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Saint Benoît (PNJ) Patron des Clercs & du Monachisme

 
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frère roger



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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:44 pm    Sujet du message: Saint Benoît (PNJ) Patron des Clercs & du Monachisme Répondre en citant



introduction :

Benoît de Pise Yaolo, Ben pour les afficianados ou Saint Benoît pour les aristotéliciens, fondateur de l'ordre bénédictin désormais éteint et surtout inspirateur de l'essor monastique. Il est considéré comme le Saint Patron des ordres religieux aristotéliciens et du monachisme, inspiré par la Tablette d'Oane, rédacteur de la Règle Saint-Benoît (mère de toutes les autres chartes internes aristotéliciennes) et des 12 préceptes portant aussi son nom destiné à civiliser un peu la vie de la cité.

Enfance :

Le petit ben est né vers l’an 480 dans une famille de snobinards romains. En proie à une crise existentielle et rejetant le mode vie dépravé de son milieu, il s'intéressa à l'étude de la logique d'Aristote et au mysticisme de Christos.

A cette époque, une bonne part des populations rurales des Royaumes d'occident était la proie des pires hétérodoxies. Le petit ben rencontra un vieil homme, un ermite, sur un marché. Benoît lui demanda pourquoi il vivait ainsi, différent des autres, marginal parmi les marginaux. Le vieil homme lui répondit par la réponse de Christos : " Disciples ! Vivez pour les autres au lieu d’attendre des autres qu’ils vivent pour vous. C’est à la cité d’accueillir les marginaux, et non aux marginaux d’aider la cité. "

L’ermite lui apprit que la morale qui ouvre à Dieu doit être transmise aux hommes unis dans la même cité. Pour les guider, il faut la raison. Celle-ci vient par l’éducation en suivant les sages, les hommes et femmes mûrs, qui ont avancé sur la route de la Vérité. Ainsi peut surgir la morale qui ouvre à Dieu et donne la paix dans la "grande boulasse". Ils se mirent à parler, à discuter. Leur échange dura trois jours et trois nuits Ils n’en eurent cure, continuèrent ainsi et ils finirent par s’endormir...

Lorsqu’il s’éveilla, Benoît était seul, l’ermite avait disparu. Sa voix résonnait encore en lui en une phrase qui resta gravée jusqu’à ses dernieres gouttes de vie : "une cause finale est une intelligence pure, une divinité. Si on remonte l’ordre des causes et des effets, on ne trouve qu’une seule cause finale. Donc Dieu est unique … De Dieu il n’y en a qu’un, ce moteur immobile du monde, cette volonté parfaite qui est la source de toute substance, de tout mouvement. Dieu est la finalité cosmique de l’univers.". Benoît tomba à genoux, saisit par l’intensité de la révélation qui se faisait jour en lui. Benoît rejeta les faux dieux des mondes obscurs tant il fut illuminé par la lumière de la Révélation.


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frère roger



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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Vocation:

Ben demanda l’autorisation de partir à ses parents. Devant sa résolution, son père ne put que se plier à sa décision, il lui confia une bourse dodue et Benoît s’en fut. Il fréquenta les doctes aristotéliciens, se prêtant à leur jeu de réflexion. Il lut tous les livres que lui confiait ses maîtres. On le pressait d’entrer en religion, mais il ne se sentait pas prêt.

Il découvrit avec émotion la Raison, le logos mais aussi la Cité et l’esprit de la Cité. Agé de 21 ans, il partit à nouveau et gagna la Gaule, terre sauvage encore pour une grande partie de son territoire. Il voulait être seul face à la création, devenir sage par l’observation du grand œuvre divin.

Il se construisit un refuge sur une montagne environnée de forêts. Il apprit à vivre loin des hommes et se mit à méditer l’enseignement reçu, apprenant des bêtes et de lui-même, confronté qu’il était à un milieu étranger. Sa nourriture se composait de poissons qu’il pêchait dans un lac à l’eau pure et de quelques légumes et fruits sauvages qu’il cueillait. Son intelligence et son charisme, dynamisé par cette saine nourriture atteignirent un haut niveau de développement. Les bêtes sauvages le laissait passer parmi elles sans s’effaroucher pour les plus faibles, sans l’attaquer pour les plus fortes. Son corps se sentait pleinement en harmonie avec la nature mais son âme d'animal social ressentait souvent la solitude le soir au coin du feu.

Son intelligence devint aiguë, sa pensée devint totalement aristotélicienne en même temps que son âme. La Raison était en lui. Pendant 9 ans, il découvrit l’absence des hommes, réfléchit à leurs vices et à leur travers, médita sur leur beauté et leurs vertus. Il fit alors l’expérience profonde de la Morale qui seule put le conduire, le mener à rester homme selon la Raison. Il eut l’expérience intime du lien entre l’Homme, la Raison et la Morale. « Tout est question de proportions et de rythmes harmonieux ». Il comprit alors l’enseignement de Christos " La foi apporte la vérité. Mais pour la comprendre, il nous faut user de la raison. " Il prit conscience de la beauté du monde, de la beauté de l’Homme, son âme dénuée de tous les artefacts perçut que La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée. Sa connaissance de la morale, de la raison et des vertus s'était beaucoup dévellopée mais de façon trop théorique et Ben ressentait de plus en plus le besoin de passer à la pratique.

Une nuit, il fit un rêve étrange : une roue tournait dans un ciel pourpre, sur ces barreaux siégeaient des démons munis de fouets qu’ils faisaient claquer sur le dos de bœufs. Leurs yeux étaient voilés, sur chaque voile figurait le nom d’un vice : luxure, avarice, orgueil…. La roue était animée par l’avancée de ces bœufs liés à elle. Ces bœufs marchaient, marchaient sans cesse, tournant en rond dans un mouvement qui faisait tourner la roue. Sur chaque bœuf était marqué un nom, l’un d’entre eux portait celui de Benoît. Chacun d’entre eux était solitaire, ne voyait rien d’autre que ce ciel pourpre à travers son voile. Alors il sut, L'homme sage doit participer à la vie de la cité où il devait apporter les fruits de sa sapience. Dès qu’il fut éveillé, Benoît s’activa. Il prépara ses maigres affaires et s’en fut dans les cités des hommes.


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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:45 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Monde:

Benoît s’installa sur les places publiques, les places du marché, et il se mit à prêcher. Il raconta aux femmes, aux hommes et aux enfants présents les vertus, la nature et son enseignement, la beauté profonde de l’homme. Son message était simple, c’était celui de Christos : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. ". Il leur disait aussi l'Etre Divin est tout-puissant ET l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. La forme idéale est la cité pour l’homme éduqué puisse atteindre le bonheur.

On se moqua de lui, certains lui jetant même des pierres. La milice l’arrêtait parfois, le bastonnant et le conduisant aux portes de la ville. Pourtant, il continua son œuvre. Certains, de tous âges, le suivaient, de village en village, de ville en ville. Benoît découvrit alors les difficultés de l’enseignement. Ces hommes et ces femmes qui le suivaient écoutaient sa parole, certains accomplissant les tâches nécessaires à ce que tous vivent. Faire comprendre que les choses sont des copies des Idées, qu’il faut donc toujours œuvrer sur les choses pour que l’idée soit le plus purement exprimée. Il vit alors que son enseignement portait ses fruits avec ceux qui fournissaient un effort et travaillaient pour tous.
Il l’imposa à chacun. Certains se détournèrent de lui, le quittèrent. Tous les autres formèrent alors la communauté errante. Les plus agiles se mirent à prêcher eux aussi.

Les pas de la communauté les menèrent en Bourgogne, terre barbare et païenne s'ouvrant peu à peu à la civilisation aristotélicienne. Les villages les reçurent avec respect, un lien intangible se tissait. La foule se pressait à sa venue, l’écoutait avec amour et compréhension. Devant l’afflux de Burgondes suivant son enseignement, la princesse Clothilde, la future épouse de Clovis, roi des Francs, le fit venir au palais des rois burgondes.

Benoît et Clotilde éprouvèrent un amour intense l’un pour l’autre. Ils n’y succombèrent point cependant. Benoît sut lui faire suivre les sentiers de son prêche, Clothilde réussit à convaincre son père d’écouter à son tour. Il le mit à l’épreuve de ses prêtres devant l’assemblée des nobles burgondes. Pendant une semaine, ils débattirent, pendant une semaine Benoît fit front et démonta une à une les valeurs païennes de ceux-ci. L’Assemblée aristocratique était mouvante, les prêtres leur apportait l’aide d’un pouvoir sur les hommes. Benoît comprit alors l’adage de Christos et le clama d’une voix de stentor, haute et forte, intelligible par tous : " Il n’est de noblesse que d’âme, et c’est dans votre cœur qu’il vous faut être noble. Mais sachez que même ainsi, vous serez vulnérable, car la noblesse est souvent blessée par la bassesse. "

Les nobles burgondes comprirent son message, ils l’acclamèrent alors, chassant la fausse religion et ils demandèrent à leur Roi de l’entendre en face à face. Pendant trois jours, le Roi et Benoït conversèrent et Benoît conquis le cœur et l’esprit de cet homme indomptable. Il se convertit aristotélicien et tous les Burgondes à la suite de leur roi, heureux qu’il ait compris le message du saint homme.. Seul l’honneur permet d’éviter la bassesse lui apprit le roi. Et Benoît apprit ainsi l’intérêt du pouvoir des hommes sur les hommes, de ces chefs respectés qui mènent leur peuple à la rencontre de l’avenir. Il sut que c’est par eux aussi qu’il faut s’adresser pour que la Raison soit parmi tous les hommes. Ben dit alors à ce sujet dans un lettre à un ami : "La vie de la cité ne peut se dérouler que dans l'ordre établi. La seule grâce, dont le suzerain tire sa légitimité, découle d'un ordre voulu par le Divin. Contester l'ordre établi revient à sombrer dans la tentation du chaos et de la créature sans nom. Gare tout de même au suzerain qui oublie notre autorité canonique et s'éloignent de nos enseignements dogmatiques."


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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Tablette et Lois :

Le roi attribua à Benoît une terre à Cluny pour qu’il puisse installer sa communauté. La communauté prit son essor. Les bâtiments furent érigés, les moines assemblés en un lieu où chacun pouvait venir trouver la sagesse. A la tête de ce premier monastère, il maintint fermement la vie régulière : aucun moine n'eut plus la licence, comme précédemment, de dévier du chemin de la sainte vie en s'écartant à droite ou à gauche. De rage, les frères perdirent la tête. Ils cherchèrent le moyen de le faire mourir. Par sa puissante prière et par ses bénédictions, Benoît dévoile chacune des intrigues machiavéliques, et tente de démasquer les attaques de l’antique ennemi. Ben se posa donc la question des règles de morale idéale pour organiser la cité et un communauté monastique.

Suivant le conseil du Christos : « Si l’on refuse de vous accueillir et d’écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville en secouant la poussière de vos pieds », Benoît quitte le monastère et revient s’installer à les hauteurs du Mont Cassin, ancien haut-lieu hétérodoxe. L'homme de Dieu dès son arrivée brisa l'idole, renversa l'autel. Le sans-nom se déchaîne et use d’artifices les plus divers pour entraver la construction du monastère… Au pire moment et en proie au désespoir, Dieu lui donna un coup de pouce dans son entreprise et Saint benoît fit un rêve étrange: " ... Au centre d'un oasis se dressait une stèle sur la quelle était fixée la tablette d'Oane, la fameuse tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette Pierre qui avait été gravée par le doigts du Créateur et confié à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au delà de l'Amour nous étions aussi lié à la loi de la Création. Cette pierre qui pourtant aurait du disparaître avec la cité était là, intacte. Dans son trip onirique, Il vit un homme l’inviter à s’approcher, il semblait âgé et portait la barbe.... Il ressemblait aux portrait antiques Aristote, mais ça aurait pu être Christos ou même Oane. L’homme ramassa du sable, mais peut être que c’était du sel... Une femme portant une cruche s’approcha de lui et l’homme versa le sable dans la cruche. La femme se dirigea alors vers la stèle et versa le contenu de la cruche sur la pierre... ce n’était pas du sable, ni du sel, ni quoi que ce soit qu’il connaissait... On aurait dit qu’un arc-en-ciel se déversait sur la pierre et elle se mis à rayonner de mille feux. La tablette brillait mais sans l’éblouir, et les mots bien qu’écrit dans une langue que désormais l'homme ne savait plus lire, lui paraissaient familier. Ben s'entretient longuement avec le couple, ils dirent qu’ils représentait à la fois ce qui fut et ce qui serra, ils lui expliquèrent que la tablette avaient été préservée mais retirée de la vue des hommes car ils n’étaient pas encore prêt à la regarder, mais que lui Benoît de Pise Yaolo pourrait peut être traduire un texte qu’Aristote avait ramené après avoir découvert et déchiffré la pierre. Ils lui montrèrent où ce texte avait été caché et oublié ... "

Et le matin en se réveillant , il savait ou se rendre... un lieu très proche: une crypte mortuaire dans une grotte bien cachée à la base du Mont Cassin. Ben y trouva comme son rêve lui avait montré une envelloppe de cuir scellée contenant plusieurs rouleaux d'antiques parchemins en mauvais états. Aristote les avait rédigé en respectant le style gréco-alexendrin en vigueur à son époque et la traduction fut longue et laborieuse. Fort de sa connaissance indirecte de la Loi Divine donné par la Tablette d'Oane, Ben va rédiger dans son scriptorum 12 préceptes afin d'encadrer un minimun les moeurs relachées dans la cité ainsi que la fameuse règle monastique qui désormais portent tout deux son nom. Benoît développa son message d'ordre et de paix, seule garante d’une communauté d’hommes et de femmes tournées vers la vérité et l’éducation à la vérité.


Cette expérience a transformé sa vie et lui a donné l'inspiration nécessaire pour continuer son oeuvre. Le nouvel édifice qu'il aidait à créer fut un jaillissement plutôt qu'une construction. Des hommes silencieux apparaissaient dans la campagne ou dans la forêt, creusant, défrichant, bâtissant. D'autres hommes silencieux qu'on ne voyait pas se tenaient assis dans le cloître glacé, fatiguant leurs yeux et tendant leur esprit, péniblement occupés à copier et à recopier les manuscrits qu'ils avaient sauvés. Nul ne contestait ou ne renonçait, nul n'attirait l'attention sur ce qu'il faisait mais, peu à peu, les bois marécageux devenaient un ermitage, une maison religieuse, une ferme, une abbaye, un séminaire, une école, une cité. Des routes, des ponts la mettaient en rapport avec d'autres abbayes et d'autres cités qui avaient grandi de la même manière.


