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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church
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Aristokolès
Cardinal
Inscrit le: 18 Juin 2012
Messages: 1687
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 Posté le: Jeu Fév 06, 2014 9:27 pm Sujet du message: [RP] -Hoc est Enim, Calix sanguinis- |
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-Hoc est enim Calix Sanguinis-
Moi, Aristokoles de Valyria, Cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Primat du Saint Empire Romain Germanique,
A l’ensemble de l’Aristotélité,
A l’Avoyer de Genève,
A tous les évêques du monde,
C’est fait. Aujourd’hui, l’évêque de Genève, Monseigneur Honorine réfugiée en Savoie sous la protection du Duc Nikolaï Jagellon, a été enlevée par une bande de coupe jarret afin d’être ramenée en la ville de Genève où elle a été détroussée de tous ses biens et jetée dans une prison puante, sans aucune nourriture. Dans le secret le plus total évidemment car le courage est toujours plus grand derrière un masque.
J’avais discuté avec l’Avoyer de Genève afin de pouvoir trouver une solution au problème lié au cas de Monseigneur Honorine, afin de trouver un mode de coexistence pacifique. L’idée fit long feu devant les railleries de l’Avoyer.
Ainsi voilà quelle est la colère de Genève, on va capturer une femme sans défense à l’aide de braves soldats, et ces héros étant de retour avec leur trophée, la jettent dans des cachots sombres, humides et pestilentiels où les rats sont sa seule et meilleure compagnie. Voilà le vrai visage de Genève, qui viole le territoire de la Savoie, qui ne respecte aucune Loi (et ne parlons même pas de respecter une Foi) afin de s’en prendre à une femme. Gloire, Gloire aux conquérants et à leurs combinazione. Ils sourient sans doute en attendant de Moi raillerie, énervement, colère…Non, seule l’indignation reste.
Cependant, appliquant le principe de charité, nous proposons à l’avoyer de Genève de redorer son blason. De s’attaquer à un vrai ennemi et pas une femme brisée par la peur et les sévices. Nous vous proposons un échange : Monseigneur Honorine contre moi-même. Elle part libre, et vous me gardez tant que vous voudrez à Genève. Je ne crois pas, Avoyer, que vous accepterez cet échange, car vous êtes un voleur et chez les voleurs nul honneur. Vous continuerez à vous acharner sur le faible alors qu’un combattant se tient face à vous. Le monde entier sera mis au courant de votre couardise car je ferais traduire ceci dans toutes les langues qu’il me sera possible, pas un recoin du monde connu n’ignorera le défi que je lance au Phare branlant. Si par miracle vous veniez à accepter, laissez-moi vous dire comment cela se passera. Vous vous sentirez rassuré d’abord. Vous avez soi-disant une ville entière derrière vous, je serais seul. Vous aurez des armes, je n’aurais qu’un Livre des Vertus. Vous aurez des cotes de maille, ma seule armure sera ma détermination. Vous cacherez vos visages derrière vos boucliers, la Vraie Foi sera mon seul bouclier et elle ne me cachera pas.
Lorsque vous l’aurez compris, alors vous comprendrez l’absurdité de vos plaisirs pervers.
Je viendrais drapé de ma plus belle pourpre pour que vous preniez plaisir à la déchirer.
Je Viendrais bien nourri pour que vous preniez plaisir à m’affamer
Je viendrais reposé pour que vous puissiez m’épuiser.
Je viendrais debout pour que vous puissiez m’agenouiller.
Mais une chose est sure, c’est que j’en ressortirais mort ou grandi, car jamais vous ne pourrez me briser.
Le sang des martyr est engrais de conversion, videz le mien jusqu’à la dernière goutte.
Alors l’Avoyer ? Chiche ?
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kartouche le magnifique
Inscrit le: 16 Juin 2010
Messages: 19
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| Posté le: Dim Fév 09, 2014 9:48 pm Sujet du message: |
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À Rome et au Monde
Réponse de la République de Genève à monsieur Aristokoles, primat de l'Église aristotélicienne romaine en Saint Empire romain des nations germaniques.
| zarathoustra a écrit: | Aristokoles, homme de mauvaise foi
C'est par des moyens détournés que j'apprends l'existence de la lettre que vous m'adressez sans pour autant prendre la peine de me la faire parvenir.
