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Mariage princier en Saint Titus - 19/07/1463
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Okagi d'Armantia



Inscrit le: 18 Juil 2015
Messages: 3

MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 2:21 am    Sujet du message: Répondre en citant



    Le moment était arrivé, le mariage de sa cousine avec un impérial. L’empire… Rien que de penser à ce.. Cet endroit faisait des frissons de dégoût au jeune Armantia. Mais ce jour était signe de bonheur, d’amour, de rencontre, et pas de guerre. De plus, la famille du marié avait l’air charmante, quand-est-il de l’empereur ? Était-il venu à ce mariage ? Que des phrases sans réponses actuellement. Arrivé sur le parvis après la brève intrusion dans la chambre de Méli, Oka chercha du regard son cousin, introuvable le bougre. Il prit Edel par la main avant de se hâter à l’intérieur de la basilique, que de monde s’y trouver déjà. Un moment de silence, son cœur se mit à s’accélérer, la salle était pleine, et il allait devoir passer ici bientôt pour accompagner Méli. Léger moment de respiration et de reprise de confiance avant d’avancer non pas dans l’allée principale, mais à l’extérieur pour ne pas déranger. Il s’approcha des premiers rangs, main dans la main avec sa cousine. Un raclement de gorge puis une tête tournée dans sa direction, c’était Dally. Il approcha son visage du sien lui chuchotant si Edelweiss pouvait s’installer juste à côté d’elle. Elle acquiesça suivit d’un grand sourire comme à son habitude quand ils se voyaient. Il se rapprocha de sa cousine, prenant doucement ses mains dans les siennes, laissant apparaître un tendre sourire sur ses lèvres.

    -Demoiselle Dally, qui est la personne avec qui je viens de parler accepte que tu viennes t’asseoir à côté d’elle pour la cérémonie. C’est la fiancée de Foulques de Malemort, notre cousin. Je t’ai placé avec la famille, tu ne seras pas perdue comme ça ma chère. Écoutes la t’indiquer quoi faire, et tout se passera bien. Je viendrai te voir à la sortie de la cérémonie. Profites de cette cérémonie.

    Il déposa un doux baiser sur son front, et se dirigea sans se presser vers l’entrée de la basilique où la cérémonie commençait juste. Il attendit sur le côté du vestibule, regardant l’entrée et la marche du prince. Il inclina la tête à son passage. Il attendit son arrivée devant l’autel avant de se décider à sortir. Mais, ses membres ne répondaient plus, il regarda ses mains qui tremblaient. Il détourna le regard vers la large allée centrale et ne bougea plus, était-ce un rêve? était-elle vraiment la? Et si Mélissandre était derrière cette présence, cette femme qui faisait chavirer le cœur d' Oka depuis bien des années maintenant. Elle était bien la, de profil assise regardant vers l'autel, c'était bien elle. Il prit une profonde inspiration avant de sortir de la basilique un grand sourire aux lèvres.

    Elle était là, Mélissandre, à quelques mètres de lui, une cape l’entourant, sans doutes pour ne pas qu’on puisse la voir avant son entrée. Il s’approcha doucement d’elle, fit une révérence des plus majestueuse, et vint prendre sa douce main avant de la frôler de ses lèvres.


    -Votre Altesse, je voulais vous remercier encore une fois pour ce cadeau que vous m’ayez fait. Devenir votre témoin est, un honneur sans précédent. Cerberos doit être fière de la femme que vous êtes devenue. Les Armantia vous suivent en cette journée magnifique. Je serai juste derrière si vous n’allez pas bien. Soyez heureuse ma cousine. Soyez-vous.

    Il se plaça ensuite juste à côté d'elle, remettant en place sa fleur sur sa veste, recoiffant ses cheveux. ça y'est, plus que quelques minutes.

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Dally



Inscrit le: 19 Juil 2015
Messages: 4

MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 3:04 am    Sujet du message: Répondre en citant

    Perdue dans ce beau monde, la rouquine caressa du pouce la minuscule main de son fils. Du haut de ses presque un ans, tout devait lui sembler si immense, si oppressant. Dans un instinct maternelle, elle le prit dans ses bras. Qu'importe que les Princesses ne faisaient ce genre de chose, elle n'en était pas encore une. Il était hors de question que le si jolie minois de son ange blond soit tirailler par la peur. Suivit de Foulques, elle entra dans la Basilique, allant s'asseoir sur un des bancs, au premier rang. Regardant autour d'elle, Dally dégluti en silence tout en asseyent Maël entre le Malemort et elle. Non seulement, elle était gueuse assise au milieu de la noblesse Française, mais en plus elle était au premier rang, avec un enfant. La panique la gagna doucement, sans pour autant qu'elle ne le montre. Jamais avant d'avoir posée son postérieur sur le bois, elle n'y avait songé. Mélissandre avait intérêt de faire un magnifique mariage, et de remarquer l'effort vestimentaire fait expressément pour elle.

