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[HAGIO] Saint Corentin

 
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MaisseArsouye



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MessagePosté le: Sam Déc 22, 2007 10:58 am    Sujet du message: [HAGIO] Saint Corentin Répondre en citant

anguillerusee a écrit:
HAGIOGRAPHIE DE SAINT CORENTIN



Saint Corentin (Sant Kaourintin en breton) fut le premier curé de Brest .
Il est fêté le 12 décembre (Calendrier des saints bretons).
C'est l'un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
Il est le Saint Patron des pecheurs à pied bretons.
Il est fêté à Brest dans le Tro Breizh.



Saint Corentin est né à Brest en l'an 375. Eduqué dans la parole divine et l'étude du livre des vertus, sa piété lui valu d'éviter d'être enrôlé dans les troupes que mena le Roi breton Conan Meriadec contre les garnisons de l'occuppant latin.

Désireux de parfaire sa foi, il se retirait petit à petit du monde pour se recueillir dans un oratoire loin de la ville de Brest.
Perdu dans ses prières, il ne vit pas les mouettes lui apporter quotidiennement coquillages et bigornaux pour le nourrir, allant jusqu'a coloniser une vasque d'eau bénite dans la chapelle.
Corentin grignotait distraitement quand une mouette rieuse lui apporta un jour un petit poisson, une anguille .
Déjà rassasié par les fruits de la mer, Corentin sortit son couteau et en coupa un petit bout et laissa le poisson sur la margelle du bénitier, préférant finir sa lecture des logions de Christos.

Au petit matin, Corentin, se réveillant se signa avec l'eau bénite et constata que l'anguille était intacte et nageait dans le bénitier.

Corentin, veillant à chaque fois à s'excuser auprès du poisson, se nourrit alors exclusivement de petits bouts de cette anguille repoussant par la grâce divine chaque nuit.

De dépit, les mouettes prirent alors l'habitude de lacher une partie de leur peche sur l'estran de la plage permettant aux plus faibles de se nourrir sans avoir à pratiquer de peche hauturière.

Les villageois de Brest, fort peu instruits dans la parole divine, car cette ville fut longtemps une paroisse reculée et éloignée, vinrent de plus en plus nombreux ramasser les poissons et, conquis par la simplicité et la gentillesse de Corentin, furent de plus en plus nombreux à la chapelle.

Mais le temps avait passé et au Roi Conan Meriadoc succéda le roi Grallon.

Celui ci ne goutait point le poisson, à qui il trouvait un gout d'eau de mer en gelée. Aussi, il méprisait les pécheurs et gens de la mer et accordait toutes ses faveurs aux bouchers , aux éleveurs de boeuf et de verrats. Mais par dessus tout, il ne jurait que par le gibier et la venaison et ne jurait que par cette viande.

Il n'hésitait pas à poursuivre une bête jusqu'a l'épuisement de sa monture ou du gibier. Une fois qu'il chassait aux alentours de Brest, il fit mourir son cheval sur la lande dans la fureur de l'halalli en distançant tous ses hommes et chut du haut de la côte sur la grève le laissant inconscient. Les crabes commencèrent alors à le dépiauter jusqu'à l'arrivée de Corentin qui les éloigna. Il transporta alors l'homme jusqu'a la chapelle.

Le corps du Roi était mal en point, aussi Corentin décida d'essayer de le baigner avec l'eau du bassin à l'anguille.

Ces soins firent merveille et bientôt le roi reprit connaissance et se sentit soulagé, libéré à jamais de la passion de la chasse qui le brulait comme un feu intérieur.

Ne sachant trop comment remercier son sauveur, il décida de l'observer pour déterminer comment le remercier au mieux.
Mais les jours passaient et le roi convalescent se sentit tiraillé par une faim que ne rassasiait plus les quelques crabes pochés. Il émit le souhait de trouver de la viande pour se refaire le sang.

