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[RP]Comté de Montegridolfo: Aiglon, y es tu?

 
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Onael d'Appérault



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Messages: 3498
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MessagePosté le: Dim Mai 08, 2016 10:00 pm    Sujet du message: [RP]Comté de Montegridolfo: Aiglon, y es tu? Répondre en citant

Sa lettre fraichement partie pour Langres et l'assemblée épiscopale, la lescurienne avait pris la route. Après une longue réflexion, et une toute aussi longue remise en question, elle avait fait des choix, et s'y tiendrait.
Suie avait été scellé, la Prélat s'était préparée, et toutes les mesures avaient été prises pour la gestion de ses affaires durant son absence.
Le voyage, elle le ferait seule, avec pour seule compagnie son chien de berger, Bewaker, qui la protègerait.

C'est des semaines plus tard, les habits couverts de poussière, qu'elle entra sur les terres du Comté de Montegridolfo.
Le temps était printanier, la chaleur douce.
Bientôt elle passa les premiers remparts de la forteresse. Le lieu lui semblait bien masculin, bien militaire, loin des terres qu'elle avait connu. Malgré tout, les murs de pierres avaient quelque chose qui lui rappelait le Castel de Meaux où avait bien plus vécu son petit frère. C'était peut être cela qui lui avait plu ici...
Les hautes portes fermées,lui firent bientôt face . Des gardes se trouvaient à leurs postes. La Prélat fit arrêter son frison à leur hauteur. Sans descendre, ni découvrir sa tête, elle posa ses azurs sur les soldats, ignorant les grognements menaçants de Bewaker.


Adishatz mes fils! Je suis Monseigneur Onael d'Appérault et je désire m'entretenir avec le Comte.

Les soldats se regardèrent un instant, répétant le nom de famille, et ouvrirent les portes pour la laisser entrer. Hochant de la tête d'un air satisfait, elle serra les flancs de sa monture pour les passer et pénétra dans la grande cour. C'est seulement devant les portes de la demeure comtale, qu'elle mit enfin pied à terre, et ôta ses gants, alors qu'on venait prendre les brides de Suie.
Adressant un geste à Bewaker, elle se tourna vers la personne qui venait à sa rencontre et le salua courtoisement.


Adishatz mon fils. Je suis Monseigneur Onael d'Appérault. Je souhaite être reçue par Sa Grandeur. Savez vous s'il est à demeure?

Etrangement, à mesure qu'elle prononçait les mots, son regard se porta sur les murs du Castel. Dans les azurs de la champenoise, une étrange lueur paraissait. Celle de l'espoir...cela faisait des mois qu'elle attendait de ses nouvelles et le cherchait par le biais de messager...Montegridolfo était le dernier endroit où elle pouvait le voir. Et c'est pourquoi, elle avait tenu à y venir en personne.
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Charles_antoine



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MessagePosté le: Lun Mai 09, 2016 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le printemps revenait et avec lui l’accessibilité facilitée à la forteresse de Montegridolfo. Ce n’était pas pour autant que les gardes s’attendaient à de la visite. Cependant, du sommet des hautes défenses du château, ils avaient eu le temps de se préparer.
La monture qui approchait n’avait rien des quelques marchands qui venaient habituellement ravitailler le bourg en vivres et en produits communs. Les spéculations allèrent donc bon train jusqu’à ce que la visiteuse se présente aux portes du château.
Les gardes ouvrirent les portes à l’annonce du nom. Une fois l’archevêque dans la cour, dix écus passèrent d’une main à l’autre. Non, ce n’était pas Ellesya, pari perdu.

Ce qui ressemblait le plus à un chambellan parmi l’entourage réduit de serviteurs qui restait au service du comte- ceux qui arrivaient à supporter la vide rude et austère de la forteresse en somme – s’avança vers Onaël et répondit à sa présentation.


Bonjour Monseigneur. Nous sommes heureux de vous accueillir à Montegridolfo. Si vous voulez bien vous donner la peine d’entrer, je vais vous annoncer à Sa Grandeur qui est en effet en sa demeure.

En fait de demeure, la seule chapelle du château aurait probablement suffit ; le maître des lieux y passant le plus clair de son temps. Car c’est bien là qu’il se trouvait lorsqu’un garde vint le prévenir, osant à peine le déranger. Si le nom d'Appérault n'avait été prononcé, il eut été probable que le visiteur ait du attendre la fin de la prière ; quelques dizaines de minutes en somme.
Charles-Antoine se releva de sa prière, qu’il pratiquait à genoux, à même le sol, devant l’autel dédié à Saint Louis qu’abritait sa chapelle nobiliaire. Il recouvrit sa main droite du gant blanc qu’il récupéra derrière lui sur une des chaises en bois qui meublait la petite pièce dédiée au Très-Haut. Il portait ce gant en tout instant, sauf durant son sommeil et lors de la prière. Cet attribut lui permettait de masquer la cicatrice laissée par l’épreuve passée à l’ordre teutonique. Enfin, à la sortie de la chapelle, il récupéra son épée qu’il inséra dans le fourreau qu’il portait à la ceinture. Le moment était venu.
Il ne s’était pas préparé à cet instant. Il n’attendait pas cette visite ; il ne redoutait pas, pas plus qu’il ne l’espérait en fait.

Il parcourut les quelques mètres du couloir qui reliait la chapelle au hall de la demeure comtale où l'on aurait fait patienter sa soeur.

Elle était effectivement là. Elle avait changé, un peu grandit peut-être, un peu viellit aussi par rapport aux souvenirs qu'il en avait. Mais elle était à présent dans la force de l'âge. Lui-même devrait lui paraître bien changé. Le petit Charles-Antoine avait bien grandit pendant ce séjour prolongé en son domaine pontifical.
Un léger sourire s'afficha sur les traits du comte tandis qu'il avançait vers sa soeur.


Bonjour Monseigneur. Quelle surprise de te trouver ici.

Un main se posa sur l'épaule de l'archevêque tandis qu'une bise se posait dans le même temps sur sa joue.

Que peux faire ton petit frère pour toi ?
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