L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[medso]

Medso était arrivé sur la Place avec quelque chose sous les bras.

Il s'avanca vers un garde et demanda à être conduit vers un représentant de l'Eglise.

J'ai quelque chose pour la Croisade contre le Faux Roy, un cadeau, de quoi animer les foules!

Il montra discrètement la fresque au soldat qui lui indiqua le chemin...

[acar]

Rongeant son frein, Acar continua sa marche jusqu’à arriver au centre de la place d'Aristote... C'est alors qu'il reconnut un homme qui montrait apparemment un document à un garde espiscopal...
Cette personne, il ne pouvait l'avoir oublié. A Genève tout comme dans le Béarn, leurs chemins s'y croisèrent...

Instinctivement, il pista... Mais malheureusement la foule, compacte, fit qu'il ne put le suivre... Plus rien... Il revint alors prestement vers le garde.

Mon frère, peux-tu me dire ce que cet homme t'a montré ?

Reconnaissant le chevalier d'Isenduil, le soldat balbutia qu'il avait vu le roy et d'autres grands, figurant sur un long veslin...

Parbleu, que se passe-t-il... Il refit alors chemin inverse, dans l'espoir de retrouver l'homme...
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[medso]

Le garde avec la fresque avancait trés vite et prenait tous les coins et recoins pour arriver au plus vite vers le destinataire du présent.

Medso, fatigué de ses marches interminables qu'il avait fait pour arriver jusque là, perdit ce fameux garde.

Et voilà, c'est malin! Je ne sais même pas où il va...

Rageant encore, il alla s'assoir sur un banc en pierre, situé à proximité du lieu où il était, et resta là un moment.

[acar]

Alentour, la presse faisait qu'il devait desployer les bras pour tenir une bonne vitesse... Mais la encore, il ne voyait rien. Le garde lui avait dit que son compère avait accompagné l'homme, mais il ne savait point ou... Se grattant le menton, il suivit le cours du mouvement principal.

alors, à l'angle de la grande fontaine, il se bloqua, net... Tout en fermant son mantel, il suivit un passant, pas dans ses pas et avansca...

Oui, c'estait bien Medso et il ne cherchait point l'anonymat des ruelles sombres mais plutôt la lumière de la grande place... Pour l'heure, il profitait du temps qui passe, assit sereinement sur un des nombreux bancs romains...

Il se posa alors presque à son costé, laissant une pauvre vieille femme, entre eux.
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[medso]

Medso releva la tête lorsqu'il sentit une personne venir s'asseoir.

Barbe à poux! Si je m'attendais à toi...

Il ne put retenir un rire.


Enfin, tu vas peut être dire la même chose en ce qui me concerne... moi... ici...

Et bien vois tu, je pense que nous avons un ennemi en commun.

j'ai ramené quelque chose en gage de ma bonne volonté, mais pourrions nous parler de tout cela dans un endroit plus calme?
J'ai une proposition à te faire, à vous faire!

Il fixa l'homme.

[acar]

Il est plus naturel, que toi, en effet, de me trouver iscelieu.

Le surnom qu'il lui donnait lui fit se gratter son menton glabre... Tout en escoutillant...
La vieille se leva tout en pestant... Surement de l'avoir resveillée...

Ainsi, tu dis avoir une proposition... Mais de quelle nature ?
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[medso]

Je te l'ai dit, je veux te proposer quelque chose.

Mais pas ici.

Il se baissa et lui chuchotta:

Il a trop de gens pas clair ici! Les oreilles trainent...

Il se redressa et continua.
Je te parle de tout ca en privé.

Tu vas tout de même pas me dire que t'as pas de bureau?!

[acar]

J'entends bien ta demande...

Malgré le despart de la vieille, il chuchota esgalement car d'autres se posaient sur le banc...

Tu veux de la discretion, je peux t'apporter cela.

