreicht, nicht versteht, dann kann er nicht verstehen, wie nützlich Gebete sind, und er wird keine Erleichterung daraus ziehen, denn der Begriff der Liebe wird ihm fremd geblieben sein.
    Kommt, folgt mir, und ich werde euch lehren, was Liebe ist und dass es nicht viele, sondern nur einen Gott gibt, denn so wie es nur eine Liebe geben kann, so kann es auch nur einen Gott geben, der sie empfängt.

    Dann ließ Nikolos all seinen Besitz zurück, folgte Christos, nahm seine Lehre auf und wurde einer der zwölf Jünger, die Apostel genannt wurden.



    Kapitel 4: Wo Christos Nikolos lehrt, dass Priester niemandem schwören sollen :

    Eines Tages, als Christos und seine Jünger in Sephora ankamen, begann Nikolos einen seiner Sätze mit : "Meister, sagt uns...", bevor Christos ihn unterbrach.
    "Ihr dürft mich nicht Meister nennen, denn wir haben nur einen Meister, der Gott ist, und durch ihn unsere Kirche, die der treue Interpret seiner Gedanken ist und deren Entscheidungen von allen seinen Klerikern respektiert werden müssen. Aber was für Menschen wären wir, wenn wir andere Herren als Gott und seine Kirche anerkennen würden?
    Gott hat uns die Freiheit geschenkt, es ist nicht so, dass wir sie den anderen entfremden.
    Denken Sie darüber nach, was passieren würde, wenn ein Priester durch ein Unglück einen Treueeid auf einen anderen Mann leisten würde? Sofort würde er der Mann dieses Mannes werden, sein Diener, der Diener besonderer Interessen und nicht mehr der Diener Gottes.
    Die Männer Gottes, meine Brüder, hängen nur von ihm ab, sind nur ihm gegenüber rechenschaftspflichtig, und wer von ihnen einen Eid verlangt, versucht nur, die Kirche in seine Abhängigkeit zu stellen und die Männer Gottes zu seinen Verpflichtungen zu machen.
    Welche Menschen würden nun noch an Männer Gottes glauben, die anderen Menschen und nicht Gott selbst untertan sind? Durch diese Praktiken würden wir die Saat von Zweifel und Unglauben säen.
    Deshalb sage ich euch, meine Brüder, dass ihr überall und jederzeit die Eide ablehnen sollt, die man euch zu leisten vorgibt, denn sie sind ein Mittel zur Beherrschung der Kirche durch die Laien und zur Verschmutzung der göttlichen Ideen durch irdische Ideen.
    Ebenso, wenn Sie sich, wie der große Aristoteles Ihnen empfiehlt, sozial in die Angelegenheiten der Stadt einmischen müssen, hüten Sie sich davor, sich in die Politik einzumischen, denn Politik ist nur eine menschliche Angelegenheit, in der oft Korruption und besondere Interessen herrschen, und Sie würden es riskieren, den heiligen Namen der Kirche zu beschmutzen.

    Als Nikolos mir diese Lektion von Christos erzählte, fragte ich ihn nach der tiefen Bedeutung seiner Worte.
    Christos", sagte er mir, "war sich der Überlegenheit Gottes über die Menschen sehr bewusst, und er war bestrebt zu verhindern, dass die Reinheit des göttlichen Gesetzes durch die Sünde besudelt wird; dies ist zweifellos der Grund, warum er die Kirche eingesetzt hat.
    Gott ist in allen Dingen souverän.
    Aus dieser Souveränität leitet sich das Gesetz und für die Mehrheit der Männer aller Länder die Moral ab.
    Die Kirche wurde von Christos gewollt, um diese göttliche Souveränität zu repräsentieren.
    Deshalb handelt und erlässt die Kirche in seinem Namen Gesetze.
    Es ist die Kirche, die Gott an die Menschen delegiert hat, um das Gesetz und die Moral nach seinen Worten im Buch der Tugenden zu bestimmen.
    Daher die Notwendigkeit der absoluten Freiheit der Kirche und der Männer, die sie zusammensetzen.
    Wie wollen Sie, dass ein Mann der Kirche, wenn er zum Mann eines anderen wird, diese Freiheit bewahren kann? Und wie kann man übersehen, dass die privaten Interessen des Mannes, dem er geschworen hat, die göttliche Reinheit verunreinigen könnten?
    - Aber, Bruder Nikolos, ich verstehe nicht, warum Christos den Männern der Kirche verbietet, sich in der Politik zu engagieren, wenn Aristoteles das Gegenteil denkt.
    - Seneca, zu der Zeit, als Aristoteles lebte, gab es die Kirche noch nicht; daher sind die Dinge zwischen der Zeit von Aristoteles und der Zeit von Christos anders. Aber was Christos meinte, war, dass ein Mann der Kirche, auch wenn er ein öffentliches Amt ausübt, sich als Mann der Kirche verhalten und die göttliche Moral über private Interessen stellen muss, um die göttliche Reinheit zu bewahren und den Namen Gottes nicht zu beschmutzen".

