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Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Lun Sep 20, 2010 3:39 pm    Sujet du message: Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide Répondre en citant

Citation:


Saint Antiochos - la Destinée d'un Roi Séleucide



Antiochos Ier Sôter "le Sauveur", Roi Séleucide


- "Jeune Antiochos, ton destin sera inspiré par Dieu. Par toi, des milliers d'hommes de peuples différents se convertiront à la parole du vrai Dieu. Et parmi ces peuples s'en trouvera un dans lequel naîtra celui qui finira ce que j'ai commencé."

Telles furent les paroles du prophète Aristote lorsqu'il demanda à ce qu'on lui amène Antiochos, à peine âgé de quelques semaines, scellant ainsi la destinée d'une vie hors du commun.


Sous les auspices de la théologie


Né en -322 quelque part en Grèce, fils de Séleucos et de la Reine Apama, Antiochos Ier Sôter* est à moitié perse. Son père, ancien soldat d'Alexandre et ami d'Aristote, eût la révélation du prophète :

- "Elève ton fils dans la Foi en Dieu, apprends lui les enseignements que je t'ai dispensés, prépare le pour la mission que Dieu lui a confiée. Pour t'aider, je te donne mon fils, Nicomaque, qui sera le précepteur de ton fils."

C'est ainsi que dès sa plus jeune enfance, Antiochos bénéficia de l'apprentissage du message délivré par le Très Haut au premier prophète. Il fut, par conséquent, élevé dans l'amitié et la vertu. Nicomaque lui enseigna les préceptes qu'il avait lui-même reçu de son père. A cette époque, peu après la mort d'Alexandre en -323, la Grèce connaît une période de troubles et de complots visant à s'accaparer le partage des terres qu'avaient fait les généraux de l'empereur macédonien. Séleucos fit les bons choix et s'allia avec Ptolémée, Roi d'Egypte, qui, victorieux de ses adversaires, lui donna le titre de Maître de la Mésopotamie.

Antiochos et son précepteur, Nicomaque, suivaient le nouveau maître dans ses campagnes militaires pour la grandeur de Babylone. Le jeune homme mit toute cette période à profit pour apprendre les stratégies et tactiques militaires de son père, gardant en tête les valeurs qu'instillaient en lui les écrits d'Aristote. Les territoires de Séleucos s'agrandirent de plus en plus, si bien qu'il étendit sa domination sur les hautes Satrapies d'Asie, jusqu'au début de l'Inde. L'enfance du jeune homme fut ainsi partagée entre conseils de guerre et cellule théologique. Avec un incroyable talent, Antiochos devint rapidement expert en stratégie militaire et en théologie. Là où la plupart des enfants passaient leurs temps avec d'autres, lui, côtoyait le monde des adultes et prenait déjà conscience de sa destinée, martelée par son père qui n'avait de cesse de lui répéter la prophétie d'Aristote à son sujet.

En -307, âgé de qunize ans, Antiochos observa le sacre de son père qui prit le titre de Basileus (Roi), ce qui eut pour effet de faire éclore l'empire Séleucide. Le jeune homme assista alors son père en tant que général et conseiller en théologie. Séleucos avait toujours été réceptif aux préceptes d'Aristote avec qui il avait partagé beaucoup, et son fils, avait encore plus encouragé cet aspect de la personnalité du Roi. Le jeune homme et son précepteur Nicomaque s'installèrent alors avec Séleucos à Séleucie, que ce dernier avait fondé en -311. Le fils du prophète lui donna un livre qui contenait l'ensemble des écrits d'Aristote, "Du Dieu Unique et de ses commandements", et un pli qu'Aristote lui avait remis à l'attention du jeune Antiochos. Ce dernier découvrit alors un contenu énigmatique :

Aristote a écrit:
Le sacrifice de soi est la condition de la vertu.


Antiochos ayant un brillant esprit, interpréta cette sentence tel un sacerdos, il était convaincu désormais, qu'il devrait faire abstraction de sa personne pour la grandeur du Très Haut, et ce, même s'il devait en mourir. Au fil des ans, Antiochos devint un parfait aide de camp pour son père, agissant toujours de façon raisonnée et mettant au premier plan sa perception du message divin. Il encourageait Séleucos à ne pas semer la terreur et à apporter aux peuples conquis, les avantages de la Grèce. Grâce à ses conseils, les peuples soumis y gagnaient des écoles, la médecine, l'économie. C'était bien là un dessein important pour le jeune homme, améliorer les conditions de ceux qui tombaient dans l'escarcelle de son père.


Le sacre d'un Roi


Une nouvelle période de troubles émergea dans l'empire Babylonien, en effet, Antigonos, alors Roi de Macédoine, désira étendre sa domination sur la Grèce. C'est sous les conseils d'Antiochos que Séleucos s'allia une nouvelle fois à Ptolémée pour finalement, sortir vainqueur du conflit qui les opposa. Le royaume d'Antigonos fut partagé entre les vainqueurs. Séleucos reçut la Syrie et la partie Est de l'Asie Mineure. La possession de la Syrie lui donna ainsi une ouverture sur la Méditerranée. Estimant qu'il devait cette victoire aux conseils avisés et éclairés de son fils, il fonda immédiatement la nouvelle ville d'Antioche sur l'Oronte qui devint le siège de son gouvernement. Séleucie du Tigre devint, elle, la capitale des satrapies de l'Est.

Antiochos fut ainsi prêt à servir pleinement son père et ce, à l'âge de 28 ans. Nicomaque, resta à Séleucie aux côtés d'Antiochos pour lui prodiguer toujours plus d'enseignements. Fort de ses expériences, le jeune homme parvint à prendre une grande place dans le cœur de son père et dans l'estime de ses généraux, si bien qu'en 294, Séleucos installe son fils Antiochos en tant que vice-Roi à Antioche. Sa gestion du royaume de Syrie et des affaires courantes apportèrent sérénité et stabilité aux territoires dont il avait la gestion. C'est à cette époque qu'il entreprit de faire connaitre plus avant la parole du prophète Aristote et les enseignements qu'il délivra aux Hommes. Ainsi, il choisit cinq hommes et une femme parmi ses fidèles amis, il leur exposa la prophétie divine suspendue au dessus de sa tête depuis son plus jeune âge. Son charisme et ses excellents talents d'orateur ne tardèrent pas à convaincre ses fidèles qui s'élancèrent aux travers des terres Séleucides pour diffuser la parole du vice-Roi. Partout, sa réputation grandissait, les enseignements que relayaient les siens faisaient mouche et percutaient le quotidien des peuples des Satrapies de Séleucos.

Les Babyloniens qui vivaient dans la région de Séleucie, avaient déjà en eux des croyances bien enracinées. En effet, ils vouaient un culte à Oane, l'homme qui avait répondu à la question de Dieu.
L'Eglise Oaniste, témoin de la diffusion de la parole d'Aristote, fut séduite par son enseignement et l'introduisit dans son propre dogme, faisant d'Aristote un de leur prophète.

Antiochos constata alors la convergence réalisée par l'Eglise Oaniste, et fut séduit par la mythologie Oaniste qu'il jugeait profondément marquante, intéressante et s'intégrant fort bien aux enseignements d'Aristote. C'est ainsi, qu'avec l'accord de son père, il convia les grands prêtres du culte d'Oane dans son palais et ceux ci l'écoutèrent le s'exprimer sur Oane et Aristote. Tous furent stupéfaits et enthousiasmés par la propostion qu'il leur fit alors.

Antiochos : -"Mes amis, vous êtes les héritiers d'une grande religion. Vous auriez pu rester fermés sur vous même et refuser de voir ce qu'il se passait autour de vous, comme tant de ces religions conservatrices.
Mais non, vous avez entendu la Sainte Parole d'Aristote que Nicomaque et moi même avons fait diffuser.
Non seulement vous l'avez entendu, mais vous avez compris cet enseignement et l'avez incorporé à votre dogme.
Aristote avait conscience du Très Haut, mais il ne connaissait pas votre Eglise, s'il vous avait rencontré, il vous aurait considéré comme les seuls et vrais héritiers de la Vraie Parole du Très Haut.
Il n'a pu le faire, mais moi, oui.
C'est pourquoi, je vous propose à vous, grands prêtres de l'Eglise Oaniste, de faire de votre Eglise, synthèse de votre dogme et des enseignements d'Aristote, l'Eglise officielle de notre Empire sous le nom de l'Eglise Oaniste Aristotélicienne.
"

C'est ainsi que l'Eglise officielle de l'Empire commença à diffuser son Enseignement dans de larges contrées de l'Empire, avec un succès immédiat en Babylonie, plus difficile ailleurs.

