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[RP] Villa San Martino

 
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Melian



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MessagePosté le: Ven Avr 10, 2015 5:18 pm    Sujet du message: [RP] Villa San Martino Répondre en citant

Citation:
HRP : RP privé, envoyez un petit MP pour une visite !


Au nord-ouest de Rome, à droite du Tibre, traversé par la Voie Triomphale, le Monte Mario, relief le plus élevé de la ville.

Sur son versant sud-ouest, à l'écart et au calme, une villa de dimensions moyennes, entourée d'un haut mur d'enceinte blanc épais et de jardins parfaitement entretenus. Seule une grille, très bien gardée comme l'ensemble du domaine, permet d'y accéder sur autorisation.

La villa, parfaitement rectangulaire, a une façade épurée aux multiples fenêtres, et comprend trois étages ainsi que des dépendances annexes telles qu'écuries et communs divers où logent la domesticité et la garde.

Le rez-de-chaussée comprend l'entrée, la salle de réception, une salle à manger.

Le premier étage est dédié au travail, avec les bureaux des maîtres, une salle d'armes et une vaste bibliothèque où se trouvent de nombreux ouvrages traitant de religion, de médecine, d'histoire, entre autres sujets, ainsi que de nombreuses cartes.

Le dernier étage comprend les appartements des maîtres qui offrent une vue à couper le souffle. Les appartements des enfants avec lesquels les premiers communiquent, ainsi que les appartements dédiés à un potentiel invité, complètent l'étage.

La décoration intérieure est raffinée mais sans ostentation. Les hauts plafonds des salles du rez-de-chaussées sont peints de scènes issues d'événements marquants du Dogme Aristotélicien. Le mobilier italien, raffiné mais sans excès, a été acquis auprès des artisans locaux, par respect pour le rayonnement artistique autrement plus avancé qu'ailleurs, qui distingue les provinces italiennes et les états pontificaux du reste du monde occidental à cette époque.

Sur l'arrière, une fontaine représentant Saint George terrassant la bête apporte de la fraîcheur quand il en est besoin.

Des deux côtés, des jardins à l'italienne ont été aménagés en terrasse du fait de l'implantation en flanc de colline du domaine. Des escaliers permettent d'accéder aux différents niveaux.

Cette demeure, dans laquelle les travaux de restauration et d'amélioration s'achèvent, est la propriété des Ventoux.

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Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8841

MessagePosté le: Ven Avr 10, 2015 7:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Enfin... C'était ce mot qui s'était imposé à son esprit lorsque le coche était venu la chercher pour l'amener avec son aide de camp à la villa.

Voilà dix-huit mois que cette aventure avait débuté. Six mois et demi pour trouver LA villa. Celle qui avait un emplacement idéal, à l'écart et aisé à défendre en cas de besoin. Elle avait cependant nécessité près d'un an de travaux de restauration, de réparations et d'améliorations notamment en matière de sécurité, une des obsessions du couple pour lequel la protection de leur famille était une priorité absolue.

La motivation en était venue suite au conflit qui avait opposé le Royaume de France à la Sainte Eglise Aristotélicienne. Ils avaient ainsi pris conscience de la fragilité plus grande encore que redoutée de ce monde en évolution constante. Aussi s'était-il imposé à leur esprit la nécessité absolue d'avoir un lieu où protéger leur famille et leur suite de la folie des hommes.

A cela s'ajoutait l'aspect pratique à disposer d'un logis à Rome où ils travaillaient beaucoup, qui les avait confortés dans leur décision. Une excellente gestion financière de leurs terres les ayant mis à l'abri du besoin, l'investissement quoi que très important avait pu être réalisé sans péril, de même que les travaux nécessaires.

Et enfin, enfin ils étaient achevés.

Sitôt que son aide de camp Bellina lui avait transmis la bonne nouvelle, elle avait voulu voir. Elle s'était changée avec son aide, pour une tenue plus pratique que son éternel uniforme, et plus discrète aussi, à laquelle on avait ajoutée une cape grise.

Le coche aux armes de la Famille des Ventoux était vite arrivé, et elles s'y étaient engouffrées. Melian avait peine à dissimuler son enthousiasme. Voir ce projet de longue haleine aboutir enfin était un soulagement immense pour elle, qui lui faciliterait la vie à plus d'un titre.


    - Que t'en ont-ils dict ? Ont-ils pu résoudre le problème au niveau du jardin ? Et celui du dernier étage ?
    - Oui ma Dame, tout est réglé. Ne vous tracassez plus, tout est terminé conformément à vos directives.


