L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR
Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game
 
Lien fonctionnel : Le DogmeLien fonctionnel : Le Droit Canon
 FAQFAQ   RechercherRechercher   Liste des MembresListe des Membres   Groupes d'utilisateursGroupes d'utilisateurs   S'enregistrerS'enregistrer 
 ProfilProfil   Se connecter pour vérifier ses messages privésSe connecter pour vérifier ses messages privés   ConnexionConnexion 

Vita de Christos, chapitre XIII

 
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma
Voir le sujet précédent :: Voir le sujet suivant  
Auteur Message
Trufaldini



Inscrit le: 01 Mai 2006
Messages: 491

MessagePosté le: Dim Mai 28, 2006 6:32 pm    Sujet du message: Vita de Christos, chapitre XIII Répondre en citant



Chapitre 13

Et oui ! Cet homme là semblait capable de prodiges. Sa foi était si forte qu'il semblait être en communion avec le Très Haut. Lorsque nous cherchions à mieux le comprendre, et que nous l’interrogions, il nous répondait toujours, inlassablement :

" Mes amis, Dieu habite toute chose car il en est le créateur, qu'il s'agisse d'humains, de brins d'herbe, de papillons, de nuages, de la brise du vent... "

Mais Christos, lui, contrairement à nous, semblait presque atteindre la perfection divine ; il ressentait l'existence divine avec tant de foi qu'aucun prodige ne semblait lui être impossible.

Ainsi, après le départ mystérieux des soldats romains, qui, aujourd’hui, je m’en rends compte mes amis, devaient être tout simplement partis chercher du renfort, Christos nous guida vers une grande maison cossue et bourgeoise qui faisait taverne et gîte pour la nuit. Il avait décidé que nous nous établirions là pour loger jusqu’au lendemain.

Or, la fille de nos hôtes vint avec une cruche pour nous servir du pain et du vin, et Christos reconnut celle qui se nommait Natchiachia, et qui lui avait adressé la parole précédemment, lorsqu’elle était dans la foule.

Natchiachia versa le vin de sa cruche dans la corne de Christos, et lui demanda :
" Maître, je suis en proie à un profond tourment de l’âme. Je voudrais te suivre dans tes enseignements, mais j’aime un homme qui habite ici et qui se nomme Yhonny, je l’aime d’un amour pur comme le diamant… Que dit Aristote sur cette question que dois-je faire ? "

Christos lui répondit: " Lorsque deux êtres s’aiment d’un amour pur et qu’ils souhaitent perpétuer notre espèce par la procréation, Dieu leur permet, par le sacrement du mariage, de vivre leur amour. Cet amour si pur, vécu dans la vertu, glorifie Dieu, parce qu’Il est amour et que l’amour que les humains partagent est le plus bel hommage qui puisse lui être fait. Mais, comme le baptême, le mariage est un engagement à vie, aussi, Natchiatchia, choisis judicieusement, car une foi que tu auras épousé Yhonny, vous ne pourrez plus vous y soustraire. "

Comme cette dernière parole frappa d’étonnement l’assemblée, car l’époque était à l’inconstance… Natchiatchia reprit :

" Mais, Maître, serons-nous assez forts pour respecter ce choix et vivre sans pécher ? "

Alors, Christos répondit :
" Sachez que l’humain doute par nature, que l’amour qu’il éprouve pour Dieu et pour son prochain peut connaître autant d’aléas que la vie comporte d’épisodes. Mais la vie vertueuse est un idéal vers lequel l’homme doit tendre. Et, dans son chemin, il peut s’aider de la prière. La prière peut en effet être le moyen pour tous de renforcer cet amour lorsque cela est nécessaire. N’oubliez pas non plus la puissance de la miséricorde, qui est accordée grâce à la repentance. "

Christos se tourna ensuite vers nous, ses apôtres, qu’il avait nommés ses évêques. A nous, il nous dit :

" Et vous, mes amis, comme vous devrez vous consacrer totalement à Dieu, comme je le fais moi-même, l’amour humain dans ce qu’il a de personnel vous sera à jamais interdit. Vous vous devrez d’aimer l’Humain, et non un humain. En ceci, le mariage n’est pas pour vous, ni même l’acte de chair. "

Et comme certains apôtres se trouvaient déçus de cette règle, ils commencèrent à grogner en murmurant entre eux de vilaines paroles. Christos les regarda, et les avertit :

" Ces restrictions seront le prix de votre engagement. Apprenez à les aimer, car elles vous permettront de mener à bien votre sainte mission. "

Mais Daju, dont la chair était très faible, regardait Natchiatchia avec un regard concupiscent. De plus, il était d’un tempérament jaloux et n’appréciait ni l’amitié que Christos portait maintenant au Centurion, ni la bienveillance particulière dont il me gratifiait du fait de mon âge innocent. C’est pourquoi il se leva, courroucé, et s’écria :

" Et pourquoi devrais-je respecter cela ? pourquoi devrais-je obéir à un engagement qui ne me concerne pas ? Tu nous donne le rôle d’évêque, mais garde jalousement pour toi le commandement de l’Eglise…

Alors, Christos lui répondit calmement :
" Aussi vrai que je te le dis ; je garde le commandement car je suis le plus à même de vous guider. Sur tout le chemin que nous avons parcouru, j’ai été un père, un papa qui a veillé sur vous. Mais cela se paye de fatigue et de labeur. Mon rôle est difficile et usant… je m’épuise car je porte sur moi le poids de la souffrance des hommes.
Mais toi, Daju, je vois la colère envahir ton visage, sache que la tâche que je vous ai confiée à vous autres est tout aussi noble, et sera aussi difficile. D’ailleurs, pour vous seconder dans votre tâche, vous pourrez nommer d’autres guides, d’autres bergers qui auront la charge de chaque cité. Et vous serez ceux qui décideront quel successeur me trouver. "

Mais Daju était furieux, il devait avoir été corrompu par la créature sans nom car il ne pouvait en entendre d’avantage et il quitta la pièce sur ces entrefaites. Christos le regarda sans rien dire et son regard se posa alors sur le Centurion, qui était avec nous, et dont le glaive à son côté, tintait d’un cliquetis métallique. Christos se tourna vers lui et précisa :

" Et toi, Gracius, si tu veux aussi devenir un de ces bergers qui guidera le troupeau, tu devras laisser choir ton glaive, car les armes sont sources de violence alors que tu auras mission d’enseigner l’amitié et l’amour de Dieu. "
Et il nous répéta, à tous:
" Alors, mes apôtres, mes clercs, à vous de suivre le chemin que j’ai tracé pour vous, à vous de baptiser ceux qui veulent entrer au sein de la communauté des fidèles de Dieu, à vous d’ordonner prêtres ceux qui souhaitent se consacrer tout entier à l’amour de Dieu, à vous d’entendre en confession ceux qui souhaitent être lavés de leurs péchés, à vous de punir ceux qui ne sauront pas se montrer dignes de l’amour de Dieu et de prêcher au moins chaque dimanche, afin que la volonté du Très Haut s’accomplisse. "

Après cet épisode, Christos nous parla longtemps de son Eglise, de la manière dont il la voulait, avec une tête et des ramifications, tel un corps vivant. Et le tout reposant sur une base solide; le peuple des croyants. J'ai pris note, par ailleurs, de toutes ses recommandations, mes amis : ce sont celles que Titus et d'autres disciples ont largement diffusé après les avoir mises en oeuvre.

