L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

[Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre V

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Sainte Wilgeforte



Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 6071

MessagePosté le: Mar Avr 13, 2010 12:17 pm    Sujet du message: [Aristote] Le siège d'Aornos - Chapitre V Répondre en citant




    Vita d’Aristote — Le siège d'Aornos — Chapitre V

    Après cette terrible nuit où les troupes furent en partie décimées, Aristote parlementa avec Alexandre et le convainquit de défier le Grand Manitou en un combat singulier pour le gain de la cité. Le macédonien ne fut pas très enthousiasmé par cette proposition mais nous avions été trop touchés pour porter un nouvel assaut. Alexandre dut se résoudre et c'est ainsi qu'Aristote et moi-même chevauchâmes jusqu'aux portes de la cité, armés de linges blancs dans l'espoir de ne pas servir de cibles faciles aux flèches des archers positionnés en hauteur. J'avoue d'ailleurs avoir bien cru courir à ma perte à ce moment là. Aristote cria à l'attention des gardes : " Qu'on nous laisse entrer, je suis Aristote et je viens parlementer avec le Grand Manitou du Serpent Cosmique !"

    Les portes de la cité s'ouvrirent pour nous laisser passer, et nous déambulâmes à travers les rues et les zones pour arriver jusqu'au pied du temple où l'on nous conduisit au manitou. Lorsque nous nous tînmes face à lui, j'entrevis la colère dans ses yeux, mêlée à une once d'orgueil et de plaisir, d'avoir décimé une bonne partie des troupes d'Alexandre tout en repoussant l'assaut macédonien. Le manitou sembla attendre quelque chose d'Aristote, il était indéniable que le grec usa de sa sagesse pour saisir cette opportunité, ainsi, il invectiva le maigrichon d'un voix fort peu aimable : "Grand Manitou, voilà ce que nous proposons : vous voulez que j'écrive sur Aornos pour que la cité ne tombe pas dans l'oubli et moi, je veux la rayer du monde terrestre. Je vous défie en un combat oratoire en place publique devant votre peuple pour sceller le sort d'Aornos, si vous gagnez, j'écrirais sur la cité, et si vous perdez, vous et vos hommes quitterez celle-ci pour toujours !". Le moustachu fut interloqué et répondit avec un sourire en coin assez malsain : " Ça marche, si je gagne vous écrirez et partirez sans demander votre reste. Nous jouterons demain, en attendant, profitez d'une nuit de sommeil dans l'enceinte du temple". Ainsi nous passâmes la nuit au temple

    Le lendemain nous nous dirigeâmes en place publique, sur le chemin, Aristote tint ces mots, "voici venu l'heure de la vérité contre la persuasion, du raisonnement contre la rhétorique". La place était comble à notre arrivée et nous fûmes bousculés par un foule vindicative. Le philosophe tomba a terre, je m'empressai de l'aider a se relever lorsque le grand manitou arriva habillé d'un large sourire. Il s'exclama : "n'as-tu pas ton Dieu pour t'éviter de tomber de manière si ridicule ?", Aristote le salua et me fit signe de laisser place. Un garde saisit Aristote et lui intima de répondre avant de le jeter à terre avec violence. Je tentai alors de rejoindre mon maître mais les gardes me bloquèrent le passage, il se leva calmement, bien décidé a ne pas céder à la violence, mais il était aisé de le sentir frustré. Le grand manitou tint enfin ces mots : " Pourquoi ne pas vous défendre au lieu de vous laisser souffrir ? Vous avez demandé un combat oratoire, alors parlez ! Dans le cas contraire je vous considèrerais comme défait et vous devrez tenir parole en écrivant sur la cité." Aristote regarda l'homme et lui lança : "Un discours est-il vrai parce que l'on humilie son interlocuteur ? Quelle gloire y-a-t-il à se gausser de voir son ennemi au sol ? Est-ce là une manière d'éviter de débattre ? Votre peuple tient là un bien piètre guide !". Le grand manitou, le visage rouge de colère rétorqua : "pour mon peuple je suis le sujet et le verbe, ils n'ont pas besoin de complément", ce à quoi Aristote, armé d'un air satisfait de plaisir, répondit : "en effet, si le peuple est une phrase, son dirigeant en est le sujet et le verbe, mais encore faut il que le tout soit bien conjugué pour que cela ait un sens, et ce tout, je le nomme Dieu !"

    Je me tenais non loin de la scène, Aristote faisait face au grand manitou et tous deux, entourés de gardes, s'affrontaient devant une foule aussi vicieuse qu'avide de sang. Je vis alors la plèbe adhérer aux paroles du philosophe, bien plus charismatique que son adversaire du jour qui, sous sa grotesque moustache et sa teinte rougie de frustration, se ridiculisait de plus en plus. Ses yeux s'emplirent de haine et Aristote le remarqua. Il glissa une allusion : "Quel guide perd sa tempérance ainsi ?". Dans sa clairvoyance, il n'avait pu rater le changement dans l'opinion du peuple, amassé autour du spectacle, si bien qu'il en joua de plus belle : "peuple d'Aornos, regardez-le bien votre manitou, avec ses grands airs et ses riches atours, images de sa corruption ! Regardez de quel mépris il fait preuve à votre égard !". Le grand manitou sentit alors que le vent tournait, et dans un accès de rage, décida d'en finir avec ce duel, il saisit alors la dague d'un garde et se jeta sur Aristote en criant de toute sa voix : "Puisqu'il en est ainsi, voyons ce que ta verve fera de ça !". Usant de la force et du poids de son adversaire, le grec saisit son bras et le fit tournoyer dans les airs, se défendant ainsi du coup mortel. Le manitou chuta lourdement dans un éclat de poussière et la foule applaudit comme un seul homme. C'est avec assurance dans sa voix qu'Aristote proféra : "Voyez avec quel vice le vaincu tente de rattraper la sauce !". Il s'adressa alors au tigre de papier qui s'étendait devant lui : "Vous êtes le jouet de votre acédie qui, dans votre étroit cerveau, est le reflet de votre maladie ! Aornos restera la conséquence de votre éternelle incompétence !". Enfin, il écarta les bras, et, regardant autour de lui, prit la foule à parti : "Aornos, réveille-toi et ne laisse plus cet infâme coquin se jouer de toi !". Le freluquet dictateur se releva avec difficulté, il jeta un regard empli de vice avant d'ordonner la mise à mort d'Aristote à ses gardes. C'est là que la masse de badauds, attroupée autour de l'évènement, prit fait et cause pour Aristote. Avant même que les gardes eurent pu dégainer leurs armes, ils furent jetés à terre, je dus m'écarter rapidement pour éviter de finir piétiné.

