L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Elisabeth Stilton]

La blonde était blasée alors elle se contrefichait des pensées des uns et des autres.

Mon Père, je tiens le séminaire de bruz depuis plus d'un an et je m'occupe de la formation de manière générale depuis plus de 6 mois. J'ai la confiance de SE Clodeweck qui m'a laissé carte blanche. En gros il n'interviendra que si ça ne lui convient pas. Il n'est jamais intervenu. Je pense qu'on peut en conclure qu'il n'y a pas de crainte à avoir !

Concernant l'étiquette mon père, j'ai eu des discussions plus que houleuse avec le nouveau camerlingue quand il n'était que cardinal, si j'ai quelque chose à dire je le fais quelque soit le rang de la personne, et dans ces cas là l'étiquette est superflue. Vous serez toujours traité avec respect si c'est réciproque. Vous êtes à cheval sur "mon Père" à la place d'un simple vous, soit. Lors de vos études, n'oubliez pas l'étiquette, car dans mon séminaire, il y a des élèves et un professeur, et certains de ces élèves sont bien plus titrés que vous à l'instar d'un cardinal anglais SE Koolike pour qui j'ai un profond respect et qui s'est montré bien plus courtois avec moi que vous.

Les mises au point étant faites.

Ce que j'aimerai savoir c'est pourquoi vous voulez rejoindre l'inquisition et qu'est ce que c'est pour vous que cet office ?

Elle était informée que des lettres étaient arrivées tout comme des personnes. Tout cela devrait attendre.

[Frère Franck]

Amusante... voila ce qui vint à l'esprit du blond. La dame semblait vouloir a tout prix expliquer son fonctionnement ? et bien, n'avait-on pas dit, jadis, "fiat lux" ? Le blond écouta avec attention, sans se départir de son sourire solaire.

Fort bien, fort bien... Je prend note de votre curriculum, ma fille. Mais de cela il n'en était pas question, ce me semble. Mais passons à ce qui compte, au final. Vous parlez, et je vous entend, de ce qui est à dire... cela a-t-il jamais été mis en cause par moi-même ? A moins que votre volonté de paraitre des plus claires soit importante, nous pouvons oublier aussi cette digression.

En revanche, votre saillie à propos de la courtoisie me semble, elle, à noter. Voulez vous me démontrer, chère enfant, le rapport entre la courtoisie que vous évoquez et l'étiquette ? et oserais-je, puisque je suis incriminé par vos soins, demander à quel moment je me suis montré discourtois ?

Le blond, sans doute aucun, allait être rassuré sur tous ces points ! Le sourire était d'autant plus lumineux...


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Évêque lumineux, poulain corinthien[Signature hors norme, merci d'y remédier. A]

[Elisabeth Stilton]

A partir du moment où l'on doute de mes capacités et qu'on remet en cause mon travail alors qu'on vient pour un recrutement, oui c'est un manque de courtoisie.

Bon et si on avançait des gens attendent, et puis bon elle était déjà énervée, pas la peine d'en rajouter. La blonde a horreur qu'on remette en cause ses capacités, surtout qu'elle savait ce qu'elle valait et restait toujours à sa place.

"Mon Père", auriez vous l'amabilité de répondre à mes questions ?

[Alfred_de_Liestz]

Alfred, au tout début, ne comprit rien à tout ceci. Après un moment d’échange avec la responsable du recrutement, Al venait à peine de comprendre, monsieur le curé était entrain d'enquiquiner la dame en jouant avec les mots et y mettait sa sagesse au service du ridicule, Alfred commençait à trouver Rome bien marrante.

Il vit en ce père...

[Frère Franck]

Bien que fort miraculeux, le blond se contenta d'ignorer le courrier qui se mit à parler... Il serait bien temps de se pencher sur cette étrange phénomène ! Donc, conservant son sourire solaire, et hochant le chef vers la responsable du recrutement, il répondit de sa voix de miel.

Ma fille, j'y suis tout disposé... Tout comme vous !

Or donc, ma vision, la voici : Notre Église subit sans cesse les assauts discrets d'une hérésie confortable. Les régnants ne faisant pas ostensiblement montre de leur foy dans la voie d'Aristote ne peuvent qu'être en partie responsable d'un laisser aller coupable et fort navrant au sein de la masse vive de ce royaume.

De plus, la molle décontraction qui anime notre institution, sensé pourtant donner l'exemple en ne laissant passer aucune déviance, mérite qu'on sy arrête un peu.

C'est à ce moment que je suis en mesure d'intervenir. MA connaissance des règles, ainsi que des antécédents sous la Sainte lumière de Monseigneur Odoacre me laisse croire que je suis placé en bonne place... Mieux que d'autres candidats fantaisistes !

La réponse est-elle convenable ? Ma fille ?
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[Elisabeth Stilton]

Oui étonnant que cette voix qu'ils entendaient. Elle n'avait été informée d'aucune arrivée. Peut être un des courriers en attente qui en avait marre d'attendre ou alors la personne avait fait les deux, venir et envoyer un courrier ? Bref, elle se demandait bien qui parlait depuis la porte fermée de son bureau.

Mon père, j'ai pour habitude d'accepter tout le monde à Bruz car pour moi l'église doit enseigner à tous, sauf aux hérétiques il va sans dire. Je me vois mal proposer un Lion de juda comme inquisiteur. Par contre ces entretiens ont pour mérite de connaître les motivations des gens. Et je partage votre vision, notamment sur la discipline interne de notre église. Je vous attends donc à Bruz pour la prochaine session.

