L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[acar]

Yeux vers le bas, il vict néanmoins son frère et ami Chevreux s'asvancer à ses costés puis la voix du cardinal resonna en le haut lieu :

C'est pourquoi, aujourd'hui j'ai l'insigne honneur de me faire la voix de tous et de vous décerner au nom de notre Saint Père le pape, et de l'ensemble du collège des cardinaux, l'étoile d'or de l'Ordre d'Aristote...

Reslevant les yeux après avoir escoutillé son frère chevalier d'Isenduil : Mon Esminence, grand honneur pour ma modeste personne... Que mon bras soit toujours aussi vigoureux pour le bien de nostre Esglise et que mon Verbe serve à propos nostre juste cause, à jamais !!
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[Aaron]

Alors que les deux chevaliers s'approchaient, tout juste suivit du jeune héritier d'une illustre famille, le cardinal les accueillit avec les bras ouverts, tel le pasteur qu'il était...

Et c'est un peu gêné qu'il les vit s'agenouiller tout aussitôt devant lui pour recevoir leur récompense... Alors d'un geste aussi rapide que possible, et tout autant affectueux, les cardinal les releva...

Messeigneurs, relevez-vous donc, car aujourd'hui, ce n'est pas devant l'Église que vous vous inclinez, mais c'est l'Église toute entière qui s'incline et vous remercie pour votre engagement, pour vos sacrifices et pour votre vertu. L'honneur ne vient pas de moi, ni du collège des cardinaux... Il émane de vous, et votre œuvre rend l'Église encore plus fière de compter parmi ses membres des chevaliers tels que vous !

Relevez-vous, relevez-vous, je vous en prie...

Dit-il en accompagnant leur "relevée" d'un geste de la main..

Tel les étoiles de la voûte céleste, vous brillez au sein de la communauté, et en signe de reconnaissance, celle-ci vous décerne ce bijou, symbole de votre éclat, et lui-même signe de votre dévouement... Puissiez-vous continuer sur cette voie et être des modèles pour tous...

Puis il invita le jeune Miguaël Enguerrand à s'approcher un peu plus, lui qui aujourd'hui encore allait recevoir l'héritage de son père après avoir déjà pénétré la Basilique du Saint-Chrême...

Approchez jeune homme, approchez... Vous êtes sans doute l'un des premiers à hériter, comme cela est inscrit dans la règle de notre ordre, de l'étoile de feu votre père dont le trépas provoqua beaucoup d'émois au sein du Sacré-Collège des cardinaux, ce même collège qui avait l'ardent désire de récompenser cet homme de vertu et de devoir.

Vous êtes l'héritier de votre père, celui-là même qui pourchassa l'hérésie en son domaine et en dehors, qui mis son bras et son épée au service de la Sainte Institution pour faire triompher la Vraie Foi et la Justice.

Aujourd'hui, son absence pèse, mais à travers vous il revit. Et c'est parce que l'Église croit en l'espérance et en la Communion des saints et des fidèles qu'elle estime céder à l'aîné des enfants du récipiendaire l'étoile que jadis il porta ou qu'il devait porter. Aussi, c'est pourquoi, je te remets cette étoile d'or. Soit digne de l'œuvre entamé par ton père, soit digne de l'espérance que l'Église place en toi, et soit digne d'être l'enfant du Très-Haut, désigné comme un exemple et dont le lignage apparait maintenant comme modèle pour tous...

Tour à tour, le cardinal agrafa l'Étoile d'Or sur le revers du vêtement de chacun des nouveaux appelés...
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Patriarche in Partibus d'Alexandrie

[Chevreux]

À la demande du Cardinal, Chevreux se releva et inclina la tête en recevant l'Étoile d'Or de la main du Cardinal.

Il était ému par les propos du cardinal, réalisant que l'honneur qu'il recevait était en effet très élevé.

Une seule parole lui vint en tête, la devise de l'Ordre Teutonique.

Deus Manum Ducit. (Dieu guide mon bras)

Puis, Chevreux écouta le Père Aaron s'adresser à l'héritier d'un grand homme. Chevreux savait maintenant qui était ce jeune homme et pourquoi, aussi jeune, il avait ce privilège de recevoir un tel honneur.
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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Miguael_Enguerrand]

Le jeune homme était timide, il était impressionné et proprement incapable de faire un long discours comme son père l'aurait fait. Sûrement n'était-ce qu'une question d'âge et d'assurance, mais qui le savait ? peut-être était-ce aussi un manque de confiance intrinsèque.

Il souriait assez niaisement, malgré le souvenir encore très tenace de la mort de son père et l'évocation élogieuse de celui-ci. Il souriait parce qu'il était heureux que son père soit récompensé, même post-mortem.

Lorsque le cardinal Aaron, celui-là même qui avait célébré l'union dont il était issu et qui avait sacré son père, lui agrafa l'étoile d'or sur son petit vêtement, il lui glissa quelques mots. Parler à une personne ne lui était pas insurmontable :

Oh merci merci ! Mon père vous bénit du Soleil où il se trouve.
Je vous remercie au nom de mes parents qui vous appréciaient beaucoup de leur vivant. Je serai digne de la confiance que vous me faîtes, je vous le promets !

Son propos était décousu, à la mesure de ce trac qu'il ressentait, de cette peur née de sa présence à cette grande cérémonie.

Quiconque voyait Miguaël aurait pu sourire, sourire en voyant ce garçon avec une étoile qui lui prenait presque la moitié de la poitrine alors qu'elle n'était qu'un petit insigne (en taille) pour les grands hommes qui étaient récompensés en même temps que lui.

Après avoir adressé un dernier sourire à Aaron et ne sachant guère ce qu'il devait faire à présent, le petit garçon revint vers sa place. En s'asseyant, il adressa un sourire discret à sa sœur.
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