Et elle avait été très pénible, minutieuse et pointilleuse au possible, veillant à chaque détail avec l'architecte et le jardinier, ainsi qu'avec les artisans. Elle voulait toujours tant que tout soit parfait...

Bellina lui sourit.

    - Tout est parfait je vous assure.
    - Je suis désolée... Je sais combien je peux estre pénible...
    - Vous voulez le meilleur possible pour vostre famille, sans tomber dans des extresmes incompatibles avec vostre façon de vivre, cela n'a rien de mal.


Melian lui rendit son sourire.

    - Nous avons tant souffert. Et ce n'est pas fini.
    - Que voulez-vous dire ?
    - Le cœur de l'homme ne semble plus estre faict que de haine et d'envie de sang. Je n'avais jamais encore vu les choses prendre de telles proportions, c'est abominable. Pour n'importe quel prétexte, ou mesme sans en avoir aucun autre que l'ennui ! Comment peuct-on porter ainsi atteinte à autrui pour son bon plaisir, ce n'est pas possible....
    - Ce n'est pas nouveau si ?
    - Non mais je n'avais jamais vu cela en de telles proportions. Il y a des brigands absolument partout, qui n'hésitent plus à agir en armées. Et il y a des pays qui s'entretuent encore et encore. Depuis cette terrible guerre, c'est de pire en pire. Comme si quelque chose s'était brisé. Comme si tout était permis, surtout le pire, et tant pis si des gens souffrent et meurent...


Ses réflexions s'arrêtèrent alors que le véhicule faisait de même. Les deux femmes se regardèrent, et elles descendirent. Melian fut accueillie par l'architecte et le jardinier, nerveux et fiers à la fois. Son traducteur était arrivé aussi et s'approcha. La Ventoux n'ayant guère confiance en sa maîtrise de l'Italien, elle lui demandait régulièrement de l'aide pour des traductions. Il avait été précieux pour cet ouvrage.

La grille s'ouvrit, et les deux femmes se virent présentés les premiers jardins qui entouraient l'allée centrale, puis elles furent guidées jusqu'à la demeure.


    - Mais... mais vous avez installé le mobilier ?
    - Oui, il était prest, cela aurait été dommage de ne pas tout mettre en place.
    - Mais pourquoi n'avoir rien dict ?
    - Vous avez toujours tant de soucis, il était normal de vous épargner ces détails alors que vous aviez déjà donné toutes vos indications.
    - Merci beaucoup. Vraiment.


Bellina sourit, heureuse d'avoir pu aider sa maîtresse. Elle la savait sur le fil du rasoir à bien des égards, aussi essayait-elle de lui épargner ce genre de choses. Les autres domestiques de la Famille faisaient de même, soucieux de la soutenir dans les nombreuses épreuves qu'elle devait affronter.

La visite se poursuivit, et Melian était ravie. Tout était effectivement parfait, chaque demande avait été respectée à la lettre. Lorsque le tour fut fini, à savoir dans les jardins à l'arrière de la villa, elle les remercia très chaleureusement.

Ils s'en allèrent donc soulagés, et avec la certitude que la seconde moitié de leurs factures seraient payées. Une fois qu'ils furent partis, elle soupira puis secoua la tête.


    - Nous avons une installation à finaliser.


Bellina acquisça et alla voir avec le cocher pour les quelques malles apportées. Des pigeons avertiraient la famille qu'elle pouvait venir, car justement les événements faisaient que Melian redoutait le pire...
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Melian



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MessagePosté le: Dim Jan 24, 2016 10:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[ 24 janvier 1464 – Acte 2 : Jour J]

Depuis que la convocation avait été reçue, confirmant ce qui était aux yeux de la Ventoux tout bonnement incroyable, toute la mesnie était en ébullition.

On avait fait réaliser une nouvelle toilette de circonstance pour la maîtresse, et l'efficacité de l'atelier de couturières auquel elle avait fait appel, avait fait merveille en cela à tous égards.

Ce souci de moins, l'on s'était efforcé de soulager l'anxiété de Melian comme on avait pu. Si elle était extrêmement honorée à l'idée d'être récompensée, elle était très nerveuse à celle de la cérémonie à venir. Elle ne voulait pas faire de bêtise, alors qu'étaient honorés à travers elle à la fois la Famille de Ventoux, la Congrégation des Saintes Armées et l'Ordre des Chevaliers Francs. Ce n'était donc pas le moment de se tromper, et si elle était fort peu coutumière du fait, cela ne la rendait pas pour autant plus sûre d'elle.

Mais une discussion avec son aimé et Monseigneur leur Abbé l'avait aidée à y voir plus clair, à recentrer son esprit sur l'essentiel dans cette récompense, à savoir le fait que Sa Sainteté sache qu'elle existe. Et c'était déjà énorme en soi.

