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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game 
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Popoulos

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 33
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Posté le: Jeu Oct 13, 2011 10:25 pm Sujet du message: |
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Zoouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiip!!......Kling!! fit l'information fourguée par Kaï dans l'esprit du négociant dans La Force de l'Age...
..."seule", "t'occupé d'elle" et "chambre" voulurent tous ensemble se payer l'entrée de son cerveau et firent une espèce de bouchon dans le chambranle de sa compréhension.
Ses jambes voulurent instantanément courrir, voler, filer comme une flêche vers la Belle, tandis que sa fierté lui intimait de reprendre le communiqué avec flegme, d'un air-que-j'y-vais-mais-tranquille-quoi...enfin..."détaché" comme on dit.
Il se lève sur un "hum-hum" très sérieux, et tout aussi sérieusement réponds avec une gravité empruntée:
Hum oui bien-sûr Mordekaï...ne te préoccupes pas de ta mère je vais veiller sur elle...
Puis, non sans avoir emporté la bouteille avec lui, il se dirige lentement et d'un air solennel vers l'escalier...qu'il monte...tranquillement...les quatre premières marches......avant d'envoyer à toute bringue zinc le lancement orbital de ses jambes tout droit vers sa trajectoire non sans avoir trébuché sur un "dezeus!!" contrarié... _________________
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Salim

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 37
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Posté le: Ven Oct 14, 2011 8:49 pm Sujet du message: |
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Le pas qui se voulut au début flegmatique et qui se tranforma en "précipité et non discret" dans l'escalier fit rire Salim.
Aaaah lala...Ce bon vieux Gémini...
Regardant Mordekaï, assis par terre : c'est une chance qu'il passa par là et qu'il fut la personne à qui tu lanças ce drôle d'indice, dans ce village portuaire d'Italie...
Il était bizarre quand même ton "indice"...je sais pas où t'es allée chercher ça...Mais il a payé finalement, puisque Popoulos a entrepris des recherches...et t'ayant retrouvée, il nous a tous trouvé de facto...et a rencontré ta mère. Il doit t'en être reconnaissant, ou reconnaissant en ses dieux... _________________
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Ven Oct 14, 2011 9:13 pm Sujet du message: |
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Elle rit tout autant que Salim : face à l'amour, on n'est vraiment tous que des gosses...
Puis s'asseyant à son tour sur le banc de pierre, elle réponds à cette évocation du passé, et répète les yeux dans le vague :
"Les Di Césarini aiment le vin"...elle lève les sourcils, en se demandant en effet d'où elle avait sorti cette phrase.
La...précipitation j'imagine...l'intuition d'avoir en face de moi un commerçant, vu qu'il sortait de la porte de service d'une taverne...il fallait que je me grouille, mes gardiens avaient temporairement tourné le dos...sur une rixe je crois...je ne me souviens pas, j'étais trop concentrée...
Elle se rappelle de la suite :
Il a ensuite, bien plus tard, fait des recherches sur ma famille...ne trouvant pas il abandonna...puis se décidât à recommencer, se sentant "investi d'une mission"...pour découvrir qu'une fille Di Césarini avait disparu précédemment.
Il est allé au Domaine de Bresse, il a rencontré ma tante où il lui raconta ce qu'il entendit...puis il est reparti et n'a cessé de chercher, jusqu'à ce qu'il me trouve : à Limassol, port chypriote...
L'évocation la fit sourire : il débarquait, et nous, nous souhaitions réembarquer...discrètement...recherchés par les Janissaires du Croissant contre qui nous avions retourné un marchand drapier. Cette zone méditeranéenne est une zone peuplée de corsaires, et de planques insulaires...Il valait mieux tailler la route discrètement même si Chypre est clairement aristotélicienne et souhaiterait voir Jérusalem retomber dans le giron de Rome.
Mais Gémini a reconnu m'man et il s'est jeté sur vous deux : Marauuuuds!! libérez-la sur le champ ou je vous estrangle tous deux sans vergogne!!
Au final, il nous fallut tous fuir, et nous nous retrouvâmes tous les quatre sur le même bateau...c'est là que nous fîmes connaissance, qu'il comprît...qu'il comprît un tas de choses... _________________
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Salim

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 37
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Posté le: Ven Oct 14, 2011 9:58 pm Sujet du message: |
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...qu'il comprît que tu avais bien disparu d'Occident, mais que tu n'étais plus prisonnière depuis un moment...
Il cala son dos contre le mur près du banc, ses genoux repliés, et la regardant lui demande, encore une fois :
Pourquoi?
Au début, tu disais rester pour aider Jérusalem à retrouver la paix...puis ce fut pour aider ta mère dans son conflit avec Khan...ensuite, tu éludas la question en répondant que tu désirais nous aider tous et en même temps, prendre le soleil...
Je ne suis pas persuadé que ces raisons furent uniquement les seules.
Et je me demande toujours pourquoi tu as désiré passer à Rome incognito depuis notre premier voyage ici, il y à plusieurs mois...
