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Mariage princier en Saint Titus - 19/07/1463
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Cassius de Montfort



Inscrit le: 19 Juil 2015
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MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 12:24 am    Sujet du message: Répondre en citant

[ En provenance de Bretagne ]



En avant pour les mondanités... Le Montfort avait accepté d'accompagner la Dame de Brélidy à ces noces princières bien que ce dernier ne connaissait point les futurs mariés.
Accepter telle proposition... La demoisellle se devait d'en valoir le coup, mais cela non plus il ne le savait pas encore.

Il ne savait pas grand chose en fait... Mais ce qu'il savait, c'est que l'on ne pouvait rien refuser à une si charmante demoiselle.

C'est donc sous un été de plomb que le convoi prit la route, le Comte n'avait pas fait mandé une grosse escorte, seulement ses plus fines lames, mais avait envoyé un nombre important d'éclaireurs se relayant afin de vérifier la sécurité des routes.


Misère, je vais mourir avec cette chaleur … Où est la fraîcheur de ma chère Bretagne ?

Ce à quoi le Montfort répondit le plus simplement du monde sur le ton de l'humour...

En Bretagne ma chère... En Bretagne...

La charmante passagère était râleuse certes mais il préférait cela à ses fréquentes mobilisations militaires où les taux de testostérones explosaient généralement les compteurs.

Après moultes haltes, et des jours passés sous cette chaleur insoutenable, le convoi s'apprêtait à faire sa dernière halte à l'hôtel particuliers préparé pour l'occasion.

Pardon Votre Grandeur, vous avez dû supporter mon humeur chagrine … Je vous promets d’être de meilleure compagnie dès que je me serais rafraîchi et changée … Nous pourrons ainsi aller à la Basilique … Je vous laisse donc un petit moment, profitez-en, pour vous reposer aussi …

Le Monfort déclina un léger sourire lorsque Amarante fit part de son humeur, puis tendit sa main en direction du hall d'entrée

Faites, je vous en prie. Nous nous retrouverons plus tard. Rejoignez moi en mes appartements lorsque vous serez prête.
Je vous fais monter vos affaires.

Il était temps d'aller se reposer... Mais avant cela, il donna les ordres à sa garde et fit monter les affaires dans les chambrées.
_________________


Dernière édition par Cassius de Montfort le Mar Juil 21, 2015 8:29 pm; édité 1 fois
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Alaric.de.sparte



Inscrit le: 19 Juil 2015
Messages: 1

MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 12:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

Quelques jours auparavant, c’est un page qui était venu frapper à ses appartements afin de lui remettre un pli. Un instant de réflexion, il « chasse » le page de la main et referme la porte afin d’aller s’installer à son bureau qu’il a volontairement (et dans un énorme vacarme) déplacer afin qu’il soit dos à la vitre lorsqu’il y est assis… Se saisissant d’un couteau qu’il use comme coupe papier afin d’ouvrir les lettres plus rapidement il vide donc celle-ci sur le bureau et les deux documents qui viennent se déposer sur le plateau du bureau. En prenant un, il eut un grand sourire, heureux. C’était le grand jour pour son frère le plus âgé. Il prit donc le temps de lire attentivement chacun des documents : Il y serait, et cela, pour sûr […]

Sur le départ pour Rome

- Allez ! dépêchez-vous de charger cela ! Nous allons finir par arriver trop tard. Rome n’est pas la ville à côté ! Alors bougez-vous !

Un ton autoritaire, rare chez lui mais pourtant bien présent. Les changements récent dans sa vie lui avait faire comprendre ses fautes. C’est de ses erreurs que l’on apprend : Il a appris.
Puis une voix retentit, pour dire que tout est enfin prêt. Il refait donc une liste rapide afin de savoir si rien n’a été oublié… Il hoche la tête puis toc sur la porte de la voiture afin que le cocher mettre direction Rome ! […]


Arrivée à Rome…

Un souffle d’air chaud s’engouffre dans la voiture il lui extirpe un énorme soupire de désespoir. Voici donc l’Italie, et surtout Rome, maison mère de notre très Sainte Eglise. Pas vraiment comme il l’imaginait, il n’était venu ici qu’une seule fois étant petit lors d’un voyage « éducatif ». Evidement séparer de sa fratrie pour l’occasion, ce qui l’avait profondément attrister. Loin de ces deux personnes avec qui un lien, puissant est. Lien maintenant mis à l’épreuve, sur le bord de la rupture et ce à cause de lui, à cause de son (très) mauvais caractère. Mais, chose passée : La bête est enfermée en lui et ce pour un très long moment…
Arrivant donc à la ‘’villa’’ qui les hébergerait le temps du séjour à Rome il ouvre la porte en trombe se jetant sur le premier valet qui se pose à lui pour lui prendre la carafe qu’il porte dans les mains et peu importe ce que c’est : Vin ou bien eau c’est avec grande gorgée et directement à la carafe qu’il boit. Le manque d’hydratation pendant son trajet de plusieurs jours (évidement il a bu pendant le trajet…) l’avait rendu sec comme pourrait l’être un poisson qui s’est échoué sur le bord d’une plage et en train de brûler au soleil…
Avec un sourire d’excuse, il rend la carafe au valet qui surement l’a pris pour un fou ! Mais peu importe, il est à nouveau correctement hydraté et tout va pour le mieux… Un bref sourire regardant les valets descendre ses males et les emmener à l’intérieur vers les appartements qui lui sont attribué […]


Le jour J !