_________________
Cardinal Francesco Trufaldini - Thomiste - "A la saint Trufaldini, toute liqueur sera bénie."
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Sainte Wilgeforte



Inscrit le: 17 Juil 2009
Messages: 6071

MessagePosté le: Sam Mar 27, 2010 1:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Caput XIII

Sane! Hic vir multorum miraculroum capax videbatur atque fides tam firma erat ut semper cum Summo colligatione videretur. Cum melius eum intellegere conaremur atque ex eo quaereremur, semper sine fine respondebat:

"Amici mei, Deus, cum Creator sit, in omnibus rebus, hominibus, arboribus, papilionibus, nubibus, venti impetibus et etiam cunctis reliquis vivit.”

Sed Christus, aliter quam nos, fere divinam perfectionem consequi videbatur; divinum esse tam fide percipiebat ut nullum prodigium ab eo fieri non posse videbatur.

Itaque, post arcanam Romanorum militum, qui, modo hodie intellego, haud dubie iverant auxilia appellatum, proectionem, Christus nos magnam splendideque ornatam domum, quae taberna erat atque nocturnum hospitium praebebat, duxit. Statuerat ibi usque ad posterum diem nos mansuros esse.

Hospitum filia, quam Christus agnovit, ad nos vini utre venit ut cum pane eum apponeret; Natchiachia, quae antea in multotudine ei loquebatur, erat.

Natchiachia vinum ex otre in Christi calicem effudit atque ex eo quaesivit: "Magister, doleo quia aliquid cor penitus torquet. Te doctrina tua sequi volo, sed virum cui nomen Hyonno est amo, eum amore puro splendenteque sicut adamas…quid de hoc dicit Aristoteles atque quid mihi faciendum est?”

Christos respondit: "Cum duo purum amorem communicant ac gignentes in animo habent gentem, Deus, matrimonii sacramento, sinit eos amore vivere. Qui sic purus amor, virtute actus, Deum qui amor sit celebrat atque amor quem homines communicant maximum donum quod Ei dare possint. Sed, sicut baptisma, matrimonium, per vitam officium est, Natchiachia, prudentia delectum, quia, cum Hyonnum nupseris, non iam ex eripere non poteris."

Quae verba magnopere eos qui aderant obstupefecit, quia eo tempore infidelitas crebra erat... Natchiachia rursus locutus est:

"At, magister, tam firmi erimus ut hanc selectionem servemus atque sine peccatis vivamus?"

Tum Christus respondit:
"Scias dubitare hominibus ingenitum esse atque amorem Dei ceterisque sicut omnia in vita semper periclitari. Sed ad rectam vita hominibus nitendum est atque homo in itinere suo precationem auxilium invenire potest. Nam precatio ratio qua amorem in necessitate corroborare. Nolite oblivisci ne quidem misericordiae potestatem, quam sincerae paeinitentiae gratia conceditur.”

Postea Christus ad nos, apostolos suos quos episcopos creaverat, se vertit. Nobis dixit:

"Et vos, amici mei, quia vobis plane ad Deum vos conferendos erit, sicut ego facio, amare ut amor inter homines communicatur semper prohibebamini. Non unum hominem, sed humanum genus vobis amandum est. Igitur nec matrimonium nec voluptates corporis vobis erint.”

Quia praeceptum aliquos apostolos decipiebat, nares corrugere atque inter se mala verba murmurare coeperunt. Christus eos intuitus est atque dixit:

"Haec deminitiones offici pretium erint. Discite ea amare quod earum causa sancta legatione vestra fungemini."

Sed Dagius, cuius caro infirma erat, Natchiachiam impudicis oculis intuitus est. Praeterea, invidus erat nec benignitatem quam Christus centurioni ostenderat nec benevolentiam mihi ob meam inientem aetatem probaverat. Ob quam causam, iratus, surrexit atque clamavit:

"Curnam mihi hoc observandum est? Curnam mihi officio quod ad me non pertinet oboediendum est? Nobis honorem episcoporum dedisti, sed tibi officium Ecclesiae ducis anxie seposuisti."

Tunc Christus placide respondit:
"Vero, hoc tibi dico: potestatem teneo quia capacissimus vos ducere sum. In itinere quod peragravimus, sicut pater cui vos curae estis fui. Sed hoc fatigatione laboreque solvitur. Officium meum arduum terensque est… fatigor quia omnium hominum dolorum pondus tollo.
Sed tu Dagie, video iram os tuum corrumpere, scias officium vobis dedi pariter nobile esse atque arduum futurum. Praeterea, ut vobis muneribus vestris auxilio sint, alios duces creare poteritis, pastores qui quemque urbem praestabunt. Et vos successores meos eligetis.”

Sed Dagius furibundus erat, res sine nomine corruptus erat quia nullum emolumentum obtinere poterat, atque statim nos reliquit. Christus tacitus eum intuitus est. Oculi sui se ad centurionem, qui, armatus gladii in vagina, nobiscum erat, verterunt. Christus ad eum se vertit atque dixit:

"Et Gratie, si etiam tu vis pastorem pecus ducentem fieri, gladium tibi deponendum erit, quia arma roboris causa sunt cum tibi officio amicitiam atque divinum amorem sit.”

Tum omnibus rursum dixit:
"Igitur, apostoli mei, clerici mei, vobis viam quam vobis obstentavi sequendam est, vobis eos qui in Dei fidelium noverum baptizandos, vobis sacerdotes eos qui volunt plane ad Dei amorem se conferre ordinandos, vobis confessiones eorum qui volunt peccatis mundari audiendas, vobis eos qui digni Dei amore non erint puniendos, vobis in omnibus diebus dominicis orationem de rebus divinis habendam ut Summi voluntas fiat."

Post hunc causm, Christus diu de Ecclesia sua, de ratione qua eam volebat, cum cacumine ramisque, sicut corpus vivum. Atque omnia fundamentis firmis innitebatur. Praeterea, amici mei, omnia consilia eius notavi: ea Titus aliique discipuli late docuerunt ac vulgaverunt cum ea usurpavissent.
_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Marco_Castello



Inscrit le: 21 Avr 2011
Messages: 1807

MessagePosté le: Jeu Aoû 04, 2011 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Capítol XIII

I sí! Aquest home semblava capaç d’aconseguir prodigis. La seva fe era tan forta que semblava estar en comunió amb l’Altíssim. Quan preteníem comprendre’l millor, i quan li preguntàvem quelcom, sempre ens repetia, incansablement:

"Amics meus, Déu viu en qualsevol cosa, car n’és el creador; ja es tracti d’humans, bris d’herba, papallones, núvols, la brisa del vent...”

Però Christós, contràriament a nosaltres, li semblava gairebé arribar a la perfecció divina; experimentava l’existència divina amb tanta fe que cap prodigi semblava que li fos impossible.

Així doncs, després de la misteriosa sortida dels soldats romans, que avui me n’adono, amics, que segurament van marxar, simplement, a buscar reforços, Christós ens va guiar fins a una casa rica i burgesa que feia de taverna i hostal per la nit. Havia decidit que ens establiríem allà fins al dia següent.