En fait, je le devinais un peu déjà auparavant, mais c'est quand j'ai vu ton comportement avec Rehael toute à l'heure...que j'ai vu par moi-même que ça allait au-delà de la simple volonté de ne pas voir embarquer tes compagnons hérétiques sur une place où ils n'ont droit de poser les pieds.
Il se mit à la scruter, plissant les yeux, réfléchi, dans l'intention évidente de la mettre à l'épreuve.
C'est qu'aussi...certaines choses lui avaient échappé dans la maison du Cardinal... _________________
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Popoulos

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 33
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Posté le: Dim Oct 16, 2011 11:28 am Sujet du message: |
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L'obscurité se faisait grandissante...il allait falloir commencer à préparer la maison pour passer la nuit en son sein.
Gémini s'encadre dans la porte-fenêtre, et regarde cette femme dans le jardin. Tournée, de dos, elle avait la tête penchée, les poings serrés.
Elle avait fait de l'Hadès sa compagne, et des morts ses guides.
Gémini se sent déterminé à sortir l'enchanteresse de ses Enfers...Il ne pouvait pas être simplement un homme, et la laisser ainsi à la merci de ce qu'elle ne parvenait à lester au fond de l'océan...
Dans l'abîme...voila la place où doivent aller vos songes de ce qui fut, et ne sera jamais plus...Abigaïl.
Il s'approche, de sa belle allure et de son port altier qui n'avaient rien à envier aux vaillants Chevaliers.
Restant quelques pas en arrière...il plonge lui-même vingt-cinq années en arrière...et l'eau était une eau de marais.
J'habitais près de Chora...un village sur l'île de Patmos, île grecque de l'archipel du Dodécanèse.
Là-bas, le soleil est blanc...le vent fouette le visage et l'écrin est digne de cette terre, dont la mythologie dit que Zeus dieu des dieux l'a offert à sa fille Artémis.
Artémis vous plairait assurément : c'est une déesse lunaire, comme la votre.
Il continue :
Cet endroit fut une zone d'exil...et des aristotéliciens s'y implantèrent dès l'antiquité.
Aujourd'hui, on appelle Patmos "la Jérusalem de l'Egée"...le Monastère qui fut érigé sur les ruines du Temple d'Artémis, fait respirer à présent un vent aristotélique à la population.
Malgré cette ambiance fortement imprégnée, ce n'est pas la voie que j'ai choisi. J'ai préféré renoué avec mes racines, et c'est polythéiste que j'ai choisi d'être.
J'ai trouvé compagne qui m'aima au delà de la différence de religions, et qui me donna une fille.
Je...travaillais alors...avec mon oncle, dans son commerce de vins. C'était un commerce modeste, mais j'y ai apprécié chaque instant.
Il s'arrête un instant.
Un jour....
Un jour... reprends t'il d'une voix plus grave...je suis rentré chez moi...et voila que je voyais une épaisse fumée noire depuis le sentier qui menait à ma maison.
Nouvel arrêt :
Lorsque je suis arrivé...les flammes avaient pris possession du lieu.
Je faillis...me tuer moi-même à chercher ma femme et mon enfant...mais...mais ceux-ci avaient péri dans l'incendie.
Silence.
Il ne fut jamais su comment le feu avait pris...il y avait dans le coin des oppositions aristotéliciennes, notamment de la part de la famille de ma feue tendre aimée.
Mais...
Mais il ne me restait de mon bonheur que des cendres, et rien, ni personne pour me les faire revenir.
Après cela, je ne pus plus me poser nul part...et je suis devenu Négociant itinérant.
Il se rapproche d'elle et la prends par les épaules :
Avons-nous davantage souffert parce que nous sommes considérés comme hérétiques?
Je ne le crois pas, Abigaïl...tous...nous portons notre fardeau...tous, pauvres mortels.
Il se recule enfin, et ouvrant le bras vers elle, se tourne vers la maison et dit :
Venez...il faut rentrer. _________________
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Abigaïl

Inscrit le: 26 Sep 2011 Messages: 40
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Posté le: Mer Oct 19, 2011 6:41 pm Sujet du message: |
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Un peu trop de fierté peut-être...
Un soupçon de trop d'orgueil...
La pincée de vanité qui fait virer le plat...
Elle a du mal à digérer l'Abigaïl...
Sur sa carapace, les mots de Gémini ricochent...
Pourtant, sa résistance est amoindrie, et son armure fendillée...quelques poussières pénétrent.
Ce qui pourrait la calmer? une recette...la manipulation de quelques effluves dangereuses, un jeu de carte avec la Mort et abattre sur la table la Quinte Flush Royale : le poison indétectable qui se transporte à la limite de l'invisible et s'administre en effleurant sa victime, le tout, tuant à la minute calculée près, selon nécessité.
Elle n'était plus si belle la Prêtresse...ainsi marquée du sceau de la rancune conjuguée à tous les temps.
Le son de ses cloches sonnent le glas, elle essaie de retrouver ses mélodies d'oraisons funèbres...