Un grand sourire lorsque les dames de chambre viennent tirer les rideaux et que les premiers rayons de soleil viennent illuminer la pièce. Jour J pour son frère ! Se levant donc rapidement, ordonnant la préparation de plusieurs choses : Un repas (important !), Un bain ! (pour sentir bon, c’est préférable.) et ses habits (Parce qu’Alexis lui à bien préciser : « tu ne viens pas cul-nu ! »)
Choses faites, il enchaine ces trois choses la rapidement avant de se diriger vers les appartements d’Alexis, qui doit surement déjà être prêt et en train de trembler comme une feuille, ou peut-être pas… Avant d’ouvrir la porte, il pose la main sur la poignée fermant les yeux se remémorant les événements tristes de ces derniers jours : le départ de sa promise… Il lâche un soupire, elle serait surement là, et peut être une bonne raison d’aller lui parler ? Ou de l’ignorer et de la laisser vivre loin de lui ?
Mais une grande inspiration, essuie de sa manche l’humidité de ses yeux et d’ouvrir énergiquement la porte et de dire :


-Alors ? Tu es prêt ?! Qu’il crie presque à Alexis
_________________
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Idril



Inscrit le: 14 Fév 2015
Messages: 312

MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 1:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

~Quelques jours plus tôt~

Les malles étaient chargées et la Fiole-Sparte sur les dents.
Ce n'était pas tous les jours qu'elle se rendait à Rome pour un mariage princier.
A la réflexion c'était la seconde fois, ayant assisté aux noces de son amie la princesse de Suède.
Mais cette fois, ce mariage à venir était bien différent.
La rondouillarde ne s'était pas encore bien remise de la demande que le marié lui avait fait il y a quelques semaines. Mais comment s'en remettre quand c'était tellement inattendu. Elle qui depuis son enfance c'était sentit mise de côté, voir parfois rejeté par la famille de sa mère avait reçue la plus belle preuve de la part du Prince Impérial qu'elle était bel et bien une Sparte.

Sortant de ses pensées, elle reprit ses récriminassions après ses gens, avant d'aller chercher ses enfants. Hors de question pour elle de laisser Pépin et Hermione-Adelie à Nommay.


~Rome, la veille du grand jour~

Elle avait pu réserver des chambres pour elle, ses enfants et ses gens.
Oh elle n'était pas du genre à avoir 36 personnes derrière elle, juste le strict nécessaire, soit une dame de confiance pour l'aider à s'habiller et se coiffer et s'occuper aussi des enfants, et Anthelme, le garde-porteur d'Hermione-Adelie qui assurerait aussi la garde de Pépin pour ce séjour.

Anthelme!! Antheeeelmeeeeeeeeeee!!!

Oui ma Dame ?

Ah quand même !
Vous êtes-vous assuré que la chambre des enfants était adaptée pour eux ?


Oui ma Dame, je me suis également permis de faire quelques aménagement pour le bien-être du jeune messire et de la petite damoiselle et leur sécurité.

Bien... Vous pouvez disposer.
Soyez là aux premières heures demain, rien ne doit venir nous déranger!


Bien ma Dame.
Bonne nuitée à vous.


De nouveau seule, la rondouillarde se tourna vers le lit, le regard posé sur une des grande malle installé au pied de la couche... plus précisément sur la tenue qu'elle avait prévue de porter le lendemain en espérant ne pas faire honte aux mariés. Elle y avait mis tout son cœur dans cette robe, passant des heures et des heures l'aiguille à la main à coudre, découdre, recoudre les tissus.

Après un soupir, de toute façon il était trop tard pour porter une autre tenue le lendemain, elle appela sa jeune aide pour passer sa tenue de nuit et se coucher pour tenter de dormir.

_________________


#Attention cheveux toujours voilés à Rome!#
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hadrien_marcus.de.sparte



Inscrit le: 19 Juil 2015
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MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 2:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

    Bataille de Nancy - Juillet 1463


L'Empereur n'était pas profondément heureux de ce mariage entre son fils, Alexis, le premier né qu'il avait eu avec une femme qui l'avait profondément fait souffrir avec ses retraites spirituelles et de sa demande de dissolution de mariage car pour lui elle était responsable de l'échec du mariage, d'avec la princesse Mélissandre.

Non, il n'était pas heureux pour de nombreuses raisons. La principale raison était la GUERRE.

Un bon français était un français sans vie, le corps froid, dans une marre de sang.

Les français étaient chauvins.
Les français étaient hérétiques.
Les français étaient des voleurs de provinces.
Les français étaient des voleurs de ressources.
Les français étaient de piètres soldats.
Les français avaient de piètres généraux.

Les français, le Royaume de France, étaient inférieurs au Saint Empire Romain de la Nation Germanique.

Comment une peuplade pouvait rivaliser avec le puissant essor culturel, technologiques, linguistiques et militaires qu'était le groupement de cinq nations comme son Empire ?

C'était impossible.

L'Empire était supérieur à tous points. C'était dans cette ultime force que l'Empereur voyait à quel point il devait être humble devant le Très-Haut et devant ses Émissaires qu'étaient les Clercs et Prélats de la Seule et Vray Foy.

C'était pour cette raison qu'il se rendait à la cérémonie de mariage de son fils. Car, Hadrien, était faché que son fils préfère deux seins, un visage féminin et Mélissandre que l'honneur des Spartes, que son devoir en tant que Comte de Canth et toutes ces choses là.

