L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Odoacre]

Hausse les épaules

A vous de voir si vous désirez ou non posséder une commanderie en Périgord très cher frère.... si je peux y trouver mon compte par quelqu'accord renforçant mes pouvoirs là bas, je peux faire cela...
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
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[Jackson21]

Une commanderie est loin d'être notre motivation principale mon Frère, cela me désolé de voir qu'un prélat puisse tenter d'appâter un frère aristotélicien par ce biais.

De plus, la position du Roy est très claire là dessus... J'ignore si vous en avez pris connaissance. Visiblement non Monseigneur.
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[Odoacre]

En entendant mentionner le Roy, le vieux Grec cracha par terre

Quand le bâtard à couronne se donnera la peine de respecter l'Eglise, je lirai ses édits.

Etirant un fin sourire

Pardonnez ma méprise sur les commanderies... je ne connais pas vraiment les politiques et motivations des OMR, même si j'eus espérer pouvoir disposer d'escouades teutoniques dans mon diocèse pour escortes d'apparat, mais surtout la sécurisation des routes, car c'est une vraie demande des fidèles... bref une occasion pour vous de vous faire connaître tout en servant un objectif d'harmonie dans la société...
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[Jackson21]

[Odoacre]

Se levant alors

Eh bien très cher frère, je suis ravi d'avoir fait votre connaissance et ne manquerai pas de vous tenir informe de la ratification d'un concordat, même si mon espoir de le voir exister s'éloigne de jour en jour.... la Nonciature m'a en détestation et préfère un Périgord chaotique que de me laisser restaurer la puissance romaine dans ces terres pouilleuses...
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[Trivia]

Loin, très loin -mais pas trop- de l'endroit d'où sortent des beuglements et des cris, une personne s'affaire tranquillement sur une porte.

Oui, parce qu'après que môssieur Constant ait voulu piquer un petit galop en pleine nuit la gorge découverte, aussitôt arrivés, il l'avait plantée en plein milieu des faubourgs.
Du coup, elle a fait trois fois le tour du même pâté de bâtiments, débouché sur la place, essayé de trouver une tête connue, mais rien à faire...
Hum ? Oui, voilà, c'est ça. Carrément paumée.

Elle aurait pu aller vers l'endroit avec du bruit. Mais voilà, on lui avait encore retiré son épée, et elle a vu les gens en robe qui se baladaient...
Des curés de partout... Ça, elle le retient, l'ontologue...
La dernière fois, c'était un archevêché, la fois d'avant, des assises dans une cathédrale, maintenant, ici...
Prochain coup elle dira qu'elle a peur des champs de bataille, qu'elle est phobique des guerres, etc... Juste pour voir.

Mais pour l'heure, elle a mieux à faire.
Déjà, trouver un endroit sûr. Ensuite, trouver Constant. Ou même mieux, trouver Constant dans un endroit sûr. Mais ça elle n'y croit pas trop.
Par contre, de cette tour, là... Peut-être qu'une fois en haut elle pourra essayer de se dessiner un plan pour se repérer. Les plans, ça aide bien.

Oui, mais! Parce qu'il y a toujours un mais. Surtout ces temps-ci, elle sait pas pourquoi.
Bref.
Là y a une porte. Et pas de la porte de lopette, non, de la grosse porte en chêne avec des verrous de partout.
Donc elle s'est attaquée aux gonds, à coups d'aiguilles à coudre -oui, ça, ils lui ont pas confisqué, l'épée les avait un peu plus préoccupés.. le briquet aussi...-.
Quand on peut pas attaquer d'un côté, on s'en prend à l'autre, hein. Et puis après suffira de quelques coups de pieds, une fois qu'elle aura largement désossé la bête.

N'empêche...
L'autre, elle le retient.
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Oui oui, l'épée à l'entrée, je sais...

[Cora]

Bordel...

Le juron fût ainsi jeté à l’air libre dans la vaste pièce, dansant sous l’air réprobateur des mots formels reliés de cuir et étalés sur les murs. Gêné, il préféra se noyer dans l’eau de vie que déversait dans son agonie le corps meurtri d’une bouteille tombée de trop haut.

Dans le fracas qui suivit la chute de la bouteille lâchée au détriment d’un sommeil qui s’installait furtivement en elle depuis quelques minutes, la domestique leva la tête à la vitesse d’un des, à présent, si rapides battements de son pauvre cœur, bien réveillée. Les émeraudes qui lui servaient d’yeux balayèrent anxieusement la bibliothèque à la recherche de la source du bruit, glissant sur d’innombrables reliures de livres entassés sur des étagères – Traité de la réincarnation, Traité de la folie, Traité de l’inceste, ... – puis sur le sol. Là, à ses pieds, gisaient des éclats de verre dans une flaque humide et brunâtre, fruit de son imprudence. D’où la référence à cet endroit malsain d’où le vieil évêque l’avait tirée en la prenant avec lui.