La communauté bénédictine fut ainsi fondée. Le travail y est l’axe qui permet à la raison de se développer pour la satisfaction de tous. La vigne est l’essentiel des travaux manuels, car comme le disait Benoît : « c’est le sang de la terre, don de notre seigneur aux hommes. Par ce sang, faisons fructifier la maison des hommes pour la grandeur de dieu ». Chacun avait sa place, pouvait en changer. La recherche de la beauté dans le travail car La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée et découvrir les proportions, les mesures et les rythmes harmonieux qui permettent sa manifestation. Benoît suivait en cela les principes d’Aristote, L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. Benoît n’oublia point l’éducation des hommes : des prêtres dans chaque village, des évêques pour les mener, des moines itinérants pour sans cesse les épauler et leur faire partager la sagesse. A ceux qui protégeaient la communauté étaient réservées les part de viande pour qu’ils puissent être forts. A ceux qui prêchaient auprès des burgondes étaient attribués en priorité les fruits et les légumes pour que leur charisme se développent au mieux ; le poisson pour ceux qui restaient à l’abbaye, travaillant sur les causes premières et l’étant, leur intelligence devait être la plus vive car comme le dit Aristote : « Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. »

Un abbé pour diriger la communauté, un conseil pour l’épauler et prendre en charge les moines en petits groupes, chacun trouvant un guide toujours présent. La Bourgogne devint une grande terre de la religion aristotélicienne.


Les 12 préceptes de Saint-Benoit :


1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.
3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8)La médisance bannira, et le mensonge également
9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
11)Foi et Raison te guiderons simultanéement.
12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.



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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Annexe à l'hagio : Règle de St-Benoit
mère de toutes les autres chartes internes aristotéliciennes




PROLOGUE

Écoute, mon fils, l'enseignement du maître, ouvre l'oreille de ton coeur ! Accepte volontiers les conseils d'un père qui t'aime et fais vraiment tout ce qu'il te dit. En travaillant ainsi à obéir, tu reviendras vers Dieu. En effet, en refusant d'obéir par manque de courage, tu étais parti loin de lui. Maintenant, c'est donc à toi que je parle, à toi, c'est-à-dire à tout homme qui renonce à faire sa volonté égoïste et qui prend les armes très fortes et belles de l'obéissance pour combattre sous les ordres de Christos, le vrai Roi, notre Messie. Avant tout, quand tu commences à faire quelque chose de bien, supplie Aristote par une très ardente prière de conduire lui-même cette action jusqu'au bout. Il a bien voulu faire de nous ses enfants. Aussi nous ne devons jamais lui faire de la peine par notre mauvaise conduite. Oui, les dons qu'il a mis en nous, nous devons toujours nous en servir pour lui obéir. Sinon, il sera comme un père en colère qui punit ses enfants et il nous enlèvera notre héritage.
Et même, si nous refusons de le suivre jusqu'à la gloire, il sera comme un maître terrible qui se fâche à cause de nos fautes. Et il nous condamnera à une punition sans fin comme des serviteurs très mauvais.

LE SUPERIEUR

Le Supérieur, celui qui est digne d'être à la tête d'une communauté, doit toujours se rappeler le nom qu'on lui donne. Il doit prouver par ses actes son nom de « supérieur ». C'est pourquoi il ne doit rien enseigner, rien établir, rien ordonner en dehors des commandements de Dieu. Mais ses ordres et ses enseignements agiront comme un ferment pour répandre la justice de Dieu dans le coeur de ses disciples. Le Supérieur doit toujours se rappeler ceci : le jour terrible où Dieu jugera les hommes, il examinera ces deux choses : son enseignement et l'obéissance de ses disciples. Le Supérieur doit le savoir : si, parmi ses brebis, le père de famille en trouve une en mauvais état, c'est le berger qui en portera la responsabilité. Au contraire, si le berger se fatigue beaucoup pour des brebis qui ne restent pas tranquilles et qui n'obéissent pas, s'il fait tout ce qu'il peut pour les guérir de leurs actions mauvaises, au jour du jugement, Aristote le déclarera innocent. C'est pourquoi, quand quelqu'un reçoit le nom de Supérieur, il doit conduire ses disciples en les enseignant de deux façons : Tout ce qui est bon et saint, il le montre par ses paroles, et encore plus par son exemple. Pour les disciples qui ont le coeur docile, c'est par ses paroles qu'il présente les commandements de Dieu. Mais pour ceux qui ont le coeur dur et pour ceux qui comprennent moins bien, c'est par son exemple qu'il fait voir les commandements de Dieu. Et quand le Supérieur explique à ses disciples ce qui est mal, c'est aussi par son exemple qu'il montre qu'on ne doit pas le faire. Sinon, lui qui enseigne aux autres, il sera condamné. Et s'il commet des péchés, un jour Dieu lui dira : « Tu récites mes commandements : mais pourquoi ? Tu parles de mon alliance : pourquoi donc ? Toi, tu détestes tout règlement. Tu jettes mes paroles derrière toi ! ». Et aussi:« Tu remarques la paille dans l'oeil de ton frère, mais tu ne remarques pas la poutre qui est dans le tien !». Le Supérieur prend tous ses repas avec les hôtes et les étrangers. Mais quand il y a moins d'hôtes, il peut inviter à sa table les frères qu'il veut. Pourtant, il laissera toujours un ou deux anciens avec les frères pour maintenir le bon ordre.


LE SUPÉRIEUR AIME TOUS LES FRÈRES SANS FAIRE DE DIFFÉRENCE
Dans le monastère, le Supérieur ne fera pas de différence entre les moines. Il n'aimera pas un frère plus qu'un autre, sauf s'il en trouve un qui agit mieux ou qui obéit mieux que les autres. Il ne fera pas passer l'homme libre avant celui qui était esclave, sauf pour une bonne raison. Mais si, pour une raison juste, le Supérieur pense qu'il faut agir ainsi, il le fera sans tenir compte du rang des frères dans la communauté. En dehors de ce cas, chacun gardera son rang d'entrée au monastère. En effet, esclave ou homme libre, tous nous sommes un dans Christos et nous portons tous la charge du même service pour l'unique Dieu. Non, Dieu ne fait pas de différence entre les hommes. La seule chose qui compte à ses yeux, c'est d'être meilleurs que les autres par nos actions bonnes, et d'être humbles. C'est pourquoi le Supérieur aimera tous les frères d'un amour égal. Il appliquera les mêmes règles à tous, mais selon les mérites de chacun. Obéir en tout aux ordres de le Supérieur, même si celui-ci se conduit autrement, espérons que non ! -. Dans ce cas, rappelle-toi le commandement de Christos : « Faites ce qu’ils disent et ne faires pas ce qu’ils font ! ». Le Supérieur prendra un très grand soin des frères qui ont fait des fautes. En effet, « ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades »

LE SUPÉRIEUR AGIRA COMME LE BON BERGER
Le Supérieur doit faire tout ce qu'il faut et très vite, pour ne pas perdre une seule brebis du troupeau que Dieu lui a confié. Pour cela, il se sert de toute son intelligence et de toute son habileté. En effet, il le sait : il a reçu la charge de conduire des personnes malades et non pas de faire peser un pouvoir exagéré sur des personnes en bonne santé. Il aura peur de la menace que Dieu a faite par la bouche du prophète Aristote : « Les brebis que vous trouviez grasses, vous les avez prises. Mais les faibles, vous les avez chassées » Le Supérieur imitera la tendresse du bon berger qui laisse ses 99 brebis sur les montagnes pour aller chercher une seule brebis perdue. Il a tellement pitié de la faiblesse de cette brebis qu'il va jusqu'à la mettre sur ses épaules saintes et il la ramène ainsi vers le troupeau.

BIEN ET OBJETS DE L’ABBAYE

Pour s'occuper des biens du monastère : outils, vêtements et tous les autres objets, le Supérieur choisit des frères en qui il a confiance. C'est leur bonne conduite et leur façon de faire qui guident son choix. Le Supérieur leur donne la responsabilité de ces différents objets, comme il le juge bon. Alors les frères en prennent soin et ils les rangent. Le Supérieur aura la liste de ces choses. Ainsi, quand les frères se succèdent dans un service, le Supérieur sait ce qu'il donne et ce qu'il reçoit. Si quelqu'un traite les objets du monastère sans propreté ou avec négligence, on lui fera des reproches. Si ce frère ne se corrige pas, on le punira selon la Charte de Charité.

LES MALADES

SERVIR LES MALADES, C'EST SERVIR DIEU
Avant tout et par-dessus tout, il faut prendre soin des frères malades. On les servira vraiment comme Christos lui-même, parce qu'il a dit : « J'ai été malade, et vous êtes venus me visiter ». Et : « Ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits, c'est à moi que vous l'avez fait ».

COMMENT SOIGNER LES MALADES
Les malades ont un logement à part, exprès pour eux. Pour les servir, on leur donne un frère qui respecte Dieu avec confiance, qui est plein de dévouement et soigneux. Chaque fois que c'est nécessaire, on offre aux malades de prendre un bain. Mais on le permet plus rarement à ceux qui sont en bonne santé et surtout aux jeunes. De plus, on permet aux frères qui sont très faibles de manger de la viande pour refaire leurs forces. Mais, quand ils vont mieux, tous se privent de viande comme d'habitude. Le Supérieur veillera avec très grand soin à ce que les cellériers et les infirmiers ne soient pas négligents avec les malades. En effet, c'est le Supérieur qui est responsable de toutes les fautes de ses disciples.

LE TRAVAIL MANUEL

La paresse est l'ennemie de l'âme. Aussi, à certains moments, les frères doivent être occupés à travailler de leurs mains. A d'autres moments, ils doivent être occupés à la lecture de la Parole de Dieu. C'est pourquoi nous croyons qu'il faut organiser ces deux occupations de la façon suivante : De Pâques au 1er octobre, en sortant de l'office de Prime, les frères font le travail nécessaire jusqu'à 10 heures environ. De 10 heures jusqu'à l'office de Sexte, ils font leur lecture. Après Sexte, en sortant de table, ils se reposent sur leur lit dans un silence complet. Ou bien, quand un frère veut lire en particulier, il lit tout bas, sans gêner les autres. On dit None plus tôt, vers 2 heures et demie. Puis les frères recommencent à travailler jusqu'à Vêpres. Quand ils doivent rentrer les récoltes eux-mêmes, parce que c'est nécessaire là où ils sont, ou bien parce qu'ils sont pauvres, ils ne seront pas tristes. En effet, quand ils vivent du travail de leurs mains, comme nos Pères, alors ils sont vraiment moines. Pourtant, on fera tout avec mesure, à cause de ceux qui sont faibles. Du 1er octobre jusqu'au début du Carême, le matin, les frères font leur lecture jusqu'à 8 heures environ. Puis, vers 8 heures, ils disent Tierce. Ensuite, ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 3 heures de l'après-midi environ. Au premier signal de None, tous les frères laissent leur travail pour être prêts au deuxième signal. Après le repas, ils lisent de nouveau ou ils étudient les psaumes. Pendant le Carême, ils font leur lecture depuis le matin jusqu'à 9 heures. Puis ils font le travail qu'on leur a commandé jusqu'à 4 heures de l'après-midi. Pendant ce temps du Carême, chaque frère reçoit un livre de la bibliothèque. Il le lira à la suite et en entier. On distribue ces livres au début du Carême. Avant tout, on nomme un ou deux anciens qui circulent dans le monastère au moment où les frères font leur lecture. Ils les surveillent : il y en a un peut-être qui n'a de goût à rien. Il passe son temps à ne rien faire ou bavarde au lieu de s'appliquer à la lecture. Ce frère se fait du tort à lui-même et, de plus, il distrait les autres. Quand on trouve un moine de ce genre - espérons que non ! -, on lui fait des reproches une fois, deux fois. S'il ne se corrige pas, on le punit selon la Charte pour que les autres en éprouvent de la crainte. Un frère n'ira pas avec un autre frère quand ce n'est pas le moment. Le dimanche, tous les frères s'occupent à la lecture, sauf ceux qui sont responsables de services divers. Si un frère négligent ou paresseux ne veut pas ou ne peut pas méditer ou lire, on lui commande un travail pour qu'il ne reste pas sans rien faire. Quant aux frères malades ou de santé fragile, on leur donne une occupation ou un métier qui leur convient. Ainsi, ils ne restent pas inoccupés, et pourtant ils ne sont pas écrasés par un travail trop dur, ou ils n'ont pas envie de le fuir. Le Supérieur doit tenir compte de leur faiblesse.

ROUTE VERS LE NOVICIAT :

UNE ENTRÉE DIFFICILE
Quand quelqu'un arrive pour mener la vie religieuse, on ne le laisse pas facilement entrer. Mais on suit le conseil de St-Benoit: « Cherchez à savoir si l'esprit qu'ils ont vient de Dieu ». Pourtant, celui qui arrive continue à frapper à la porte. Après quatre ou cinq jours, on voit qu'il supporte avec patience le mauvais accueil et les difficultés qu'on lui fait. Et il demande toujours à entrer au monastère. Alors on lui permet d'entrer, et il reste dans la maison des hôtes pendant quelques jours.

EST-CE QUE LE NOUVEAU VENU CHERCHE VRAIMENT DIEU ?
Ensuite, il va dans la Crypte des novices, là où ils méditent, mangent et dorment pendant 15 jours. On les confit au Maître des Novices, capable de les entraîner vers Dieu. Ce frère s'occupe d'eux avec le plus grand soin. Il regarde attentivement le nouveau venu. Est-ce qu'il cherche vraiment Dieu ? Est-ce qu'il s'applique avec ardeur au Service de Dieu, à l'obéissance, aux épreuves qui rendent humble ? On lui parle à l'avance de toutes les choses dures et pénibles par lesquelles on va à Dieu.

UN ENGAGEMENT POUR LA VIE
Celui qu'on va recevoir parmi les frères promet devant tous, dans l'abbatiale, de rester toujours dans la communauté, de vivre maintenant en moine, et d'obéir. Il fait cette promesse devant Dieu et devant les saints. Alors, s'il lui arrive de se conduire autrement, il doit le savoir : le Dieu dont il se moque le condamnera. Il fait sa promesse par écrit au nom des saints qui ont leurs reliques à cet endroit, et au nom de le Supérieur présent. Cette promesse, il l'écrit lui-même de sa main. S'il est illettré, il demande à un autre de l'écrire pour lui. Le novice trace un signe sur sa promesse et il la met lui-même sur l'autel. Après cela, le novice commence tout de suite ce verset : « Accueille-moi, Aristote, selon ta parole, et je vivrai.
Ne décourage pas mon attente ». Toute la communauté continue trois fois ce verset, et elle ajoute le « Credo ». Alors le frère novice se prosterne aux pieds de chaque moine afin qu'on prie pour lui. A partir de ce jour-là, il fait vraiment partie de la communauté.