Alexis voyait la paix. Un message de paix.

Hadrien lui, il voyait, une humiliation à tous les soldats morts pour protéger leurs villes contre les infâmes français.

Est-ce que Mélissandre était une combattante ? Pas du tout. Elle ne devait même pas savoir mettre son doigt sur la garde pour garder son épée stable lorsqu'elle devrait transpercer une ennemie.

Est-ce que Hadrien ferait la paix avec le Royaume de France ? Oui, pour un accord de paix suffisant, sinon, seulement si, Sa Sainteté le Pape le lui ordonnerait.

Hadrien était un bon et vrai Aristotélicien.



- Veuillez retirer mon Harnois.


L'Empereur lève ses mains au ciel, paumés dirigée vers le Très-Haut. Son armure était encore ensanglantée par les combats qui furent violents en Lorraine.

Il venait d'éliminer de nombreux hérétiques de par sa lame. Celle-ci était lavée par l'Empereur avant d'être glissée dans son fourreau. Taillefer était une bonne épée.

Les Écuyers de l'Empereur venaient enlever toutes les pièces de l'armure de Sa Majesté Impériale, pendant qu'on venait retirer le sang dégoutant du corps du second homme le plus puissant de l'Europe, après le Pape.

Il était encore sur le champs de bataille qu'il retournait dans sa tente, accompagné de son porte-étendard, de quelques sergents et de la Garde Impériale.


- Il faut que nous partions immédiatement à Rome pour le mariage de Son Altesse Impériale, Alexis.

Faites sceller suffisamment de montures pour le voyage. Celui-ci doit être le plus rapidement possible.

L'Empereur avait ordonné et c'était ainsi de suite.

Afin d'assurer la sécurité de l'Empereur, que quelques Gardes Impériaux pourraient accompagner au mariage. Afin d'être discret sur les routes serpentant jusqu'à Rome, surement bourrés d'hérétiques.



    ROME - MARIAGE


Le Sparte était épuisé des batailles puis du voyage jusqu'à Rome surtout pour un mariage qu'il ne voulait pas. C'était en plus ennuyant les mariages. Il respectait pourtant ce rite aristotélicien, essentiel, à la survie de l'homme.

Il était accompagné des montures. Près de Rome, il descend de sa monture, donnant la selle à un Garde Impériale, plutôt à une garde impériale, Loanne, car il trouvait ca trop drôle qu'elle a le même nom que son ancienne épouse.

C'était drôle. C'est vrai.



- Veuillez trouver une écurie pour les chevaux, ensuite, rejoignez moi !


C'était pour Loanne. Le Commandeur et les Gardes Impériaux pouvaient le suivre.

Il entrait ainsi, habillé dignement comme l'Empereur qu'il était. Il s'approchait de Monseigneur l'Évêque de Toul, venant poser ses lèvres sur son anneau ecclésiastique.


- Monseigneur, mes respects.

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Merveylle_mirandole



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Messages: 8

MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 10:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

[Touraine : Réception de l'invitation.]

La guerre franco-impériale ? Un brouhaha au loin qui avait à peine atteint les oreilles de la mini princesse, mais rien qui ne soit resté gravé dans son esprit. Des choses plus concrètes autour d'elle avaient prit forme et priorité... Le décès de sa mère... La guerre en Touraine... Seules ces deux événements étaient présent dans sa petite tête recouverte de mèches châtain emmêlées les unes aux autres.

En ce 12 Juillet 1463, la guerre de Touraine était terminée. La petite princesse, en habits de gueuse-soldate était devant les portes du château ducal et aidait à envelopper les morts dans des linceuls. L'odeur de chair meurtrie était insupportable. Heureusement, l'Amahir avait trouvé bon de couvrir la bouche et le nez de la Mirandole d'un linge propre. Mais le linge ne cachait pas l'horreur du massacre aux royales petites prunelles.


- Je sens que je vais vomir...

Sur le champ, d'ici quelques minutes ou quelques heures avec un peu de chance ? Elle étalait un drap sur le sol tandis que l'Agnelle et d'autres Tourangeaux soulevaient un corps pour l'y déposer lorsqu'un volatil vint se présenter à elle, lettre officielle accrochée à sa patte. La mini soupira de soulagement. Elle avait droit à quelques minutes de répits le temps de lire la missive. Missive qui se révéla être une invitation à un mariage.

Pour la première fois depuis des semaines, la princesse sourit. Une bonne nouvelle pour changer, ça faisait du bien ! Elle était heureuse de voir que son amie avait trouvé "chaussure à son pied". Elle quitta les lieux macabres pour retrouver son cousin. Elle accouru vers lui agitant l’enveloppe au dessus de sa tête.


- Albin !!!!! Toi aussi ?

Elle voulait parler de l'invitation bien sûr, ce qu'il avait compris d'ailleurs puisqu'il répondit par l'affirmative. Elle regarda de nouveau l'invitation.

- Le 19, le 19...

Elle compta rapidement sur ses doigts.

- Sept jours ! Juste une semaine ! Il faut partir maintenant si on ne veut pas louper la noce !

Oui parce que Rome... Ce n'était pas la porte à côté !

- Bon. Pas la peine de passer par Paris.

Premièrement, ils n'avaient pas le temps. Deuxièmement, même si le mariage avait eut lieu dans la capitale, aucun atelier n'aurait été capable de lui fournir une robe en moins de sept jours.