    Tata ?

    Tournant le regard vers son fils, elle laissa la douceur de celui-ci la gagnée. Baissant la main tendu du petit, la d'Arden secoua doucement la tête.

    Non mon ange, ce n'est pas ta tante. Je te le dirais quand elle sera la.. Tu le reconnaitras, parce qu'elle sera la plus femme de la pièce.

    Déposant un baiser sur les cheveux blonds, elle inspira doucement. Un raclement de gorge la fit sursauter. Avait-elle fait quelque chose de mal ? Rougissante, elle ouvrit la bouche, puis la referma en voyant qu'il s'agissait d'Okagi. Tendant l'oreille à ses murmures, elle hocha la tête, suivit d'un des grands sourires auxquels il avait toujours eu le droit. A son plus grand étonnement. Contrairement aux autres hommes, jamais elle n'avait eu peur de lui, bien qu'elle gardait à l'esprit qu'un revirement de situation était si vite arrivé.
    Le suivant du regard, les cérulés de la rouquine trouvèrent une autre rouquine, tout à fait ravissante. D'une nouveau sourire se voulant chaleureux, elle l’accueillit à son côté n'attendant plus que l'arrivée de Mélissandre.

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Argawaen



Inscrit le: 22 Juil 2015
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MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 7:18 am    Sujet du message: Répondre en citant

[Chambre dans le quartier du Trastevere]

Au regard de son épouse il se doutait déjà qu'il avait prit la mauvaise tenue. Ou du moins que la rousse ne pourrait être assortie à lui. Elle aimait faire les choses biens, parfois il fallait abstraction, d'autant que pour le coup, c'était la faute à pas de chance.
Le Dehuit de Malemort l'observait faire, il répondit à son baiser lorsqu'elle vint l'embrasser puis alla s'installer dans un coin le temps que la servante l'aide à se vêtir.

Le vétéran se mordait la lèvre en voyant le corps nu de son épouse, après tant d'années, tant de tumultes, de paix, de guerre, d'engueulades, de rires, il aimait toujours autant cette femme.
Lorsqu'elle fut prête il souriait de la voir faire, elle était magnifique, comme toujours. Le vétéran s'approcha d'elle et la serra doucement contre lui. Ses lèvres vinrent se glisser à son oreille tandis que ses mains baladeuses se posèrent sur son séant.


Il est fort dommage que l'on ne puisse pas être en retard rousse...

Il l'embrassa tendrement avant de se reculer et éviter toute chose non catholique. Il se remit les idées en place puis regardait de nouveau son épouse.

Bon... aheum aheum... On y va ? Je doute fort que le haut gratin nous attendent. Et puis ma cousine risque de m'en vouloir.
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Héloïse du Val d'Haine



Inscrit le: 18 Juil 2015
Messages: 4

MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 8:47 am    Sujet du message: Répondre en citant

La jeune femme avait vérifié une dernière fois la tenue de son Altesse Royale avant de monter dans le carrosse. Il fallait que tout soit parfait pour ce jour unique et empli de symbole.

Elle avait ensuite fait en sorte de la rassurée, de contenir ses craintes et ses peurs. Elle avait ensuite observé avec elle les armoiries des voitures déjà présente ce qui lui avait empli le coeur de joie. Une fois le tour fait, elle était descendu avec elle prête à retirer la cape le moment venue.

En sentant la main de la jeune femme glisser dans la sienne, la brune eut un tressaillement mais elle ne retira pas sa main, c'était le moment de se faire violence et d'accepter ce contact dont elle avait besoin.

Le Sire Okagi vint alors vers elles, la jeune femme le salua d'une brève révérence gracieuse avant de patienter. Elle ne savait pas trop où elle allait devoir se positionner mais elle ne doutait pas que tout lui serait dit le moment venu.

