L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre IV

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Lorgol
Cardinal
Cardinal


Inscrit le: 05 Avr 2006
Messages: 3719

MessagePosté le: Mer Sep 26, 2007 9:55 pm    Sujet du message: [Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre IV Répondre en citant

Le siège d'Aornos - Chapitre IV

Exclus d’Aornos, Aristote et moi-même rejoignîmes Alexandre, qui attendait avec son armée à quelques centaines de coudées des remparts de la cité. Le roi ne manqua pas de nous interroger sur les défenses de l’ennemi, chose à laquelle, je dois l’avouer, je n’avais pas prêté la moindre attention. Ce n’était manifestement pas le cas d’Aristote, qui fit en détail une description du dispositif militaire Assacène. Il ajouta qu’Aornos n’était qu’une cité corrompue, qui méconnaissait les principes de base devant fonder toute communauté, et qui n’était pas digne du nom de république. Il en concluait qu’il fallait la détruire, et fonder à sa place une cité vertueuse, et qu’il fallait, selon ses propres termes, « extirper l’erreur des esprits faibles, pour y substituer la conviction en la vertu ».

J’eus soudainement un de ces éclairs qui vous font espérer une petite gloire intellectuelle, et je crus pouvoir prendre le philosophe en défaut. Je relevais en effet qu’il avait tantôt affirmé au manitou que la violence était chose vicieuse car relevait de la colère, et que pourtant il encourageait Alexandre dans son entreprise expansionniste. Aristote me répondit plutôt sèchement : « Notre communauté est glorieuse, parce que vertueuse. Ce constat n’a rien de subjectif, c’est une réalité parfaitement tangible, et qui fonde notre droit à établir, sur toute la surface du monde connu, notre république, pour le bonheur des peuples. Nos principes sont la vérité parce que sont tirés de l’ordre naturel des choses. Nous sommes la république universelle de l’esprit ». Je décidais de mesurer, à l’avenir, mes paroles, pour éviter d’être ainsi tourné en bourrique par le philosophe.

Alexandre ne voulait pas d’un siège d’usure, car en l’état de nos provisions, les assaillants auraient cédés avant les assiégés. Nos positions étaient en outre bien mauvaises, puisque nous étions exposés aux traits de l’archerie ennemie, le manitou étant, depuis notre entrevue avec lui, résolu à combattre. Pour nous mettre à l’abri, il nous fallut reculer, et retourner dans la fange et les miasmes des mangroves dont nous venions. Les hommes n’auraient pas tenu trois jours dans ces conditions, sous les nuées d’insectes et de serpents, dans l’atmosphère malsaine du marécage. L’état-major opta donc pour une attaque le soir même contre les premiers remparts du dispositif défensif. Ce fut une catastrophe. Des centaines de soldats périrent dans un assaut vain. Les archers et piquiers ennemis étaient redoutables, et nos hommes n’avaient pas même le temps de dresser les échelles : ils tombaient comme des mouches. Le bélier eut un sort tout aussi peu enviable : près de la moitié de l’équipage fut tuée avant même que l'engin ne vint heurter la porte. Les survivants étaient si peu nombreux qu’ils ne parvenaient plus à manœuvrer le bélier, qui fut bientôt comme une baleine échouée sur le pont-levis, les soldats l’ayant abandonné dans leur déroute.

Alexandre, loué qu’il était dans sa mansuétude à l’endroit de ses hommes, fit cesser promptement le massacre, et sonna la retraite. Les pertes furent ainsi limitées, quoique conséquentes. L’état-major fut de nouveau réuni, et conspué par le roi de Macédoine. Le souverain semblait fort contrit de la tournure que prenaient les événements, et avoua qu’il ne s’attendait pas à telle résistance. C’est alors qu’un général intervint, et rappela à Alexandre comment fut gagnée la guerre de Troie, et par quel subterfuge Ulysse parvint à introduire des guerriers grecs dans la cité. Aristote le fit taire aussitôt : « Ces légendes sont des crétineries polythéistes, et les troyens ne peuvent avoir existé, car aucun peuple ne peut être assez stupide pour tomber dans un piège aussi grossier. Il se serait bien trouvé un troyen pour prévenir ses concitoyens de leur stupidité, et qu'un cheval de bois de facture douteuse, qui sonne creu, et qui du reste était un objet de très mauvais goût, pouvait en outre être une ruse puérile». Le général s’insurgea qu’on méprise ainsi les croyances séculaires, et Aristote lui répondit sans se démonter qu’une croyance peut être séculaire, ça ne la rend pas nécessairement vraie. Alexandre fit cesser la conversation qui tournait au vinaigre, hurlant que ces polémiques ne l’aidaient pas.

