L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Saint Théophraste, premier scolarque du Lycée

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
vincent.diftain



Inscrit le: 10 Déc 2006
Messages: 7213
Localisation: Champagne

MessagePosté le: Lun Sep 20, 2010 3:41 pm    Sujet du message: Saint Théophraste, premier scolarque du Lycée Répondre en citant

Citation:


Saint Théophraste, premier scolarque du Lycée





L'enfant prodige


En l'an 371 avant Christos, naquit Tyrtame, fils de Yiorgos et de Elenitsa, à Erèse dans l'île de Lesbos. Le jeune enfant montra très vite de grandes dispositions, il marcha bien avant les autres, déclama son premier vrai mot à l'âge de huit mois devant ses parents ébahis. Ils en furent d'autant plus surpris que sa toute première parole fut : "Dieu". Dès son plus jeune âge, Tyrtame eut Petros pour précepteur. L'homme était talentueux et lui appris l'écriture, les mathématiques et les bases des sciences. Il n'avait jamais vu élève aussi doué et restait sidéré de voir avec quelle facilité le garçon assimilait le savoir.

Petros, qui avait quelques connaissances à Athènes, proposa aux parents du jeune prodige de l'y emmener afin qu'il bénéficie des meilleurs enseignements. Yiorgos et Elenitsa durent se résoudre à l'évidence, garder Tyrtame auprès d'eux eut été le condamner à finir foulon. Ils décidèrent ainsi de le laisser quitter la demeure familiale accompagné de son précepteur, Petros, que Yiorgos affranchit. Tyrtame et son précepteur, devenus amis, voyagèrent jusque dans l'immense cité d'Athènes. Petros jugea opportun de présenter son jeune poulain à l'académie de Platon, bien qu'il faille d'excellentes références pour y entrer, il savait que le talent du jeune enfant sauterait aux yeux des maîtres.


L'académie et la connaissance


La chance était avec le jeune Tyrtame, malgré ses origines ouvrières, il fut choisi pour intégrer les rangs de l'académie. Attiré par le talent du jeune homme, Platon en personne vint voir le phénomène. Il suivit donc les cours du maître au gymnase, apprenant ainsi à connaitre la philosophie et à parfaire ses connaissances. C'est dans ce haut lieu de savoir que Tyrtame rencontra Aristote. Le jeune homme fut subjugué par le talent oratoire du prophète, il écoutait ses paroles et ses enseignements qu'il comprenait mieux que tous. Aristote remarqua rapidement les prédispositions du jeune homme, lui donna des leçons en privé, lui raconta comment il avait entendu Dieu lorsqu'il était jeune enfant. Tyrtame comprenait beaucoup de choses dans ce bas monde, il devisait sans cesse de cela avec ses maîtres, et Platon, tout comme Aristote, ne pouvaient que se rendre à l'évidence, le jeune homme était très doué, excellent orateur et fin esprit. Lorsque fut venu l'heure du conflit entre Platon et son disciple sur la copie des idées, Tyrtame resta estomaqué en voyant avec quel brio Aristote parvint à moucher le philosophe. Il constata l'évidence avec laquelle Aristote avait démontré le caractère unique de Dieu, et il décida de laisser l'académie pour suivre le prophète. Avec l'aval de son maitre, Platon, il quitta ainsi Athènes. Il y avait appris beaucoup et avait développé de nombreux talents, notamment celui de l'observation botanique, science qu'il avait fondée en passant des heures à reluquer des plantes de toutes sortes. Mais, ce qui le dominait encore, était la théologie. Il se sentait attiré par cette science comme un insecte par la lumière, il lui fallait trouver les réponses aux questions qu'il se posait et, suivre Aristote, lui permettrait d'assouvir cette soif de connaissance.


Le Lycée, Aristote, et la théologie


Tyrtame débarqua à Axos, sur la côte de la Troade, non loin d'Athènes, où Aristote avait fondé le Lycée et enseignait la théologie à ses nombreux disciples. Il s'investit alors énormément dans l'étude de cette nouvelle science, écoutant les longs discours du prophète sur la nature unique de Dieu, sur la vertu et sur l'amitié. Tyrtame devint ainsi le meilleur disciple et l'ami d'Aristote qui voyait en lui un grand avenir. Souvent, il retrouvait Aristote et ensemble, ils devisaient :

Tyrtame : -"Maître, nous savons que Dieu est unique, il est le moteur du monde et la finalité cosmique de l'univers. Mais si nous sommes ses enfants, que notre quintessence est divine, ne sommes-nous pas l'instrument de Sa volonté ?"

Aristote : -"Vois-tu mon ami, Dieu est celui qui voit tout, qui entend tout, qui peut tout. Sa volonté fut de nous créer avec cette terre, Il nous a donné ce que nous avons pour subvenir à nos besoins, mais a-t-Il décidé de nous imposer Sa volonté ? A-t-Il voulu nous forcer à l'aimer ?"

Tyrtame : -"Certes non, Il vous a demandé d'éclairer l'humanité sur Sa propre nature."

Aristote : -"Et pourquoi ce choix ? Pourquoi n'est-Il pas simplement apparu à l'Homme ?"

Tyrtame : -"Le Très Haut vous a choisi parmi les Hommes parce que vous n'êtes pas d'essence divine. Son choix fut de laisser à un homme le soin de guider les autres. Par ce choix, Il nous a laissé la liberté de croire en vos paroles et, in fine, de croire en Lui."

Aristote : -"Tu as vu juste mon cher ami. Si Dieu s'était imposé aux Hommes, alors, nous n'aurions été que de braves moutons. Qu'Il nous ait laissé dispenser Sa volonté à nos pairs nous prouve qu'Il croit en nous, et par conséquent, qu'Il nous considère comme Ses enfants, capables d'apprendre et de comprendre."

Tyrtame devint ainsi l'incontournable interlocuteur du prophète, diffusant et transmettant ce qu'il apprenait dans les cercles érudits de Grèce. A Athènes, il obtenait l'écoute d'un grand nombre, au Lycée, ses camarades voyaient en lui le prodige qu'il avait toujours été. Tyrtame fit de nombreux voyages à travers la Grèce, se rendant aussi bien à Thèbes qu'à Corinthe. Chaque fois, ses exposés et discours sur le Très Haut avaient l'adhésion de ses auditeurs. La clarté, la concision et la justesse de ses propos furent toujours loués, et l'on voyait en lui une sorte d'apôtre d'Aristote, désormais vu comme le prophète du Très Haut. Tyrtame était beaucoup apprécié par Aristote, il l'enchantait par le charme de sa parole. En retour, ce dernier lui donna le nom de Théophraste, qui signifie Divin parleur, en grec. Le jeune homme était devenu homme et sa réputation avait pris une ampleur peu commune, seul le prophète jouissait d'une reconnaissance encore plus grande. Théophraste resta ainsi en Grèce lorsque le prophète quitta Athènes avec son élève Alexandre pour conquérir le monde. Il fut nommé enseignant par Aristote, en charge de le remplacer et de former les jeunes disciples pour leur enseigner la parole que Dieu avait révélée. Cela dura plusieurs années qu'il mit à profit pour faire grandir l'amour divin dans le cœur des grecs, fidèle aux paroles du prophète et à ses enseignements.