Voyons mon frère, dit Corentin, il faut observer ce que la nature nous donne à foison. Ici, vous n'aurez que quelque hase apeurée sur la lande, alors que les fonds sont poissonneux.

Le poisson ? Pfff ce n'est pas une nourriture d'homme cela. Rien ne vaut de la bonne viande pour se refaire le sang et les muscles !

Sans un mot Corentin prit son anguille et commença à la tronçonner en priant et la prépara ensuite en brochettes sur le feu.

Le roi fut captivé par le goût et qualité organoleptique de la chair du poisson et s'adressa alors à Corentin :

Citation:
- Quel est ce miracle ? Depuis des années je n'ai mangé de chair aussi savoureuse, je me sens l'estomac apaisé pour la première fois depuis longtemps. Et ça ne me reproche pas comme un jarret braisé !

- Mon frère, ce poisson est l'image du peuple instruit dans la foi, si on en coupe un bout, il repousse et il est toujours prêt à apaiser les passions. Et ton esprit, Ô mon Roi (car Corentin avait percé le roi Grallon à jour depuis longtemps), se rassasie autant avec du poisson que tes muscles avec la viande. Tu ne peux gouverner un peuple de simple chasseurs , tels les peuplades pictes peinturlurées et paiennes, car tu resterais dans l'ignorance de la révélation de la parole divine, restant plus bête qu'un animal et condamné à ne pas connaître la lumière.



Le Roi vit la justesse des paroles et décida, une fois rentré, de racheter régulièrement du poisson aux pécheurs bretons pour le mettre sur sa table a Rennes, pour le repas en l'honneur de Saint Noel, dix jours plus tard, ce qui le fit revenir à rennes avec un char à boeuf plein d'anguilles en bocaux, faisant de Corentin et de son anguille la mascotte des pécheurs bretons qui lui attribuent le renouvellement des troupeaux marins et l'abondance de la pêche à pied.


On dit qu'un bénitier avec une anguille vivante conservée traine dans quelque petite chapelle du finistère. Attention, on dit aussi que l'anguille mord qui se signerait sans être croyant...

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Feliciana



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MessagePosté le: Mer Jan 11, 2017 11:05 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Citation:



AGIOGRAFIA DI SAN CORENTINO



San Corentino, San Kaourintin in bretone, fu il primo parroco di Brest.
E' festeggiato il 12 dicembre (Calendario dei santi bretoni).
E' uno dei sette santi fondatori della Bretagna.
E' il Santo Patrono dei pescatori a piedi bretoni[1].
E' festeggiato a Brest nel Tro Breizh[2]



San Corentino è nato a Brest nell'anno 375. Educato nella parola divina e lo studio del libro delle virtù, la sua pietà gli valse di evitare di essere arruolato nelle truppe che il Re bretone Conan Meriadec guidò contro le guarnigioni dell'occupante latino.

Desideroso di perfezionare la propria fede, si ritirò poco a poco dal mondo per raccogliersi in un oratorio lontano dalla città di Brest. Perso nelle sue preghiere, non vide i gabbiani portargli quotidianamente conchiglie e lumache di mare per nutrirlo, arrivando a colonizzare una vasca d'acqua benedetta nella cappella.
Corentino sgranocchiava distrattamente quando un gabbiano ridente gli portò, un giorno, un pesciolino, un'anguilla.
Già saziato dai frutti di mare, Corentino tirò fuori il suo coltello e ne tagliò un pezzetto e lasciò il pesce sul bordo dell'acquasantiera, preferendo finire la sua lettura dei logions di Christos.

Al mattino presto Corentino, svegliandosi, si segnò con l'acqua benedetta e constatò che l'anguilla era intatta e nuotava nell'acquasantiera.

Corentino, facendo in modo di scusarsi ogni volta col pesce, si nutrì allora esclusivamente di pezzetti di quest'anguilla che ricresceva, per grazia divina, ogni notte.