La Mirandole s'était lavé les mains et courait un peu partout pour remplir sa malle du peu d'effets personnels qu'elle n'avait pas laissé au Louvre. Elle s'arrêta dans sa course et sautilla à pied joint comme un kangourou. Petit pétage de câble de la minie après un trop plein d'émotions contraires :


- Youpiiii ! On va à un mariage ! On va à un mariage ! Et on va voir Méli !

Après quelques minutes de folie, Mery retrouva son calme et son esprit se mit en mode "sérieux". Les royales prunelles balayèrent la pièce et elle alla chercher des rouleaux d'étoffe neuf pour les poser sur sa malle en mode "PLAN B !" parce que :

- Je ne vais pas y aller comme ça ni en robe de deuil, ça ne va pas le faire ! Je dois faire honneur à son Altesse Royale ! Il faut être plus que présentable pour le plus beau jour de la vie de notre belle et douce Princesse !

Et hop, hop, fils et aiguilles dans la malle. Plan B : faire sa robe soi-même et espérer que ça fasse pas trop amateur. Les mirettes s'arrêtèrent sur Albin.

- Prêt mon cousin ? On y va alors !

La mini prit un bain rapide et enfila sa robe de voyage tandis que les hommes de main d'Albin mettaient les malles dans la voiture.

[Sur les routes : Direction ROME.]

Entourée de sa suivante - nourrice, de rouleaux de tissus et de son cousin; armée d'une paire de ciseaux, la Princesse découpait l'étoffe suivant les traits qu'elle avait dessiné. C'était difficile dans cet espace réduit, et plus encore sur le chemin qu'ils empruntaient. Mery cessa un instant son ouvrage pour passer sa petite tête à travers l'ouverture de la porte et s'adressa au cocher.

- S'il vous plait, vous pouvez éviter les trous ? Je vais finir par me couper un doigt ! Merci !

Les jours suivants, une fois le patron bien découpé, lorsque fut venu le moment de coudre les pièces les unes aux autres :

- S'il vous plait, vous pouvez encore éviter les trous ? J'arrête pas de me piquer avec mes aiguilles...

Lorsque le voyage prit fin, la robe était fin prête. Il ne restait plus qu'à passer une bonne nuit, puis se préparer car la noce aurait lieu le lendemain.
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Kara RAMONES



Inscrit le: 18 Juil 2015
Messages: 1
Localisation: Gens du voyage

MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 10:40 am    Sujet du message: Répondre en citant

Alors là elle m'avait fait la totale ! un mariage princier !

Le Ramones est serbe, fils de Bohème et naturellement éternel bourlingueur. Débarqué sur le sol de France il y a deux ans, c'est de rodave en rodave* que le Romano vivotait de braconnage, collets, pêche à la main et...poulaillers accessoirement.
Pas que c'était un brigand nannn ! plutôt un filou qui n'avait qu'un seul objectif : Evitez les travaux des champs et des mines.

Malgré tout, dans sa petite vie agréablement libre, il croisait la misère en permanence, les novices et jeunes gueux et autres paysans d'infortunes. Il croisait aussi les Autres, Nobles et Seigneurs, Évêques et Curés. Ces derniers ne manquaient de rien et pour cause !...Ils chouravaient* ça aux premier cités !

Alors quand Daisy Black, LA Daisy Black, sa braqueuse de l'Amour lui annonce "on file à Rome aux noces d'une copine avec un Prince", le nomade ne s'est pas fait prier. Que neni mes poulots !

Il avait bien gambergé que quand on dit "prince" on y colle toute une cohorte voire une légion de Culs Dorés et de Culs Bénis au train prêts à soulager leurs bourses bien garnies, mais c'était sans compter sur le point de vue pointilleux de la Miss erff !
Aucune autorisation accordées pour tendre quelques pièges. Aucune visite nocturne d'Eglise et encore moins de mairie. Rien ! Nothing ! NADA ! Même pas voler un oeufs dans un poulailler ! Nan nan nan, il fallait juste conduire Madame jusque Rome pour se pavaner en froufrouteuse han !


C'est donc en tirant la tronche que le Ramones attela la roulotte et les trois charrettes de malles de fringues et buibui en tout genre de l'Irlandaise.

La route n'était pas en bon état. Kara évitait, contournait, passait de force parfois quand la mule était bien décidée et le tout en musique rythmée des : "Darling fait attention voyons" " M'amour on est bientôt arrivé?" enfin toutes les conneries de bonne femmes habituelles et cerise sur le gâteau
:

-Chéri??..Rome c est une ville ou l'nom d'une donzelle???
-La froufrouteuse en chef n'avions pas spécifiée dans son torchon décorationner...


Réponse réglementaire :

Heu non...C'est de l'alcool 'me semble...Non?

Enfin que du bonheur ce voyage princier. Quelle belle vie celle d'un manouche n'est ce pas?
Un endroit choisi par la noiraude et le Rom s'engagea à dresser le campement...seul et c'était préférable si on voulait avoir fini avant la nuit. Pas de grognement là, aucune plainte, Daisy donnait les ordres, ça elle savait faire !


