L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Eldwin]

Eldwin se leva suites aux paroles d'Azura et l'invita à le suivre, pour la raccompagner jusqu'à l'entrée de sa demeure romaine. Une fois sur le porche il lui sourit avant de lui dire au revoir.

Je fut réellement très heureux de vous recevoir et de discuter avec vous ma soeur. Et surtout n'hésitez pas à revenir, ma porte vous sera grande ouverte et vous pourrez compter sur mon aide si vous me le demandez. Bonne journée et à bientôt j'espère.

Il la salua puis retourna dans sa demeure, gagnant son bureau où du travail l'attendait.
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[Eldwin]

Que dois-je faire à la fin ?!

La phrase retendit dans toute la demeure, faisant échos au bruit d'un vase brisé, que le prêtre avait fait tombé alors qu'il faisait les cents pas pour calmer sa colère. Il était venu à Rome spécialement pour son affaire et voilà qu'on lui apprenait qu'une nouvelle fois c'était perdu, ou presque, d'avance.

C'est la troisième fois que l'on me refuse cet honneur. Vais-je encore me faire devancer par un bon à rien comme cet ancien procureur breton ?!

Il fulminait. Il avait réussi à obtenir quelques informations et visiblement il n'était pas favori et ne serait certainement pas élu.

Qu'ai-je donc fait pour mériter cela Seigneur ? Je ne suis que votre humble serviteur et c'est dans ce but que je vie, vous servir, pourquoi donc me refuse t-on de le faire alors que je n'offre que ma bonne volonté et promet un travail acharné ?!

Plus que de colère Eldwin était désappointer. Les évêchés ne cessaient de se trouver vacants, certains le restaient même plusieurs mois, et pourtant on refusait de lui offrir sa chance. Pierre était là, avec son maître, et l'écoutait parler, enfin se parler plutôt.

Vais-je devoir m'abaisser à certaines viles manières dont je sais certains habitués pour arriver à servir le Très-Haut et Notre Sainte Eglise ?! Cela serait détestable ... je ne pourrais m'y résoudre !

Il s'assit finalement dans un fauteuil et resta silencieux un long moment. Le silence qui s'était installé fut rompu par un servante apportant copie d'une annonce. Eldwin la lut et sourit.

Très bonne nouvelle Pierre ! Et un de moins en travers de mon chemin. Assurément le Tout-Puissant a décidé d'envoyer ce chien aux Enfers pour y souffrir milles tourments.

Il se releva et recommença à faire les cents pas. Lorsque tout d'un coup son visage s'illumina. Il quitta rapidement le salon, Pierre sur les talons, et gagna son bureau. Là il s'assit à son bureau et écrivit rapidement quelques mots avant d'apposer son sceau personnel et de tendre la lettre à Pierre.

Portes cela immédiatement au vieux fou, le Grec.

Alors que Pierre s'empressait de quitter la pièce et la demeure pour gagner la tour d'Odoacre Eldwin, songeur, pianotait avec ses doigts sur le bois ferme de son bureau ...
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[Eldwin]

Lorsque Pierre rapporta à Eldwin la réponse d'Odoacre il fit la moue. Sa dernière visite au Grec s'était très mal terminée, surtout pour lui. Malgré tout il décida de se rendre à la tour d'astrologie de l'évêque de Perigueux. Mais pas seul, Pierre et deux gardes à son service l'accompagneraient, et puis une dague serait cachée sous sa robe, par simple précaution, la violence n'étant pas le fort d'Eldwin, bien qu'il eut reçu une éducation aux armes lorsqu'il était encore jeune et non destiné à la prêtrise.
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[Eldwin]

(Un jour, après un passage par la Place d'Aristote.)

De retour en sa demeure Eldwin se rendit directement dans son bureau où il s'assit dans son fauteuil et lu la copie qui Pierre avait fait de la lettre de la Malemort. Sa lecture terminée il jeta négligemment le papier sur son bureau et s'adressa à Pierre, qui comme d'habitudes écouterait son maître parler sans rien dire. Cela aidait le Renart à réfléchir et Pierre se pliait volontiers à cet exercice.