Ara bé, la noia que atenia els hostes, va venir a nosaltres amb un canti per tal de servir-nos pa i vi i Christós va recordar que es deia Natchiachia, qui li havia dirigit la paraula anteriorment, quan estava entre la multitud. Natchiachia va vessar el vi del seu canti a la copa de Christós i li va demanar:


"Mestre, estic presa d’un turment profund a l’ànim. Voldria seguir-vos en les vostres ensenyances, però estimo un home que viu aquí i s’anomena Yhonny; l’estimo amb un amor puc com el diamant...Què diu Aristòtil sobre aquesta qüestió? Què he de fer?”

Christós li respongué: "Quan dos éssers s’estimen d’un amor pur i desitgen perpetuar la nostra espècie per la procreació, Déu els permet, mitjançant el sagrament del matrimoni, viure el seu amor. Aquest amor tan pur, viscut en la virtut, glorifica a Déu, per què Ell és amor i l’amor que els humans comparteixen és el més bonic homenatge que hom pot fer-li. Però, com el baptisme, el matrimoni és un compromís de per vida, per això, Natchiatchia escull amb seny, ja que un cop casada amb Yhonny, ja que no se us podrà retirar el compromís.”

Com que aquestes últimes paraules l’afectaren amb estupor, ja que en aquella època la inconstància era comú...Natchiatchia preguntà:

"Però Mestre, serem prou forts per a respectar aquesta elecció i viure sense pecar?”

Aleshores Christós respongué:

"Saps que l’humà dubta per naturalesa, que l’amor que prova per a Déu i per al teu igual pot conèixer tants riscos com la vida té episodis. Pe`ro la vida virtuosa és un ideal cap a la qual l’home ha de tenir. I, en el seu camí, pot ajudar-se de l’oració. L’oració pot, efectivament, ser el mitjà per a reforçar tot aquest amor quan sigui necessari. No oblidis, tampoc, la força de la misericòrdia, que és concedida gràcies al penediment.”

Christós es va girar, a continuació, cap a nosaltres, els seus apòstols, els quals havíem estat nomenats els seus bisbes. Ens digué:

"I vosaltres, amics, haureu de consagrar-vos totalment a Déu, com jo mateix ho faig; l’amor humà, en l’àmbit personal, us romandrà prohibit per sempre. Vosaltres tindreu que estimar l’Humà i no a un humà. En això, el matrimoni no és per a vosaltres, no l’acte carnal."

I com que alguns apòstols se sentiren decebuts amb aquesta norma, començaren a rondinar, xiuxiuejant entre ells, paraules desagradables. Christós els va mirar i els advertí:

"Aquestes restriccions seran el preu del vostre compromís. Apreneu a què us agradi, car us permetrà dur la vostra santa missió.”

Però Dajú, la carn del qual era molt dèbil, mirava a Natchiatchia amb una mirada concupiscent. A més a més, era de temperament gelós i no preuava ni l’amistat de Christós amb el Centurió, ni la benevolència particular amb la que em gratificava a causa de la meva innocent edat. És per això que s’aixecà, enutjat, i exclamà:

"I per què hauria de respectar això? Per què no hauria d’obeir a un objectiu que no em concerneix? Ens dónes el paper de bisbe, però guardes zelosament per a tu el comandament de l’Església...

Aleshores Christós li respongué, de manera pausada:

"Tan real com et diré; guardo el comandament per què sóc el qui està més preparat per a guiar-vos. Sobre tot el camí que hem recorregut, he estat un pare, un pare que ha vetllat per vosaltres. Però això es paga amb cansament i feina. El meu paper és difícil i fatigós...m’esgoto per què duc sobre mi el pes del patiment dels homes.
Però tu, Dajú, veig la còlera envair la teva cara; sàpigues que la tasca que us he confiat és també noble, i serà difícil. Per altra banda, per recolzar-vos en la vostra tasca, podreu nomenar altres guies, altres pastors que estaran al servei de cada ciutat. I seran els qui decidiran quin successor trobar-me.”


Però Dajú estava furiós; estaria corromput per la Criatura sense Nom per què no va poder escoltar més i va sortir. Christós el va mirar, sense dir res més i la seva mirada es va posar, aleshores, sobre el Centurió, que era amb nosaltres, i l’espasa del qual romania al seu costat, tentinejant amb un soroll metàl•lic. Christós va girar-se a ell i li precisà:

"I tu, Gracius, si vols també convertir-te en un d’aquests pastors que guiarà el ramat, hauràs d’abandonar l’espasa, ja que les armes són fonts de violència mentre que tindràs la missió d’ensenyar l’amistat i l’amor de Déu.”

I ens repetí, a tots:

"Aleshores, apòstols meus, els meus clergues, a vosaltres us dic de seguir el camí traçat per a vosaltres; a vosaltres us dic de batejar als que volen entrar en el si de la comunitat dels fidels de Déu; a vosaltres us dic que ordeneu a sacerdots que desitgin dedicar-se plenament a l’amor de Déu; a vosaltres us dic que escolteu en confessió els qui desitgen ser llevats dels seus pecats; a vosaltres us dic que castigueu els qui ni sabran mostrar-se dignes de l’amor de Déu i que prediqueu, com a mínim, cada diumenge, amb la finalitat de què la voluntat de l’Altíssim es compleixi.”

Després d’aquest episodi, Christós ens va parlar molt de la seva Església, de la manera en que la volia, amb un cap i ramificacions, com un cos viu. I que tot això es basés en una base sòlida, el poble dels creients. Vaig prendre’n nota, de totes les seves recomanacions, amics meus: són aquelles que Titus i altres deixebles van difondre àmpliament després d’haver-les aplicat.


Traduït per Ignius de Muntaner

_________________
[/url]
Ex. Juge Royal|Arch. Em.de Malines |[url=http://abbaye-thomiste.forumactif.org/]Thomiste
| Comte de Corinthe et Baron de La Vostice (Achaïe), Vicomte de Bailleul (France)
- MORT DÉFINITIVEMENT CETTE FOIS
Récipiendaire du Grand Chrisme d'Or
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Jeu Jan 19, 2012 2:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Capítulo 13:

¡Sí! Aquel hombre era capaz de lograr prodigios. Su fe era tan fuerte que parecía estar en comunión con el Altísimo. Cuando intentábamos comprenderlo y le preguntábamos nos respondía incansablemente:

"Amigos míos, Dios vive en todas las cosas porque es el creador, ya se trate de humanos, de briznas de hierba, de mariposas, de nubes, de la brisa del viento..."

Pero Christos, al contrario que nosotros, parecía casi alcanzar la perfección divina, experimentaba la existencia divina con tanta fe que ningún prodigio parecía ser imposible para él.

Así pues, tras la salida misteriosa de los soldados romanos (que hoy me doy cuenta, amigos míos, de que salieron simplemente a buscar refuerzos) Christos nos guió hacia una gran casa rica y burguesa que hacía de taberna de día y posada por las noches. Había decidido que permaneceríamos allí hasta el día siguiente.

