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L'Epopée de la Bienheureuse Dwywai, dite La Frénétique

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Lun Mar 03, 2008 10:51 pm    Sujet du message: L'Epopée de la Bienheureuse Dwywai, dite La Frénétique Répondre en citant

Père Eraine a écrit:
    En l’an 1455, deux érudits aristotéliciens découvrirent, dans une section recluse de la bibliothèque de la paroisse de Launceston, des parchemins jaunis par le temps et rongés par l’humidité dressant le portrait d’une remarquable femme ayant habité le village quelques décennies auparavant. Il leur fallu un labeur incroyable pour parvenir à rapiécer feuille après feuille de ce qui s’avéra constituer un formidable récit…

    L'Epopée de Sainte Dwywai, dite La Frénétique


    Son enfance:

    Sainte Dwywai naît au XIIème siècle à Launceston, dans le comté anglais des Cornouailles. Son père, Urien, le boucher du coin, était bien connu pour son tempérament colérique et bouillant. Sa mère, Nyfein, était d’une beauté foudroyante, sans aucun doute la plus jolie femme du comté. Sa longue chevelure possédait la délicate teinte dorée des épis d’orge, tandis que de son visage resplendissant émanait l’odeur fine du houblon. Dwywai vouait à sa mère un amour sans bornes, et avait l’habitude de s’accrocher aux longues tresses de sa génitrice, tiraillant ses mèches fines et l’assaillant de diverses questions durant tout le temps que prenait l’étape du brassage de la bière, que la petite famille effectuait dans sa demeure. Nyfein promulguait sans relâche les bienfaits de cette boisson maltée à son entourage, proclamant à tout vent les effets bénéfiques sur la santé non négligeables que sa consommation conférait. Dwywai ferait d’ailleurs bon usage de cette recommandation durant son adolescence.

    À l’âge de neuf ans, son père et sa mère entretenaient souvent d’âpres diatribes, son père infligeant couramment certains sévices à sa mère, la battant notamment avec d’imposants morceaux de viande crue. Certains villageois furent d’ailleurs témoins de scènes conjugales ou Urien menaçait de décapiter sa femme à l’aide d’un couteau de boucher. Un jour, Nyfein s’enfuit et se précipita vers la lande, ou elle disparut pour de bon dans le brouillard, sans crier gare. Elle ne fut jamais revue, les villageois tenant pour compte qu’elle avait été dévorée par le monstre des landes, qui écumait à ce moment les terres arides de l’Angleterre australe. Certains affirmèrent même qu’elle aurait été la victime de son mari, qui l’aurait hargneusement poursuivi à travers le brouillard.

    Troublée et affligée par la disparition de sa mère, Dwywai devint subitement sujette à d’ahurissants élans colériques de même que par moments à une lévitation intempestive et involontaire, un remarquable symptôme de dépravation. On la vit soudainement grimper des arbres durant des averses de grêle, s’introduire dans des fours de boulanger et même escalader, lors d’une nuit noire durant laquelle une féroce tempête rageait, la flèche de l’église du village, ceci afin d’échapper aux médisances de son père qu'elle ne supportait plus. Urien ne supportait plus la présence de sa fille, et l’envoya hors du village, dans le couvent de Tarrant-Kaines, dans le Dorset.

    Les évenements miraculeux dont Soeur Dwywai fut l'objet:

    Reléguée dans ce couvent, Dwywai s’adapta néanmoins rapidement à la vie ecclésiastique.

    Se réfugiant dans l’astreignant processus de fermentation de la bière, elle parvint à atteindre une certaine mansuétude intérieure. On raconte que durant le temps que dura son séjour dans l’abbaye ,la qualité du breuvage augmenta exponentiellement, comme si les cuves elles-mêmes avaient été bénies par Christos. Les pèlerins du comté affluèrent en grand nombre à l’abbaye dans le simple but d’ingurgiter quelques goulées de ce nectar divin, ce qui profita grandement à ladite abbaye. Les brasseurs de l’ensemble de l’Angleterre commencèrent à réciter sa prière dans l’espoir que ces paroles attribueraient la touche miraculeuse dont était gratifiée la bière de Dwywai :

    Bénissez, Ô Jah, cette bière délectable, ce breuvage d'Homme que vous avez permis par la douceur du grain : qu'il constitue un salutaire remède aux maux de la race humaine : et attribuez-nous la concession par l'invocation de votre saint nom, à l’ingurgitation de cette boisson, de la santé du corps et d’une sauvegarde sûre pour l'âme. Par Christos notre seigneur. Amen.