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Ivanne



Inscrit le: 20 Nov 2014
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MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 8:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Las calles de Roma olían a pipi. Nunca había estado en la "Ciudad Santa", y ahora se arrepentía de estar allí. Para su marido, pronto lo supo, debió ser también todo un calvario. No es que ella quisiera ir a la boda de Mélissandre y el Sparte, sencillamente Ivanne era consciente de que se trataba de la boda del año, y ellos habían sido invitados, y uno no puede negarse a acudir a la unión de dos príncipes así como así. Y ellos, que eran la pareja más noble de toda la península hispana, debían hacer acto de presencia, aunque fuera portando sus cruces reformadas.
Desconfiada ante el ambiente grosero y putrefacto de los romanos, la Josselinière jugó de forma precavida e hizo que varios hombres de su guardia personal la escoltasen, en vistas a que el Álvarez, su marido, se había levantado antes y retirado de la pensión con mayor presteza, dejándola vestirse con las finas sedas de oriente en un corte italiano muy favorecedor. Era un vestido que había encargado precisamente a una conocida Condesa del Imperio, amiga íntima de su primo político el Marqués (hasta donde ella sabía), que cosía por entretenimiento y no por la necesidad de un sustento que la diera de comer. El vestido era fantástico, finamente cosido, de un verde muy elegante y un brillante burdeos, y con fina pedrería en los puños de las mangas y el corpiño, el cual era más pequeño de lo habitual ya que debía dar acogida a la tripa de seis meses de embarazo que llevaba consigo la Infanta. Como toda princesa que se preciase, había conjuntado sus ropas con una corona sencilla, llena de filigranas y en oro, al tiempo que sus cabellos ondulados se mecían al viento, sueltos, confundiéndose con el oro batido de la joya.

Su cruz reformada pendía sobre su vientre, y ella no podía parar de guardarla en una de sus manos, pretendiendo que ésto la insuflase una invisible fuerza, con la que tuviera valor. El matrimonio estaba acostumbrado a verse las caras con los aristotélicos, teniendo en cuenta que la mayoría de sus amigos lo eran, pero no estaba acostumbrado a hacerlo en la misma ciudad considerada como Fuente de Todo Mal.

Nerviosa, alcanzó a ver finalmente al duque, y con la mirada tímida, se aproximó hasta él. Tal vez sin que él se lo esperase, la infanta dio un pequeño saltito y besó a su marido. Que vieran todos lo mucho que se amaban los reformados entre sí, a diferencia de los estrictos aristotélicos romanos.


« Heme aquí, Excelencia. ¿Habéis saludado ya a algún invitado? - Le preguntó, acercándose aún más a él y tomándole del brazo con un cuidadoso cariño.- Adelante, yo os sigo. » Dicho aquello, la pareja se aventuró a saludar a los más insignes personajes de la vida pública imperial y francesa.


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Les rues de Rome sentaient à pipi. Elle n'avait jamais été dans « la Ville Sainte », et elle se repentissait maintenant d'être là. Pour son mari, l'a su tôt, a aussi dû être tout un calvaire. N'est pas qu'elle veuille aller le mariage de Mélissandre et le Sparte, simplement Ivanne était conscient de duquel il s'agissait du mariage de l'année, et ils avaient été invités, et un ne peut pas refuser d'aller à l'union de deux princes ainsi qu'ainsi. Et ils, qui étaient la paire la plus noble de toute la péninsule espagnole, devaient rendre acte de présence, bien que dehors en portant ses croix réformés.
Méfiante devant l'atmosphère grossière et putréfiée des Romains, la Josselinière a joué de manière prévoyante et a fait que plusieurs hommes de leur garde personnelle l'escortent, en vue duquel le Álvarez, son mari, avait été levé avant et retraité de la pension avec un plus grand empressement, en laissant s'habiller avec les fines soies d'est dans une coupe italienne très favorisant. C'était une robe qui avait précisément chargé à une connue Comtesse de l'Empire, amie intime de son politicien cousin le Marquis (jusqu'à où elle savait), qu'elle cousait par divertissement et non par la nécessité d'un soutien qu'il lui donnerait de manger. Le vêtement était fantastique, finement cousu, très élégant et de un dordeaux très brillant et du vert, et avec des pierres précieuses fines dans les poings des douilles et le corsage, lequel était plus petit que ce qui est l'habituel puisqu'il devait accueillir au boyau de six mois de grossesse qu'entraînait l'Infante. Comme toute princesse qu'il serait évalué, elle avait combiné ses vêtements avec une couronne simple, pleine de filigranes en or, tandis que ses cheveux ondulés étaient bercés au vent, monnaies, en confondant avec l'or fouetté du bijou.





Sa croix réformée pendait sur son ventre, et elle ne pouvait pas arrêter de la garder dans une de ses mains, en prétendant que ceci soit insufflé par une force invisible, avec laquelle elle aurait valeur. Le mariage était habitué à tourne les faces avec ce qui sont les aristotéliciens, en tenant compte du fait que la majorité de ses amis les étaient, mais n'était pas habitué à le faire dans la même ville considérée comme Source de Tout Mal.