Pourtant, sourcils froncés, bouche sévère, elle accepte de suivre Gémini...
La mélodie acceptait de nouvelles notes. _________________
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Jeu Oct 20, 2011 7:25 pm Sujet du message: |
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Parce que...
Mordekaï se lève, fait trois pas, lui montre le dos.
Elle ne répètera pas ce qu'elle expliqua à Rehael quelques temps plus tôt : il lui serait impossible de recommencer cette mise à nue. Seul le Cardinal aura reçu toutes les explications, et invariablement elle préfèrera désormais répondre...l'essentiel :
Parce que depuis mon départ de l'eau a coulé sous les ponts...et que j'ai été emportée, aux yeux de ceux qui restent, par la rivière du souvenir...parce qu'il fallait que quelqu'un se jette à l'eau pour venir m'y chercher...
Elle reste songeuse un instant...que quelqu'un se jette à l'eau...
Parce que Monseigneur Cagi méritait son poste, et que je l'aurai troublé, peut-être embarrassé si j'étais revenue...que mes mains qui lui transmirent ce pouvoir ne devaient être celles qui reprennent...Parce que j'emportais avec moi les responsabilités de mes charges passées...qui faisaient que même absente......je devais prendre soin d'eux.
Elle s'arrête, ce sera tout.
Elle ressentait à présent une sorte de vertige : elle avait accepté d'instinct, sans même réfléchir ou tout poser à plat.
En réalité, plus le temps s'écoulait depuis sa conversation avec le Cardinal, plus cela semblait devenir aussi cotonneux dans son esprit, qu'un songe...cela s'était réellement passé, pourtant...cela semblait encore si éloigné d'elle.
Lorsque je verrai les remparts de la forteresse, que la herse s'ouvrira devant moi...à ce moment-là seulement je me permettrai d'y croire.
Jusque là, elle devait continuer d'affermir ses pensées, pour savoir très exactement, ce qu'elle veut, ce qu'elle veut posséder et ce qu'elle veut devenir, ce qu'elle veut accomplir et ce qu'elle veut incarner.
Si le rêve venait à disparaître, que fera t-elle? _________________
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Salim

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 37
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Posté le: Jeu Oct 20, 2011 8:42 pm Sujet du message: |
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Salim est déconcerté : il sent son amie dans le trouble, et se doute bien que ces deux derniers jours-ci, elle avait eut à gérer bien des évènements qui en auraient fait plier plus d'un à genoux.
Pour autant, il ne savait trop quoi lui conseiller. Il ignorait à peu près tout de leur entretien...excepté qu'"il" l'avait reconnu, et qu'elle l'avait pleinement accepté.
Il se dit qu'alors, il était parvenu, lui, ainsi qu'Abigaïl et Popoulos, au terme de leur pérégrination, de leur voyage en eux-même, de leur recherche désespérée...qui une fiancée, qui une ambition, qui une nouvelle page...
Mais la femme de dos qui était près de lui, était encore dans la brume des chimères qu'offrait l'infini des possibles.
Peut-être, aurait-il mieux valu qu'elle ne renoue pas avec son passé. Peut-être que cela aurait mieux valu pour elle de poursuivre une autre vie, d'autres songes sous un autre prénom.
Elle se serait arrêtée sur un choix définitif dont elle seule aurait eut la maîtrise, et le contrôle.
Salim s'inquiète pour elle. N'était-elle pas entrée dans une dimension qui lui échappe?
Il ne la questionne cependant pas, car il a confiance en sa capacité d'adaptation. Il l'a toujours vu se relever, à chaque chute, plus déterminée encore.
Elle recommencera. Si elle devait tomber de nouveau, elle recommencera.
Il ne trouve à dire que ce que lui disait souvent sa grand-mère : "si tu veux faire d'un mirage une réalité...choisis toi-même la forme qu'il doit prendre."
N'accepte rien que tu ne puisses toi-même mener à bout. Prends les détours qui te mèneront à une conclusion, mais que celle-ci fasse corps avec ton coeur, autant qu'avec ta raison. Que lorsque tu seras arrivée à cette conclusion...tu sois celle qui construit ta route, et qui maîtrise la destination où tu veux la mener.
Il se lève...
Tu es allée trop loin, Mordekaï, pour te laisser balloter au gré de la volonté des autres.
Si tu as un allié, c'est mieux...mais même sans aide...et même seule...garde toujours la barre de ton navire, et ne la confie à nul autre.
Il lui rappelait ce qu'elle savait déjà. Mais désirant la voir mettre le pied à l'étrier, il l'aide un peu, sourire aux lèvres :
Ne souhaites-tu pas...par exemple...te marier? avoir de beaux et gros enfants, gaillards comme leur père qui chasserait pour toi, te ramènerait du beau gibier que tu préparerais pendant qu'ils apprennent, les garçons à se battre et les filles à coudre?
[Edit : raccord avec Villa Plantagenêt] _________________

Dernière édition par Salim le Ven Oct 21, 2011 10:21 pm; édité 1 fois |
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Jeu Oct 20, 2011 10:15 pm Sujet du message: |
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Quel tableau!!
