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Angus



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MessagePosté le: Dim Mai 26, 2019 5:35 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Séminaire archidiocésain Saint Yves de Rennes : Leçon 11b : Vertus et péchés

Citation:

Vertus et péchés


Considérations générales

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Étant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

Des vertus et des vices correspondants

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.




Questions :

1- Qu'est-ce que la vertu? le péché?

2- Qui possède toutes les vertus?

3- Qu'est le péché absolu ? Qui peut l'atteindre?

4- Qu'est ce la Vertu Divine? qui peut l'atteindre?

5- Citez les différentes vertus et son contraire, le péchés. Ou ce situe l'homme? Peut-on atteindre la perfection?

6- Définissez le péché qui vous semble être le plus grave ? La vertu la plus aisée à atteindre ? Justifiez en une ou deux phrases.


Code:

[quote][color=darkred][size=14][b]Séminaire archidiocésain Saint Yves de Rennes : Leçon 11b : Vertus et péchés[/b][/size][/color]

[quote]
[size=18][b]Vertus et péchés[/b][/size]


[b][u]Considérations générales [/u][/b]

Dieu nous a créés à partir de Lui. Nous faisons donc partie intégrante de Lui et notre existence est vouée à le servir.

Ainsi, vivre dans la vertu consiste à vivre comme Dieu le veut. Vivre dans le péché consiste à nier la volonté divine et donc à nier notre propre nature divine. Cela revient donc à nous nier nous-même, à travers la négation de Dieu.

De ce fait, les humains sont naturellement des êtres sociaux, car vivre en communauté, c’est vivre en accord avec notre statut de composants de Dieu. C’est dans cette logique que se traduit la communauté Aristotélicienne, permise par le sacrement du baptême.

Dieu est parfait. Il réunit donc en Lui toutes les vertus, en leur donnant tout leur sens. Étant à la fois faits d’esprits et de matière, nous autres humains pouvons tendre vers cette perfection, mais jamais l’atteindre. Un saint (ou une sainte) se définit donc comme une personne qui se rapproche de la perfection par la vertu, pas comme une personne qui l’a atteint, car nous ne sommes pas Dieu.

Le péché absolu serait la négation totale de la nature de Dieu. Comme tout fait partie de Dieu, cet état de péché absolu est impossible à atteindre, car ce serait la négation totale de ce que nous sommes. Personne, pas même Dieu, ne peut atteindre cet état, bien que notre nature d’être imparfait nous rend capables d’y tendre.

La vertu parfaite, de nature divine, est divisée en sept vertus, afin que nous puissions plus facilement nous en rapprocher: l’amitié, la conservation, le don de soi, la tempérance, la justice, la plaisir et la conviction. A chacune d’elles s’oppose un péché: (respectivement) l’avarice, la gourmandise, l’orgueil, la colère, l’envie, l’acédie et la luxure.

Tout être, excepté Dieu, se trouve donc entre chacun de ces extrêmes. Ainsi, tout être excepté Dieu se trouve entre l’amitié et l’avarice. Il ne peut jamais les atteindre. Seul Dieu est de parfaite vertu et personne n’est de pur péché.

Nous ne devons donc pas espérer atteindre la perfection dans une ou plusieurs vertus, car cela est impossible et donc péché d’orgueil. Nous devons plutôt rechercher le Juste Milieu entre chaque vertu et chaque péché.

Le Juste Milieu ne signifie pas un milieu mathématique, à égale distance de ces deux extrêmes, mais une tendance à se diriger vers la vertu en étant conscient de l’impossibilité de l’atteindre.

[b][u]Des vertus et des vices correspondants[/u] [/b]

L’amitié est la faculté de se préoccuper du sort d’autrui. Elle est empathie, charité, entraide, réciprocité des rapports sociaux, amour du prochain… A l’amitié correspond l’avarice, qui est le vice de l’être dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre.

La conservation est la faculté d’œuvrer à sa propre survie. Elle est la conscience de ses besoins premiers en nourriture, en eau, en sommeil. A la conservation correspond la gourmandise, qui est l’abus du plaisir des besoins premiers, vice de ceux qui n’ont pas la mesure des nécessités de leurs subsistance.

Le don de soi, est la faculté de se sacrifier au profit de la communauté aristotélicienne et de la république, abstraction faite de sa propre individualité. Elle est la conscience de faire partie d’un tout. Au don de soi correspond le vice de l’orgueil, qui est le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin.

La tempérance est la faculté de se modérer, de suivre la voie du juste milieu qu’exige sa condition de croyant, de faire preuve de compréhension à l’égard de ses semblables. A la tempérance correspond la colère, qui est le vice de celui qui s’abandonne à sa haine de l’autre, ou qui de toutes ses forces tente de lutter contre sa condition.