Nerveuse, elle a parvenu à voir finalement au duc, et avec le regard timide, elle a été approché jusqu'à lui. Peut-être sans qu'il le lui attendrait, l'Infante a donné un petit saut et a embrassé à son mari. Qui verraient tous le beaucoup ce qu'on aimait ceux réformés entre eux, contrairement à ceux Romains aristotéliciens stricts.


« Ici je suis, Sa Grandeur. Avez-vous déjà salué à quelqu'un? - Elle l'a demandé, en s'approchant encore plus et en le prenant du bras avec une affection soigneuse. - En avant, je vous suis. » Propos cela, la paire on a risqué saluer aux personnages plus éminents de la vie publique impériale et française.
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Dernière édition par Ivanne le Lun Juil 27, 2015 9:01 pm; édité 1 fois
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pattricia



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MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 8:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle avait rit à son murmure, s'était laissée embrasser avec tout l'abandon qu'il ne fallait surtout pas quand on est pressé, avait sourit satisfaite de le sentir troublé et s'était empressée de dévaler l'escalier qui menait vers l'atrium et la grande porte devant laquelle le coche aux armes des La Canéda et des Dehuit de Malemort attendait. Curieuse comme une gamine de quinze ans, la rousse n'avait pas cessé, tout au long du chemin, de s'émerveiller de tel monument romain ou encore telle fontaine. Rome était une ville comme beaucoup d'autres, mais elle avait l'avantage d'avoir été d'abord construite par les romains et donc d'avoir de vastes artères où deux carrosses pouvaient se croiser.

Lorsqu'ils arrivent sur le parvis, un joli bazar règne. Des coches dans tous les sens, des cochers et des laquais qui veulent faire prévaloir les droits de leurs Seigneurs, Maitres et autres Princes. Patt est aux anges, elle adore ça ! Ce tumulte, ces personnages de différentes maisons qui s'invectivent, les chalands qui tentent leur chance pour vendre leur marchandise, les porteurs d'eau qui tente les Dames ensevelies sous des mètres de tissu par une chaleur déjà accablante et les inévitables mendiants de tout poil.

Soudain la rousse reprend ses vieux instincts et regardent d'un autre oeil cette foule et les jades repèrent vite le carrosse de la fiancée qui s'approche. Ils continuent à scruter le monde présent et elle repère le vilain fruit.


Arga, je ne sais pas quel est le protocole, mais tu ne veux pas t'approcher du carrosse de Méli pour veiller l'air de rien à sa sécurité ? Je vais rejoindre Cerise, tout ce monde... je n'aime pas ça.

Elle n'avait que sa dague, mais personne n'était sensé savoir qu'elle était toujours armée, c'était ainsi, on ne refait pas un garde du corps. Serrant un instant l'avant bras de son époux, elle se jette dans la foule pour rejoindre Cerise, évitant de justesse quelques invités qui faillirent être percutés par une vindicative sur les dents. Prenant le coude de Cerise elle se penche à son oreille.

Salut vilain fruit, rien à signaler ? J'aime pas ça tout ce monde qui se presse...

Parano la Patt ? Sans doute... Mais elle avait protégé Méli dès sa naissance et les vieilles habitudes avaient la vie dure.
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Morgane



Inscrit le: 19 Juil 2015
Messages: 8

MessagePosté le: Lun Juil 27, 2015 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bien qu’ils avaient tous deux accepter le compromis de la Princesse Impériale, la joute verbale continuait. Quant à Morgane angoissée comme jamais, elle comptait les points...ou pas d’ailleurs, vus qu’elle se perdait dans la discussion. De toute façon, aucun des deux n’auraient son bras pour entrer dans la basilique, puisqu’elle resterait jusqu’à l’arrivée de la futur marié, afin d’entrer à sa suite en tenant sa traine.
Elle fut tirée de sa rêverie quand elle vit arriver Thomas accompagné de sa femme , qu’elle salua d’un franc sourire avant qu’ils ne rentrent dans la basilique. Tous les invités commençaient à entrer et se placer, comme Arnarion et Sarah avaient prévu.
Enfin le plus important arriva, son repère, son Parrain, mais surtout son grand frère, la petite Morgane voulu aller se blottir contre lui pour éteindre les angoisses de ce frère mais aussi les siennes, mais elle n’en fit rien. Elle le regarda, il était parfait, rien ne pourrait entacher sa journée, leur journée. Il était le gant de soie dans la main de fer, elle le savait ce mariage lui donnerait la force de continuer son chemin et de balayer ceux qui se mettrait sur sa route.
Elle sortit de ces songes, lorsque Louis l’interpella.


En effet, je vis depuis chez mon grand frère Alexis, au château de Canth, et j’apprends à connaitre ma fratrie.