Aristote fit alors une proposition étonnante : « je vais défier le grand manitou en combat singulier, et de ce combat dépendra le sort de la cité ».
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Sam Juil 23, 2011 11:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Capítol IV


Exclosos d’Aornos, Aristòtil i jo mateix vam unir-nos a Alexandre, el qual esperava amb el seu exèrcit a uns centenars de colzes de les defenses de la ciutat. No va trigar en preguntar sobre les defenses de l’enemic, sobre la qual cosa, he de reconèixer-ho, jo no n’havia parat gens d’atenció. Manifestament, no era el cas d’Aristòtil, que va fer una descripció curosa del dispositiu militar açvaka. Va afegir que Aornos era una ciutat corrompuda, que no feia cas dels principis bàsics per a fundar una comunitat i que no era digne del nom de República. Va concloure dient que calia destruir-la i fundar, en lloc seu, una ciutat virtuosa i que calia, segons les seves pròpies paraules, “Extirpar l’error dels febles esperits per tal de substituir la creença en la virtut”.

Jo vaig tenir aleshores un d’aquells llampecs de glòria intel•lectual, i vaig prendre per cap de turc al filòsof. Vaig destacar que havia afirmat davant del Manitú que la violència era quelcom viciós, ja que se’n desprenia de la còlera , i que, tot i així, animava a Alexandre en la seva empresa expansionista.

Aristòtil em va respondre amb un to més aviat sec:
“La nostra comunitat és gloriosa per què és virtuosa. Aquesta sentència no té res de subjectiu, sinó que és una realitat perfectament tangible i que fonamenta el nostre dret a establir, sobre tota la superfície del món conegut, la nostre República per a la felicitat del poble. Els nostres principis són la veritat, ja que s’extrauen de l’ordre natural de les coses. Som la República universal de la ment”. Vaig decidir, aleshores, mesurar les meves paraules en el futur, per tal d’evitar ser posat en evidència, novament, pel filòsofs.

Alexandre no volia un setge de desgast, ja que en les condicions de les nostres provisions, els assaltadors haurien cedit abans que els assetjats. Les nostres posicions eren, per altra banda, més aviat dolentes, puix que ens exposàvem als arquers de l’enemic, el Manitú, que des de la nostra entrevista havia decidit combatre. Per tal de posar-nos a resguard, vam decidir retrocedir cap al fang i les miasmes dels manglars dels quals veníem. Els homes durarien ni tres dies en aquelles condicions, sota el núvol d’insectes, les serps i la atmosfera malsana dels pantans. L’Estat Major va optar, aleshores, per un atac aquella mateixa nit contra la primera muralla del dispositiu defensiu. Fou una catàstrofe. Centenars de soldats van morir en un assalt inútil. Els arquers i piquers enemics eren temibles, i els nostres homes no van tenir ni temps d’elaborar escales; queien com a mosques. L’ariet va tenir una sort tampoc envejable: a la vora de mitja tripulació va matar-se inclús abans que la unitat arribés a tocar la porta. Els supervivents eren tan poc nombrosos que no arribaven a fer-lo funcionar, que aviat va semblar una balena varada sobre el pont llevadís, i els soldats van abandonar-lo en el seu fracàs.