La caravane des deux oiseaux de bohème était bien un poil dans l'potage sur ce coup erff... Mais que voulez vous. Quand Daisy veut parader en froufrou, y a rien à faire faut accepter. Lui tenir tête c'est l'enfer ! Mais là.... les malles perdues sur la route, n'allait pas arranger les affaires de la miss et le manouche allait l'entendre râler assurément ! pffff


* Rodaver = rôder avec l'idée de faire un mauvais coup.
* Chouraver = Voler
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Maric_



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Messages: 922

MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 2:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L’été venait d’arriver la douceur faisant place à la chaleur en ce début du mois de juin. Les paysans étaient tous sur le pied de guerre à moissonner leurs champs. Les oiseaux chantaient leurs douces mélodies estivales. Les enfants jouaient à grand cris dans les ruelles.

L’activité économique n’était pas en reste malgré la guerre qui avait lieu à quelques lieux d’ici. Les combats avaient été violents d’après ce qui se disait. Nombreux avaient été les blessé à s’être fait soigné sur Annecy par la suite. Le brun était encore en train de rédiger quelques courriers en pestant contre cette maudite guerre et cette Reine qui avait perdu le sens des responsabilités en continuant une guerre qui n’avait aucun sens.
Concentré sur ses écrits à essayer de trouver les mots pour écrire à son correspondant il se fit déranger par son domestique.



« Excusez moi de vous déranger Maitre mais j’ai ici un courrier provenant de son Altesse Mélissandre de Malemort »

«J’espère qu’il n’est rien arrivé de fâcheux ? »dit il en fronçant les sourcils sans se douter une seule minute qu’il s’agissait d’un heureux évènement. Il ouvrit le plis avec un coupe parchemin et se mit à lire. Son sourire se matérialisa bien vite puis il dit ceci à son Domestique.

«Fait préparer mes affaires je vais partir pour l'italie aussitôt que possible. »

Il en profita pour terminer ce qu’il était en train de faire congédia son domestique de son bureau et sortis pour aller trouver Lilye et Krisse qui devaient être dans la grande salle à manger à en train de zieuter le chef cuisinier pour savoir ce qu'elles pourraiet avoir à manger ce midi.

Lilye était en train de se battre avec le cuisinier pour qu'il rajoute des tartines au miel en dessert mais celui-ci. Et bien entendu le cuisinier lui refuse ce dessert arguant que des fraises en dessert c'est tout aussi bien.


Michalak arriva dans la salle éclaircie sa voix avant de dire :


« J’ai reçu une invitation de son Altesse Mélissandre de Malemort. Elle va se marier. Aussi j’aimerais que vous veniez toutes les deux avec moi à ce mariage. Lilye tu seras contente tu verras surement beaucoup de monde que tu connais déjà et il y aura pas mal de friandises je pense.
Nous partirons dans les plus bref délais donc il serait sage de faire vos valises. »


Le seigneur embrassa sa compagne et lui chuchota :« Tu viens ma douce ?J’ai très envie que tu viennes au mariage de mon amie son Altesse Mélissandre »

Le diplomate avait fait mouche sa compagne et Lilye semblaient avoir été convaincue.

D'habitude sa fille n'aimait trop les réceptions mondaines où il fallait rester sage pendant des heures parfois sans trop bouger. Chose assez difficile par la petite.



Le carrosse avait été apprêté pour l’occasion et une escorte avait été organisé pour assurer la tranquillité du voyage jusqu’en Italie.

Le voyage se déroula tranquillement malgré les chaleurs des après midi en carrosse. Aussi il fût finalement convenu de voyager plutôt le matin de s’arrêter lorsque le soleil était au zénith avant de repartir.


Il était finalement bien plus agréable de faire ainsi. Le voyage il faut le dire fut assez long et éprouvant car les routes n’étaient pas réellement bien entretenu depuis que l’empire Romain s’était effondré. Il avait fallut également contourner certaines villes afin d’éviter les armées ennemis ainsi que tous les ennuis qui pouvait s’en suivre.
Ils arrivèrent finalement à Rome où se situait la basilique après une bonne quinzaine de jours de voyage. Rome était toujours aussi magnifique. Les ruelles étaient assez animé. Nombres de personnes de tous les royaumes venaient ici pour tenter de voir le Pape lorsque celui-ci en vient à donner quelques audiences dans de rares occasions.

Michalak avait néanmoins été surprit en passant dans certaines villes lorsqu'il était passé. Les habitants semblaient ne plus sortir et plus réellement actif sur les marchés. C’étaient triste à voir et un peu désolant. Sans doute que la période estivale en était pour beaucoup. L’activité avait tendance à diminuer à cette période là de l’année.
L’ambassadeur Impérial s’arrêta donc dans un appartement dans le riche quartier de la noblesse et descendit de son carrosse accompagné par sa douce et sa fille. Ils firent monter leurs affaires dans l’appartement.


« Enfin nous voilà arriver. Bon et bien il ne va pas falloir trainer car nous allons aller rapidement à la cérémonie qui va débuter. Lilye profite s’en pour te laver et te faire belle si tu veux Krisse t’aidera à mettre ta robe. Krisse je compte sur toi pour être dans une belle robe. Pour ma part je vais moi aussi me préparer. »

Chacun vaquait donc à ses occupations du moment puis quelques heures plus tard tout le monde semblait près à aller à la cérémonie.
Ils montèrent donc dans le carrosse direction la cathédrale qui faisait déjà sonner les cloches appelant les gens à venir assister à la cérémonie.


« Et bien. Leurs Altesses ont invité pas mal de monde.»

Michalak aperçu l'Empereur qui arriva en grande Pompe comme à son arrivée tout en voyant l'ensemble de ses serviteurs et gardes Impériaux s'incliner à sa descente de monture. Et de voir les serviteurs emmener ses montures aux écuries.