    Ainsi prit fin le siège d'Aornos, par une victoire d'Aristote sur un tyran sans consistance et dans la colère d'un peuple trop longtemps exploité. Le grand manitou fut, avec les quelques gardes qui lui étaient encore fidèle, éradiqué par une masse en furie. Aristote quand à lui, fut érigé en héros, et, tel le triomphateur du mal, il fut porté par la foule jusqu'aux portes de la cité. Alexandre assista bouche-bée à ce spectacle, et dut, une fois encore, reconnaître le talent inestimable de son ami, porté par sa Foi en Dieu. Ainsi, le macédonien ordonna au reste de ses troupes d'investir Aornos. Aristote assura au peuple, converti à la parole du Très Haut, qu'il s'agissait là d'un mal pour un bien.

    Traduit par frères Angelo de Montemayor et Bender.B.Rodriguez

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Sam Juil 23, 2011 11:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Capítol V

Després d’aquesta terrible nit en que les tropes van ser en part delmades, Aristòtil va parlar amb Alexandre i el va convèncer de desafiar el Gran Manitú en un comba singular per aconseguir guanyar l ciutat. El macedoni no estava entusiasmat amb la idea, però estaven massa afectats com per dur a terme un altre assalt. Alexandre ho va resoldre i Aristòtil i jo vam anar acostar-nos fins les portes de la ciutat vestits de blanc amb l’esperança de no server de fàcil objectiu per a les fletxes dels arquers disposats a les altures. Reconec, per altra banda, que vaig creure que en aquell moment ja no tindríem futur. Aristòtil va cridar l’atenció dels guàrdies: “Deixeu-nos entrar! Sóc Aristòtil, i vinc a parlar amb el Gran Manitú de la serp còsmica!”

Les portes de la ciutat van obrir-se per a deixar-nos passar, i vam deambular a través dels carrers i per les zones fins a arribar als peus del temple, on se’ns conduí fins al Manitú. Quan vam ser davant seu, vaig poder entreveure la còlera als seus ulls, barrejada amb una mica d’orgull i plaer, per haver delmat, en part, les tropes d’Alexandre, tot rebutjant-les en l’assalt macedoni. El Manitú va semblar esperar alguna cosa d’Aristòtil, i és innegable que el grec va usar la seva saviesa per aprofitar la aquella oportunitat, així que increpà al rei amb una veu poc agradable: “Gran Manitú, heus aquí el que proposem: voleu que escrigui sobre Aornos per a que la ciutat no caigui en l’oblit, i jo vull excloure-la del món terrestre. Us desafio a un combat oratori amb públic davant del vostre poble per tal de segellar la sort d’Aornos. Si guanyeu, escriuré sobre la ciutat i, si perdeu, els seus homes la deixaran per sempre!” El del bigoti va sorprendre’s i va respondre amb un somriure maliciós bastant malsà: “Fet; si guanyo, escriuràs i marxaràs sense demanar res. Ens batrem demà, mentrestant aprofitarem una nit de descans al temple.” I, així, passarem la nit al temple.

Al dia següent ens dirigirem a un lloc públic; pel camí, Aristòtil em digué:
“Ha arribat el moment de la veritat contra la persuasió, del raonament contra la retòrica.” El lloc estava ple quan vam arribar i vam ser empesos per una multitud venjativa. El filòsof va caure a terra, vaig apressar-me a ajudar-lo quan el gran cap va aparèixer amb un ampli somriure. Va exclamar: “No tens el teu Déu que eviti que caiguis d’una manera tan ridícula?” Aristòtil el va saludar i em va fer senyals per a què deixés el lloc. El guàrdia agafà a Aristòtil i li va dir que contestés, abans de llançar-lo al terra violentament. Vaig intentar, aleshores, unir-me al meu amo, però els guàrdies van bloquejar-me el pas; va aixecar-se, ben decidit, tranquil•lament, a no cedir davant la violència, però era fàcil sentir-se frustrat. El Gran Manitú va tenir, finalment, aquestes paraules: “Per què no et defenses en comptes de deixar-te patir? Vas demanar un combat oratori, doncs parla! En cas contrari, ho consideraré com una rendició i hauràs d’escriure sobre la meva ciutat.” Aristòtil va observar-lo i li digué: “Un discurs és vertader per què hom humilia el seu interlocutor? Quina glòria hi ha en gaudir de veure l’enemic al terra? És així la vostra manera de discutir? El vostre poble té, doncs, un molt pobre guia!” El Gran Manitú, amb la cara vermella de còlera, va contestar: “Per al meu poble sóc el Subjecte i el Verb, no necessiten res més.” A això, el meu estimat Aristòtil, armat d’un aire satisfet de plaer, va respondre: “Efectivament, si el poble és una frase, el seu dirigent és el Subjecte i el Verb, però encara és més necessari que tot es combini bé per a que tingui sentit, i d’això, jo en dic Déu!”