Per dispetto, i gabbiani presero allora l'abitudine di lasciare una parte della loro pesca sulla battigia, permettendo ai più deboli di nutrirsi senza dover praticare pesca d'altura.

I paesani di Brest, molto poco istruiti sulla parola divina, poiché questa città fu per molto tempo parrocchia remota e lontana, vennero sempre più numerosi a raccogliere i pesci e, conquistati dalla semplicità e dalla gentilezza di Corentino, furono sempre più numerosi nella cappella.

Ma il tempo era passato e al Re Conan Meriadec subentrò il Re Grallone.

Costui non amava punto il pesce, al quale imputava un gusto di acqua di mare in gelatina. Inoltre, disprezzava i pescatori e la gente di mare e accordava tutti i suoi favori ai macellai, agli allevatori di buoi e di verri. Ma soprattutto, giurava sulla selvaggina e sulla cacciagione, e non giurava altro che su questa carne.

Non esitava a inseguire una bestia fino allo sfinimento della sua cavalcatura o della selvaggina. Una volta, mentre cacciava nei dintorni di Brest, fece morire il suo cavallo sulla landa nel furore dell'hallalì [3], distanziando tutti i suoi uomini, e cadde dall'alto del pendio sulla riva, restando incosciente. I granchi cominciarono allora a spulciarlo fino all'arrivo di Corentino che li allontanò. Trasportò allora l'uomo fino alla cappella.

Il corpo del Re era ridotto male, così Corentino decise di provare a bagnarlo con l'acqua della vasca dell'anguilla.

Queste cure fecero meraviglie e ben presto il Re riprese conoscenza e si sentì sollevato, liberato per sempre dalla passione per la caccia che lo bruciava come un fuoco interiore.

Non sapendo come ringraziare il suo salvatore, decise di osservarlo per determinare come ringraziarlo al meglio. Ma i giorni passavano e il Re convalescente si sentì combattuto da una fame che non si saziava dei pochi granchi cucinati. Espresse il desiderio di trovare della carne per rifarsi il sangue.

"Insomma, fratello mio", disse Corentino, "bisogna osservare ciò che la natura ci offre a bizzeffe. Qui non avrete che qualche lepre spaventata sulla landa, mentre i fondali sono pescosi!"
"Il pesce? Pfff, non è cibo per uomini, questo. Non c'è nulla come della buona carne per rifarsi sangue e muscoli!"

Senza una parola, Corentino prese la sua anguilla e cominciò a tagliarla in pezzi pregando, e la preparò poi su degli spiedi, sul fuoco.

Il Re fu conquistato dal gusto e dalla qualità organolettica della carne del pesce e si rivolse quindi a Corentino:

Citation:
- Cos'è questo miracolo? Da anni non mangio della carne così saporita, e mi sento lo stomaco placato per la prima volta da molto tempo.E con questo non mi sento in colpa, non come con lo stinco brasato!

- Fratello mio, questo pesce è l'immagine del popolo istruito nella fede, se ne tagliamo un pezzo, ricresce ed è subito pronto a calmare le passioni. E il tuo spirito, O mio Re (poiché Corentino aveva smascherato da tempo il Re Grallone), si sazia tanto col pesce, quanto i tuoi muscoli con la carne. Non puoi governare un popolo di soli cacciatori, come le popolazioni pitte tutte dipinte e pagane, perché resterai nell'ignoranza della rivelazione della parola divina, restando più sciocco di un animale e condannato a non conoscere la luce.



Il Re vide la giustezza delle parole e decise, una volta rientrato, di comprare regolarmente del pesce dai pescatori bretoni per metterlo sulla sua tavola a Rennes, per il pasto in onore del Santo Natale, dieci giorni dopo, cosa che lo fece tornare a Rennes con un carro pieno di anguille in barili, facendo di Corentino e della sua anguilla la mascotte dei pescatori bretoni, che gli attribuirono il rinnovamento delle truppe marine e l'abbondanza della pesca a piedi.