La succession du Prophète


Aristote revint en Grèce, âgé d'une soixantaine d'année, il avait longtemps voyagé aux côtés d'Alexandre et était exténué. Théophraste avait géré le Lycée à merveille et le prophète ne put que reconnaître, une fois de plus, le talent, la ferveur, et la rigueur de son disciple. Alexandre venait de mourir quelques mois plus tôt et déjà, les complots faisaient rage pour se partager ses territoires. Nombreux étaient ceux qui, partout aux abords d'Athènes, tenaient Aristote pour responsable. Ils lui reprochaient d'avoir trop encouragé Alexandre à toujours plus de conquêtes. Ceux qui voulaient préserver le culte des dieux grecs s'attaquèrent à lui, brûlant sa maison, crevant les yeux de son fils, Nicomaque. Harassé et fatigué, le vieil homme préféra quitter la région pour s'installer à Chalcis et y vivre la fin de ses jours. Il n'oublia pas de nommer son successeur et fit de Theophraste, le scolarque* du Lycée en -322. Bien qu'il fut dévasté par le départ d'Aristote et par la manière avec laquelle ses ennemis le traitaient, Théophraste décida de lutter pour la survie du message du prophète. Il engagea ainsi une lutte de tous les instants contre les tenants du polythéisme, discourant en place publique pour fouler aux pieds leurs théories.

Théophraste : -"Mes amis, ne voyez-vous pas que ces hommes vous trompent ? Ils ont chassé le prophète et, par la violence, cherchent à nous faire taire ! Ils prétendent que les dieux sont en colère, que Zeus, Hadès et les autres fouleront bientôt nos terres pour nous punir d'avoir cru en un Dieu unique. Foutaises que cela ! Aristote l'a démontré, il ne peut y avoir qu'un Dieu, unique, omniscient, omnipotent, omniprésent. Il est ce qui nous compose, Il est ce qui nous entoure. S'ils refusent de voir la vérité, c'est seulement parce que le pouvoir qu'ils avaient sur la plèbe a cessé dès lors que fut prouvé le caractère unique du Très Haut. Ils ont perdu cette parcelle de contrôle qu'ils avaient sur nous et de cela en découle leur frustration. Trop longtemps nous avons écouté leurs âneries, trop longtemps nous avons donné offrandes et argent aux prêtres polythéistes. Aujourd'hui nous savons car Dieu nous a envoyé son message par la voix d'Aristote. Le Tout Puissant nous a donné le libre choix de croire en Lui, eux nous imposent leurs dieux par la haine et l'injustice. N'écoutez pas leurs discours sans profondeur, n'adhérez pas à leur rhétorique car elle est perfide et fielleuse."

Plus Théophraste parlait à la plèbe, plus celle-ci réfutait l'existence des dieux multiples. Les longues diatribes du scolarque avaient un impact énorme sur les Grecs, notamment en raison de son talent oratoire. Il démontait les arguments que lui opposaient les prêtres, démontrant avec clarté comment Dieu s'était révélé à Aristote et comment chacun avait un part de Dieu en lui. Aristote eut vent des performances de son successeur et déclara à son fils que désormais, l'espoir était né et que nul ne pourrait jamais effacer ce qui avait été fait. Lorsqu'il mourut, Théophraste fut terrassé par le chagrin, il se jura de perpétuer sa mémoire et son œuvre pour les siècles des siècles. Il écrivit alors ses mémoires qu'il publia, mémoires dans lesquelles figuraient les nombreux dialogues que les deux hommes avaient partagés.

Le scolarque atteignit alors une aura encore plus grande, on lui reconnaissait sa grandeur et sa finesse, son esprit si subtil et sa connaissance de la théologie. Il attira de plus en plus de disciples si bien qu'il n'était pas rare de le voir enseigner devant plus de mille élèves. Le Lycée devint incontournable pour qui voulait apprendre la théologie et comprendre le message qu'Aristote avait délivré à l'humanité. Avec la plus grande ferveur, Théophraste transmettait ce qu'il avait appris. Plus encore, il étendait à toutes les classes de population le message du Très Haut, acceptant des élèves de toutes les couches sociales, préférant instruire plutôt que de former une élite culturelle et théologienne.

Pendant plus de vingt ans, Théophraste s'acharna à diffuser l'idée que Dieu était unique, expliquant ce qu'était la vertu et l'amitié, démontrant que l'homme était doté d'un esprit et d'une âme. Ses nombreux élèves relayèrent ses enseignements aux quatre coins de la Grèce, permettant ainsi à la croyance dans le Très Haut de s'étendre et de s'ancrer plus profondément dans le cœur des peuples. Puis, vint Antiochos, fils de Séleucos, ami d'Alexandre et d'Aristote, dont la réputation de ferveur et de vertu avait transpiré de Syrie jusqu'en Grèce. Nombreux furent ceux, parmi les érudits, qui pensèrent qu'il était le nouveau prophète. Théophraste avait eu vent de ce jeune homme brillant, convainquant et si croyant. Il savait aussi que Nicomaque, le fils du prophète, avait été son précepteurs. Il décida d'aller rencontrer Antiochos en personne pour apprendre à connaitre celui qui avait eu les faveurs d'Aristote. Il revint de Syrie assuré d'avoir rencontré un grand homme, sage et fin connaisseur de la théologie. Tous deux restèrent en contact, se rencontrant peu de fois mais échangeant par de régulières missives. Antiochos apprenait de Théophraste et le scolarque apprenait d'Antiochos. Il en fut ainsi jusqu'à la mort du scolarque.


Les derniers jours du scolarque


Théophraste fut scolarque du Lycée pendant trente-quatre longues années, années durant lesquelles il forma de nombreux disciple dont un, en particulier, qui avait attiré son attention : Straton de Lampsaque. Lorsque Théophraste écrivit son testament, il demanda instamment que Straton soit son successeur. Il avait une grande confiance en cet élève doué, parti d'Athènes pour enseigner à la cour d'Alexandrie au Roi Ptolémée II.

Le scolarque, pendant ces longues années, avait réussi à faire décliner le culte polythéiste qui gangrénait la Grèce, gérant le Lycée et formant toute une génération de théologiens fervents et adeptes du Dieu unique. Il rédigea de nombreux ouvrages sur Aristote mais aussi sur sa vie et sur l'enseignement de la théologie. Il disposait d'une aura immense auprès des grecs qui voyaient en lui un homme sage et bon, digne successeur d'Aristote. Durant les derniers mois de sa vie, le scolarque s'affaira à terminer son œuvre en achevant les écrits qu'il n'avait pas terminé. Il fit don de l'argent qu'il avait amassé au Lycée avec pour objectif de promulguer le message du prophète.

C'est à l'âge avancé de quatre-vingt-trois ans que Théophraste s'éteignit dans son sommeil, entouré de la vénération publique. En l'honneur de son souvenir, les philosophes du Lycée et les érudits d'Athènes décidèrent d'une période de deuil. Théophraste fut ainsi visité par les plus grands hommes de son époque, lui rendant un dernier hommage. Son corps fut enterré à Athènes, sur une petite place et un olivier fut planté au dessus de sa sépulture. L'arbre donna de beaux fruits précocement, et certains virent là un signe de la vertu du Divin parleur.


