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[RP] Palazzo Altemps

 
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Onael d'Appérault



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MessagePosté le: Mer Jan 17, 2018 11:58 pm    Sujet du message: [RP] Palazzo Altemps Répondre en citant



Palais Altemps: Possession du Cardinal Onael d'Appérault.


Le Palais se situe en plein coeur de la ville, dans le champs de Mars. Situé non loin du Pont Umberto Ier, il permet de rallier le Palais Apostolique assez rapidement en traversant le Tibre qui l'en sépare.
La facade est décorée de quatre obélisques et des symboles héraldiques d'Appérault et de Champmarin (Faucon et Lion). L'altana (tour d'angle) sert de Belvédère.

On pénètre par le Cortile. Les pièces principales de réception se trouvent au premier étage. On traverse la magnifique galeriepour s'y rendre.
Le Palais possède sa Chapelle privée

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Onael d'Appérault



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MessagePosté le: Jeu Jan 18, 2018 12:33 am    Sujet du message: Répondre en citant

[14 Janvier 1466: Petit souper pour grande visite.]


L'office du matin à l'Archibasilique avait été beau. Onael en était ressortie apaisée et sereine, comme après tout office. Accompagnée de son petit frère, ils passèrent prendre une collation au Palais avant de repartir, à cheval, en ville.
Le Cardinal d'Appérault montait un Alezan. Son fidèle Frison, Suie, après des années de bons et loyaux services goûtait une retraite paisible dans un pré aux abords de la ville, et la Lescurienne ne ratait jamais une occasion d'aller le voir.
Mais pas cette fois...Cette fois, elle trainait son frère dans les quartiers des artisans pour meubler le Palais qu'elle venait d'acquérir, et auquel il manquait quelques meubles.

L'après midi passa ainsi, de boutiques en boutiques, admirant tapisseries, coffres finement ouvragés, et tables imposante. Tout le contraire de ce à quoi la lescurienne aspirait. Charles Antoine avait bien tenté de lui venir en aide, mais Onael ne goûtait pas le raffinement et l'oppulence, elle qui avait fait voeu d'humilité, et se contentait de la finesse et de l'application dont les artistes avaient usés sur les nombreuses fresques et sculptures qui décoraient le palais.

Quand ils rentrèrent, il ne restait plus beaucoup de temps avant que la nuit ne tombe et que l'invitée n'arrive.
Onael gagna ses appartements pour se rafraichir et se changer, laissant le Chevalier teutonique faire de même.

Un peu plus tard, elle avait pris place dans une pièce à la taille aussi surdimensionnée que la cheminée. Un verre d'hypocras à la main, elle observait les fresques du plafond, sa main libre caressant le sommet du crane de Bewaker, couché à ses pieds.
Elle avait fait quérir Charles Antoine, pour lui parler un peu, en attendant que "l'amie" mystérieuse n'arrive.La nuit étant tombée, le Cortile et la Galerie étaient éclairés par de grands flambeaux antiques.

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Charles_antoine



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MessagePosté le: Jeu Jan 18, 2018 2:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Cela promettait d'être une belle journée. La messe du matin avait tenue toutes ses promesses et le jeune Von Frayner en était ressorti avec une foi revigorée, si jamais elle en avait besoin.

Ils allèrent ensuite au palais de sa soeur, que Charles-Antoine admira une nouvelle fois. Il était fort probable que l'humilité lescurienne de sa soeur en soi un peu écornée, mais il ne doutait pas que malgré le raffinement et la grandiosité du lieu, elle reste la même.

Il avait déjà eu les honneurs du palais Al temps pour les fêtes de la Saint Noël qu'il avait passé en famille, avec sa soeur. Le souvenir du goût délicat du canard rôti au miel lui revint en mémoire.