Jo no m’estava lluny de l’escena; Aristòtil feia front al Gran Manitú i ambdós, rodejats de guàrdies, s’enfrontaven davant d’una multitud tan viciosa que anhelava veure sang. Aleshores vaig començar a veure a gent que s’adheria a les paraules del filòsof, més carismàtic que seu adversari, el qual, sota el seu grotesc bigoti i el seu color roig de frustració, es ridiculitzava cada cop més. Els seus ulls es van omplir d’odi i Aristòtil ho va veure. Va deixar anar una al•lusió: “Quin guia perd la temprança d’aquesta manera?” En la seva clarividència, no havia deixat passar el canvi en l’opinió del poble, acumulat al voltant de l’espectacle, per la qual cosa va jugar bellament: “Poble d’Aornos, observeu el vostre Manitú, amb els seus grans aires, la seva rica roba, imatge de la seva corrupció! Observeu el menyspreu que mostra cap a vosaltres!” El Gran Manitú va sentir com si se l’endugués el vent, i en un excés de ràbia, va decidir acabar amb aquell duel, va agafar aleshores la daga del guàrdia i va llançar-se cap a Aristòtil cridant de viva veu: “Mireu amb quin vici jo dono credibilitat a aquest aspecte!” Usant la força i el pes del seu adversari, el grec va agafar el seu braç i el va fer girar pels aires, defensant-se així d’un cop mortífer. El Manitú va caure pesadament en una explosió de pols i la multitud va aplaudir com un sol home Amb seguretat, Aristòtil va cridar amb tota la seva veu: “ Mireu amb quin vici dóna credibilitat al que he dit!”. Va dirigir-se aleshores al tigre de paper que romania estirat davant seu: “Sou joguina de la seva desídia que, en el vostre estret cervell, reflectiu la vostra malaltia! Aornos seguirà essent la conseqüència de la vostra eterna incompetència!” Finalment, va aixecar els braços i, observant el seu voltant, va fer prendre partit a la multitud: “Aornos, desperta i no deixis ja que aquest infame malvat faci cas omís de tu!” El petit dictador va posar-se dret amb dificultat, va fer un cop d’ull ple d’odi abans de demanar la pena de mort d’Aristòtil als seus guàrdies. Aleshores, la massa de curiosos, agrupada al voltant de l’esdeveniment, va prendre partit per Aristòtil. Inclús abans de poder desembeinar les seves armes, van llançar-lo a terra, i vaig treure’l d’allà abans no es paralitzés el tumult.


Així va acabar el setge d’Aornos, per una victòria d’Aristòtil sobre un tirà sense consistència i amb la còlera d’un poble massa temps explotat. El Gran Manitú fou, juntament amb alguns guàrdies que encara li eren fidels, eradicat per una massa furiosa. Aristòtil, enaltit com a heroi i com a triomfador sobre el mal, fou dut fins les portes de la ciutat. Alexandre assistí, bocabadat, a aquest espectacle i va dur-lo, un cop més, a reconèixer el talent inestimable del seu amic, dut per la seva Fe en Déu. Així doncs, el macedoni va demanar a la resta de les seves tropes invertir Aornos. Aristòtil garantí al poble, convertit a la paraula de l’Altíssim, que es tractava d’un mal per a bé.



Traduït pels germans Angelo de Montemayor i Bender. B. Rodriguez.

Traduït per Ignius de Muntaner.


_________________
_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Nov 30, 2011 2:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



EL ASEDIO DE AORNOS

CAPÍTULO V:

Tras la horrible noche en la cual la tropa quedó diezmada, Aristóteles habló con Alejandro y lo convenció de que debía retar al Gran manitú en duelo para conquistar la ciudad. Al macedonio no le entusiasmó la propuesta ya que estábamos demasiado perjudicados como para llevar a cabo un nuevo asalto.

Alejandro tomó una decisión y así fue como Aristóteles y yo cabalgamos hasta las puertas de la ciudad armados con pañuelos blancos, con la esperanza de no convertirnos en dianas fáciles para las flechas de los arqueros situados en la cumbre. Reconozco que en algún momento creí que moriría allí. Aristóteles gritó a los guardias:


-¡Permitidme entrar, soy Aristóteles y vengo a dialogar con el Gran manitú de la Serpiente Cósmica!

Las puertas de la ciudad se abrieron para dejarnos pasar, así que iniciamos el recorrido por las calles hasta que llegamos al pie del templo donde fuimos conducidos ante el manitú. Cuando estuvimos frente a él pude ver la ira en sus ojos, mezclada con orgullo y placer por haber diezmado buena parte de las tropas de Alejandro repeliendo, así, el asalto macedónico.

El manitú parecía esperar algo de Aristóteles, así que el griego, haciendo uso de su inteligencia no dejó pasar la oportunidad e increpó al flacucho de modo muy poco amable:


-Gran manitú, hemos venido a hacerte una propuesta. Quieres que escriba sobre Aornos para que la ciudad no caiga en el olvido, sin embargo a mi me gustaría hacerla desaparecer de la faz de la tierra.
¡Te reto a un duelo dialéctico en la plaza delante de tu pueblo para sellar la suerte de Aornos!
Si ganas yo escribiré sobre la ciudad, pero si pierdes tú y tus hombres abandonareis la ciudad para siempre!

El del mostacho quedó desconcertado y respondió con una sonrisa perversa:

-Acepto. Si gano tú escribirás y te irás. Nos enfrentaremos mañana, mientras tanto aprovecha para descansar en el recinto del templo.

Así que pasamos la noche en el templo.
Al día siguiente mientras íbamos de camino hacia la plaza Aristóteles dijo:


-Ha llegado la hora de la verdad. Luchará el raciocinio contra la retórica.