L’HABIT

L’Habit donné à l’entrée des moines dans l’ordre doit être porté par tous à tous les jours. Cet habit comprend la robe blanche, le scapulaire noir, la ceinture de cuir et une croix en bois alentour du coup. Ce qui distinguera les pères des frères et oblats sera une croix en argent au lieu de celle en bois.
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Dernière édition par frère roger le Jeu Juin 25, 2009 9:17 am; édité 1 fois
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frère roger



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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant



ACCUEILLIR LES HÔTES

Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Fils de Dieu. En effet, lui-même dira : « J'étais un hôte et vous m'avez reçu » On les reçoit tous avec le respect dû à chacun, surtout les frères aristotéliciens et les étrangers. C'est pourquoi, dès qu'on annonce l'arrivée d'un hôte, le supérieur et les frères vont à sa rencontre avec tout l'honneur que l'amour inspire. Ils commencent par prier ensemble. Puis ils se donnent la paix. On donne ce baiser de paix seulement après la prière, à cause des tromperies de l'esprit du mal. Dans les salutations, on montre tous les signes de l'humilité à tous les hôtes qui arrivent ou qui partent. On courbe la tête ou bien on se prosterne à terre pour adorer en eux Christos qu'on reçoit. Après cet accueil, on conduit les hôtes à la prière. Puis le supérieur ou le frère qu'il envoie s'assoit avec eux. Avec toute la communauté, le Supérieur lave les pieds de tous les hôtes. Le Supérieur verse de l'eau sur les mains des hôtes. On reçoit les pauvres et les étrangers avec le plus grand soin et la plus grande attention. En effet, c'est surtout à travers eux qu'on reçoit Dieu. Les riches, on les craint, alors on les respecte toujours. Aucun frère ne va trouver les hôtes ou parler avec eux, quand il n'en a pas reçu l'ordre. Mais s'il les rencontre ou s'il les voit, il les salue humblement, comme nous l'avons dit, et il demande une bénédiction. Puis il continue son chemin en disant qu'il n'a pas la permission de parler aux hôtes. On nommera un frère, frère hôtellier, qui prendra soin des hôtes, avec la bénédiction de le Supérieur.

RECEVOIR LES MOINES ÉTRANGERS
Un moine étranger arrive de très loin. Il veut rester au monastère comme un hôte. S'il se contente des coutumes qu'il trouve à cet endroit, s'il ne trouble pas le monastère en demandant trop de choses, et s'il est content tout simplement de ce qu'il trouve, on le reçoit aussi longtemps qu'il veut. S'il reproche quelque chose ou s'il fait des remarques de façon raisonnable et avec un amour plein d'humilité, le Supérieur réfléchit avec prudence : est-ce que Aristote ne l'a pas envoyé exprès pour cela ? Ensuite, s'il veut rester pour toujours dans la communauté, on ne s'opposera pas à cette demande. En effet, pendant son séjour dans la maison des hôtes, on a pu voir sa façon de vivre. Mais si, pendant ce temps, il s'est montré exigeant, ou si sa conduite a été mauvaise, on ne doit pas l'unir au corps du monastère. On lui dira plutôt, mais poliment, de s'en aller, pour que sa mauvaise conduite ne fasse pas de mal aux autres. Au contraire, quand il ne mérite pas qu'on le mette dehors, on le reçoit s'il le demande; ou mieux, on lui conseille fortement de rester et on le fait entrer dans la communauté, pour que les autres apprennent quelque chose par son exemple. En effet, partout on sert le même Dieu, on combat sous les ordres du même Roi. Et même, quand le Supérieur voit que ce moine le mérite, il peut le mettre à un rang un peu plus élevé que celui de son entrée. Et le Supérieur peut faire cela non seulement pour un moine, mais aussi pour un prêtre ou pour un clerc, s'il juge que leur conduite le mérite. Nous l'avons déjà dit plus haut. Pourtant, le Supérieur fera bien attention : il ne gardera jamais longtemps un moine d'un autre monastère connu, sans l'accord de son abbé ou sans une lettre de recommandation. Car Aristote a dit : « Ne fais pas aux autres le mal que tu ne veux pas pour toi ».

AMOUR

Dans le coeur, il peut y avoir un feu mauvais et amer qui sépare de Dieu et conduit loin de lui pour toujours. Il peut y avoir aussi un bon feu qui sépare du mal et conduit à Dieu et à la vie avec lui pour toujours. Ce feu-là, les moines le feront donc passer dans leurs actes avec un très grand amour. Voici comment : chacun voudra être le premier pour montrer du respect à son frère. Ils supporteront avec une très grande patience les faiblesses des autres, celles du corps et celles du caractère. Ils s'obéiront mutuellement de tout leur coeur. Personne ne cherchera son intérêt à lui, mais plutôt celui des autres. Ils auront entre eux un amour sans égoïsme, comme les frères d'une même famille. Ils respecteront Dieu avec amour. Ils auront pour leur abbé un amour humble et sincère. Ils ne préféreront absolument rien à Christos et Aristote. Qu'il nous conduise tous ensemble à la vie avec lui pour toujours !

LA NOURRITURE

Pour le repas de chaque jour, vers midi ou trois heures de l'après-midi, nous pensons que deux plats cuits suffisent à toutes les tables. Et cela, à cause des faiblesses de chacun. Alors celui qui ne peut pas manger d'un plat mangera de l'autre. C'est pourquoi deux plats cuits suffisent à tous les frères. Et quand on peut avoir des fruits ou des légumes frais, on les ajoute comme troisième plat. Quand il y a un seul repas, et aussi quand il y en a deux, à midi et le soir, un gros morceau de pain suffit pour la journée. Quand on fait un repas le soir, le cellérier garde le tiers du morceau de pain pour le donner aux frères à ce moment-là. Quand il y a plus de travail que d'habitude, le Supérieur peut, s'il le juge bon, ajouter quelque chose. Mais il faut surtout éviter les excès, de façon que jamais un moine n'arrive jusqu'à l'indigestion. En effet, il n'y a rien de plus contraire à tout aristotélicien que de manger trop. Christos a dit : « Attention ! Ne rendez pas vos coeurs lourds en mangeant et en buvant trop ! ». Pour les jeunes enfants, on ne sert pas la même quantité de nourriture que pour les plus âgés. On leur en donne moins, en gardant la mesure en toutes choses. Mais tous éviteront absolument de manger de la viande, sauf les malades qui sont très faibles.

LA BOISSON

Chacun reçoit de Dieu un don particulier : l'un celui-ci, et l'autre celui-là. C'est pourquoi nous hésitons un peu à fixer la quantité de nourriture et de boisson pour les autres. Pourtant, à cause de l'infirmité de ceux qui sont faibles, nous pensons qu'une hémine de vin suffit à chaque frère pour la journée. Mais, à certains, Dieu donne la force de s'en priver. Ceux-là doivent le savoir, ils recevront pour cela une récompense spéciale. Quand on a besoin de boire davantage de vin à cause de l'endroit où l'on est, à cause du travail ou de la chaleur de l'été, le supérieur décide d'en donner plus. Mais, en tout cas, il fait attention à ceci : les moines ne boiront pas trop de vin et ils ne deviendront jamais ivres. Pourtant, voici ce que nous lisons : « Le vin n'est absolument pas fait pour les moines. » Mais, aujourd'hui, on ne peut pas les convaincre de cette vérité. Alors, mettons-nous d'accord au moins pour dire : il ne faut pas en boire trop, mais avec mesure. En effet, à cause du vin, même les sages peuvent abandonner Dieu. Quelquefois, l'endroit est tellement pauvre qu'on ne peut même pas trouver la quantité de vin fixée plus haut. On en trouve beaucoup moins ou pas du tout. Alors les moines qui vivent là béniront Dieu au lieu de murmurer. Oui, avant tout, voici ce que nous recommandons : que les moines ne murmurent jamais !

LA PRIÈRE

Quand nous voulons demander quelque chose à des gens puisssants, nous n'osons le faire qu'avec humilité et grand respect. Alors, quand nous supplions le Dieu du monde entier, nous devons le faire avec plus d'humilité encore, avec un coeur pur et tout donné à Dieu. Et nous le savons : Dieu nous exaucera, si nous prions non pas avec beaucoup de paroles, mais avec un coeur pur, peiné jusqu'aux larmes d'avoir offensé Dieu. C'est pourquoi la prière doit être courte et pure, sauf si Dieu, dans sa bonté, nous touche et nous inspire de prier plus longtemps. Mais, en communauté, la prière sera très courte. Et, dès que le supérieur donnera le signal, les frères se lèveront tous ensemble.

RÈGLES IMPORTANTES

1. Être présent régulièrement et participer à la vie de l'abbaye.
2. Assister à l'office religieux régulièrement et participer aux célébrations des grandes fêtes religieuses.
3. Les absences prolongées justifiées seront jaugées à l'aune de l'investissement religieux du cistercien dans l'église et l'ordre. Le prévôt est chargé d'un audit régulier du respect des voeux par les frères.

NON RESPECT DES RÈGLEMENTS

Le prévôt a le droit discrétionnaire de réprimander en public ou en privé toute infraction légère manifeste d'un cistercien. Chaque réprimande fera l'objet d'un rapport au chapitre. La récidive manifeste ou une infraction importante donne la possibilité au prévôt de convoquer le tribunal de l'ordre.

Les Sanctions :
=> Rappel strict et public.
=> Repentir public.
=> Sermon public lors de la messe faite dans la ville de résidence.
=> Pèlerinage.
=>aumône
=> Flagellation publique avec un fouet
=> Isolement spirituel.
=> Suspension temporaire
=> Bannissement de l'ordre.
=> Transfert de l'affaire à l'inquisition ou à la justice temporelle

Faisons bien attention à ceci : au monastère, personne ne se permettra, en aucun cas, de prendre la défense d'un autre moine ou de faire comme s'il était son protecteur, même s'il est de sa famille, de façon plus ou moins proche. Les moines ne se permettront jamais d'agir de cette manière. En effet, cela peut faire naître des conflits très graves. Si quelqu'un ne tient pas compte de cette défense, on le punira très sévèrement.

TRIBUNAL
Le Chapitre Général sera avisé de tout problème relier à la Règle ou à la Charte par le Prévôt. Le recteur sera le Président du Tribunal et le Prévôt agira en tant que Procureur. L’accusé devra faire face à la Règle en se défendant seul. Les modalités exactes de la procédure seront définies par le recteur en fonction de la complexité de l'affaire (échanges de mp, réunion msn, sous-forum tribunal, ...)

Aristote : La vertu de justice appartient au domaine politique ; car c’est la notion de juste qui introduit un ordre dans la communauté politique, et le pouvoir judiciaire marque la frontière entre le juste et l’injuste.

ÉPILOGUE

Voici pourquoi nous avons écrit cette Règle : en la pratiquant dans les monastères, nous montrons, au moins un petit peu, que notre conduite est droite, et que nous commençons à mener une vie religieuse. Mais pour celui qui est pressé de mener parfaitement cette vie, il y a encore les enseignements des saints Pères. Si on les pratique, ils conduisent au sommet de la vie parfaite. En effet, dans les livres saint, est-ce que chaque page, chaque parole qui vient de Dieu lui-même, n'est pas une règle très sûre pour guider la vie des hommes ? Il y a aussi tous les livres des saints Pères Aristotéliciens : est-ce qu'ils ne parlent pas clairement de ce que nous devons faire pour courir tout droit vers notre Créateur ?

Héritage de St-Benoit

Règle de Saint Benoît corrigée par Père Pobelcourt, Grand Prieur de l'Ordre Cistercien


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MessagePosté le: Mer Mai 09, 2007 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Résumé de l'hagio
Citation:



introduction :

Benoît de Pise Yaolo, Ben pour les afficianados ou Saint Benoît pour les aristotéliciens, fondateur de l'ordre bénédictin désormais éteint et surtout inspirateur de l'essor monastique. Il est considéré comme le Saint Patron des ordres religieux aristotéliciens et du monachisme, inspiré par la Tablette d'Oane, rédacteur de la Règle Saint-Benoît (mère de toutes les autres chartes internes aristotéliciennes) et des 12 préceptes portant aussi son nom destiné à civiliser un peu la vie de la cité.


Début :

le petit ben est né vers l’an 480 dans une famille de snobinard romain. En proie à une crise existencielle et rejetant le mode vie dépravé de son milieu, il s'intéressa à l'étude de la logique d'Aristote et au mysticisme de Christos. Benoît rejeta les faux dieux des mondes obscurs tant il fut illuminé par la lumière de la Révélation.

Benoît s’installa sur les places publiques, les places du marché, et il se mit à prêcher. Il raconta aux femmes, aux hommes et aux enfants présents les vertus, la nature et son enseignement, la beauté profonde de l’homme. Son message était simple, c’était celui de Christos : " Si pour vous la vie n’a pas de sens, alors aimez la vie plus que le sens de la vie. N’attendez pas de mourir pour comprendre que vous passez votre vie à côté de la vie. Rappelez vous : Nous ne sommes pas nés seulement pour mourir, nous sommes nés pour vivre. ". Il leur disait aussi l'Etre Divin est tout-puissant ET l'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. La forme idéale est la cité pour l’homme éduqué puisse atteindre le bonheur.

Tablette et Lois :

Un roi, ayant été séduit par ses prêches enflammées, attribua à Benoît une terre à Cluny pour qu’il puisse installer sa communauté. La communauté prit son essor. Les bâtiments furent érigés, les moines assemblés en un lieu où chacun pouvait venir trouver la sagesse. A la tête de ce premier monastère, il maintint fermement la vie régulière : aucun moine n'eut plus la licence, comme précédemment, de dévier du chemin de la sainte vie en s'écartant à droite ou à gauche. De rage, les frères perdirent la tête. Ils cherchèrent le moyen de le faire mourir. Par sa puissante prière et par ses bénédictions, Benoît dévoile chacune des intrigues machiavéliques, et tente de démasquer les attaques de l’antique ennemi. Ben se posa donc la question des règles de morale idéale pour organiser la cité et un communauté monastique.