Antiochos commença alors à se démarquer des conquêtes de son père, l'éclairant toujours de ses subtils conseils, mais prenant plus de temps pour aborder la question du Très Haut. Son père savait qu'Antiochos prenait ainsi place dans l'échiquier concocté aux hommes par le Tout Puissant et cela l'encourageait encore à étendre ses territoires. A Antioche, le jeune homme était devenu une curiosité, l'on écoutait ses longs discours sur l'amitié, sur la vertu, sur la justice ou encore la morale. Son aura s'étendit d'ailleurs au delà de l'empire Séleucide, gagna les Satrapies de l'est et même la Grèce. La prophétie qu'avait énoncée Aristote fût relayée et, dans l'esprit des anciens fidèles du prophète, grandit l'espoir d'un nouveau prophète en la personne d'Antiochos. C'est ainsi que Théophraste, premier scolarque** du Lycée, vint en Syrie pour rencontrer celui qui était aux yeux des grecs, le successeur du prophète.

Théophraste : - "Jeune Antiochos, je te salue, toi, l'homme de la prophétie. Athènes se questionne à ton sujet, et nombreux sont ceux qui te prétendent nouveau prophète. Je sais qu'il n'en est rien, mais toi, en es-tu conscient ?"

Antiochos : -"Cher Théophraste, scolarque et théologue de renom, nous savons tous deux que je ne suis pas le prophète du Très Haut. Je ne suis que l'instigateur de Sa Foi dans les terres éloignées qui n'ont pas encore été atteintes par la conscience de Sa grandeur ! Aristote m'a transmis la mission que Dieu m'avait assignée dès mon plus jeune âge. Je suis chargé d'évangéliser les royaumes pour faire connaitre la Nature du Très Haut et ainsi, préparer l'arrivée d'un nouveau prophète. Je n'aurais de cesse d'étendre la Foi envers le Dieu unique par delà les territoires. Ma vie sera dévouée à Son message, je ferais tout pour illuminer le monde de Son amour pour l'humanité, Dussé-je mourir pour Sa gloire."

Théophraste : -"Je suis bien aise de t'entendre si sage, les préceptes que t'a enseignés Nicomaque et la sagesse de ton père, t'ont inculqué de sérieuses valeurs et une foi des plus immense. Sois-en certain, je relayerai tes ferventes paroles aux érudits athéniens. Que le Très Haut accompagne ta destinée pour longtemps encore."

Le scolarque retourna à Athènes pour diffuser encore un peu plus l'aura d'Antiochos, qui jouissait déjà d'une réputation grandiloquente par delà les rives de la méditerranée. Les années passèrent ainsi, Antiochos passant son temps entre gestion du royaume, diffusion du message de Dieu et conseils stratégiques pour les conquêtes de Séleucos. C'est en - 280, alors qu'il était âgé de 42 ans, que son père fut assassiné aux confins de l'Asie Mineure. Il fallut plus d'un mois pour que la nouvelle de sa mort s'étende à Antioche, et, le fils prodigue fut dévasté par cette subite disparition. Antiochos était meurtri aux tréfonds de son âme, n'ayant pu être aux côtés de Séleucos lors de son dernier soupir.

C'est logiquement qu'Antiochos fut sacré Basileus à son tour et devint Roi de Syrie, récupérant de fait, les territoires gagnés par son père tout au long de son règne. Son premier discours, il le tînt depuis le balcon du palais d'Antioche, devant une foule immense rassemblée pour acclamer le nouveau Roi. Sa ferveur et la conviction qu'il avait une mission des plus essentielles à accomplir au nom du Très Haut, donnèrent à ce discours un caractère exceptionnel. Il le conclut par ces mots, comme dictés par le Tout Puissant :

Antiochos : -"Moi grand Roi Antiochos, j'ordonne que soient édifiés des temples un peu partout dans notre royaume, sur des fondations qui ne seront jamais détruites. J'accomplirai cela pour prouver ma foi à l'égard du Très Haut. A la fin de ma vie, j'entrerai ici-même dans mon repos éternel et mon esprit rejoindra celui du Tout Puissant dans la sphère solaire."


L'avènement d'un règne dédié au Très Haut


Le premier geste fort d'Antiochos fut la pose de la première pierre de l'édifice qu'il dédia au Très Haut à Antioche, espérant honorer ainsi le créateur et perpétrer le message qu'il avait envoyé aux humains au travers de son prophète Aristote. Dans la même année, il épousa Stratonice, fille du Roi de Macédoine Démétrios, dont il était éperdument amoureux depuis déjà longtemps. Elle lui donna cinq enfants, deux fils et trois filles. Il décida aussi de renforcer le culte Oaniste Aristotélicien en encourageant le recrutement de jeunes prêtres indigènes dans toutes les parties de son Empire, pour faire de la religion de l'Empire non plus une religion extérieure à ses peuples, mais issue de ceux ci.
C'est pourquoi il commença à silloner son royaume, traversant la Perse, la Médie, la Susiane, la Parthie, la Drangiane, l'Arie, la Bactriane, la Sogdiane, l'Hyrcanie, l'Arachosie et allant jusqu'à l'Inde. Partout, il se lançait dans de longs discours dignes des meilleurs orateurs, comme aidé par le Très Haut, ses mots parvenaient à convaincre les réticences et il dissertait sans fin sur le Dieu unique, l'amitié et la vertu.
Ainsi, nombreux furent ceux qui rejoignirent les rangs des clercs de l'Eglise Oaniste Aristotélicienne et permirent son développement exponentiel.

Antiochos bénéficiait d'une aura si grande au travers de ses peuples que ceux-ci relayaient ses plus grandes phrases. Ainsi, l'idée d'un créateur Tout Puissant s'installa profondément. Il fit bâtir de grandes citées en Asie mineure sur le modèle athénien, et, dans chacune des capitales des territoires dont il était Roi, il fit construire un temple dédié au Très Haut. Il gratifia les anciens généraux de son père qui avaient mené les grandes campagnes passées en les nommant gouverneurs des grandes provinces, leur laissant la gestion des contrées éloignées.

Antiochos avait gardé contact avec Théophraste jusqu'à la mort de celui-ci en - 288, échangeant avec lui, pendant six longues années, de longs courriers traitant du caractère unique du Tout Puissant, dissertant sur la morale, sur l'amitié ou sur la vertu. Il en fût de même avec le second scolarque Straton de Lampsaque. Si bien que lorsqu'il fut Roi des Seleucides, il demanda à ce que le Lycée lui envoie ses meilleurs disciples en Théologie. Il installa chaque disciple dans les villes où se bâtissaient les temples, avec rôle de conseiller les gouverneurs et d'orienter la politique générale des provinces. Ainsi, Antiochos s'attacha la fidélité des gouverneurs un peu partout et parvint à faire naitre les bases de la religion Aristotélicienne, encrant un peu partout l'idée du Dieu unique, créateur de toute chose.

Mais, c'est dans son propre fief que vint la tourmente. Antiochos du faire face à une révolte qui éclata en Syrie, fomentée par ceux qui n'avaient cure de sa mission divine ni de ce qu'ils nommaient, les "idées farfelues" du grand Roi. Alors qu'il avait choisi de cesser les campagnes d'expansion, il fut contraint à nouveau à livrer bataille pour sauvegarder ce que son père avait construit. Antiochos le savait, perdre la Syrie revenait à perdre le ciment qu'elle constituait pour son royaume. Mais, malgré une victoire qui lui permis de conserver son trône, Antiochos du s'opposer aux velléités offensives des royaumes adjacents au sien. Il envoya ses meilleurs généraux armés de ses meilleures stratégies pour éviter le pire. Ne voulant pas s'éterniser dans des conflits sans fin, il préféra, à plusieurs reprises, signer des traités de paix et assurer la pérennité de son propre royaume. La valeur d'une vie avait trop d'importance pour lui, c'est pourquoi il préférait perdre quelques territoires plutôt que de s'entêter par un orgueil mal placé. De toutes manières, il le savait, et le disait souvent, comme lorsqu'il perdit face à Euménès à Sardes.