La justice est la faculté de l’être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l’autre, à identifier l’intérêt d’autrui. A la justice correspond l’envie, qui est le vice de celui qui désire bénéficier des justes récompenses attribuées à autrui, ou de celui qui convoite les biens ou le bonheur de son semblable.

Le plaisir est la faculté qu’a l’homme d’œuvrer à réunir les conditions de son propre bonheur. Elle est la conscience de soi, de son corps, de son âme, et des besoins de ceux-ci pour rendre son existence heureuse et facile. Au plaisir correspond l’acédie, qui est le vice de celui qui entre en dépression spirituelle, qui reste passif, qui n’a plus goût à la vie, et qui ignore sa propre satisfaction.

La conviction est l’espérance en un avenir plein de promesses. Elle est plus largement la conscience des besoins et des intérêts futurs de la communauté des croyants, des nécessités de la conservation de l’espèce (donc de la reproduction). A la foi correspond la luxure, qui est le vice de celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total.
[/quote]



[b]Questions :[/b]

1- Qu'est-ce que la vertu? le péché?

2- Qui possède toutes les vertus?

3- Qu'est le péché absolu ? Qui peut l'atteindre?

4- Qu'est ce la Vertu Divine? qui peut l'atteindre?

5- Citez les différentes vertus et son contraire, le péchés. Ou ce situe l'homme? Peut-on atteindre la perfection?

6- Définissez le péché qui vous semble être le plus grave ? La vertu la plus aisée à atteindre ? Justifiez en une ou deux phrases.[/quote]

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Angus



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MessagePosté le: Dim Mai 26, 2019 5:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Séminaire archidiocésain Saint Yves de Rennes : Leçon 11c : Les deux sources de la foi

Citation:
Les deux sources de la foi


Chapitre premier: La Révélation divine. Les deux sources de la Foi.

La Très Haut, qui a crée l'humanité et toute la nature dans un mouvement de Son Amour infini, n'a pas voulu que cet humanité soit abandonnée aux ténèbres de l'erreur. c'est pourquoi Dieu tout puissant s'est révélé a nous.
Il s'est révélé tout d'abord dans la doctrine lumineuse et les enseignements d'Aristote, doctrine dont l'équilibre annonçait de manière prophétique l'Enseignement de la Lumière aux hommes et aux femmes par Christos.
L'union de ces deux enseignements donna naissance à la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne.

Chapitre deuxième: harmonie de la Foi et de la Raison:

Nous croyons fermement que la Vérité est une, et que la Révélation de Christos s'harmonise avec la saine intelligence de la nature et de l'âme humaine que nous trouvons dans la Doctrine d'Aristote. Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité. Cette vérité constitue donc un seul ensemble harmonieux d'une grande beauté, ensemble qui est comme le reflet de la beauté sublime de l'union harmonieuse deux révélateurs de la parole Divine. Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété.
Car la pureté de la Foi dépend de la pureté des idées. Et sans la Foi les idées sont vaines. L'équilibre divin trouve là son fondement.


L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscient que de la beauté et la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu.
Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.

Chapitre troisième: Des idées dans l'Eglise.

Cet équilibre et cette harmonie de la Foi se retrouve dans les membres de l'Eglise Aristotélicienne: certains, mystiques par essence, cherchent dans l'imitation de Christos la voie de la connaissance. Leurs idées les mènent dans les sphères de l'absolu, en contact direct avec la divinité. Ce sont eux qui tiennent pour vraies les idées suivantes:

1) Les choses sont des copies des Idées.
2) La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée.
3) Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.
4) La métaphysique est la science des causes premières.

D'autres par contre, confiants en la raison, ont pour maître Aristote et suivent sur ses traces la connaissance de la vérité par le raisonnement, avec comme fondement de leur Foi les idées suivantes:

1) L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
2) La beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
3) L'homme sage doit participer à la vie de la cité.
4) La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.

Chaque croyant participe plus ou moins de chacun de ces groupes, mais tous œuvrent d'un seul cœur à la gloire de l'Eglise et à l'amour de Dieu.

Chapitre quatrième: Le pouvoir d'interprétation de l'Eglise.

La Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. C'est le Souverain Pontife à travers la Curie, lui seul, avec ou sans consultation des évêques de l'univers Aristotélicien, qui fixe la doctrine de l'Eglise. Toutefois il aura garde du dépôt de la Foi, et il devra le conserver avec soin et déférence, sans rien changer d'essentiel dans ce que ses prédécesseurs auront institués dans le dogme. Il veillera ainsi en bon pasteur au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et la concorde des croyants.




