L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Thomas Cromwell]

Et oui... la place d'Aristote est une grande place. Tout le monde sait qu'elle est mal gardée le jour. Que dire de la nuit ? C'est le désert. Peu de passants, presque pas de ronde ; la belle vie pour les poseurs de placards. Quelques taliban du Lion ont reçu cette mission et s'y attellent avec zèle. Ils clouent sur les piliers de bois, les portes closes des maisons, à droite, à gauche puis disparaissent.
Au matin, les parchemins sont visibles. Beaucoup seront arrachés très vite mais d'autres seront lus et peut-être commentés.
Ce matin-là, on pouvait lire ceci :

[acar]

Ah voila..., Ni une ni deux, iscelui alla devers cet escrit devers lui... Juste l’empreinte du sel suffisait pour en resconnaitre le porteur.

Deschirant le vil ousvrage, ses yeux virent diablerie... Alentour, on pouvait observer le mesme sel, additionnant les mesmes mots sur le mesme type de parchemin.

Ses gardes Francs firent donc par similitude comportementale et la rue environnante, puis d'autres, se jonchèrent de morceaux de parchemin.
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[Thomas Cromwell]

Décision avait été prise pour l'enseignement du curé de base de placarder certains des textes sacrés de la Réforme. Les paroles d'Averroes, le troisième et dernier prophète, devaient être connues de tous et non cachées au plus profond de la forêt des sicaires. Ainsi vit-on ce matin-là le texte intitulé "La Révélation", extrait du Kitab al-Kutub, le Livre des livres des averroïstes. Ainsi s'exprima le prophète :

[Guy de Dampierre]

Passablement agaçé par ces placards hérétiques qui fleurissaient dans Rome, Guy alla chercher de la peinture écarlates et recouvra les mots impies d'un passage de la Vita de Christos.

Titus, approche, mon ami. Titus, tu es fort et vigoureux. Tu peux m'aider à porter cette communauté; tu seras mon second. Va Titus, tu es un titan, et c’est avec l'aide de ta force que je bâtirai une Eglise titanesque !

Posant son pinceau, il ragarda son oeuvre satisfait, tout en se frottant les mains.
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[Thomas Cromwell]

Nouveaux placards à Rome, mais... d'une teneur bien différente cette fois. La compagnie du Léman (compagnie de commerce réformée, cela va de soi) sise à Genève organisait un tournoi comme chaque année. Peut-être que des fiers à bras romains seraient intéressés. Bien entendu, des laissez-passer seraient accordés sans problème pour tous les jouteurs, même en soutane.

[Thomas Cromwell]

Il y avait bien longtemps que l'ordre n'avais pas été donné aux sicaires présents à Rome de placarder la propagande du Lion dans le fief même de leurs plus vieux ennemis. La nuit était propice à ce genre d'exercice et les placards furent fixés sur de nombreuses portes de palais, demeures et églises donnant sur la place d'Aristote. Les ombres, au petit matin, avaient disparu.

[angelo de montemayor]

Après la lecture de la dépêche angelo fit écrire un mot en français qu'il adressa a l'attention du Primus du Lion pour lui donner son point de vu sur la situation . Libre à "sanctus" d'y porter intérêt .
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