Elle se retourne, un grand sourire aux lèvres, consciente que Salim la chicane.
Sans s'en rendre compte, voila un sujet sur lequel elle respire mieux : Je suis bien sûre de ne plus vouloir d'homme...oui plutôt...
Je ne souhaite plus me distraire dans l'amour d'un homme.
S'aliénant un bref instant dans les profondeurs de ses sentiments et de leur histoire, elle se confie avec gravité mais quiétude :
Sans compter les nombreuses occasions qu'il me fut donné, de pouvoir devenir une épouse...et sans compter...Scelet - the cas à part, il y à quelqu'un, que j'ai aimé il y à longtemps...je pense avoir aimé cet homme, avant, pendant, et encore après les jolies déclarations que j'ai eut la chance de recevoir.
Très sereinement, elle continue :
Je ne m'en suis vraiment aperçu...qu'avant d'être enlevée.
Elle regarde Salim, le regard paisible, plus proche du bonheur que de la tristesse.
Je considère aujourd'hui, que ma fortune, est d'avoir pu le découvrir, et que jamais, cette inclination ne sera déçue...faute d'être accomplie un jour.
Elle repense à lui alors...
Elle l'avait rencontré il y à bien des années de cela, toute jouvençelle, maladroite autant avec sa parole qu'avec son épée...ils avaient fait un bout de chemin ensemble, et puis s'étaient perdus de vue...elle se demande encore...pourquoi lui?
Le soleil, et la méditerranée avaient fini par cristalliser ses sentiments, engloutir sa passion, qui n'était plus qu'un nimbe de lumière, inaccessible, lointaine, immatérielle.
Je garde cela tout au fond, mais vraiment...vraiment...j'ai immergé dans les vagues et enterré dans le sable mes désirs de mariage, avec le souvenir de cet homme.
Je désire donner mon coeur, pleinement et entièrement à un monde entier...à la volonté du Très-Haut...à mon glaive d'Isenduil et son symbole...
Elle a un sourire doux...gardienne d'un jardin secret que jamais, elle ne dévoilera, gardienne d'une volonté au moins sur ce point, parfaitement décidée. Oui...parfaitement décidée...
Merci Salim...fit-elle au bout d'un instant, accrochant de sa main l'une de ses robustes épaules.
Il n'y avait rien à ajouter que ses yeux ne disaient déjà. _________________
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Salim

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 37
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Posté le: Ven Oct 21, 2011 1:11 pm Sujet du message: |
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Et c'est ainsi que la belle, traçait devant ses prunelles un avenir de solitude...
Le trait d'union suspendu, d'un amour ancien, mais qu'il jurerait non déclaré.
Elle souhaitait d'évidence, garder le mystère sur l'identité de celui qui ignorera sûrement toute sa vie d'être ou d'avoir été l'objet de ce penchant.
Il essairait bien de déterminer la personnalité de cet homme, et ce qu'il devait être pour qu'elle préfère conserver l'aura magique et pur d'un sentiment qu'elle ne souhaitait voir ni souillé, ni déçu.
Mais...de ce fait...elle avait fait le choix considéré de n'en garder que l'essence, et avait ainsi balayé de la main ses défauts, comme son caractère mortel, la probabilitié qu'avec le temps cet homme change et se corrompt, que son âme s'altère...
N'était-il pas déjà trop tard : ne l'avait-elle pas déjà transformé dans son esprit, comme figé à la manière d'une image votive?
Elle se décidait à refermer son coeur, non pas sur un sentiment pieu mais froid, ni sur une rancoeur des hommes qu'elle aurait pu nourrir après ses rencontres, mais au contraire, sur cette affection même qui faisait qu'en temps normal, le commun des mortels aurait cherché à s'unir.
Elle choisissait de bâtir sa vie sur des matériaux d'éternité...
Il la regarde intensément.
Solitaire...était ainsi la nouvelle qualité qu'elle avait inscrit dans la pierre.
Solitaire, mais gardant près d'elle et dans un coin de son coeur, l'étoile d'un souvenir qui réchauffe...et la présence plus concrète de tous les gens qu'elle chérit.
Il n'ignorait pas que sa personnalité collait peu avec les obligations d'une épouse, tant le matin, elle se posait déjà la question d'où elle serait arrivée au soir.
Jetant un oeil sur la toile, et le regard de son père...il se dit que son péché d'avoir conçu un enfant dans le sein d'une sorcière serait ainsi payé sur deux générations...sur toutes les autres générations qui jamais ne verront le jour.
A moins que...à moins que le Créateur ne l'ait transformé en bénédiction?
Il lui semble en effet que le choix d'Asphodelle pouvait aussi la mener à décider de rayonner, de tendresse et de chaleur.
Si tu croises un jour...une personne qui s'attache à prendre soin de toi...ne la repousse pas...s'il te plaît...