La muchacha de la hospedería se acercó con un cántaro para servirnos el pan y el vino y Christos reconoció a la mujer llamada Natchiachia, la que le había hablado anteriormente cuando estaba ante la muchedumbre. Natchiachia puso el vino de su cántaro en el vaso de Christos y le dijo:


"Maestro, sufro un tormento profundo en el alma. Quisiera seguirte en tus enseñanzas, pero amo a un hombre que vive aquí y que se llama Yhonny, lo amo con un amor puro como el diamante … ¿Qué dice Aristóteles sobre esta cuestión?¿Qué debo hacer?"

Christos le respondió:

"Cuando dos seres se aman con un amor puro y desean perpetuar nuestra especie por medio de la procreación Dios les permite, por el sacramento del matrimonio, vivir su amor. Este amor tan puro, vivido en la virtud, glorifica a Dios porque Él es amor y el amor que los humanos comparten es el más bonito homenaje que pueda hacérsele. Pero, igual que el bautismo, el matrimonio es un compromiso de vida, por eso, Natchiatchia, si elijes juiciosamente casarte con Yhonny no podrás ya romper el compromiso”.

Estas últimas palabras dejaron asombrada a la asamblea, ya que en aquella época abundaba la falta de constancia... Natchiatchia repitió:

"Pero, Maestro ¿seremos bastante fuertes para respetar esta elección y vivir sin pecar?".


Entonces, Christos respondió:

"Sabes que el ser humano duda por naturaleza, que el amor es una prueba para Dios y para su prójimo y tiene tantos riesgos como episodios contiene la vida. Pero una vida virtuosa es un ideal hacia el cual el hombre debe tender. Y en su camino puede ayudarse de la oración, que puede ser el medio para reforzar este amor cuando sea necesario. No olvides tampoco la fuerza de la misericordia, que es concedida gracias al arrepentimiento".

Cristos se volvió a continuación hacia nosotros, sus apóstoles, a los que había llamado sus obispos. Nos dijo:

"Y vosotros, amigos míos, deberéis consagraros totalmente a Dios como yo mismo hago. El amor humano en lo que tiene de personal os será prohibido para siempre. Vosotros tendréis que amar al Humano y no a un humano. Por esto el matrimonio no es para vosotros, ni tampoco el acto de la carne".


Y como algunos apóstoles se sintieron decepcionados con esta norma comenzaron a gruñir murmurando entre ellos desagradables palabras. Christos los miró y les advirtió:


"Estas restricciones serán el precio de vuestro compromiso. Aprended a que os guste porque os permitirá llevar a cabo vuestra santa misión".

Pero Daju, cuya carne era muy débil, miraba a Natchiatchia con una mirada concupiscente. Además, era de un temperamento celoso y no apreciaba ni la amistad de Christos con el Centurión, ni la benevolencia particular con la que me gratificaba a causa de mi edad inocente. Por eso se levantó enojado y exclamó:

"¿Y por qué debería respetar eso?¿Por qué debería obedecer a un empeño que no me concierne? Tú nos has dado el papel de obispos, pero guardas celosamente para ti el mando de la Iglesia…”

Entonces, Christos le respondió con calma:

"Tan cierto como lo dices, guardo el mando porque soy el que está en mejores condiciones para guiaros. Sobre todo en el camino que hemos recorrido he sido un padre que ha velado por vosotros. Pero esto se paga con cansancio y trabajo. Mi papel es difícil y agotador… me canso porque llevo sobre mí el peso del sufrimiento de los hombres.

Pero tú, Daju, veo como la cólera invade tu cara. La tarea que os he confiado a vosotros es también noble y será difícil. Por otra parte, para ayudaros en la tarea podréis nombrar a otros guías, otros pastores que estarán el cargo de cada ciudad. Y serán quienes decidirán a mi sucesor".


Pero Daju estaba furioso, debía haber sido corrompido por la criatura sin nombre porque no podía oír mas y se marchó. Christos lo miró sin decir nada y su mirada se posó entonces sobre el Centurión, que estaba con nosotros, y cuya espada a su lado tintineaba haciendo un ruido metálico. Christos se volvió hacia él y dijo:

"Y tú, Gracius, si quieres también convertirte en uno de estos pastores que guiará el rebaño, deberás abandonar tu espada mientras que tengas la misión de enseñar la amistad y el amor de Dios, ya que las armas son fuentes de violencia".

Y nos repitió a todos:

"Entonces, apóstoles míos, clérigos, debéis seguir el camino trazado para vosotros, os corresponde bautizar a los que quieran entrar en el seno de la comunidad de los fieles de Dios. A vosotros os tocará ordenar a los sacerdotes que deseen dedicarse por completo al amor de Dios. Vosotros oiréis en confesión a los que deseen ser purificados de sus pecados. Vosotros castigaréis a los que no sepan mostrarse dignos del amor de Dios y predicaréis, por lo menos, cada domingo con el fin de que la voluntad del Altísimo se cumpla".

Tras este episodio, Christos nos habló durante mucho tiempo de su Iglesia, de la manera en la que la quería, con una cabeza y ramificaciones, como un cuerpo vivo. Y todo esto construído sobre una base sólida, el pueblo de los creyentes. Tomé nota de todas sus recomendaciones, amigos míos. Fueron aquellas que Titus y otros discípulos difundieron ampliamente después de haberlas aplicado.





Traducido por Monseñor Ubaldo.
Revisado por Casiopea.



_________________


Dernière édition par Ignius le Dim Déc 30, 2012 11:41 pm; édité 1 fois
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Sam Fév 11, 2012 12:02 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:



Capitolo XIII

Ebbene sì! Questo uomo sembrava capace di tante meraviglie. La sua fede era talmente forte che sembrava in costante comunione con l'Altissimo. Quando cercavamo di comprenderlo meglio e gli facevamo delle domande, lui ci rispondeva sempre, all'infinito:

"Amici miei, Dio vive in ogni cosa perchè Egli è il creatore, sia che questo sia umano, o erba, o farfalle, o nuvole, o il soffio del vento..."

Ma Christos, a differenza nostra, sembrava quasi raggiungere la perfezione divina; perceviva l'esistenza divina con tanta fede che nessun miracolo sembrava impossibile per lui.

E così, dopo la misteriosa partenza dei soldati romani, i quali, oggi, miei amici, mi rendo conto dovevano essere semplicemente andati a chiamare rinforzi, Christos ci guidò verso una grande casa riccamente arredata, che fungeva da taverna e offriva alloggio per la notte. Aveva deciso che ci saremmo sistemati in quel posto, almeno fino al giorno seguente.

Ora, la figlia dei nostri ospiti venne a noi con un otre di vino, per servircelo insieme a del pane, Christos la riconobbe. Era Natchiachia, che gli aveva parlato precedetemente quando era tra la folla.

Natchiachia versò il vino dall'otre nel calice di Christos, e gli chiese:
"Maestro, soffro perchè qualcosa tormenta profondamente il mio cuore. Io ti vorrei seguire nei tuoi insegnamenti, ma amo un uomo di nome Yhonny, lo amo di un amore puro, luminoso come un diamante... cosa dice Aristotele di questo e cosa devo fare?"