Le programme de l'après-midi ne l'enchantait qu'à moitié. D'un côté, il était ravi de passer du temps avec sa soeur et de l'accompagner ; de l'autre, l'idée d'aller courrir les boutiques ne l'enchantait guère. Mais il finit par se prendre au jeu et tenta de conseiller sa soeur au mieux ; sans grand succès toutefois car il eut rapidement confirmation que l'humilité ne l'avait pas quitté. Il en vint donc à acheter quelques meubles et décorations pour sa propre villa romaine. Si les demeures qu'il possédait jusque là montrait souvent tout l'austérité dont il était capable, il commençait à avoir le goût du beau... goût qui lui était peut-être venu en fréquentant palais comtal de Cagli ou un hôtel de Tours... Ainsi, la villa Guilia serait le symbole de ce renouveau, moins sinistre.

Les achats réalisés, ils regagnèrent le palais cardinalice pour se préparer à accueillir leur visiteuse du jour.

Pour l'occasion, Charles-Antoine avait revêtu une tenue qu'il voulait simple, mais ne l'était au final pas tant que cela.

Il portait en bas des chausses de laine bleue, complétées aux pieds par une paire de poulaine A ces chausses, étaient attachées pour le haut, un pourpoing boutonné d'or sur lequel des bandes de couleurs bleue et jaunes s'alternaient verticalement.
Le tout était complété par une cape courte de couleur blanche réhaussé de fourrure d'hermine à son extrémité.
Il portait bien entendu sur le tout, son collier de chevalier de l'ordre teutonique, d'or et de rubis.
Majoritairement d'azur et d'or tout de même, il portait les couleurs de Nomeny, mais également celles des Appérault. Sa soeur apprécierait peut-être si elle le notait.

Il avait passé les quelques jours précédents la rencontre à choisir cette tenue, ne sachant quelle serait celle qu'arborerait Ellesya. Ils auraient pu se concerter sur cela, mais n'en avaient finalement rien fait.

C'est dans cette tenue qu'il rejoignit sa soeur dans la grande salle où elle se trouvait. Il s'adressa à sa soeur, de l'amusement dans la voix.


Me voilà prêt.

Mais d'amusement, il n'en avait que l'apparence. La représentation allait commencer. Car s'il affichait un air détendu, en fin de compte, le comte n'en menait pas large.
Il attendait cette rencontre avec une certaine impatience, désirant avoir l'avis et la bénédiction de sa soeur concernant Ellesya. Ainsi avaient été les volontés de feus leurs parents.
Il eut probablement été plus simple, d'un certain côté, de contracter un mariage arrangé, où il n'aurait rien eu à faire que d'être présent le jour du mariage avec celle qui aurait été choisi pour lui.
Mais finalement, il s'était pris d'affection -doux euphémisme- pour Ellesya, et la réciproque semblait être vraie.

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Ellesya



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MessagePosté le: Jeu Jan 18, 2018 9:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le reste de la journée, après l’office, n’avait guère ressemblé à ses journées habituelles. Sûrement pour un mieux puisqu’elle était bonne pour attendre jusqu’en début de soirée sans même avoir Montegridolfo sous la main. Les enfants étaient arrivés avec quelques meubles supplémentaires inutiles à Cagli puisqu’une des ailes en était encore fermée. Pendant que ses gens étoffaient un peu plus le palazzetto Minerva, la petite meute courait d’un coin à l’autre, visitant chaque recoin. Même si l’un affichait clairement sa préférence pour le palais comtal, ce qui seraient repris par les autres quand ils seraient lassé de fureter, ils étaient ravis. Ellesya ne les avait pas vu depuis quelques temps et cela les changeait de la routine. Se positionnant adéquatement pour former un guet-apens, elle chopa l’une puis l’autre des fillettes par le col. A sa proposition Clémence déclina, préférant jouer avec Blitz entre les colonnes du péristyle. L’ainé de ses pupilles se dévoua pour accompagner sa fille et elle-même dans les communs et la cuisine plus particulièrement. Ils y oeuvrèrent un moment durant lequel ils eurent droit à des récits de la « matriarche » comme celui qu’elle avait appris de la bouche du principal protagoniste sur la relique de St Arnvald et sa découverte ou encore, plus légers (ou pas) des poèmes des fondations des Arduilet. Il y avait encore ceux de Marc dont un conte inachevé mais ils étaient encore trop jeunes pour les appréhender. Le tout achevé, les enfants furent libérés et Ellesya, peu accoutumée à les côtoyer longtemps hormis pour des leçons, en profita pour se reposer puis se préparer aussi paisiblement que possible.