Traduit du Grec par Monseigneur Bender.B.Rodriguez.

____________________

* scolarque = Recteur ou Directeur

_________________
Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2011 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


Sant Teofrast, primer escolarca del Liceu





El infant prodigi


A l’any 371 abans de Christós, va néixer Tyrtame, fill de Yiorgos i Elenitsa, a Eresos, a l’illa de Lesbos. El nen va demostrar, molt ràpidament, grans disposicions, molt abans que la resta, i va declamar la seva primera paraula vertadera a l’edat de vuit mesos, davant dels seus sorpresos pares. Encara quedaren més sorpresos quan van adonar-se’n que la seva primera paraula fou “Déu”. A partir de la seva més tendra jovenesa, Trrtame va tenir a Petros com a preceptor. L’home era talentós i el nen va aprendre l’escriptura, matemàtiques i les base de les ciències. Mai no havia vist abans un alumne tan dotat i restava astorat de veure amb quina facilitat el noi assimilava el saber.

Petros, que tenia alguns coneguts a Atenes, va proposar als pares del jove prodigi per a què se’n beneficiés de les millors ensenyances. Yiorgos i Elenitsa van caure en l’evidència que deixar a Tyrtame amb ells hagués estat condemnar-lo a que acabés foll. Així doncs, van decidir deixar-lo deixar la residència familiar acompanyat del seu preceptor, Petros, al qual Yiorgos va alliberar. Tyrtame i el seu preceptor, que s’havien fet amics, van viatjar fins la immensa ciutat d’Atenes. Petros va creure convenient presentar el seu jove protegit a l’Acadèmia de Plató, tot i que eren necessàries excel•lents referències per a entrar-hi, però sabia que el talent del nen saltaria als ulls dels mestres.


L’Acadèmia i el coneixement


La Fortuna estava amb el jove Tyrtame, tot i tenir orígens humils, car fou escollit per integrar les files de l’Acadèmia. Atret pel talent del jove, Plató en persona va anar a veure aquell fenomen. Va seguir, doncs, els cursos del mestre al gimnàs, aprenent així a saber de filosofia i a perfeccionar els seus coneixements. Fou en aquest temple de saber que Tyrtame va conèixer a Aristòtil. El jove fou subjugat pel talent oratori del Profeta; escoltava les seves paraules i ensenyances i les comprenia millor que ningú. Aristòtil va observar ràpidament les predisposicions del jovencell, al qual va donar lliçons en privat de com ell havia escoltat a Déu quan era un infant. Tyrtame incloïa moltes coses d’aquell baix món, parlava sense cessar d’això amb els mestres i Plató, al igual que Aristòtil, no podia sinó veure l’evidència de les dots del jove, excel•lent orador i recte d’esperit. Quan va haver-hi la discussió entre Plató i el seu deixeble sobre la còpia de les idees, Tyrtame romania astorat veient amb quina facilitat Aristòtil havia demostrat la unitat de Déu i va decidir deixar l’Acadèmia per tal de seguir el Profeta. Amb l’acomiadament del seu mestre Plató, va deixar d’aquesta manera Atenes. Havia après molt i havia desenvolupat nombrosos talents; en particular el d’observar la botànica, ciència que fundaria passant moltes hores observant plantes de tot tipus. Però, el que dominava encara més, era la teologia. Se sentia atret per aquesta ciència com el insecte per la llum; devia trobar respostes a les qüestions que es plantejava i el fet de seguir a Aristòtil l’ajudaria a sadollar la seva set de coneixement.

El Liceu, Aristòtil i la teologia


Tyrtame va desembarcar a Axos, a la costa de la Tròade, no lluny d’Atenes, on Aristòtil havia fundat el Liceu i ensenyava teologia a molts deixebles. Va comprometre’s, aleshores, enormement en l’estudi d’aquesta nova ciència, escoltat els llargs discursos del Profeta sobre la naturalesa única de Déu, sobre la virtut i sobre l’amistat. Tyrtame va esdevenir, d’aquesta manera, en el millor deixeble i amic d’Aristòtil, el qual veia un gran futur en ell. Sovint anava a trobar a Aristòtil i, junts, es posaven a parlar:

Tyrtame:Mestre, sabem que Déu és únic, el motor del món i la finalitat còsmica de l’univers. Però si som Llurs Fills, car la nostra quintaessencia és divina, no som el instrument de Llur voluntat?”

Aristòtil: “Mira, amic. Déu és el que tot ho veu, tot ho sent, tot ho pot. La Seva Voluntat va ser crear-nos en aquesta terra; va donar-nos el que tenim per tal de alleugerir les nostres necessitats, però va decidir imposar-nos Llur Voluntat? Ens ha forçat a estimar-lo?”

Tyrtame: “Certament no, va demanar que s’il•luminés la humanitat sobre la Seva pròpia naturalesa.”

Aristòtil: “I per què aquesta elecció? Per què, simplement, no ha aparegut davant l’home?”

Tyrtame: “L'Altíssim va escollir els homes per què no són d’essència divina. La seva elecció va ser deixar a un home la tasca de guiar a la resta. Però aquesta elecció ens ha deixat la llibertat de creure en les seves paraules i, en definitiva, creure en ell.”

Aristòtil:: “Ho has vist de manera exacta, estimat amic. Si Déu s’hagués imposat als homes, aleshores no hauríem estat més que les seves ovelles. Que ens hagi deixat lliures de Llur Voluntat ens prova que creu en nosaltres i que, per tant, ens considera Llurs fills, capaços d’aprendre i de reflexionar.”

Tyrtame va convertir-se, inevitablement, en el interlocutor del Profeta, difonen i transmetent el que aprenia als cercles erudits de Grècia. A Atenes, obtenia l’atenció d’un grup nombrós; al Liceu, els seus col•legues veien en ell el prodigi que havia de ser. Tyrtame feia nombrosos viatges a través de Grècia, viatjant des de Tebes fins a Corint. Sempre, en les seves ponències i discursos sobre l’Altíssim, tenia l’adhesió dels seus auditors. La claredat, la concisió i l’exactitud de les seves observacions sempre eren escoltades, i hom veia en ell un apòstol d’Aristòtil, en endavant Profeta de l’Altíssim. Tyrtame era preuat per Aristòtil, meravellat per l’encís de la seva paraula. A canvi, aquest últim li donà el nom de Teofrast, que significava Diví orador en grec. El jove havia esdevingut un home i la seva reputació havia assolit un punt insòlit, només superat pel reconeixement d’Aristòtil, que era encara major. Teofrast va romandre a Grècia quan el profeta va deixar Atenes amb el seu deixeble Alexandre, amb l’encàrrec de substituir-lo i formar els joves deixebles per tal d’ensenyar-los la paraula que Déu li havia revelat. Això va durar força anys, els quals va aprofitar per a fer créixer l’amor diví en el cor dels grecs, fidel a les paraules del Profeta i les seves ensenyances.