Christos le rispose: "Quando due esseri condividono un amore pure, e intendono perpetuare la nostra specie procreando, Dio permette loro, tramite il sacramento del matrimonio, di vivere il loro amore. Questo amore così puro, vissuto nella virtù, glorifica Dio, perchè Lui è amore, e l'amore che gli uomini condividono è il più grande dono che Gli si possa fare. Ma, come il battesimo, il matrimonio è un impegno per la vita, Natchiachia, scegli con giudizio, perchè una volta che tu e Yhonny sarete sposati, non vi potrete più sottrare."

E queste ultime parole stupirono molto i presenti, poichè a quel tempo era comune l'incostanza... Natchiachia ricominciò:

"Ma, Maestro, saremo abbastanza forti da rispettare questa scelta e vivere senza peccare?"

Allora Christos rispose:
"Sappi che è nella natura degli uomini quella di dubitare, e che l'amore che nutrono per Dio e per il suo prossimo può essere a rischio come tutto nella vita. Ma la vita virtuosa è un ideale verso cui l'uomo deve tendere. E, nel suo cammino, può trovare aiuto nella preghiera. La preghiera può infatti essere il tramite con cui rinforzare questo amore quando necessario. Non scordate nemmeno il potere della misericordia, che è garantito grazie a un sincero pentimento."

Christos si rivolse poi a noi, suoi apostoli, che aveva nominato suoi vescovi. Ci disse:

"E voi, amici miei, dal momento che dovrete consacrarvi completamente a Dio, come faccio io, amare nella maniera in cui si condivide amore fra esseri umani sarà per sempre proibito. Voi dovete amare l'umanità, e non un essere umano in particolare. Dunque il matrimonio non sarà per voi, e nemmeno l'atto carnale."

E dal momento che alcuni apostoli erano delusi da questa regola, cominciarono ad arricciare il naso e a borbottare fra loro parole spiacevoli. Christos li guardò, e disse loro:

"Queste restrizioni saranno il prezzo del vostro impegno. Imparate ad amarle, perchè vi permetteranno di portare avanti la vostra santa missione."

Ma Dagiu, la cui carne era molto debole, guardò Natchiachia con sguardo lussurioso. Inoltre, era di indole gelosa e non aveva apprezzato nè l'amichevolezza che Christos aveva dimostrato nei confronti del centurione, nè la particolare benevolenza che mi aveva dimostrato vista la mia giovane età. Questo fu il perchè si alzò, irato, ed esclamò:

"E perchè mai dovrei rispettare ciò? Perchè mai dovrei obbedire a un impegno che non mi riguarda? Tu ci hai dato la carica di vescovi, ma ti sei tenuto gelosamente il ruolo di guida della Chiesa."

Allora Christos gli rispose con calma:
"In verità io ti dico questo: io detengo il comando perchè sono il più capace per guidarvi. Lungo il cammino che abbiamo percorso sono stato come un padre, un papà che prende cura di voi. Ma questo si paga con la stanchezza e la fatica. Il mio ruolo è difficile e logorante... mi stanco perchè porto sulle mie spalle il peso della sofferenza di tutti gli uomini.
Ma tu Dagiu, vedo la rabbia corrompere il tuo volto, sappi che l'incarico che vi ho affidato è altrettanto nobile, e sarà anche difficile. Inoltre, per assistervi nei vostri compiti, potrete nominare altre guide, altri pastori che avranno la responsabilità su ogni città. E voi sarete quelli che decideranno i miei successori."

Ma Dagiu era furioso, doveva essere stato corrotto dalla creatura senza nome perchè non poteva ottenere nessun vantaggio personale, e ci lasciò all'istante. Christos lo guardò senza dire nulla. Il suo sguardo cadde allora sul centurione, che era con noi, con la spada al fianco, che tintinnava metallica. Christos si rivolse a lui e specificò:

"E tu Gracius, se anche tu vuoi diventare uno di questi pastori che guiderà i greggi, dovrai mettere da parte la tua spada, perchè le armi sono fonte di violenza mentre invece tu avrai la missione di insegnare l'amicizia e l'amore divino."

E allora ripetè a noi tutti:
"Dunque, miei apostoli, miei chierici, spetta a voi seguire la via che vi ho indicato, a voi battezzare quelli che vogliono entrare nella comunità dei fedeli di Dio, a voi ordinare preti quelli che vogliono consacrarsi interamente all'amore Dio, a voi ascoltare le confessioni di chi vuole essere mondato dai propri peccati, a voi punire coloro che non saranno meritevoli dell'amore di Dio e predicare almeno ogni domenica, affinchè la volontà dell'Altissimo si compia."

Dopo questo episodio, Christos ci parlò molto della sua Chiesa, del modo in cui la voleva, con un vertice e delle ramificazioni, come un corpo vivo. E tutto ciò si posava su solidi basi; il popolo dei credenti. Presi nota, inoltre, di tutte le sue raccomandazioni, amici miei: queste sono quelle che Tito e altri discepoli hanno insegnato e divulgato largamente dopo averle applicate.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Ignius



Inscrit le: 17 Nov 2010
Messages: 3429
Localisation: Catalunya

MessagePosté le: Jeu Fév 28, 2013 3:59 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


    Das Leben des Christos
    Kapitel XIII - « Natchiatchia und die Hochzeit »



    Kapitel 13

    Und Ja! Dieser Mann schien zu vielen Wundern fähig. Sein Glaube war so stark und es war, als stände er in konstanter Gemeinschaft zum Allerhöchsten. Als wir versuchten ihn zu verstehen, befragten wir ihn und wie immer antwortete er uns geduldig:

    „Meine Freunde, Gott lebt in allem, denn Er ist der Schöpfer, ganz gleich seien es Menschen, oder Grasbüschel, Schmetterlinge, Wolken oder eine Brise Wind…“

    Doch Christos, im Gegensatz zu uns, schien fast die göttliche Perfektion zu erreichen. Er fühlte die göttliche Existenz mit solcher Kraft und tiefer Gläubigkeit, dass für ihn kein Wunder unmöglich war.

    Nachdem die römischen Soldaten auf mysteriöse Weise verschwunden waren, was heute, wie ich feststelle, wohl der Neuformierung diente, führte uns Christos zu einem großen, reich bestelltem Haus einer gutbürgerlichen Frau, die dort Essen, Getränke und Unterkunft anbot. Er hatte beschlossen, das wir dort für die Nacht unser Lager aufschlugen.

    Doch als die Tochter der Gastgeberin kam und uns einen Krug Wein und Brot servierte, erkannte Christos sie. Es war Natchiachia, die ihn zuvor vor versammelter Menge bereits angesprochen hatte.