Questions :

1- Comment s'est révélé le Très Haut auprès de nous?

2- Qu'est-ce la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne?

3- Expliquez dans un petit paragraphe que sont les deux sources de la foi.


Code:

[quote][color=darkred][size=14][b]Séminaire archidiocésain Saint Yves de Rennes : Leçon 11c : Les deux sources de la foi[/b][/size][/color]

[quote][b][size=14]Les deux sources de la foi[/size][/b]


[b]Chapitre premier: La Révélation divine. Les deux sources de la Foi.[/b]

La Très Haut, qui a crée l'humanité et toute la nature dans un mouvement de Son Amour infini, n'a pas voulu que cet humanité soit abandonnée aux ténèbres de l'erreur. c'est pourquoi Dieu tout puissant s'est révélé a nous.
Il s'est révélé tout d'abord dans la doctrine lumineuse et les enseignements d'Aristote, doctrine dont l'équilibre annonçait de manière prophétique l'Enseignement de la Lumière aux hommes et aux femmes par Christos.
L'union de ces deux enseignements donna naissance à la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne.

[b]Chapitre deuxième: harmonie de la Foi et de la Raison:[/b]

Nous croyons fermement que la Vérité est une, et que la Révélation de Christos s'harmonise avec la saine intelligence de la nature et de l'âme humaine que nous trouvons dans la Doctrine d'Aristote. Foi et Raison sont comme les deux facettes d'une même réalité. Cette vérité constitue donc un seul ensemble harmonieux d'une grande beauté, ensemble qui est comme le reflet de la beauté sublime de l'union harmonieuse deux révélateurs de la parole Divine. [b]Par Aristote, emblème de la Raison, les pauvres d'esprits apprendront la science, et par Christos, porteur de la Foi, les savants progresseront dans la sagesse et dans la piété.
Car la pureté de la Foi dépend de la pureté des idées. Et sans la Foi les idées sont vaines. L'équilibre divin trouve là son fondement. [/b]

L'étude de la philosophie et de la théologie doit être développée dans cet esprit d'union, et les théologiens seront conscient que de la beauté et la pureté de leur doctrine découlera l'image que les fidèles se feront de la beauté même de Dieu.
Ainsi les Livres Saints de la Révélation de Christos et ceux de la Révélation du Logos écrits par Aristote devront être lus de concert et se complètent mutuellement.

[b]Chapitre troisième: Des idées dans l'Eglise.[/b]

Cet équilibre et cette harmonie de la Foi se retrouve dans les membres de l'Eglise Aristotélicienne: certains, mystiques par essence, cherchent dans l'imitation de Christos la voie de la connaissance. Leurs idées les mènent dans les sphères de l'absolu, en contact direct avec la divinité. Ce sont eux qui tiennent pour vraies les idées suivantes:

1) Les choses sont des copies des Idées.
2) La beauté sensible est une image de la Beauté éternelle que l'âme a toujours déjà contemplée.
3) Le bonheur est une forme de contemplation, que le sage doit s'efforcer d'atteindre.
4) La métaphysique est la science des causes premières.

D'autres par contre, confiants en la raison, ont pour maître Aristote et suivent sur ses traces la connaissance de la vérité par le raisonnement, avec comme fondement de leur Foi les idées suivantes:

1) L'essence des choses est dans les choses-mêmes, et leur donne forme.
2) La beauté résulte de certaines proportions et de certaines mesures et rythmes harmonieux.
3) L'homme sage doit participer à la vie de la cité.
4) La métaphysique est la science de ce qui est, en tant qu'il est : de l'étant en tant qu'étant.

Chaque croyant participe plus ou moins de chacun de ces groupes, mais tous œuvrent d'un seul cœur à la gloire de l'Eglise et à l'amour de Dieu.

[b]Chapitre quatrième: Le pouvoir d'interprétation de l'Eglise. [/b]

La Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne est seule qualifiée pour interpréter l'enseignement divin. C'est le Souverain Pontife à travers la Curie, lui seul, avec ou sans consultation des évêques de l'univers Aristotélicien, qui fixe la doctrine de l'Eglise. Toutefois il aura garde du dépôt de la Foi, et il devra le conserver avec soin et déférence, sans rien changer d'essentiel dans ce que ses prédécesseurs auront institués dans le dogme. Il veillera ainsi en bon pasteur au maintien de l'unité de la Foi, de l'harmonie de la doctrine, et la concorde des croyants.
[/quote]



[b]Questions :[/b]

1- Comment s'est révélé le Très Haut auprès de nous?

2- Qu'est-ce la Sainte et Immuable Eglise Aristotélicienne?

3- Expliquez dans un petit paragraphe que sont les deux sources de la foi.[/quote]

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