L'officier Impérial sourit à la venu de l'empereur ne sachant que trop bien son opinion sur cette cérémonie de mariage.

Il remarqua également la venu des frères et soeur du mariés qui se tenaient non loin de là puis quelques autres personnes dont ils ne connaissaient point le nom.

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Amarante.



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MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 6:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    [ Du côté des Bretons ]


À la réponse du Comte sur la fraîcheur de Bretagne, la brune étira ses lèvres d’un sourire amusé. Il avait l’air d’avoir une patience à toute épreuve … Du moins, vue de l’extérieur … Elle ne le connaissait pas assez pour l’affirmer … Mais elle espérait bien gratter sous cette carapace … Restait à savoir si elle était aussi dure que la sienne … La carapace …

Quand ils furent arrivés, il lui montra l’entrée du hall de l’hôtel particulier …


Faites, je vous en prie. Nous nous retrouverons plus tard. Rejoignez-moi en mes appartements lorsque vous serez prête.
Je vous fais monter vos affaires.


Trugarez à vous … Et je vous rejoins dès que je suis prête …

Elle commença à s’éloigner, puis elle se retourna juste un instant … Quelque chose en lui, lui plaisait, mais elle ne savait pas quoi … Bien sûr, elle n’allait pas le lui dire, d’autant que pour le moment, elle le trouvait charmant et qu’elle appréciait beaucoup sa compagnie … Avec le temps, elle avait appris à se protéger, un peu trop peut-être si elle écoutait Dana et Ysil … Mais c’était comme ça, la carapace devenait plus épaisse à chaque déception et trahison … Si Dana était là, elle lui dirait surement de lâcher du lest … Devait-elle le faire ? Elle ne savait pas vraiment et pour tout dire, la situation lui faisait un peu peur … Mais elle avait vraiment envie d’en apprendre un peu plus sur lui …

Elle en était là de sa réflexion, plongée dans un bain à peine tiède qui lui faisait une bien fou … Pour arrêter de penser au Comte, elle plongea la tête sous l’eau en s’enfonçant dans le baquet quelques secondes … Elle en sortie ensuite, se faisant aidé d’une servante qui lui avait été attribuée. Elle l’aida à passer sa robe puis à se coiffer … C’était qu’il fallait la maintenir sa longue chevelure noire …

Avant d’aller retrouver le Comte, la brunette se regarda dans un grand miroir sur pied … Elle n’avait jamais été de ses femmes très belles. Elle avait simplement une beauté naturelle, élégante, mais pas raffiné à l’extrême … Elle connaissait le protocole pratiquement sur le bout des doigts, le Comte avait dû s’en rendre compte, mais ce qu’elle aimait avant tout, c’était la simplicité des choses … Pourtant, pour une fois et surtout pour l’occasion, elle avait mis les petits plats dans les grands et avait fais, les frais d’une robe d’une grande qualité, Presque même un peu trop pour elle, qu’elle avait trouvée à Rennes … Après tout, Mélissandre, et même le Comte, le valaient bien ... Non ?

Elle mit juste un peu de rose sur ses lèvres. De ce rose discret, qu’elle avait trouvé dans la boutique de cosmétique d’Idril à Dole … Elle ajusta ses gants, surtout pour cacher sa brûlure, et voilà, elle était prête et satisfaite. Elle remercia la servante et quitta sa chambre pour aller frapper à celle du Comte de trois petits coups …


Toc Toc Toc

Votre Grandeur ? C’est Amarante … Puis-je entrer ? Êtes-vous visible ?

Oui, il avait beau avoir dit qu’elle pouvait le rejoindre dans son appartement privé, elle ne pouvait pas débouler comme ça … Imaginez un peu qu’il ne soit pas dans une tenue décente … Hummf … Bon … Ne divaguons pas …
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Foulques de Malemort



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MessagePosté le: Lun Juil 20, 2015 6:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voilà, le jour était enfin arrivé, Mélissandre allait enfin pouvoir se marier. Foulques était vraiment fier de sa petite sœur et il savait qu'elle serait heureuse aux côtés d'Alexis, le prince impérial qui sera bientôt appelé "oncle" par les enfants du Malemort et de Dally. Le couple se rendait d'ailleurs bien-sur ensemble à l'évènement, ils avaient tous deux été invités et la rouquine avait pensé à amener le petit Maël avec eux, ce qui ne déplaisait pas du tout à son père adoptif car il savait que Mélissandre adorait Maël et qu'il était le bienvenu au mariage même sans être le fils biologique de Foulques.

C'est dans le carrosse portant les armoiries des Malemorts que les amoureux et le petit M.A.M se rendirent sur le lieu du rendez vous à Rome. Le jeune prince ne se rappelait pas être déjà venu dans la sainte ville, il avait passé la plus grande partie du voyage à admirer le paysage et les bâtisses typiques romaines, puis il avait bien sûr grignoté quelques gâteaux étant donné que les voyages en carrosse lui creusaient l’appétit. Il ne voulait pas se retrouver au milieu des invités le ventre gargouillant.

Il arrivèrent donc sur place, Dally était sortie la première du véhicule et Foulques lui emboita le pas et après qu'elle l'ait invité à aller se préparer, il acquiesça d'un hochement de tête et d'un sourire tout en étant admiratif de la beauté de la Basilisque.