La successió del Profeta


Extenuat, quan Aristòtil va tornar de nou a Grècia, a l’edat de seixanta anys, havia viatjat al costat d’Alexandre i Teofrast havia administrat el Liceu de meravella, fet pel qual el Profeta no va poder fer més que reconèixer, un cop més, el talent, l’entusiasme i el rigor del seu deixeble. Alexandre havia mort uns mesos abans i les conjures ja es tramaven per tal de repartir els territoris. Eren nombrosos els que, per arreu d’Atenes, consideraven a Aristòtil com el responsable. L’acusaven d’haver animat massa a Alexandre de conquerir més i més. Els qui volien preservar el culte als déus grecs el van combatre, cremant-li la casa o ferint els ulls del seu fill, Nicòmac. Assetjat i cansat, el vell home va preferir deixar la regió per tal d’instal•lar-se a Calcis fins a la fi dels seus dies. No va oblidar de nomenar el seu successor i va fer de Teofrast l’escolarca* del Liceu al 322 abans de Christós. Tot i que fou devastat per la sortida d’Aristòtil i per la manera amb la qual els seus enemics el tractaven, Teofrast ca decidir lluitar per supervivència del missatge del Profeta. Va comprometre, així, una lluita de tots els temps als qui practiquen el politeisme, estenent-se a llocs públics per a pressionar les bases de les seves teories.

Teofrast: “Amics meus, no veieu que aquests homes s’equivoquen? Van expulsar al profeta i, mitjançant la violència, volen fer-nos callar! Afirmen que els déus estan encolerits, que Zeus, Plutó i els altres esclafaran la nostra terra per tal de castigar-nos de creure en un únic Déu. Tot això són bagatel•les! Aristòtil ho va demostrar, no hi ha més que un sol Déu, únic, omniscient, omnipotent, omnipresent. És el que ens compon, Ell és tot el que ens rodeja. Si es nega la veritat, només és per què el poder que tenia sobre la plebs ha cessat en quant es va provar el caràcter únic de l’Altíssim. Van perdre aquesta parcel•la de control que tenien sobre nosaltres i d’aquí deriva la seva frustració. Durant massa temps hem escoltat el seus disbarats; durant molt de temps hem donat ofrenes i diners als sacerdots politeistes. Avui sabem que Déu ja ens ha enviat el seu missatge a través de la veu d’Aristòtil. El Totpoderós ens va donar el lliure albir de creure en ell; ells ens imposen els seus déus mitjançant l’odi i la injustícia. No escolten els seus propis discursos en profunditat, ni s’adhereixen a la seva retòrica pèrfida i amarga.”

Teofrast parlava més a la plebs, però aquesta refutava l’existència de múltiples déus. Les llargues diatribes de l’escolarca van tenir, però, un impacte enorme en els grecs, sobretot per la seva traça oratòria. Desmuntava els arguments que oposaven els sacerdots, demostrant clarament com Déu s’havia revelat a Aristòtil i com cada un tenia una part de Déu en si mateix. Aristòtil va tenir coneixença dels resultats del seu successor i va confessar al seu fill que, en endavant, havia nascut l’esperança i que res no podria esborrar mai el que hom ja havia fet. Quan va morir, Teofrast fou colpit per la tristor i va jurar perpetuar la seva memòria i la seva obra per saecula saeculorum. Va escriure, aleshores, les seves memòries, les quals va publicar i en les que hi figurava els nombrosos diàlegs que els dos homes havien compartit.

L’escolarca va assolir, aleshores, un aura encara major, car se’l reconeixia per la seva dimensió i el seu estil, el seu ànim tan subtil i el seu coneixement teològic. Va atraure cada cop a més deixebles, i era estrany veure’l ensenyar davant de menys de mil alumnes. El Liceu va convertir-se ineludible per al qui volia estudiar teologia i, inclús, el missatge expès per Aristòtil a la humanitat. Amb el major entusiasme, Teofrast transmetia el que havia après. Encara més: estenia a tota classe de població el missatge de l’Altíssim, acceptant alumnes de tots els estrats socials, car preferia informar a crear una elit cultural i teològica.

Durant més de vint anys, Teofrast va esmerçar-se a difondre la idea que Déu era únic, explicant-ne el que era la virtut i l’amor i demostrant que havia dotat als humans d’un esperit i d’una ànima. Els seus nombrosos alumnes retransmeteren les seves ensenyances per tots els racons de l’Hèl•lade, la qual cosa va permetre a la creença de l’Altíssim estendre’s i fiançar-se més profundament al cor del poble. Després va venir Antíoc, fill de Seleuc, amic d’Alexandre i Aristòtil, la reputació d’entusiasme i virtut del qual havia traspassat de Síria fins a l’Hèl•lade. Foren molts els erudits que pensaren que es tractava del nou profeta. Teofrast havia tingut notícies d’aquell jove que brillava, convençut i creient. Sabia també que Nicòmac, el fill del Profeta, havia estat el seu preceptor. Va decidir anar a trobar a Antíoc en persona per tal d’aprendre del qui havia obtingut els favors del Profeta. Va tornar de nou de Síria assegurant que havia conegut un gran home, savi i un gran expert teòleg. Ambdós van establir contacte, trobant-se de tant en quan, però intercanviant missives tot sovint. Antíoc aprenia de Teofrast i l’escolarca aprenia d’Antíoc. Va ser així fins la mort de l’escolarca.



Els últims dies de l’escolarca


Teofrast va ser escolarca del Liceu durant trenta-quatre llargs anys, durant els quals va formar nombrosos deixebles incloent un, en particular, que va cridar-li l’atenció: Estrató de Làmpsac. Quan Teofras va escriure el seu testament, va demanar vehement que Estrató fos el seu successor. Tenia una gran confiança en aquest dotat alumne, sortit d’Atenes per a ensenyar al Tribunal d’Alexandria del Rei Ptolomeu II.

L’escolarca, durant aquests llargs anys, havia aconseguit fer declinar el culte politeista que gangrenava l’Hèl•lade, mentre que administrava el Liceu i formava tota una generació de teòlegs entusiastes i adeptes a l’únic Déu. Va redactar nombroses obres sobre d’Aristòtil i també sobre la seva vida i l’ensenyança de la teologia. Disposava d’un prestigi immens davant dels grecs que veien en ell un home savi i bo, digne successor d’Aristòtil. Durant els últims mesos de vida, l’escolarca va procurar acabar els seus escrits no finits. Va donar els diners que havia acumulat al Liceu, per tal de propulsar el missatge del Profeta.

A l’avançada edat de vuitanta-tres anys, Teofrast es va apagar durant els somnis, rodejat de la veneració pública. En honor al seu record, els filòsofs del Liceu i els erudits d’Atenes van deixar un període de dol. Teofrast fou visitat pels homes més grans del seu temps, retent-li homenatge. El seu cos va ser enterrat a Atenes, en un petit lloc on es va plantar una olivera sobre la seva sepultura. L’arbre va donar un fruit preciós de manera precoç, i alguns creuen que és una senyal del Diví orador.






*Nota de l'Autor: Escolarca = Rector o Director




Traduït del Grec per Monsenyor Bender.B.Rodriguez.
Traduït al català per Ignius de Muntaner.