[lepirate123]

L'archidiacre de la province de Sens avait qu'une blondinette cherchait des personnes pour recruter, et faire aprtager un enseignement .

Lepirate123 professeur également au séminaire était intéressé par des nouvelles connaissances .Il décida donc de faire le déplacement au bureau de la personne . Une fois arrivé il vit quela dame était occupée , il toqua en attendant sa réponse .
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[Frère Franck]

Entre un courrier qui parlait et un benêt sans éducation, ils étaient beaux, les deux qui avaient une discussion privée... Le blond se leva donc, et s'inclina devant la dame.

Ma fille, je répondrai donc à votre invitation. rendez vous chez nos frères franciscains ! Et permettez que je prenne congé, j’entends des gens gratter à la porte, sans aucune considération... ni courtoisie !

Le sourire était astral, mais sans moquerie. Juste une sorte de rappel d'un mot employé plus tôt.

Je vous souhaite un courage sur, ma fille... Je crains que ce qui vous attend avec les candidats qui trépignent dans le couloir le nécessite !

A vous revoir, ma fille. Pax Franciscum !

Ce fut donc sur le salut terminal, à la couleur "franque", que le maigre éthéré fit demi-tour. Ses sandales glissèrent avec légèreté vers la porte, qui laissa entrer les furieux sans éducation...
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[Elisabeth Stilton]

Au revoir mon Père.

Avant de faire venir la personne suivante, elle décida de répondre aux courriers.

[Alfred_de_Liestz]

[ Hotel Volpone – Paris]

Alfred attendant que tout soit propice et bien fait à sa guise, pour qu’il se mette à se prédestiner, car il hésita de se présenter à l’hôtel, car pour lui, le moment n’était guère propice à se présenter, se présenter, c’est quand même marrant quand on n’a même pas le droit d’y être, mais lui, le droit, il l’avait déjà et il se mit en tête que la responsable Elisabeth était une belle fame, le mieux est d’attendre le moment propice, car la chance ne tourne pas tout le temps.

Il détestait souvent ce genre de pressentiment, celui de n’être pas à sa place, comme s’il venait mendigoter à Paris. Quand j’y pense, Paris, elle est une chique partie du monde, parait-il que c’est la ville de l’amour, tout le monde trouve son comte.[ Heu….je parle des dames, hein]

Alfred se mit à idée qu’il avait une idée bien précise et pouvait abandonner l’idée de faire bavarder la responsable, le moment n’était pas venu, comme le clerc qui se prit pour son Éminence, je ne sais qui ! C’est très fâcheux, surtout quand je suis en mauvaise position….
Il se mit à tousser, on aurait dit qu’il s’apprêtait à la courtiser et peut être il voulu que les conditions soient celui d’un de ses meilleurs jours pour garder sa concentration, pour paraître à la fois pédant et présentable à la moindre parole.

_ Dame Elisa…vous êtes là ?!
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L'écossais.

[Richelieu1]

Un page vint, et annonça que le tour d'Atch était arrivé. Se levant, les deux provençaux s'avancèrent.

Bonjour, ma fille, dit l'archevêque en s'inclinant élégamment. Merci de bien vouloir nous recevoir, je me permet de me présenter rapidement.

Je suis, Ludovi de Sabran, Archevêque d'Aix en Provence, et Secrétaire attaché aux Saintes Armées depuis peu.
Lorsqu'il est venu à ma connaissance que la Sainte Inquisition lancait un recrutement, je n'ai pas pu m'empêcher de vous présenter l'une de mes fidèles, m'ayant fait par de rejoindre les rangs de la justice divine.

Puis regardant la jeune provençale, l'archevêque s'interrompit. Mais assez parlé de moi, je la laisse se présenter.
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[Marco_Castello]

Une lettre à Madame Stilton.

[Elisabeth Stilton]

Le valet avait fait son office et avait fait entrer l'archevêque et sa protégée. Elle vit un homme qui essayait d'entrer, même les étudiants n'étaient pas pressés de venir voir le dragon. Autant de monde ce n'était pas habituel. Le valet prévint l'homme que son tour viendrait après lui avoir remit encore une lettre qui comme les précédente attendrait la fin de l'entretien pour obtenir réponse. Elle proposa à l'homme et la femme de s'assoir.

Je suis toute ouïe.

[Atchepttas_Ysgarde]

C'était à leur tour. Après la présentation de Ludovi, la jeune femme s'inclina et commença à se présenter.


Bonjorn dame,

je me nomme Atchepttas Diana Ysgarde.

Croyante en mon état, j'ai toujours eu foi en l'Eglise aristotélicienne et en Aristote lui même. Lors du dernier appel à combattre les hérétiques helvètes, je n'ai pas hésité une seule seconde à venir en aide aux soldats déjà présents. Malheureusement, ceci ne fut que de courte durée car je fus blessée au combat.

Dernièrement, je fus Juge dans mon comté et j'ai beaucoup apprécié ma tâche, essayant le plus impartialement possible de rendre mon jugement.
Lors d'une affaire en relation avec la foi en Aristote et les valeurs de l'Eglise bien ancrées en Provence, je me suis rendue compte que la justice divine m'intéressait beaucoup....

Aussi je vous propose mon aide.


La jeune femme s'arrêta là. En avait-elle trop dit ? Pas assez ? Elle scruta son interlocutrice dans l'attente d'une réaction.

[Richelieu1]

L'archevêque se permit de corriger. Pas Croyante ma fille, fidèle. Vous avez été baptisée, dois-je vous le rappeler ?
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