La justice est la justice, le marteau est tombé, et Honorine est en geôle, pour les raisons que je vous ai déjà exposées et que vous faites mine d'ignorer, pour avoir craché par trois fois sur la main qui lui a été tendue, et pour avoir opposé aux instances genevoises un silence aussi têtu que méprisant. Il est donc trop tard pour revenir sur la peine qu'elle est en train de purger. En République, la Justice est la même pour tous, quelles que soient les relations dont bénéficient les prévenus. Il fallait y penser quand je vous proposais il y a peu une solution honorable.
Vous me parlez de subtilités frivoles que je ne connais pas. Nous autres dans nos hautes vallées jouissons de plaisirs simples. Mais comme je vous l'ai dit, les mœurs sont libres à Genève. Nous vous trouverons donc aisément une personne pour jouer la maîtresse du donjon. Quant à moi, je ne suis pas adepte du fouet, et je ne vais pas vous faire les choses que vous me dites.
Toujours en avance sur les règles morales en vigueur ici bas, nous avons également, si vous le souhaitez, des services d'aide à la fin de vie pour les vieilles personnes ou les cas désespérés. Nous sommes tout à fait disposés à vous en faire profiter si vous le souhaitez, comme le suggère votre étrange proposition.
Nous serions ravis de vous accueillir à Genève, où vous pourriez par vous même juger du fonctionnement de nos institutions, goûter nos spécialités locales, et absorber quelques goulées de l'air du Léman, qu'on dit bon pour les rhumatismes. Nous mettons à votre disposition une escorte composée de nos plus loyaux soldats, Cameliane et Maethor, afin de préserver votre sécurité. Nous espérons sincèrement vous voir bientôt à Genève. Merci de nous faire parvenir votre réponse afin que nous diligentions l'escorte au plus vite.
Je passe sur les insultes que vous m'adressez, et auxquelles toute personne publique est exposée. Ainsi va le monde. Je passe également sur vos curieuses insinuations sur le viol de la Savoie. Ce serait inutile, la Savoie a montré qu'elle savait écarter les Suisses quand c'est nécessaire. Nous sommes en bons termes, et je pense que si les Savoyards avaient quelque remontrance à notre égard, ils sauraient nous en faire part sans avoir à passer par l'archevêque de Besançon.
Bien à vous,
Zarathoustra, avoyer de Genève
PS: Pour vous rafraîchir la mémoire, je vous joins copie de notre correspondance passée.
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Aristokolès
Cardinal
Inscrit le: 18 Juin 2012
Messages: 1687
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| Posté le: Lun Fév 10, 2014 1:45 am Sujet du message: |
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| Citation: |
Moi, Aristokoles de Valyria, Cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Primat du Saint Empire Romain Germanique,
A l’ensemble de l’Aristotélité,
A l’Avoyer de Genève,
A tous les évêques du monde,
Dérobade encore, dérobade toujours. Genève passe son temps à faire des pas chassé telle une pucelle de village qui cherche à séduire un beau parti. Las, vos procédés de vendeur à la sauvette ont vécu, ils appartiennent au passé. Tentez la vérité, elle vous rendra plus libre que de dire des vilénies.
Vous dites la Justice, mais j'ignorais, Avoyer, que votre Justice s'appliquait aussi au territoire Savoyard où se trouvait l'évêque de Genève! la justice Genevoise est donc universelle, qu'on se le tienne pour dit! Crachez sur Genève de la Bretagne et ses agents vous traquerons pour vous y ramener les mains et les pieds munis de fer. En revanche, faites vous rosser et voler par un de leurs "citoyens" et là tout de suite Genève se pare de son maquillage de ruse et de tromperie en disant "ah mais ce n'est pas un crime fait chez nous"
Liberté, Liberté dites vous? C'est plutôt l'organisation du chaos qui règne depuis que vous avez instauré et imposé à tout le monde "votre" liberté. La liberté d’accueillir tous les brigands et d'aller chercher tout vos ennemis dans votre pays tellement libre qu'ils n'ont pas la liberté d'y manger dans leurs prisons.
Je vois que comme d'habitude vous traitez avec dérision ma demande. Vous êtes un spécialiste, le trivial cela vous connait. En fait vous êtes un pays qui fait tout de travers, vos mœurs sont libres mais pas les évêques.
Niez vous l'enlèvement de Monseigneur Honorine sur le sol savoyard? Niez vous l'avoir capturé? Niez vous la priver de nourriture après l'avoir rançonnée?
Vous n'êtes en avance qu'en terme de fourberie, et vous évitez de répondre à la question: acceptez vous oui ou non que je prenne la place de Monseigneur Honorine dans les geôles que vous lui avez "gracieusement" offerte? Pourquoi vous échinez vous à détourner la réponse simple d'une question simple? Il semble bien cher Avoyer, que le professionnel des artifices subtils et frivoles ici c'est bien vous. Comme je le pensais, nul honneur chez les voleurs.
