L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Colombe_Leiferiksson]

Les minutes passaient, et Colombe et Mateù se regardaient, heureux d'être là, enfin prêts à s'unir, après tant de péripéties qui auraient eu raison de bien d'autres couples.
Colombe regardait son futur époux, élégant comme jamais.
De l'assemblée montait un certain brouhaha. Les gens se reconnaissaient, discutaient, riaient.
La jeune femme prit conscience d'un coup qu'en temps normal, il régnerait ici un silence solennel, chacun à l'affût des paroles des cardinaux, et du "oui" des tourtereaux.
Mais là, chacun était à son affaire, un peu comme si le banquet avait déjà commencé.

Détachant son regard de l'être aimé, ses yeux bleu glacier se posèrent alors sur Ludovi. Un regard interrogateur, teinté d'une légère angoisse.
Mais où donc était passé Son Eminence Yut ?

De nouveau, elle regarda Mateù, pleine de désarroi. Encore une fois, le destin semblait se jouer d'eux. Ce mariage n'aurait-il donc jamais lieu ?

Elle se tourna alors vers l'assemblée, et scruta chaque visage plus ou moins connu, à la recherche d'une expression, d'un rictus, bref, d'un indice. Elle cherchait du regard celui ou celle qui serait susceptible ou plutôt celui qui avait la lourde charge de lui annoncer que Monseigneur Yut n'officierait pas.

Et tandis que ses yeux les dévisageait tous, c'est à cet instant qu'elle LA vit.
L'Ouragan, la Tornade, le Cyclone..... Alienor.

Un frisson lui parcourut l'échine. Depuis combien de temps sa "belle-fille" - plus belle que fille- était-elle là ?
Colombe l'imagina tendant une embuscade à Monseigneur Yut, l'assommant, le saucissonnant, et le bâillonnant, avant de l'enfermer dans placard, et d'en jeter la clef dans un puits sans fond.
Bien sûr, il restait Ludovi, mais il faisait partie de la famille, il serait facilement "soudoyable"....
Non.... non, quand même pas. Alienor était terrible, il est vrai, mais jamais elle n'irait jusque là....

Elle chassa ces affreuses pensées de sa tête, et sourit pour se donner une contenance.
Elle glissa sa main dans celle de son futur époux, et la serra fort, histoire de se rassurer.
Certes, il manquait quelques invités... Mais la plupart étaient là, il était impossible qu'ils ne soient pas mariés avant la fin du jour.
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[Aymeric de Mistra]

Aymeric avait fait route en direction de Rome suite à l'invitation de Son Altesse Sérénissime. Le carrosse était de sortie, ses plus beaux habits de cérémonie aussi, bien soigneusement pliés dans les malles.

Malgré une route sous la neige et la pluie, dans la boue, l'attelage arriva à bon port, ou devrait il dire à bonne place.

Après moultes contorsions dans le carrosse, le Mistra réussit à se changer, et c'est paré de ses habits d'un bleu ciel, couleur jadis d'une famille qu'il avait aimé. Il descendit et se dirigea vers la Basilique.
Il montra son invitation aux gardes, eh oui pour des noces princières, la sécurité était de mise.

Une fois à l'intérieur, il se signa comme se devait de le faire tout bon aristotélicien.
Puis il se dirigea vers les places libres, mais il savait que le marié était Provençal, pourtant c'est du côté des invités de Colombe qu'il alla s'asseoir. Eh oui, il avait été invité par elle même.

Une fois à sa place, il distingua quelques visages connus. C'est d'un sourire accompagné d'un léger hochement de tête que le jeune homme en salua.

La Marquise était présente, ainsi que Sa Grandeur Hersende, mais aussi son patron, son chefounet de Clément. Et il distingua aussi Brise non loin. Sans oublier Son Eminence, personne dont il venait de faire la connaissance. Et bien sur il ne pourrait oublier ce visage, celui de l'ancienne Marquise, Alienor de Sabran.

C'est après ce petit tour des visages qu'il connaissait, qu'Aymeric put se lancer dans une contemplation des lieux.