    Certaines des nonnes crurent que la vente de la bière devait être réservée aux vertueux aristotéliciens, car elle était trop riche pour faire partie de leurs vies ascètes ; elles buvaient désormais de l'eau pour étancher leur soif. Dwywai affirma qu’elle discernait les traces du péché dans l'eau potable de l'abbaye et invita les sœurs à ne consommer seulement que de la bière, mais ne réussit pas à convaincre ses pairs. Un matin, alors qu’elle livrait des bandages et d’autres provisions à l'infirmerie, Dwywai remarqua que les sœurs malades ne provenaient que du groupe qui refusait obstinément la consommation de bière. Elle conjura donc l’abbesse de leur faire absorber quelques gouttes de boisson maltée, ce qui les guérit quasi instantanément. Ce fameux épisode de vie monastique fut un véritable miracle car Dwywai parvint à sauver des kyrielles de vies, en soutirant aux grands maux tels que la Peste Noire des gens à qui elle avait fait boire de l’eau chauffée et filtrée lors du processus de brassage de la bière.

    Elle apprit rapidement à lire et a passer un grande partie de son temps dans le Scriptorium, dévorant les menus ouvrages que la bibliothèque de l’abbaye abritait. Une des soeurs plus âgées lui enseigna l’écriture, et elle apprit bientôt à imiter la somptueuse calligraphie des grands manuscrits, que seuls peuvent consulter aujourd’hui les mieux nantis. Sur de résidus de parchemin, elle dessinait dans ses temps libres de grossières icônes de Christos et d’Aristote, mettant à bon usage la peinture qu’elle tirait de plantes diverses et d’argile. La sœur bibliothécaire l’encouragea dans son travail, et on lui demanda éventuellement d’illustrer le prestigieux livre d’autel.

    Abritée à l’abbaye, dans les murs de laquelle elle respirait une quiétude et une plénitude incomparable, elle réussit à maîtriser ses instincts agressifs de même que ses immondes accès de rage, elle retrouva la pureté et l’espoir qu’elle possédait avant la disparition de sa mère. Ses attraits se développèrent, et son charme rayonnait et influait sur tout ce qui l’entourait. Lorsqu’elle travaillait au champ, entonnant des hymnes pastoraux, il jaillissait d’elle une aura de sérénité et de sagacité céleste. On s’arrêtait souvent pour la regarder, absorbé dans une méditation silencieuse, sidéré par ses attraits. Ses talents se propagèrent donc rapidement à travers les îles angloises.

    Durant ce temps, en Cournouailles, Urien écumait la lande à la recherche d’une compagne aussi resplendissante que Nyfein. À Exeter, il eu vent des attraits de sa fille, et décida brusquement de la récupérer, par toutes les manières possibles, ne voulant pas lésiner sur les moyens : ainsi, il inséra soigneusement son couteau de boucher dans ses bagages, son esprit féroce entrevoyant déjà ce que pourrait lui procurer sa fille.

    Dwywai ensemençait un champ de houblon quand elle vit son père s’approcher. Elle courut immédiatement se réfugier parmi les cuves de bière. Lorsqu’Urien frappa à la porte de l’abbaye, il fut accueilli par l’abesse qui refusa l’entrée au forcené, mais qui accepta tout de même de convoquer Dwywai afin de lui présenter son père. On la chercha dans tous les recoins, en vain, et c’est beaucoup plus tard qu’on la trouva, transie de froid, dans les celliers du monastère. Dwywai expliqua ses craintes à l'Abbesse, qui consentit à contribuer à son évasion. Bien qu'elle ait généralement évité les bains à cause de l’eau, dont elle avait horreur, elle accepta de s’immerger complètement dans une des cuves de bière fraîche, parvenant à surmonter sa répugnance pour cette souillure involontaire de bière. Ce récipient fut ensuite chargé sur une charrette de pèlerin qui se dirigeait vers Dorchester.