Alexandre, lloat per la multitud per la seva bondat, va decidir cessar la massacra immediatament, i va donar la veu de retirada. Les pèrdues, així, es van limitar, però consegüents. L’Estat Major es va reunir de nou, i escridassat pel rei de Macedònia. El sobirà semblava contrit del caire que havien pres els esdeveniments, i va reconèixer que no s’esperava tal resistència. El general, aleshores, va recordar a Alexandre com hom va guanyar la Guerra de Troia, i com Odisseu va presentar, per subterfugi, els bel•licosos grecs a la ciutat. Aristòtil va fer-lo callar immediatament:
“Aquestes llegendes són bajanades politeistes i, a més a més, el poble troià no pot haver existit, ja que cap poble no pot ser prou estúpid com per caure en tal parany. Bé hi hauria algun troià que avisés els seus conciutadans de la seva estupidesa, i que un cavall de fusta, de dubtosa procedència, que era buit per dins, i que per fora era de mal gust, podia per altra banda ser un truc pueril”. El general es va revoltar per tractar així les idees seculars, i Aristòtil li respongué que, per molt que pogués ser secular, això no la feia vertadera. Alexandre feu cessar la conversa que es tornava agria, dient a crits que aquestes polèmiques no l’ajudaven.

Aristòtil aleshores va presentar una proposta sorprenent:
“Desafiaré el gran Manitú a un combat singular, i d’aquest combat dependrà la sort de la ciutat.”



Traduït per Ignius de Muntaner.

_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Nov 30, 2011 2:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



EL ASEDIO DE AORNOS

CAPITULO IV:

Aristóteles y servidor, tras haber sido expulsados de Aornos, nos reunimos con Alejandro que esperaba con su ejército a unos cientos de codos de las murallas de la ciudad. El rey no dejó de interrogarnos sobre las defensas del enemigo, a lo que (debo reconocer) no presté ni la menor atención.
Evidentemente no fue el caso de Aristóteles, quien hizo una detallada descripción del dispositivo militar asaceno. Añadió que Aornos era una ciudad corrupta que ignoraba los principios básicos que permitían construir una comunidad y que no era digna de llamarse “República”.
Llegó a la conclusión de que debía ser destruida para fundar en su sitio una ciudad virtuosa y (según sus palabras)"acabar con el error de los espíritus débiles, para sustituir la creencia en la virtud".

De repente sentí una de esas iluminaciones que hacen esperar una pequeña victoria intelectual y creí que podría coger al maestro en un renuncio. Destaqué que había afirmado ante el Manitú que la violencia era algo vicioso (ya que se procedía de la cólera) y que, sin embargo, animaba a Alejandro en su empresa expansiva.

Aristóteles me respondió más bien secamente:


- Nuestra comunidad es gloriosa porque es virtuosa. Esta frase es una realidad perfectamente tangible (no tiene nada de subjetivo) y fundamenta nuestro derecho a establecer sobre toda la superficie del mundo conocido nuestra república para lograr la felicidad de los pueblos. Nuestros principios son verdaderos ya que se extraen del orden natural de las cosas. Somos el espíritu de la república universal.

De ahí en adelante decidí medir mis palabras para evitar ser puesto de nuevo en evidencia por el maestro.

Alejandro rechazaba un asedio de desgaste porque, teniendo en cuenta el estado de nuestras provisiones, los agresores habríamos cedido antes que los sitiados.
Además, nuestras posiciones eran nefastas ya que estábamos expuestos a las líneas de arqueros enemigos con las que el manitú había decidido combatir después de la entrevista que habíamos mantenido con él.
Para protegernos tuvimos que retirarnos y regresar al fango y a la fetidez de los manglares de los que veníamos.
Los hombres no durarían ni tres días en esas condiciones: soportando nubes de insectos, rodeados de serpientes y bajo la perniciosa atmósfera de la ciénaga.
Los generales decidieron entonces realizar un ataque contra la primera de las murallas defensivas esa misma tarde.
Fue una catástrofe. Cientos de soldados perecieron en un asalto inútil.
Los arqueros y los alabarderos enemigos eran temibles. A nuestros hombres no les daba ni tiempo a colocar las escaleras, caían como moscas.
El ariete corrió una suerte también poco envidiable: cerca de la mitad de la tripulación fue asesinada antes de pudiese llegar a intentar romper la puerta. Los supervivientes eran tan pocos que no tenían fuerza ni para manejar el ariete, que quedó abandonado sobre el puente levadizo (como si fuese una ballena varada) tras la huída de los soldados.