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Rosa



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MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 10:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

[Quelques jours plus tôt en Flandres]

Tourmente. Honte. Désespoir. Tel était l'état de la Comtesse des Flandres sortante qui pensait pouvoir jouir d'un repos mérité auprès de celui pour qui son coeur battait. Las il en fut largement autrement. Elle s'était réfugiée au couvent afin d'acquérir un semblant de sérénité et de réfléchir à l'avenir. Pour autant qu'elle en ait un.

Elle avait proposé à Cira de l'accompagner, son cavalier serait absent. Elle avait le coeur terriblement lourd et n'avait aucune envie de quitter les murs protecteurs du couvent hormis pour cet événement unique.

Déjà se rendre à Rome était une excellente motivation en soi, occasion peut être unique de visiter la cité pontificale, l'occasion aussi de se répandre en oraisons.

Assister au mariage de son frère Alexis et la jolie Mélissandre aussi, histoire d'amour comme on les aimait. De ce qu'elle connaissait d'eux elle appréciait beaucoup les deux jeunes gens et était absolument ravie qu'ils puissent s'unir sous la protection de la Sainte Eglise. Elle avait craqué lorsqu'elle avait fait la connaissance de la jeune altesse lors de sa visite en Flandres et son air spontané, sa marque de réconfort après la perte de ses enfants l'avaient beaucoup touchée. Mélissandre était une jeune femme absolument charmante avec un coeur pur qui avait dû grandir trop vite. Elle ne connaissait encore que peu Alexis mais elle le sentait droit malgré ses tourments et espérait pouvoir faire davantage sa connaissance ainsi que celle de Morgane. Elle se promit de prendre plus de temps pour sa famille à l'avenir, d'autant qu'elle serait bien moins chargée en responsabilités.

Ainsi donc le convoi flamand s'ébranla discrètement pour autant dûment gardé. La route s'était faite d'étapes en étapes, la Vivivi plongée dans ses pensées, serrant nerveusement son mouchoir dont elle essuyait ses yeux bien trop au goût de Bertine sa camériste.

Ces derniers mois elle avait connu sa maîtresse ces rayonnante, stressée, anxieuse, découragée, heureuse, malheureuse, amoureuse, cyclothymique, triste, mais ainsi jamais. Elle s'inquiétait grandement pour sa santé et le personnel ainsi que les gardes avaient eu pour consigne d'effectuer une surveillance discrète mais vigilante afin qu'elle n'eut pas la fâcheuse idée de faire quelque bêtise qui raccourcirait ses jours.

Si elle avait connu ces préoccupations elle aurait pu les rassurer, elle ne comptait pas mettre fin à ses jours, elle l'avait promis. En revanche s'isoler du monde n'était pas à exclure. La route se passa sans encombre au grand soulagement de tous.



[Rome]

Rome la belle, Rome la Sainte. Rosa découvrait les paysages italiens qui avaient jonché son parcours, admiré la finesse de leur art qui contrastait largement avec le style gothique auquel elle était habituée. Les lignes fines des murs qui s'élançaient, les fresques splendides, les vêtements plus amples à la taille et dans les tissus les plus raffinés, tout n'était qu'enchantement à sa vue. Elle se promit une fois le mariage passé de visiter un peu la ville, les églises et les marchands de tissus.

Arrivés à l'hostellerie elle avait pris un bain parfumé la délassant de toute la poussière de la route et des cahots supportés au mieux. Bertine s'ingénia à rendre à la Blondissime l'éclat de sa beauté qui s'était pourtant bien affadie sous l'effet du chagrin.


- Allons ma dame, vous êtes à Rome, souriez, tout est si beau, si magnifique! Quittez donc cet air chagrin. Il vous sied si mal au teint.

L'enthousiasme de Bertine et son admiration pour la ville papale était communicative et avait eu pour vertu de faire apparaître un léger sourire sur son visage.

- Vous avez raison Bertine, il nous faudra en profiter.

Bertine s'ingéniant par son babillage incessant à lui faire remarquer telle peinture, tel tissu, telle senteur, les idées sombres s'envolèrent légèrement et Rosa reprit quelques couleurs.

[Le grand jour]

Au jour du mariage, elle revêtit une houppelande d'un tissu chatoyant et brodée de fils d'or. La parure était riche convenant à son rang mais non ostentatoire. Elle ne voulait pas dépareiller car c'était jour faste, de fête et de joie et pour autant faire preuve d'humilité ainsi qu'était son coeur contrit.

Elle arriva sur le parvis et salua l'officiant en allant baiser l'anneau.


Monseigneur.

Et de se tourner vers l'Empereur et d'effectuer une révérence de bon aloi.


Père, mes hommages.