Puis Le carrosse Royale approcha, La mariée arrivait. Morgane se tendit à nouveau. Il ne fallait pas qu’elle se rate, qu’elle tombe en tenant la traine, elle rangea son éventail dans sa petite besace de velours assortie à sa robe, puis regarda Uranciel et Louis Appolon.

Messieurs, je vous propose de rentrer et vous placez dans la basilique, je vous rejoindrai juste après l’entrée de la marié. Je me dois de tenir sa traine lors de son avancé vers l’autel.

Ce n’était pas un ordre, mais tout de même un conseil envers les deux hommes qui se devait d’être respecté, sinon la princesse n’allait pas se remettre devant tant de pression. Tout devait être parfait. Elle leur sourit, et les abandonna pour rejoindre Mélissandre qui était enfin sorti couverte d’une cape du carrosse.
La petite blonde lui sourit, elle l’aimait la princesse de son frère, elle était devenu une amie, une sœur. Elle pouvait ressentir l’angoisse de la brune et c’est avec innocence qu’elle brava tous les codes de bienséance oubliant même les témoins près de l’altesse royale.


Tout ira bien Mélissandre. Je serai derrière vous tenant votre sublime traine et vous éblouirez tout le monde à votre entrée. Je suis fière de porter vos couleurs, moi Princesse Impériale.

Elle la bisa tendrement. Elle avait réussi à éteindre ses propres craintes et ce n’était pourtant pas gagner. Puis elle laissa Héloïse se tenir au côtés de la Princesse Royale, pour quant à elle, se placer derrière elle. D’un geste souple elle prit dans sa main le bout de la traine délicatement. Elle était prête à avancer quand ils donneront le signal, elle était prête à jouer son rôle.


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Davy dela Roche Tourbière



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Messages: 15
Localisation: Beaumont le Roger/Normandie

MessagePosté le: Mar Juil 28, 2015 11:42 am    Sujet du message: Répondre en citant

Voyage un peu long pour le Duc depuis le Nord de la France jusqu'à Rome, la première fois qu'il s'y rendait d'ailleurs, il en profiterait certainement un peu après pour visiter la ville et les environs.
Il devait rejoindre et accompagner Griotte pour la cérémonie, mais, étant donné leurs villes de départ assez éloignées ils avaient décidés de se retrouver directement sur place.

Davy avait été prévenu juste à temps, il y pas eux de places aux calculs, il devait foncé pour arriver à temps, ce qui fut fait tant bien que mal.
Un mariage grandiose s'annonçait étant donné le rang des mariés, lorsque il arriva à la Basilique il vit une foule assez impressionnante, le plus dur pour lui allait être maintenant de retrouver Griotte, ou est charlie .... Very Happy

En entrant il regarda de gauche à droite, en haut , en bas ....ces soirées la ...hum oui mais...pas facile ...Il attendait un signe , quoi que le lieu soit bien choisi pour en avoir il restait sceptique pour avoir celui ci...
Si au moins elle l'apercevait ... mais donner un coup de corne ou crier n'est pas du meilleurs effet, Davy s'avança d'avantage mais toujours rien, l'expression la croix et la bannière prenait alors tout son sens.

Puis le miracle se produit, après moult recherches et un oeil de lynx, malin le lynx... car fort heureusement elle lui avait dit comment elle serait vêtue pour l'occasion. Il s'avança alors doucement jusqu'à elle dans son dos, et lui murmura à l'oreille en souriant :
vous avez un laisser passer ?
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Edward



Inscrit le: 18 Mai 2015
Messages: 6

MessagePosté le: Mar Juil 28, 2015 11:55 am    Sujet du message: Répondre en citant

[Rome, à l'Hôtel]

Edward détailla du regard la nouvelle toilette de son épouse et lui saisit délicatement ses deux mains en accompagnant son geste d'un doux sourire. Son épouse avait le chic pour se présenter toujours dans de magnifiques apparats qui le faisaient craquer. Le jeune homme ne savait où donner de la tête avec cette toile verte qui faisait ressortir le vert des deux perles que portaient son visage. Il s'éloigna doucement en gardant ses mains dans les siennes et détailla davantage la perfection qui se présentait à lui. Après tout ils étaient en avance alors ils pouvaient bien prendre leur temps à se donner chastement à ce que l'autre portait.

Tu es magnifique mon Amour de quoi faire jalouser nombre d'invités.

Il tira ses bras pour s'attirer l'un à l'autre et vint déposer amoureusement ses lèvres contre celles de son épouse, tandis que leurs mains libérèrent leur étreinte. L'une du châtain vint se déposer sur sa hanche et l'autre caresser d'une douceur frôlée sa joue. Il ne put ôter son sourire ravi et émerveillé par la beauté de son épouse pour ce jour de bonheur pour deux individus.

