L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[acar]

Entouré de ses gardes, Acar prict place au centre de celle-ci et fit arriver ceux qui s'y trouvaict alentour, par sa voix :

Mes frères clercs, prêcheurs de la seule foy, mes sœurs, je vous exhorte à vous lesver du mesme pas, à marcher du mesme cœur car vous vous devez à vostre souhait, servir comme il se doit nostre Église, suivant ses préceptes et ses volontés.

Oui mes frères, oui mes sœurs, ce jour est enfin arrivé, soyez les plus heureux et armez vous de vostre verbe !!

Ainsi, reprit-il, nous devons protéger notre fondation, notre institution contre le Mal menaçant, le Mal incarné par le Lion de Juda et la réforme, en ce Béarn, qui ne cesse de nous combattre, seul loin du monde de Rome, en toute impunité.

Laissez-moi vous rappeler cela, avant de poursuivre :

[Sainte Wilgeforte]

Une voix féminine aux accents siciliens s'éleva de la foule amassée devant Acar :

Mort aux hérétiques !
_________________

[Hagden]

Hagden qui avait combattu dernièrement aux côtés de ses Frères Combattants de Béarn, savait combien la Parole de l'Eglise se faisait timorée, voire inexistante sur le terrain. Cette même Rome qui exhortait au Pardon... en cassant du grain sur les Frères Combattants, qui seuls sur le terrain, devaient affronter ces hérétiques fanatiques, par les Armes. Le Verbe n'était pas leur fort, au Frères et Soeurs Combattants, mais ils faisaient ce qu'il pouvaient, sur ces terres de Béarn, à manier ce Verbe, à défendre ces valeurs qu'ils partageaient au fond de leur Coeur avec Rome. Rome trop absente de cette terre de Béarn, ou si peu présente, lorsque le Mal, le vrai Mal, apparait... On ne voit plus ou presque clerc qui vive... On y voit seulement les Frères et Soeurs Combattants, avec l'aide d'aritotéliciens fidèles, à se lever contre ces hérésies. Mais seront ils aristotéliciens longtemps si Rome, la timorée, ne se fait pas plus visible ne se montre pas plus au côté de ces fidèles, ses fidèles, qui sur le terrain, avec ou sans armes se lèvent contre le Lion en Béarn, et les " amis des fées", en Bretagne...
_________________

Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[Thibaud de Leibundguth]

Que Christos illumine et purifie de sa lumière divine les chemins boueux et infectes que ces suppôts du Malin empruntent chaque jour pour obscurcir les âmes et prôner leur secte de foy impie. La situation géographique est bien trop importante, et nous devons, nous aussi, faire face à nos hérétiques et limiter la propagation de leurs pensées en nostre paroisse. Nos prières nourriront vostre mission, et que l'EA, en sa grande bienveillance, condamne fermement, et comme il se doit, d'une unique voix, ces agissements de crapules qui ne sont que des irrécupérables dans le plan spirituel.

D'une forte voix, Thibaud se joignit à la parole d'une jeune femme.

Que les hérétiques pourrissent en des feux ardents, et que leur purification se fasse, dans un tonnerre de cantiques à la gloire du Très-Haut.
_________________

[cagi]

Cagi écouta Acar, exhortant les hommes de foi, courageux, a rejoindre le Bearn afin que triomphe la vrai foi et d'empêcher les lions de Juda de rependre leur fausse parole.
Déjà dans les tavernes de Pau ceux ci faisaient leurs discours, essayant de convaincre la population de leur bonne fois.

Alors je vous le dis, entendez moi et prenez la route, le Béarn a besoin de tout les fidèles d'Aristote afin de défendre sa parole. Rejoignez nous et aidez nous a défendre notre foi, chaque bras comptera.
_________________

[acar]

Je rappelle que je ne vois poinct homme ou femme de prêche se concentrer sur le Béarn, lieu où tous les prêcheurs du Lion sont présents.
Je ne parle point des membres de l'église combattante qui œuvrent chaque jour, au péril de leur vie, mais de l'église du Verbe, car tel est le combat qui se mesne, en ce lieu, l'espée ayant desja parlé !

Mais pour mener ce combat, il faut des combattants, n'est-il pas ?

Je vous demande solennellement, mes frères, mes sœurs, de rappeler à chacun, à chacune, des personnes qui sont reconnues comme clercs ou prêcheurs de nostre bonne église, de respecter tout simplement leurs vœux, à savoir la desfense de nostre foy, par le Verbe.

Il respeta alors, plus fort : Venez, accourrez, faites ce qui doit estre fait, pour l'amour de nostre sainteté, pour l'amour de nostre seule et véritable foy, pour l'amour de vous, pour que chaque jour vous soyez fiers de participer à la volonté de Dieu !!
_________________

[bourrike]

Ce si brave Messire Acar! Cet homme au coeur si pur, qui croyait encore en l'impossible.

Le voyant s'égosiller, elle s'approcha doucement et tira sur sa manche afin de pouvoir attirer son attention, et ainsi parler sans crier.