Elle avait ainsi étonnamment bien dormi la nuit précédente pourtant, et se leva plus sereine. Toute la famille était arrivée la veille, et avait pris ses quartiers à la Villa, pour pouvoir gérer l'événement au mieux.

Melian irait donc à la cérémonie avec son époux et Bellina, son aide de camp. Les enfants et ses trois autres suivantes patienteraient à la Villa. L'on célébrerait alors la récompense mais aussi l'anniversaire des jumeaux du couple, qui fêtaient alors leurs six ans.

Tout ce qui avait pu être organisé l'était, tout ce qui avait pu être préparé l'était tout autant.

Ainsi donc, après sa première prière de la journée, Melian avait rejoint ses femmes qui la préparèrent pour la cérémonie. Une fois coiffée et vêtue, l'on ajouta une cape doublée de zibeline attachée par une agrafe aux couleurs de la famille de Ventoux.

Une fois qu'elle fut prête, elle alla rejoindre son époux, et ils prirent la direction de la Basilique Saint Titus, où ils devaient retrouver leur Abbé, suivis de Bellina.

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acar



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MessagePosté le: Lun Jan 25, 2016 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Estes-vous preste, mon aimée ?

Destendue, heureuse, je veus dire...


Il n'allait pas lui avouer qu'il avait attendu ce moment tout le dimanche entier.. Elle devrait seulement se rendre en Saint-Titus, heureuse., destendue.

Bellina... Pouvons-nous partir, sereinement ?
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Melian



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MessagePosté le: Lun Jan 25, 2016 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pour l'instant oui. répondit-elle, se doutant que plus ils allaient approcher de la Basilique, moins cela risquait d'être le cas.

Bellina pour sa part acquiesça. Tout était en ordre, il était temps d'y aller.

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acar



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MessagePosté le: Lun Jan 25, 2016 6:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Et bien allons alors !

Souriant, il prit la main de sa douce et ensemble, oui ensemble, prirent le mesme chemin. Celui ou attendait le doigt de Sa Sainteté.

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Melian



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MessagePosté le: Dim Avr 10, 2016 10:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Chapitre 1 – D'une rencontre]

Arrive un moment où vous devez affronter des responsabilités que vous avez toujours pensé être incapable de porter.
Arrive un moment où vous vous dites que l'on vous voit plus grande que vous n'êtes.
Arrive un moment où vous tremblez à l'idée de décevoir ceux qui ont placé leur confiance en vous.


C'étaient très précisément ces moments que Melian vivait, alors que ses femmes l'aidaient à se préparer.

    - C'est vraiment une tenue magnifique ma Dame.
    - Oui, Sa Grandeur Valeryane a un bien grand talent.
    répondit-elle en sortant de sa rêverie.
    - Est-ce que tout va bien ?


Louison et Agathe ajustait la longue robe à tassel bleue sombre brodée d'or de leur maîtresse, que l'on fit ensuite asseoir pour la coiffer.


    - Oui, simplement je peine à m'y habituer. Je ne sais si vous vous rendez compte mais concrètement nous sommes de plus haut rang que le Régnant de la province où nous vivons. C'est assez curieux comme situation tout de mesme. Et puis...
    - Et puis vous avez peur de ne pas être à la hauteur parce que tout est différent des fiefs que vous vous estes vu octroyer jusqu'à présent ?


Elle soupira en souriant. Cela faisait des années qu'elles étaient à son service, elles la connaissaient par cœur.

    - Peuct-on avoir dépaysement plus total que celui que nous vivons ce jour d'hui ? Vous savez bien qu'en Béarn, la noblesse est une chose mal vue, quasiment une tare. Que là-bas, une personne anoblie doict constamment prouver qu'elle a mérité son titre et le mérite toujours. Et cela ne suffit pas toujours à gagner autre chose que le mépris de la population. Mais icelieu c'est différent, du moins en général.
    En outre, jusqu'à présent il n'a été question que de gérer des terres organisées autour de villages ou de petits bourgs de plusieurs centaines d'habitants. Pour Terni, non seulement la barre du millier d'habitants est très allègrement franchie si j'en crois les informations de l'intendant, mais la superficie est autrement plus considérable. Et les lieux comptent des familles nobles, une grande bourgeoisie et des activités organisées en guildes, alors que nous n'avons jamais eu jusqu'alors comme gens que des paysans dont certains disposent d'un peu plus de moyens que les autres sans arriver encore au niveau de la petite bourgeoisie. Les rapports seront donc différents, les attentes également, sans oublier les intérêts personnels en jeu, autrement plus conséquents.