[Kronembourg]

Hum. Ca sentait bon le mondain, ça sentait bon les sourires de circonstances, ça sentait même bon le mystère chez sa partenaire qui tirait une ... Tête d'enterrement.
La Divine était restée silencieuse tout au long du trajet depuis la Guyenne. Étrange contraste d'un Lui enchanté à l'idée que tous deux parviendraient à destination au bras l'un de l'autre, et d'un Elle dont l'esprit était ailleurs, dédiant ses pensées à un autre.
Est-ce si douloureux que ça, de voir les autres se marier ? Depuis longtemps, le duc Guyennois n'éprouvait à l'égard du mariage nul autre sentiment que celui du dépit. " C'est un commencement " , lui avait assuré sa dernière épouse, peu avant de ne plus trouver la force de vivre.
Mais de là à en faire profiter les autres ... C'eut été bien égoïste.
Le Duc d'Ornon affichait un visage rayonnant à leur sortie du carrosse.

Ce n'est pas tant que vivre qui importe Vicomtessa. C'est aussi exister. Allons. Chaque mariage est comme un divertissement pour les hommes et les femmes qui s'y joignent. Divertissement qui leur donne l'occasion de délaisser l'espace d'un instant tensions politiques et rancœurs belliqueuses, pour reprendre contact avec ce qui donne sens à l'existence: la construction, la famille, l'alliance, l'amour, l'amitié, la fraternité, la tempérance, la vie. Mais une fois dehors de cette basilique, chacun retournera vaquer à ses occupations : Médire, jalouser, tromper, ruser, pourrir la vie des autres sous des airs bienpensants. L'homme est ainsi fait. Et nous-mêmes sommes de ce sang.
Soyons simplement heureux pour les mariés de ce jour qui nous offrent une belle parenthèse de paix. Souhaitons-leur, au delà des voeux qu'ils vont prononcer et des banales félicitations d'usage qu'ils ne manqueront pas de recevoir, de savoir exister à deux. Penser à deux. Partager l'impartageable. C'est là que sera le véritable enjeu de leur mariage.

La chaise roulante posée au sol émit son premier Crouik. Une main frôla l'épaule Vicomtale et le duo s'avança à travers la pluie fine qui clapotait sur le parvis.

Et sourions. Tout le monde va croire que l'on s'emmerrde comme des rats morts tous les deux. Je vous ai dit que votre bouche en grimace inversée était magnifique ?
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[misslafan29]

Dans son coin tranquille, Miss sursauta quand Sab la salua de façon inattendue.
Oh Sabdel !!!! Oui oui, c’est moi ! , en lui souriant et l’embrassa chaleureusement.
La question de Sabdel lui fit réfléchir.
Hmm.
Miss sortit une fiole contenant de la bière de façon discrète de sa poche et but quelques gorgées. Elle répondit enfin.
C’est justement pour ca que je sors enfin de ma cave. Son annonce pour son mariage m’a tellement surpris, assez pour que je me réveille et daigne sortir de ma cave pour voir qui c’est sa « princesse » , en insistant sur ce mot. Et plus, elle est suédoise ! C’est si loin ! Comment Mateù a fait pour séduire une suédoise et pas une arlésienne…une…comme nous quoi ! Voilà pourquoi je suis ici.
Quelques gorgées de plus puis, elle rangea sa fiole. Elle rajouta en regardant les mariés s'admirant mutuellement :
Et tu penses quoi d’elle ? Enfin de tous les deux?
Et de regarder un peu partout, d’admirer le cathédrale en l’écoutant.

[Yueel-Arystote]

Arystote fulminait.

Il avait été le premier à dire qu'il serait à ce mariage. Et il voulait montrer au Sabran qu'il était homme de parole, leur dernier entretien n'étant pas allé dans ce sens.

Aussi avait-il quitté Bordeaux à temps pour arriver dans la péninsule italienne bien avant l'heure, bien avant le jour même de la cérémonie. Après une nuit dans un hôtel, il avait rejoint Saint Titus.

Bien entendu, Rome fidèle à elle-même était protégée d'une garde papale des plus efficace. Il s'était donc présenté.

C'est là que le bât blesse...

Il y a des endroits pour les fous dans vot' genre s'était-il entendu répondre dans un italien qu'il ne comprenait qu'avec beaucoup de peine.