Nous y rendons-nous ?

Interrogea le châtain à son épouse tantôt pour ne pas être en retard tantôt pour combattre les douces caresses de son corps qui causeraient le retard assuré des jeunes mariés qu'il étaient.
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Argawaen



Inscrit le: 22 Juil 2015
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MessagePosté le: Mar Juil 28, 2015 1:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le couple arrivait enfin au lieu de cérémonie. Il souriait de voir son épouse aussi émerveillée par une cité. Il faut dire que Rome était le berceau de l'Europe. Du moins à l'époque. Il avait fallu plusieurs siècles pour que cette super-puissance ne tombe face aux barbares. Ce qui rendait cela encore plus merveilleux.
Arrivant devant la basilique il aida son épouse à descendre et haussait les sourcils à sa demande. Il y avait déjà des gardes partout...


Elle est pas mal celle là Patt... Je dois aller faire le garde pendant que tu vas discuter... Tu m'auras tout fait décidément. Il y a bien assez de gardes dans les environs.

Soupirant le Dehuit de Malemort laissa son épouse rejoindre le vilain fruit et lui, pas plus motivé que ça s'approchait du carrosse de sa cousine et future mariée. Malgré lui l'instinct revint, ses yeux étaient un peu partout, un mariage entre la France et l'Empire ne passerait pas inaperçu. Le vétéran, ne voyant rien de suspect se retourna et essayait de retrouver son épouse, il ne manquait plus que ça... La pression commençait à monter, l'agacement allait se faire sentir et il ne se cacherait pas pour le montrer.

Reprenant son calme tant bien que mal le Dehuit de Malemort suivit ensuite le cortège afin de se rendre dans la bâtisse où aurait lieu la cérémonie. Il se plaça à l'entrée et attendit que son épouse entre.[i]

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Cira



Inscrit le: 28 Juil 2015
Messages: 1

MessagePosté le: Mar Juil 28, 2015 11:59 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rosa lui avait proposé de l'accompagner et la jeune fille avait dit oui. Sa mère n'allait pas fort, de nouvelles histoires venaient encore appuyer là où ça faisait mal et son devoir de fille lui disait de rester avec sa mère. La Famille était une valeur importante aux yeux de la brunette et c'est donc sans hésitation qu'elle avait dit oui et fait ses bagages. Il fallait veiller sur Rosa, la soutenir, lui tenir compagnie et puis un voyage loin des Flandres ne ferait pas non plus de mal à la jeune fille.

Le voyage avait été long, très long mais elles étaient arrivées en temps et en heure et sans aucun soucis, de quoi être satisfaites malgré le mal de fesses bien présent après un tel trajet et les larmes incessantes de sa mère qui avaient finalement décidé la jeune fille de laisser la Blondissime aux soins de Bertine. Moui non, les larmes stressaient l'adolescente au plus au point et étant nulle pour consoler il va mieux ne rien dire et juste serrer la main maternelle pendant que la camériste parlait.

Enfin bref, la mère et la fille étaient enfin à Rome et la jeune fille resta sans voix face à la ville tout simplement magnifique. Mais pas le temps de faire du tourisme, il fallait suivre la PBBDF et surtout son rythme toujours accompagnées d'une Bertine à la langue bien déliée. Cira ne savait si c'était l'air de Rome ou la dépression de sa mère mais en tout cas, qu'est-ce que la camériste pouvait jacasser ! Si Cira avait été toute seule, elle l'aurait faite bâillonner mais bon, sa mère semblait retrouver sa bonne humeur, de quoi laisser à Cira le soin de prendre sur elle pour ne pas la faire taire.

Le jour J, la brune se para d'une robe qui relevait le bleu ciel de ses yeux les rendant presque turquoise. Ses cheveux furent relevés en chignon simple mais élégant et elle rejoignit sa mère, prête à assister à la cérémonie. Cira, d'ailleurs, ne lâcha pas sa mère, complètement perdue dans cette ville et au milieu de tout ces visages inconnus. Ne pas faire de boulette, surtout ne pas faire de boulette. Elle ne savait pas qui était qui, ne connaissait pas les rangs alors ce n'était absolument pas le moment de dire une bêtise, de faire un faux pas ou de déclencher un incident diplomatique, après tout sa mère refusait qu'elle entre à l'Ambassade pour son parler un peu trop franc.

