L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Yut]

Son regard passait d'Aaron à Clodeweck, puis il se mit à soupirer. Fixant le premier, il dit:

Votre Éminence, j'ai ici deux documents pratiquement pareils, et vous me dites que pour l'un il y a eu discussion, et pour l'autre il n'y en a pas eu. N'est-il pas normal de vouloir en savoir plus? S'il y a eu discussion, pourquoi n'y a-t-il pas eu annonce signée au nom du Sacré Collège en entier?

Puis, à Clodeweck:

Arrêtez de nous répéter le même charabia tout le temps. C'est différent d'une simple excommunication, ici. Répondez-moi par oui ou non, juste oui ou non, rien d'autre: Est-ce qu'une décision prise par la Curie en entier peut être cassée par un Cardinal seul?

Il acquiesça ensuite suite aux propos d'Aurélien.

Nous pouvons entendre les témoins. Mais je veux une réponse claire de l'Archevêque de Tours.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

[aurelien87]

Merci mon frère, pour le moment nous allons entendre juste les trois Cardinaux cités, et eux seuls.


Thank you my brother. For the moment, we will just hear three Cardinals and only them.

[Clodeweck]

OUI, Il y a eu des précédents.

La question était claire la réponse aussi. Clodeweck se rassit curieux d'entendre les témoignages cardinalices

[Tully]

Tully soupira, puis il décida de commencer, faisant de tout ordre protocolaire... Il était d'humeur rebelle ce soir...

[Childebert de Bearn]

Comme Tully avait fini, le vieux Childebert se leva et prot la parole à son tour.

[Yut]

Acquiesçant suite aux témoignages des deux Cardinaux, il se tourna vers le Camerlingue.

Éminence Quarion?
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

[Tadeus]

En attendant le Cardinal Quarion, pouvons nous donner la parole à Monseigneur de Rennes?
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[aurelien87]

Non non, mon frère, chaque chose en son temps. Nous allons attendre la réponse de Son excellence Quarion



No, no, my brother, everything in its time. We'll wait for the reply of His excellence Quarion

[Tadeus]

Même si elle dois arriver dans plusieurs jours? Monseigneur de Rennes attend également depuis un long moment la parole.
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[Quarion]

Le Camerlengue écouta les questions et les témoignages des autres deux Cardinaux et il répondit:

"Je ne peux pas que confirmer tout ce qu'ils ont dit mes frères premier de moi, et je n'ai pas autre à ajouter"

[aurelien87]

Je vous remercie Eminence Quarion.

Petit clin d'oeil à son collègue de Bretagne.

L'Eglise est l'exercice de la patience, mon Frère. mais cette fois ci, l'exercice n'aurra pas été trop difficile.

Fait un signe à Monseigneur de Rennes.

Ma soeur Verty, vous avez la parole. Je vous rappelle que votre intervention doit porter sur ce qui a été développé par son Eminence Aaron.

[verty]

Ravie qu’on lui donne enfin la parole, mère Verty se leva et répondit en souriant.

Sur le premier chef d’accusation, ma réponse sera très courte.

Premièrement, le tribunal remarquera qu’Aaron a commencé sa prise de parole ainsi :
« Concernant notre premier chef d’inculpation… »

Puis il c’est lancé dans des explications très longues terminant par une dizaine de questions, sans préciser quel était le chef d’inculpation.

Il suffit de relire les minutes que copie le greffe pour vérifier cela page 7.

Ce chef d’inculpation, est ce d’avoir levé l’excommunication d’Agnès de St Just, soit d’avoir levé celle d’Eusaiias, soit de n’avoir pas respecté le Droit Canon se faisant?

Considérant que de tout ce que l’on a entendu, un cardinal n’a aucune restriction qui l’empêcherait de prononcer ou de lever une excommunication, qui figure dans le Droit Canon, j’étais parfaitement fondée de prononcer ou de lever une excommunication.

De plus, en tant que vice chancelier de l’inquisition, cela relevait de ma responsabilité.

Deuxièmement, Aaron tente de faire croire qu’un usage rendrait obligatoire un débat et une décision collégiale or trois cardinaux viennent de témoigner que ses débats n’étaient pas systématique ou obligatoire. Il est évident qu’on ne peut être sanctionné pour ne pas avoir respecté quelque chose qui n’est pas obligatoire.