Alejandro, hombre loado por su bondad, puso fin inmediatamente la matanza y tocó a retirada. Así las pérdidas se minimizaron. Los generales se reunieron de nuevo y fueron abroncados por el rey de Macedonia. El soberano parecía muy arrepentido del cariz que habían tomado los acontecimientos y reconoció que no esperaba tal resistencia. Entonces un general tomó la palabra y recordó a Alejandro cómo se había gestado el triunfo de la guerra de Troya y el modo en el que Ulises logró infiltrar a guerreros griegos en la ciudad.

Aristóteles impuso silencio:

-Esas leyendas son estupideces politeístas. Es imposible que Troya haya existido porque ningún pueblo puede ser tan estúpido como para caer en una trampa tan burda.
Algún troyano tendría que haber advertido a sus conciudadanos de su estupidez y haberles dicho que un caballo de madera de dudosa procedencia, que estaba vacío por dentro y que por fuera era hasta feo, podía constituir un truco pueril.

El general mostró su desacuerdo argumentando que se trataba de una creencia tradicional, pero Aristóteles le dijo que el hecho de que fuese una creencia milenaria no la convertía necesariamente en verdadera.

Alejandro zanjó la conversación viendo que se acrecentaba la discusión y les dijo que generar polémicas y gritar no le estaba ayudando nada.

Aristóteles hizo entonces una propuesta asombrosa:


- Voy a retar al gran manitú a un duelo y de este combate dependerá la suerte de la ciudad.


Traducido por Casiopea.
Revisado por el Padre Prior Jesus Alfonso Froissart del Campo.


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Jan 25, 2012 12:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



L'assedio di Aornos

Capitolo Quarto :

Cacciati da Aornos, Aristotele e io stesso raggiungemmo Alessandro, che attendeva con la sua armata a qualche centinaio di cubiti dai bastioni della città. Il re non mancò di interrogarci sulle difese del nemico, cosa alla quale, devo ammetterlo, non avevo prestato la minima attenzione. Evidentemente, non era il caso di Aristotele, che fece una descrizione dettagliata sull’organizzazione militare Assacena. Aggiunse che Aornos non era che una città corrotta, che disconosceva i principi base che devono regolare tutta la comunità, e che non era degna del nome di repubblica. Ne concluse che bisognava distruggerla, e fondare al suo posto una città virtuosa, e che era necessario, secondo le sue stesse parole, "estirpare l’errore degli spiriti deboli, per sostituirli con la convinzione della virtù".

Ebbi immediatamente uno di quei lampi che vi fanno sperare in una piccola gloria intellettuale, e credetti di poter prendere in fallo il filosofo. Ricordavo, infatti, che egli avesse subito affermato davanti al Grande Capo che la violenza era cosa viziosa poiché rivela la collera, e che, nonostante ciò, incoraggiava Alessandro nella sua voglia di espndersi. Aristotele mi rispose piuttosto seccamente: "La nostra comunità è gloriosa, poiché è virtuosa. Questa costante non ha niente di soggettivo, è una realtà perfettamente tangibile, e che fonda il nostro diritto a stabilire, su tutta la faccia del mondo conosciuto, la nostra repubblica, per la fortuna dei popoli. I nostri principi sono la verità poiché tratti dal naturale ordine delle cose. Noi siamo la repubblica universale dello spirito". Decisi di misurare, in futuro, le mie parole, per evitare così di essere trattato da asino dal filosofo.