Et puis vint le moment où Rosa stoppa devant l'Empereur et Cira s'inclina dans une révérence avant de croiser ses mains devant elle, attendant tout en levant légèrement les yeux vers le père de sa mère.
Elle avait déjà croisé Hadrien, notamment à des joutes qu'il avait organisé mais à cette époque elle était surtout à traîner avec Myrddin Théodore sans s'occuper du reste.
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daisydell



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Messages: 6

MessagePosté le: Mer Juil 29, 2015 6:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant que les froufrouteuses s amusaient a froufouter et que les froufrouteux s amusaient aussi a froufrouter bah..l anti-froufrouteuse était occupée a discutailler avec un garde qui même si au premier abord avait été d une certaine politesse ce qui en suivit ne lui avait pas plu pour ne pas dire pas plus du tout

Un regard vers son manouche..un coup d œil a Cerise..mandien elle a toujours le nez fourré partout celle-la..chuchota t elle au garde
Patt qui semblait faire des messes basses avec la grande pévote
Un regard vers Argawen et dire que c est elle qui avait mit au monde ce malotru lorsque son père était encore SDL sur Valence..le temps avait passé tres vite..beaucoup trop vite

La brunette se plaqua contre le garde tout en se tenant sur la pointe des pieds et tapota le torse de l homme avec son index qui s inserrait entre ses cotes

-Tu vas m'écouter!!!...tu m'écoutes???
    -J'vais pas le redire deux fois!!!..Nous sommes arrivés ici et on ne repart pas d ici alors ou bien tu nous laisses entrer fricoter en guenilles ou bien on repart..je me fais bien comprendre???
    -Et si tu crois qu on va baisser le museau devant tous ces péteux de bretelles..tu te fourres un doigt dans l'cul et bien profond!!!


elle serrait les poings et grinça des dents

    -Non mais y a bin des limites a s'faire dicter la façon qu on doit etre habiller!!!
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David de St Bertrand



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MessagePosté le: Mer Juil 29, 2015 9:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Primat de France arrivait paisiblement de son côté. Il traversa la basilique et alla rejoindre le célébrant pour se préparer.
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Arnarion
Cardinal
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MessagePosté le: Mer Juil 29, 2015 9:13 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mélissandre venait d'arriver. Ravissante petite princesse qui avait fait fondre son coeur un jour du mois de mai en lui proposant des douceurs sucrées d'un air timide et espiègle à la fois. Mélissandre pour qui il était confesseur et complice, gentil paradoxe ! Mélissandre à qui il avait offert tellement de coup de Livre des Vertus sur le crâne qu'elle pouvait, il en était sûr, réciter par coeur la Vita de Christos en latin et en vulgate. Il la voyait descendre de son beau carosse doré, telle une Princesse des contes de fées qu'on raconte aux petits hérétiques le soir en Lorraine à la place de leur lire un passage du Saint Livre.

Il s'approcha d'elle, devant la monumentale entrée de la Basilique et inclina du chef respectueusement. Bonjour Princesse. C'est votre mariage aujourd'hui ? Ahah... je plaisante, je plaisante. Lui souriant Ne vous en faîtes surtout pas. Je m'occupe de tout. Enfin, sauf d'embrasser le marié, ça c'est vous. Il plaisantait, il plaisantait, mais lui aussi était stressé de devoir célébrer un si important mariage devant un si grand parterre de têtes couronnées et dans la sainte Basilique.
Alors vous faîtes comme à la répétition. Nous allons entrer avec les officiants en procéssion et vous fermerez la marche avec vos dames d'honneur. Il inclina pour saluer les dames d'honneurs. Entendu, mesdamoiselles ? Vous marcherez un pas en retrait et plus lentement afin de nous laisser le temps d'arriver. Et il faut que les gens vous voient !

Il soupira, regarda le soleil et reprit Allez ! Il est plus que temps, Alexis vous attend à l'autre bout, ne le faisons pas attendre, il risque de devenir parano. Il vit arriver le Primat de France. Il inclina respectueusement du chef et l'invita à se joindre à eux. Mélissandre, vous devez connaître Son Eminence David de Sent-Bertrand ...

Tout en continuant de la regarder, il enfourra sa mitre sur sa tête d'un geste sec et lui accorda un sourire complice accompagné d'un clin d'oeil. Alea Jacta Est, comme disait l'autre. Allons-y... Il fit signe au héraut d'entonner la marche de procéssion et, tandis que les cloches se mirent à tonner, les hérauts qui étaient disposés dans la basilique annoncèrent la venue de la mariée et le véritable début de la cérémonie.