_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mar Fév 18, 2014 2:57 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


San Teofrasto, primer escolarca del Liceo





El niño prodigio


En el año 371 antes de Christós nació Tyrtame, hijo de Yorgos y Elenitsa, en la isla de Lesbos. El niño demostró, rápidamente, grandes predisposiciones, antes que el resto y declamó su primera palabra con ocho meses de edad, ante sus sorprendidos padres. Aún quedaron más sorprendidos cuando se dieron cuenta que su primera palabra fue “Dios”. A partir de su más tierna juventud, Tyrtame tuvo a Petros como preceptor. El hombre era talentosos y el niño aprendió a escribir, acerca de las matemáticas y las bases de las ciencias. Nunca antes había visto a un alumno tan dotado y estaba anonadado de ver con qué facilidad el chico asimilaba el conocimiento.

Petros, quien tenía algunos conocidos en Atenas, propuso que fuera a Atenas a los padres del joven prodigio para que se beneficiara de mejores enseñanzas. Yorgos y Elenitsa cayeron en la cuenta que dejar a Tyrtame con ellos hubiera sido condenarlo a enloquecer. Así pues, decidieron dejarlo en la residencia familiar, acompañado de su preceptor Petros, a quién Yorgos liberó. Tytame y su preceptor, que se habían hecho amigos, viajaron hasta la inmensa ciudad de Atenas. Petros creyó conveniente presentar a su joven protegido en la Academia de Platón, aunque se necesitaban excelentes referencias para entrar aunque sabía que el talento del chico saltaría a relucir ante los maestros.



La Academia y el conocimiento


La fortuna estaba con el joven Tyrtame, aún teniendo orígenes humildes, puesto que fue escogido para integrar las filas de la Academia. Atraïdo por el talento del joven, Platón en persona fue a ver aquél fenómeno. Siguió, pues, los cursos del maestro en el "gymnasium", aprendiendo así sobre filosofía y perfeccionó sus concomientos. Fue en este templo de sabiduría que Tyrtame conoció a Aristóteles. El joven se subyugó por el talento oratorio del profeta; escuchaba sus palabras y enseñanzas y las comprendía mejor que nadie. Aristóteles observó rápidamente la predisposiciones del joven, a quien dió lecciones en privado de cómo él havía escuchado a Dios cuando era niño. Tyrtame incluía muchas cosas de aquél bajo mundo, hablaba sin cesar de eso con los maestros y Platón, igual que a Aristóteles, no podía sino ver la evidencia de las dotes del joven: excelente orador y recto de espíritu. Cuando hubo la discusión entre Platón y su discípulo sobre la copia de las ideas, Tyrtame quedó perplejo viendo con qué facilidad Aristóteles había demostrado la unidad de Dios y decidió dejar la Academia para seguir al Profeta. Con la despedida de su maestro Platón, dejó de ese modo Atenas. Había aprendido mucho y había desarrollado numerosos talentos; en particular la botánica, ciencia que fundaría pasando muchas horas observando pantas de todo tipo. Pero, lo que todavía dominaba más, era la teología. Se sentió atraïdo por esa ciencia como el insecto se siente atraïdo por la luz; debía encontrar respuestas a las cuestiones que se planteaba y el hecho de seguir a Aristóteles le ayudaría a saciar su sed de conocimiento.

El Liceo, Aristóteles y la teología


Tyrtame desembarcó en Azos, en la costa de Tróade, no lejos de Atenas, donde Aristóteles había fundado el Liceo y enseñaba teología a muchos discípulos. Se comprometió, entonces, enormemente en el estudio de esta nueva ciencia escuchando los largos discursos del Profeta sobre la naturaleza única de Dios, sobre la virtud y sobre la amistad. Tyrtame se convirtió, de este modo, en el mejor discipulo y amigo de Aristóteles, quien vió un gran futuro en él. A menudo este buscaba a Aristóteles y, juntos, se ponían a hablar:

Tyrtame:Maestro sabemos que Dios es único, el motor del mundo y la finalidad cósmica del universo. Pero si somos Sus hijos, puesto que la quinta esencia es divina, ¿no somos, a caso, el instrumento de su voluntad?”

Aristóteles: “Mira, amigo. Dios es quien todo lo ve, todo lo siente, todo lo puede. Su Voluntad fue la de crearnos en esta tierra; nos dio lo que tenemos para saciar nuestras necesidades, ¿pero decidió imponernos Su volundat? ¿nos ha forzado a quererle?”

Tyrtame: “Ciertamente no, pidió que se iluminara la humanidad sobre su propia natraleza.”

Aristóteles: “¿Y por qué esta decisión? ¿Por qué, simplemente, no ha aparecido ante el hombre?”

Tyrtame: “El Altísimo escogió a los hombres porque no son de esencia divina. Su elección fue dejar a un hombre la tarea de guiar al resto. Pero esta eleccion nos ha dejado la libertad de creer en sus palabras y, en definitiva, creer en Él.”

Aristóteles:: “Lo has visto de manera exacta, querido amigo. Si Dios se hubiera impuesto a los hombres, entonces no habríamos sido más que sus ovejas. Que nos haya dejado libres de Su voluntad nos prueba que cree en nosotros y que, por lo tanto, nos considera Sus hijos, capaces de aprender y de reflexionar.”

Tyrtame se convirtió, inevitablemente, en el interlocutor del Profeta, difundiendo y transmitiendo lo que aprendía a los círculos de eruditos de Grecia. En Atenas, obtenía la atención de un numerosos grupo; en el Liceo, sus colegas veían en él el prodigio que debía ser. Tyrtame hacía numerosos viajes a través de Grecia, viajando desde Tebas hasta Corintio. Siempre, en sus ponencias y discursos sobre el Altísimo, tenía la adhesión de sus auditores. La claridad, la concisión y la exactitud de sus observaciones siempre eran escuchadas y la gente veía en él un apóstol de Aristóteles, en adelante Profeta del Altísimo. Tyrtame era preciado por Aristóteles, maravillado por el encanto de su palabra. A cambio, éste último le dió el nombre de Teofrasto, que significaba "Divino orador" en griego. El joven se había convertido en un hombre y su reputación había llegado a un punto insólito, sólo superado por el reconocimiento de Aristóteles, que aún era mayor. Teofrasto se quedó en Grecia cuando el profeta dejó Atenas con su discípulo Alejandro, con el encargo de substituirle y formar a los jóvenes discípulos para enseñarles la palabra que Dios le había revelado. Eso duró bastantes años, los cuales aprovechó para hacer el amor divino en el corazón de los griegos, fiel a las palabras del Profeta y sus enseñanzas.