Euménès : -"J'ai une question Antiochos, pourquoi signes-tu ce traité ? Tu aurais pu continuer à te battre en envoyant plus d'armées. Aujourd'hui nous étions supérieurs en nombres mais dans six mois, dans un an, tu aurais pu tous nous envoyer six pieds sous terre !"

Antiochos : -"Euménès, aujourd'hui tu es mon vainqueur, ces terres t'appartiennent, mais je n'ai aucune crainte car ce qui a été fait ne peut être défait. Dans chacun de tes nouveaux sujets s'est ancrée la Foi dans le Dieu unique, ainsi, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, jamais elle ne se taira."

Antiochos était ainsi, il avait, enfoui au plus profond de son âme et de son cœur, cette foi indicible et si puissante envers le Très Haut. Il s'intéressait avant tout, à la transmission de Son message. La mission que lui avait confiée Aristote dès sa plus tendre enfance avait fait naître la Foi en Dieu dans une grande partie du monde. Il sema ainsi le terreau qui fertilisa les royaumes d'Asie et du Moyen-Orient pour l'arrivée du second prophète du très Haut.


Une vie qui s'achève


Alors que l'empire Séleucide s'affaiblissait en raison des multiples attaques et révoltes dont il était victime, Antiochos lui, philosophait sur cet état de fait et parvenait encore à y trouver du positif. Quoi que pouvaient devenir ces provinces, ces royaumes, la Foi dans le Dieu unique avait grandit au point de devenir incontournable un peu partout. Alors qu'il atteignait soixante-quatre ans, les temples qu'il avait fait bâtir s'achevaient enfin, et dans chacun, les théologiens du Lycée faisaient office de guide, se servant des rituels laissés par le peuple d'Oanylone. Le grand Roi inaugura le majestueux temple d'Antioche qui fut le dernier à s'achever tant sa démesure était immense. Antiochos, sur la dernière marche du parvis qui surmontait la place à plus de dix mètres de hauteur, fit à nouveau un discours grandiloquent, abordant toujours les mêmes thèmes qui lui étaient chers. A mesure qu'il parlait, ses yeux se mirent à briller et des larmes coulèrent sur ses joues, il avait achevé l'œuvre de toute une vie.

Antiochos : -"Moi grand Roi Antochios, j'ai ordonné que soient édifiés des temples, sur des fondations qui ne seront jamais détruites. J'ai accompli cela pour prouver ma foi à l'égard du Très Haut. A la fin de ma vie, j'entrerai ici-même dans mon repos éternel et mon esprit rejoindra celui du Tout Puissant dans la sphère solaire."

C'est au moment même où il acheva cette phrase qu'Antiochos fut atteint d'une flèche en plein cœur qui le foudroya sur place. Le Roi tomba à genoux, tenant la flèche de sa main droite, il pointa son autre main en direction du ciel tout en lançant de son dernier souffle à la foule, qui médusée, assistait à sa mort :

Antiochos : - "N'oubliez pas ce que je vous ai appris, aimez-le comme il nous aime, aimez-vous comme il vous aime..."

Son corps se raidit d'un coup dans cette position, la main tendue vers le soleil, une marre de sang s'étendit sur le parvis de marbre dessinant un cercle parfait au centre duquel trônait le Roi. Une vive lumière descendit du ciel et fit briller de mille feux le corps d'Antiochos. Lorsque celle-ci disparut, l'homme s'affala vers l'arrière, le regard brillant encore de ses larmes. Le peuple d'Antioche resta sous le choc de cet évènement, convaincu qu'il s'agissait là de l'intervention du Dieu unique, venu chercher celui qui l'avait si bien servi. Son meurtrier ne fut jamais retrouvé.

Les funérailles du grand Roi furent somptueuses et son fils, Antiochos Théos, qui lui succéda, jura de perpétuer le travail de son père. La flèche qui avait transpercé le cœur d'Antiochos fut conservée comme relique sacrée et le corps du défunt fut enterré dans les fondations du temple d'Antioche.

Une immense statue fut sculptée dans le bronze, représentant Antiochos au moment de sa mort. Elle fut disposée sur le parvis du temple et sur son piédestal était noté :

"Antiochos Ier Sôter - Roi Séleucide et Fils du Très Haut"

Traduit du Grec par Monseigneur Bender.B.Rodriguez.
___________________________________

* Le Sauveur en grec.
** Recteur du Lycée fondée par Aristote en - 335, successeur du prophète en -322.

_________________
Vincent Diftain d'Embussy
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Grand Inquisiteur
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MessagePosté le: Sam Déc 28, 2013 2:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
S. Antioco - Il destino di un re seleucide


Antioco I Soter, "Il Salvatore", Re Seleucide


Citation:
"Giovane Antioco, il tuo destino sarà ispirati e determinato da Dio.. A causa di voi, migliaia di uomini di diverse nazioni saranno convertiti alla vera parola di Dio. E tra tutti questi popoli eventualmente nascerà colui che terminerà ciò che io ho iniziato. "


Queste erano le parole del profeta Aristotele ad Antioco, nascituro di appena un paio di settimane, successivamente Aristotele lo convocò a Chalsis assieme a suo padre Seleuco, suggellando così il destino di una vita insolita.


Una vita guidata dalla Teologia


-322 Nato in una località segreta in Grecia, figlio di Seleuco e della Regina Apama, Antioco I Soter * era un mezzosangangue persiano. Suo padre, un ex soldato e amico di di Alexander e Aristotele, ed ebbe la rivelazione del Profeta:-
Citation:
"Alza il tuo figlio con la fede in Dio, insegnargli ciò che io ho insegnato a voi, preparalo per la missione che Dio gli ha affidato. Per aiutarvi, vi vi consegno mio figlio, Nicomaco, seguirà vostro figlio nel suo percorso."


Così dalla prima infanzia, Antioco beneficiò dell'apprendimento del messaggio formulato dal Altissimo attraverso il primo profeta. Seguì numerose lezioni su amicizia e virtù. Nicomaco gli insegnò i precetti che egli aveva ricevuto da suo padre.

A quel tempo, poco dopo la morte di Alexander nel -323, la Grecia stava vivendo un periodo di disordini e cospirazioni per riunire le terre calpestate dai generali macedoni dell'Imperatore. Seleuco fece la scelta giusta e si alleò con Tolomeo, re d'Egitto, egli fu vittorioso sopra i suoi avversari, e fu coronato del titolo di Maestro di Mesopotamia.

Antioco e il suo tutore, Nicomaco seguirono Seleuco, nuovo maestro di Mesopotamia, nelle sue campagne militari per tutto il vasto territorio di Babilonia. Il giovane trascorse l'intero periodo apprendento le strategie militari e le tattiche di suo padre, tenendo presente i valori appresi dagli scritti di Aristotele.

I territori di Seleuco ampliati, comprendevano il dominio delle alte satrapie dell'Asia, fino ai confini dell'India. L'infanzia del giovane fù quindi diviso tra consigli di guerra e la scienza teologica di Nicomaco. Con un incredibile talento naturale, Antioco divenne ben presto esperto di strategia militare e di teologia. Dove la maggior parte i bambini passano il loro tempo con altri bambini, egli sedeva spalla a spalla con i leader del mondo degli adulti ed era già a conoscenza del suo destino, ricordò spesso il padre che costantemente gli rammentava la profezia di Aristotele.

Nel -307, all'età di quindici anni, Antioco assistette all'incoronazione di suo padre investito del titolo di Basileus (Re), e quindi la nascita dell'impero seleucide. Il giovane poi assistette il padre come consigliere generale e teologo. Seleuco era sempre stato ricettivo agli insegnamenti di Aristotele, con il quale aveva condiviso molte avventure, e suo figlio era incoraggiato da questo aspetto della personalità del Re. Il giovane e il suo tutore Nicomaco stabilirono con Seleuco, la fondazione di Seleucia nel -311. Il figlio del Profeta gli diede un libro che conteneva tutti gli scritti di Aristotele, «da Dio ed i suoi comandamenti", e una busta sigillata che Aristotele aveva dato a Seleuco all'attenzione del giovane Antioco. Quest'ultimo scoprì poi il suo contenuto enigmatico:


Aristotele a écrit:
Il sacrificio di sé è una condizione di virtù.