El lugar estaba repleto cuando llegamos y recibimos empujones de una muchedumbre vengativa. El filósofo sufrió una caída y me apresuré a ayudarle a levantarse, momento en el que el gran manitú llegó exhibiendo una amplia sonrisa. Exclamó:

-¿No evita tu Dios que sufras una caída tan ridícula?

Aristóteles lo saludó y me hizo una seña para que me marchase. Un soldado agarró al maestro y lo conminó a responder antes de tirarlo al suelo con violencia. Intenté entonces acercarme a mi amo, pero los guardias me bloquearon el paso.
Se levantó con calma, decidido a no ceder ante la violencia, aunque resultaba difícil no sentirse frustrado.
El gran manitú por fin habló:


- ¿Por qué no te defiendes en lugar de seguir sufriendo? Solicitaste un combate dialéctico, así que ¡habla! En caso contrario yo te consideraré perdedor y deberás cumplir tu palabra escribiendo sobre la ciudad.

Aristóteles miró al hombre y le espetó:

- ¿Un discurso es verdadero cuando se humilla a un interlocutor? ¿Qué tiene que glorioso reírse de que el enemigo esté tirado en el suelo? ¿Es esa tu manera de debatir? En ese caso tu pueblo tiene un guía muy pobre.

El gran manitú, con la cara roja de cólera replicó:

-Para mi pueblo soy el sujeto y el verbo, no necesitan nada más.

A lo que Aristóteles, plenamente satisfecho, respondió:

-En efecto, si el pueblo es una frase su dirigente es el sujeto y el verbo, pero todavía hace falta que todo esté bien conjugado para que tenga sentido. ¡A eso yo lo llamo “Dios”!

Yo presenciaba la escena de cerca; Aristóteles se enfrentaba al Gran Manitú y ambos, rodeados de guardias, combatían ante una multitud tan viciosa que ansiaba ver sangre. Entonces empecé a ver a gente que se mostraba de acuerdo con las palabras del filósofo, más carismático que su adversario, el cual, bajo su grotesco bigote y su cara roja de frustración, se ponía en ridículo cada vez más. Sus ojos se llenaron de odio y Aristóteles se dio cuenta. Hizo una alusión:

- ¿Qué guía pierde su templanza de ese modo?

No había pasado por alto el cambio de opinión del pueblo, amontonado en torno al espectáculo, así que jugó limpiamente:

-¡Pueblo de Aornos mirad bien a vuestro manitú, con sus aires de grandeza y sus caros adornos, es la viva imagen de la corrupción! ¡Mirad el desprecio que muestra hacia vosotros!

El gran manitú se sintió como si se lo fuese a llevar el viento y en un acceso de ira decidió acabar con el duelo. Cogió entonces la daga de un guardia y se abalanzó sobre Aristóteles gritando:


- ¡Mira cómo te doy la razón y a ver cómo resuelve esto tu inspiración!

Haciendo uso de la fuerza y el peso de su adversario, el griego lo agarró del brazo y lo hizo girar en el aire, defendiéndose así del golpe mortal. El manitú mordió el polvo con todo el peso de su cuerpo y la muchedumbre aplaudió al unísono.
Aristóteles dijo con aplomo:


-¡Mirad cómo demuestra que tengo razón!

Se dirigió entonces a la marioneta de papel que se extendía delante de él:

-¡Sois el juguete de su desidia que, en su estrecho cerebro, es fiel reflejo de su enfermedad! ¡Aornos seguirá siendo la consecuencia de su eterna incompetencia!

Finalmente levantó los brazos e hizo tomar partido a la multitud mirando a su alrededor:

-¡Aornos despierta y no dejes que este infame villano juegue más contigo!

El pequeño dictador se puso en pie con dificultad y lanzó una mirada llena de odio antes de ordenar a sus guardias que asesinaran a Aristóteles. Fue entonces cuando la masa de curiosos que se arremolinaba alrededor del acontecimiento defendió a Aristóteles. Antes de que los guardias pudiesen desenvainar sus armas fueron lanzados contra el suelo y tuve que apartarme rápidamente para no acabar pisoteado.
Así terminó el asedio de Aornos, con la victoria de Aristóteles sobre un tirano sin consistencia y por la ira de un pueblo que había estado demasiado tiempo explotado. El gran jefe y los pocos guardias leales a él fueron expulsados por la masa enfurecida. Aristóteles, por su parte, (erigido en héroe y exterminador del mal) fue llevado por la multitud a las puertas de la ciudad. Alejandro contempló la escena boquiabierto y tuvo que reconocer una vez más el talento inestimable de su amigo, llevado por su fe en Dios.
De este modo, el macedonio ordenó al resto de sus tropas sitiar Aornos. Aristóteles aseguró al pueblo convertido en dios que se trataría de un pequeño mal con el que a la larga obtendrían benefícios.



Traducido por Casiopea.
Revisado por el Padre Prior Jesus Alfonso Froissart del Campo.




_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Mer Jan 25, 2012 12:17 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



L'assedio d'Aornos

Capitolo Quinto:

Dopo quella terribile notte in cui le truppe furono in parte decimate, Aristotele parlamentò con Alessandro e lo convinse a sfidare il Grande Spirito in singolar tenzone per conquistare la città. Il macedone non era molto entusiasta di questa proposta, ma eravamo stati troppo colpiti per portare avantiun nuovo assalto. Alessandro dovette convincersi e fu così che Aristotele ed io cavalcammo fino alle porte della città, armati di panni bianchi con la speranza di non essere un facile bersaglio per le frecce degli arcieri posizionati in alto. Confesso del resto di aver ben creduto di correre verso la mia rovina in quel momento. Aristotele richiamò l'attenzione delle guardie : "Lasciateci entrare, io sono Aristotele e vengo a negoziare con il Grande Capo del Serpente Cosmico!"