Quand le moment fut venu, la duchesse se présenta chez la sœur de Charles-Antoine au cortile. Elle laissa son palefroi gris pommelé à qui de droit, remit de l’ordre rapidement dans sa mise à la mode florentine, ne cilla pas à l’étonnement que pouvait susciter sa selle garnie d’un brand d’arçon. Elle échangea encore dans la fonte de sa selle une petite dague contre un paquet enveloppé de coton carmin.
En réalité, le chemin aurait pu se faire à pied, mais le soir étant tombé, ce n’était pas sa préférence.
N’ayant ni écuyer ni garde avec elle pour une fois, elle se présenta. Ce qui aurait été plus simple finalement s’il y avait été là. De plus, vu son attitude à la messe et quelques temps auparavant au bureau du cadastre, il était peu probable dans la tête de la jeune femme, qu’Oanel n’ait deviné. Et finalement, il était certainement puéril d’accepter de jouer l’invitée mystère. Tout était de Sa faute. Voilà. Sur cette juste conclusion, elle se raffermit.


Pourriez-vous informer Son Eminence que sa Grasce Ellesya de la Louveterie Arduilet est arrivée, je vous prie ?

A dieu vat. Son paquet risible ou pas dans une main, elle attendit la suite des événements.
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Duchesse de Baschi, Comtesse de Cagli

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Onael d'Appérault



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MessagePosté le: Lun Jan 29, 2018 10:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Alors qu'elle était perdue dans ses pensées contemplatives, voire ses prières silencieuses à sa défunte mère pour lui demander conseil, Charles Antoine fit son entrée. Onael se leva, posant son verre pour l'accueillir. Le brave Bewaker alla saluer le jeune teutonique, à qui il offrit quelques rares battements de queue, grand privilège de la part du Malinois, espérant sans doute une caresse en retour.

Le Cardinal Evêque de Bethléem contempla un instant son frère, et notamment sa mise, un doux sourire sur les lèvres. De son côté, peut être qu'il remarquerait l'effort vestimentaire qu'elle avait fait, ayant mis de côté sa tenue lescurienne pour une robe un peu plus noble d'étoffe d'azur brodée d'or, mais qui ne montrait aucune autres fioritures, ni fantaisie que les seuls galons qui bordaient le tissu à la ceinture. Sa tête restait cependant couverte d'un voile fin dissimulant les boucles vénitiennes.

Le sourire se fit plus taquin alors que sa main l'invitait à approcher


Et bien Charles, je dois dire que si nous n'étions pas frères et soeurs, je te soupçonnerai de vouloir me courtiser...

Elle lui tendit alors son verre d'hypocras et l'invita à s'asseoir. alors que le Malinois reprenait sa place à ses pieds.

A moins que ce ne soit pour moi...ou que tu cherches à me courtiser d'une autre façon...

Ses azurs se firent plus songeuses alors qu'elle contemplait son éternel petit frère, lui rappelant combien il avait grandi, changé, et mûri.

Tu me connais trop bien pour savoir qu'il n'est pas aisé de me duper. Je crois bien d'ailleurs, que c'est ce qui fait que bien de mes pairs ne m'apprécient pas...Aussi, dois je déduire par ce souhait de me présenter "une amie" que je doive ralentir mes recherches pour tes noces...Je me demande juste si mon intuition est toujours aussi infaillible, et si c'est bien la Comtesse de Cagli qui passera ce seuil tout à l'heure...