Un peu surpris il s'était présenté de nouveau.

Je suis Arystote de Champlecy, Comte de Cassis, et je viens pour un mariage.

Hilare, son interlocuteur appelait déjà ses collègues pour leur montrer le jeune fou qui se disait venir à un mariage. Il lui fallut un temps fou pour faire comprendre, qu'il ne prétendait pas être Aristote mais bien Arystote, Yueel-Arystote de Champlecy.

C'est donc en fulminant qu'il atteignit avec quelque peu de retard la cérémonie. Tout le monde, bien entendu était déjà là. Il aperçut, Led, Hersende et Frim...
Aliénor aussi dont l'humeur devait être si sombre qu'il jugea préférable de ne pas trop s'en approcher immédiatement.

Ce n'est qu'un son de chaise, de chaise roulante familier qui le surprit.

J'aurai dû faire route avec eux, bougonnait-il en s'approchant du Duc et de la Divine.
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[sabdel]

Sab sourit et prit la fiole des mains de Miss au moment où elle allait la refermer.

File-m'en un peu aussi!

Et de boire une gorgée.

Je sens qu'on en a pour un bon moment ici!
Ce que j'en pense?
Bah je l'ai croisée une ou deux fois la princesse. Une rabat-joie digne du vent glacial qui souffle dans son grand Nord.
Il va se marrer le Mateu!
Mais bon, elle est princesse hein. pour la gloriole, c'est toujours bien!

Bon, après .... il vieillit le gars. Je pense que c'est nous qui en avons tiré le meilleur. Si j'ose ainsi m'exprimer!

Elle se mit à rire. Et se mit à repenser à une certaine soirée de fin soirée qui avait commencé dans une taverne arlésienne ....
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[Idril]

Le temps passait et sur son banc la comtoise s'ennuyait grave.
Mais quelle idée avait-elle eu aussi de venir seule.
Bon, c'est vrai, elle avait bêtement espéré croiser des lorrains de sa connaissances, mais là, niet, nada quedal...

Et voir toutes les personnes autours d'elle se connaissant et tapant la discute, il y avait de quoi déprimer.

Jetant un énième coup d'oeil vers les portes, dans l'espoir de voir débarquer une tête connue, la Fiole-Sparte retint difficilement le 265ème soupir depuis son arrivée à Rome.

La prochaine fois, elle trouvera quelqu'un pour l'accompagner à un mariage, même une simple connaissance pas croisé depuis des années si il le faut!
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#Attention cheveux toujours voilés à Rome!#

[LedZeppelin]

Peuchère ! Ce que les provençaux étaient repérables partout .... ils sentaient bon le soleil ... bon d'accord ils parlaient un peu fort et faisaient bien souvent les marioles mais peuchère qu'ils sentaient bon le sud ....

Elle leva la tête et aperçut Miss et Sabdel. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas revu la Comtesse d'Hyères. Cela lui fit un grand plaisir. Elle n'avait pas changé et ce fut avec une grande tendresse qu'elle les écoutait baratiner. Sabdel semblait déchaïnée et elle se mordit les lèvres pour ne pas rire, c'est vrai que parrain était un solide gaillard.

En veine de colportage, elle raconta à Frim une enquête qui lui avait été donné de suivre qui lui remonta à la mémoire en voyant Miss.

Figure-toi que des choses bizarres ont eu lieu dans un monastère près de Arles. La police n'y comprenait rien du tout surtout que les nonnes semblaient possédées par le Sans Nom. Une cousine vivant près de Loudun m'a raconté d'ailleurs une histoire semblable. Des nommes qui dansaient la nuit sous les étoiles et blasphémaient, on assurait même que certaines .... enfin tu vois ..... C'est finalement un enquêteur qui a eu le fin mot de l'histoire :

Elle chuchota :

Miss avait amené des tonneaux pour sa retraite et les nonnes sont tombées dessus et n'ayant pas l'habitude sont devenues totalement saoules à faire n'importe quoi. Cela avait même passé à la KAP tu imagines !
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plus jeune, plus fougueuse, plus dynamique, plus emportée aussi; son moteur est la passion, et "elle en a sous le capot" [Père Thranduil]

[Richelieu1]

Le futur marié était visiblement très occupé. Le Cardinal se retira donc, ne manquant pas d'adresser quelques sourires et révérences au gratin mondial.