L'Homme étant un animal grégaire, il craignait à présent que son caractère devenu si indépendant ne la pousse à trop de réclusion en elle-même pour finir. Elle en souffrirait, repliée entre les murs de sa prison.
Je ne pourrai veiller sur toi quand je serai à Jérusalem, ni ta mère, ni Gémini quand ceux-ci seront rendus sur d'autres territoires.
Si une personne t'aime assez pour le faire à notre place...garde-la près de toi... _________________
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Ven Oct 21, 2011 2:36 pm Sujet du message: |
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L'idée lui est si étrangère, qu'elle ne parvient pas à en tirer une quelconque opinion qu'elle pourrait formuler correctement.
Elle ouvre la bouche...comme pour dire qu'elle le promet...mais se ravise : la probabilité qu'une telle personne existe, au point de vaincre sa propre réticence à se laisser aller, sape les chances de voir une telle chose arriver.
Sait-on jamais...cependant.
Elle était seulement sûre du sens inverse de la question : donner de sa force et de son énergie pour les autres...et si le Très-Haut le souhaitait...ce serait, plus particulièrement, pour "eux".
Mais...étant pour l'heure à la merci du destin...aaah...
Elle ne pouvait que se raccrocher à elle-même, et se tenait prête à partir...où que se profile sa destination.
Ainsi, elle ne réponds pas...mais adresse un sourire à son ami, pour le rassurer, lui montrer qu'elle ne se permettra pas de dériver dans les courants de la mélancolie. Elle se révèlera être un capitaine expérimenté, aussi gai qu'un pinson sous les ardeurs du soleil de Juillet. Quoiqu'il arrive!!! _________________
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Salim

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 37
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Posté le: Ven Oct 21, 2011 6:14 pm Sujet du message: |
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La pensée d'une prochaine séparation serre soudainement le coeur du beau berbère.
Dire que je pourrais la voir abandonner entre les mains de ces frileux d'Occidentaux et ces frigides d'aristotéliciens!!
Que je la retrouve malheureuse et je viendrai moi-même la rechercher pour de bon...
Il eut une pensée pour le Cardinal...et se dit qu'il savait à qui il irait demander des comptes si ça tournait mal.
Il aurait aimé passé la nuit auprès d'elle, à discuter, et à rire...
Mais après tout ce qu'il s'est passé entre aujourd'hui et hier, elle devait passer par un pénible moment de réflexions, et de prise de décisions.
Je monte me coucher...ce soir encore, je vais pouvoir goûter au confort d'un vrai bon lit, sans vermines ni punaises...vraiment ce voyage à Rome!!....
Vraiment...ce voyage...
Après un sourire, il n'ajouta rien...et lentement prends la direction des escaliers, un poids sur la poitrine.
[Edit : Raccord Villa Plantagenêt] _________________

Dernière édition par Salim le Sam Oct 22, 2011 12:43 pm; édité 2 fois |
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Ven Oct 21, 2011 8:06 pm Sujet du message: |
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Pas la dernière chambre au fond à droite s'il te plaît...bonne...nuit...
Déjà, il s'était engagé dans le colimaçon.
Mmmmm...le vide n'était plus que sa seule compagnie à présent.
Face à l'immense salle, elle se sent soudain fatiguée. Mais elle ne pourra pas trouver le sommeil aussitôt.
Se rapprochant du banc, elle s'y assoit et prends le tableau entre ses mains.
Soupirant, elle décide de faire un brin de causette avec son père :
Bon alors...ça fait longtemps dis donc...tiens j'avais pas vu que tu avais une petite fossette au menton...touchant le sien, elle remarque le très léger creux...ah oui...
Mais tu n'as pas décidé de me léguer que ça n'est-ce pas?
Prenant le temps, parce qu'elle l'avait, elle le contemple enfin tout son saoûl. Il était si beau...jamais elle ne se sentit autant sa fille adorée qu'aujourd'hui...mais aimer un trépassé avait son poids.
Je sais ce que tu me dirais...je ne t'ai jamais connu, et tu ne m'as pas vu avec autre chose que mes langes et mon petit nez de morveuse...
Mais...il fut Chevalier d'Isenduil, Chevalier Templier, Haut-justicier du Temple, Vidame de Bourges...
Ses compagnons d'armes furent Coco, Kreuz et Leg l'Ancien di Césarini...
Alors il ne lui dirait pas : "laisse tomber Rome...la Garde...ce ne sont que de futurs soucis..."
Et elle avait très vite emprunté son chemin, sans le connaître : parrainée à Bayeux par Feue son amie et ancienne Grand-Maître de l'Ordre des Chevaliers Francs, Lérina, elle se vit offrir la place de Commandeur de Normandie, au sein d'icelui.
Thorin, à l'époque, la sentant réticente à rejoindre un Ordre Militaro-Religieux, doubla la mise pour l'appâter, la nomma...et se soucia ensuite de savoir si elle était baptisée.
Pour éviter le scandale pour un Ordre cherchant encore sa reconnaissance, il contacta son frère Monseigneur Scarpia qui se chargea de mettre - fissa et discrètement - aux normes la demoiselle, qui fut alors frappée par la grâce divine.