Antioco con la sua mente brillante, interpretò questa frase come sacra e si convinse di sottomettere la sua persona alla grandezza dell'Altissimo, anche al costo della vita.

Nel corso degli anni, Antioco divenne l'aiutante perfetto per il padre, che agisce sempre in modo razionale e dando risalto alla sua percezione del messaggio divino. Incoraggiò Seleuco a non seminare il terrore tra le terre conquistate, ma sollevarle a vantaggio della Grecia. Sotto la sua guida, i popoli ebbero scuole ed appresero la medicina, l'economia e la teologia. Fù davvero un obiettivo importante per il giovane per migliorare le condizioni dei popoli caduti nelle mani di suo padre.


L'incoronazione di un Re

Un nuovo periodo di agitazioni emerse nel babilonese, effettivamente, Antigono, successivamente Re di Macedonia, desiderava di estendere il suo dominio sulla Grecia. E' sotto la guida di Antioco che Seleuco, alleato ancora una volta con Tolomeo, uscì vittorioso dal conflitto che ne seguì. Il Regno di Antigono fu diviso tra i vincitori. Seleuco ricevette la Siria e la parte orientale dell'Asia Minore. Il possesso della Siria consentiva un apertura al Mediterraneo. Convinto che questa vittoria fu merito di suo figlio e dei suoi consigli, fondò immediatamente la nuova città di Antiochia proprio sull'Oronte, che divenne la sede del governo. Mentre Seleucia sul Tigri, divenne la capitale delle satrapie orientali.

Antioco aveva ormai raggiunto l'età di 28 anni, ed era ormai pronto a servire pienamente il padre. Nicomaco rimase in Seleucia al fianco Antioco per non interrompere gli studi. Con la sua esperienza, il giovane riuscì a trovare un posto importante nel cuore di suo padre e aveva la stima dei suoi generali, fino a che nel 294 Seleuco investì Antioco del titolo di viceré d'Antiochia. Il Regno di Siria, sotto la sua gestione, raggiunse serenità e stabilità in ogni angolo di terra. Fu in questo periodo che cominciò interessarsi sempre più del Profeta Aristotele ed agli insegnamenti che egli aveva consegnato agli uomini. Così, scelse cinque uomini e una donna tra i suoi fedeli amici, spiegò loro la profezia divina rivelatagli in giovane età. Il suo carisma e ottime capacità di intrattenimento delle folle, presto gli consentì di convincere i suoi seguaci, che a sua volta, si precipitarono attraverso le terre seleucide a diffondere la parola del Viceré. In tutto, la sua fama crebbe, le sue lezioni divennero uso e costume dei popoli del satrapie di Seleuco.

I Babilonesi che vivevano nella regione di Seleucia avevano in loro le proprie convinzioni radicate. In effetti, essi adoravano Oane, l'uomo che ha risposto alla domanda di Dio.

Le chiese Oaniste, affascinate dall'insegnamento Aristotelico, lo nel proprio dogma, rendendo Aristotele uno di loro profeta.

Antioco allora notò la convergenza raggiunta dalla Chiesa Oanista e si interessò alla sua mitologia, che si proponeva profondamente compatibile, interessante e ben integrata con gli insegnamenti di Aristotele. Così, con il consenso del padre, invitò gli alti sacerdoti del culto di Oane nel suo palazzo e ascoltarono le parole di Oane e Aristotele. Tutti furono stupiti e eccitati nel notare le somiglianze.

Antioco: - "Amici miei, voi siete gli eredi di una grande religione essa è chiusa in se stessa e rifiutano di vedere ciò che sta accade intorno a noi, come fanno molte altre religioni conservatrici. Ma voi, avete sentito la Santa Parola di Aristotele che Nicomaco mi ha trasmesso. Non solo avete sentito parlare, ma avete colto questo insegnamento e lo avete inserito nel vostro dogma.

Aristotele era a conoscenza dell'Altissimo, ma non sapeva della vostra chiesa e, non sapeva che incontrandoci, voi avreste considerato come gli unici e veri eredi della vera Parola dell'Altissimo i nostri profeti. Non poteva farlo, ma io si.
È per questo che propongo a voi, alti sacerdoti della Chiesa Oanista, di unire il vostro dogma e gli insegnamenti di Aristotele , proclamando la chiesa ufficiale del nostro Impero con il nome di Chiesa Oaniste aristotelica. "


Così la chiesa ufficiale dell'impero iniziò a diffondere il suo insegnamento nelle grandi regioni dell'Impero, con immediato successo in Babilonia, con più difficoltà altrove.

Antioco cominciò a distaccarsi dalle conquiste di suo padre, pur dando sempre sottili consigli, ma prendendo più tempo per affrontare la questione dell'Altissimo. Suo padre sapeva che Antioco e deve prendere il suo posto nel progetto architettato dall'Onnipotente e che era ancora incoraggiato ad ampliare i suoi territori. Ad Antiochia, il giovane era diventato una celebrità, in molti ascoltarono il suo lungo discorso sull'amicizia, sulla virtù, la giustizia o la morale. La sua aura si estese oltre l'impero seleucide, per le satrapie orientali e anche a ovest verso la Grecia. La profezia di Aristotele affermava la trasmissione dello spirito del vecchio profeta ad un proselite, e nei fedeli cresceva la speranza di un nuovo profeta nella persona di Antioco. Così Teofrasto, il primo scolarca ** superiore, venne in Siria per incontrare colui che agli occhi dei Greci, era il successore del Profeta.

Teofrasto: - " Giovane Antioco, io ti saluto oh uomo della profezia. Atene ha idee su di te, molti sostengono tu sia il nuovo profeta. So che questo non è niente per te ma .. tu ne sei a conoscenza? "

Antioco: - "Caro Teofrasto, scolarca e rinomato teologo, sappiamo entrambi che io non sono il profeta dell'Altissimo. Sappiamo entrambi che io non sono il mandante della sua fede in terre lontanche non ancora raggiunte. Con la coscienza della sua grandezza! Aristotele mi ha dato la missione che Dio mi aveva assegnato già nell'infanzia. Sono responsabile per la predicazione del regno in modo che sappiano la natura dell'Altissimo, in modo che siano preparati all'arrivo di un nuovo profeta. Vorrei anche espandere la fede al Dio unico oltre i nostri territori. La mia vita sarà dedicata al Suo messaggio, farei di tutto per illuminare il mondo dell'amore di Dio per l'umanità, anche se dovessi morire per la sua gloria."

Teofrasto: - "Sono contento di sentire che sei così saggio, i precetti che Nicomaco ti ha insegnato e il tuo saggio padre, hanno fatto di te un uomo di valori, la tua fede è grande. Ti assicuro, che trasmetterò le vostre fervide parole agli studiosi ateniesi. Possa l'Onnipotente si sostenerti per lungo tempo."

Il teologo poi tornò ad Atene per diffondere ulteriormente le parole di Antioco, che già godeva di una venerata reputazione al di là delle sponde del Mediterraneo.

Passarono gli anni ed Antioco spese il suo tempo a gestire il regno, diffondendo il messaggio di Dio e fornendo consulenza strategica per le conquiste di suo padre Seleuco. Nel - 280, quando Antioco era ormai 42 enne, suo padre venne ucciso ai confini dell'Asia Minore. Ci volle più di un mese prima che la notizia della sua morte si diffuse ad Antiochia, ed il figliuol prodigo rimase devastato dalla morte improvvisa. Antioco fu ferito nel profondo della sua anima, e fu devastato dal fatto di non essere stato con Seleuco mentre esalava gli ultimi respiri.