    La cuve fut laborieusement ouverte, et l’on parvint à extirper Dwywai de ce refuge où elle s’était enfermée bien malgré elle. Le pèlerin qui charriait cette cuve, ayant tout récemment expié ses péchés, fut soudainement investi d’un désir charnel moribond, et se précipita vers elle. On raconte que dans un effroi religieux, Dwywai fut saisie de stupeur, et mourra sans crier gare. Durant son service funéraire, sa dépouille se mit soudain à s'élever vers le plafond de l'église. Le prêtre lui ordonna de descendre, ce qu'elle fit en se posant sur l'autel. Elle n'était pas morte et vécut à Dorchester jusqu’à son décès véritable. Les horreurs de son enfance ressurgirent peu à peu, loin de l’influence calmante de l’abbaye. La puanteur nauséabonde du péché de ses voisins la dérangeait tellement qu'elle dormait sur des cailloux, lévitait, passait de longs moments dans les tombeaux ou s'entourait même de flammes pour y échapper .

    Considérant Dwywai comme un curieux cadeau de Jah, ils acceptèrent ses déclarations plus aisément que celle des autres soeurs. Les idiots du village devinrent ainsi des ivrognes, à l'exception de deux benêts qui insistaient à se laver dans des chaudrons d'huile bouillante. On dit de Dwywai qu'elle transformait l'eau du bain des plus pauvres et des plus défavorisés par le toucher. Ainsi, les paysans étaient épargnés par la peste et aux impuretés de l'eau.

    Les aristocrates ne purent jamais accepter ses convulsions extatiques, et étaient particulièrement inquiets par ses propres actes d'auto-mutilation. Quand Dwywai s'attacha à une roue de moulin pour être traînée, apparemment sans aucune blessure, dans l'eau boueuse de la rivière, ils prétendirent qu'elle était habitée par la créature sans nom.

    Un bourreau, convoqué pour la libérer de ses crises étranges, la fit brûler vive. Au moment même où il jeta des serpents et des scorpions sur elle, se tenait à l'intérieur comme si elle se trouvait dans de l'eau froide, remerciant et adorant Jah, puis elle poussa un cri « Je suis déjà bien assez cuite d’un côté, il faudrait me tourner, si l’on veut m’apprêter à point !».
    Durant les dix jours qu’elle passa sur les braises, elle s’en réchappa sans aucune brûlure puisqu’elle avait acquis maintes aptitudes de maîtrise des brasiers de la part des orphelins du village, qui avaient l’habitude de mettre feu à l’orphelinat. Elle est considérée par les savants de l'église comme ayant lancé l'engouement pour la flagellation, dans laquelle les moines fouettent leur dos afin de débarrasser leur cilice des infestations de charançon.

    Ses reliques:

    Une nuit, alors qu’elle se roulait dans un tonneau formé de pointes de lances affûtées et acérées, Soeur Dwywai disparut subitement par combustion spontanée humaine, encore un miracle inexplicable référencé dans les annales romaines.

    Pendant plusieurs siècles, ses reliques en lévitation dans les salles des ventes aux enchères firent grimper sa valeur qui atteignit le double du prix de la tête de Saint Dymphna. L’église paroissiale de Saint Hasselhoff à Launceston abrite aujourd’hui l’avant bras de cette illustre femme (« le bras avec lequel elle remuait les cuves de bière »), parmi ses reliques les plus précieuses.



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MessagePosté le: Jeu Nov 13, 2014 12:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant



Citation:



    Os Santos Antigos
    Hagiografia da Santa Dwywai, a Frenética


    Em 1455, dois estudiosos de Launceston - enquanto reviravam documentos do arquivo eclesiástico da sua igreja- descobriram relatos históricos de uma mulher notável da sua cidade natal. Trabalhando juntos, eles reescreveram a sua história a partir dos pedaços de pergaminho.
    Padroeira: acrobatas, taverneiros, epilépticos, carrascos, coveiros, leprosos, bibliotecários, doentes mentais, camponeses, pessoas possuídas, piromaníacos, combustão humana espontânea, bêbados das cidades, idiotas das povoações.


    Introdução

    Hoje toda a humanidade se une ao celebrar a triunfante conquistadora na assembléia dos ministros de Jah; este regozijo significa que Dwywai será eternamente lembrada, uma bendita e santa mulher que resgatou tantos tonéis de cerveja da deterioração. Vamos tecer, por assim dizer, uma grinalda de palavras sobre a sua fronte sagrada e cumprimentá-la com o devido hidromel de louvor no aniversário da sua passagem feliz para o paraíso dos anjos.