Suivant le conseil du Christos : « Si l’on refuse de vous accueillir et d’écouter vos paroles, sortez de cette maison ou de cette ville en secouant la poussière de vos pieds », Benoît quitte le monastère et revient s’installer à les hauteurs du Mont Cassin, ancien haut-lieu hétérodoxe. L'homme de Dieu dès son arrivée brisa l'idole, renversa l'autel. Le sans-nom se déchaîne et use d’artifices les plus divers pour entraver la construction du monastère… Au pire moment et en proie au désespoir, Dieu lui donna un coup de pouce dans son entreprise et Saint benoît fit un rêve étrange: " ... Au centre d'un oasis se dressait une stèle sur la quelle était fixée la tablette d'Oane, la fameuse tablette reprenant les commandements de Dieu. Cette Pierre qui avait été gravée par le doigts du Créateur et confié à la première communauté pour qu'elle n'oublie jamais qu'au delà de l'Amour nous étions aussi lié à la loi de la Création. Cette pierre qui pourtant aurait du disparaître avec la cité était là, intacte. Dans son trip onirique, Il vit un homme l’inviter à s’approcher, il semblait âgé et portait la barbe.... Il ressemblait aux portrait antiques Aristote, mais ça aurait pu être Christos ou même Oane. L’homme ramassa du sable, mais peut être que c’était du sel... Une femme portant une cruche s’approcha de lui et l’homme versa le sable dans la cruche. La femme se dirigea alors vers la stèle et versa le contenu de la cruche sur la pierre... ce n’était pas du sable, ni du sel, ni quoi que ce soit qu’il connaissait... On aurait dit qu’un arc-en-ciel se déversait sur la pierre et elle se mis à rayonner de mille feux. La tablette brillait mais sans l’éblouir, et les mots bien qu’écrit dans une langue que désormais l'homme ne savait plus lire, lui paraissaient familier. Ben s'entretient longuement avec le couple, ils dirent qu’ils représentait à la fois ce qui fut et ce qui serra, ils lui expliquèrent que la tablette avaient été préservée mais retirée de la vue des hommes car ils n’étaient pas encore prêt à la regarder, mais que lui Benoît de Pise Yaolo pourrait peut être traduire un texte qu’Aristote avait ramené après avoir découvert et déchiffré la pierre. Ils lui montrèrent où ce texte avait été caché et oublié ... "

Et le matin en se réveillant , il savait ou se rendre... un lieu très proche: une crypte mortuaire dans une grotte bien cachée à la base du Mont Cassin. Ben y trouva comme son rêve lui avait montré une envelloppe de cuir scellée contenant plusieurs rouleaux d'antiques parchemins en mauvais états. Aristote les avait rédigé en respectant le style gréco-alexendrin en vigueur à son époque et la traduction fut longue et laborieuse. Fort de sa connaissance indirecte de la Loi Divine donné par la Tablette d'Oane, Ben va rédiger dans son scriptorum 12 préceptes afin d'encadrer un minimun les moeurs relachées dans la cité ainsi que la fameuse règle monastique qui désormais portent tout deux son nom. Benoît développa son message d'ordre et de paix, seule garante d’une communauté d’hommes et de femmes tournées vers la vérité et l’éducation à la vérité.


Cette expérience a transformé sa vie et lui a donné l'inspiration nécessaire pour continuer son oeuvre. Le nouvel édifice qu'il aidait à créer fut un jaillissement plutôt qu'une construction. Des hommes silencieux apparaissaient dans la campagne ou dans la forêt, creusant, défrichant, bâtissant. D'autres hommes silencieux qu'on ne voyait pas se tenaient assis dans le cloître glacé, fatiguant leurs yeux et tendant leur esprit, péniblement occupés à copier et à recopier les manuscrits qu'ils avaient sauvés. Nul ne contestait ou ne renonçait, nul n'attirait l'attention sur ce qu'il faisait mais, peu à peu, les bois marécageux devenaient un ermitage, une maison religieuse, une ferme, une abbaye, un séminaire, une école, une cité. Des routes, des ponts la mettaient en rapport avec d'autres abbayes et d'autres cités qui avaient grandi de la même manière.


La communauté bénédictine fut ainsi fondée. Le travail y est l’axe qui permet à la raison de se développer pour la satisfaction de tous. La vigne est l’essentiel des travaux manuels, car comme le disait Benoît : « c’est le sang de la terre, don de notre seigneur aux hommes. Par ce sang, faisons fructifier la maison des hommes pour la grandeur de dieu ». Chacun avait sa place, pouvait en changer. La recherche de la beauté dans le travail car La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée et découvrir les proportions, les mesures et les rythmes harmonieux qui permettent sa manifestation. Benoît suivait en cela les principes d’Aristote, L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme. Benoît n’oublia point l’éducation des hommes : des prêtres dans chaque village, des évêques pour les mener, des moines itinérants pour sans cesse les épauler et leur faire partager la sagesse. A ceux qui protégeaient la communauté étaient réservées les part de viande pour qu’ils puissent être forts. A ceux qui prêchaient auprès des burgondes étaient attribués en priorité les fruits et les légumes pour que leur charisme se développent au mieux ; le poisson pour ceux qui restaient à l’abbaye, travaillant sur les causes premières et l’étant, leur intelligence devait être la plus vive car comme le dit Aristote : « Parce que le bien ultime réside dans le divin, sans nul doute et pour identifier le bien, il suffit donc de s’attacher à l’analyse de l’essence du divin. La substance du tout puissant étant intelligibilité pure et parfaite, le bien ne peut être que perfection de la substance, et donc de la nature d’une chose. »

Un abbé pour diriger la communauté, un conseil pour l’épauler et prendre en charge les moines en petits groupes, chacun trouvant un guide toujours présent. La Bourgogne devint une grande terre de la religion aristotélicienne.

Les 12 préceptes de Saint-Benoit :

1) Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2)Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphême et faux serment.
3)Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4)Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5)Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
6)La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7)Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8)La médisance bannira, et le mensonge également
9)En pensées, désirs, veillera à rester pur entièrement.
10)Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
11)Foi et Raison te guiderons simultanéement.
12)Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.


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MessagePosté le: Jeu Mai 03, 2012 8:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant



San Benedetto - Patrono dei Chierici e del Monachesimo


Introduzione:

Benedetto da Pisa Iaolo, Ben per gli amici o San Benedetto per gli Aristotelici, fondatore dell' ordine benedettino ormai estinto e soprattutto ispiratore dello sviluppo monastico. È considerato come il Santo Patrono degli ordini religiosi Aristotelici e del monachesimo, ispirato dalla Tavola di Oane, redattore della regola di San Benedetto (madre di tutte le altre carte interne Aristoteliche) e dei 12 precetti che portano il suo nome destinati a portare un po' di civilizzazione nella vita della città.

Infanzia:

Il piccolo Ben nacque verso l'anno 480 in una famiglia di nobili romani. In preda ad una crisi esistenziale e respingendo il modo vita degenerato del suo ambiente, egli se interessò allo studio della logica d' Aristotele ed al misticismo di Christos.

A quel tempo una gran parte delle popolazioni rurali dei Regni d' occidente era la preda delle peggiori eterodossie. Il piccolo Ben incontrò un vecchio uomo, un eremita, in un mercato. Benedetto gli chiese perché vivesse così, diverso dagli altri, emarginato fra gli emarginati. Il vecchio uomo gli rispose con la risposta di Christos: "Discepoli! Vivete per gli altri anziché attendere che gli altri vivano per voi. Spetta alla città accogliere gli emarginati, e non agli emarginati aiutare la città.“

L'eremita gli insegnò che la morale che apre a Dio deve essere trasmessa agli uomini uniti nella stessa città. Per guidarli, occorre la ragione. Questa viene con l'istruzione seguendo i saggi, gli uomini e donne maturi, che sono avanzate sulla strada della Verità. Così può emergere la morale che apre a Dio e dà la pace. Si misero a parlare, discutere. Il loro scambio di idee durò tre giorni e tre notti, ma non se ne curarono, continuarono così e finirono per addormentarsi…

Quando si destò, Benedetto era solo, l'eremita era scomparso. La sua voce risuonava ancora in lui in una frase che restò impressa fino alle sue ultime stille di vita: " una causa finale è un'intelligenza pura, un divinità. Se si risale l'ordine delle cause e degli effetti, non si trova che una sola causa finale. Dunque Dio è unico… Di Dio non ve n’è che uno, questo motore immobile del mondo, questa volontà perfetta che è la fonte di tutta la sostanza, di tutti i movimenti. Dio è la finalità cosmica dell’universo.". Benedetto cadde in ginocchio, colpito dall'intensità della rivelazione che si faceva strada in lui. Benedetto rinnegò i falsi dei dei mondi oscuri tanto venne illuminato dalla luce della Rivelazione.

Vocazione:

Ben chiese l'autorizzazione di partire ai suoi genitori. Dinanzi alla sua risolutezza, suo padre poté soltanto piegarsi alla sua decisione, gli affidò una borsa gonfia e Benedetto se ne andò. Frequentò i dotti Aristotelici, si prestò al loro gioco di riflessione. Egli lesse tutti i libri che gli affidavano i suoi maestri. Lo spingevano a seguire la via della religione, ma non si sentiva pronto.

Scoprì con emozione la Ragione, il logos ma anche la Città e lo spirito della Città. All’età di 21 anni, partì nuovamente e raggiunse la Gallia, terra ancora selvaggia per gran parte del suo territorio. Voleva essere solo di fronte alla creazione, diventare saggio attraverso l'osservazione della grande opera divina.

Si costruì un rifugio su una montagna circondata da foreste. Imparò a vivere lontano dagli uomini e si mise a meditare sull'insegnamento ricevuto, apprendendo dagli animali e da sé stesso, confrontandosi con un ambiente estraneo. Il suo nutrimento si componevano di pesci che pescava in un lago d'acqua pura e di alcune verdure e frutta selvatica che raccoglieva. La sua intelligenza ed il suo carisma, sviluppato grazie a questi cibi sani, raggiunsero un alto livello di sviluppo. Gli animali selvatici lo lasciavano passare fra loro, i più deboli senza spaventarsi, i più forti senza attaccarlo. Il suo corpo si sentiva interamente in armonia con la natura ma il suo cuore d' animale sociale avvertiva spesso la solitudine la sera all'angolo del fuoco.

La sua intelligenza divenne acuta, il suo pensiero diventò completamente Aristotelico contemporaneamente al suo cuore. La Ragione era in lui. In 9 anni, scoprì l'assenza degli uomini, riflettè sui loro vizi sui loro difetti, meditò sulla loro bellezza e le loro virtù. Fece allora l'esperienza profonda della Morale che sola potè guidarlo, condurlo a restare uomo secondo la Ragione. Ebbe l'esperienza intima del legame tra l'Uomo, la Ragione e la Morale. “Tutto è questione di proporzioni e di ritmi armoniosi”. Comprese allora l'insegnamento di Christos “La fede porta la verità. Ma per comprenderla, occorre usare la ragione.” Prese coscienza della bellezza del mondo, della bellezza dell'Uomo, il suo animo privato di tutti gli artefatti percepì che La bellezza sensibile è un'immagine della bellezza eterna che l' anima ha da sempre già contemplato. La sua conoscenza della morale, della ragione e delle virtù se era molto sviluppata ma in modo troppo teorico e Ben sentiva sempre più la necessità di passare alla pratica.

Una notte, fece un sogno strano: una ruota girava in un cielo porpora, su queste sbarre sedevano dei demoni forniti di fruste con cui colpivano la schiena di buoi. I loro occhi erano velati, su ogni velo appariva il nome di un vizio: lussuria, avarizia, orgoglio…. La ruota era mo9ssa dall’avanzare di questi buoi legati ad essa. Questi buoi marciavano, marciavano incessantemente, girando in tondo in un movimento che faceva girare la ruota. Su ogni bue era segnato un nome, uno di loro portava quello di Benedetto. Ciascuno di loro era isolato, non vedeva null’altro che questo cielo porpora attraverso il suo velo. Allora seppe, l' uomo saggio deve partecipare alla vita della città dove deve portare i frutti della sua sapienza. Appena fu desto, Benedetto si avviò. Preparò i suoi poveri beni e andò nelle città degli uomini.

Mondo:

Benedetto si stabilì nelle piazze pubbliche, le piazze del mercato, e si mise a predicare. Raccontò alle donne, agli uomini ed ai bambini presenti le virtù, la natura ed il suo insegnamento, la bellezza profonda dell'uomo. Il suo messaggio era semplice, era quello di Christos: "Se per voi la vita non ha senso, allora amate la vita più del senso della vita. Non aspettate di morire per capire che passate la vostra vita accanto alla vita. Ricordatevi: Non siamo nati soltanto per morire, siamo nati per vivere.”. Diceva loro anche che l' Essere Divino è onnipotente è l’essenza delle cose è nelle cose stesse, e da loro la forma. La forma ideale è la città perché l'uomo istruito possa raggiungere la felicità.

Si prendevano gioco di lui, alcuni gettandogli anche pietre. La milizia lo fermava a volte, bastonandolo e conducendolo alle porte della città. Tuttavia, continuò la sua opera. Alcuni, di ogni età, lo seguivano, di villaggio in villaggio, di città in città. Benedetto scoprì allora le difficoltà dell'insegnamento. Quest'uomini e queste donne che lo seguivano ascoltavano la sua parola, alcuni eseguendo i compiti necessari perché tutti vivessero. Fare capire che le cose sono copie delle idee, che occorre dunque sempre operare sulle cose perché l'idea sia più puramente espressa. Vide allora che il suo insegnamento portava i suoi frutti con quelli che effettuavano uno sforzo e lavoravano per tutti.
Lo impose a ciascuno. Alcuni si allontanarono da lui, lo lasciarono. Tutti gli altri formarono allora la comunità errante. I più agili si misero anche a predicarli.

I passi della Comunità li condussero in Borgogna, terra barbara e pagana che si apriva poco a poco alla civilizzazione aristotelica. I villaggi li riceverono con rispetto, un legame intangibile si tesseva. La folla si assiepava al suo arrivo, lo ascoltava con amore e comprensione. Dinanzi all'afflusso di burgundi che seguivano il suo insegnamento, la principessa Clotilde, futura sposa di Clodoveo, re dei Franchi, lo fece venire al palazzo dei re burgundi.

Benedetto e Clotilde provarono un amore intenso l’uno per l'altro. Tuttavia non vi soccomberono affatto. Benedetto seppe fargli seguire le vie della sua predicazione, Clotilde riuscì a convincere suo padre ad ascoltare a sua volta. Lo mise alla prova dei suoi sacerdoti dinanzi all'assemblea dei burgundi nobili. Per una settimana, discussero, per una settimana Benedetto fece fronte e smontò uno a uno i valori pagani di questi. L'assemblea aristocratica era agitata, i sacerdoti fornivano loro aiuto per il potere sugli uomini. Benedetto comprese allora il detto di Christos e lo pronunciò con voce stentorea, alta e forte, in modo ceh tutti sentissero: "Non c’è nobiltà che nell’anima, ed è nel vostro cuore che dovete essere nobili. Ma sappiate che anche così, sarete vulnerabili, poiché la nobiltà è spesso offesa dalla meschinità.”