Vous ne répondez jamais par oui ou par non à des questions qui n'acceptent que ces deux réponses. Vous croyez ainsi m'embrouiller dans une dialectique médiocre en détournant mon propos, c'est votre spécialité et vos agents en sont passés maîtres. Hélas une fois encore vos ficelles, fussent-elles fines, n'entourent et n'étouffent que vous.
Cessez de vous cacher derrière l'ironie, et osez laisser votre ennemi venir vous affronter en face. Répondez simplement, répondez rapidement, répondez loyalement.
Oui? ou non? Acceptez vous de libérer Monseigneur de Genève que vous avez physiquement brisée par une capture honteuse et un traitement indigne? afin de voir si face à un homme qui n'a rien d'autre que sa Foi vous êtes capable de la même arrogance et de la même barbarie?
Faites votre choix, lâcheté ou courage.
Lâchez donc votre marteau d'une justice inique, et prenez donc l'épée du verbe.
Comme toujours, si vous en êtes chiche!
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zarathoustra
Inscrit le: 26 Sep 2008
Messages: 21
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| Posté le: Lun Fév 10, 2014 11:50 am Sujet du message: |
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| Citation: | Aristokoles,
Malheureusement, je n'ai que peu de loisir à consacrer aux échanges de quolibets et aux invectives épistolaires, aussi plaisants soient-ils. De plus, je crois que nous avons suffisamment encombré les panneaux d'annonces des quatre coins des royaumes.
Aussi, je serai bref: non, il n'est pas question de sortir Honorine de prison. Il m'a pourtant semblé avoir été clair. Plusieurs offres d'arrangement ont été proposées et refusées, il est maintenant trop tard. Je vous suggère de vous le faire expliquer par quelque personne de votre entourage dont l'entendement n'est pas altéré. Je n'en ai de toute façon pas la possibilité, la Justice étant indépendante à Genève. Vous pouvez toujours vous adresser à Léamance, notre juge cantonal, bien que je doute qu'elle en aie les possibilités légales et matérielles, et encore plus qu'elle ait envie de se déjuger.
Oui, nous sommes disposés à vous accueillir pacifiquement à Genève, afin que vous puissiez observer sereinement le fonctionnement de nos institutions. Je confirme notre proposition de composer une escorte dans ce but.
Bien à vous,
Zarathoustra, avoyer de Genève.
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Aristokolès
Cardinal
Inscrit le: 18 Juin 2012
Messages: 1687
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| Posté le: Mar Fév 11, 2014 11:13 pm Sujet du message: |
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| Citation: |
Moi, Aristokoles de Valyria, Cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne, Primat du Saint Empire Romain Germanique,
A l’ensemble de l’Aristotélité,
A l’Avoyer de Genève,
A tous les évêques du monde,
Suivant votre conseil, nous nous sommes adressé au juge cantonal de genève, dame Léamance, qui nous a dit je cite "que nous pouvions nous constituer prisonnier si nous le voulions mais qu'elle ne relâcherais pas Honorine"
Qu'il en soit ainsi! Nous nous donnons donc gratuitement. Par conséquent nous acceptons donc officiellement votre invitation à visiter Genève. Je suis convaincu que du fond d'une cellule l'observation sera sans doute tout à fait éclairante sur la Justice de Genève.
En effet nous nous considérons à présent officiellement comme prisonnier de la République de Genève comme votre juge nous en a signifié la possibilité. Par conséquent nous nous mettons en route pour Genève dès que possible.
Une justice fort étrange puisqu'elle se sert principalement de la menace comme outil en disant je cite "Je vais vous faire une confidence, dans ma grande mansuétude aristotélicienne Réformée. Si vous mettez un pied à Genève, je la ferai tout simplement empaler.
"
Justice indépendante, surement, arbitraire, plus encore! Enfin soit. Je relève le défi. Vous dites que votre juge ne se déjuge pas.
Chiche?
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| Citation: | Salvé l’Archevêque.
Vous pouvez venir vous constituez prisonnier si vous le voulez, mais je ne relâcherai pas Honorine. Elle n’avait qu’à laver le parvis de la Cathédrale au Savon noir, comme le prévoyait la première peine.
Je vais vous faire une confidence, dans ma grande mansuétude aristotélicienne Réformée. Si vous mettez un pied à Genève, je la ferai tout simplement empaler.
Le Sans Nom vous garde
Leamance |
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