D’une main tremblante, Cora ramena sur son crâne quelques mèches d’un blond terne avant de s’écarter mollement du fauteuil. Avec la lenteur d’une somnambule, elle se pencha alors sur ce qui restait de sa seule journée de détente depuis le début d’une année passée à courir du haut de la tour de grotesque conte de fées d’Odoacre de Corinthe tout en frottant ici et là jusqu’à la cave où tant de nuits passées à fouetter les esclaves avaient filées. Enfin, un autre procès qui le forçait à partir en plein jour...

Quel gâchis.

La domestique resta là pendant quelques minutes, la tête penchée, fixant le reflet d’elle-même, floué par le liquide et la lumière, que lui rendait la plus grosse partie de la carcasse de verre mutilée. Puis, soudain, elle se gifla comme pour se punir.

Connasse, marmonna-t-elle en tournant les talons, massant sa joue brulante.

À la vitesse d’une limace, toujours, elle emprunta un escalier qui, lui permettant de quitter les nuages qui commençaient sérieusement à embrouiller son esprit, la mena au rez-de-chaussée. Mais bon, lui demander de différencier des nuages et des murs blanchis à la chaux, c’était pousser l’affaire un peu trop loin.

C’est donc en marchant sur la pointe des pieds comme si elle craignait de réveiller quelque fantôme que ce soit dans la salle, vide si on faisait abstraction de la folle qu’elle était, que Cora commença sa traversée du salon. Mais comme c’est toujours quand on essaie d’imposer le calme, qui pourtant est déjà là, que des bruits viennent nous troubler, c’est tout naturellement que le doux bruit d’une porte que l’on tente de défoncer à coups de pieds vint aux oreilles de la domestique. Alors, plus vivement que jamais, ses pieds la portèrent jusqu’au judas de la porte sur lequel se colla, sans qu’elle ait eu besoin de le vouloir, son œil agité. Dehors, cette fille, là, tentait bien de défoncer la porte d’un sanctuaire maudit...

Alors, comme ça, elle était envoyée par le procureur pour fouiller la maison d’Odoacre et y dénicher quelque preuve incriminante ? Mal lui en prenne.

Machinalement, les doigts de Cora se posèrent sur l’arbalète accrochée à côté de la porte. Puis, brusquement, se ravisèrent. Son cerveau s’était soudainement mit à penser. Que faisait-on, déjà, pour plonger dans le sommeil les esclaves turbulents qui dérangeaient le silence des douces nuits romaines ?

Pressée, la domestique courut jusqu’à la cuisine. Là, sur une étagère, elle trouva une large boite en cuivre au dessous criblé de trous contenant une vingtaine de boules herbeuses. De l’opium...

Au rythme de la plus belle des musiques de fond, elle se hâta de revenir au salon où elle constata avec l’antithèse de la joie que la porte vibrait un peu plus chaque seconde sous les coups de la demeurée qui se trouvait dehors... Au diable, donc, l’allumage d’un feu tout en douceur et le comptage des boules d’opium nécessaires ! Le temps qu’elle avait gaspillé n’allait pas lui tomber dessus en coulant entre les lames de parquet comme l’alcool.

Sans plus attendre, la domestique accrocha la boite et la totalité de son contenu dans l’âtre de la cheminé déjà bien garnie de buches poussiéreuses. Manquait plus qu’les flammes de l’enfer pour la lécher...

Son regard exorbité se posa alors sur trois lampes à huile accrochées sur un des murs de la pièce.

Sous le nez frémissant de Cora, un sourire naquit tandis qu’elle les allumait. Puis, comme si la chose était tout à fait naturelle pour elle, elle les décrocha une à une en les jetant au fur et à mesure dans la cheminée.

Petites flammes devinrent vite grandes, alimentées par l’huile, mère du mal.

La domestique eût à peine le temps de se glisser dans l’espace entre un fauteuil de cuir et un coin de la pièce que la porte céda sur ses gonds sous les coups répétés de la jeune femme qui entrait maintenant dans la pièce que les vapeurs soporifiques envahissaient peu à peu.

Et tandis que la tête commençait à lui tourner légèrement, Cora comprit la grave erreur qu’elle venait de commettre.

[Trivia]

Coups de pieds réguliers contre la porte, à partir du moment où la moitié de la porte se trouve dépouillée de fer.
Parce que oui, au bout d'un moment, la méthode minutieuse et calme, on s'en lasse, et on passe directement à la phase bourrinage.
Puis en plus, personne va intervenir, hein, ils sont tous à l'espèce de spectacle là-bas.