Son co-officiant n'était toujours pas arrivé. Pourtant, il fallait que ce mariage ait lieu. Ludovi décida alors de prendre les rennes de la basilique Saint Titus.

Il s'approcha alors de sa futur Tante. Dame, Ludovi de Sabran, je suis très heureux de faire votre connaissance. Le provençal croisa ce regard quelque peu glaçant.Il se remémora ce que pensait sa cousine de toute cette affaire. Non, il ne devait pas se laisser influencer !

Je vous propose de commencer la cérémonie. Si vous voulez bien vous donner la peine de rejoindre le parvis, je lancerais la marche nuptiale.
Le Cardinal n'était pas très fier de ses premiers mots, plus protocolaires et techniques que chaleureux. Mais le prélat ne savait guère faire mieux.
Interrogeant les futurs époux du regard, il attendait une approbation de chacun.
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[Yut]

Et le Lyonnais de faire son entré. Sans grande solennité, l'ambiance Romaine s'y substituant de toute façon fort bien. Mitre coiffant l'épaisse crinière brune et chasuble positionné sur son aube d'albâtre, il sortait de la sacristie pour rejoindre le choeur, n'ayant pas voulu pénétrer dans l'édifice religieux par les grandes portes, pour ne pas brusquer les invités ou les futurs mariés. Légèrement en retard, il voyait déjà Ludovi qui s'avançait, lequel fut gratifié d'un large sourire.
Il s'arrêta à l'Autel, ses poings gantés de pourpre s'y déposant, son regard perçant balayant l'assistance, attendant que tous s'avancent à leur place respective pour que puisse débuter l'office.
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« Les paroles sincères ne sont pas élégantes ; les paroles élégantes ne sont pas sincères. »

[misslafan29]

Miss regarda avec inquiétude le niveau de la fiole que Sabdel avait volé baissait dangereusement.
Ah ? Elle est si …rabat-joie ?! Oui, elle est princesse… Pfff. Et elle est jolie. Pas étonnant, Mateù a toujours aimé les jolies femmes.
Reprit la fiole et la but encore un peu.
Quand j’ai rencontré Mateù, il était bien jeune.
Plongée dans ses souvenirs du temps où, Mateù et elle, ils avaient passé ensemble. Le temps où Mateù était jeune, charmeur, plus mince et des cheveux beaucoup moins grisonnants et un peu plus épais…Un bel homme charmeur à son apogée de ses forces. Reprit.
Et j’ai passé d’excellents moments avec lui, même s’il était marié ou non. Oh oui, j’en ai bien profité.
Esquiva un sourire et aperçut Riri, l’archevêque du jour.
Hey, ca commence, on dirait ?

[CastelOrAzur]

Le regard de Colombe se troublait. La pression qui s’exerçait sur le couple faisait échafauder des plans surréalistes à la Princesse.
Mateù, lui-même interloqué, tâcha cependant de rassurer la Suédoise en accentuant l’étreinte qu’il appliquait sur les mains de celle-ci. Il était si concentré sur cette tâcha qu’il entendit à peine la remarque de Ludovi. Pourtant, ce dernier était l’homme tant attendu !
Aussi, lorsque le Cardinal s’adressa à Colombe, Mateù ne put s’empêcher de prendre la parole.

Ludovi ! Cher Neveu ! Quelle joie !

Il laissa alors les mains de Colombe pour les placer dans le dos de Son Eminence.

Une chaleureuse étreinte plus tard, Ludovi proposa de lancer la marche nuptiale tandis que Son Eminence Yut prenait discrètement place.

Le sourire qui balafra soudain le visage de Mateù était le plus sincère des « oui ! »

Entre temps, la Comtesse de Saint Rémy apparut, suivie de près par le jeune Comte de Champlecy. Il n’y avait pas à dire, s’unir avec Aristote en haut et Arystote en face, ça avait un certain charme.

Alors que la musique était sur le point de retentir à nouveau, Alessio vint glisser un mot à l’oreille du Baron.