Alessandro non voleva un'assedio sfiancante, visto lo stato delle nostre provviste gli assalitori avrebbero ceduto prima degli assediati. La nostra posizioni erano inoltre non buone, poiché eravamo esposti al tiro degli arcieri nemici, e il Grande Capo era, dopo il nostro incontro, risoluto a combattere. Per metterci al riparo, bisognava indietreggiare, e ritornare nel fango e nei miasmi delle mangrovie da cui venivamo. Gli uomini non avrebbero sopportato tre giorni in queste condizioni, sotto i nugoli di insetti e di serpenti, nell’atmosfera malsana della palude. Lo Stato-Maggiore optò quindi per un attacco la sera stessa contro i primi reparti del dispositivo difensivo. Fu una catastrofe. Centinaia di soldati perirono in un inutile attacco. Gli arcieri e i picchieri nemici erano temibili, e i nostri uomini non avevano il tempo di piazzare le scale: cadevano come mosche. L’ariete ebbe una sorte altrettanto poco invidiabile: circa metà dell’equipaggio fu ucciso prima ancora che la macchina potesse urtare la porta. I sopravvissuti erano così poco numerosi che non riuscirono più a manovrare l’ordigno, che divenne presto come una balena arenata sul ponte levatoio, dato che i soldati l’avevano abbandonata nella loro fuga.

Alessandro, lodato dai suoi uomini per la sua mansuetudine, fece prontamente cessare il massacro, e suonò la ritirata. Così le perdite furono limitate, ancorché le conseguenze. Lo Stato-Maggiore fu nuovamente riunito, e schernito dal re di Macedonia. Il sovrano sembrava molto contrariato dalla piega che prendevano gli eventi, e confessò che non si aspettava una tale resistenza. Fu allora che un generale intervenne, e ricordò ad Alessandro come era stata vinta la guerra di Troia, e del sotterfugio che Ulisse usò per introdurre dei guerrieri greci nella città. Aristotele lo fece subito tacere: "Queste leggende sono delle cretinate politeiste, e i troiani non possono essere esistiti, poiché nessun popolo può essere così stupido da cadere in un tranello così grossolano. Si sarebbe ben trovato un troiano che avesse avertito i suoi concittadini della loro stupidità, e che un cavallo di legno di dubbia fattura, che suona vuoto, e che del resto era un oggetto di pessimo gusto, inoltre era un’astuzia infantile". Il generale insorse nel sentire le credenze secolari così disprezzate, e Aristotele gli rispose senza arrabbiarsi che una credenza può essere secolare, senza che questo la renda necessariamente vera. Alessandro fece cessare la conversazione che diventava sgradevole, urlando che quelle polemiche non lo aiutavano.
Aristotele disse allora una frase tonante: "Vado a sfidare il Grande Capo in un combattimento singolare, e da questo scontro dipenderà la sorte della città".


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Doron



Inscrit le: 19 Mai 2012
Messages: 482

MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
De belegering van Aornos - Hoofdstuk IV

Na uit Aornos te zijn gegooid voegden Aristoteles en ik ons weer bij Alexander, die stond te wachten met zijn leger en een paar honderd belegeringswerktuigen. De koning vroeg ons over de verdediging van de vijand. Het was iets waar ik, dit moet ik toegeven, geen aandacht aan had besteed. Dit was duidelijk niet het geval met Aristoteles, die een gedetailleerde beschrijving van de militaire vestingwerken van de stad gaf. Hij voegde eraan toe dat Aornos een corrupte stad was die de basisprincipes in een gemeenschap negeert, en dat zij de naam republiek niet waardig waren. Hij concludeerde dat het noodzakelijk was om het te vernietigen en een deugdzame stad te bouwen in plaats van deze. In zijn eigen woorden: “Om de fouten te wissen van zwakke geesten en deze te vervangen door een sterk geloof in deugden”

Ik had ineens één van die inzichten waardoor je verwacht dat een kleine intellectuele glorie je helpt en ik hoopte op de beste en wijze filosoof. Ik maakte het punt dat hij Manitou had vertelt dat geweld en woede vicieuze dingen waren, maar dat hij nu zelf Alexander aan het aanmoedigen was in zijn expansionistische ondernemingen. Aristoteles antwoordde mij nogal kortaf: "Onze gemeenschap is heerlijk, want het is deugdzaam. Dit is niets subjectief, het is een volkomen realiteit en het ondersteunt ons recht om op het gehele oppervlak van de bekende wereld onze Republiek te laten triomferen, voor het geluk van de mensen. Onze principes zijn de waarheid, omdat ze zijn afgeleid van de natuurlijke orde der dingen. Wij zijn de Republiek van de universele geest."