Coups de pieds consciencieux, donc. Et, enfin, la porte cède. Hum... Oui, bon, d'accord. Et, enfin, une partie de la porte cède.
S'engouffrant à l'intérieur du trou causé par son labeur acharné, ce n'est qu'une fois à l'intérieur que la jeune fille remarque la fumée, les flammes, et une odeur familière.
Aïe... Du regard elle cherche l'éventuel coupable de tout ce capharnaüm. Ben oui, pour une fois que c'est pas elle, faudrait pas qu'on l'accuse d'un truc qu'elle a même pas fait, d'abord.
Mais personne en vue, et la fumée n'aide en rien.
C'est bien simple, une chatte n'y retrouverait pas ses petits.

Bon, pas de coupables, n'empêche, elle est dans la mouise. Faut trouver une solution rapidement, surtout qu'elle commence à ressentir la torpeur habituelle, et c'est pas bon, ça.
Pendant quelques secondes, la jouvencelle pèse le pour et le contre.
Opium-curés dehors, curés dehors-opium...
Option choisie, elle prend la numéro trois : essayer de gagner le sommet via l'escalier en colimaçon qu'elle aperçoit.

D'un bond elle s'élance... et s'élance.. et s'élance... ah tiens c'est marrant, elle pensait pas que c'était aussi loin, au premier abord.
Faudrait qu'elle fasse une pause.. non, après... ah oui, mais le corps a décidé du contraire, semblerait... elle avait oublié que ça pouvait peser aussi lourd, une jambe.
Raaah, mais l'escalier il est tout proche, là, suffit juste de quelques... zzzz...
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Oui oui, l'épée à l'entrée, je sais...

[Odoacre]

Le temps était passé... ses occupants d'un temps disparus... bref, la Tour était vide.... ou presque, un vieux Grec y rodait peut-être...
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[Odoacre]

Sûr de sûr, le vieux Grec y rôdait, et il attendait un visiteur.
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[Oroch]

Rome. drôle d'endroit... trop de sources de feu. la tentation était trop forte pour le vicaire !

aah ce que j'adore Rome.. un jour une des chapelles sentira le souffre ! soupire

il s'arrêta au pieds de la tour d'astrologie, un large sourire

Eh ben faut être posséder ou obséder pour habité ce genre de battisse... arff j'ai hâte de la bruler aussi. prit par l'envie, le clerc Mord sa lèvre.

des coups de pieds sur la grande porte annonçait son arrivée aux serviteurs du maitre des lieux

Odoacre ! euh... monseigneur Corinthe, je suis le vicaire de Bazas !
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[Odoacre]

Odoacre faillit ne pas entendre les coups... par chance il remontait d'une inspection à la cave, voir si rien de rouillait...

Il put ainsi ouvrir.

Il n'avait pas de serviteur actuellement.... le seul qu'il avait de temps à autres était une vieille folle.... disparue.

Bref.

Bonjour Frère Oroch, soyez le bienvenue. Suivez-moi donc.

Et il invita Oroch à le suivre au troisième étage, où il l'accueillit dans un charmant salon où les attendait du vin et des fruits.... et deux fauteuils.

Après avoir pris place, le vieux Grec leur servit deux coupes de vin et dit

La jeune Mahaut m'a dit que vous souhaitiez me rencontrer Frère Oroch, qu'est-ce qui vous amène ainsi icellieu ?
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[Oroch]

*Du feu...* pensa le Provençal. j'ignore si vous le savez mais j'étais le disciple de feu monseigneur Mymy, sœur cadette du cardinal Ingeburge. Avec elle j'ai pu contrôler une envie qui grandi en moi. Mais a sa mort j'ai sombré.

il marqua un moment de silence.

Puis j'ai voyagé, j'ai erré sans but déchainant l'envie qui dormait en moi . ne cherchant même pas comment m'arrêter, jusqu'au jour ou j'ai vu votre sceau sur un parchemin.

C'était un faux, je reconnais le faux du vrai quand je les vois. Mais alors je me suis dis ce jour là que c'était un signe : il n'existe aucun évêque cappable de m'expliquer comment contrôler cette envie que s'il la vit

puis souriant il demanda.

aussi tordue que cette idée est, aussi étrange qu'elle puisse paraitre je suis ici pour me confesser.
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[Odoacre]

Odoacre ne s'attendait pas vraiment à ça... un détail l'avait interpelé...

Frère Oroch hum.... je suis tout à fait ouvert pour vous entendre en confession et vous aider mais... parlons de ce qui est vraiment important : vous avez vu un faux me concernant ? De quoi s'agissait-il ?
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[Oroch]

tout en souriant .

Oui un faux, mais rassurez vous c'est un certificat pas une bague. une certaine Hispanique dont je me rappel plus bien le nom m'a montré son certificat.... des fuites dans le palais épiscopale ?

Pour la Confession rien de grave, juste une liste de 5 choses que je suis tenu de confesser chaque fois. trois fois rien, c'est même pas important mais ca me permet de garder le contrôle sur mes envies !


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