Le porte della città si aprirono per lasciarci passare, e noi deambulammo attraverso le vie e i quartieri per arrivare fino ai piedi del tempio dove ci condussero dal Capo. Quando ci trovammo di fronte a lui, intravidi la collera nei suoi occhi, mista ad un oncia di orgoglio e piacere, per aver decimato una buona parte delle truppe di Alessandro respingendo l'attacco macedone. Il Capo sembrava attendesse qualcosa da Aristotele, era innegabile che il greco usasse la sua grande saggezza per cogliere questa opportunità, quindi, insultò il mingherlino con voce molto poco gentile : "Grande Capo, ecco cosa noi proponiamo: voi volete che io scriva su Aornos affinchè la città non cada nell'oblio e io voglio cancellarla dal mondo terrestre. Vi sfido in un combattimento oratorio in un luogo pubblico, dinanzi al Vostro popolo per decidere il destino di Aornos, se vincete voi, io scriverò sulla città, e se voi perdete, voi e i vostri uomini la lascerete per sempre !". Il Capo venne preso alla sprovvista e rispose con un sorriso di sottecchi abbastanza malsano : " Affare fatto, se io vinco, voi scrivete e partite senza chiedere nient'altro. Gareggeremo domani, nel frattempo, approfittate di una notte di sonno all'interno del Tempio". Così noi passammo la notte al tempio.

Il giorno dopo ci dirigemmo verso la pubblica piazza, lungo il cammino Aristotele disse queste parole: "Ecco venuta l'ora della verità contro la persuasione, del ragionamento contro la retorica". La piazza era piena al nostro arrivo, e fummo spintonati da una folla vendicativa. Il filosofo cadde a terra, mi affrettai per aiutarlo a rialzarsi quando il Grande Capo arrivò sfoderando un ampio sorriso. Egli esclamò : "Non hai il tuo Dio per evitarti di cadere in maniera così ridicola?", Aristotele lo salutò e mi fece segno di lasciare posto. Una guardia afferrò Aristotele e gli intimò di rispondere prima di gettarlo a terra con violenza. Tentai allora di raggiungere il mio maestro, ma le guardie mi bloccarono il passaggio, si alzò con calma, molto deciso a non cedere alla violenza, ma era facile comprendere quanto si sentisse frustrato. Il Grande Capo disse infine queste parole : "Perchè non vi difendete invece di lasciarvi soffrire ? Voi avete chiesto un dibattito oratorio, allora parlate! In caso contrario vi considererò come sconfitto e voi dovrete tenere parola e scrivere sulla città." Aristotele guardò l'uomo e gli disse : "Un discorso è vero perchè si umilia il proprio interlocutore? Quale gioia ti da prenderti gioco nel vedere il tuo nemico al suolo? E' questo il modo di evitare di dibattere? Il Vostro popolo ha davvero una guida molto misera!". Il Grande Capo, il viso rosso di collera replicò: Per il mio popolo io sono il soggetto e il verbo, non hanno bisogno di complementi", fu allora che Aristotele, armato di un aria soddisfatta di piacere, rispose: "iI effetti, se il popolo fosse una frase, il suo dirigente ne sarebbe soggetto e verbo, ma occorre anche che tutto sia ben coniugato perchè abbia un senso, e questo tutto io lo chiamo Dio!"

Io mi tenevo non lontano dalla scena, Aristotele affrontava il Grande Capo ed entrambi, circondati dalle guardie, s'affrontavano dinanzi ad una folla tanto viziosa quanto avida di sangue. Io vidi allora la plebe aderire alle parole del filosofo, ben più carismatico del suo avversario dal momento che, con i suoi grotteschi baffi ed il suo volto rosso dalla frustrazione, si rendevano ridicoli ancora di più.I suoi occhi si riempirono di odio ed Aristotele lo notò. Fece scivolare un'allusione : "Quale guida perde la sua temperanza così?". Nella sua chiaroveggenza, non aveva potuto mancare il cambiamento nell'opinione del popolo, ammassato intorno allo spettacolo, così rincarò la dose:"Popolo di Aornos, guardatelo bene il vostro Capo, con le sue grandi arie ed i suoi ricchi fronzoli, immagini della sua corruzione! Guardate di quale disprezzo fa prova al vostro riguardo!". Il Grande Capo sentì allora che il vento cambiava e, in un accesso di rabbia, decise di farla finita con questo duello, quindi prese la spada di una guardia e si gettò su Aristotele gridando con tutta la sua voce: "Se le cose stanno così, vediamo ciò che il tuo brio farà di questo!". Sfruttando la forza e il peso del suo avversario, il greco afferrò il suo braccio e lo fece roteare nell'aria, difendendosi così dal colpo mortale. Il Capo cadde pesantemente in un scoppio di polvere e la folla applaudì come un solo uomo. Fu con sicurezza nella sua voce che Aristotele proferì : "Vedete con che vizio il vinto tenta di mettere una pezza!". Si rivolse allora alla tigre di carta che si distendeva davanti a lui : "Siete il giocattolo della vostra accidia che, nel vostro stretto cervello, è il riflesso della vostra malattia! Aornos resterà la conseguenza della vostra eterna incompetenza!". Infine, scostò le braccia, e, guardando intorno a lui, fece prendere la decisione alla folla: "Aornos, svegliati e non lasciare più questo infame birichino prendersi gioco di te!". Il cicisbeo dittatore si rialzò con difficoltà, gettò un sguardo riempito di vizio prima di ordinare la messa a morte di Aristotele alle sue guardie. Fu allora che la massa di curiosi, assembrati intorno all'avvenimento, abbracciò la causa di Aristotele. Prima che le guardie potessero sfoderare le loro armi, furono gettati a terra, dovetti scostarmi velocemente per evitare di finire calpestato.