    So bestätigte Nikolos, inspiriert von Christos, sich selbst als Verteidiger der göttlichen Allmacht vor den Laien.


    Kapitel 5: Wo Nikolos auf Seneca von Tarsus trifft :

    Ich schreibe und spreche über das, was Nikolos mich gelehrt hat, auch wenn ich Ihnen noch nicht die Umstände unserer Begegnung erzählt habe.

    Tarsus ist eine herrliche Stadt am Meer, an der Küste Kleinasiens. Dort herrschte die Philosophie, aber vor allem lehrte sie uns, selbst den armen verwaisten Kindern der Stadt, Unglauben bis zu dem Punkt, dass einer der Herrscher der Stadt ohne Gefahr eines Widerspruchs behaupten konnte: "Was den Torf der Götter betrifft, der sich durch einen langen Aberglauben angesammelt hat, so werden wir, wenn wir sie anbeten, nicht vergessen, dass ein solcher Kult keine andere Grundlage als den Brauch hat. Ich bin nicht so dumm, solchen Unsinn zu glauben".
    Es muss gesagt werden, dass die Süße des Lebens in der Stadt die Akedik und die Praxis aller möglichen und vorstellbaren Korruption ermutigte, und dass der materielle Komfort uns als ein Gott erschien, der ausreicht, um alle unsere Wünsche zu befriedigen.

    In dieser Stadt kam eines Morgens der Apostel Nikolos an und ich traf ihn, oder besser gesagt, ich traf ihn auf einer Straße, als ich aus einer Taverne taumelte, in der ich die Nacht mit Trinken und Unzucht verbracht hatte.
    Noch einer dieses Abschaums, der sich gut mit Weihwasser reinigen lässt", murmelte der Apostel. »
    Worauf ich antwortete, gestehe ich heute mit großer Scham: "Verpiss dich, pov' con! »
    Dann packte mich der Apostel am Hals und schwor vor dem Abend, dass er meine Erlösung in Angriff genommen und mich in die Wege des Herrn geführt habe. Ich rief mit meiner ganzen Lunge nach Hilfe: "Cecilia! Carla! Carla, Hilfe! "Niemand kam.
    Nikolos zerrte mich zur Seite in einen der Räume des Apollo-Tempels und begann mit Hilfe eines örtlichen Arztes, mich bis zum letzten Tropfen Alkohol in meinem Körper erbrechen zu lassen.
    Jetzt, wo Sie frischer sind", sagte er einige Stunden später und nach einem erfrischenden Schlaf, "wissen Sie, dass Gott mich zu Ihnen gesandt hat, um Ihre Seele zu retten; Sie haben die Wahl: Entweder Sie hören sich an, was ich Ihnen von ihm zu sagen habe, oder ich gebe Sie in die Hände der Wächter der Mam-Melianischen Garde (der Garde der Mam, der großen Priesterin des Apollo-Kultes in Tarsus).

    Entschlossen, der Obhut dieser alten Hexe zu entfliehen, beschloss ich, den Worten des Apostels mit zerstreutem Ohr zu lauschen, die, das muss gesagt werden, wenig Einfluss auf den 17-jährigen jungen Mann hatten, der ich war. Nichts, was er sagen konnte, überzeugte mich so sehr von der Existenz Gottes, dass er sich am Ende hinreißen ließ und zu mir sagte: "Und mein Gesäß? Hast Du mein Gesäß gesehe? Und doch existiert es! Los, verschwinden Sie, Sie sind nichts als ein unwiederbringlicher Schurke; ich frage mich immer noch, warum Gott sich für Sie interessiert! Es gibt Tage, an denen ich ihn wirklich nicht verstehe!"