Per legittima successione, Antioco fu incoronato Basileus a sua volta e divenne re di Siria, difendendo i territori conquistati dal padre durante il suo regno. Il suo primo discorso, fu fatto dal balcone del palazzo di Antiochia, con una grande folla radunata per allietare il nuovo Re. Il suo fervore e la convinzione di avere una missione più importante da compiere in nome dell'Altissimo, rese questo intervento eccezionale e memorabile nella mente della gente. Concluse con queste parole, come vuole l'Onnipotente:

Antioco: - "Io, Re Antioco I, ordino di costruire templi intorno al nostro regno, su basi solide, in modo da non essere mai distrutti, farò questo per dimostrare la mia fede verso l'Onnipotente .. in modo che, alla fine della mia vita, io potrò eternamente riposare qui ed unire il mio spirito con l'Onnipotente nel paradiso solare."


L'avvento di un regno dedicato all'Altissimo

La prima azione di Antioco per compiere la sua promessa, fu la posa della prima pietra per costruzione dedicata all'Altissimo in Antiochia, nella speranza di onorare il creatore e perpetuare il messaggio che aveva inviato agli esseri umani attraverso il suo profeta Aristotele. Nello stesso anno sposò Stratonice, la figlia del re Demetrio di Macedonia, per la quale egli nutriva amore da lungo tempo. Lei gli diede cinque figli: due maschi e tre femmine. Inoltre decise di rafforzare la nuova chiesa Oaniste Aristotelica, incoraggiando l'assunzione di giovani indigeni in tutte le parti del suo impero come sacerdoti, in questo modo, la chiesa Oaniste Aristotelica, divenne religione dell'Impero, piuttosto che un usanza esterna alla cultura propria.

Così iniziò a viaggiare attraverso il suo regno, attraverso la Persia, la Media, la Susiana, la Partia, la Drangiane con l'Arie, la Battriana, la Sogdiana, l'Ircania, l'Arachosia fino all'India. Ovunque si lanciò in lunghi discorsi degni dei migliori oratori, e assistito dal l'Altissimo, le sue parole avrebbero potuto convincere persino i più restii che vi era un unico Dio, un unica amicizia e virtù.
Molti si unirono ai ranghi del clero della Chiesa Oaniste Aristotelica e questo le permise di crescere in modo esponenziale.

Antioco godeva di grande fama presso la sua gente che spesso ripeteva i suoi celebri Aforismi. Così, l'idea di un creatore onnipotente commosse il popolo entrando nei loro cuori. Costruì grandi città in Asia Minore in base al modello ateniese, e in ciascuno dei capoluoghi dei territori in cui era il re, fece costruire un tempio all'Altissimo con la più forte delle fondazioni. Agli ex generali di suo padre, che aveva guidato la maggior parte delle campagne militari, diede la nomina di Governatori delle grandi province, lasciando loro gestione delle regioni remote.

Antioco si tenne in contatto con Teofrasto fino alla morte di quest'ultimo nel - 288, condividendo con lui per sei lunghi anni, lunghe lettere sulla unicità dell'Onnipotente, discorrendo sulla morale, sulla amicizia o virtù. Fu lo stesso con il secondi scolarca, Strato di Lampsaco. Così che, quando Antioco fu re dei Seleucidi, Chiese che la Scuola di inviargli i suoi migliori discepoli in teologia. Mise ogni discepolo nelle città in cui erano stati costruiti i templi per farli consulenti dei governatori (ex generali) nella guida politica delle province. Così Antioco riuscì a raggiungere sia la lealtà dei governatori premiando i generali di suo padre, sia a diffondere le nozioni di base della religione aristotelica, ancorando i popoli intorno all'idea di un unico Dio, creatore di tutte le cose.

Ma un periodo turbolento era in arrivo. Antioco dovette affrontare una rivolta scoppiata in Siria, fomentata da coloro che non accettavano la sua missione divina, o quello che lo chiamavano ridendo, il grande Re delle "idee folli". Così scelse di fermare le campagne di espansione, e fu di nuovo costretto a combattere per salvare ciò che suo padre aveva costruito. Antioco sapeva che perdere la Siria era pari a perdere quel che aveva saldato il suo regno. Ma nonostante le turbolenze, una vittoria gli permise di conservare il suo trono, Antiocoera opposto tendenze offensive dei suoi regni adiacenti, quindi mandò i suoi migliori guerrieri armati con i suoi migliori strateghi per prevenire eventuali attacchi dei regni adiacenti.

Non volendo trascinare il regno in conflitti senza fine, preferì firmare ripetutamente trattati di pace per garantire la sopravvivenza del proprio regno. Il valore di ogni vita è importantissimo per lui, così avrebbe preferito perdere alcuni territori piuttosto che insistere in malriposti orgogli. In ogni caso, sapeva, e diceva spesso, come quando ha perso contro Eumene di Sardi.

Eumene: - "Antioco Ho una domanda, perché firmare questo trattato? Si potrebbe continuare a batterti con l'invio di altri eserciti. Oggi siamo stati superiori in numero, ma in sei mesi, un anno, potreste mandarci tutti sei piedi sotto terra!"

Antioco: -. "Eumene, ora sei il vincitore, queste terre ora appartengono a voi, non ho paura perché quello che è stato fatto, non può essere annullato, in ciascuno dei vostri nuovi sottoposti è ancorata la fede nell'unico Dio, e qualunque cosa tu faccia, qualunque cosa tu dica, non sarà mai il silenzio."

Antioco stava bene, aveva sepolto nel profondo della sua anima e del suo cuore, la fede indescrivibile e potente verso l'Onnipotente. Era interessato soprattutto nella trasmissione del suo messaggio. La missione affidatagli da Aristotele dalla prima infanzia aveva sollevato la fede in Dio in gran parte del mondo. Egli aveva quindi seminato e reso fertili i regni dell'Asia e del Medio Oriente per l'arrivo del secondo profeta dell'Altissimo.



La fine di una vita


Mentre l'impero seleucide si indeboliva a causa di attacchi multipli e rivolte, Antioco filosofeggiava trovando il positivo anche in queste vicende. In qualunque provincia ci si trovasse, la fede in un solo Dio era cresciuto al punto di diventare essenziale e la fede naturale ovunque. Quando raggiunse 64 anni, aveva templi costruiti per durare per sempre e quasi in ciascuno di essi, vi erano teologi del Liceo che usavano rituali lasciati dal popolo di Oane. Il Grande Re, Inaugurò per ultimo il maestoso e grandissimo tempio di Antiochia . Antioco, sull'ultimo gradino che si affacciava sulla piazza da più di dieci metri di altezza, recitò un altro discorso, sempre affrontando gli stessi argomenti a lui cari. Mentre parlava, i suoi occhi brillavano, e le lacrime scorrevano lungo le guance per aver portato a termine il lavoro di una vita.

Antioco: - "I, Antioco I, ordinai che il tempio fosse costruito su fondamenta indistruttibili. Ho fatto questo per dimostrare la mia fede verso l'Onnipotente, alla fine della mia.. vita, proprio qui riposerò eternamente ed unirò il mio spirito con l'Onnipotente nel paradiso solare. "

Fu solo quando finì la frase che Antioco venne colpito da una freccia nel cuore. Il re cadde in ginocchio, tenendo la freccia nella mano destra, con l'altra mano indicò il cielo mentre dirigeva le sue ultime parole verso la folla sorpresa di assistere alla sua morte:

Antioco: - "Ricordati quello che ti ho insegnato, Amalo come egli ci ama, amate come egli ci ama ..."

Il suo corpo si irrigidì improvvisamente In quella posizione, la mano tesa verso il sole, sul marmo della piazza, in una pozza di sangue a forma di cerchio perfetto, giaceva il re. Una luce brillante scese dal cielo brillando sul corpo di Antioco. Quando questa scomparì, l'uomo si accasciò, gli occhi lucidi di lacrime. Il popolo di Antiochia rimase in scossa a questo evento, convinto che fosse l'azione di un solo Dio, venuto in cerca di chi lo aveva servito così bene.

Il suo assassino non fu mai trovato.

Il funerale del grande re fu sontuoso e suo figlio Antioco Theos, gli succedette, promettendo di continuare il lavoro del vecchio padre. La freccia trafisse il cuore di Antioco venne tenuta come una reliquia sacra e il cadavere fu sepolto nelle fondamenta del tempio di Antiochia.

Una enorme statua in bronzo fu scolpita rappresentando Antioco nel'età della sua morte. Venne costruita sul piazzale del tempio e sul piedistallo fu inciso:

"Antioco I Soter - Re seleucide e Figlio dell'Altissimo"

Tradotto nella Contea Béarn dal Ricercatore Stige de Pau nel Luglio 1461

______________________________________

* Il Salvatore in greco.
** Rettore del Collegio fondato da Aristotele - 335, successore del Profeta a -322.