Elle et Scarpia devinrent vite de très proches amis. Elle partit donc en Tarentaise y devenir diaconesse et fournir un Homme de foi dans une Sion sans curé, et une Confédération Helvétique lentement attaquée par un groupuscule appelé alors "Lion de Judas".
Elle les vit grandir, évoluer, et se transformer pour lancer et incarner...la Réforme.
Rapidement consciente que l'objet de sa tendre affection et amitié était en danger, elle était décidée à devenir son Garde du Corps.
Suant sang et eau en tant que Haut-Dignitaire pour l'Ordre qui, autrefois, était sa famille...sur les conseils de Thorin, elle postula quand même à la Garde Episcopale afin d'accomplir son désir de protection. C'est ainsi qu'elle devint Garde Episcopal de Tarentaise, et pouvait désormais s'adonner à la tâche de protéger son ami.
Soutenue et choyée par Kad, elle tînt bon et découvrait ce qui allait devenir sa vocation.
Au bout de quelques mois de cumul, et de travail acharné, Garde Episcopale et Ordre des Chevaliers Francs, la question de l'autorité fut mise sur la table : il lui fallait choisir.
Cette période fut extrêmement pénible, tant elle aimait son Ordre...L'Ordre des Chevalirs Francs était pour elle à l'époque, ce que la Garde Episcopale est pour elle aujourd'hui. Elle l'a vraiment...vraiment...vraiment...beaucoup aimé.
Mais Monseigneur Scarpia devait être protégé. Lui étant impossible de le laisser tomber face à ces adversaires, peu nombreux mais si déterminés, elle choisit la Garde.
Et ce fut, le commencement d'un travail accompli avec une joie et un plaisir jamais lassés, jamais déçus. Rome et l'OCF lui ayant causé quelques problèmes, elle ne put monter en grade de suite. Pour autant, Kad cru en elle, et lui confia l'amélioration de l'Ecole de la Garde. Elle avait déjà forgé ses armes d'enseignante au sein de l'OCF où elle avait tenu un joli rôle de Connétable - pensée à Januspaulus - alors malgré la conjoncture déprimante, elle se souvient de cette époque comme celle d'un merveilleux moment de labeur. Rester cadet ne la gênait pas, puisque celui qui était devenu son mentor croyait en elle, et qu'elle se passionnait pour sa tâche.
Du reste, cela lui permit d'acquérir l'expérience du "petit"...et à la Herse, de voir venir tous ceux qui aujourd'hui, sont Haut-Dignitaires, ou Vidames.
Assez rapidement, après son honneur lavé, elle devint Capitaine, puis Premier Intendant...et c'est alors, qu'elle regarda la Garde différemment : alors qu'elle se voyait en haut, elle se souvint comment elle se sentait, en bas...Elle avait de même emporté avec elle, le soin et l'attention qu'elle portait aux nouveaux qu'elle guidait à l'Ecole.
Doucement, l'envie de chérir chacun d'eux lui prit.
De plus, depuis longtemps, elle savait qu'un soldat heureux, faisait une armée forte!! Et qu'un soldat était heureux quand il avait de bons chefs.
Son Eminence Kad en fut la preuve flagrante.
Elle tordit la bouche et se laissa aller à un moment de tristesse, à la pensée qu'on ne savait comment il allait.
Si cette rétrospective la ramenait au centre de son identité, elle ne permettait pas à elle seule de la décider et faire de la proposition du Cardinal, sa propre décision, pleine, entière, qui pouvait faire d'elle une revenante armée comme un trébuchet...sarrazin, le trébuchet...(parce qu'ils sont hyper forts en engin de guerre).
Le passé restant le passé, elle éteignit les torches, prit le tableau avec elle, et d'un pas décidé quitta la Cave pour un lieu qui sûrement, lui apportera la dernière clé : premier étage, dernière chambre, au fond à droite!! _________________
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Mordekaï

Inscrit le: 05 Mar 2011 Messages: 63
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Posté le: Sam Oct 22, 2011 5:40 pm Sujet du message: |
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La maison semblait endormie.
Un chandelier d'une main, et le tableau de l'autre, Mordekaï pénètre dans cette fameuse chambre.
Cela faisait un peu penser à ..."vous pouvez circuler à votre guise dans le chateau, sauf dans l'aile ouest...là je vous interdit d'y aller!!!! Groaaar..."*...
Dans son aile ouest à elle, il n'y avait pas de rose magique qui perds ses pétales jusqu'à ce que le sort se brise, ou se scelle à jamais.
Mais, il y existait un souvenir, une émotion, un secret, de taille, un clin d'oeil du passé qui lui chuchotait à l'oreille.
Pénétrant dans la chambre sur un léger grincement de porte, elle vit que l'ensemble n'avait point trop changé depuis sa dernière venue chez son oncle.