    Natchiachia goss den Wein in Christos Becher und fragte: „Lehrer, ich bin voll Schmerz vor einer tiefen Qual in meinem Herzen. Ich würde dir in deiner Anleitung gerne folgen, aber ich liebe einen Mann, der hier lebt und Yhonny heisst. Ich liebe ihn mit solcher reiner Liebe, glänzend wie ein Diamant… Was sagte Aristoteles zu einer solchen Situation und was muss ich tun?“

    Christos antwortet ihr: „Wenn zwei Geschöpfe eine reine Liebe zueinander teilen und den Wunsch hegen durch Fortpflanzung unsere Spezies aufrecht zu erhalten, erlaubt ihnen Gott durch das Sakrament der Ehe ihre Liebe auszuleben. Diese so reine Liebe, erfahren in Tugendhaftigkeit, verherrlicht Gott, denn Er ist Liebe und Liebe, durch die die Menschheit existiert ist die größte Huldigung an Ihn. Aber wie die Taufe ist auch die Ehe eine Verpflichtung auf Lebenszeit, Natchiachia, umsichtig soll die Wahl des Partners erfolgen, denn unter dem Glauben, in dem du und Yhonny heiraten, werdet ihr nicht mehr in der Lage sein zurück zu ziehen.“

    Und diese letzten Worte trafen diejenigen, die versammelt waren, mit Verwunderung, denn zu jener Zeit war Unbeständigkeit weit verbreitet… Natchiachia begann erneut:

    „Aber Meister, werden wir stark genug sein diese Wahl zu respektieren und ohne zu sündigen zu leben?“

    Woraufhin Christos sprach:
    „Wisset, dass der Mensch von Natur aus zweifelt. Die Liebe, die er für Gott und seine Mitmenschen bereit hält kann mehr riskieren als alles andere im Leben. Doch das Leben nach den Tugenden ist ein Ideal, nach dem man streben soll. Und auf dem Weg dahin, soll man Hilfe suchen im Gebet. Das Gebet kann in der Tat diese Liebe bestärken, wenn notwendig. Vergesst auch nicht die Macht der Vergebung, die dem wahrlich Bereuenden gewährt wird.“

    Christos wandte sich nun an uns – seine Apostel, die er zu den Bischöfen seiner Kirche ernannt hatte. Er sprach zu uns:

    „Und ihr meine Freunde, die ihr euch komplett und vollen Herzens Gott zuwendet, wie ich es selbst tue. Liebe, wie sie zwischen zwei Menschen persönlich geteilt ist, wird euch für immer verboten sein. Ihr müsst die Menschheit als ganzes lieben, nicht einen speziellen Menschen. Und so ist die Ehe nicht für euch, nicht einmal die zwischenmenschliche sexuelle Hingabe.“

    Daraufhin waren bestimmte Apostel sehr enttäuscht von dieser Regel. Sie fingen an zu murren und murmelten untereinander unschöne Worte. Christos aber schaute sie nur an und sprach:

    „Diese Einschränkungen sind der Preis eurer Hingabe. Lernt für euch selbst, damit umzugehen und sie zu mögen, denn sie werden euch dazu befähigen eure heilige Mission auszuführen.“

    Doch Daju, dessen Fleisch schwach war, blickte zu Natchiachia mit lüsternen Augen. Mehr noch, er hatte ein eifersüchtiges Temperament und befürwortete weder die Freundschaft, die Christos nun zu dem Zenturio hegte noch die spezielle Güte, die er mir entgegenbrachte aufgrund meiner Jugend. Das war der Grund, weswegen er sich erhob, zornig und ausrief:

    „Und wieso sollte ich das respektieren? Wieso sollte ich aufgrund einer Verpflichtung Folge leisten, die mir nicht passt? Du gabst uns die Rolle des Bischofs doch bewachst missgünstig den eigenen Platz als Vorsteher der Kirche.“

    Christos antwortet ihm mit ruhiger Stimme:
    „Führwahr, ich sage es dir. Ich stehe der Kirche vor, denn ich bin der Fähigste um euch zu führen. Entlang des ganzen Weges den wir bereits überquert haben, war ich für euch wie ein Vater, einer der auf euch aufpasste. Aber das Resultat ist Müdigkeit und Arbeit, kein erhabener Status. Meine Rolle ist schwierig und rau… Ich werde ermüden, denn ich trage das Leid aller.
    Aber du, Daju, ich sehe den Ärger dein Gesicht zerfressen. Wisse, dass die Aufgabe, die ich dir und den anderen anvertraut habe mindestens genauso heldenhaft ist, und auch diese wird schwierig werden. Um so mehr, wirst du die Möglichkeit haben andere Führer, andere Schäfer zu ernennen, die dich in deiner Aufgabe unterstützen und die Verantwortung in einer Stadt auf sich nehmen. Und ihr werdet es sein, die über meine Nachfolge entscheiden.“

    Aber Daju war wutentbrannt. Er war von der Kreatur ohne Namen korrumpiert worden, denn er konnte nichts von Vorteil daraus erkennen und verlies den Raum in diesem Moment. . Christos schaute zu seiner fortgehenden Gestalt ohne ein Wort zu sagen. Sein Blick fiel auf den Zenturio, der noch immer bei uns weilte und dessen Schwert an seiner Seite glänzte. Christos drehte sich zu ihm und verlautete:

    „Und du, Gracius, wenn du einer dieser Schäfer werden willst, der die Herde führt, dann musst du dein Schwert ablegen, denn Waffen sind Quellen der Gewalt. Du aber hast die Mission die Freundschaft und Liebe des Herrn zu verbreiten.“
    Und er wiederholte an uns alle gewandt:
    „So meine Apostel, meine Kleriker, mit euch auf dem Weg, den ich euch wies; mit euch, die ihr die Menschen tauft, die in die Gemeinschaft der Gläubigen aufgenommen werden möchten; mit euch, die ihr Priester ordiniert, die den Wunsch hegen gänzlich Gottes Liebe zu dienen; mit euch, die die Beichten jener hören, die sich Wünschen von ihren Sünden rein gewaschen zu werden; mit euch, die ihr jene straft, die nicht der Liebe des Herrn würdig sind und euch, die ihr mindestens jeden Sonntag das Wort des Herrn predigt, damit sich der Wille Gottes erfülle.“

    Nach diesem Vorfall sprach Christos lange Zeit zu uns über seine Kirche, erklärte den Weg, wie er sie wollte. Mit einem Kopf und Ästen, ein lebendiger Körper. Und all das basierend auf einer gesunden Basis – den Gläubigen. Ich habe außerdem alle seine Richtlinien aufgezeichnet, meine Freunde: Es sind jene, die Titus und die anderen Jünger weit verbreitet haben, nachdem sie sie in die Tat umgesetzt haben.


    Übersetzt von Adala, Kodiak, Rainer


_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé Envoyer un e-mail
Doron



Inscrit le: 19 Mai 2012
Messages: 482

MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 12:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Hoofdstuk XIII

En ja! Deze man leek daar bekwaam van wonderen. Zijn vertrouwen was zo sterk dat het leek te stralen in de kerkgemeenschap van God. Wanneer wij probeerden om het beter te begrijpen, en wij hem ernaar vroegen, antwoordde hij ons altijd onvermoeibaar:

Mijn vrienden, God woont in elk ding, want hij is de maker van alles, hij gaat over al het levende, over de grassprieten, de vlinders, de wolken, zelfs over het briesje wind…”

Maar Christos scheen, in tegenstelling tot ons, bijna de goddelijke perfectie te bereiken. Hij voelde het goddelijke bestaan met zoveel vertrouwen aan, dat geen enkel wonder hem onmogelijk scheen.

Aldus, na het geheimzinnige vertrek van de Romeinse soldaten die, nu ik er vandaag aan terug denk, doodeenvoudig zijn vertrokken om versterking te halen, begeleidde Christos ons naar een groot statig huis welke en herberg was en tevens onderdag bood voor de nacht.
Christos had besloten dat wij daar de nacht zouden doorbrengen.