La sucesión del Profeta


Cansado, cuando Aristoóteles volvió a Grecia, a la edad de sesenta años, había viajado al lado de Alejandro y Teofrasto administrado el Liceo de maravilla, hecho por el cual el Profeta no pudo más que reconocer, una vez más, su talento, el entusiasmo y el rigor de su discípulo. Alejandro había mueto unos meses antes y las conjuras ya se tramaban para repartir los territorios. Eran numerosos los que, allende a Atenas, consideraban a Aristóteles como el responsable. Lo acusaban de haber animado demasiado a Alejandro de conquistar más y más. Los que querían perseverar en el culto a los dioses griegos lo combatieron, quemándole la casa o hiriéndole los ojos a su hijo, Nicómaco. Acosado y cansado, el viejo hombre prefirió dejar la región para instalarse en Calcis hasta el fin de sus días. No olvidó de nombrar a su sucesor e hizo de Teofrasto el escolarca* del Liceo en el 322 antes de Christós. A pesar que se desoló con la salida de Aristóteles y por el modo en que le trataban sus enemigos, Teofrasto decidió luchar por la superviviencia del mensaje del Profeta. Se comprometió, así, en una lucha de todos los tiempos contra quienes practicaban el politeïsmo, extendiéndose a lugares públicos para presionar las bases de sus teorías.

Teofrasto: “Amigos míos, ¿no veis que estos hombres se equivocan? Expulsaron al Profeta y, mediante la violencia, ¡quieren hacernos callar! Afirman que los dioses están encolerizados, que Zeus, Plutón y los otros aplastarán nuestra tierra para castigarnos por hablar de en un único Dios. ¡Todo eso son tonterías! Aristóteles lo demostró, no hay más que un único Dios, único, omnisciente, omnipotente, omnipresente. Es el que nos compone, Él es todo lo que nos rodea. Si se niega la verdad, sólo es porque el poder que tenía sobre la plebe ha cesado en cuanto se probó el carácter único del Altísimo. Perdieron esa parcela de control que tenían sobre nosotros y de aquí deriva su frustración. Durante demasiado tiempo hemos escuchado sus tonterías; durante mucho tiempo hemos dado ofrendas y dinero a los sacerdotes politeístas. Hoy sabemos que Dios ya nos ha mandado su mensaje a través de la voz de Aristóteles. El Todopoderoso nos dió el libre albedrío de creer en él; ellos nos imponen sus dioses mediante el odio y la injusticia. No escuchan sus propios discursos en profundidad, ni se adieren a su retórica pérdifa y amarga.”

Teofrasto hablaba más a la plebe, pero aquella refutaba la no existencia de múltiples dioses. Las largas diatribas del escolarca tuvieron, empero, un impacto enorme en los griegos, sobretodo por su destreza en la oratoria. Desmontaba los argumentos que oponían los sacerdotes, demostrando claramente cómo Dios se había revelado a Aristóteles y como cada uno tenía una parte de Dios en sí mismo. Aristóteles tenía el conocimiento de los resultados de su sucesor y confesó a su hio que, en adelante, había nacido la esperanza y que nada no podrá borrar nunca lo que ya se había hecho. Cuando murió, Teofrasto fue golpeado por la tristeza y juró perpetuar su memoria y su obra per saecula saeculorum. Escribió, entonces, sus memorias, las cuales publicó y en las que figuraban numerosos diálogos que entre los dos habían compartido.

El escolarca llegó a coneguir, entonces, un aura mayor, pues se le reconocía por su dimensión y su estilo, su ánimo tan sutil y su conocimiento teológico. Atrajo cada vez más discipulos y era extraño verlo enseñar ante menos de mil alumnos. El Liceo se convirtió en algo ineludible para quien quería estudiar teología e, incluso, el mensaje que expendió Aristóteles a la humanidad. Con el mayor entusiasmo, Teofrasto transmitía lo que había aprendido. Aún más: extendía a tpodas las clases sociales el mensaje del Altísimo, aceptando alumnos de todos los estratos sociales, pues prefería informar a crear una elit cultural y teológica.

Durante más de veinte años, Teofrasto se empeñó en difundir la idea de que Dios era único, explicando qué era la virtud y el amor y demostrando que había dotado a los humanos de un espíritu y de un alma. Sus numerosos alumnos retransmitieron sus enseñazas por todos los rincones de Hélade, lo cual permitió que se estendiera la creencia del Altísimo y que se afianzara más profundamente en el corazón del pueblo. Después vino Antíoco, hijo de Seleuco, amigo de Alejandro y Aristóteles, cuya reputación entusiasta y su virtud había traspasado las fronteras de Siria hasta Hélade. Fueron muchos los eruditos que pensaron que se trataba del nuevo profeta. Teofrasto había tenido noticias de aquel joven que brilaba, convencido y creyente. Sabía también que Nicómaco, el hijo del Profefta, había sido su preceptor. Decidió ir al encuantro de Antíoco en persona para aprender de quién había obtenido los favores del Profeta. Volvió de nuevo de Síria asegurando que había conocido a un gran hombre, sabio y un gran experto teólogo. Ambos establecieron contacto, encontrándose de vez en cuando, pero intercambiando misivas a menudo. Antíoco aprendía de Teofrasto y el escolarca aprendía de Antíoco. Fue así hasta la muerte del escolarca.



Los últimos días del escolarca


Teofrasto fue escolarca del Liceo durante treinta y cuatro largos años, durante los cuales formó numerosos discípulos incluyendo uno, en particular, que le llamó la atención: Estratón de Lampsaco. Teofrasto escribió su testamento y pidió vehementemente que Estratón fuera su sucesor. Tenía una gran confianza en aquél dotado alumno, salido de Atenas para enseñar al Tribunal de Alejandría del rey Ptolomeo II.

El escolarca, durante aquellos largos años, había conseguido hacer declinar el culto politeísta que gangrenaba Hélade, mientra que administraba el Liceo y formaba toda una generación de teólogos entusiastas y adeptos al único Dios. Redactó numerosas obras sobre Aristóteles y también sobre su vida y enseñanzas de la teología. Disponía de un prestigio inmenso ante los griegos que veían en él un hombre sabio y bueno, digno de ser el sucesor de Aristóteles. Durante los últimos meses de vida, el escolarca procuró acabar sus escritos no terminados. Dio el dinero que había acumulado al Liceo, para propulsar el mensaje del Profeta.

A la avanzada edad de ochenta y tres años, Teofrasto se apagó durante su sueño, rodeado de la veneración pública. En honor a su recuerdo, los filósofos del Liceo y los eruditos de Atenas dejaron un período de duelo. Teofrasto fue visitado por los más importantes hombres de su tiempo, que le rendían homenaje. Su cuerpo fue enterrado en Atenas, en un pequeño lugar donde se plantó un olivo sobre su sepultura. El árbol dió un fruto precioso de manera precoz y algunos creen que es una señal del divino orador.





*Nota del traductor: Escolarca = Rector o Director




Traducido del griego por Monseñor Bender.B.Rodriguez.
Traducido al español por Monseñor Ignius de Muntaner.
Revisado por Chapita

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
NReis



Inscrit le: 16 Mai 2012
Messages: 2658
Localisation: Chaves - Kingdom of Portugal

MessagePosté le: Ven Avr 03, 2015 12:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



San Teofrasto, primo scolarca del Liceo





Il bambino prodigio


Nell’anno 371 prima di Christos, naque Tirtamo, figlio di Yiorgos e Elenitsa, a Ereso nell’isola di Lesbo. Il piccolo mostrò molto presto delle particolari attitudini, cominciò a camminare molto prima degli altri bambini, disse la sua prima parola all’età di otto mesi davanti ai suoi genitori sbalorditi. Furono ancora più stupiti dal fatto che quella prima parola fosse: "Dio". Fin dalla più tenera età, Tirtamo ebbe Petros come suo precettore. L’uomo era talentuoso e gli insegnò a scrivere, la matematica e le basi della scienza. Non aveva mai visto un allievo così dotato ed era stupefatto dal vedere con quanta facilità il ragazzo assimilava il sapere.