    Hagiografia


    A Infância de Dwywai

    Dwywai nasceu em Launceston, Condado de Cornwall, Inglaterra. O seu pai, Urien, um carniceiro local, era muito conhecido pelas suas explosões de raiva violentas. A sua mãe, Nyfein, possuidora de uma beleza inigualável em todo o condado, tinha longos cabelos da cor dos cereais maltados. Um odor salgado de lúpulo florescente flutuava nos seus lábios, que eram tão carnudos e vermelhos como as cigarras que devastam as vinhas. Dwywai adorava Nyfein e muitas vezes seguia-lhe a "sombra" durante o processo de fermentação caseiro da cerveja, puxando a sua longa trança sempre que tinha dúvidas. Nyfein aconselhava os seus amigos e vizinhos que deviam beber cerveja em vez de água para serem agraciados com o "dom da saúde", conselho este que Dwywai lembraria na sua juventude.

    Quando Dwywai tinha apenas nove anos de idade, os seus pais trocaram duras palavras na sua oficina, e o seu pai foi visto espancar a esposa com carcaças de carne. Urien foi ouvido por vários moradores ameaçando decapitar a esposa com um cutelo. Nyfein fugiu para o nevoeiro de Bodmin Moor e, como ela nunca mais foi vista, muitos temiam que ela fora comida pelo fantasma da Besta de Bodmin. Rumores persistem que o carniceiro seguiu a mulher para dentro do nevoeiro e cumpriu as suas ameaças.

    Afligida pela perda da mãe, Dwywai tornou-se cada vez mais propensa a ataques violentos e até a levitação involuntária. Ela subia em árvores durante tempestades de granizo, lançava-se em fornos flamejantes, escalava as torres de igreja com raios e faíscas eléctricas (quando ela não levitava) na tentativa dramática de escapar do escândalo de seu pai, que ela podia sentir o cheiro* na sua pessoa. Quando Urien já não podia suportar a presença da filha, ele mandou-a embora para viver no convento de Tarrant-Kaines em Dorset.


    Irmã Dwywai e os Milagres em Tarrant-Kaines

    Dwywai adaptou-se bem à vida em Tarrant-Kaines. Ela retirou-se para o reconfortante aroma da cervejaria, aperfeiçoando o ofício que ela havia aprendido com a sua mãe. Durante a sua estadia na Abadia, o sabor e a qualidade da cerveja diz-se ter melhorado drasticamente, como se os tonéis houvessem sido abençoados pelo próprio Jah. Os fiéis viajavam para a Abadia vindos de todo o Condado de Dorset para provar a bebida milagrosa, e a Abadia foi capaz de sustentar-se através da fabricação de cerveja. Os fabricantes de cerveja de toda a Inglaterra passaram a recitar a oração de Dwywai, esperando produzir os mesmos resultados:

      Abençoa, ó Jah, esta cerveja, que deste o prazer de trazer entre a doçura do grão: que possa ser um remédio salutar para a raça humana, e concede, pela invocação do Vosso santo nome, que, quem a beba possa obter a saúde do corpo e uma certeza de segurança para a alma. Através de Christos. Amén.


    Algumas das freiras acreditavam que a cerveja devia ser reservada para as vendas aos leigos aristotélicos, pois acreditava-se ser muito especial para fazer parte das suas vidas simples; e portanto tomavam goles de água para saciar a sua sede. Dwywai alegou que podia sentir o cheiro da mácula do pecado na água potável da Abadia e exortou as irmãs a beber cerveja apenas, mas os seus apelos não as convenceram. Certa manhã, enquanto entregava ligaduras na enfermaria, Dwywai observou que as irmãs doentes eram justamente aquelas que bebiam apenas água. Ela implorou à Mãe Boticária para lhes servir cerveja e as irmãs recuperaram a boa saúde quase que imediatamente. Na época, este evento foi considerado um milagre, mas os estudiosos da ciência moderna constataram que Dwywai salvou inúmeras vidas de males como a peste negra, incentivando-os a beber somente água filtrada e aquecida durante o processo de fabricação de cerveja.