Così prese fine l'assedio di Aornos, per una vittoria di Aristotele su un tiranno senza consistenza e nella collera di un popolo troppo sfruttato per molto tempo. Il Grand Capo fu, con alcune guardie che gli rimasero ancora fedeli, cacciato da una massa in furia. Aristotele quando a lui, fu eretto ad eroe, e, tale il trionfatore del male, fu portato dalla folla fino al porte della città. Alessandro assistette a bocca aperta a questo spettacolo, e dovette, una volta ancora, riconoscere il talento inestimabile del suo amico, portato dalla sua Fede in Dio. Così, il macedone ordinò al resto delle sue truppe di investire Aornos. Aristotele assicurò al popolo, convertito alla parola dell'Altissimo, che lasciava un male per un bene.




_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Doron



Inscrit le: 19 Mai 2012
Messages: 482

MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 11:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
De belegering van Aornos – Hoofdstuk V

Na die verschrikkelijke nacht, toen veel van onze troepen werden gedecimeerd, deed Aristoteles een beroep op Alexander en overtuigde hem ervan dat hij de Grote Manitou van de stad zou trotseren in een tweegevecht om zo de stad in handen te krijgen. De Macedonische koning was niet erg enthousiast over dit voorstel, maar we hadden te grote verliezen geleden om een nieuwe aanval uit te voeren. Alexander vond echter dat dit probleem toch opgelost moest worden en stuurde daarom Aristoteles en mij, gewapend met witte doeken in de hoop niet te worden getroffen door de pijlen van de boogschutters, naar de poorten van de stad. Ik beken dat ik op dat moment echt dacht dat wij onze dood tegemoet reden. Bij de poorten aangekomen riep Aristoteles naar de bewakers op de muren: “Laat ons binnen! Ik ben Aristoteles en ik kom onderhandelen met de Grote Manitou, de kosmische slang!”

De stadspoorten werden voor ons geopend, zodat wij konden passeren, om daarna door de verschillende straten en gebieden te worden meegenomen naar de voet van de tempel. Daar werden we meegenomen naar Manitou. Toen we voor hem stonden kon ik in zijn ogen de woede zien gemengd met een greintje trots en plezier omdat hij de troepen van Alexander zo zwaar had teruggeslagen tijdens de aanval van de Macedonische koning. De Manitou leek iets van Aristoteles te verwachten en het was duidelijk dat de filosoof al zijn wijsheid gebruikte om zijn kans te grijpen de man met een vriendelijke stem toe te spreken:
“Grote Manitou hier ben ik dan weer: je wilt dat ik zal schrijven over Aornos, zodat de stad niet in de vergetelheid raakt en dat de stad zijn sporen in de geschiedenis van deze aarde zal achterlaten. Hierbij daag ik u uit tot een publiekelijk gevecht in het oratorium, zodat uw mensen kunnen aanschouwen wat het lot zal zijn van Aornos. Als u wint zal ik schrijven over de stad. Verliest u dan zullen u en uw mannen deze stad voor altijd moeten verlaten!”. De snor was verbaasd en antwoordde met een ongezonde glimlach:
“Zo zal het zijn! Als u wint schrijft u over onze stad en laat u ons daarna met rust. Morgen zullen wij een steekspel houden op het plein voor de tempel.” Na deze woorden hebben wij de nacht doorgebracht in de tempel van Aornos.

De volgende dag gingen we naar het openbare plein voor de tempel. Onderweg bleef Aristoteles maar zeggen: “Hier is het moment waarop waarheid en overreding moeten overheersen, redeneren tegenover retoriek.”
Toen we bij het plein aankwamen werden we overmeestert door een wraakzuchtige menigte, die ons omcirkelde en de filosoof op de grond gooide. Ik haastte me naar hem toen en hielp hem met opstaan. De cirkel werd tijdelijk onderbroken en uit de opening kwam de grote baas het plein op gelopen met een brede glimlach. Hij riep naar ons: “Hebt gij uw God nodig om ons te laten zien dat u belachelijk zult vallen?”

Aristoteles groette de grote snor en gebaarde vervolgens naar mij dat ik uit zijn buurt moest. Voordat ik maar kon protesteren werd Aristoteles beet gegrepen door een bewaker die hem weer op de grond duwde. Ik probeerde nog mijn meester te bereiken maar ik werd door een aantal bewakers tegen gehouden, waardoor mijn pogingen vergeefs bleken. Ik zag hoe Aristoteles niet toegaf aan het geweld en ik hoorde de grote snor tot hem zeggen: “Waarom verdedigd u uzelf niet, in plaats van zo te lijden? U vroeg om een retorische strijd, dus waarom praat u niet! Als u blijft zwijgen dan ben ik van mening dat dit gevecht klaar is en dat u, uw woord moet houden door te schrijven over de stad.”
Aristoteles keek naar de man en antwoordde hem: “Waarom houdt u een toespraak terwijl u, uw tegenstander zo vernedert? Wat voor glorie is er in het hebben van plezier terwijl uw vijand op de grond wordt gegooid en zo een debat wordt voorkomen? Uw bent een slechte gids voor uw mensen.”
De Grote Manitou’s gezicht werd rood van woede en hij antwoordde: “Het volk is van mij. Ik ben het onderwerp en het werkwoord. Zij hoeven daar niets aan toe te voegen”
Aristoteles, gewapend met een lucht van tevredenheid antwoordde hem: “Inderdaad, als de mensen een zin zouden zijn dan was de leider het onderwerp en het werkwoord, maar het is nog steeds noodzakelijk dat alles goed wordt gecombineerd om het zinvol te maken, deze goede combinatie, het alles, zie ik in God!”