    Wenn der Apostel nicht verstand, wusste Gott leider sehr wohl, was er tat, und er vergaß mich nicht so schnell. Tatsächlich wurde ich weniger als eine Woche nach dem Vorfall mit Nikolos von einer Patrouille der Mammalian Garde angehalten, nachdem ich an dem Brand eines Geschäftes mit Mietpanzern teilgenommen hatte, weil wir es sehr lustig fanden.
    Da ich eine Waise war, gab es kaum eine Chance, dass jemand kommen und mich da rausholen würde, und ich begann an meinem Leben zu verzweifeln, als mir gesagt wurde, dass ein Mann für mich gebürgt hatte. Dieser Mann war Nikolos, der auf Gottes Befehl handelte.
    "Nun, mein Sohn, hast du die Wahl: Entweder du folgst entschlossen dem Weg des Herrn und wirst mein Jünger, oder du folgst dem schönen Galgen, den das Gericht für dich vorbereitet, aber du sollst wissen, dass dies die letzte Chance ist, die Gott dir gibt; wenn du glaubst, dass du lügst und dann zu deinen alten Fehlern zurückkehrst, um davon loszukommen, dann irrst du dich: Gott ist ein unerbittlicher Hüter der Ordnung. »

    Also folgte ich Nikolos in eine Hütte, die er in der Stadt gemietet hatte, begann, ihm auf seinen Reisen zu helfen und zu folgen und mir mit dem geregelteren Leben, das er mich führen ließ, und den Lehren, die er den Menschenmengen gab, der Richtigkeit des Lebens bewusst zu werden, das er mir vorschlug. Nach und nach öffnete sich mein Herz für die Liebe Gottes, und Nikolos wurde ein zweiter Vater für mich; eines Morgens, voller Glauben an Gott, bat ich ihn um die Taufe.
    So begann ich, in den Dienst Gottes zu treten, des Wohltäters, des Barmherzigen, desjenigen, der durch die Wirkung seiner Gnade mein Leben gerettet und mir eine zweite Geburt angeboten hatte, das ist der Sinn, Leser, dieser kleinen Geschichte, die ich Ihnen als Beweis für die unendliche Güte Gottes gegenüber allen seinen Geschöpfen gebe.


    Kapitel 6: Das Leben und Werk von Nikolos nach dem Tod von Christos :

    Nach dem Tod von Christos reiste Nikolos, wie viele andere Jünger, durch die ganze Welt, um die Botschaft des Propheten zu verbreiten, wobei er im gesamten Römischen Reich und manchmal weit darüber hinaus reiste.

    Zu einem Volk, das zu Götzen betete, sagte er: "Siehst du nicht, dass all diese Götter, die du nennst, nur Darstellungen ein und desselben Ganzen sind, und dass sie nur die Attribute ein und derselben Person sind: Gott? Sehen Sie nicht, dass all diese Dinge nur Manifestationen der Macht nicht der Götter sind, sondern des einen Gottes, des Motors von allem, des Schöpfers des Universums und der Erde, der Menschen und Pflanzen, des Geistes und der Materie?
    Alle Namen, die einen Hinweis auf seine Macht enthalten, passen zu ihm: so sehr er auch auf Bezeichnungen verzichtet, so viele Bezeichnungen kann er erhalten. Wollen Sie ihn Natur nennen? Sie würden sich nicht irren; denn von ihm werden alle Dinge geboren, er, dessen Atem uns Leben gibt. Werden Sie ihn Welt nennen? Sie haben das Recht, dies zu tun. Denn er ist das große Ganze, was Sie sehen; er ist ganz in seinen Teilen; er trägt sich aus eigener Kraft. Wir können ihn immer noch Schicksal nennen, denn das Schicksal ist nichts anderes als die Reihe von Ursachen, die aufeinander folgen, und er ist die erste aller Ursachen, von der alle anderen abhängen", und so bekehrt er sie zum wahren Glauben.
    So ging Nikolos, indem er überall die Allmacht der göttlichen Gegenwart in den kleinsten seiner Schöpfungen verteidigte, wie es im Buch der Tugenden gelehrt wird, und viele Völker durch die Wahrhaftigkeit seiner Worte bekehrte.

    Zu einem anderen Volk, das sich gegen die Herrscher der Stadt, die sie als Tyrannen bezeichneten, auflehnen wollte, sagte er: "In unseren Städten wird jede Regierung nach dem Willen des Volkes eingesetzt, was nur der Wille Gottes sein kann, denn in Wahrheit kann es ohne Gottes Zustimmung keine Macht geben, sonst würde es bedeuten, dass Gott kein vollkommenes Wesen ist. Es steht einem Aristoteten nicht zu, gegen eine rechtmäßig eingesetzte Regierung, die die Anhänger von Aristoteles und Christos respektiert, zu rebellieren, denn er würde gegen Gott selbst rebellieren".
    Bei dieser Gelegenheit bekräftigte er einen Satz, der später berühmt werden sollte: "Gott drückt sich durch das Wahlrecht aus; wer die Ergebnisse des frei ausgedrückten Wahlrechts in Frage stellt, stellt Gott in Frage".