Et de soupirer, nostalgique malgré elle. Au même moment, l'intendant avait envoyé un serviteur annoncer l'arrivée de la Comtesse de Cagli. Un sourire teinté d'incertitude étira ses lèvres.

Faites la passer par la Galerie, et n'hésitez pas à lui faire l'éloge de chaques bustes qui s'y trouvent...

Le serviteur s'éclipsa après avoir bien compris le message à peine voilé qui consistait à la faire venir assez lentement jusqu'à eux.

Et bien...au moins est elle ponctuelle...Charles, je loue l'amour que tu portes à la Comtesse, et qui transpire littéralement de toi...Mais...sois prudent je t'en prie. Même si tu n'en a jamais réellement eu conscience peut être, trop jeune que tu étais, l'Amour est ce qui rendit le plus malheureux nos parents, et ce qui leur coûta la vie, en grande partie...Te préserver de ces souffrances eut été bien plus...comment dire...sûr.Ce n'est pas ce que te souhaitais notre mère...

Son regard bleu était revenu sur lui pour ne plus le quitter quand elle disait tout ça. Onael était réputée pour sa grande franchise. Elle semblait parfois incarner à merveille l'adage qui dit que seule la vérité blesse. Mais rien ne lui importait plus que de toujours dire la vérité, quitte à blesser ou gêner.
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Charles_antoine



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MessagePosté le: Ven Fév 02, 2018 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Charles-Antoine donna carressa machinalement la tête du malinois. Ainsi, le laisserait-il probablement tranquille et ne viendrait pas tâcher sa tenue par quelque affectation trop prononcée de la patte ou de la gueule.
Lors qu'il y fût invité - ou que l'ordre lui en fût donné ; il ne savait jamais trop avec sa soeur - il s'approcha d'elle, admirant la tenue qu'elle arborait en ce jour.
Il n'avait que très rarement l'occasion de la voir ainsi parée. Il y vit un bon présage. Leurs tenues d'or et d'azur étaient étrangement assorties sans qu'ils ne se soient concertés. Ils n'étaient pas frère et soeur pour rien.

Il répondit à sa première remarque par un sourire. Non, il ne voulait pas la courtiser. Etonnament, il ne pensait pas non plus à la séduire ou même à lui plaire comme cela lui arrivait souvent. Non, avec elle, il restait toujours ce petit frère... un petit frère qui ne pouvait rien cacher à sa soeur...
Même s'il n'avait rien cacher, il n'avait jamais donné le nom de son "amie",
ni fait étalage des sentiments qu'il pouvait ressentir à son égard. Mais il ne se faisait guère d'illusion qu'elle savait tout. Et en effet...


Tu peux cesser tes recherches, au moins le temps de ce dîner. Car oui, c'est bien la comtesse de Cagli qui va nous rejoindre.

Et en effet, l'intendant du palais vint l'annoncer.
Charles-Antoine hocha la tête aux remarques suivantes. Il n'avait en effet pas prévu de faire un mariage d'amour. Il avait laissé sa soeur cherché un bon parti arranger son mariage. Mais finalement, le Très-Haut avait mis une femme sur son chemin ; une femme dont, sans le chercher, il s'était épris.


Ma soeur, fais fi de l'affection que je porte à la comtesse si tu le souhaites. Je veux avoir ton avis la concernant. Notre mère souhaitait que tu me trouves un bon parti. Dis-toi juste que j'essaie de te faciliter la tâche...