Ik besloot dat ik in de toekomst mijn woorden zou afmeten om te voorkomen dat ik niet volledig voor schuit zou worden gezet door de filosoof.

Alexander wilde geen oorlog beginnen omwille van de toestand van onze voorzieningen; de aanvallers zouden zich hebben kunnen groeperen voordat de belegering was begonnen. Onze positie was ook erg slecht omdat we waren blootgesteld aan de boogschutters van de vijand die, aangezien onze ontmoeting met de Manitou erg vijandig was geweest, werden opgeroepen om te vechten. Om beschutting te krijgen was het noodzakelijk om terug te keren naar de modder van de mangrovebossen van waaruit we gekomen waren. De mannen zouden het daar echter, onder de wolken van insecten en slangen en in de ongezonde sfeer van het moeras, niet langer dan drie dagen vol hebben kunnen houden. De officieren kozen daarom voor een aanval die in de avond tegen de eerste defensieve muur van de stad zou zijn. Het was een ramp. Honderden soldaten stierven in een vergeefse aanval. De speermannen en boogschutters waren geduchte vijanden en onze mannen hadden geen tijd om de ladders te bereiken: ze vielen als vliegen. De ram onderging eveneens een ongewenste lot: bijna de helft van de bemanning werd gedood voordat hij de deur raakte. De overlevenden waren met zo weinig dat ze niet in staat waren de ram, die al snel was gestrand als een walvis op een brug, te manoeuvren en de soldaten sloegen op de vlucht.

Alexander beriep zichzelf op zijn clementie in de richting van zijn mannen en prompt kwam het bloedbad tot stilstand en klonk de retraite. Verliezen bleven beperkt maar groots. De officieren werden opnieuw bijeen geroepen en de koning van Macedonië sprak zich uit. De koning leek erg bedroefd door de wending van de gebeurtenissen. Hij biechtte op dat hij niet zoveel weerstand had verwacht. Toen kwam er een generaal tussenbeiden en herinnerde Alexander eraan hoe Ulysses had gewonnen in de Trojaanse Oorlog. Hoe deze de stad had weten te veroveren en de Grieken op de vlucht had doen slaan. Aristoteles liet de generaal zijn mond houden: "Dit zijn de idiote legendes van polytheïsten. De Trojanen kunnen niet bestaan hebben. Verder zouden de Trojanen, die zo dik waren, niet in zo een val trappen. Er zou een intelligente Trojaanse burger over hun domheid hebben verteld dat een paard van hout van verdachte vakmanschap en zeer slechte smaak, en dat was het trouwens, een kinderachtige truc moest zijn."

De generaal rebelleerde tegen de minachting van eeuwenoude overtuigingen en Aristoteles antwoordde dat; alleen maar omdat een geloof oud is, is het niet noodzakelijk waar. Aristoteles maakte toen een einde aan het gesprek dat op niets was uitgelopen, schreeuwend dat confrontaties niets hielpen.

Aristoteles maakte vervolgens een schokkend voorstel: "Ik zal de Grote Manitou uitdagen om één op één te strijden en met deze strijd wordt het lot van de stad bepaald."

Vertaald door Florius Christiaan van den Kasteele van Eckhardt.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
juhana



Inscrit le: 21 Aoû 2010
Messages: 335
Localisation: Turku, Suomen herttuakunta

MessagePosté le: Ven Oct 06, 2017 4:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




O Cerco de Aornos - Capítulo IV

Excluídos de Aornos, Aristóteles e eu reunimo-nos com Alexandre, que esperava com o seu exército a algumas centenas de côvados das muralhas da cidade. O Rei não deixou de nos interrogar sobre as defesas do inimigo, algo para o qual, devo confessar, não prestei a mínima atenção. Este não foi claramente o caso de Aristóteles, que fez uma descrição detalhada do dispositivo militar Assaceno. Ele acrescentou que Aornos era uma cidade corrupta, que ignorava os princípios básicos sobre os quais se devia fundar qualquer comunidade, e que não era digna do nome de República. Ele concluiu que era necessário destruí-la, e fundar no seu lugar uma cidade virtuosa, e que se deveria, nas suas próprias palavras, "extirpar o erro dos espíritos fracos, para aí substituir a crença na virtude".