Tradotto da Stige, revisionato da lululu

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Kalixtus
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MessagePosté le: Lun Jan 27, 2020 8:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Der heilige Antiochos - das Schicksal eines seleukidischen Königs



Antiochos I. "der Retter", der König von Seleukidus.


- "Junger Antiochos, dein Schicksal wird von Gott inspiriert sein. Durch dich werden Tausende von Menschen aus verschiedenen Völkern zum Wort des wahren Gottes bekehrt werden. Und unter diesen Völkern wird es einen geben, in dem derjenige geboren wird, der beendet, was ich begonnen habe."

Dies waren die Worte des Propheten Aristoteles, als er darum bat, den kaum einige Wochen alten Antiochos zu ihm zu bringen und damit das Schicksal eines außergewöhnlichen Lebens zu besiegeln.


Unter der Schirmherrschaft der Theologie


Antiochos I Sôter* ist als Sohn von Seleucos und Königin Apama irgendwo in Griechenland geboren und halb Perser. Sein Vater, ein ehemaliger Soldat Alexanders und Freund von Aristoteles, erhielt die Offenbarung des Propheten:

- "Erziehe deinen Sohn im Glauben an Gott, lehre ihn die Lehren, die ich dir gegeben habe, und bereite ihn auf die Mission vor, die Gott ihm anvertraut hat. Um Ihnen zu helfen, übergebe ich Ihnen meinen Sohn Nikomacheus, der der Tutor Ihres Sohnes sein wird."

So profitierte Antiochos von seiner frühesten Kindheit an davon, die Botschaft des Allerhöchsten an den ersten Propheten zu lernen. Er wurde daher in Freundschaft und Tugend erzogen. Nikomacheus lehrte ihn die Gebote, die er selbst von seinem Vater erhalten hatte. Zu dieser Zeit, kurz nach Alexanders Tod im Jahr 323 v. Chr., erlebte Griechenland eine Zeit des Aufruhrs und der Verschwörungen zur Überwindung der von den Generälen des mazedonischen Kaisers vorgenommenen Landteilung. Seleukos traf die richtigen Entscheidungen und verbündete sich mit Ptolemäus, dem König von Ägypten, der ihm, als er seine Gegner besiegte, den Titel eines Herren von Mesopotamien verlieh.

Antiochos und sein Tutor Nikomacheus folgten dem neuen Herrscher bei seinen militärischen Feldzügen für das Wohl Babylons. Der junge Mann nutzte die ganze Zeit, um die militärischen Strategien und Taktiken seines Vaters zu erlernen, wobei er sich die Werte vor Augen hielt, die ihm durch die Schriften des Aristoteles eingeflößt wurden. Die Gebiete des Seleukos wurden immer größer, so sehr, dass er seine Herrschaft über die hohen Satrapen Asiens bis an den Rand Indiens ausdehnte. Die Kindheit des jungen Mannes war also zwischen Kriegsrat und theologischer Zelle aufgeteilt. Mit einem unglaublichen Talent wurde Antiochos schnell zu einem Experten in Militärstrategie und Theologie. Dort, wo die meisten Kinder ihre Zeit mit anderen Kindern verbrachten, stand er in Kontakt mit der Erwachsenenwelt und war sich seines Schicksals bereits bewusst, beeinflusst von seinem Vater, der immer wieder die Prophezeiung des Aristoteles wiederholte.

Im Jahr 307 v. Chr., im Alter von vierzehn Jahren, beobachtete Antiochos die Krönung seines Vaters, der den Titel des Basileus (König) annahm, was zur Geburt des Seleukidenreichs führte. Der junge Mann assistierte dann seinem Vater als allgemeiner und theologischer Berater. Seleukos war immer empfänglich für die Gebote des Aristoteles gewesen, mit dem er viel geteilt hatte, und sein Sohn hatte diesen Aspekt der Persönlichkeit des Königs weiter gefördert. Der junge Mann und sein Tutor Nicomacheus ließen sich dann bei Seleucos in Seleucia nieder, die dieser 311 v. Chr. gegründet hatte. Der junge Mann und sein Tutor Nicomacheus zogen dann mit Seleucos nach Seleucia. Der Sohn des Propheten gab ihm ein Buch mit allen Schriften des Aristoteles, "Von dem einen Gott und seinen Geboten", und eine Mappe, die Aristoteles ihm zur Information für den jungen Antiochos gegeben hatte. Letzterer entdeckte dann einen rätselhaften Inhalt:



Aristote a écrit:
Selbstaufopferung ist die Bedingung der Tugend.


Antiochos, der einen brillanten Verstand hatte, interpretierte diesen Satz wie ein Priester, er war von da an überzeugt, dass er seine Person für die Großartigkeit des Allerhöchsten verleugnen müsse, auch wenn er sterben müsse. Im Laufe der Jahre wurde Antiochos zu einem perfekten Adjutanten seines Vaters, der immer vernünftig handelte und seine Auffassung von der göttlichen Botschaft in den Vordergrund stellte. Er ermutigte Seleucos, keinen Terror zu säen und den eroberten Völkern die Vorteile Griechenlands zu bringen. Dank seines Rates erhielten die unterworfenen Völker Schulen, Medizin und Wirtschaft. Dies war in der Tat ein wichtiges Ziel für den jungen Mann, die Bedingungen für diejenigen zu verbessern, die in die Hände seines Vaters fielen.


Die Krönung eines Königs


Im babylonischen Reich kam es zu einer neuen Periode des Aufruhrs, als Antigonos, der damalige König von Mazedonien, seine Herrschaft über Griechenland ausweiten wollte. Unter der Führung von Antiochos verbündete sich Seleukos erneut mit Ptolemäus und ging schließlich als Sieger aus dem Konflikt zwischen ihnen hervor. Das Königreich Antigonos wurde zwischen den Siegern aufgeteilt. Seleucus empfing Syrien und den östlichen Teil Kleinasiens. Der Besitz Syriens eröffnete ihm eine Öffnung zum Mittelmeer. Da er glaubte, diesen Sieg dem weisen und aufgeklärten Rat seines Sohnes zu verdanken, gründete er sofort die neue Stadt Antiochia am Orontes, die zum Sitz seiner Regierung wurde. Seleucia del Tigre wurde zur Hauptstadt der Satrapen des Ostens.

Antiochos war also bereit, seinem Vater im Alter von 28 Jahren voll zu dienen. Nikomacheus blieb in Seleucia an der Seite von Antiochos, um ihn weiter zu unterrichten. Aufgrund seiner Erfahrungen gelang es dem jungen Mann, einen großen Platz im Herzen seines Vaters und in der Wertschätzung seiner Generäle einzunehmen, so dass Seleucos im Jahr 294 seinen Sohn Antiochos als Vizekönig in Antiochos einsetzte. Seine Verwaltung des Königreichs Syrien und die täglichen Angelegenheiten brachten Ruhe und Stabilität in die von ihm verwalteten Gebiete. Zu dieser Zeit verpflichtete er sich, das Wort des Propheten Aristoteles und die Lehren, die er der Menschheit vermittelte, besser bekannt zu machen. So wählte er fünf Männer und eine Frau unter seinen treuen Freunden aus, denen er die göttliche Prophezeiung, die seit seinem jüngsten Alter über seinem Kopf schwebte, vor Augen führte. Sein Charisma und seine ausgezeichneten Redekunstfertigkeiten überzeugten bald seine Anhänger, die sich in die Länder der Seleukiden aufmachten, um das Wort des Vizekönigs zu verbreiten. Überall wuchs sein Ruf, und die Lehren, die seine Anhänger weitergaben, erreichten die Eingeborenen der Satrapien von Seleukos.

Die Babylonier, die in der Region von Seleucia lebten, hatten bereits einen tief verwurzelten Glauben an sie. In der Tat beteten sie Oane an, den Mann, der Gottes Frage beantwortet hatte.
Die oanistische Kirche, die Zeuge der Verbreitung von Aristoteles' Wort war, wurde von seiner Lehre verführt und führte sie in ihr eigenes Dogma ein, wodurch Aristoteles zu einem ihrer Propheten wurde.