Mais avant de nous y rendre, qu'as tu montré au garde ?
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[Haeven]

La templière était à la recherche d'un de ses jeunes écuyers qui lui avait fait faux bond et regardait autour d'elle avec attention ... elle lui avait pourtant bien dit sur la place ... quelle bande de bras cassés ces nouveaux novices.
Elle fulminait intérieurement et commençait à s'agacer sérieusement lorsqu'elle aperçu assit sur un banc ... haaan !! non ce n'était pas possible et le frère Acar assit quasiment à côté en plus.
Elle s'approcha un peu plus ... et bien si ... c'était bien Medso le réformé qui se tenait là.
En une fraction de secondes, des souvenirs l'assaillirent et sans même réfléchir elle se dirigea vers eux.

Elle se planta juste devant eux ... plus particulièrement face au réformé ... dos au soleil ... de façon à ce que, quand il allait lever le visage vers elle, il se prendrait la pleine lumière dans les yeux. Allait-il la reconnaitre ?
Elle s'adressa tout d'abord à son frère d'arme.

- Bonjour Monseigneur Acar.

Puis sa voix prit un ton plus dégagé ... moins solennel.

- Bonjour Medso !
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[acar]

Malgré le soleil, iscelui reconnut la voix.

Se levant : Monseigneur Haeven, grand plaisir de vous revoir.

Mais prenez donc place ma soeur, vous connaissez la personne à mes costés. J'allais justement le mettre en lieu sur, en mon bureau.

Petit sourire sur le terme employé...

Voulez-vous vous joindre à nous ?

Discrètement, il rajouta : Medso veut faire une proposition, dont je n'en connais la teneur... Il veut donc parler en privé et seulement.
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[Haeven]

Elle garda le silence quelques secondes ,restant ainsi auréolée par le soleil aveuglant puis ...petits pas de côté de la jeune femme pour se mettre face à Acar et elle lui sourit.

- Et bien en effet je connais Medso et puisque vous le proposez et si celà ne vous ennuie pas, j'aimerais assister aussi à cet entretien ... en souvenir du bon vieux temps si je puis dire ainsi.

Puis elle tourna la tête et son regard azur se planta dans celui du réformé.

- .... si vous le voulez bien Medso ...

Elle l'avait appelé simplement par son pénom, comme elle le faisait à l'époque de la dernière croisade de Genève.
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[medso]

Medso écouta Acar et lui répondit: Je te l'ai dit... j'ai créé quelque chose.
J'ai peint une fresque sur les voyous qui tronent en France.

Tu la verras avec tes supérieurs hiérarchiques, je l'ai donné à un garde bardé de médaille... il la perdra pas?!
Il a tout de même réussi à me perdre, enfin me semer!

Il haussa alors les épaules et regarda au sol un moment.
Juste le temps d'entendre une voie de femme qui disait son nom.

Il releva la tête, mais ses yeux bleus fouettés par les rayons du soleil, il dut mettre sa main pour découvrir ce visage qu'il avait souvent cotoyé - et pas du même coté - durant la Guerre d'Annecy.

Haeven!

Il se redressa et la salua de la tête.
Elle n'avait pas changé, toujours aussi féminine.

Ravi de te voir! il leva la main droite et déclara avec un sourire : Je suis venu en paix!
C'est valable pour toi aussi Acar!

Puis reprenant son sérieux, il continua: je suis venu en allié même, et je serai très honoré que Haeven participe à cette rencontre.

Intérieurement cette fois, Medso rit.
Ca lui rappelait une scène d'orgie qu'il avait pratiqué en taverne avec son frère... une femelle, deux males...

Il se racla la gorge et reprit.

Bon, on va où?

edit syntaxe

[acar]

Parbleu, nous allons tous les trois dans mon bureau, en la salle Jeanne d'Arc.

Et ainsi, ils se levèrent puis marchèrent un petit moment...

L'huis s'enclencha au contact de la clef et le trio entra...
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