Elle aimerait faire plus de lumière, mais les chandeliers d'argent avaient disparu. Elle devait se contenter de son éclairage : une simple bougie sur un socle en fer.
Les ombres fantasmagoriques créaient une étrange ambiance dans la pièce, qu'elle n'aima pas. Bien que désormais, l'air de la nuit était froid, elle prit son parti d'ouvrir fenêtres et volets pour laisser passer la lumière de la lune.
S'asseyant sur le lit, elle fixa de ses yeux l'armoire en chêne massif qu'elle ouvrit des années plus tôt.
La regardant comme possédant les vestiges d'une relique - et c'était presque cela - elle se demande déjà, si les vêtements sont toujours dedans.
D'un regard vers son père, elle entre dans le mystère d'une partie de sa vie qu'elle a pu entrevoir, à peine...
Car il n'était pas vrai qu'Ujio n'avait aimé que sa mère...enfin...il était vrai qu'Abigaïl avait marqué son âme à jamais, mais il a rencontré une autre femme ensuite. Si celle-ci avait peut-être eut le rôle d'apaiser ses tourments et briser sa malédiction, Mordekaï ne s'octroyait pas le droit de dire qu'il ne l'avait pas réellement aimé, et ainsi...avait souhaité refaire sa vie, de façon légitime, avec une femme à sa mesure. En réalité...il faillit l'épouser.
Asphodelle a la triste intuition que si cela s'était fait, elle n'aurait jamais retrouvé sa famille. Il aurait eut d'autres enfants...il aurait absous ses péchés en les entourant d'autant d'amour qu'il ne lui en avait donné. D'un autre côté, n'avait-il pas déjà assez payé?
Autrefois, en voyant ces vêtements de femme dans l'armoire, elle s'était mise en colère, piquée au vif, jalouse.
Aujourd'hui, elle ressentait de la tendresse pour elle, et de la compassion pour lui.
Il ne fut pas permis à son père d'aller au bout de cette passion, peut-être le Très-Haut ne trouva pas que cela fut possible, et lui assignait déjà une carrière en tant que moine soldat.
Quelque part, son sentier de solitude et de bataille avait vu pousser quelques fleurs...et elle était heureuse à l'idée qu'il en cueillit quelques unes, que ce soit des amitiés solides, ou de jolies amours.
Le trouble ajouté, ce soir, est qu'au contraire de la dernière fois, elle a depuis appris l'identité de cette inclination.
Dans cet instant de choix et au goût de tournant décisif, le souvenir de cette information se faisait plus brillant, et elle ressentait dans son âme tranquille, l'impression de chercher un déclencheur.
Se levant, elle ouvre les battants.
Eclairant avec la bougie : ils étaient toujours là...les blancs jaunis, le noir un peu terne.
Touchant le tissu, elle était devant un mausolée. Touchant ce que son père a touché, ce que cette femme a connu avec ceci sur le dos.
Elle se souvient l'avoir rencontrée autrefois : c'était sa première mission à l'OCF. Saint-Claude et sa mairie prise en otage...
C'était dans une auberge...elle était assise à une table.
Dire qu'elle était à deux pouces de pouvoir tout apprendre de lui.
Mais celle-ci mourut, et emporta dans sa tombe tous ces secrets partagés avant qu'elle ne sache.
Un mausolée oui, des reliques aussi. Une porte vers lui à jamais fermée. Et la sensation en plus d'être liée par ces vêtements, à la fois à son père, et à la genèse de la Garde Episcopale.
Elle fut une héroïne, elle en fut l'héroïne : Motarde.
Monseigneur Motarde d'Ascalon, premier Préfet des Vidames de la Garde.
Elle posa la première pierre, et de ses forces avait pavé la route qu'elle se vit elle-même emprunter quelques temps plus tard. Le courage qu'il fallait alors partant de rien.
Cette route qui fut brillamment prolongée par Son Eminence Kad - un esprit celui-ci franchement...saurait-elle seulement rédiger ses courriers comme il le faisait?
Cette route qui attendait d'être continuée encore aujourd'hui.
Sourde aux imprécations et aux états d'âme des humains : elle est née pour vivre, elle exige d'être reprise. Froide dans sa pierre, la forteresse commence à s'impatienter.
Asphodelle entends bien. La mécanique s'est ralentie, la machine est fébrile, mais son désir de vaincre est grand, et les hommes qui la tiennent, costauds.
Si elle la reprends, alors, que ce soit à sa tête!! elle épousera sa voix, deviendra aussi dure que ses remparts, et elle prolongera l'oeuvre de Kad et de Motarde. Elle amènera ses hommes aussi loin que possible, l'oeuvre taillée dans le roc, les ramifications s'étendant doucement comme celles d'un jeune arbre... et elle soulagera de ce poids...aussi...surtout...
Le déclic a lieu, son ambition prends doucement forme...l'idée fait son chemin...de reprendre le flambeau...ce qu'"elle" tint dans ses mains, aux côtés...de "lui".
Elle inspire et entends le piaffement de ses créneaux...si l'envie prends possession de son esprit, alors...