Tive repentinamente uma daquelas iluminações que fazem esperar uma pequena glória intelectual, e pensei que poderia apanhar o filósofo em erro. Observei com efeito que ele por vezes havia afirmado ao Manitou que a violência era uma coisa viciosa pois derivava na cólera, e no entanto ele encorajava Alexandre no seu empreendimento expansionista. Aristóteles respondeu-me um pouco secamente: «A nossa comunidade é gloriosa, porque é virtuosa. Esta constatação não é subjetiva, é uma realidade perfeitamente tangível, e que fundamenta o nosso direito de estabelecer, sobre toda a superfície do mundo conhecido, a nossa República, para a felicidade das pessoas. Os nossos princípios são a verdade, porque são retirados da ordem natural das coisas. Nós somos a República universal do espírito».
Eu decidi medir, no futuro, as minhas palavras, para evitar ser assim feito de tolo pelo filósofo.

Alexandre não queria um cerco de desgaste, porque no estado das nossas provisões, os atacantes teriam cedido antes dos sitiados. As nossas posições eram além disso muito más, uma vez que estávamos expostos às linhas dos arqueiros inimigos, e o Manitou estava, desde a nossa entrevista com ele, decidido a lutar. Para nos salvaguardar, tivemos que recuar, e retornar à lama e ao miasma do manguezal de onde viémos. Os homens não teriam durado três dias nestas condições, sob as nuvens de insetos e sobras, na atmosfera insalubre do pântano. O estado-maior optou portanto por um ataque nessa mesma noite contra as primeiras muralhas do dispositivo defensivo. Foi uma catástrofe. Centenas de soldados pareceram num ataque em vão. Os arqueiros e os lanceiros inimigos eram formidáveis, e os nossos homens nem sequer tinham tempo de levantar as escadas: eles caíam como moscas. O aríete teve igualmente uma difícil situação: quase metade do batalhão foi morta antes mesmo do engenho bater no portão. Os sobreviventes eram tão poucos que não eram capazes de manobrar o aríete, que logo ficou como uma baleia encalhada na ponte levadiça, e os soldados abandonaram-se à sua derrota.

Alexandre, que era elogiado pela sua misericórdia para com os seus homens, rapidamente colocou um fim ao massacre, e soou a retirada. O Estado-Maior foi de novo convocado, e vaiado pelo Rei da Macedónia. O soberano parecia muito arrependido pelo rumo que tomavam os acontecimentos, e confessou que não esperava tal resistência. Foi então que um general interviu, e lembrou Alexandre como foi vencida a Guerra de Tróia, e por qual subterfúgio Ulisses conseguiu introduzir guerreiros gregos na cidade. Aristóteles silenciou-o imediatamente: «Essas lendas são tontices politeístas, e os troianos não podem ter existido, porque ninguém poderia ser estúpido o suficiente para cair numa armadilha tão óbvia. Ele teria encontrado um troiano para prevenir os seus concidadãos da sua estupidez, e dizer-lhes que um cavalo de madeira de origem duvidosa, que soa oco, e que de resto era um objeto de muito mau gosto, poderia além disso ser um artifício infantil».
O general rebelou-se, afirmando que aquele desprezava assim as crenças seculares, e Aristóteles respondeu-lhe destemido que uma crença pode ser secular, que não a faz necessariamente verdade. Alexandre fez cessar a conversa que azedava, gritando que essas controvérsias não ajudariam.

Aristóteles fez então uma proposta surpreendente: «Eu vou desafiar o Grande Manitou em combate singular, e deste combate dependerá o destino da cidade».

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com