Ce torchon est une honte mon cher Pierre. J'ose espérer que le Saint-Père ou du moins la Très sainte Curie en prendra connaissance. Le Roy, par la voix de son Grand Chambellan, insulte ouvertement l'Eglise. Lui qui se dit "Très Aristotélicien" n'est qu'un ami de ces pourceaux d'hérétiques. S'il reconnaît ce comte hérétique il ne sera à mes yeux qu'un parjure. Un homme qui a été placé à la tête du Royaume par le Tout-Puissant ne peut se permettre de Le bafouer ainsi en reconnaissant un hérétique à la tête d'un comté. Ce serait comme abandonner Ses enfants à la Bête-Sans-Nom. Les hérétiques doivent revenir à la vraie foi ou bien périr par le lame purificatrice des enfants du Très-Haut, il ne saurait y avoir d'autre solution.

Le Renart se leva et alla se servir un verre d'eau avec la carafe posée sur la petite table basse. Puis se tournant vers Pierre il ajouta:

Si cette reconnaissance à lieu je ferai tout pour que ce Roy parjure soit publiquement mis en faute et que l'Eglise le fasse revenir dans le droit chemin. On ne saurait laissé un tel homme à la tête du Royaume. Il nous conduirait tous à notre perte.

Sur ces mots il posa son verre et quitta le bureau pour gagner le premier étage où il passerait un moment agréable en compagnie de ses jeunes enfants.
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[Eldwin]

(Quelques jours plus tard ...)

L'heure du verdict approchait ! Encore quelques jours et Eldwin saurait s'il allait enfin pouvoir porter la crosse et la mitre. Bien sûr il avait de l'ambition, même un peu trop peut-être, cependant c'était surtout par réelle envie de s'investir pour un grand ensemble de fidèles qu'il souhaitait devenir évêque. Bien entendu les "pouvoirs" que cela donnait n'étaient pas à négliger non plus. mais ces "pouvoirs" il souhaitait les utiliser à bon escient, pour faire avancer les choses dans cette ville et surtout au sein de l'Eglise toute entière. Une Eglise bien morne ces derniers temps, alors que l'été, surtout ic, était resplendissant.

Quoi que l'on en dise le Pape serait mort que la situation serait inchangée. Le Camerlingue se faisait presque aussi discret que lui depuis son retrait et l'abandon de l'archevêché champenois. La Curie, bel assemblage de dormeurs, fainéants et bon à riens, n'avait d'éclat que sa couleur. Bref. Les hautes sphères romaines avaient sombré, telle Lyon, où il vivait quand il n'était pas à Rome, dans un profond sommeil que seul un baiser, enfin non, une claque, pourrait réveiller.

Les grands évêques d'antan avaient disparus, il ne restait bien le vieux Grec, mais même celui ci se faisait bien discret en ces temps troublés. Les hérétiques pullulaient et prenaient toujours plus de pouvoir. Les duchés et comtés sombraient un à un dans le vice et le péché. Et pendant ce temps là de tous coins l'on saluait la fausse piété d'un Roy aussi absent que le Pape qui n'arrivait pas à garder ses duchés et comtés en paix. Sans cesses des guerres, des révoltes éclataient.

La situation n'était vraiment pas idéale et selon l'avis du Renart, seuls de grands bouleversements pourraient la faire changer. Du sang neuf, du sang bleu, du sang pieux. Voilà ce qu'il fallait à l'Eglise et aux royaumes. Des nobles aristotéliciens à l'esprit acérés et aux mains armés par la volonté du Très-Haut. Trop d'arrivistes, d'incompétents et de mal-nés avaient atteints les sommets. C'étaient ces personnes qui avaient conduits les choses à devenir comme elles étaient aujourd'hui. Mais bientôt viendrait le jour où les patriciens prendraient leur revanche. Le jour du triomphe viendrait et ce jour là les enfants élus du Tout-Puissant gouverneront un monde à l'image du Paradis solaire.