    Ela rapidamente aprendeu a ler e gastou muito do seu tempo no Scriptorium absorvendo os poucos escritos que a Abadia tinha na sua coleção. Uma das irmãs mais velhas ensinou-a a escrever, e ela logo aprendeu a copiar a elegante caligrafia utilizada nos documentos oficiais. Nos espaços não utilizados do pergaminho, ela desenhou representações primitivas de Christos, Aristóteles e dos santos usando tintas coloridas que ela fez a partir de plantas e argila da terra. O bibliotecário-chefe incentivou os seus esforços, e Dwywai foi eventualmente convidada a ilustrar o manuscrito que era utilizado no altar.

    Abrigada no interior da Abadia, o espírito de Dwywai e os seus nervos estavam em paz, e ela sentiu-se tão pura e esperançosa como dantes do desaparecimento da mãe. Ela tornou-se uma bela mulher cuja bondade parecia irradiar. Quando trabalhava nos campos de lúpulo, cantava baixinho para si mesma, e peregrinos e viajantes paravam para vê-la. As notícias sobre a sua beleza extraordinária e as suas habilidades na cervejaria logo se espalharam.


    O Martírio de Dwywai

    De volta a Cornwall, Urien percorreu todo o condado atrás de uma substituta adequada e igualmente linda para Nyfein. Em Exeter, ele ouviu histórias sobre a sua adorável filha e soube que ela tinha adquirido o rosto da mãe. Enlouquecido pelos seus desejos, fez a viagem para Tarrant-Kaines carregando o seu temido cortador de carne, para que a filha há muito perdida não resistisse aos seus avanços.

    Dwywai estava a semear lúpulo no campo quando o viu aproximar-se. No mesmo instante, ela correu para a adega fria e escondeu-se ali, no meio dos barris em processo de fermentação. Quando Urien chegou ao convento, a abadessa encontrou-o à porta e negou-lhe a entrada, embora ela se comprometesse a encontrar Dwywai e levá-la para fora da Abadia para que se encontrasse com ele. Uma busca exaustiva foi realizada, e demoraram-se várias horas para encontrar a irmã. Dwywai explicou os seus temores para a Abadessa, que concordou em ajudá-la a escapar. Embora ela geralmente resistisse aos banhos por receio da água impura, Dwywai estava disposta a submergir-se num tonel de cerveja. Dwywai foi levada para fora da adega no interior do tonel, que foi então carregado na carroça de um peregrino que deveria regressar a Dorchester rapidamente.

    Em Dorchester, o tonel foi aberto, e Dwywai foi descoberta. O até então piedoso peregrino estava extasiado com o desejo da visão de Dwywai encharcada de cerveja, e agarrou-a pecaminosamente. Imediatamente, ela foi cometida por um êxtase religioso tão intenso como a catalepsia, e testemunhas acreditam que ela morreu. Durante o seu funeral, subitamente recuperou-se e levitou para o telhado da igreja. O padre ordenou que ela descesse, e ela obedeceu, pousando sobre o altar.

    Ela morou em Dorchester para o resto da sua vida. Agora, exilada da presença calmante da Abadia, os horrores da sua infância reapareceram. O fedor do pecado dos seus vizinhos era tão perturbador que ela passou a dormir em rochas, a levitar, a passar longos períodos de tempo em túmulos, ou ainda a cercar-se pelas chamas para escapar dele. Milagrosamente, nenhum desses actos a prejudicou. Ela incentivou os camponeses a evitarem água para beberem e tomarem banho só com cerveja. Acreditando que Dwywai era um presente curioso de Jah, eles aceitaram os seus pronunciamentos mais rapidamente do que as irmãs da Abadia tinham feito. Todos os parvos da povoação tornaram-se bêbados, com excepção de dois idiotas que insistiam em tomar banho em óleo fervente. Diz-se que Dwywai transformou a água do banho dos mais pobres e desfavorecidos em cerveja apenas com o seu toque. Assim, os camponeses foram poupados da exposição aos agentes patogénicos e das impurezas da água.