I burgundi nobili compresero il suo messaggio, lo applaudirono allora, cacciarono la falsa religione e chiesero che il loro re gli parlasse faccia a faccia. Per tre giorni, il re e Benedetto conversarono e Benedetto conquistò il cuore e lo spirito di quest'uomo indomabile. Si convertì all’Aristotelismo e tutti i Burgundi a seguito del loro re, felici che avesse capito il messaggio del santo uomo. Il re apprese da lui che solo l'onore permette di evitare le meschinità. E Benedetto apprese così l'interesse del potere degli uomini sugli uomini, di questi capi rispettati che conducono il loro popolo incontro al futuro. Seppe che è anche a loro occorre rivolgersi perché la ragione sia fra tutti gli uomini. Ben disse allora sull'argomento in una lettera ad un amico: " La vita della città può svolgersi soltanto nell' ordine stabilito. La sola grazia, da cui il sovrano prende la sua legittimità, deriva da un ordine voluto dal Divino. Contestare l' ordine stabilito porta ad affondare nella tentazione del caos e della creatura senza nome. Guai a quel sovrano che dimentica la nostra autorità canonica e si allontana dai nostri insegnamenti dogmatici."


Tavola e leggi:

Il re assegnò a Benedetto una terra a Cluny perché potesse installarvi la sua Comunità. La Comunità prese lo slancio. Gli edifici furono costruiti, i monaci riuniti in un luogo dove ciascuno poteva trovare la saggezza. A fondamento di questo primo monastero, stabilì una vita fortemente regolare: nessun monaco ebbe più la licenza, come prima, di deviare del cammino della vita santa allontanandosi a destra o a sinistra. Per la collera, i fratelli persero la testa. Cercarono il mezzo per farlo morire. Con la sua preghiera potente e con le sue benedizioni, Benedetto rivelò ogni intrigo machiavellico, e tentò di smascherare gli attacchi dell'antico nemico. Ben si pose dunque la questione delle regole morali ideali per organizzare la città ed una comunità monastica.

Seguendo il consiglio di Christos: “Se si rifiutano di accogliervi ed ascoltare le vostre parole, uscite da questa casa o da questa città scuotendo la polvere dei vostri piedi”, Benedetto lasciò il monastero e ritornò a stabilirsi sulle alture di Monte Cassino, antico e alto luogo eterodosso. L'uomo di Dio subito dopo il suo arrivo distrusse l' idolo, rovesciò l’altare. Il senza-nome si scatenò ed utilizzò gli artifici i più diversi per ostacolare la costruzione del monastero… Nel momento peggiore ed in preda al disperazione, Dio dette una spintarella alla sua impresa e San Benedetto fece un sogno strano: " … Al centro di un'oasi si ergeva una stele sulla quale era fissata la Tavola d' Oane, la famosa tavola con i comandamenti di Dio. Qella Pietra che era stata incisa dalle dita del Creatore ed affidata alla prima comunità perché non dimenticasse mai che al di là dell' Amore siamo legati alla legge della Creazione. Quella pietra, che tuttavia era scomparsa con la città, era là, intatta. Nel suo viaggio onirico, vide un uomo invitarlo ad avvicinarsi, sembrava vecchio e portava la barba…. Somigliava ai vecchi ritratti di Aristotele, ma avrebbe potuto essere Christos o lo stesso Oane. L'uomo raccolse della sabbia, ma poteva essere del sale… Una donna che porta una brocca si avvicinò a lui e l'uomo versò la sabbia nella brocca. La donna si diresse allora verso la stèle e versò il contenuto della brocca sulla pietra… non era una sabbia, né del sale, né nulla che conoscesse… Si sarebbe detto che un arcobaleno si riversava sulla pietra ed essa iniziò ad irradiare mille fuochi. La tavola splendeva ma senza abbagliarlo, e le parole benché scritte in una lingua che ormai l'uomo non sapeva più leggere, gli sembravano familiari. Ben s’intrattenne lungamente con la coppia, dissero che rappresentavano allo stesso tempo ciò che fu e ciò che sarà, gli spiegarono che la tavola era stata conservata, ma nascosta dalla vista degli uomini poiché non erano ancora pronti per osservarla, ma che lui Benedetto da Pisa Iaolo avrebbe potuto tradurre un testo che Aristotele aveva riportato dopo avere scoperto e decifrato la pietra. Gli mostrarono dove questo testo era stato nascosto e dimenticato… "

E la mattina svegliandosi, seppe dove andare… un luogo molto vicino: una cripta mortuaria in una grotta ben nascosta alla base di Monte Cassino. Ben vi trovò, come il suo sogno gli aveva mostrato, una busta di cuoio sigillata che contenente molti rotoli di antiche pergamene in cattivo stato. Aristotele li aveva redatti rispettando lo stile greco-alessandrino in vigore alla sua epoca e la traduzione fu lunga e laboriosa. Forte della sua conoscenza indiretta della Legge Divina donatagli dalla Tavola d' Oane Ben redasse nel suo scriptorum 12 precetti, allo scopo d'inquadrare un minimo i costumi rilassati nella città, e la famosa regola monastica, che ormai portano entrambe il suo nome.
Benedetto sviluppò il suo messaggio d' ordine e di pace, solo garante di una comunità di uomini e di donne votati alla verità e all’insegnamento della verità.

Quest'esperienza trasformò la sua vita e gli dette l' ispirazione necessaria per continuare la sua opera. Il nuovo edificio che stava creando fu un’esplosione più che una costruzione. Uomini silenziosi apparivano nella campagna o nella foresta, scavando, dissodando, costruendo. Altri uomini silenziosi, che non si vedevano nemmeno, sedevano nel chiostro gelato, affaticando i loro occhi e tendendo il loro spirito, penosamente occupati a copiare e ricopiare i manoscritti che avevano salvato. Nessuno contestava o rinunciava, nessuno attirava l' attenzione su quello che faceva ma, poco a poco, il bosco paludoso diventava un eremo, una casa religiosa, un'azienda agricola, un'abbazia, un seminario, una scuola, una città. Strade, ponti la collegavano con altre abbazie e altre città che erano cresciute nello stesso modo.

La comunità benedettina fu così fondata. Il lavoro è l'asse che permette alla ragione di svilupparsi per la soddisfazione di tutti. La vite è il principale dei lavori manuali, poiché come diceva Benedetto: “è il sangue della terra, regalo del nostro Signore agli uomini. Con questo sangue, facciamo fruttificare la casa degli uomini per la gloria di Dio” Ciascuno aveva il suo posto, poteva cambiarlo. Là ricercavano la bellezza nel lavoro poiché la bellezza sensibile è un'immagine della bellezza eterna che l'anima ha da sempre già contemplato e scoprivano le proporzioni, le misure ed i ritmi armoniosi che permettono la sua manifestazione. Benedetto seguiva in ciò i principi di Aristotele, l'essenza delle cose è nelle cose-stesse, e dà loro la forma. Benedetto non dimenticò affatto l'istruzione degli uomini: sacerdoti in ogni villaggio, vescovi per condurli, alcuni monaci che viaggiavano incessantemente per sostenere e fare loro condividere la saggezza. A quelli che proteggevano la comunità era riservata la parte della carne perché potessero essere forti. A quelli che predicavano presso i burgundi erano dati prioritariamente i frutti e le verdure perché il loro carisma si sviluppasse al massimo; il pesce per quelli che restavano all'abbazia, che lavorano sulle cause prime e sull’essere, la loro intelligenza doveva essere la più viva, come dice Aristotele,: “Perché il bene ultimo risiede nel divino, senza dubbio, e per identificare il bene, basta dunque mirare all'analisi dell’essenza del divino. Essendo la sostanza dell'Onnipotente chiarezza pura e perfetta, il bene può essere soltanto perfezione della sostanza, e dunque della natura di una cosa.”

Un abate per dirigere la comunità, un consiglio sostenerlo ed assistere i monaci in piccoli gruppi, trovando ciascuno una guida sempre presente. La Borgogna divenne una grande terra di religione aristotelica.


I 12 precetti di San Benedetto:
1) Un solo Dio adorerai ed amerai perfettamente.
2) Rispetterai il Suo santo nome, rifuggirai la blasfemia ed i falsi giuramenti.
3) Osserverai il giorno del Signore, servendo Dio devotamente.
4) Onorerai tuo padre e tua madre, parimenti i tuoi superiori.
5) Eviterai omicidio e scandalo, egualmente odio e rabbia.
6) Osserverai accuratamente la purezza, nei tuoi atti.
7) Non prenderai i beni altrui, né li tratterrai ingiustamente.
8 ) Bandirai la maldicenza, ed egualmente la menzogna.
9) Veglierai per restare totalmente puro nei pensieri e desideri.
10) Non ambirai ad ottenere disonestamente i beni altrui.
11) Fede e ragione insieme ti guideranno.
12) Loderai solo Aristotele e Christos, evitando i falsi profeti.
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Dernière édition par Ignius le Sam Nov 03, 2012 10:53 pm; édité 1 fois
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Ignius



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MessagePosté le: Sam Nov 03, 2012 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Citation:
SAN BENITO:



Introducción:

Benito de Nursia, Ben para los amigos o San Benito para Aristóteles, fue el fundador de la Orden Benedictina, ahora extinta, e inspirador del auge monástico. Está considerado el santo patrón de las órdenes religiosas de la vida monástica y la aristotélica, inspirada en la Tabla de Oane. Fue el editor de la Regla de San Benito (madre de todas las otras cartas aristotélicas) y doce preceptos, que llevan también su nombre, destinados a civilizar un poco la vida de la ciudad.

Infancia:

El pequeño Ben nació hacia el año 480 en una familia de esnobs romanos. Sufrió una crisis existencial ya que rechazaba el modo vida depravado que lo rodeaba, se interesó por el estudio de la lógica de Aristóteles y por el misticismo de Christos.
En aquella época, una buena parte de las poblaciones rurales de los Reinos de Occidente era presa de las peores heterodoxias. El pequeño Ben encontró a un viejo hombre, un ermitaño, en un mercado. Benito le preguntó porqué vivía así, de una forma diferente a los otros, siendo un marginal entre los marginales. El anciano le respondió por la respuesta de Christos:


- ¡Discípulos! Vivid para otros en lugar de esperar que otros vivan para vosotros. Es la ciudad la que debe acoger a los marginales y no los marginales quienes han de ayudar a la ciudad.

El ermitaño le enseñó que la moral que lleva a Dios debe ser transmitida a los hombres unidos en la misma ciudad. Para guiarlos hace falta la razón. Ésta se obtiene por la educación siguiendo a los sabios, los hombres maduros y las mujeres que avanzaron sobre el camino de la Verdad.

Así podrá surgir la moral que nos lleva a Dios y da la paz en “gran esfera”. Empezaron a hablar y a discutir. Su intercambio duró tres días y tres noches sin fin, continuaron así y acabaron quedándose dormidos...
Cuando se despertó, Benito estaba solo, el ermitaño había desaparecido. Su voz todavía resonaba con una frase que quedó grabada en su mente hasta el final de sus días:


-Una causa final es una inteligencia pura, una divinidad. Si se volviese a montar el orden de las causas y de los efectos encontraríamos sólo una sola causa final. Pues Dios es único… Dios hay sólo uno, este motor inmóvil del mundo, esta voluntad perfecta que es la fuente de toda sustancia, de todo movimiento. Dios es la finalidad cósmica del universo.

Benito cayó de rodillas, obligado por la intensidad de la revelación que lo iluminaba. Benito rechazó a los dioses falsos de la gente oscura y fue iluminado por el resplandor de la Revelación.









Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp..






Citation:



Vocación:

Ben pidió permiso a sus padres. Frente a su resolución, su padre sólo podría aceptar su decisión, le dio una beca cuantiosa y Benito se marchó.
Frecuentó a los doctos aristotélicos, prestándose a sus juegos de reflexión. Leyó todos los libros que le confiaron sus maestros. Se le instó a estudiar religión, pero él no se sentía preparado.

Descubrió emocionado la Razón sino así como la ciudad y su espíritu. Cuando tenía 21 años de edad se fue de nuevo y ganó la Galia cuando gran parte de su territorio era salvaje todavía. Quería estar a solas con la creación y obtener sabiduría al observar la gran obra de Dios.

Construyó una cabaña en una montaña rodeada de bosques. Aprendió a vivir lejos de los hombres y comenzó a pensar en la educación recibida. Escuchó a los animales, a sí mismo y se encontró con un ambiente extraño. Su alimento consistía en pescado que capturaba en un lago de agua pura, unos pocos vegetales y algunas frutas que recogía. Su inteligencia y carisma, reforzados por la comida sana, alcanzaron un alto nivel de desarrollo. Las bestias salvajes lo dejaban caminar entre ellas, sin asustarse de los más débiles, sin atacar a los más fuertes. Su cuerpo se sentía en plena armonía con la naturaleza, pero su alma de animal social a menudo se sentía sola por las noches junto al fuego.

Su inteligencia se agudizó y tanto su mente como su alma, se volvieron totalmente aristotélicas. La razón habitaba en él. Durante nueve años descubrió la ausencia de los hombres, reflexionó sobre sus vicios y sus defectos, meditó sobre su belleza y sus virtudes. A continuación, hizo una profunda experiencia de la moral que lo llevan a continuar buscando la razón humana. Tuvo la experiencia íntima de la relación entre el hombre, la razón y la moral.


-Todo es cuestión de proporciones y ritmos armoniosos.

Comprendió entonces las enseñanzas de Christos:

-La fe trae la verdad. Pero para entender esto, debemos usar la razón.


Se dio cuenta de la belleza del mundo, la belleza del hombre, su alma desprovista de todos los artefactos se percibe como belleza sensible, una imagen de la belleza eterna que siempre ha sido contemplada por el alma. Su conocimiento de la moral, la razón y la virtud habían evolucionado mucho pero de modo demasiado teórico y Ben sentía cada vez más la necesidad de tomar el sentido práctico.

Una noche tuvo un sueño extraño: vio girar una rueda en un cielo violeta, sentados en las barras había demonios provisto de látigos que hacían crujir sobre los lomos de unos bueyes. Sus ojos estaban tapados con velos, en cada uno de ellos se incluía el nombre de un vicio: la lujuria, la avaricia, el orgullo… La rueda giraba impulsada por la ganadería de tiro. Los animales caminaban constantemente en círculos para hacer girar la rueda. Cada res llevaba un nombre marcado y uno de ellos llevaba el de Benito.