Si dice che un'acquasantiera con un'anguilla viva sia conservata in qualche piccola cappella del Finisterra [4]. Attenzione, si dice anche che l'anguilla morda chi si segni senza essere credente.

Note del traduttore:
[1] Tipo di pesca sulla battigia, con gli stivali ai piedi e cesti a mano, per raccogliere conchiglie e altri piccoli mitili e frutti di mare e crostacei.
[2] Pellegrinaggio in onore dei Sette Santi Fondatori della Bretagna.
[3] Antico grido di incitamento nelle battute di caccia a cavallo in Francia
[4] Regione bretone


Traduzione di Sciabola, revisione di Franciscus_bergoglio

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Feliciana Maria Colonna
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Jolieen



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MessagePosté le: Lun Sep 02, 2019 11:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
HAGIOGRAPHY OF SAINT CORENTIN 

Saint Corentin (Sant Kaourintin in Bereton) was the first priest of Brest
He is celebrated on December 12 (Calendar of Breton Saints).
He is one of the seven founding saints of Brittany.
He is the Saint Patron of fisherman on Breton soil
He is celebrated in Brest in the Tro Breizh


Saint Corentin was born in Brest in the year 375. Educated in the divine word and the study of the book of virtues, his peity earned him to avoid being enlisted in the troops led by the Breton king Conan Meriadec against garrisons of the Latin occupant. 

Eager to perfect his faith, he gradually retired from the world to gather in an oratory far from the city of Brest.
Lost in his prayers, he did not see the seagulls bring him daily shalls and bigornals to feed him, going to colonize a basin of the holy water in the chapel.
Corentin nibbled absently when a laughing gull brought him a small fish and eel. 
Already satiated by the fruits of the sea, Corentin took out his knife on the edge of the front, preferring to finishe his reading of the legions of Christos.

In the early morning, Corenting, waking up crossed himself with the holy water and found that the eel was intact and swimming in the holy water.

Corintin, making every effort to apologize to the fish, then feeds exclusively small bits of this eel repelling by divine grace every night.

In spite of this, the seagulls made the habit of letting go of some of its fishing on the foreshore of the beach, aloowing the weak to feed without having to practice deep-sea fishing.

The villagers of Brest, very little educated in the divine word, because this city was for a long time a distant and remot parish, came more and more to collect the fish and, captured by the simplicity and the kindness of Corentin, joined more and more in the chapel.

But time had passed and King Conan Meriadoc succeeded King Grallon. 

This one did not taste the fish, to which he found a taste of sea water in the jelly. He also despised sinners and seafarers and gave all his favors to butchers, beef and boar breeders. But above all, he swore by game and venison and swore by this meat.

He did not hesitate to pursue a beast until the exhaustion of his horse or game. Once he hunted around Brest, he killed his horse on the moor in the fury of the halalli, leaving behind all his men and failing from the top of the coast on the shore leaving him unconscious. The crabs began to distract him until the arrival of Corentin who removed them. He then transported the man to the chapel.
The King's body was in bad shape, so Corentin decided to try to bathe him with the water of the eel basin. 

This care was marvelous and soon the king regained consciousness and felt relieved, released forever from the passion of hunting that burned like an internal life.

Not knowing how to thank his savoir, he decided to observe it to determine how best to thank him.
But the days passed and the convalescent king felt torn by a hunger that no longer satisfied the few poached crabs. He made the wish to find meat to redo his blood.

Let's see my borther, „said Corentin,“ we must observe what nature gives us abundantly. Here, you will only have some frightened hase on the morr, while the funds are full of fish.

Fish? Pfff, that is not a man's food! Nothing beats the good meat to edo blood and muscles! 

Without a word Corentin took his eel and began to cut it while praying and then prepared it on the stove.

The king was captivated by the taste and organoleptic quality of the fish's fles and then spoke to Corentin:
Citation:

- Whit is this miracle? For years I have eaten so tasty flesh, I feel the stomach calmed for the first time in a long while. And that doesn't blame me like a braised shank!