Ik stond niet ver van het schouwspel en kon duidelijk zien wat er gaande was. Aristoteles, geconfronteerd met de grote baas en beiden omringt door bewakers die een menigte van wrede en bloeddorstige omstanders op een afstand hielden. Toen zag ik dat de menigte langzaam begon te veranderen. Zij begonnen meer en meer te luisteren naar de filosoof, wiens woorden meer charismatisch waren dan die van hun groteske besnorde leider die roodgeverfd leek van frustratie en zich steeds belachelijker stond te maken. Zijn ogen waren vol met haat en Aristoteles merkte dit op. Hij hintte: “Wat nu, verliest de grote gids zijn zelfbeheersing?”

In zijn wijsheid, hij kon de verandering van de menigte duidelijk bemerken, richtte de filosoof zich tot de menigte: “Burgers van Aornos, kijk naar de woning van uw leider, kijk naar hem zelf. Kijk naar zijn rijke kleding en de manier waarop hij zich gedraagt. Dit alles zit vol met corruptie! Kijk eens wat een minachting hij voor u toont!”
Manitou merkte dat de winden in zijn nadeel begonnen te waaien en draaide zich in een vlaag van woede om naar een bewaker. Hij greep een dolk en wierp zich op Aristoteles, vastbesloten het duel voor eens en altijd te beëindigen. Hij schreeuwde met vele stemmen: “Wij zullen wel eens zien waar uw verstand zit!”

Door gebruik te maken van het geweld en het gewicht van zijn tegenstander draaide Aristoteles zich om en greep de arm van zijn tegenstander beet en liet zo de dolk uit diens hand vliegen. Vervolgens deelde hij een fatale klap uit. De Manitou viel met een zware klap, in een uitbarsting van stof, op de grond en de menigte juichte Aristoteles toe. Deze richtte zich tot de menigte en sprak met een stem vol van vertrouwen: “Zie hier dat ik uw leider versloeg terwijl hij pogingen ondernam met zijn dwaze lusten mij te verslaan!” Vervolgens wendde hij zich tot Manitou die voor hem lag: “U bent een speeltje van uw luiheid en uw kleine hersenen zijn een weerspiegeling van de ziekte die Aornos in zijn macht heeft! Aornos zal voor eeuwig de gevolgen dragen van uw incompetentie!”
Tot slot spreidde hij zijn armen en richtte zich tot de feestende menigte: “Aornos, wordt wakker en laat geen van deze beruchte schurken meer met u spelen!”

De gevallen leider krabbelde met moeite overeind en keek naar Aristoteles. Vervolgens gaf hij het bevel hem te doden. De bewakers stonden op het punt Aristoteles te vermoorden toen de menigte in opstand rond het schouwspel in opstand kwam en zich op de bewakers stortte. De bewakers werden op de grond gesmeten en hun armen werden afgehakt. Snel wurmde ik mij door de menigte heen en greep Aristoteles beet. De tijd was gekomen dat wij moesten vertrekken.

Zo eindigde de belegering van Aornos met een overwinning van Aristoteles op een tiran die zijn volk zonder samenhang en met woede had uitgebuit. De Manitou werd, samen met zijn bewakers die nog steeds trouw aan hem waren, uitgemoord door de woedende menigte. Aristoteles werd door de menigte naar de poorten van de stad gedragen als een held en overwinnaar van het kwaad. Alexander werd sprakeloos bij het zien van dit schouwspel en moest opnieuw erkennen dat het talent en het geloof van zijn vriend van onschatbare waarde waren. De Macedonische koning gaf zijn resterende troepen het bevel om Aornos binnen te trekken. Aristoteles verzekerde het volk dat, wanneer zij zich lieten bekeren en weer de weg van Jah zouden gaan volgen, het goede zou triomferen over het kwaad.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
juhana



Inscrit le: 21 Aoû 2010
Messages: 335
Localisation: Turku, Suomen herttuakunta

MessagePosté le: Ven Oct 06, 2017 4:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:




O cerco de Aornos – Capítulo V

Depois daquela noite terrível em que as tropas foram em parte dizimadas, Aristóteles conversou com Alexandre e convenceu-o a desafiar o Grande Manitou em combate singular para conquistar a cidade. O macedónio não se mostrou muito entusiasmado por esta proposta, mas tínhamos sido muito prejudicados para realizarmos um novo ataque. Alexandre decidiu-se e, desse modo, Aristóteles e eu mesmo cavalgámos até aos portões da cidade trajados com tecidos brancos na esperança de não servirem de alvos fáceis às flechas dos arqueiros posicionados no alto.
Eu devo confessar ter pensado estar a correr para a minha ruína, naquele momento. Aristóteles chamou a atenção dos guardas: “Deixem-nos entrar, eu sou Aristóteles e venho falar com o Grande Manitou da Serpente Cósmica!"

Os portões da cidade abriram-se para nos deixar passar, e nós deambulámos através das ruas e das zonas até chegar à base do templo onde nos conduziram ao Manitou. Assim que chegámos diante dele, vislumbrei a cólera nos seus olhos, misturada com um pingo de orgulho e prazer, de haver dizimado uma boa parte das tropas de Alexandre ao repelir o ataque macedónio. O Manitou parecia esperar alguma coisa de Aristóteles, e era inegável que o grego usaria a sua sabedoria para aproveitar essa oportunidade; desse modo, ele invetivou o magricela num tom pouco amável:
«Grande Manitou, esta é a nossa proposta: você quer que eu escreva sobre Aornos, para que a cidade não tombe no esquecimento, ainda que a mim fosse preferível fazê-la desaparecer da face da terra. Eu desafio-o num combate de oratória na praça pública diante do seu povo para selar o destino de Aornos; se você ganhar, eu escreverei sobre a cidade, e se você perder, você e os seus homens deixá-la-ão para sempre!». O bigodudo foi apanhado de surpresa e respondeu com um sorriso um tanto doentio: «Que assim seja, se eu ganhar, você escreverá e partirá sem demora. Nós competiremos amanhã; até lá, desfrutemos de uma noite de sono no templo». Desse modo, passámos a noite no templo.