Mais ce jour là était bien loin, et pour le moment seule la lutte importait. C'est pourquoi, alors qu'il pensait à toutes ces choses, Eldwin écrivait en ce jour diverses lettres. Viendrait le jour où celles ci trouveraient leur utilité et alors ses projets se réaliseront comme il l'avait prévu.
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[Eldwin]

En ce samedi matin l'Hostel Vittorio était parcouru par une grande agitation. Toute la maisonnée était en activité. Les serviteurs, marmitons et autres valets s'affairaient à tout emballer et ranger, sous l'oeil aviser de l'intendant de la demeure. En dehors un ballet incessant de charrettes, bien gardées emmenaient toutes les affaires et meubles de l'hostel vers une destination inconnue des badauds qui observaient tout cela.

Le maître des lieux n'était pas là. L'annonce de l'Assemblée Episcopale de France se faisant tarder il avait quitter la Ville Eternelle pour retourner à Lyon, auprès de sa famille. Mais en en partant il avait laissé des ordres. L'Hostel Vittorio devait être vide à son retour. Il souhaitait le vendre. Non pas que la demeure ne lui plaise plus, mais il avait trouvé mieux. Depuis quelques mois déjà, il avait acquis pour peu de choses un grand terrain au sud-est du Trastevere. La terre y était bonne, la vue sur le Tibre magnifique, et bien que le quartier ne soit dépourvu de gueux, mais cela, c'était impossible, surtout à Rome et dans le Trastevere, il avait décidé d'y faire construire sa demeure à Rome.

Après tout il fallait bien que l'argent de sa famille serve. Et même s'il occuperait la demeure une bonne partie de l'année celle ci serait propriété de la famille de Volvent. Voilà pourquoi en ce jour l'Hostel Vittorio était vidé de tous ses biens. Ceux ci seraient stockés dans un entrepôt en attendant de pouvoir être acheminé dans la nouvelle demeure romaine du Renart. Et déjà, à travers les rues et ruelles de la Ville Eternelle, l'on faisait savoir que l'Hostel Vittorio était à vendre. Et Eldwin ne doutait pas qu'il recevrait rapidement de nombreuses demandes, vu l'emplacement de l'hostel particulier.
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[Arilan]

Nos pas nous ramènent-ils toujours sur les lieux de notre enfance, des lieux liés à notre histoire, des lieux où tant de choses essentielles dans notre vie se sont passées ?
C'est ce que pensait le vieil homme qui passait ce jour devant l'Hôtel Vittorio.

La grande maison noble urbaine n'avait pas perdu de sa splendeur passée, l'architecture restait la même, mais l'atmosphère n'était plus là.
Tant de choses s'étaient déroulées ici. Tant de complots, de discussions, de débats.
Ce lieu symbolisait à lui seul la vie mouvementée du vieil homme qui l'observait alors qu'il passait à pas comptés, appuyé sur une vieux bâton de bois que l'on aurait pu prendre pour une crosse épiscopale.

Cette vie était révolue, et malgré son retour dans la Ville Eternelle, le centre du monde connu, il ne savait pas encore ce qu'il ferait de sa vie future. Mais assurément, il ne reviendrait plus jamais ici, c'était une époque définitivement révolue, et presque tous les acteurs de ce temps, ceux qui l'avaient accompagnés, amis comme ennemis, tous, ou presque, étaient mort, mais un seul bien particulier restait, et il était bien décidé à le rencontrer.
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[ThzFakz]

Bien le bonjour à tous !
Je suis joueur des royaumes renaissants depuis déjà 2 ans.
J'ai créé un site qui à un gros rapport lesroyaumes.com, voici ce site : Blogfr-lesRR.fr .

Pouvez vous donc m'aider à le remplir ? Il est déjà bien remplis mais je ne sais quoi mettre d'autre, je vous serais entièrement reconnaissant si vous pouvez m'aider.

PS: regardez le site et dites-moi ce qui ne va pas, ce qui va et ce qu'il faut que je rajoute à tout prix.

Merci bien,

ThzFakz.