- My brother, this fish is the image of the people educated in the faith, if you cut one end, it repels and is awalys ready to appease the passions. And your spirit, Oh my king (for Corentin had pierced King Grallon for a long time), satiates as much with fish as your muscles with meat. You can't rule a people of simple hunters, such as the pictish peoples painted and Pagan, because you would remain in ignorance of the revelations of the divine word, remaining more stupid than an animal and condemned to not know the light.




The King saw the correctness of the words and decided, once returned, to regularly buy fish from the Breton fishermen to put it on his talbe in Rennes, for the meal in honor of Saint Noel, ten years later, which the He returned to Rennes with an ox-cart full of eels in jars, making Corentin and his eel the mascot of the Breton fishermen who attributed to him the renewal of the sea herds and the abundance of fishing on foot.


It is said that a stoup with a live eel trailed in some small chapel of Finistere. Attention, we also say that the eel bites that would be signed without being a believer...

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Jolieen



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MessagePosté le: Jeu Sep 05, 2019 11:20 pm    Sujet du message: Répondre en citant


Citation:
HAGIOGRAPHIE DES HEILIGEN CORENTIN



Heiliger Corentin (Sant Kaourintin auf Bretonisch)war der erste Priester von Brest.
Es wird am 12. Dezember gefeiert (Kalender der bretonischen Heiligen).
Er ist einer der sieben Gründungsheiligen der Bretagne.
Er ist der Schutzpatron der bretonischen Fußfischer.
Er wird in Brest im Tro Breizh gefeiert.



Der heilige Corentin wurde im Jahr 375 in Brest geboren. Er lernte das göttliche Wort und das Studium des Buch der Tugenden. Seine Frömmigkeit bewirkte, dass er nicht in die Truppen des bretonischen Königs Conan Meriadec gegen die Garnisonen des lateinischen Occuppantens eingezogen wurde.

Um seinen Glauben zu vervollkommnen, zog er sich allmählich von der Welt zurück, um sich in einem Oratorium fern von Brest ein zu finden.
In seinen Gebeten verloren, sah er nicht, dass die Möwen ihm täglich Muscheln und Bigornals brachten, um ihn zu ernähren und ein Becken mit Weihwasser in der Kapelle zu besiedeln.
Corentin knabberte abwesend, als ihm eine Lachmöwe einen kleinen Fisch, einen Aal, brachte.
Corentin, der bereits von den Meeresfrüchten gesättigt war, holte sein Messer heraus und schnitt ein kleines Stück ab. Er ließ den Fisch am Rand der Schrift liegen und zog es vor, die Lektüre der Unterkünfte von Christos zu beenden.

Am frühen Morgen bekreuzigte sich Corentin beim Aufwachen mit dem Weihwasser und stellte fest, dass der Aal intakt war und im Weihwasser schwamm.

Corentin bemüht sich, sich bei den Fischen zu entschuldigen, und isst dann jede Nacht ausschließlich kleine Stücke dieses Aals, die durch göttliche Gnade abgestoßen werden.

Trotzdem gewöhnten sich die Möwen an, einen Teil ihres Fischfangs an der Küste des Strandes los zulassen, sodass die Schwachen sich ernähren konnten, ohne Tiefseefischen üben zu müssen.

Die Dorfbewohner von Brest, sehr wenig im göttlichen Wort erzogen, weil diese Stadt lange Zeit eine entfernte und abgelegene Gemeinde war, kamen immer mehr, um die Fische zu sammeln und wurden, vereinnahmt durch die Einfachheit und die Freundlichkeit von Corentin, immer mehr waren in der Kapelle.

Aber die Zeit war vergangen und König Conan Meriadoc trat die Nachfolge von König Grallon an.

Dieser schmeckte der Fisch nicht, für ihn hatte er einen Geschmack von Meerwasser in Gelee. Er verachtete auch Sünder und Seefahrer und gab allen seinen Gefallen Metzgern, Rind- und Schweinezüchtern. Vor allem aber schwor er auf Wild und Wildbret und schwor auf dieses Fleisch.