Petros, che aveva qualche conoscenza ad Atene, propose ai genitori del giovane prodigio di portarlo in città, affinché beneficiasse di migliori insegnamenti. Yiorgos e Elenitsa dovettero rassegnarsi all’evidenza: tenere Tirtamo con sé avrebbe significato sprecare il suo talento. Decisero così di permettergli di lasciare la casa natale, accompagnato dal suo precettore, Petros, che Yiorgos liberò dalla schiavitù. Tirtamo e il suo precettore, divenuti amici, viaggiarono fino all’immensa città di Atene. Petros ritenne opportuno presentare il suo giovane pupillo all’Accademia di Platone, poiché sapeva che, sebbene gli mancassero le eccellenti referenze necessarie per esservi ammessi, il talento del giovane sarebbe saltato agli occhi dei maestri.



L’accademia e la conoscenza


La fortuna era dalla parte del giovane Tirtamo: nonostante fosse di umili origini, fu scelto per essere inserito nei ranghi dell’Accademia. Attirato dal talento del ragazzo, Platone in persona andò a vedere il fenomeno. Egli seguì dunque i corsi del maestro al ginnasio, imparando a conoscere la filosofia e a perfezionare le sue conoscenze. Fu proprio in questo luogo di grande sapere che Tirtamo incontrò Aristotele. Il giovane fu soggiogato dal talento oratorio del Profeta e ascoltava le sue parole e i suoi insegnamenti, che comprendeva meglio di chiunque altro. Aristotele notò in fretta il grande talento del ragazzo, gli diede lezioni private, gli raccontò come aveva sentito la voce di Dio quand’era bambino. Tirtamo comprendeva molte delle cose di questo mondo, ne discuteva sempre con i suoi maestri, e Platone, così come Aristotele, non poteva che arrendersi all’evidenza: il giovane era molto dotato, un eccellente oratore e uno spirito acuto. Quando venne l’ora del conflitto tra Platone e il suo discepolo sulla copia delle idee, Tirtamo restò sconvolto vedendo con quale brio Aristotele riuscì a zittire il filosofo. Constatò l’evidenza con la quale Aristotele aveva dimostrato il carattere unico di Dio e decise di lasciare l’Accademia per seguire il Profeta. Con l’avvallo del suo maestro Platone, lasciò così Atene. Aveva imparato molto e aveva sviluppato numerosi talenti, in particolare quello per la botanica, scienza che aveva fondato passando ore a studiare piante di ogni sorta. Ma ciò che lo interessava di più era la teologia. Si sentiva attirato da questa scienza come un insetto dalla luce, doveva trovare le risposte alle domande che si poneva e seguire Aristotele gli permetteva di saziare quella sete di conoscenza



Il liceo, Aristotele e la teologia


Tirtamo sbarcò ad Asso, sulla costa della Troade, non lontano da Atene, dove Aristotele aveva fondato il Liceo e insegnava la teologia ai suoi numerosi discepoli. Si impegnò enormemente nello studio di quella nuova disciplina, ascoltando i lunghi discorsi del Profeta sulla natura unica di Dio, sulla virtù e sull’amicizia. Tirtamo divenne così il miglior discepolo e amico di Aristotele, che vedeva per lui un grande futuro. Si incontrava spesso con Aristotele e discutevano:

Tirtamo : -"Maestro, sappiamo che Dio è unico, è il motore del mondo e il fine cosmico dell’universo. Ma se siamo i suoi figli, se la nostra quintessenza è divina, non siamo lo strumento della Sua volontà? "

Aristotele : -"Vedi, amico mio, Dio è colui che vede tutto, sente tutto, può tutto. Il suo volere fu di creaci con questa terra, Egli ci ha donato quel che abbiamo per provvedere ai nostri bisogni, ma ha deciso di imporci la Sua volontà? Ci ha forzati ad amarLo?"

Tirtamo : -"Certo che no, Egli vi ha chiesto di illuminare l'umanità sulla Sua natura."

Aristotele : -"E perché questa scelta? Perché non è semplicemente apparso agli Uomini ?"

Tirtamo : -"L'Altissimo vi ha scelto tra gli Uomini perché non siete di natura divina. La sua scelta fu di lasciare a un uomo il compito di guidare gli altri. Grazie a questa scelta, Egli ci ha lasciati liberi di credere alla vostre parole e, infine, di credere in Lui. "

Aristotele : -"Hai visto giusto, mio caro amico. Se Dio si fosse imposto agli uomini, non saremmo stati, allora, altro che delle brave pecore. Che ci abbia lasciato dispensare la Sua volontà ai nostri pari, ci prova che Egli crede in noi e, di conseguenza, che ci considera come Suoi figli, capaci di apprendere e di comprendere. "

Tirtamo divenne così l'imprescindibile interlocutore del profeta, diffondendo e trasmettendo quel che apprendeva nelle cerchie erudite della Grecia. Ad Atene un gran numero di persone lo ascoltava, al Liceo i suoi compagni vedevano in lui il prodigio che era sempre stato. Tirtamo fece numerosi viaggi attraverso la Grecia, andando a Tebe come a Corinto. Ogni volta le sue esposizioni e i suoi discorsi sull’Altissimo avevano l’avvallo dei suoi ascoltatori. La chiarezza, la concisione e la precisione dei suoi propositi furono sempre lodati ed egli era visto come una sorta di apostolo di Aristotele, ormai considerato il profeta dell’Altissimo. Tirtamo era molto apprezzato da Aristotele, egli era incantato dal fascino delle sue parole. In cambio quest’ultimo gli diede il nome di Teofrasto, che significa Divin oratore in greco. Il giovane era diventato un uomo e la sua reputazione aveva assunto un rilievo poco comune; solo il Profeta godeva di una riconoscenza ancora più grande. Teofrasto restò in Grecia quando il Profeta lasciò Atene con il suo allievo Alessandro per conquistare il mondo. Egli fu nominato insegnate da Aristotele, incaricato di sostituirlo e di formare i giovani discepoli per insegnare loro il messaggio che Dio aveva rivelato. Furono molti gli anni che egli mise a profitto per far crescere l’amore divino nel cuore dei Greci, fedele alle parole del Profeta e ai suoi insegnamenti.