Alors, dans une longue procession d'une éclatante et grave solennité, les officiants pénétrèrent dans l'antique et vénérable église des Papes. Plus de quarante servants de messes tenant cierges, encensoirs et croix les précédaient dans un nuage de douce et suave fumée blanche qui alla distiller au sein de l'assemblée une sereine et exotique odeur d'orient. D'abord venaient les diacres, soutane et surplis en dentelle de rigueur, marchant au pas simple, accompagnés des prêtres, en chasuble dorée pour l'occasion, frappée du symbole de Rome, suivaient ensuite ceux qui allaient officier ce jour, Evêques, Archevêques et Cardinaux. Arnarion, parmi eux, revêtu de la belle tunique de cérémonie que lui avait brodé Sarah, pensait à sa petite lumière dans une mare d'obscurité. Il eut presque la larmichette à l'oeil à la voir aussi heureuse en ce jour.

La procéssion alla ainsi d'un pas solennel, d'une joie contenue, marchant vers Dieu et guidant la mariée vers son destin. Une fois devant l'autel, chaque officiant s'inclina et vint s'asseoir à la place qu'il occupait selon son rang.

Et Mélissandre arrivait.

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Melissandre de Malemort



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MessagePosté le: Mer Juil 29, 2015 9:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cette fois, ça y est. Toute pâle, l'Altesse Royale fait quelques pas sur le parvis et hoche la tête dans un état second, toute brumeuse de peur et de timidité. Cette fois son sort était scellé. Elle serait mariée dans quelques minutes et devrait garder la tête haute fasse à un part terre incrédule voir hostile à cette union que d'aucun qualifierait de mal venue. Soudain, son corsage lui semble trop serré. Étranglée par le tissu, elle ne parvient pas à prendre une inspiration profonde et des points noirs se mettent à voler devant ses yeux.

Ne rien lâcher devant toutes ces personnes qui la regardent. Son cousin Arga s'attarde un instant et elle tente de lui faire signe, sans succès. Ses membres ne lui répondent plus, paralysés par le trac. Dans son dos, une sueur glacée coule sur son échine, comme si quelqu'un avait écarté le tissu pour verser de l'eau sur ses reins. Les jambes tremblantes, Méli s'agrippe au bras d'Okagi et ferme les yeux. Les voix d'Héloise et Morgane lui parviennent et un délicat froufrou de tissu indique que ses demoiselles d'honneur s'occupe de sa traîne. A l'Aube de ses quatorze ans, Mélissandre s’apprêtait à contracter un mariage qui pourrait lui couter ses titres, son rang, sa vie et ses amis. Et bien pire encore. Qui pouvait plonger Alexis dans la tourmente.

Son ange gardien est là. Arnarion apparaît dans son champs de vision encore brumeux. Il parle et la princesse hoche la tête scrupuleusement sans tout à fait comprendre ce qu'on lui dit. Un Cardinal ensuite. La pieuse Malemort plonge dans une révérence et baise l'anneau de chacun des deux hommes puis se relève difficilement. Un courant d'air caresse son petit visage en coeur et chasse la nausée anxieuse qui lui crispe l'estomac. Puis c'est la musique qui retentit jusque dans ses os. Une mélodie née des entrailles de la basilique. Les cloches sonnent et un frisson embrase ses reins. Il est de ces musiques qui pulsent dans vos veines et insuffle du courage.



Les petits pieds gainés de soie de la princesse glissent sur le sol de la nef. Le rouge impérial de sa robe tranche élégament avec sa cape bleu royale. Sur sa poitrine, on pourrait croire que l'aigle s'apprête à prendre son envole. Le chemin est interminable, et jamais elle n'ose lever les yeux pour regarder les convives. Toute son attention se concentre sur l'Autel, tout là bas. Puis sur Alexis qui apparaît et lui coupe le souffle. Il est tellement beau dans son costume que Mélissandre sent chacun des poids qui pèsent sur ses épaules s'envoler. Les yeux noirs de son futur époux brillent d'admiration. Depuis combien de temps ne se sont ils pas vu?

Plus rien ne compte. Ni la foultitude de têtes couronnées, ni la petite armée d'Enfants de choeurs qui chantent, ni ses Demoiselles d'honneur roses de fiertés, ni la solennité des lieux, ni la présence de tous les primats d'Europe, ni même le protocole dans lequel Mélissandre baignait depuis sa matrice maternelle.

Oubliant tout ce qui n'est pas Alexis, c'est en courant à demi en dépit de ses innombrables jupons et de la couronne affreusement lourde sur sa tête qu'elle le rejoint et sans réfléchir jette ses bras autour de son cou avec un petit cris de bonheur. Dans son dos, Héloise et Morgane glapissent. Un léger rire balaye la salle. L'impertinente princesse s'en fiche. Plus rien ne compte que les bras de son prince autour d'elle et le parfum réconfortant de son poitrail contre lequel elle se blottie.

Elle avait eu tord de douter. Tout ceci en valait la peine.

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