    Os nobres nunca poderam aceitar as suas convulsões extáticas. No entanto, ficavam especialmente incomodados com os seus actos de auto-flagelação. Quando Dwywai se prendeu a uma roda de moinho para ser arrastada, aparentemente sem ferimentos externos, e rodada e rodada através da lama do rio, eles alegaram que ela estava "repleta de demónios". O carrasco foi chamado para vencer os seus episódios epilépticos, e ela foi queimada viva numa grelha. Mesmo quando ele lançou cobras e escorpiões para o flambé humano, ela "estava ali como se estivesse em água fria, agradecendo e amando a Jah". Em seguida, gritou: "Já estou assada de um lado e, se queres que eu fique bem-assada, é altura de me virares para o outro". Após chiar na grelha por dez dias, ela levantou voo com uma insignificante marca de queimadura porque ela tinha aprendido as suas técnicas de comer-fogo das crianças que fogem de orfanatos em chamas. Credita-se a ela o facto de alguns eruditos do caminho da igreja terem iniciado a mania da flagelação, no qual os monges chicoteavam as próprias costas para livrar o seu corpo de infestações demoníacas.


    As relíquias de Dwywai

    Uma noite, enquanto rolava em torno de um barril de cerveja cravado com pregos, a Irmã Dwywai explodiu - registando o primeiro caso de combustão humana espontânea. Por muitos séculos, os caçadores de relíquias alegaram que as suas pernas ardentes valiam mais doze baús de tesouro que a cabeça de São Dymphna, devido ao seu hábito curioso de flutuar acima do altar. A igreja paroquial de São Hasselhoff em Launceston inclui no seu cofre o antebraço direito de Dwywai ("o braço com que ela mexeu o tonel"), como entre suas relíquias mais valorizadas.



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MessagePosté le: Jeu Juin 23, 2016 4:28 am    Sujet du message: Répondre en citant



Père Eraine a écrit:
    Nell'anno 1455, due eruditi aristotelici soprirono, in una sezione dimenticata della biblioteca di Launceston, delle pergamene, ingiallite dal tempo e rosicchiate dall'umidità, che stendevano il ritratto di una donna notevole vissuta in quel villaggio qualche decennio prima. Fu necessario un lavoro incredibile per riuscire a ricostruire, foglio dopo foglio, quello che avrebbe costituito un formidabile racconto.

    L'Epopea di Santa Dwywai, detta La Frenetica


    La sua infanzia:


    Santa Dwywai nasce nel XII secolo a Launceston, nella Contea inglese della Cornovaglia. Suo padre, Urien, il macellaio all'angolo, era ben noto per il suo temperamento collerico e bollente. Sua madre, Nyfein, era di una bellezza folgorante, senz'alcun dubbio la più bella donna della contea. La sua lunga capigliatura possedeva la delicata tinta dorata delle spighe d'orzo, mentre il suo viso splendente emanava l'odore fine del luppolo. Dwywai votava a sua madre un amore senza limiti, e aveva l'abitudine di aggrapparsi alle lunghe trecce della sua genitrice, tiracchiando le ciocche sottili e assillandola con diverse domande durante tutto il tempo che richiedevano i vari stadi della produzione della birra, che la piccola famiglia effettuava nella propria dimora. Nylein promulgava senza sosta i benefici di questa bevanda maltata alla sua cerchia, proclamava ai quattro venti gli effetti benèfici sulla salute, non trascurabili, conferiti dalla sua consumazione. Dwywai avrebbe d'altronde fatto buon uso di questa raccomandazione durante la sua adolescenza.

    All'età di nove anni, suo padre e sua madre avevano aspre diatribe, durante le quali suo padre infliggeva spesso certi servizi alla moglie colpendola specialmente con degli imponenti pezzi di carne cruda. Alcuni abitanti del villaggio furono d'altronde testimoni di scene coniugali durante le quali Urien minacciava di decapitare la moglie con un coltello da macellaio. Un giorno, Nylein scappò e si precipitò verso la landa e sparì davvero nella nebbia, senza gridare affatto. Non fu mai più rivista, gli abitanti del villaggio pensavano fosse stata divorata dal mostro della landa, che saccheggiava al momento le terre aride dell'Inghilterra australe. Alcuni affermarono pure che fosse stata la vittima del marito, che l'avrebbe rabbiosamente seguita nella nebbia.

    Turbata e afflitta per la sparizione di sua madre, Dwywai divenne subito soggetta a stupefacenti slanci di collera come, a tratti, a una levitazione intempestiva e involontaria, un notevole sintomo di depravazione. La si vide improvvisamente arrampicarsi sugli alberi durante rovesci di grandine, introdursi in dei forni di panettieri, e pure scalare, in una notte buia, durante la quale impazzava una feroce tempesta, la guglia della chiesa del villaggio, per fuggire all'ira del padre che non sopportava più. Urien non tollerava più la presenza della figlia e la spedì fuori dal villaggio, nel convento di Tarrant-Kaines, nel Dorset.