Toen het meisje van onze gastheren ons een kruik wijn kwam brengen en wat brood, herkende Christos haar als Natchiachia, welke tot hem het woord had gericht in de menigte.

Terwijl Christos de wijn betaalde, boog Natchiachia zich naar hem toen en vroeg hem: “Meester. Mijn ziel wordt in een greep van diepe kwelling gehouden. Ik wil u volgen, maar ik houd zielsveel van een man hier in de buurt. Zijn naam is Yhonny en onze liefde is zo zuiver als een zuivere diamant… Wat moet ik nu doen, wat zegt Aristoteles op dit gebied?”

Christos antwoordde haar: “Wanneer twee wezens zich door de zuivere liefde met elkaar willen verbinden laat God hen in zijn liefde wonen door het heilige sacrement van het huwelijk. Deze zuivere liefde, welke in de deugd heeft geleefd, wordt door God als belangrijkste gehouden omdat dit de hoogste hulde is die men aan Hem kan brengen. Maar net zoals de doop levenslang zal zijn, zal ook dit huwelijk een levenslange verplichting zijn. Kies verstandig Natchiachia, want eens u, uw vertrouwen geeft aan Yhonny dan kunt gij u er niet meer aan ontrekken.”

Deze laatste woorden leidden tot verbazing bij de andere aanwezigen… Natchiachia vervolgde:

“Maar meester, zullen wij wel sterk genoeg zijn om deze keus zonder zonden te eerbiedigen?”

Hierop antwoordde Christos:
“Weet dat elk mens van nature twijfelt, weet dat de liefde voor God net zoveel wisselvalligheden kan bevatten als dat het leven zelf wisselvallig is. Maar weet ook dat een deugdzaam leven het ideaal is waar naar ieder mens moet streven. Een gebed kan voor iedereen een middel zijn om de liefde te versterken, wanneer dat noodzakelijk is. Vergeet evenmin de macht van de genade, welke door Zijn barmhartigheid wordt gegeven.

Christos wendde zich vervolgens tot ons, zijn apostelen, welke hij tot bisschoppen had benoemd. Hij zei ons:



En u, mijn vrienden, zult zich volkomen aan God moeten wijden, zoals ik dat zelf doe. U zult niet van ieder evenveel houden en van niemand meer houden als van een ander. U zult zich nooit mogen binden door middel van het huwelijk en nooit de handelingen van het vlees mogen ondergaan.”

Bepaalde apostelen waren teleurgesteld met deze regel en begonnen te mopperen en lelijke woorden te fluisteren. Christos keek ze aan en zeidde tot hen:

“Deze beperkingen zullen de prijs van uw verplichting zijn. Leert om van ze te houden, want ze zullen u toelaten om uw heilige taak tot een goed einde te brengen.”

Maar Daju, waarvan het vlees niet sterk genoeg was, keek Natchiatchia met een boze blik aan. Hij had een jaloers temperament en beoordeelde de vriendschap, welke Christos had geschonken aan de Centurion, zeer jaloersvol en bovendien droeg hij niet de bijzondere welwillendheid ten gevolge van zijn leeftijd. Het is daarom dat hij opstond en tot Christos sprak:

“En waarom zou ik dat moeten eerbiedigen? Waarom zou ik moeten gehoorzamen aan een verplichting die mij niet betreft? Jij geeft ons de rol van bisschop, houdt jaloers het bevel over de kerk bij jezelf…”

Hierop antwoordde Christos hem kalm:
“Ik heb gesproken en je zult je er naar schikken. Ik houd het bevel, omdat ik u heb begeleidt tijdens deze zware weg. Op de hele weg ben ik als een vader, een papa geweest, welke op u heeft toegezien. Deze taak was zwaar en vermoeiend. Mijn rol is moeilijk en zwaar… ik put me uit want ik heb op mijn schouders het gewicht van het lijden van al deze mannen hier. Maar jij, Daju. In jou zie ik slechts de woede in je gezicht binnendringen, weet dat de taak die ik je heb toevertrouwd net zo edel is en net zo moeilijk zal zijn.

U zult daarom anderen aanstellen die samen met u als gidsen zullen dienen en die voor elke stad hun eigen verantwoordelijkheid zullen dragen. En u zult diegene zijn welke straks zal besluiten wie mij opvolger zal zijn.”

Maar Daju was woedend, hij moest door het Schepsel zonder Naam zijn omgekocht, want hij kon voordeel horen in de woorden die Christos tot hem sprak. Hij verliet de herberg zonder een woord te zeggen. Christos keek het tafereel aan zonder wat te zeggen en richtte zich daarna tot de Centurion, welke met ons mee was gekomen.

“En jij Gracius, als jij eveneens tot mijn herders wilt behoren, zult gij uw wapenen moeten laten vallen en vaarwel moeten zeggen, want zij zijn slechts middelen voor geweld terwijl jij de taak hebt om de vriendschap en liefde van God te onderwijzen.

En hij herhaalde nogmaals aan ons, aan iedereen:
“Dan, mijn apostelen, mijn klerken, om de weg die ik voor u heb geschetst te volgen. Om diegene die de gemeenschap van God willen betreden te dopen, om priesters aan te nemen welke zich volledig willen wijden aan de liefde van God, om tijdens biechten de zonden te willen wegwassen en straffen uit te delen aan hen die nog niet klaar zijn voor de liefde van God zal er op iedere zondag een dienst worden gehouden welke gewijdt zal zijn aan de zojuist genoemde daden.”

Na deze gebeurtenis, sprak Christos nog lang over zijn Kerk en de manier waarop hij deze, met een hoofd en vertakkingen tot een levend lichaam wilde scheppen. En de stevige basis van dit alles zou komen te liggen bij het volk dat erin wilde geloven. Ik heb voorts, van al zijn aanbevelingen, samen met mijn vrienden nota genomen en het zijn deze woorden die Titus en de andere discipelen de ruimte geven om het woord te verspreidden onder hen die het willen horen.

_________________
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
countess.Kathleen



Inscrit le: 04 Mai 2015
Messages: 177
Localisation: Sacrum Romanorum Imperium Nationis Germanicæ - Principality of Mayence - Buchen

MessagePosté le: Mar Oct 27, 2015 2:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:


      Życie Christosa
      Rozdział Trzynasty
      «Natchiachia i śluby małżeńskie»


    1. I owszem! Owy człowiek wydawał się zdolny do wielu cudów. A wiara jego była tak silna, że wydawał się być w stałej łączności z Najwyższym. Kiedy staraliśmy się Go zrozumieć, pytaliśmy, lecz On odpowiadał zawsze: «Moi przyjaciele, Bóg istnieje w każdej rzeczy, On jest przecież Stwórcą; jest w ludziach, na błoniach, w motylach, chmurach, w morskiej bryzie [...]».

    2. Wydawało się, że Christos, w przeciwieństwie do nas, osiągnął boską doskonałość. Czuł boskie istnienie, a w jego wielkiej wierze, wydawało się, że żaden cud nie jest dla Niego niemożliwym. Tak więc, po tajemniczym odejściu rzymskich żołnierzy, którzy, dzisiaj zdaję sobie z tego sprawę, musieli czekać na posiłki, udaliśmy się do wskazanego przez Christosa bogatego, dobrze urządzonego domu i gospodyni, która zapewniła nam jedzenie, napoje i nocleg. Christos zdecydował, że zostaniemy tam do rana.