Er zögerte nicht, ein Tier zu verfolgen, bis sein Pferd oder sein Wild erschöpft waren. Als er einmal um Brest herum jagte, tötete er sein Pferd im Moor in der Wut der Halalli, ließ alle seine Männer zurück und fiel von der Spitze der Küste am Ufer, wodurch er bewusstlos wurde. Die Krabben begannen ihn anzuknabbern, bis Corentin sie entfernte. Dann brachte er den Mann in die Kapelle.

Der Körper des Königs war in einem schlechten Zustand, also beschloss Corentin, ihn mit dem Wasser des Aalbeckens zu baden.

Diese Fürsorge war wunderbar und bald erlangte der König das Bewusstsein zurück und fühlte sich erleichtert, befreit für immer von der Leidenschaft der Jagd, die wie ein inneres Feuer brannte.

Da er nicht wusste, wie er seinem Retter danken sollte, beschloss er, ihn zu beobachten, um herauszufinden, wie er ihm am besten danken konnte.
Aber die Tage vergingen und der genesende König fühlte sich von einem Hunger zerrissen, den die wenigen pochierten Krabben nicht mehr befriedigten. Er machte den Wunsch, Fleisch zu finden, um sein Blut wieder herzustellen.

Mal sehen, mein Bruder ", sagte Corentin," wir müssen beobachten, was uns die Natur in Hülle und Fülle gibt. Hier gibt es nur ein paar verängstigte Hasen im Moor, während das Meer voller Fische ist.

Der Fisch? Pfff, das ist kein Männeressen. Nichts ist besser als gutes Fleisch, um Blut und Muskeln zurückzubekommen!

Ohne ein Wort nahm Corentin seinen Aal und begann ihn zu schneiden, während er betete und ihn dann auf dem Herd zubereitete.

Der König war vom Geschmack und der organoleptischen Qualität des Fischfleisches fasziniert und sprach dann mit Corentin:

Citation:
- Was ist das für ein Wunder? Seit Jahren habe ich so leckeres Fleisch gegessen, dass sich der Magen zum ersten Mal seit langer Zeit wieder beruhigt hat. Und das klagt mich nicht an wie ein geschmorter Schaft!

-Mein Bruder, dieser Fisch ist das Bild der Menschen, die im Glauben erzogen wurden. Wenn Sie ein Ende abschneiden, stößt er es ab und ist immer bereit, die Leidenschaften zu besänftigen. Und dein Geist, oh mein König (denn Corentin hatte König Grallon vor langer Zeit durchbohrt), sättigt sich so sehr mit Fisch wie seine Muskeln mit Fleisch. Sie können kein Volk von einfachen Jägern wie den piktischen Völker und Heiden beherrschen, weil Sie die Offenbarung des göttlichen Wortes nicht kennen, dümmer bleiben als ein Tier und dazu verdammt sind, das Licht nicht zu kennen.



Der König erkannte die Richtigkeit der Worte und beschloss, nach seiner Rückkehr regelmäßig Fisch von den bretonischen Fischern zu kaufen, um ihn zehn Tage später in Rennes zu Ehren von Saint Noel auf den Tisch zu legen Er kehrte mit einem Ochsenkarren voller Aale in Gläsern nach Rennes zurück und machte Corentin und seinen Aal zum Patron der bretonischen Fischer, die ihm die Erneuerung der Seeherden und die Fülle des Fischens zu Fuß zuschrieben.


Es wird gesagt, dass eine Gruppe mit einem lebenden Aal in einer kleinen Kapelle von Finistère gezogen ist. Achtung, wir sagen auch, dass der Aal jene beißt, der ihn anfassen würde, ohne ein Gläubiger zu sein ...

Übersetzt aus dem Französischen von Caillen Jolieen MacKinnon Rose, 1467

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