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[RP] Funeral of the Camerlengo and the Archdeacon of Roma
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ArianaAnthea Del Casalièr
Mme pipi de Rome - Rome's Restroom Miss


Inscrit le: 06 Juil 2011
Messages: 4868

MessagePosté le: Lun Juin 12, 2017 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De sa place elle avait suivi le rite funéraire qui se déroulait sous ses yeux, son esprit refusant pourtant de croire ce qu'elle voyait. Dans un instant, il serait invisible à tout jamais pour elle. Elle ne pourrait plus lui parler, le taquiner, le faire sortir de ses gonds aussi bien que ce ne fut jamais de colère, dans un moment il ne resterait plus de lui qu'un souvenir. Elle manqua la prière des morts, remarquant à peine que les larmes coulaient sur ses joues et que ses yeux ne quittaient plus le dernier repos de celui qu'elle avait servi avec fidélité. Son nom prononcé par le Cardinal de Valence ne la sortit pas de sa torpeur, et c'est un de ses confrères près d'elle qui, la voyant, dut avoir suffisamment pitié pour lui donner un léger coup de coude. Elle l'avisa et lut sur ses lèvres les mots "Libera me". Elle essuya ses yeux rapidement, sans que cela n'arrête le flot de son cœur qui s’épanchait à cet instant si peu adéquat, et gagna sa place suivie par ses frères. Elle-même ne chanterait pas, elle ne ferait que diriger les voix masculines bien plus aptes à faire passer la beauté de ce chant magnifique. Une voix de femme aurait tout modifié et n'aurait rien apporté, de plus, sa gorge nouée aurait été incapable de faire sortir le moindre son. Elle donna la première note tout en débutant sa marche, mains dans les manches de sa houppelande et tête baissée.

« Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. »

« Délivre-moi, Seigneur, de la mort éternelle, en ce jour redoutable:où le ciel et la terre seront ébranlés, quand tu viendras éprouver le monde par le feu. Voici que je tremble et que j'ai peur, devant le jugement qui approche, et la colère qui doit venir. Ce jour-là doit être jour de colère, jour de calamité et de misère, jour mémorable et très amer. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière brille à jamais sur eux. »

***
Google trad :


From her place she had followed the funeral rite which unfolded before her eyes, her mind refusing to believe what she saw. In a moment, it would be invisible forever to her. She could no longer speak to him, tease him, make him come out of his hinges as well as it was never anger, in a moment there would remain of him only a memory. She missed the prayer of the dead, hardly noticing that tears flowed down her cheeks, and that her eyes no longer left the last repose of the one she had served with fidelity. His name, pronounced by the Cardinal of Valencia, did not release her from her torpor, and it was one of her colleagues near her who, seeing her, must have had enough pity to give her a slight nudge. She noticed it and read the words "Libera me" on her lips. She wiped her eyes quickly, without stopping the flood of her heart which poured out at that moment so inadequate, and gained her place followed by her brothers. She herself would not sing, she would only direct male voices far more able to pass the beauty of this magnificent song. A woman's voice would have modified everything and would not have brought anything, moreover, her knotted throat would have been unable to make any sound out. She gave the first note as she began walking, hands in the sleeves of her cloak and head down.

« Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. »

«Deliver me, O Lord, from everlasting death, on this dreadful day: when the heavens and the earth shall be shaken, when thou shalt come to test the world by fire. Here I tremble and fear, Approach, and anger that must come. That day must be day of wrath, day of calamity and misery, memorable day and very bitter. Give them eternal rest, Lord, and let the light shine on them forever.»
_________________
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hernanie



Inscrit le: 09 Jan 2013
Messages: 67

MessagePosté le: Mar Juin 13, 2017 10:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Ne me pleurez pas car là où je vais je serai un ange parmi les anges, ne détruisez pas ma dépouille car c’est un cadeau de Dieu, elle est matière et doit retourner à la matière.


Après les paroles tirées de l'hagiographie d'Anani Mhour, Son Eminence Pie de Valence bénit les deux cercueils, puis Sœur ArianaAnthea Del Casalièr entonna un ''Libera me'' que la grégorienne reprit avec Son Eminence Childebert de Béarn et ses frères Valère, Lyonis, Rolandcartier et Viccienzo.

« Libera me, Domine, de morte æterna, in die illa tremenda, quando coeli movendi sunt et terra, dum veneris iudicare sæculum per ignem. Tremens factus sum ego et timeo, dum discussio venerit atque ventura ira. Dies illa, dies iræ, calamitatis, et miseriæ, dies magna et amara valde. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. »

Ne pas pleurer surtout ne pas pleurer songeait-elle en se dirigeant vers les deux cercueils.
Au passage elle s'inclinait respectueusement devant les trois officiants et fit un discret signe aux quatre frères chargés de transporter le corps d'Aymé dans le fiacre qui le conduirait jusqu'à la crypte d'Argentat où il reposerait en Paix pour l'éternité.
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aubree



Inscrit le: 31 Oct 2014
Messages: 256
Localisation: Lourdes

MessagePosté le: Mar Juin 13, 2017 11:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:

Des profondeurs je crie vers toi, Très-Haut;
Afin que ma prière trouve grâce à Tes yeux.
Si tu retenais toutes les fautes, O Dieu,
Qui recevrait la Vie éternelle ?

