L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Graoully]

Rome. Ses monuments romains à moitié en ruines. Ses temples. Ses églises. Sa basilique Saint-Titus, le palais papal, les palais des différentes congrégations.
Mais Rome, c'est aussi ses faubourgs, dans les quartiers moins bien famés de la Ville. Dans l'un d'eux, au détour d'une ruelle boueuse, une porte gardée par les soldats de l'Église.
C'est ici que se présenta Monseigneur Graoully de la Louveterie, Inquisiteur de son état, ayant troqué sa soutane violette d'évêque contre sa vieille soutane noire, et sa croix pectorale contre sa croix inquisitoriale. S'étant fait ouvrir les portes, il descendit les marches, et déboucha sur un étroit couloir éclairé par quelques torches. Quelques mètres à faire, et il arriva dans une cave voûtée. La salle des tourmentes de la congrégation de la Sainte Inquisition s'offrait à lui. Le vent qui soufflait lentement sur les murs faisait croire au râle des tourmentés étant passés avant donner leurs aveux.
Un bureau massif et trois chaises s'alignaient sur une estrade au milieu de la pièce. C'est à cet endroit que se placeraient les trois inquisiteurs venus auditionner l'accusé.
S'asseyant sur la chaise située à la droite de la table, l'abbé attendit ses frères inquisiteurs.

Balisé [RP] par Kad.
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[Odoacre]

Le vieux Grec arriva quasi en même temps, portant une besace pleine de vélins, de plumes et d'encre.

Odoacre descendit les marches et se dirigea vers le bureau en saluant son frère inquisiteur.

La pièce était éclairée par des lampes à huile diffusant une odeur âcre et un filée de fumée quasi invisible. Les ombres dansaient dans ce lieu et ne le rendaient que plus impressionnant.

Au sol, une terre battue un peu humide d'où s'échappaient parfois des relents non identifiés... pourriture, moisissure, urine, cadavre de rat ? Sans doute tout cela à la fois.

Devant le bureau des inquisiteurs, une petite chaise de bois, conçue pour que la personne ne se sente pas en équilibre et surtout très en dessous des interrogateurs.

Au plafond vouté, un anneau de fer, utilisé pour suspendre les interrogés si le besoin s'en faisait sentir. Dans la pénombre une table longue recouverte d'un drap de velours noir. Dessous reposaient divers instruments qu'affectionnaient les inquisiteurs. Enfin, de l'autre côté de la pièce, dans la pénombre également, un chevalet en forme de X et qu'un mécanisme permettait de faire pivoter pour le placer à l'horizontale ou à la verticale. Tout à côté, un brasero bien fourni qui ne demandait qu'à être allumé, avec un soufflet portatif posé contre son pied.

Le Grec hocha la tête en voyant le lieu si bien organisé et il alla poser son matériel d'écrire sur le bureau pour se placer à la gauche du siège central où devrait siéger le grand inquisiteur.
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Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
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