    Gli avvenimenti miracolosi di cui Suor Dwywai fu l'oggetto

    Relegata in questo convento, Dwywai si adattò nondimeno rapidamente alla vita ecclesiastica.

    Rifugiandosi nel lento processo di fermentazione della birra, raggiunse una certa mansuetudine interiore. Si racconta che durante il periodo in cui soggiornava nell'abbazia, la qualità della bevanda aumentò esponenzialmente, come se gli stessi tini fossero stati benedetti da Christos. I pellegrini del contado affluirono in gran numero all'abbazia col semplice obiettivo d'ingurgitare qualche sorsata di questo nettare divino, cosa che fu di gran profitto alla stessa abbazia. I mescitori di tutta l'Inghilterra cominciarono a recitare la sua preghiera nella speranza che le sue parole avrebbero attribuito il tocco miracoloso di cui era benedetta la birra di Dwywai.

    Benedici, Signore, questa birra deliziosa, questa bevanda dell'Uomo che hai reso possibile grazie alla dolcezza del grano: che possa costituire un salutare rimedio ai mali della razza umana; e concedici, per l'invocazione del Tuo santo nome, ingurgitando questa bevanda, la salute del corpo e una salvaguardia sicura per l'anima. Per Christos nostro Signore. Amen.

    Alcune delle suore credettero che la vendita della birra dovesse essere riservata ai virtuosi aristotelici, poiché era troppo redditizia per far parte delle loro vite ascetiche; bevevano solamente acqua per soddisfare la propria sete. Dwywai affermò che distingueva le tracce del peccato nell'acqua potabile dell'abbazia e invitò le sorelle a consumare solo birra, ma non riuscì a convincere le sue pari. Un mattino, mentre stava consegnando delle bende e delle altre provviste all'infermeria, Dwywai notò che le suore malate provenivano solo dal gruppo che rifiutava ostinatamente di consumare birra. Congiurò quindi con la badessa di far loro sorbire qualche goccia di bevanda maltata, cosa che le guarì quasi istantaneamente. Questo famoso episodio di vita monastica fu un vero miracolo poiché, Dwywai riuscì a salvare una sfilza di vite, carpendo ai grandi mali come la Peste Nera delle persone a cui aveva fatto bere dell'acqua scaldata e filtrata durante il processo di mescita della birra.

    Imparò presto a leggere e a passare gran parte del suo tempo nello Scriptorium, divorando le minute opere che la biblioteca dell'abbazia ospitava. Una delle suore più anziane le insegnò la scrittura, e lei imparò presto a imitare la sontuosa calligrafia dei grandi manoscritti, che oggi solo i vecchi benestanti possono consultare. Su dei residui di pergamena, disegnava nel suo tempo libero delle grossolane icone di Christos e Aristotele, facendo buon uso della pittura che traeva da piante diverse e argilla. La suora bibliotecaria l'incoraggiò nel suo lavoro, e le si chiese eventualmente di illustrare il prestigioso messale.

    Ospitata all'abbazia, entri i muri della quale respirava una quiete e una pienezza incomparabili, riuscì a dominare suoi istinti aggressivi come pure i suoi immondi accessi di rabbia, ritrovò la purezza e la speranza che possedeva prima della scomparsa della madre. Le sue attrattive si svilupparono, insieme al suo fascino splendente, e influivano su tutto ciò che la circondava. Quando lavorava al campo, intonando degli inni pastorali, sgorgava da lei un'aura di serenità e di sagacità celeste. Ci si fermava spesso a guardarla, assorta in una silenziosa meditazione, stupita dal suo medesimo incantp. I suoi talenti si propagarono dunque rapidamente attraverso le isole angliche.

    Durante questo tempo, in Cornovaglia, Urien batteva la landa alla ricerca di una compagna altrettanto splendente di Nyfein. A Exeter sentì parlare del fascino della figlia, e decise bruscamente di recuperarla, con ogni mezzo possibile, non volendo lesinare sui mezzi: così, inserì con cura il suo coltello da macellaio nei suoi bagagli, mentre il suo spirito feroce intravedeva già cosa avrebbe potuto procurargli sua figlia.