    In Athen traf er den Diakon Epiphanos, der die Heiden töten wollte, gegen die er eine große Jagd anordnete.
    "Epiphanos, wer sind Sie denn, dass Sie die göttliche Gerechtigkeit durch menschliche Gerechtigkeit ersetzen und die Menschen fälschlicherweise der Verbrechen beschuldigen, die sie nicht begangen haben, weil sie nicht an Christos glauben?
    Welcher Mensch kann allein entscheiden und sagen: "Das ist gut, das ist böse"? Was für eine Unmäßigkeit wäre es, und auch was für ein Chaos, wenn jeder das Gleiche tun würde: dass jeder Mensch nach seinen eigenen Interessen nach seinem Privatrecht leben sollte, und der Heilige Name Gottes würde bald von abscheulichen Verbrechen befleckt werden.
    Ihre Aufgabe ist es zunächst, sie durch Beispiel und Wort zu bekehren, denn es sind vor allem die Geschöpfe Gottes, die in die Irre geführt werden oder denen niemand geholfen hat, den Weg zur Wahrheit zu finden.
    Aber Sie können nicht den Platz der göttlichen Gerechtigkeit einnehmen; es ist eine Sünde des Stolzes, den Platz dieser Gerechtigkeit einzunehmen, denn niemand kennt die Unermesslichkeit der Liebe Gottes zu seinen Geschöpfen oder die Unermesslichkeit seiner Vergebung.
    Als es notwendig war, die Männer von Oanylone zu richten und die Stadt zu zerstören, rief Gott keine menschliche Gerechtigkeit an, sondern übte seine eigene Gerechtigkeit aus, die nicht von einem menschlichen Gesetz abhängt und nicht auf Vorschriften und Gesetze reduziert werden kann, denn sonst würde er die unendliche Freiheit und Güte Gottes leugnen, einschränken oder einschränken.
    Daher ist es in solchen Fällen nicht Ihre Aufgabe, die irdische Gerechtigkeit selbst zu erlangen, sondern die der Kirchenführer, die allein als Delegierte der göttlichen Gerechtigkeit wissen, welche Entscheidung getroffen werden sollte".
    Die Weisheit der Worte von Nikolos war so groß, dass es in allen Ecken des Adels bald zum Brauch wurde, die Kirchenführer um Rat zu fragen, wie man sich gegen diesen oder jenen Ketzer wenden könne.



    Kapitel 7: Sein Tod:

    Eines Tages, als Nikolos auf dem Weg zu den Markomannen war, wurde er auf der Straße von einer Gruppe Straßenräuber angehalten, die, da sie sahen, dass er ein Aristot war und meinten, er müsse große Reichtümer mit sich führen, lösten sie ihn aus und fesselten ihn an einen Baum. Da sie erkannten, dass er nichts besaß, um sich zu amüsieren und eine Ableitung ihrer Frustration zu finden, benutzten sie ihn als menschliche Zielscheibe, verspotteten seine Religion, beschuldigten ihn, einen Esel zu verehren und schossen viele Pfeile. Jeder Schlag, der seinen Körper blutig machte, provozierte die Heiterkeit seiner Henker.
    So starb Nikolos im Jahr 50 in einem Wald aus Wild am Rande des heutigen Mährens.
    Seine Leiche wurde einige Tage später von mir selbst gefunden. Die Verwesung, die sich bereits ausbreitete, zwang uns, seinen Körper in Wasser zu kochen, um die Knochen zu bergen, die ich in einer kostbaren Holztruhe aufbewahrte, die mich auch heute noch verfolgt, wo ich sie in einem kleinen Oratorium mitten im Wald von Semur in Burgund deponierte, einer Region, die ich nach den Lehren des Nikolos missionierte.


    Er wird normalerweise mit einer Taube mit einem Olivenzweig im Mund in Verbindung gebracht.


    Seine berühmtesten Phrasen:

    - ...an einen Ungläubigen, der sie überstieg: "Was ist mit meinem Hintern? Haben Sie meinen Hintern gesehen? Und doch gibt es ihn!"
    - an die Rebellen einer Stadt: "Gott drückt sich durch das Wahlrecht aus; wer die Ergebnisse des frei ausgedrückten Wahlrechts in Frage stellt, stellt Gott in Frage".
    - zu Escartus: "Man muss sein, um zu denken und nicht zu denken, um zu sein".
    - in Episkopos: "Die Führer der Kirche, die einzigen Delegierten der göttlichen Gerechtigkeit, werden wissen, welche Entscheidung zu treffen ist".

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