Ses femmes l'écoutaient, se disant qu'il était mieux qu'elle vide son « sac à angoisses » avant le départ, tout en brossant ses longs cheveux noirs qu'elles coiffèrent en un lourd chignon bas sur sa nuque.

    - Ils auront probablement à cœur de tenter d'entrer dans nos bonnes grâces, au moins dans un premier temps. Puis l'on nous attendra au tournant aux premières décisions importantes. Sans parler du fait que les familles nobles vont probablement essayer de placer leurs jeunes filles dans ma suite.


Melian avait assez roulé sa bosse, notamment en la matière diplomatique, pour bien connaître le monde des ronds de jambe, pour mieux retourner sa veste selon le sens du vent. Il conviendrait donc d'être elle-même, sans laisser paraître son angoisse, mais aussi sans se laisser éblouir ou jeter de la poudre aux yeux.

    - Soyez assurée que nous ne sommes pas du tout inquiètes pour nostre part. Quoi que vous en pensiez, vous estes bien plus capable de gérer une telle terre que bien des gens que l'on a vu prendre la teste de l'une ou l'autre province. Et Sa Sainteté ne s'y est pas trompé en vous confiant l'usufruit du Duché.
    - La confiance générale m'honore, j'espère ne décevoir personne.
    - Aucun risque, vostre minimum est déjà plus important que le maximum de beaucoup.


Louison et Agathe entreprirent alors de lui mettre l'escoffion assorti à la robe et de le fixer. Melian soupira.

    - Tout est prest en bas ?
    - Vostre voiture, celle des enfants, l'escorte de gens d'armes, les gens du maistre ainsi que sa monture. L'on attend plus que le Signore Toselli qui ne devrait plus tarder.


Écoutant, Melian passa un collier qui se mariait parfaitement avec sa tenue que Louison attacha, puis elle mit la touche finale avec une paire de boucles d'oreilles qui complétait la parure. Elle jeta un œil au miroir pour voir si tout était en ordre et se leva, histoire d'apprivoiser à la fois la longue traîne, le poids de la coiffe, et globalement une tenue qui se voulait être le reflet du nouveau rang qui était le sien, mais qui n'avait vocation qu'à un port exceptionnel.

    - Vous estes éblouissante.
    - Espérons surtout que je fasse assez Duchesse pour mettre les choses au clair dès le prime abord avec nos gens, quel que soit leur rang.


Melian avait la ferme intention de faire comprendre d'entrée que ce seraient elle et son époux les patrons au nom du Gouverneur de Spolète et de Sa Sainteté sur les terres de Terni, et personne d'autre.

C'est alors que Bellina, qui était restée à attendre l'intendant, arriva. Elle sourit largement en voyant Melian ainsi vêtue, et s'inclina.


    - Ma Dame, le Signore Toselli est arrivé.
    - Merci beaucoup. Allons le voir dans l'entrée, nous partirons dans la foulée.


Melian quitta donc ses appartements pour l'entrée. Louison tenait sa traîne, histoire d'éviter un accident dans les escaliers, et Agathe ainsi que Bellina suivaient derrière.

L'intendant qui la vit arriver marqua un temps d'arrêt, l'air surpris, puis s'inclina profondément.

    - Buongiorno Signore. Grazie per essere venuto*.
    - Je vous en prie Vostre Grasce.
    répondit-il dans un français parfait tinté d'un très léger accent.
    - Il est bien des questions dont je souhaite vous entretenir durant le voyage. Je vous invite donc à monter dans ma voiture. dit-elle, indiquant d'un geste le véhicule concerné qui patientait devant la porte.


Il s'inclina, un brin plus raide comme si quelque inquiétude commençait à le tracasser. Alors qu'il prenait place, Louison s'approcha de Melian qui allait voir dans le second véhicule si ses enfants étaient bien prêts – ce n'était jamais que la quatrième fois qu'elle vérifiait – et qu'ils étaient bien installés, alors qu'Elisa était rejointe par Agathe qui ferait le voyage avec eux.

    - Il a semblé surpris.
    - Vous m'avez regardée ? Grande comme une souris et épaisse comme une branchette ? Les gens doivent s'imaginer autre chose en pensant au Chevalier Sénateur de Rome aux multiples guerres derrière lui.
    répondit-elle en riant.


Louison pouffa de rire derrière sa main, et aida Melian à monter dans le véhicule où elle prit place elle-même.

    - Et pourtant. murmura la suivante, qui connaissait par cœur le parcours de sa maîtresse.


La Ventoux passa le bras, pour donner le signal du départ. Le cortège s'ébranla, direction Terni.



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* Bonjour. Merci d'être venu.
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