    3. Jednak, gdy z dzbanem wina przyszła córka naszych gospodarzy, aby nam służyć, analogicznie z chlebem, Christos ją rozpoznał. Była to Natchiachia, która już kiedyś, w tłumie nocnych słuchaczy, zwróciła się do Niego. Natchiachia nalała wina do kielicha Christosa i zapytała Go: «Nauczycielu, moja dusza jest przedarta w połowie. Chcę żyć według Twoich nauk, ale kocham pewnego mężczyznę, nazywa się Yhonny, nasza miłość jest czysta, nieskazitelna jak diament… Co mówi o tym Arystoteles i co muszę zrobić?».

    4. Christos odpowiedział jej: «Kiedy dwie istoty łączy czysta miłość i chcą utrwalić nasz gatunek przez prokreację, Bóg im na to pozwala przez sakrament małżeństwa, dla życia w miłości. Czysta miłość, która jest wielką cnotą, wychwala Boga, ponieważ On sam jest miłością, a miłość, która istnieje w ludziach, jest dla Niego najwyższym hołdem. Tak jak chrzest, małżeństwo jest zobowiązaniem na całe życie. Natchichia, wybierz mądrze, albowiem w wierze, w której połaczysz się z Yhonnym, nie będziesz mogła wycofać się ze swojej przysięgi».

    5. Ostatnie słowa Christosa zdumiały zebranych, bo w tym czasie powszechny był brak stałości w uczuciach… Natchiachia zapytała ponownie: «Ale Mistrzu, czy my będziemy na tyle silni, aby uszanować tę decyzję i żyć bez grzechu?». Wtedy Christos odpowiedział: «Wiem, że ludzie mają wątpliwości natury i że miłość ofiarowana dla Boga i bliźnich jest takim samym ryzykiem, jak wszystko inne w życiu, ale życie w cnocie jest ideałem, do którego człowiek powinien dążyć. Można sobie w tym pomóc przez modlitwę. Modlitwa może być również środkiem do wzmocnienia tej miłości, jeżeli będzie to konieczne. I nie zapomnij – siła miłosierdzia udzielana jest tylko tym, którzy okazują prawdziwą skruchę».

    6. Christos zwrócił się do nas, swoich apostołów, których sam nazywał biskupami. Powiedział: «I wy, moi przyjaciele, musicie oddać się całkowicie Bogu, tak samo jak ja; a miłość, która łączy ludzi w pary, będzie dla was zakazana na wieki. Musicie kochać ludzkość, nie tylko wybranków. Dlatego małżeństwo nie jest dla was, tak samo, jak inne akty cielesne». Apostołowie byli rozczarowani nową zasadą. Zaczęli narzekać i szemrać między sobą, używając przy tym nieprzyzwoitych słów. Christos spojrzał na nich i powiedział: «Ograniczenia te będą oznaką i ceną waszej pobożności. Nauczcie się przestrzegania ich, albowiem pozwolą wam one wykonywać waszą świętą misję».

    7. Daju, który był bardzo słaby, spojrzał na Natchichię z pożądaniem. Był także przy tym temperamentny i zazdrosny. Bardziej niż o przyjaźń Christosa, dbał o względy Centurionów, którzy nie okazywali mu szczególnej życzliwości z powodu jego wieku. Dlatego wstał wściekły i zawołał: «Dlaczego mam to uszanować? Dlaczego mam być posłusznym zobowiązaniom, które nie odnoszą się do mnie? Dałeś nam rolę biskupów, ale zazdrośnie strzeżesz wszystkich poleceń Najwyższego i zostawiasz je dla siebie».

    8. Wtedy Christos odpowiedział mu spokojnie: «Zaprawdę powiadam ci, strzegę poleceń, jestem bowiem po to, by was prowadzić. Przez całą naszą podróż byłem dla was jak ojciec, który się wami opiekował. Zadanie to trudne i męczące. Moja rola jest ciężka i mozolna… Jestem wyczerpany, ponieważ dźwigam na swoich barkach cierpienia wszystkich ludzi. Lecz na twojej twarzy Daju, widzę wyłącznie gniew. Wiem, że zadanie, które powierzyłem tobie i innym, jest wielce szlachetne, a przez to również niezwykle trudne. Ponadto, aby pomóc wam w zadaniu głoszenia dobrej nowiny, daję wam możliwość powoływania nowych przewodników i pasterzy, którzy będą odpowiedzialni za społeczności. Będziecie musieli także wybrać tego, który będzie moim następcą».

    9. Daju był wściekły. Zawładnęło nim »Stworzenie Bez Nazwy«, atoli uznał, że nie ma w tym dla niego żadnych korzyści i opuścił pokój. Christos patrzył na oddalającą się postać bez słowa. Następnie spojrzenie »Christosa« padło na Centuriona, który został z nami, a którego miecz lśnił w świetle świec. Christos odwrócił się do niego i spytał: «A ty, Graciusie, jeśli chciałbyś zostać jednym z pasterzy, którzy będą kierować stadem, musiałbyś odłożyć swój miecz; broń jest przecież źródłem przemocy, podczas gdy naszą misją jest nauka przyjaźni i miłości Boga».

    10. Potem powiedział do wszystkich: «Następnie, moi apostołowie, moi kapłani, podążycie drogą, którą wam pokazałem. Ochrzcicie tych, którzy zechcą wejść do wspólnoty wiernych. Udzielicie święceń kapłańskich tym, którzy będą gotowi na to, aby poświecić całe swoje życie miłości i Bogu. Będziecie słuchać spowiedzi tych, którzy będą chcieli oczyszczenia z grzechów. Ukarzecie tych, którzy nie będą godni miłości Boga. Będziecie odprawiać msze w każdą niedzielę. I wtedy wola Najwyższego będzie spełniona».

    11. Następnie Christos opowiadał nam długo o Kościele i o swoim pragnieniu, by był jak żywy organizm. Podstawą tego systemu miała być wiara ludzi. Przyjąłem wszystkie Jego zalecenia. Tak samo moi przyjaciele, którzy jak Tytus, nieśli je na cały świat.


_________________

* Archbishop of Mayence * Prefect of the Villa San Loyats *
Revenir en haut de page
Voir le profil de l'utilisateur Envoyer un message privé
Montrer les messages depuis:   
Poster un nouveau sujet   Ce sujet est verrouillé; vous ne pouvez pas éditer les messages ou faire de réponses.    L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Index du Forum -> La Bibliothèque Romaine - The Roman Library - Die Römische Bibliothek - La Biblioteca Romana -> Le Dogme - The Dogma Toutes les heures sont au format GMT + 2 Heures
Page 1 sur 1

 
Sauter vers:  
Vous ne pouvez pas poster de nouveaux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Vous ne pouvez pas éditer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas supprimer vos messages dans ce forum
Vous ne pouvez pas voter dans les sondages de ce forum


Powered by phpBB © 2001, 2005 phpBB Group
Traduction par : phpBB-fr.com