    Dwywai stava seminando un campo di luppolo, quando vide avvicinarsi suo padre. Corse immediatamente a rifugiarsi tra i tini di birra. Allorché Urien bussò alla porta dell'abbazia, fu accolto dalla badessa che rifiutò l'ingresso al forsennato, ma accettò comunque di convocare Dwywai per presentarle il padre. La cercarono in ogni angolo, invano, e fu molto più tardi che la trovarono, intrizzita dal freddo, nella cantina del monastero. Dwywai spiegò i suoi timori alla badessa, che acconsentì ad aiutarla nella fuga. Benché avesse generalmente evitato i bagni a causa dell'acqua, di cui aveva il terrore, ella accettò di immergersi completamente in uno dei tini di birra fresca, arrivando a superare la sua ripugnanza per aver involontariamente sporcato la birra. Questo recipiente fu poi caricato sul carretto di un pellegrino che si dirigeva verso Dorchester.

    Il tino fu laboriosamente aperto, e si arrivò a estrarre Dwywai da questo rifugio dove si era ben rinchiusa suo malgrado. Il pellegrino che trasportava questo tino, avendo da molto poco espiato i propri peccati, fu improvvisamente investito da un disperato desiderio carnale, e si precipitò verso di lei. Si narra che in in preda a un orrore religioso, Dwywai fu presa dal terrore, e morì senza neanche un grido. Durante il suo servizio funebre, la sua salma si mise improvvisamente a levitare verso il soffitto della chiesa. Il prete le ordinò di scendere, cosa che lei fece posandosi sull'altare. Non era morta, e visse a Dorchester fino al suo reale decesso. Gli orrori della sua infanzia tornarono a galla poco a poco, lontano dall'influenza calmante dell'abbazia. La puzza nauseante del peccato dei suoi vicini la disturbava talmente tanto ch'ella dormiva su dei sassi, levitava, passava dei lunghi momenti sulle tombe o si circondava pure di fiamme, pur di fuggirne.

    Considerando Dwywai un dono prezioso del Signore, accettarono le sue dichiarazioni più agevolmente di quelle delle altre suore. Gli idioti del villaggio diventarono così degli ubriaconi , con l'eccezione di due beoti che insistevano a lavarsi in dei calderoni di olio bollente. Si dice di Dwywai che trasformasse l'acqua del bagno dei più poveri e dei più sfortunati con il tatto. Così i contadini venivano risparmiati dalla peste e dalle impurità dell'acqua.

    Gli aristocratici non poterono mai accettare le sue convulsioni estatiche, ed erano particolarmente inquietati dai suoi atti di automutilazione. Quando Dwyai si attaccò alla ruota di un mulino per esserne trascinata, apparentemente senz'alcuna ferita, nell'acqua fangosa del fiume, finsero che ella fosse abitata dalla Creatura Senza Nome.

    Un boia, chiamato per liberarla dalle sue strane crisi, la fece bruciare viva. Nel momento stesso in cui egli gettò dei serpenti e degli scorpioni su di lei, si teneva all'indietro come se si trovasse in dell'acqua fredda, ringraziando e adorando il Signore, poi lanciò un grido: "Sono già abbastanza cotta da un lato, bisognerebbe girarmi, se mi si vuole preparare a puntino!"

    Durante i dieci giorni che passò sulle braci, lei se la scampò senz'alcuna bruciatura poiché aveva acquisito molta maestria con i braceri grazie agli orfani del villaggio, che avevano l'abitudine di dar fuoco all'orfanotrofio. Ella è considerata dai saggi della chiesa come quella che ha lanciato la mania per la flagellazione, nella quale i monaci fustigano il proprio dorso per liberare il proprio cilicio dalle infestazioni di parassiti.


    Le sue reliquie:

    Una notte, mentre si stava rotolando in un barile formato da punte di lancia taglienti e pungenti, Suor Dwywai scomparve all'istante per combustione umana spontanea, ancora un miracolo raccolto negli annali romani.

    Per molti secoli, le sue reliquie in levitazione nelle sale delle aste fecero alzare moltissimo il loro valore, che raggiunse il doppio del prezzo della testa di Santa Dymphna. La chiesa parrocchiale di Sant'Hasselhoff a Launceston ospita oggi l'avambraccio di questa donna illustre ("il braccio con cui mesceva i tini di birra"), fra le sue reliquie più preziose.



Traduzione di Sciabola, revisione di Hipazia
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