La successione del Profeta


Aristotele tornò in Grecia, all’età di sessant’anni, aveva viaggiato a lungo al fianco di Alessandro ed era estenuato. Teofrasto aveva guidato il Liceo a meraviglia e il Profeta non poté che riconoscere, ancora una volta, il talento, il fervore e il rigore del suo discepolo. Alessandro era morto e già i complotti infuriavano per la spartizione dei territori. Numerosi erano coloro che, soprattutto dalle parti di Atene, ne ritenevano Aristotele responsabile. Lo rimproverano di aver incoraggiato troppo Alessandro ad ampliare sempre più le proprie conquiste. Coloro che volevano preservare il culto degli dei greci, lo attaccarono, dando alle fiamme la sua casa e cavando gli occhi a suo figlio, Nicomaco. Spossato e stanco, l’anziano Profeta perferì lasciare la regione per traferirsi nella Calcide e vivere lì fino alla fine dei suoi giorni. Non dimenticò di nominare il suo successore e fece di Teofrasto lo Scolarca* del Liceo nel -322. Per quanto devastato per la partenza del Profeta e per come i suoi nemici l’avevano trattato, Teofrasto decise di lottare per la sopravvivenza del messaggio del Profeta. Ingaggiò così in ogni momento una battaglia contro i sostenitori del politeismo, parlando sulla pubblica piazza per calpestare le loro teorie.

Teofrasto: -"Amici miei, non vede che questi uomini vi stanno ingannando? Hanno cacciato il Profeta e cercano di farci tacere con la violenza! Sostengono che gli dei sono in collera, che Zeus, Ade e gli altri calcheranno presto le nostre terre per punirci di avere creduto in un unico Dio. Stupidaggini! Aristotele l’ha dimostrato, non può che esserci un solo Dio, unico, onnisciente, onnipotente, onnipresente. Egli è ciò che ci compone, Egli è ciò che ci circonda. Se si rifiutano di vedere la verità, è solo perché hanno perso il potere che avevano sul popolo una volta che è stato dimostrato il carattere unico dell’Altissimo. Hanno perduto quel briciolo di controllo che avevano su di noi e da ciò deriva la loro frustrazione. Per troppo tempo abbiamo ascoltato le loro asinerie, per troppo tempo abbiamo donato offerte e denaro ai preti politeisti. Oggi sappiamo perché Dio ci ha inviato il suo messaggio attraverso la voce di Aristotele. L’Onnipotente ci ha dato la libera scelta di credere in Lui, loro ci hanno imposto i loro dei con l’odio e l’ingiustizia. Non ascoltate i loro discorsi senza profondità, non aderite alla loro retorica, poiché essa è perfida e malvagia "

Più Teofrasto parlava alla plebe e più quella si rifiutava di credere all’esistenza di molteplici dei. Le lunghe diatribe dello scolarca avevano un impatto enorme sui Greci, soprattutto grazie al suo talento oratorio. Egli smontava gli argomenti che gli opponevano i preti, dimostrando con chiarezza come Dio si fosse rivelato ad Aristotele e come ciascun avesse in sé una parte di Dio. Aristotele venne a sapere delle imprese del suo successore e dichiarò a suo figlio che ormai era nata la speranza e niente avrebbe mai potuto cancellare quel che era stato fatto. Quando questi morì, Teofrasto fu stroncato dal dolore e giurò a sé stesso di perpetuare la sua opera e la sua memoria nei secoli dei secoli. Scrisse allora le sue memorie, che pubblicò, memorie nelle quali figuravano i numerosi dialoghi che si erano svolti tra i due uomini.

Lo scolarca raggiunse una fama ancora più grande, gli si riconosceva la sua grandezza e la sua finezza, il suo spirito così sottile e la sua conoscenza della teologia. Attirò sempre più discepoli, sebbene non fosse raro vederlo insegnare a più di mille allievi. Il Liceo divenne imprescindibile per chi voleva apprendere la teologia e comprendere il messaggio che Aristotele aveva consegnato all’umanità. Con ancora maggiore fervore, Teofrasto trasmetteva ciò che aveva imparato. Estendeva, inoltre, il messaggio dell’Altissimo ai membri di tutte le classi, accettando allievi di ogni classe sociale, poiché preferiva istruire piuttosto che formare una ristretta cerchia culturale e teologica.

Per più di vent’anni, Teofrasto si impegnò a diffondere l’idea che Dio era unico, spiegando che cosa erano la virtù e l’amicizia, dimostrando che l’uomo era dotato di uno spirito e di un’anima. I suoi numerosi allievi diffusero i suoi insegnamenti in ogni angolo della Grecia, permettendo così alla fede nell’Altissimo di estendersi e di ancorarsi profondamente nel cuore dei popoli. Poi fu la volta di Antioco, figlio di Seleuco, amico di Alessandro e di Aristotele, la cui fama di fervore e di virtù dalla Siria era giunta fino in Grecia. Numerosi furono coloro che, tra gli eruditi, pensarono che egli fosse il nuovo profeta. Teofrasto aveva sentito parlare di questo giovane brillante, convincente e così credente. Sapeva anche che Nicomaco, il figlio del Profeta, era stato suo precettore. Decise di andare a incontrare Antioco in persona per imparare a conoscere colui che aveva avuto il favore di Aristotele. Tornò dalla Siria, sicuro di aver conosciuto un grande uomo, saggio e fine conoscitore della teologia. I due restarono i contatto, incontrandosi poco, ma scambiandosi regolarmente missive. Antioco imparava da Teofrasto e lo scolarca imparava da Antico. Fu così fino alla morte dello scolarca.



Gli ultimi giorni dello scolarca


Teofrasto fu scolarca del Liceo per trentaquattro lunghi anni, anni durante i quali formò numerosi disepoli, di cui uno, in particolare, aveva attirato la sua attenzione: Stratone di Lampsaco. Quando Teofrasto scrisse il suo testamento, chiese che Stratone fosse nominato suo successore. Aveva una grande fiducia in quell’allievo dotato, partito da Atene per insegnare alla corte di Alessandria al re Tolomeo II.

Lo scolarca durante quei lunghi anni era riuscito a far declinare il culto politeista che infestava la Grecia, guidando il Liceo e formando un’intera generazione di teologi ferventi e adepti dell’unico Dio. Redasse numerose opere su Aristotele, ma anche sulla propria vita e sull’insegnamento della teologia. Godeva di una fama immensa presso i Greci, che vedevano in lui un uomo saggio e buono, degno successore di Aristotele. Durante gli ultimi mesi della sua vita, lo scolarca s’impegno a completare le sue opere, portando a termine gli scritti che non aveva finito. Donò il denaro che aveva accumulato al Liceo per la diffusione del messaggio del profeta.

All’età avanzata di ottantatré anni Teofrasto si spense nel sonno, circondato dalla venerazione generale. In sua memoria, i filosofi del Liceo e gli eruditi di Atene indissero un periodo di lutto. Teofrasto fu così visitato dai più grandi uomni della sua epoca, che gli rendevano un ultimo omaggio. Il suo corpo fu sepolto ad Atene, in una piccola piazza e un olivo fu piantato sul luogo della sua sepoltura. L’albero donò precocemente dei bei frutti, e molti vi videro un segno della virtù del Divin oratore.


Tradotto dal greco da monsignor Bender.B.Rodriguez.

____________________

* scolarca = Rettore o direttore

Traduzione di Hipazia

_________________
His Excellency NReis Ribeiro de Sousa Coutinho | Archbishop of Braga | Vice-Primate of the Kingdom of Portugal | General Secretary of the Roman Registers | Writer of the Saint Office | Translator on Villa San Loyats



Diploma Curso Professoral
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com