- Sa Grandeur de Marigny vient d’arriver.

Mateù acquiesça, son sourire se voyant encore renforcé.

- Mais il y a un problème, hum...

Les mots du valet de Grimaud furent soulignés par un grincement désagréable.

- Cet homme, près de la charrette.

Le Provençal ne le reconnut pas. Et pour cause, il ne l’avait jamais rencontré.

- Il parait qu’il s’agit d’un Apostat, Baron.

Mateù arqua un sourcil tandis que le regard bienveillant qu'il lançait à la Divine s'estompait.

- Vraiment ?

Alessio confirma d'un mouvement brusque du visage. En guise de réponse, le futur marié se contenta de hausser les épaules.

- Bah, si tel était le cas, les gardes ne l’auraient pas laissé franchir le seuil. Ou, au pire, ils viendront le récupérer bien vite.

Ses pensées étaient à mille lieues de ce genre de tracasseries.
Seules comptaient les présences de ses invités, des officiants et, plus que toute autre, de celle qui régnait tant sur la Suède que sur son cœur.
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- Mateù 'Castel' de Sabran -

[Jean de Sabran]

Sa harpie de mère n'étant plus de ce monde, le jeune Jean était autorisé à sortir, tout à fait incognito, sous l’œil discret de la garde ducale d'Ostie.

Anne était morte, et Jean n'avait pas eu à porter son deuil. Il était pourtant attristé, même si au fond, il la craignait certainement autant qu'il l'avait aimé. Restant au fond de la basilique, il pourrait néanmoins assisté à son premier office romain. Office présidé par son père ... Étrange situation !

Il s'assit aux cotés d'un homme vêtu d'un élégant mantel ocre.
L'homme semblait fixé les mariés et leur entourage. Ceci dit, rien de très original pour un mariage.

S'asseyant, il fit une légère courbette, se fendant d'un "Bonjour Messire," très protocolaire.

[ellebasi]

La diaconesse, puis pris la route avec hâte pour arriver à l'heure aux épousailles de sa cousine Son Altesse Royale Colombe Leiferiksson de Singrist d’Acome, et Mateù ‘Castel’ de Sabran, Baron de Grimaud.Elle allait assister à la cérémonie, en simple spectatrice, cela ne lui était pas arrivé depuis si longtemps,
Il faut dire que son rôle à Nancy lui prenait tellement de temps, et d'énergie, qu'elle n'avait plus été dans les autres villages depuis des mois,ce voyage la ravissait, elle allait revoir sa famille et ami.L'attelage s'immobilisa devant la Basilique de Rome, la tirant de ses pensées. Elle prit une profonde respiration, elle n'avait jamais assisté à un mariage princier surtout celui de sa cousine Colombe .
Ella portait une robe noire et or, fourré d'hermine. Le velours d'ébène de sa robe cernait ses épaules et sa gorge, dont aucun bijou ne venait trancher l'éclat. Le velours d'ébène de sa robe cernait ses épaules et sa gorge, dont aucun bijou ne venait trancher l'éclat.

Elle pénétra dans l'église, se signa puis avança un peu, il y avait déjà beaucoup de convives,elle aperçut la famille et des connaissances son cousin Zeiss ,Catherine, Jade et Makcimus, elle irait les saluer plus tard.
Intimidait, elle avance lentement et capte le regard d'Idril qui afficher une drôle d'impression, elle était venue seule, se dirigeant vers elle en lui souriant.

_Bonjour Idril, comment vas-tu depuis le temps que l'on ne s'est pas vu?en lui faisant claquer deux énorme bise sur ses joues

[sabdel]

Sab regarda Miss et haussa les épaules.

Jolie, jolie ... elle a le teint blafard des nordiques quoi!

Elle ne put retenir un sourire et se pencha sur Miss
De toute façon, Mateu n'a jamais été capable de fidélité ... m'enfin y a pas pire aveugle que celui qui ne veut rien voir hein!

Puis de rire
On devrait lui offrir une laisse comme cadeau de Mariage à sa majesté des neiges. Si elle veut ne l'avoir que pour elle, j'vois pas d'autre cadeau possible!

Elle regarda ensuite la bouteille de Miss.

T'en as une deuxième?
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