Révérence profonde devant l'homme si courageux.
suivie d'une conversation, ou plutôt d'une quasi confession.

"Messire Acar, bien le bonjour, heureuse de vous revoir.
Mais permettez moi de m'étonner de votre discours.
J'ai quitté le Béarn il y a peu, et vous connaissez plus ou moins les raisons de mon départ, puisque votre épouse démissionna à peu près pour les mêmes.
Vous voudriez que nous allions prêcher là bas? Mais j'aurais fait les 20 jours de route qui me séparent maintenant de cet endroit si j'avais encore eu ne serait-ce qu'une once de foy en cette région!
Avez vous oublié la comtesse hérétique poussée sur le trône par le comte Varden? Avez-vous oublié les tentatives de discussion de concordat? Avez-vous oublié comment fut accueilli l'évêque fraîchement nommé par la dite' comtesse hérétique?
Messire Acar, vous me voyez désolée de ce constat, mais le Béarn est une terre perdue pour la foy! Prêcher là bas, c'est faire rire les braves gens qui croient assister à une pantomine.
Désolée encore Messire, mais ne vous usez pas plus. Les armées du Béarn combattent leur reflet en affrontant les Lions. Ce combat, hors les représentants des Saintes Armées, c'est Hérétiques contre Impies!"
_________________

[acar]

se retournant : Je n'ai rien oublié ma sœur mais tout est possible à qui se donne les moyens, regardez cesla... Il tira un veslin :

[Hagden]

Hagden avait entendu les uns et les autres...

Il se tourna vers la dernière intervenante :

Bien le bonjour Dame, je me présente, Hagden, Seneschall de l'Ordre Teutonique...

De quels impies parlez vous donc ?

Ce que j'ai vu en Béarn, c'est une Comtesse qui s'est battu contre le Lion. Cela fait d'elle une impie ? Donnez nous des explications quant à vos affirmations. Car ce que vous me dites me laisse perplexe. Certes, le Sud est quelque peu malmené par hérésies et brigands en tout genre. Certes, mais il est aussi abandonné par l'Eglise, du moins en grande partie... Ceci, personne ne le nie, je pense, ni ici, ni sur place. Et c'est bien là que le bât blesse. Si l'Eglise, était plus présente dans le Sud, nous ne serions pas confrontés à ce genre de situation.

Peut-être bien que le Sud, le Béarn a en son sein des hérétiques, mais je vous le dit. Il n'y pas qu'en Béarn, qu'il y en a. Il y en a un peu partout dans le Sud...

Je vais vous dire ce que j'ai vu en Béarn : Le Lion a attaqué cette Province sous prétexte de se venger d'un certain homme d'Eglise, qui a péché certes un temps, mais qui a payé pour ses crimes. Je me souviens que cet homme s'est levé presque seul à Genève contre l'hérésie de la Réforme.

Hagden voulut ajouter que Rome lui avait mal rendu son courage, ce qui avait fait de lui un homme moins bon par la suite, mais il avait expié ces péchés.

Donc, que vis je en Béarn ? Je vis un peuple, non pas un ni deux paysans et deux ou trois nobles en quête d'honneur ou de gloire... Non, j'ai vu TOUT un peuple se lever contre la Barbarie du Lion, contre son Mensonge... sa Vilenie... Ce même Lion qui en ce moment même tente de corrompre ce peuple de Béarn en déversant sa bile sur les murs, et même jusque sur la Porte de la Cathédrale de Pau... Il enlève même les enfants contre rançon...

Alors je vous le demande : Où est l'Eglise dans cette affaire ? Quand je dis Eglise, je ne parle pas de mes Frères et Soeurs Combattants, qui sur le terrain se sont battus, ou se battent encore, en mot, après avoir tirés leurs armes... non. Je parle de ces Clercs... en place, ici à débattre de la situation. Où sont ils ? En taverne à contrer les mots de la Réforme, non. En Halles ? Non... En Gargote... non. Ici ? Non, je n'en vois aucun ou presque qui daigne venir converser de ce qui se passe là bas, dans ce lointain et insignifiant Sud...

Alors je relaie l'appel de mon Frère et Ami Acar, ici présent.

Qu'est donc cette Rome qui reste cloîtrée en ces murs ? Quelle est cette Rome qui abandonne ses fidèles, et ne tente pas de ramener les hérétiques dans le droit chemin, quand celà s'avère d'une extrême urgence, comme c'est le cas en ce moment en Béarn ?

J'y ai vu tout un peuple prêt à se battre, pas seulement pour leur tête, leurs biens, non, pas seulement. Je l'ai vu se lever avec un coeur, un coeur aristotélicien, dans leur corps et leur âme... ! Allons nous les abandonner au Lion ? Rome va t-elle les abandonner ?

Sachez que j'ai combattu l'hérésie en Béarn... et j'y retournerai s'il le faut ! J'irai verser mon sang, encore et encore, jusqu'à ce que mort s'ensuive... ! Car j'en ai fait le Serment devant Dieu, le Pape, et les Hommes... Même s'il ne devait rester qu'un seul coeur aristotélicien en Béarn ! J'irai donné ma vie pour lui...