Elle a un peu peur de ce qui lui est donné de devenir. Ce sera certes bien moins léger qu'une organisation d'escortes pour pélerins. Elle ne pourra plus prendre le bateau, partir tôt le matin et voyager vers une autre destination...Moins libre de se couler des vacances en Achaïe chez Popoulos, plus possible de chahuter avec Salim en se courant après dans les rues magiques de Jérusalem...plus possible de jouer au shatranj avec les gars du Chat Noir sous le regard de sa mère.
Mais sa décision ne concernait pas qu'elle. Si elle avait le pouvoir, qu'elle reçut elle-même des précurseurs, d'aider...alors elle devrait.
Elle se sent les épaules, les os, le mental, la volonté, de porter cette montagne.
Mais si elle se laisse posséder par ce désir, alors rien ne sera plus pareil pour elle.
S'avançant vers la fenêtre, elle laisse la fraicheur piquer sa peau, baisse la tête, ferme les yeux............
*[cf. La Bête à Belle, dans le film d'animation éponyme de Disney (j'kiffe^^) NB : le "Groaaaar" se veut imiter le grognement d'une bête carnivore...rien à voir avec Son Eminence^^ (bien que je ne l'ai jamais entendu rugir...)] _________________
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Leg_DiCesarini

Inscrit le: 10 Fév 2011 Messages: 8
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Posté le: Sam Oct 22, 2011 5:59 pm Sujet du message: |
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Le jeune homme ne mettait pas souvent les pieds a Rome. Une fois ou deux, peut être trois mais guère plus.
Il ne savait point bien se diriger, et lorsqu'il arriva, il s'arrêta dans une auberge, afin de faire boire sa monture, et de se désaltérer, bien sur , mais aussi pour demander son chemin .
Il poussa , la porte de l'auberge, secoua ses manches, et un jeune garçon qui était prés de la porte se vit confier le cheval du duc.
" Tiens mon jeune ami...."fit Leg en lançant un écu au gamin " prends soin de mon grison , fait le boire et manger ."
le gamin chopa la pièce en plein vol, se qui démontra qu'il en avait l'habitude, sourit salua jusqu’à terre et partit accomplir sa tache.
Leg s'assoit a une table près de la cheminée, le temps commençant a etre un peu frais
L'aubergiste, un homme apparemment affable, se dirigea vers lui :
" Et pour le Messire, une soupe bien chaude et un pichet de rosé de notre vigne personnelle ???"
Leg douta de la vigne personnelle mais opina du chef signifiant ainsi son accord.
Il y avait peu de monde, sinon l’éternel ivrogne que l'on rencontre souvent en ces lieux , qui baragouinait devant sa chopine , la prenant a témoin de faits certainement important pour lui .
L'aubergiste revint a la table de Leg, et lui servit écuelle de bonne soupe odorante et son pichet de vin , ainsi qu'une demi miche de pain, dont Leg en coupa tranche et morceaux pour épaissir la soupe, comme lui faisait Anna la Matrone au Domaine de Dombes.
" Holla aubergiste je voudrait me rendre en la demeure Terra Nostra .La connais tu ?
L'homme se retourne et revient vers Leg , se gratte la tête a défaut de cheveux qui on du exister il y a bien longtemps...puis se secoue la panse ...
et bien a vrai dire je ne voit pas ousque.....
c'est alors que l'ivrogne sans age lève la tete, et dans un style chaloupé vient avec sa chopine s'assoir a la table du duc.
" Euh vo'te Seignorie....la maison Terra Nostra ???? celle de feu l'Inquisiteur Caleb Di Césarini ????? rot impétueux qui heureusement n'est point suivi de refoulement du goulot....mais odeur parfumé a la vinasse qui vient effleurer les narines de Leg qui a un léger mouvement de recul de la tête pour échapper a cette odeur aigre ...
" tout a fait mon brave..." réponds Leg
" j'ai participé a sa construction ....et oui fut un temps ou j'etions maçon ...
Leg se dit que parfois le hasard fait bien les choses.Mais méfiance quand même
Il sort une petite bourse avec quelques écus, et pose a coté une dague bien effilée...
" Pour toi ces écus si tu m'y mène , mais cette dague si tu me joue un tour. Capiché ?
L'homme acquiesce et fait signe a Leg de le suivre.
Celui -ci se lève et finis sa chopine en lançant écus sur la table, sort a la suite de l'inconnu, récupère sa monture .
L'homme titube un peu , mais semble quand même savoir ou il se dirige .
Après un bonne heure de marche ,tournant a droite, a gauche, tout droit dans la multitude de rues,l'homme s’arrête devant une somptueuse bâtisse, qui au contraire de ce que Leg aurait penser, semblait être bien entretenue .
Il lança sa bourse comme promis a l'homme qui le salua jusqu’à terre...
Alors Leg respire un bon coup ....et d'un poing assuré tape contre la porte.
" Holla ...y a t 'il quelqu'un en cette demeure ???"
Leg se recule un peu et attends
[/url] _________________
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