Antiochos bemerkte dann die von der oanistischen Kirche erreichte Konvergenz und ließ sich von der oanistischen Mythologie verführen, die er als zutiefst bemerkenswert und interessant empfand und die sich sehr gut in die Lehren des Artistoteles integrierte. So lud er mit dem Einverständnis seines Vaters die Hohepriester des oanistischen Kultes in seinen Palast ein, und sie hörten ihm zu, als sie über Oane und Aristoteles sprachen. Sie waren alle erstaunt und begeistert von dem Vorschlag, den er ihnen machte.

Antiochos : -"Meine Freunde, ihr seid die Erben einer großen Religion. Wie so viele dieser konservativen Religionen hättet ihr in euch selbst eingeschlossen bleiben und euch weigern können, zu sehen, was um euch herum passiert.
Aber nein, ihr habt das heilige Wort des Aristoteles gehört, das Nikomacheus und ich verbreitet haben.
Ihr habt sie nicht nur gehört, sondern ihr habt diese Lehre verstanden und in euer Dogma aufgenommen.
Aristoteles war sich des Allerhöchsten bewusst, aber er kannte Ihre Kirche nicht, wäre er Ihnen begegnet, hätte er Sie als den einzigen und wahren Erben des wahren Wortes des Allerhöchsten betrachtet.
Er konnte das nicht tun, aber ich schon.
Deshalb schlage ich Ihnen, Hohepriester der Oanistischen Kirche, vor, Ihre Kirche, eine Synthese Ihres Dogmas und der Lehren des Aristoteles, zur offiziellen Kirche unseres Reiches unter dem Namen der Oanistischen Aristotelischen Kirche zu machen.
"

So begann die offizielle Kirche des Reiches, ihre Lehre in weiten Teilen des Reiches zu verbreiten, mit sofortigem Erfolg in Babylonien, was anderswo schwieriger war.

Daraufhin begann Antiochos, sich von den Eroberungen seines Vaters zu distanzieren, wobei er ihn stets mit seinen subtilen Ratschlägen aufklärte, sich aber mehr Zeit nahm, um sich mit der Frage des Allerhöchsten zu befassen. Sein Vater wusste, dass Antiochos auf diese Weise seinen Platz auf dem vom Allmächtigen für die Menschen ausgedachten Schachbrett einnahm, und dies ermutigte ihn, seine Gebiete zu erweitern. In Antiochia war der junge Mann zu einer Kuriosität geworden, man hörte seine langen Reden über Freundschaft, Tugend, Gerechtigkeit und Moral. Seine Aura reichte über das Seleukidenreich hinaus und erreichte die Satrapen des Ostens und sogar Griechenland. Aristoteles' Prophezeiung wurde weitergegeben, und in den Köpfen der ehemaligen Anhänger des Propheten wuchs die Hoffnung auf einen neuen Propheten in der Person des Antiochos. So kam Theophrastus, der erste Scholarch ** des Lyzeums, nach Syrien, um denjenigen zu treffen, der in den Augen der Griechen der Nachfolger des Propheten war.

Theophrastus : - "Junger Antiochos, ich grüße dich, den Mann der Prophezeiung. Athen fragt nach Ihnen, und viele sind diejenigen, die behaupten, dass du ihr neuer Prophet bist. Ich weiß, dass es nicht so ist, aber bist du dir dessen bewusst?"

Antiochos : -"Lieber Theophrastus, Gelehrter und renommierter Theologe, wir wissen beide, dass ich nicht der Prophet des Allerhöchsten bin. Ich bin nur der Vermittler seines Glaubens in fernen Ländern, die das Bewusstsein seiner Größe noch nicht erreicht hat! Aristoteles übertrug mir die Mission, die Gott mir von klein auf zugewiesen hatte. Ich habe die Aufgabe, die Königreiche zu missionieren, um die Natur des Allerhöchsten bekannt zu machen und so die Ankunft eines neuen Propheten vorzubereiten. Ich werde nicht aufhören, den Glauben an den einen Gott über die Gebiete hinaus auszudehnen. Mein Leben wird seiner Botschaft gewidmet sein, ich werde alles tun, um die Welt mit seiner Liebe zu den Menschen zu erleuchten, Ich werde für seine Ehre sterben."

Theophrastus : -"Ich freue mich, dass du so weise bist, dass die Gebote, die Nikomacheus dir beigebracht hat, und die Weisheit deines Vaters dir ernste Werte und den größten Glauben eingeflößt haben. Sei versichert, dass ich deine inbrünstigen Worte an die Gelehrten von Athen weitergeben werde. Möge der Allerhöchste dein Schicksal noch lange Zeit begleiten."

Der Gelehrte kehrte nach Athen zurück, um die Aura von Antiochos zu verbreiten, die bereits einen großartigen Ruf über die Ufer des Mittelmeers hinaus genoss. Die Jahre vergingen, während Antiochos seine Zeit damit verbrachte, das Königreich zu verwalten, Gottes Botschaft zu verbreiten und strategische Ratschläge für die Eroberung von Seleukos zu geben. Es war im Jahre 280 v. Chr., als er 42 Jahre alt war, als sein Vater an den Grenzen Kleinasiens ermordet wurde. Es dauerte mehr als einen Monat, bis die Nachricht von seinem Tod nach Antiochia gelangte, und der verlorene Sohn war über diesen plötzlichen Verlust am Boden zerstört. Antiochos wurde bis in die Tiefe seiner Seele verwundet, da er nicht in der Lage war, bei Seleucos zu sein, als dieser seinen letzten Atemzug tat.

Logischerweise wurde Antiochos seinerseits zum Basilius gekrönt und wurde König von Syrien, wobei er die Gebiete zurückeroberte, die sein Vater während seiner Herrschaft gewonnen hatte. Seine erste Rede hielt er vom Balkon des Palastes von Antiochien, vor einer großen Menge, die sich versammelt hatte, um den neuen König zu bejubeln. Seine Inbrunst und die Überzeugung, dass er im Namen des Allerhöchsten eine ganz wesentliche Mission zu erfüllen hatte, gaben dieser Rede einen außergewöhnlichen Charakter. Er schloss sie mit diesen Worten, wie vom Allmächtigen diktiert:

Antiochos : -"Ich, der große König Antiochos, befehle, dass überall in unserem Königreich Tempel gebaut werden, auf Fundamenten, die niemals zerstört werden. Ich werde dies tun, um mein Vertrauen in den Allerhöchsten zu beweisen. Am Ende meines Lebens werde ich hier in meine ewige Ruhe einkehren und mein Geist wird sich mit dem des Allmächtigen in der Sonnensphäre verbinden."


Der Beginn einer Herrschaft, die dem Allerhöchsten gewidmet ist


Antiochos' erste starke Geste war die Grundsteinlegung des Gebäudes, das er dem Allerhöchsten in Antiochos widmete, in der Hoffnung, damit den Schöpfer zu ehren und die Botschaft, die er durch seinen Propheten Aristoteles an die Menschen gesandt hatte, zu verewigen. Im selben Jahr heiratete er Stratonice, die Tochter des mazedonischen Königs Demetrios, in die er seit langem wahnsinnig verliebt war. Sie schenkte ihm fünf Kinder, zwei Söhne und drei Töchter. Er beschloss auch, den oanistischen Aristoteleskult zu stärken, indem er die Rekrutierung junger einheimischer Priester in allen Teilen seines Reiches förderte, um die Religion des Reiches nicht mehr zu einer äußeren Religion seines Volkes zu machen, sondern zu einer Religion, die von ihm kam.
Deshalb begann er, sein Königreich zu durchkreuzen, durchquerte Persien, Medina, Susiana, Parthien, Drangiana, Aria, Baktrien, Sogdiana, Hyrcania, Arachosia und ging bis nach Indien. Überall hielt er lange Reden, die der besten Redner würdig waren, wie mit Hilfe des Allerhöchsten, seine Worte konnten die Widerstrebenden überzeugen, und er sprach endlos über den einen Gott, die Freundschaft und die Tugend.
So schlossen sich viele dem Klerus der Oanistischen Aristotelischen Kirche an und ermöglichten ihre exponentielle Entwicklung.