Se sentían solos, no veían nada, solo el cielo púrpura a través de su velo. Entonces supo que el hombre sabio debe participar en la vida de la ciudad donde va a llevar los frutos de su sabiduría. Benito, en cuanto se despertó, preparó sus escasas pertenencias y se fue a las ciudades de los hombres.








Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp..





Citation:



El mundo:

Benito se fue a las plazas públicas y mercados y comenzó a predicar. Estableció relaciones con mujeres, hombres y niños… les enseñó las virtudes, la naturaleza y la profunda belleza del hombre. Su mensaje era simple, era el de Christos:

- Si la vida no tiene sentido, entonces el amor tiene más significado que la vida. No esperes a morir para darte cuenta de que se te pasa la vida. Recuerda que: No nacemos para morir, nacemos para vivir.

También dijo que el ser divino es Todopoderoso y la esencia de las cosas está en las cosas mismas y en sus formas. El lugar ideal donde el hombre educado puede alcanzar la felicidad es la ciudad.

Nos reímos de él y algunos llegaron a tirarle piedras. La milicia lo detenía varias veces, lo golpeaban lo conducían a las puertas de la ciudad. Sin embargo, continuó con su trabajo. Gente de todas las edades lo seguía de pueblo en pueblo, de ciudad en ciudad. Benedicto XVI descubrió las dificultades de la enseñanza. Escuchó a los hombres y a las mujeres que le seguían, algunos de los cuales se ocupaban de realizar las tareas necesarias para garantizar la vida de todos. Comprendió que las cosas son copias de las ideas y que siempre se debe trabajar sobre las cosas, ya que las ideas solo pueden ser expresadas. Vio que, gracias al esfuerzo y trabajo de todos, su enseñanza estaba dando sus frutos.
Se impuso a todos ellos. Algunos se apartaron de él, lo dejaron. El resto del grupo se convirtió en una comunidad nómada. Los más avispados comenzaron a predicar también.

Sus pasos los llevaron a la tierra de Borgoña, plagada de bárbaros y paganos que se fueron abriendo poco a poco a la civilización aristotélica. Los pueblos los recibieron con un respeto prácticamente intangible. La multitud los recibía a su llegada y los escuchaban con afecto y comprensión. Ante la enorme afluencia de habitantes de Borgoña que seguían sus enseñanzas, la princesa Clotilde, la futura esposa de Clodoveo, rey de los francos, decidió llevarlo al palacio de los reyes de Borgoña.

Benito y Clotilde experimentaban un intenso amor por los demás, pero no sucumbieron aún. Benito la invitó a seguir el camino de la palabra y Clotilde convenció a su padre para escuchar la doctrina. Puso a prueba a sus sacerdotes de Borgoña y reunió a los nobles. Durante una semana debatieron y Benito tomó la delantera logrando eliminar uno a uno los valores paganos. A la Asamblea se incorporó la aristocracia, a quienes los sacerdotes habían otorgado cierto poder sobre los hombres. Benito entendió el adagio de Christos y gritó con voz estentórea, alto y claro, comprensible para todos:


- Tienes nobleza de alma y de corazón, por eso eres noble. Pero sabemos que aún así, serás vulnerable porque la nobleza fue herida muchas veces por la mezquindad.


Los nobles borgoñones entendieron su mensaje y empezaron a aplaudir. Persiguieron a la religión falsa y pidieron a su rey una audiencia. Durante tres días el Rey conversó y Benito se ganó el corazón y el espíritu de aquel hombre indomable. Se convirtieron a Aristóteles él y todos los borgoñones, debido a que su rey había entendido el mensaje del santo y se mostraba encantado.

- Sólo el honor evita la mezquindad - le dijo el rey.

Benito aprendió así la importancia del valor de unos hombres sobre otros hombres, los líderes respetados que conducen a su pueblo para afrontar el futuro. Sabía que tenemos que evolucionar estando entre ellos. Ben le dijo a un amigo en una carta:

- La vida de la ciudad no puede llevarse a cabo en el orden establecido. El único resultado que obtiene el soberano se deriva su legitimidad y se deriva del orden establecido por la Divinidad. Desafiando el orden establecido viene la tentación de caer en el caos y la criatura sin nombre. ¡Cuidado! Sigue siendo el soberano que se olvida de nuestra autoridad fuera de nuestras enseñanzas canónicas y dogmáticas.







Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.





Citation:




Tablas y leyes:

El rey otorgó a Benito unas tierras en Cluny para que pudiese instalar su comunidad. El grupo se trasladó allí. Se construyeron edificios para que los monjes pudiesen reunirse en un lugar donde cada uno buscaba encontrar la sabiduría. Este primer monasterio mantuvo firmemente la disciplina ejemplar: ningún monje volvió a intentar, como en ocasiones anteriores, salirse de la senda de la vida santa apartándose a la derecha o a la izquierda. Con tanta rabia contenida los hermanos perdieron la cabeza. Buscaron una forma de asesinarlo. Por medio de su oración y sus bendiciones, Benito descubrió las intrigas maquiávelicas y trató de desenmascarar los ataques del enemigo. Ben se planteó pues la cuestión de las reglas de moral ideal para organizar la ciudad y la comunidad monástica.

Según el consejo de Christos:


- Si alguien se niega a acogerle y a escuchar sus palabras, salga de esta casa o de esta ciudad poniendo pies en polvorosa.

Benito dejó el monasterio y se instaló de nuevo en la cumbre de Monte Casino, el antíguo lugar de tradición heterodoxa. El hombre de Dios en cuanto llegó destrozó el ídolo y derribó el altar. El "sin nombre" hace uso de los artificios más diversos para impedir la construcción del monasterio … En el peor momento y cuando empezaba a desesperarse, Dios le dio un empujón a su proyecto y San Benito tuvo un sueño extraño:

"... En el centro de un oasis había una estela erguida sobre la cual reposaba la Tabla de Oane, la famosa Tabla que contenía los mandamientos de Dios.
La piedra había sido esculpida por los dedos del Creador y fue confiada a la primera comunidad para que jamás olvidase que más allá del Amor estamos sujetos a la Ley de Dios. La piedra, aunque tendría que haber desaparecido con la ciudad estaba allí intacta. En su viaje onírico, vió a un hombre que lo invitaba a acercarse, parecía mayor y llevaba barba.... Se asemejaba a los retratos antiguos de Aristóteles, pero habría podido parecerse a Christos o la mismísimo Oane. El hombre cogió arena, pero tal vez era sal ... Una mujer que llevaba un cántaro se le acercó y el hombre vertió la arena en el frasco. La mujer se dirigió a la columna y echó el contenido de la jarra en la piedra ... No era sal, ni arena, ni cualquier otra cosa que él conociese... Era como un arco iris del cielo que se vertía sobre la piedra y hacía que brillasen miles de luces. La Tabla brilló pero sin deslumbrarlo y aunque las palabras estaban escritas en un lenguaje desconocido el texto le resultaba familiar.
Ben habló largo y tendido con la pareja, le dijeron que representaban el pasado y el futuro, le explicaron que la Tabla se había conservado, pero había sido retirada de la vista de los hombres, ya que aún no estaban listos para la contemplarla. Sin embargo, él, Benito de Nursia podía traducir el texto que Aristóteles le había mostrado cuando descubriese y descifrase la piedra. Le mostraron donde estaba escondido y olvidado el texto... "


Por la mañana al despertarse sabía que tenía que ir a un lugar muy cercano: una cripta mortuoria en una cueva bien escondida a los pies del Monte Casino. Ben encontró allí, tal y como su sueño había mostrado, un paquete sellado de cuero que contenía varios rodillos de antiguos pergaminos en mal estado. Aristóteles los había traducido respetando el estilo grecoalejandrino vigente en su época y su traducción fue larga y laboriosa. Basándose en su conocimiento que la Ley Divina le había otorgado a través de la Tabla de Oane, Ben se propuso redactar doce preceptos con el fin de guiar la moral relajada de la ciudad y establecer la famosa regla monástica que en lo sucesivo llevarán su nombre.

Benito desarrolló su mensaje de orden y paz, sólo merecida por una comunidad de hombres y de mujeres inclinados hacia la verdad y la educación en la verdad.
Esta experiencia transformó su vida y le dio la inspiración necesaria para continuar su obra. El nuevo edificio que ayudaba a crear significó un resurgimiento más que una construcción. Hombres silenciosos permanecian en la obra o en el bosque, cavando, roturando, edificando. Otros hombres en silencio se recogían sentados en el monasterio helado, cansando sus ojos y aguzando su espíritu, a duras penas copiando y volviendo a copiar los manuscritos que habían logrado salvar. Ninguno discutía o despreciaba, ninguno se jactaba de lo que hacía pero, poco a poco, los bosques pantanosos se convirtieron en una ermita, una casa religiosa, una granja, un abadía, un seminario, una escuela, una ciudad.

Caminos y puentes la ponían en contacto con otras abadías y otras ciudades que habían crecido de la misma manera.

La comunidad benedictina fue fundada así. El trabajo fue el eje que los permitió desarrollarse para la satisfacción de se todos. La vid es lo esencial de los trabajos manuales, porque como lo decía Benito:


- Es la sangre de la tierra, don otorgado por nuestro señor a los hombres. Por esta sangre, hagamos fructificar la casa de los hombres para la magnificencia de Dios.

Cada uno tenía su sitio aunque podía cambiarlo. La búsqueda de la belleza estaba en el trabajo porque la belleza sensible es una imagen de la belleza eterna que el alma ya ha contemplado. Trataban de descubrir las proporciones, las medidas y los ritmos armoniosos que permiten su manifestación.

Benito seguía así los principios de Aristóteles: el motor de las cosas está en las mismas cosas y les da forma. Benito no olvidó en absoluto la educación de los hombres: sacerdotes en cada pueblo, obispos para llevarlos, monjes ambulantes para ayudarles sin descanso y hacerles compartir la sabiduría. Los que protegían a la comunidad tenían reservadas partidas de carne para que pudieran fortalecerse. A los predicadores borgoñones les daban frutas y verduras para que su carisma se desarrollase lo mejor posible; pescado para los que se quedaban en la abadía, trabajando en las causas primigenias, ya que su inteligencia debía estar más viva porque, como lo dice Aristóteles:


- Ya que el último bien reside en el divino, sin duda alguna y para identificar el bien, basta pues con ceñirse al análisis de la esencia de lo divino. La sustancia del todopoderoso es inteligencia pura y perfecta, así que el bien puede ser sólo perfección de la sustancia y, por tanto, de la naturaleza de las cosas.

Con un abad para dirigir la comunidad, un consejero para echarle una mano y encargarse de los monjes en pequeños grupos, todo el mundo encontraba a un guía siempre presente. Borgoña se convirtió en un gran feudo de la religión aristotélica.

Los 12 mandamientos de San Benito:


1) A un solo Dios adorarás y amarás.
2) Su Santo Nombre respetarás, huyendo de la blasfemia y de los falsos juramentos.
3) El día del Señor guardarás, sirviendo a Dios devotamente.
4) A tu padre y a tu madre honrarás y a tus superiores también de la misma manera.
5) El asesinato y el escándalo evitarás, así como el odio y la cólera.
6) La pureza guíe tus actos con cautela.
7) Los bienes de otros no tomarás, ni retendrás injustamente.
8)La maledicencia se desterrará y la mentira también.
9)En pensamientos y deseos velarás por la pureza.
10) No codiciarás los bienes de otros.
11) Fe y Razón te guiarán a la vez.
12) Solo a Aristóteles y Christos adorarás, evitando a los falsos profetas.










Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.




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MessagePosté le: Sam Nov 03, 2012 10:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Citation:


Anexo a la Hagiografía : Regla de San Benito
Madre de todas las demás cartas internas aristotélicas




PRÓLOGO

Escucha, Hijo mío, la enseñanza del amo, abre los oídos de tu corazón! Acepta de buen grado los consejos de un padre que te ama de verdad y y haz todo lo que te dice. Con trabajo y obediencia llegarás a Dios. En efecto, si te niegas a obedecer por falta de coraje te alejarás de él. Ahora, te toca a ti y a todo hombre que abandone su voluntad egoísta para tomar las fuertes y bellas armas de la obediencia con el fin de combatir bajo las órdenes de Christos, el verdadero Rey, nuestro Mesías.
En primer lugar, cuando se empieza a hacer algo bueno debemos rezar con fervor a Aristóteles desde el principio al fin.
Él quiso convertirnos en sus Hijos, así que no debemos ofenderlo por nuestro mal comportamiento. Sí, los dones que nos ha otorgado siempre tenemos que destinarlos a obedecerle. De lo contrario, será como un padre enojado que castiga a sus hijos y los despoja de sus bienes.
E incluso si nos negamos a seguirle a la gloria, será un maestro terrible que se enojará por nuestros pecados. Y nos condenará al castigo eterno en el lugar más maligno.


EL SUPERIOR


El Superior, el que es digno de estar en la cabeza de una comunidad, debe recordar siempre el nombre que le damos. Debe demostrar con sus actos que es digno de llamarse "superior". Es por eso que debe enseñarnos algo, establecer poco y no ordenar nada fuera del entorno de los mandamientos de Dios. Pero sus órdenes y sus enseñanzas actuarán como una semilla para difundir la justicia de Dios en el corazón de sus discípulos. El Superior debe siempre recordar a esto: el día terrible en el que Dios juzgará a los hombres, examinará estas dos cosas: su enseñanza y la obediencia de sus discípulos. El Superior debe saberlo: Si, entre sus ovejas, el padre de familia encuentra una en mal estado, es el pastor quien asumirá la responsabilidad.
Por el contrario, si el pastor ve que las ovejas están intranquilas y no obedecen, y agota sus energías haciendo todo lo posible para curarlas de sus malas acciones y el Día del Juicio, Aristóteles le declarará inocente.

Es por ello que, cuando alguien recibe el nombre Superior, debe conducir a sus discípulos mediante la enseñanza de dos modos: todo lo que sea bueno y santo lo demostrará con sus palabras, y todavía más, con su ejemplo. Para los discípulos que tienen el corazón dócil, sus palabras representarán los mandamientos de Dios. Pero para los que tienen el corazón duro y para los que comprenden con menos facilidad será con su ejemplo con lo que mostrará los designios de Dios.
Y cuando el Superior les explique a sus discípulos lo que es malo, será con su ejemplo con lo que demostrará que algo no se debe hacer. De lo contrario, si no enseña a los demás, será condenado. Y si comete pecados, un día Dios le dirá:


- Recitas mis mandamientos: ¿pero por qué? Hablas de mi alianza: ¿por qué pues? Detestas todo reglamento.
¡Arrojas mis palabras al suelo!.


Y también:

- ¡Ves la paja en el ojo de tu hermano, pero no ves la viga que está en el tuyo!