Il allait poursuivre en énumérant les innombrables qualité, dont la ponctualité, qu'il trouvait à Ellesya, qu'il ne voyait évidemment pas "que" comme un bon parti ; mais cela les aurait conduit jusqu'à la nuit - mais en même temps, en une fin de soirée d'hiver, elle ne tarderait pas de toute façon -. Il s'abstint donc. La comtesse pourrait s'en charger elle-même.
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Ellesya



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MessagePosté le: Lun Fév 05, 2018 10:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Habituellement, elle aurait confié son présent à son page ou son écuyer, mais cette fois, elle n’avait missionné ni l’un ni l’autre sur ses talons. La voilà donc un peu bêtement encombrée par manque d’habitude. Cela, toutefois, lui passa rapidement quand qu’elle fut accueillie et conviée à rejoindre ses hôtes. Sauf qu’apparemment, elle n’était pas maîtresse du rythme de son pas. Dès le premier buste, la duchesse l’avait compris avec un fin sourire en coin adressé au brave homme qui avait revêtu le rôle de guide. Le souvenir ne lui revenait pas qu’on l’eut placé dans cette situation où lui semblait clairement signifié qu’elle était l’invitée et soumise au bon vouloir d’autres. Si elle s’agaça intérieurement au deuxième buste, au troisième, elle joua le jeu et y prit goût. Plutôt que de chercher ce que cette démarche signifiait ou non, elle profita de la visite, demandant parfois quelques précisions sur tel ou tel buste, de consul et futur dictateur, puis d’un empereur philosophe, etc. Epoque, sculpteur, anecdote historique. Autant en profiter.

Il arriva bien un moment où elle parvint devant l’huis derrière laquelle le duo Appérault se trouvait. La franchissant lorsqu’on lui livra le passage, Ellesya plia un peu le genou et les salua d’un sourire un peu plus détendu qu’elle ne l’était intérieurement.


Votre Eminence, Montegridolfo, le bon soir vous va.

L'invitation était venue fort vite car Charles-Antoine était allé rapidement en besogne à l’époque, ce qui n’avait pas manqué d’inquiéter Cagli qui craignait désormais plus que tout les feux de Bengale. Vif et brillant, mais rapidement éteint.
Son regard clair remonta pour les observer tous deux et son sourire s’élargit sans que malice ou moquerie n’y paraisse.


Votre Eminence, permettez que je vous retourne votre propos de ce matin. Je n’ai point souvenir de vous avoir croisé dans cette mise et elle vous va à ravir.

De plus, voilà une belle harmonie fraternelle entre vous.
Le terme de pièce rapportée ne peut mieux me convenir qu’en cet instant.


Une pointe d’autodérision pour ponctuer ses paroles qu’elle savait sincère. Tout comme elle savait qu’il était également de coutume de flatter les uns et les autres dans tous les cercles. Peut-être Charles-Antoine préciserait un jour à sa soeur que ce n’était pas son cas.
Charles Antoine avait oublié de la prévenir de la présence de la brave -ou pas- bête qui reposait auprès d’Oanel. Elle n’avança pas tant que l’on ne l’en avait pas convié, et ainsi la porte serait plus proche aux cas où les propos qui allaient suivre déplairaient


Je m’excuse d’avance pour les paroles qui vont suivre et qui ne vous laisse guère le temps de répondre à mon salut. Je crois qu'elles sont nécessaires en prélude.

Je suis sincèrement heureuse de faire plus amples connaissances avec vous, Votre Eminence. Mais je n’ignore pas non plus que votre frère ici présent désire votre approbation à mon sujet. Aussi, ne doutez point que je parlerai vrai. Le contraire décevrait Charles-Antoine et me ferait honte, en plus de vous manquer de respect.
... enfin... pire que d'accaparer d'emblée la parole...


Elle s'empourpra très légèrement. Si elle avait longtemps oeuvré dans ses premières années dans la diplomatie, cela ne l'avait jamais touché personnellement. Là, c'était différent et les règles tout autant.
Sois naturelle, avait-il dit. Avait-il prévenu Oanel de certains de ses traits « naturels » ?
Un petit sourire contrit vers Charles Antoine, puis son regard se reporta vers son hôtesse, alors qu’elle-même était là, avec son paquet dans les mains. Était-ce ce que les gens ressentaient quand elle les mandait ?

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Duchesse de Baschi, Comtesse de Cagli

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