Antiochos genoss eine so große Aura durch sein Volk, dass es seine größten Aussagen weitergab. So entstand die Idee eines allmächtigen Schöpfers. Er baute große Städte in Kleinasien nach dem Vorbild Athens, und in jeder der Hauptstädte der Gebiete, deren König er war, errichtete er einen dem Allerhöchsten geweihten Tempel. Er beglückwünschte die ehemaligen Generäle seines Vaters, die die großen Feldzüge der Vergangenheit geführt hatten, indem er sie zu Gouverneuren der großen Provinzen ernannte und ihnen die Verwaltung der fernen Länder überließ.

Antiochos hatte bis zu seinem Tod im Jahre 288 v. Chr. mit Theophrastus Kontakt gehalten und mit ihm sechs lange Jahre lang Briefe ausgetauscht, die sich mit der Einzigartigkeit des Allmächtigen befassten und in denen es um Moral, Freundschaft und Tugend ging. So war es auch beim zweiten Scholarchen aus Lampsaque. So sehr, dass er, als er König der Seleukiden war, darum bat, dass das Lyzeum ihm seine besten Theologieschüler schickt. Er setzte jeden Jünger in den Städten ein, in denen die Tempel gebaut wurden, mit der Aufgabe, die Gouverneure zu beraten und die allgemeine Politik der Provinzen zu lenken. So war Antiochos den Gouverneuren überall treu und es gelang ihm, die Grundlagen der aristotelischen Religion zu legen und die Idee des einen Gottes, des Schöpfers aller Dinge, überall zu verbreiten.

Aber es war in seinem eigenen Reich, in dem die Unruhen kamen. Antiochos sah sich mit einer Revolte konfrontiert, die in Syrien ausbrach und die von denen angefacht wurde, denen seine göttliche Mission oder das, was sie als "verrückte Ideen" des großen Königs bezeichneten, egal war. Obwohl er sich entschieden hatte, die Expansionskampagnen zu stoppen, war er erneut gezwungen, für die Rettung dessen zu kämpfen, was sein Vater aufgebaut hatte. Antiochos wusste, dass der Verlust Syriens bedeutet, den Klebstoff zu verlieren, der sein Königreich zusammenhält. Doch trotz eines Sieges, der es ihm erlaubte, seinen Thron zu behalten, musste Antiochos sich den offensiven Absichten der an sein eigenes Königreich angrenzenden Königreiche widersetzen. Er schickte seine besten Generäle, bewaffnet mit seinen besten Strategien, um das Schlimmste zu vermeiden. Er wollte sich nicht in endlose Konflikte hineinziehen und zog es mehrmals vor, Friedensverträge zu unterzeichnen und den Fortbestand seines eigenen Königreichs zu sichern. Der Wert eines Lebens war ihm zu wichtig, deshalb zog er es vor, ein paar Gebiete zu verlieren, anstatt sich mit unangebrachtem Stolz zu verausgaben. Jedenfalls wusste er es und sagte es oft, wie zum Beispiel bei seiner Niederlage gegen Eumenes in Sardes.

Eumenes : -"Ich habe eine Frage, Antiochos, warum unterschreibt ihr diesen Vertrag? Ihr hättet weiterkämpfen können, indem ihr mehr Armeen geschickt hättet. Heute waren wir zahlenmäßig überlegen, aber in sechs Monaten, in einem Jahr hättet ihr uns alle unter die Erde schicken können!"

Antiochos : -"Eumenes, heute bist du mein Eroberer, diese Länder gehören dir, aber ich habe keine Angst, denn was getan wurde, kann nicht rückgängig gemacht werden. In jedem deiner neuen Gebiete ist der Glaube in dem einen Gott verwurzelt. Was immer du also tust, was immer du sagst, es wird niemals verstummen."

Antiochos war so, er hatte, tief in seiner Seele und seinem Herzen begraben, diesen unaussprechlichen und so mächtigen Glauben an den Allerhöchsten. Er war vor allem an der Verbreitung seiner Botschaft interessiert. Die Mission, die Aristoteles ihm seit seiner frühesten Kindheit anvertraut hatte, hatte in einem großen Teil der Welt den Glauben an Gott geboren. So säte er den Boden, der die Königreiche Asiens und des Nahen Ostens für die Ankunft des zweiten Propheten des Allerhöchsten befruchtete.


Ein Leben, das sich dem Ende zuneigt


Während das Seleukidenreich durch die vielen Angriffe und Revolten, denen es ausgesetzt war, schwächer wurde, philosophierte Antiochos über diesen Zustand und konnte dennoch einige positive Aspekte finden. Was auch immer aus diesen Provinzen, diesen Königreichen werden konnte, der Glaube an den einen Gott war so weit gewachsen, dass er überall unausweichlich wurde. Als er vierundsechzig Jahre alt wurde, waren die von ihm errichteten Tempel endlich fertiggestellt, und in jedem von ihnen fungierten die Theologen des Lyzeums als Führer, wobei sie sich der Rituale bedienten, die von den Menschen in Oanylone hinterlassen wurden. Der Großkönig weihte den majestätischen Tempel von Antiochien ein, der als letzter fertiggestellt wurde, so unermesslich groß war seine Ausdehnung. Antiochos hielt auf der letzten Stufe des Platzes, die den Platz in mehr als zehn Metern Höhe überragte, noch einmal eine großartige Rede, in der er immer die gleichen Themen ansprach, die ihm lieb und teuer waren. Als er sprach, begannen seine Augen zu leuchten und Tränen flossen ihm über die Wangen, er hatte das Werk seines Lebens vollendet.

Antiochos : -"Ich, der große König Antochios, habe angeordnet, dass die Tempel auf Fundamenten gebaut werden, die niemals zerstört werden. Ich habe dies getan, um mein Vertrauen in den Allerhöchsten zu beweisen. Am Ende meines Lebens werde ich hier in meine ewige Ruhe eintreten und mein Geist wird sich mit dem des Allmächtigen in der Sonnensphäre verbinden."

Genau in dem Moment, als er diesen Satz beendete, wurde Antiochos von einem Pfeil durch das Herz getroffen, der ihn auf der Stelle traf. Der König fiel auf die Knie, hielt den Pfeil in der rechten Hand und zeigte mit der anderen Hand in Richtung Himmel, während er seinen letzten Atemzug in die Menge schickte, die in Ehrfurcht seinen Tod beobachtete. :

Antiochos : - "Vergesst nicht, was ich euch gelehrt habe, liebt ihn, wie er uns liebt, liebt euch selbst, wie er euch liebt..."

Sein Körper versteift sich plötzlich in dieser Position, seine Hand streckte sich zur Sonne aus, eine Blutlache streckte sich auf dem Marmorquadrat aus und zeichnete einen perfekten Kreis, in dessen Mitte der König thronte. Ein helles Licht stieg vom Himmel herab und ließ den Körper von Antiochos in tausend Lichtern erstrahlen. Als sie verschwand, sackte der Mann rückwärts zusammen, seine Augen leuchteten noch immer vor Tränen. Das Volk von Antiochien blieb von diesem Ereignis zutiefst schockiert, in der Überzeugung, dass es das Eingreifen des einen Gottes war, der gekommen war, um denjenigen zu holen, der ihm so gut gedient hatte. Sein Mörder wurde nie gefunden.

Die Beerdigung des großen Königs war aufwändig, und sein Sohn Antiochos Theos, der ihm folgte, schwor, das Werk seines Vaters fortzuführen. Der Pfeil, der Antiochos' Herz durchbohrte, wurde als heilige Reliquie aufbewahrt, und der Körper des Verstorbenen wurde in den Fundamenten des Tempels von Antiochien begraben.

Eine riesige Statue wurde in Bronze geschnitzt, die Antiochos zum Zeitpunkt seines Todes darstellt. Sie wurde auf dem Vorhof des Tempels platziert und auf ihrem Sockel notiert:

"Antiochos I der Retter - Seleukidischer König und Sohn des Allerhöchsten"

Aus dem Griechischen von Monsignore Bender.B.Rodriguez übersetzt.
___________________________________

* Der Retter auf Griechisch.
** Rektor des Lyzeums, das 335 v. Chr. von Aristoteles gegründet wurde, als Nachfolger des Propheten 322 v. Chr.

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