No dia seguinte dirigimo-nos à praça pública; no caminho, Aristóteles disse estas palavras: «aí vem o momento da verdade contra a persuasão, do raciocínio contra a retórica».
O local estava repleto quando chegamos e nós fomos empurrados por uma multidão vingativa. O filósofo caiu, e eu apressei-me a ajudá-lo a levantar-se quando o Grande Manitou chegou, ostentando um largo sorriso. Ele exclamou: «Onde está o seu Deus para evitar que caia de maneira tão ridícula?».
Aristóteles saudou-o e fez-me sinal para que me afastasse. Um guarda agarrou Aristóteles e intimou-o a responder antes de o atirar ao chão com violência. Eu tentei então juntar-me ao meu mestre, mas os guardas bloquearam-me a passagem. Ele levantou-se calmamente, determinado a não ceder à violência, mas era difícil não sentir-se frustrado.
O Grande Manitou finalmente disse estas palavras: «Por que não vos defendes em vez de continuar a sofrer? Vós haveis pedido um combate de oratória, então fale! Caso contrário, vou considerá-lo derrotado, e vós tereis que cumprir a vossa palavra de escrever sobre a cidade».
Aristóteles encarou o homem e respondeu-lhe: «Um discurso é verdadeiro por que humilha o seu interlocutor? Que glória há em divertir-se ao ver o seu inimigo caído no chão? É esta uma maneira de evitar o debate? O vosso povo tem um guia bem medíocre!».
O Grande Manitou, com o rosto rubro de cólera retrucou: «Para o meu povo, eu sou o sujeito e o verbo, eles não precisam de nenhum complemento!», ao que Aristóteles, com um ar de satisfação, respondeu: «Na verdade, se o povo é uma frase, o seu governante é o sujeito e o verbo, no entanto, é necessário que tudo esteja bem conjugado para que tenha significado, e a este todo, eu chamo-o Deus!».

Eu estava não muito longe da cena, Aristóteles enfrentava o Grande Manitou e ambos, cercados por guardas, enfrentavam-se diante de uma multidão tão viciosa quanto ávida por sangue.
Eu vi então a plebe aderir às palavras do filósofo, bem mais carismático do que o seu adversário, o qual, sob o seu bigode grotesco e a sua cara rubra de frustração, se ridicularizava mais e mais. Os seus olhos encheram-se de ódio e Aristoteles percebeu-o. Ele fez uma alusão a isso: «Que guia perde a sua temperança assim?».
Na sua clarividência, não lhe havia passado desapercebida a mudança da opinião do povo, amontoado à volta do espetáculo, então, ele prosseguiu de modo brilhante: «Povo de Aornos, olhai bem para o vosso Manitou, com o seu ar de grandeza e os seus ricos trajes, imagem da sua corrupção! Vejam o desprezo que ele vos mostra!».
O Grande Manitou sentiu então que o vento mudava, e num acesso de raiva, decidiu por um fim àquele duelo; ele pegou no punhal de um guarda e lançou-se contra Aristóteles, gritando alto com toda a sua voz: «Sendo assim, vejamos o que a tua sagacidade te fará!».
Utilizando a força e o peso do seu oponente, o Grego agarrou-lhe o braço e fê-lo girar no ar, defendendo-se assim do golpe mortal. O Manitou caiu pesadamente numa explosão de poeira e a multidão aplaudiu como um só homem.
Com toda a segurança da sua voz, Aristóteles proferiu: «Vejam com que manha o derrotado tenta triunfar!». Ele dirigiu-se então ao tigre de papel que se estendia diante dele: «Vós sois a vítima da vossa própria acídia que, na vossa mente tacanha, é o reflexo da vossa enfermidade! Aornos permanecerá a consequência da vossa eterna incompetência!».
Por fim, ele abriu os braços e, olhando em volta, dirigiu-se à multidão: «Aornos, acorda e não permitas mais que este infame vilão brinque contigo!».
O ditador insignificante levantou-se com dificuldade, e lançou um olhar carregado de ódio, antes de ordenar aos seus guardas que matassem Aristóteles. Foi então que a massa de espectadores, amontoada em redor do evento, tomou o partido de Aristóteles. Antes mesmo que os guardas fossem capazes de desembainhar as suas armas, eles foram atirados ao chão, e eu tive que me desviar rapidamente para evitar terminar pisoteado.

Assim terminou o cerco de Aornos, com uma vitória de Aristóteles sobre um tirano sem consistência e diante da cólera de um povo há muito explorado. O Grande Manitou foi, com os poucos guardas que lhe eram ainda leais, [color=orange]foram expulsos por uma multidão enfurecida. Quanto a Aristóteles, erguido como herói e triunfador do mal, foi levado pela multidão até às portas da cidade. Alexandre presenciou sem palavras este espetáculo, e teve, uma vez mais, que reconhecer o talento inestimável do seu amigo, levado pela sua Fé em Deus. Assim, o macedónio ordenou ao resto das suas tropas a tomarem Aornos. Aristóteles assegurou ao povo, convertido à palavra do Altíssimo, que aquela era uma benção disfarçada.

Traduzido pelos irmãos Ângelo de Montemayor e Bender.B.Rodriguez

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com