Pour conclure sur le premier chef, il n’y a aucune contravention canonique a avoir levé ou prononcé des excommunications.

Cette accusation ne peut en aucun cas servir à justifier à posteriori notre éviction !
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[aurelien87]

Je vous remercie, soeur Verty. J'ai juste une question pour le moment. Lorsque vous avez levé l'excommunication de Agnes de saint Just et de eusaias, aviez-vous conscience que cela soulèverait des problèmes, ou au moins des discussions enflammées, comme lorsque vous laviez levé la première excommunication à Bourges, et pour laquelle nous avions eu tous les deux, un débat des plus animés ?

[verty]

Je vais essayer de répondre brièvement. Je me permet de répondre pour deux, étant donné que nous sommes deux a être accusé et a avoir été condamné.

Personne ici, ne peut dire que nous n’avons pas toujours fait au mieux pour l’église Aristotélicienne, avec la plus grande honnêteté même si nous n’avons pas la prétention d’être parfait, après tout chaque homme ne peut faire que de son mieux !

Bien entendu, nous avons prit la chose très au sérieux. Lorsque, Eusaias et Agnes de st Just arrivèrent en place d’Aristote, mené par l’une des personnes les plus Aristotéliciennes qui soit, en l’occurrence Angélique de la Mirandole, l’affaire a fait grand bruit, puisque deux débats ont été ouvert simultanément l’un en place d’Aristote, l’autre à l’AEF.

Canoniquement, il était de notre devoir de prendre une décision, et comme nous l’avons dit plus tôt, non seulement rien ne nous l’interdisait, mais notre charge nous y obligeait.

La question était de savoir si le repentit affiché était sincère, sachant que nous courrions le risque si nous l’avions mis en doute d’avoir un couple royal excommunié.

Je n’irais pas jusqu’à dire que de deux maux nous avons choisi le moindre, mais
D’une part : Qui sommes nous pour estimer avoir le droit de douter ou de refuser un repentit ?

D’autre part : Bender, Navigius, Naudeas, présent en place d’Aristote, ont envoyés ses gens là vers Clodeweck et moi. Notons, qu’aucun d’eux n’a demandé l’ouverture d’un débat.

Il fallait, prendre une décision dans l’urgence, nous étions pressé par le temps, car si nous avions refusé d’accepter la demande de pardon, nous risquions d’avoir un Roy excommunié et il n’y avait pas de pire possibilité a envisagé pour l’église.

D’autant que rien ne permettait de mettre en doute leur sincérité, je rappelle qu’Eusaias est un ancien clerc, qu’à l’AEF, des gens dignes de foi, comme Bender, Yut, Aurélien, Hull19 etc… prêchaient pour le pardon, convaincu que le couple était sincère.

La décision, a donc été murement réfléchie.

Je demande au tribunal de bien vouloir constater que les gens qui nous reprochent aujourd’hui d’avoir fait notre travail, et de ne pas avoir ouvert de débat, ne l’ont pas ouvert non plus ! Il y a eut débat place d’Aristote et à l’AEF, et rien à la curie. Ou était Aaron, Diftain, Rehael… ?

J’ajoute que la levée d’excommunication, a été prononcée le 5 novembre, et qu’elle n’a suscité aucune réaction avant que Diftain ne réclame le limogeage des chanceliers de l’inquisition. En disant : que tout les cardinaux exigeaient le respect des règles, mais sans préciser que la curie n’a ouvert aucun débat, ni n’a demandé que l’on justifie notre décision.

Jamais la curie ne nous a demandé pourquoi nous avions fait notre devoir ?

Lors du débat au fond quand il faudra traiter des causes réelles de notre éviction, il faudra bien entendu donner la réalité des motifs qui ont poussé certains cardinaux à vouloir se débarrasser de gêneurs. Car pour l’heure, nous ne traitons que de justification à posteriori qui n’ont rien à voir avec la réalité des choses.

J’en termine en disant que nous avons eut raison de lever cette excommunication, car il était nécessaire de ramener ce roi dans la communauté Aristotélicienne, plutôt que de l’en exclure, action dont nous mesurons aujourd’hui les premiers effets.
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[aurelien87]

Je vous remercie, ma sœur, pour ces réponses à mes questions.

regarde ses collègues juges.

Mes frères, avez-vous des questions à poser à Monseigneur de Rennes ?