El Superior ingiere todas sus comidas con los huéspedes y los extranjeros.
Pero cuando haya menos personas, podrá invitar a los hermanos que desee a la mesa. Sin embargo, dejará siempre uno o dos veteranos con los hermanos para mantener el buen orden.


EL SUPERIOR AMARÁ A TODOS LOS HERMANOS SIN HACER DISTINCIONES


En el monasterio el Superior no hará ninguna diferencia entre los monjes. No amará a un hermano más que a otro, a menos que encuentre uno que sea más apto o más obediente que otros. No hará pasar al hombre libre antes que al esclavo, excepto por un buen motivo. Pero si, por una razón justa, el Superior piensa que hay que actuar así, lo hará sin tener en cuenta el rango de los hermanos en la comunidad. Excepto en este caso, cada uno guardará su fila de entrada al monasterio. En efecto, esclavo u hombre libre, ambos son uno en Christos y todos tenemos la responsabilidad de servir al único Dios.
No, Dios no hace diferencia entre las personas. Lo único que le importa es que seamos mejores que otros por nuestras buenas obras y que seamos humilde. Por lo tanto el superior ama a todos los hermanos por igual. Se aplican las mismas normas para todos, pero de acuerdo a los méritos de cada uno. Obedece todas las órdenes de los superiores, incluso si se comporta de un modo diferente y esperemos que no! -. En este caso, recuerda que el mandamiento de Christos:


- Haz lo que dicen y no hagas lo que hacen!

El Superior tendrá mucho cuidado con los hermanos que han cometido errores, porque no son los que están sanos quienes necesitan al médico sino los enfermos.

EL SUPERIOR ACTUARÁ COMO EL BUEN PASTOR

El Superior debe hacer todo lo que haga falta y con presteza, para no perder una sola oveja del rebaño que Dios le confió. Para eso, se sirve de su inteligencia y su habilidad. En efecto, lo sabe: ha recibido la misión de conducir a personas enfermas y no debe abusar de su poder sobre las personas sanas. Tendrá miedo de la amenaza que Dios comunicó por boca del profeta Aristóteles:

- Se ha hecho cargo de las ovejas que a usted le parecían bien alimentadas. Sin embargo ha podido ver sus debilidades.

El Superior imitará la ternura del buen pastor que abandona a sus 99 ovejas en las montañas para ir a buscar a una sola oveja perdida.
Siente tanta lástima por la debilidad de esta oveja que la pone sobre sus santos hombros y la devuelve hacia el rebaño.


LOS BIENES Y OBJETOS DE LA ABADÍA

Para ocuparse de los bienes del monasterio (herramientas, trajes y todos los demás objetos) el Superior elige a hermanos en los que tiene confianza. Son su buena conducta y su modo de hacer lo que guían su elección. El Superior les otorga la responsabilidad de guardar los diferentes objetos, como él estime oportuno. Entonces los hermanos se ocupan de ellos y los arreglan. El Superior tendrá la lista de estas cosas. Así, cuando los hermanos se suceden en un servicio, el Superior sabe lo que da y lo que recibe. Si alguien trata los objetos del monasterio sin limpieza o con negligencia, se lo reprochará. Si este hermano no se corrige, será castigado según la Carta Caritatis.

LOS ENFERMOS

SERVIR A LOS ENFERMOS, ES SERVIR A DIOS


Ante todo y sobre todo, hay que ocuparse de los hermanos enfermos. Los serviremos como a Christos mismo, porque dijo:

- Estuve enfermo y vinisteis a visitarme.

Y:


- Lo que vosotros hagáis a uno de estos pequeños es lo que a mi me haréis.

CÓMO CUIDAR A LOS ENFERMOS

Los enfermos tendrán una vivienda separada y de uso exclusivo para ellos. Para servirlos pondremos a un hermano que respete a Dios, que sea muy devoto y cuidadoso. Cada vez que sea necesario, ofreceremos a los enfermos la posibilidad de tomar un baño. Pero se lo permitiremos en menos ocasiones a los que están bien de salud y sobre todo a los jóvenes. Además, permitiremos a los hermanos que están muy débiles comer carne para reponer sus fuerzas. Pero, cuando están mejor, todos se privarán de carne como es costumbre. El Superior velará con sumo cuidado para que los cuidadores y los enfermeros no sean negligentes con los enfermos. En efecto, es el Superior quien es responsable de todas las faltas de sus discípulos.

LOS TRABAJOS MANUALES

La pereza es la enemiga del alma. También, en ciertos momentos, los hermanos deben estar ocupados trabajando con sus manos. En otros momentos, deben dedicarse a la lectura de la Palabra de Dios. Es por eso que creemos que hay que organizar estas dos tareas del modo siguiente: de Pascua en el 1 de octubre, saliendo del oficio de Prima, los hermanos harán el trabajo necesario hasta aproximadamente las 10. De las 10 horas hasta el oficio de Sexta, harán su lectura. Después de Sexta, levantándose de la mesa, reposan en su cama en silencio completo. Entonces, cuando un hermano quiera leer algo en particular lo hará en voz baja, sin molestar otros. Llamamos Nona al período anterior, hacia las 2.30 horas.
Luego los hermanos empiezan de nuevo a trabajar hasta Vísperas. Ellos mismos deben recoger las cosechas, bien porque sea necesario allí dónde están, o bien porque son pobres, y así no estarán tristes. Cuando vivan la experiencia de trabajar con sus manos, como nuestros Padres, entonces serán verdaderamente monjes. Sin embargo, lo haremos con mesura, a causa de los que son débiles. Del 1 de octubre hasta el principio de la Cuaresma, por la mañana, los hermanos harán su lectura hasta aproximadamente las 8. Luego, hacia las 8 horas, se le llama Tercera. Posteriormente harán el trabajo que se les asignó hasta las 3 de la tarde aproximadamente. A la primera señal de Nona, todos los hermanos dejarán su trabajo para estar preparados para la segunda señal.
Después de la comida, leerán de nuevo o estudiarán los salmos. Durante la Cuaresma, harán su lectura desde la mañana hasta las 9. Luego harán el trabajo que se les pidió hasta las 4 de la tarde. Durante este tiempo de Cuaresma, cada hermano recibirá un libro de la biblioteca. Lo leerá a continuación. Distribuiremos estos libros al principio de la Cuaresma. Ante todo, nombraremos a uno o dos veteranos que circulen por el monasterio en el momento en el que los hermanos hagan su lectura. Los vigilarán: habrá posiblemente alguien a quien no le gustará nada. Pasará su tiempo sin hacer nada o charlanado en lugar de aplicarse la lectura. Este mismo hermano se causa perjuicio y además distrae a los otros.
¡Cuando se encuentre a un monje de este género -y esperemos que no- se lo reprocharemos una vez, dos veces!
Si no se corrige, lo castigaremos según la Carta para que otros sientan temor. Un hermano no estará con otro hermano cuando no sea el momento. El domingo, todos hermanos se ocuparán de la lectura, salvo los que sean responsables de servicios diversos. Si un hermano negligente o perezoso no quiere o no puede meditar o leer, le ordenaremos realizar un trabajo para que no se quede sin hacer nada. En cuanto a los hermanos enfermos o de salud frágil, les daremos una tarea u oficio que le puedan hacer. Así, no quedan desocupados y tampoco serán maltratados por un trabajo demasiado duro. El Superior debe tener en cuenta su debilidad.


EL CAMINO DEL NOVICIADO

UNA ENTRADA DIFÍCIL


Cuando alguien llega con la intención de llevar una vida religiosa, no le dejaremos entrar fácilmente. Seguiremos el consejo de San Benito:

- Procure saber si el espíritu que tiene viene de Dios.

Sin embargo a veces el que llega sigue llamando a la puerta. Después de cuatro o cinco días, vemos que sobrelleva con paciencia la mala acogida y las dificultades que se le ponen. Y sigue pidiendo entrar en el monasterio. Entonces le permitiremos entrar y se quedará en la casa de los huéspedes durante algunos días.

¿ACASO EL RECIÉN LLEGADO VERDADERAMENTE BUSCA A DIOS?


Luego, irá a la Cripta de los novicios, allí dónde meditan, comen y duermen durante 15 días. Se los confiaremos al Maestro de Novicios quien es capaz de conducirlos hacia Dios.
Este hermano se ocupará de ellos con gran esmero. Observará atentamente al recién llegado. ¿Acaso verdaderamente busca a Dios?
¿Acaso se aplica con ardor al Servicio de Dios, la obediencia, las pruebas que lo hacen humilde? Le hablaremos de antemano de todas las cosas duras y penosas por las que hay que pasar para ir hacia Dios.


UN COMPROMISO PARA TODA LA VIDA

Quien va a ser recibido por los hermanos debe prometer delante de todos ellos, en la iglesia de la abadía, quedarse para siempre en la comunidad, vivir como un monje y obedecer. Hará esta promesa delante de Dios y de los santos. Entonces, si se comportase de otro modo, debe saber que: el Dios de quien se burla lo condenará. Hará su promesa por escrito en nombre de los santos que tienen sus reliquias en ese lugar y en nombre del Superior. Esta promesa, él mismo la escribirá de su mano. Si es analfabeto, le pedirá a otro que la escriba por él. El novicio trazará un signo sobre su promesa y él mismo la pondrá sobre el altar. Después de eso, el novicio comenzará a recitar este versículo:

- Acógeme, Aristóteles, según tu palabra y viviré.
No hagas larga mi espera.


Toda la comunidad repetirá tres veces este versículo y añadirá el "Credo". El hermano novicio se arrodillará a los pies de cada monje con el fin de que se rece por él. A partir de ese día formará realmente parte de la comunidad.

EL HÁBITO


El Hábito desde que los monjes ingresan a la orden debe ser llevado por todos ellos cada día. El vestido comprende la túnica blanca, el escapulario negro, el cinturón de cuero y una cruz de madera en el pecho. Lo que distinguirá a los Padres Oblatos de los Hermanos será una cruz de plata en lugar de la de madera.







Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.






Citation:




ACOGER A LOS HUÉSPEDES

Todos los huéspedes que lleguen serán recibidos como el Hijo de Dios. En efecto, él mismo dirá:

- Fui forastero y me acogiste.

Los recibiremos a todos con sumo respeto, sobre todo a los hermanos aristotélicos y a los extranjeros. Por tanto, en cuanto se anuncie la llegada de un huésped, el superior y los hermanos irán a su encuentro con todo el honor que el amor inspira. Comenzarán por rezar juntos. Luego se darán la paz. Daremos este beso de paz solamente después de la oración, a causa de los engaños de los engaños del maligno. En los saludos, les mostraremos los signos de humildad a todos los huéspedes que lleguen o se vayan. Bajaremos la cabeza o bien nos arrodillaremos para adorar a Christos a través de quienes recibimos.
Después de esta acogida, conduciremos a los huéspedes a la oración. Luego el superior o el hermano al que envíe se sentará con ellos. En presencia de toda la comunidad, el Superior lavará a los pies a todos los huéspedes. El Superior verterá agua sobre las manos de los invitados. Recibiremos a los pobres y a los extranjeros con más cautela y mayor atención. En efecto, es sobre todo a través de ellos como se recibe a Dios. A los ricos, les tememos, por eso los respetamos siempre. Ningún hermano irá a buscar a los huéspedes o a hablar con ellos cuando no haya recibido la orden expresa de hacerlo. Pero si los encontrase o viese, los saludará humildemente, como dijimos anteriormente, y pedirá su bendición. Luego continuará su camino explicando que no está autorizado a hablar con los huéspedes.
Nombraremos a un hermano como anfitrión y se ocupará de invitados con la bendición del Superior.


RECIBIR A LOS MONJES EXTRANJEROS

Un monje extranjero llega de muy lejos. Querrá quedarse en el monasterio como huésped. Si se conforma con las costumbres que encuentre en este lugar, si no enturbia el monasterio pidiendo demasiadas cosas, y si está contento simplemente con lo que encuentra, lo recibiremos tanto tiempo como desee. Si reprocha algo o si pone reparos de modo razonable y con un amor lleno de humildad, el Superior dirá con prudencia: ¿acaso Aristóteles lo ha enviado a propósito para esto? Luego, si quiere quedarse para siempre en la comunidad, no nos opondremos. En efecto, durante su estancia en la casa de los huéspedes, podremos observar su modo de vivir.
Pero si, durante este tiempo, se ha mostrado exigente, o si su conducta ha sido mala, no debemos agregarlo al cuerpo del monasterio. Le diremos, pero educadamente, que es mejor que se vaya, para que su mala conducta no dañe a otros. Al contrario, cuando no merezca ser expulsado lo recibiremos, si lo pide; o mejor, le aconsejaremos que se quede y lo introduciremos en la comunidad, para que otros aprendan con su ejemplo. En todas partes servimos al mismo Dios y combatimos bajo las órdenes del mismo Rey. Hasta cuando el Superior ve que un monje lo merece puede ascenderlo a un rango superior al que tenía cuando entró.
El Superior puede hacer esto no solo con un monje, sino también con un sacerdote o con un clérigo, si considera que su conducta lo merece. Ya lo hemos mencionado más arriba. Sin embargo, el Superior tendrá cuidado: jamás acogerá demasiado tiempo a un monje de otro monasterio conocido, sin tener el acuerdo de su abad o sin un carta de recomendación. Porque Aristóteles dijo:


- No infrinjas a otros el dolor que no quieres para ti.

AMOR

En el corazón puede nacer un incendio triste y amargo que nos separe de Dios y conduzca lejos de él para siempre. Puede surgir también allí un buen fuego que nos separe del dolor y nos conduzca a Dios y a la vida con él para siempre. Este fuego se contagiará de unos monjes a otros a través de su gran amor. He aquí cómo: cada uno querrá ser el primero en mostrarle respeto a su hermano. Soportarán con una enorme paciencia las debilidades de los otros, las del cuerpo y las de su naturaleza. Se obedecerán mutuamente de todo su corazón. Nadie buscará su propio interés, sino el de otros. Se profesarán entre ellos un amor sin egoísmo, como los hermanos de una misma familia. Respetarán a Dios con amor.
Amarán a su abad humildad y sinceridad. Nada preferirán antes que a Christos y a Aristóteles. ¡Que nos conduzca todos juntos a la vida eterna!