Aussi, j'espère en Ton pardon et Ta miséricorde,
Car je te fus fidèle par-dessus tout.
J'espère en Toi de toute mon âme ;
J'espère et j'attends
Comme le veilleur guette l'aurore.

Près de Toi est l'amour ;
Près de Toi abonde le rachat.
Puisse-tu m'en juger digne
Et m'admettre en Ton paradis solaire.


J écouté sens bruis la suite des funérailles.
_________________
Blason de Borce Blason de l'égilse
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hernanie



Inscrit le: 09 Jan 2013
Messages: 67

MessagePosté le: Ven Juin 16, 2017 12:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Un fiacre tiré par quatre chevaux caparaçonnés de noir, conduit par deux des bedeaux d'Argentat attendait que sorte la dépouille du Cardinal Aymé von Frayner-Embussy dict 'UterPendragon', Duc de Ferrare pour l'accompagner jusque sa dernière demeure. La fin de la cérémonie sonnait, les grégoriens se levèrent et remercièrent comme il se devait les officiants : leurs éminences Réhael, Pie de Valence et Vauvout.

Viccienzo, Lyonis , Valère et Rolandcartier dont la tristesse pouvait se lire sur leurs visages défaits, se dirigèrent vers leur défunt, soulevèrent le cercueil et le déposèrent dans le fiacre frappé des armoiries d'Aymé.
SE Childebert de Béarn, Maximusdefrance et Hernanie suivirent le funèbre cortège avec dans la main chacun un cierge allumé. Enfin après s'être frayé un chemin parmi la foule en tristesse massée sur le parvis de Saint Titus, ils prirent la direction du monastère, où dans la crypte Il reposerait en paix.
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Eavan



Inscrit le: 19 Mar 2007
Messages: 685
Localisation: Arles, Provence

MessagePosté le: Dim Juil 09, 2017 8:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Eavan se sentait comme assommée. Assommée par l'émotion. Retenir les larmes fut difficile puis finalement, le solennel de l'évènement lui permit de le faire. C'était étrange et difficile à expliquer. Il y avait de la tristesse sous les voûtes de la basilique, mais aussi de la sérénité.
Les officiants invitèrent ceux qui le souhaitaient à parler. Parler des défunts. Au fond d'elle, la Gaelig en eut envie. Mais le courage manqua. Le courage de se montrer vulnérable. Le courage de parler d'Aymé de la façon dont elle le percevait. L'avait perçut. Le courage de prendre la parole sans être certaine de ne pas s'effondrer tout simplement sous le coup de l'émotion.

Les courageux qui parlèrent, parlèrent juste. Chacun à sa manière. Finalement, Eavan ne regretta pas d'être restée en retrait. C'était bien ainsi. Comme ses voisins dans cette basilique dont les bancs étaient bien remplis, Eavan récita la prière des morts. Une voix de plus pour porter celle des défunts. La Gaelig avait la foy. Elle croyait fermement que ces deux hommes seraient accueillis au Paradis Solaire. S'ils ne l'étaient pas, qui le pourrait ? L'idée tira un éphémère sourire serein.

Le moment était arrivé.
Les dépouilles allaient être emmenées. Bien sur, Aymé reposerait à Argentat. Evidemment.
Ce fut dur. Retenir les larmes qu'elle ne parvenait pas à faire de joie malgré la certitude qu'il rejoignait le Très Haut. La pensée était égoïste mais il allait lui manquer. Alors qu'elle suivait des yeux, comme elle le pouvait, ce cercueil, Eavan sentit de nouveau toute la peine de perdre son vieil ami la frapper de plein fouet. La respiration était troublée tandis qu'elle retenait cette émotion, de toutes ses forces.

Finalement la cérémonie se termina.
Eavan ne suivit pas le cortège. Elle doutait que Rehael ait le temps de la saluer, aussi préféra-t-elle s'écarter un peu de l'action, rejoindre cette foule anonyme qui s'était rassemblée devant la basilique...
Elle ignora combien de temps passa avant qu'elle ne sente la présence de Felipe à ses côtés et que d'un geste tout bonnement inédit, il ne lui prenne la main. La vicomtesse comprit que c'était ce dont elle avait besoin : un soutien. La densité de la foule rendait le geste discret et elle s'y accrocha sans hésitation, laissant l'émotion se dérouler. Lorsque le cortège se fut éloigné, elle ne prononça qu'un mot.


"Rentrons."
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