J'espère y trouver un prêtre, pour me bénir, une fois sur place, ce que je n'ai pas trouvé la première fois...

Sur ce... je vais prier pour tout ceux qui portent encore le mot Justice, Amour, Equité, Honneur, Foi, en leur Coeur... et même pour ceux qui se détournent de la Voie de la Vertu. Car je crois en le Pardon, l'Expiation des péchés... même pour le pire des ennemis qui ferait acte de contrition, de repentance, et embrasserait la Foi qui devrait tous nous unir ici, mais qui je vois, nous divise un peu plus chaque jour. Voyez cet hérétique qui se repentit qui prendra sa main pour le Guider ?
C'est bien dommage, de voir des croyants absents, et des croyants qui meurent, sans aucune bénédiction, ni reconnaissance... ou se détourne de la Vraie Foi, car leur main tendue n'est prise par aucun clerc.

Mais comme on dit, Dieu reconnaitra les siens... là haut...

Hagden se tut et s'agenouilla pour prier...Il avait parlé calmement avec dignité, peut être un peu trop froidement, presque la larme à l'oeil. Et encore, il n'avait rien dit de l'Affaire du Pape disparu en Artois, et qui n'émeuvait même pas une soutane ici... comme ailleurs... Rome se perdait, tout à fait, dans son mutisme, son absence de tout débat, vrai débat. Et ça en devenait pathétique, dangereux même pour la stabilité du Monde...stabilité spirituelle et universelle... ébranlées par ce silence de la grande petitesse de Rome quant à la gestion des crises importantes comme celle là, mais yen avait tellement d'autres...
_________________

Montbazon-Navailles, Ritter et Seneschall de l'Ordre Teutonique

[acar]

Acar alla devers son frère et ami et lui dict, main sur son espaulée :

Laissez-mon frère, ne vous tournez plus la bile, ni le sang, la cause est perdue... Par ce long silence, tous démontrent la grande lascheté qui les animent ! Honte à eux, honte à Rome de les elesver à une plasce qu'ils ne méristent poinct !

laissez mon frère, nous mourrons pour nostre foy, mais plus jamais pour un clerc, tant qu'ils ne parleront pas, prouvant respect envers leur premier vœu, desfendre notre église !!!

Laissez mon cher frère, nostre tasche est bien grande, mais pourquoi parler à qui ne nous escoutillent pas !

Il rajouta, se tournant devers la petite foule : Oui tous ces mots à cause de ce long silence de ceux qui ne viendront plus, ceci est la seule cause de mes mots, bien amers... Ils déplairont, certes oui, mais prouvez-moi alors que vous n'estes poinct des lâches, chose que je serai le premier à dire et respeter, si le cœur vous en dict !!

Que vive nostre eglise, que perdure nostre foy... Que vostre cœur se remplisse de joie, que des larmes de bonheur coule sur vos joues; que le sourire vienne à vous, desfendant le Verbe sain contre celui du Mal, que vos mains tremblent devant un nouveau converti à nostre foy, lui lisant nostre bon livre des vertus !!

Oui... Oui, desfendre nostre dogme par tous les moyens que nous disposons, je vous exhorte en cesla, mes frères et mes sœurs Aristotéliciens, pour la dernière fois!!
_________________

[bourrike]

[acar]

Chuchotant : Frère Hagden, dame Bourrike parle en effet de dame Ingenue, comtessa de l'espoque et poinct de celle que vous avez rencontré, à savoir dame Caro.

Je pense que quiproquo vient de la !
_________________

[Arthur Leroy]

Sieur Acar, nos frères aristotéliciens sont donc menacés en Béarn par les hérétiques ? C'est là grande peine que de l'apprendre. Qui donc arrêtera cette peste sinon nous, clercs de Rome ? La tâche est immense, mais il faut frapper vite et fort et par le verbe mais aussi par le glaive. Où sont les légions de Dieu qui peuvent en un coup de trompette transformer en statues de sel ceux qui osent se dresser contre notre Eglise ?
Nous devons nous mobiliser. Nous devons être plus offensifs que nous ne le sommes aujourd'hui. La routine nous a endormi. Réveillons-nous ! Réveillons-nous ! Réveillons-nous et le Mal sera vaincu.

[acar]

Il se retourna, surprit : Mon frère, comme j'ai plaisir à vous escoutiller, vos paroles sont douces et je prie que d'autres suivent vos mots, chers à mon cœur !

Que vostre parole, frère curé, soit-entendue de tous et toutes !!
_________________

[bourrike]

Air interrogateur de l'ex curette Tarbaise, qui fait soudain face à Messire Acar

"Mais dites moi mon frère, cela me vient à l'idée subitement, il y a à Tarbes un nouvel évêque, ce me semble, comment se fait -il que vous ayiez besoin de venir solliciter les clercs Romains alors qu'un évêque de si haute volée réside sur place, et que, j'en suis sure, il passe ses journées à prêcher et à convertir, de par son simple exemple?"
_________________