EL ALIMENTO

Para el almuerzo diario, que será a eso de entre las doce y las tres de la tarde, creemos que dos platos cocinados serán suficientes para cada mesa. Y esto, debido a las debilidades de cada uno. Entonces el que no pueda comer de un plato comerá del otro. Por eso dos platos cocinados bastarán para todos los hermanos. Y cuando se pueda tener frutas o verduras frescas, las añadiremos como tercer plato. Cuando haya una sola comida (y también cuando haya dos) al mediodía y por la tarde, un grueso pedazo de pan bastará para el día. Cuando se haga una comida por la tarde, el hermano custodio guardará el tercio de pan para dárselo a los hermanos en ese momento. Cuando haya más trabajo que habitualmente, el Superior puede, si así lo estima oportuno, añadir algo.
Pero sobre todo, hay que evitar los excesos, de manera que un monje jamás llegue a indigestarse. No hay nada más contrario al aristotelismo que comer demasiado. Christos dijo:


- ¡Atención! ¡No aumente el peso de vuestros corazones por comer y beber en exceso!.

Para los jóvenes y niños, no serviremos la misma cantidad de alimento que para los mayores. Les daremos menos, siendo siempre comedidos. Todos absolutamente evitarán comer carne, salvo los enfermos que estén demasiado débiles.

LA BEBIDA

Cada uno recibe de Dios un don particular: uno este y el otro aquel. Es por ello que vacilamos un poco a la hora de fijar la cantidad de alimento y de bebida para otros. Sin embargo, a causa de la imperfección de los débiles, pensamos que una hemina de vino bastará para cada hermano al día. Pero, a algunos, Dios les da fuerza para privarse. Esos deben saber que recibirán por ello una recompensa especial. Cuando se necesita beber más vino a causa del lugar donde se está, a causa del trabajo o a causa del calor del verano, el superior decide dar más. Pero, en todo caso, debe ser cuidadoso con esto: los monjes no beberán demasiado vino y jamás se pondrán ebrios. Sin embargo, he aquí lo que leemos:

- El vino no está hecho para los monjes.

Pero hoy no podemos convencerlos de esta verdad. Entonces, pongámonos de acuerdo por lo menos para decir: no hay que beber demasiado, debemos hacerlo con mesura. A causa del vino hasta los sabios pueden abandonar a Dios. Algunas veces, el lugar será tan pobre que ni siquiera podremos encontrar la cantidad de vino fijado. Encontraremos mucho menos o nada en absoluto. Entonces los monjes que viven allí bendecirán a Dios en lugar de murmurar. Sí, ante todo, he aquí lo que recomendamos: ¡Que los monjes jamás murmuren!

LA ORACIÓN

Cuando queramos pedir algo a gente poderosa nos atreveremos a hacerlo sólo con humildad y gran respeto. Entonces, cuando supliquemos al Dios del mundo, debemos hacerlo con más humildad todavía, con un corazón puro y totalmente entregado a Dios. Y lo sabemos: Dios nos otorgará, si rezamos con pocas palabras y un corazón puro, apenado hasta las lágrimas por haber ofendido a Dios. Es por eso que la oración debe ser corta y pura, excepto si Dios, en su bondad, nos toca y nos inspira a rezar durante más tiempo. Sin embargo, en comunidad, la oración ha de ser muy corta. Y tan pronto como el superior dará la señal los hermanos se levantarán todos juntos.

REGLAS IMPORTANTES

1. Estar presente regularmente y participar en la vida de la abadía.
2. Asistir al oficio religioso regularmente y participar en las celebraciones de las grandes fiestas religiosas.
3. Las ausencias prolongadas justificarán la toma de medidas en contra de la introducción de los monjes cistercienses en la iglesia y en la Orden. El Superior será el responsable de una auditoría periódica para supervisar el cumplimiento de los votos de los hermanos.


INCUMPLIMIENTO DE LOS REGLAMENTOS

El Superior tiene la facultad de reprender en público o en privado toda infracción leve de un cisterciense. Cada reprimenda será objeto de un informe que relate el capítulo. La recidiva manifiesta o una infracción importante le da la posibilidad al Superior de convocar al tribunal de la orden.

Las Sanciones:

=> reprimenda estricta y pública.
=> arrepentimiento público.
=> sermón público en el momento de la misa hecha en la ciudad de residencia.
=> peregrinación.
=> limosna.
=> flagelación pública con un látigo.
=> aislamiento espiritual.
=> suspensión temporal.
=> destierro de la orden.
=> transferir el caso a la inquisición o a los tribunales.


Pongamos suma atención en esto: No se permitirá a nadie del monasterio y en ningún caso tomar partido por uno u otro monje o ejercer de su protector, hasta si es un familiar más o menos próximo. Los monjes jamás se permitirán actuar de esa manera. Esto podría ocasionar conflictos muy graves. Si alguien no tiene en cuenta este alegato será castigado con dureza.


TRIBUNAL

El Capítulo General estará siempre unido a Regla o a la Carta del Superior. El Superior será el Presidente del Tribunal y actuará como Fiscal. El acusado enfrentarse a la Regla defendiéndose sólo. Las modalidades exactas del procedimiento serán definidas por el Superior con arreglo a la complejidad del asunto (intercambios de mensajes privados, reunión msn, subforo tribunal)

Aristóteles: la virtud de la justicia pertenece a la esfera política, ya que es la noción de justicia lo que introduce en una orden la política y el poder judicial marca la frontera entre lo justo y lo injusto.

EPÍLOGO

He aquí por qué escribimos esta Regla: llevándola a la práctica en los monasterios mostramos, al menos un poco, que nuestra conducta es recta y que comenzamos a llevar una vida religiosa. Pero para quien pretenda llevar una vida perfecta todavía hay unas enseñanzas de los Padres Santos. Si se practican conducen a la cumbre de la vida perfecta. ¿En los libros santos, cada página, cada palabra que viene de Dios mismo no es una regla segura para guiar la vida de los hombres? Hay también libros del Padres Aristotélicos Santos: ¿acaso no hablan claramente de lo que debemos hacer para ir por el camino recto hacia nuestro Creador?

Herencia de San Benito.
Regla de San Benito corregida por el Padre Pobelcourt, Gran Prior de la Orden Cisterciense.








Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.




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MessagePosté le: Sam Nov 03, 2012 10:57 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Citation:

Resumen de la Hagiografía



Introducción:


Benito de Nursia, Ben para los amigos o San Benito para los aristotélicos, fue el fundador de la Orden Benedictina, ahora desaparecida, y sobre todo inspirador del auge monástico. Está considerado el Santo patrón de las órdenes religiosas aristotélicas y de la vida monástica, inspirado por la Tableta de Oane, redactor de la Regla San Benito (madre de todas las demás cartas internas aristotélicas) y de los 12 preceptos que llevan también su nombre y están destinados a civilizar un poco la vida de las ciudades.

Inicio:

El pequeño Ben nació hacia el año 480 en una familia de esnobs romanos. Sufrió una crisis existencial y rechazó el modo vida depravado que lo rodeaba, se interesó por el estudio de la lógica de Aristóteles y por el misticismo de Christos. Benitorechazó a los dioses falsos de los mundos oscuros ya que fue iluminado por la luz de la Revelación.

Benito se trasladó a las plazas, a los mercados, y se puso a predicar. Les contó a las mujeres, a los hombres y a los niños presentes las virtudes, la naturaleza y su enseñanza, la belleza profunda del hombre. Su mensaje era simple, era el de Christos:


- Si la vida no tiene sentido, entonces el amor tiene más significado que la vida. No esperes a morir para darte cuenta de que se te pasa la vida. Recuerda que: no nacemos para morir, nacemos para vivir.

También dijo que el ser divino es todopoderoso y la esencia de las cosas está en las cosas mismas y en sus formas. La forma ideal de convivencia para que el hombre culto pueda alcanzar la felicidad es la ciudad.


Tablas y Leyes:

Un rey, habiendo sido seducido por sus apasionados sermones, otorgó a Benito unas tierras en Cluny para que pudiese instalar su comunidad. El grupo se trasladó allí. Se construyeron edificios para que los monjes pudiesen reunirse en un lugar donde cada uno buscaba encontrar la sabiduría. Este primer monasterio mantuvo firmemente la disciplina ejemplar: ningún monje volvió a intentar, como en ocasiones anteriores, salirse de la senda de la vida santa apartándose a la derecha o a la izquierda. Con tanta rabia contenida los hermanos perdieron la cabeza. Buscaron una forma de asesinarlo. Por medio de su oración y sus bendiciones, Benito descubrió las intrigas maquiávelicas y trató de desenmascarar los ataques del enemigo. Ben se planteó pues la cuestión de las reglas de moral ideal para organizar la ciudad y la comunidad monástica.

Según el consejo de Christos:


- Si alguien se niega a acogerle y a escuchar sus palabras, salga de esa casa o de esa ciudad poniendo pies en polvorosa.

Benito abandonó el monasterio y se instaló en la cumbre de Monte Casino, el antíguo lugar de tradición heterodoxa. El hombre de Dios en cuanto llegó destrozó el ídolo y derribó el altar. El "sin nombre" hace uso de los artificios más diversos para impedir la construcción del monasterio … En el peor momento y cuando empezaba a desesperarse, Dios le dio un empujón a su proyecto y San Benito tuvo un sueño extraño:

"... En el centro de un oasis había una estela erguida sobre la cual reposaba la Tabla de Oane, la famosa Tabla que contenía los mandamientos de Dios.
La piedra había sido esculpida por los dedos del Creador y fue confiada a la primera comunidad para que jamás olvidase que más allá del Amor estamos sujetos a la Ley de Dios. La piedra, aunque tendría que haber desaparecido con la ciudad estaba allí intacta. En su viaje onírico, vió a un hombre que lo invitaba a acercarse, parecía mayor y llevaba barba.... Se asemejaba a los retratos antiguos de Aristóteles, pero habría podido parecerse a Christos o la mismísimo Oane. El hombre cogió arena, pero tal vez era sal ... Una mujer que llevaba un cántaro se le acercó y el hombre vertió la arena en el frasco. La mujer se dirigió a la columna y echó el contenido de la jarra en la piedra ... No era sal, ni arena, ni cualquier otra cosa que él conociese... Era como un arco iris del cielo que se vertía sobre la piedra y hacía que brillasen miles de luces. La Tabla brilló pero sin deslumbrarlo y aunque las palabras estaban escritas en un lenguaje desconocido el texto le resultaba familiar.
Ben habló largo y tendido con la pareja, le dijeron que representaban el pasado y el futuro, le explicaron que la Tabla se había conservado, pero había sido retirada de la vista de los hombres, ya que aún no estaban listos para la contemplarla. Sin embargo, él, Benito de Nursia podía traducir el texto que Aristóteles le había mostrado cuando descubriese y descifrase la piedra. Le mostraron donde estaba escondido y olvidado el texto... "


Por la mañana al despertarse sabía que tenía que ir a un lugar muy cercano: una cripta mortuoria en una cueva bien escondida a los pies del Monte Casino. Ben encontró allí, tal y como su sueño había mostrado, un paquete sellado de cuero que contenía varios rodillos de antiguos pergaminos en mal estado. Aristóteles los había traducido respetando el estilo grecoalejandrino vigente en su época y su traducción fue larga y laboriosa. Basándose en su conocimiento que la Ley Divina le había otorgado a través de la Tabla de Oane, Ben se propuso redactar doce preceptos con el fin de guiar la moral relajada de la ciudad y establecer la famosa regla monástica que en lo sucesivo llevarán su nombre.
Benito desarrolló su mensaje de orden y paz, sólo merecida por una comunidad de hombres y de mujeres inclinados hacia la verdad y la educación en la verdad.

Esta experiencia transformó su vida y le dio la inspiración necesaria para continuar su obra. El nuevo edificio que ayudaba a crear significó un resurgimiento más que una construcción. Hombres silenciosos permanecian en la obra o en el bosque, cavando, roturando, edificando. Otros hombres en silencio se recogían sentados en el monasterio helado, cansando sus ojos y aguzando su espíritu, a duras penas copiando y volviendo a copiar los manuscritos que habían logrado salvar. Ninguno discutía o despreciaba, ninguno se jactaba de lo que hacía pero, poco a poco, los bosques pantanosos se convirtieron en una ermita, una casa religiosa, una granja, un abadía, un seminario, una escuela, una ciudad.

Caminos y puentes la ponían en contacto con otras abadías y otras ciudades que habían crecido de la misma manera.

La comunidad benedictina fue fundada así. El trabajo fue el eje que los permitió desarrollarse para la satisfacción de se todos. La vid es lo esencial de los trabajos manuales, porque como lo decía Benito:

- Es la sangre de la tierra, don otorgado por nuestro señor a los hombres. Por esta sangre, hagamos fructificar la casa de los hombres para la magnificencia de Dios.

Cada uno tenía su sitio aunque podía cambiarlo. La búsqueda de la belleza estaba en el trabajo porque la belleza sensible es una imagen de la belleza eterna que el alma ya ha contemplado. Trataban de descubrir las proporciones, las medidas y los ritmos armoniosos que permiten su manifestación.

Benito seguía así los principios de Aristóteles: el motor de las cosas está en las mismas cosas y les da forma. Benito no olvidó en absoluto la educación de los hombres: sacerdotes en cada pueblo, obispos para llevarlos, monjes ambulantes para ayudarles sin descanso y hacerles compartir la sabiduría. Los que protegían a la comunidad tenían reservadas partidas de carne para que pudieran fortalecerse. A los predicadores borgoñones les daban frutas y verduras para que su carisma se desarrollase lo mejor posible; pescado para los que se quedaban en la abadía, trabajando en las causas primigenias, ya que su inteligencia debía estar más viva porque, como lo dice Aristóteles:


- Ya que el último bien reside en el divino, sin duda alguna y para identificar el bien, basta pues con ceñirse al análisis de la esencia de lo divino. La sustancia del todopoderoso es inteligencia pura y perfecta, así que el bien puede ser sólo perfección de la sustancia y, por tanto, de la naturaleza de las cosas.

Con un abad para dirigir la comunidad, un consejero para echarle una mano y encargarse de los monjes en pequeños grupos, todo el mundo encontraba a un guía siempre presente. Borgoña se convirtió en un gran feudo de la religión aristotélica.

Los 12 mandamientos de San Benito:

1) A un solo Dios adorarás y amarás.
2) Su Santo Nombre respetarás, huyendo de la blasfemia y de los falsos juramentos.
3) El día del Señor guardarás, sirviendo a Dios devotamente.
4) A tu padre y a tu madre honrarás y a tus superiores también de la misma manera.
5) El asesinato y el escándalo evitarás, así como el odio y la cólera.
6) La pureza guíe tus actos con cautela.
7) Los bienes de otros no tomarás, ni retendrás injustamente.
8)La maledicencia se desterrará y la mentira también.
9)En pensamientos y deseos velarás por la pureza.
10) No codiciarás los bienes de otros.
11) Fe y Razón te guiarán a la vez.
12) Solo a Aristóteles y Christos adorarás, evitando a los falsos profetas.







Traducido por Casiopea Alonso Beltrán.
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Camp.




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