Elle n'était pas certaine qu'il serait là, cependant en bon aristotélicien ne pas venir à Rome aurait été étonnant. Les autres membres de la famille arriveraient sûrement sous peu et elle les saluerait à leur arrivée. Sarah Elisabeth n'était sans doute pas loin.
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Rosa de Leffe-Sparte

Archidiacre de Malines, Officier de l'Ordre Pontifical Nicolas V
Princesse Impériale, Vicomtesse de Lannoy, de la Motte-au-Bois et de Poperinge
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Loanne Montfort-Laval



Inscrit le: 18 Juil 2015
Messages: 4

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 3:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Dans les appartements du futur marié, encore et toujours]

Donc après avoir vu la Princesse Royale, ce qui était important pour la jeune-vieille-Maman, Loanne s’était rendu auprès de son fils. Profitant de quelques instants tranquilles avec son fils avant la grande marée des invités, du monde, des danses, des bals, Loanne se laissait gagner par l’émotion, son bébé se mariait. Elle admirait sa progéniture depuis qu’elle était revenu à leur côté. Lyana était une belle jeune femme et Alexis, un jeune homme comme elle voulait que ses enfants soient. Ils sont posés, calme, tendre et ont des ressentiments, ce ne sont pas des bourreaux de guerre, ce sont des personnes sachant commander, monter les échelons, régner sans soumettre, ils sont sains. Des êtres sains sortis de son sein. Elle écoute Alexis, le moment des grands doutes. Loanne réprime un sourire. Même les doutes prouvent la grandeur d’Alexis. Elle le regarde. Et le prend par la main pour le faire assoir sur le lit, replaçant une mèche des cheveux bruns elle murmure.

[/b]Alexis Lothaire Montfort-Laval de Sparte, Quand vas-tu te rendre compte que tu es un bijou ? Tu absorbes la lumière et tu la rends au monde. Melissandre est le collier, ou inversement. Vous êtes le tout qui n’est rien seul. Comprends-tu ? Je vous observe depuis que Melissandre est arrivée. Vous êtes deux êtres magnifiques. Tu peux la rendre heureuse, puisque tu le fais déjà. Votre union, votre mariage est la preuve même de ce qui est votre force ! Ni arrangé, ni traité de paix, même si il aurait pu l’être ça aurait été bien, face à la guerre votre amour à grandit, murit et rien ne l’abattra. Melissandre s’est rendu compte que tu étais un fiancé hors pair, elle va se rendre compte que tu es un mari… époustouflant. Il y aura des tempêtes Alexis, c’est la vie. La vie est dure, tu le sais, tu as eu une enfance compliquée, tu te bats sans cesse, mais les tempêtes ne seront là que pour apprécier la sérénité du calme retrouvé, vous saurez mener tout de front. Et je te jure d’être à tes cotés, et aux cotés de Melissandre pour vous aider. Tant que l’amour sera là, tant que tu la respecteras, qu’elle te respectera, que tu feras passer sa vie avant la cité, la politique, avant moi-même… tout ira toujours. Et si elle fait de même, ça sera… une vie maritale merveilleuse.
Ne laisse pas la peur te gacher votre jour, mets de la joie dans ton cœur, enlève le noir de la peur, rien ne peut vous arriver aujourd’hui… vous êtes l’un et l’autre. Vous êtes plus que fait l’un pour l’autre, vous êtes l’un et l’autre, la moitié d’elle est en toi, et vice versa.
Capito ?[/b]
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Athan



Inscrit le: 20 Juil 2015
Messages: 3

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 4:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome, la cité éternelle, comme le voyage, éternel. Le Marquis n'était pas de du tout heureux de voyager dans une telle ville puisque c'était la capitale de l'aristotélicisme, même s'il saurait comme jouir de l'art de cette ville et de ses gens.

Après un voyage par la Méditerranée en bateau depuis Cadix, le Lancaster avait profité pour passer davantage de temps avec ses mignons et améliorer sa connaissance sur la navigation laquelle était excellente après son voyage en Angleterre, durant lequel il avait su voyager depuis l'antique Albion jusqu'au nord de la péninsule à travers un orage sans souffrir d'aucun dommage.

Le bateau avait amarré à quai dans le port de Naples, contrôlée par la Couronne d'Aragon où, avant d'aller à Rome, il devait résoudre des affaires commerciales et, puisqu'il allait être dans le coin, il préférait le faire en personne plutot que d'envoyer un représentant.

Quelques jours plus tard, le Lancaster s'embarqua de nouveau vers Rome où avait lieu le mariage auquel il devait assister. En arrivant au port de Rome le marquis se para de ses meilleurs vêtements et monta dans une voiture escortée par des membres de sa garde personnelle direction Rome qui était à une paire d'heures de route.

Arrivé à Rome il jouit du paysage, du Colisée et d'autres antiques merveilles que les aristotéliciens n'avaient pas tenté de profaner et détruire pour construire leurs palais et villes privées. Arrivé à une des rues les plus centrales et luxueuses de Rome, le Marquis descendit de la voiture et entra dans un hôtel, dans cet hôtel qu'il avait réservé avec une connaissance pour assister ensemble au mariage.


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Roma, la ciudad eterna, como el viaje, eterno. El Marqués no estaba del todo feliz por viajar a tal ciudad ya que era la capital del aristotelismo, aun así sabría como disfrutar del arte de aquella ciudad y de sus gentes.

Tras un viaje por el Mediterráneo en barco desde Cádiz, el de Lancaster aprovechó para pasar más tiempo con sus chicos y mejorar su conocimiento sobre navegación el cual era excelente tras su viaje a Inglaterra, en el cual supo viajar desde la antigua Albion hasta el norte de la peninsula en una tormenta sin sufrir daños algunos.

El barco atracó en el puerto de Nápoles, controlada por la Corona de Aragón donde antes de ir a Roma tenía que resolver unos asuntos comerciales y ya que iba a estar por la zona prefería hacerlo el en persona antes que mandar a un representante.

Unos días después el de Lancaster se embarcó de nuevo hacía Roma donde tenía una boda a la que asistir, llegando al puerto de Roma el marqués vistió sus mejores ropas y subió a un carruaje escoltado por miembros de su guardia personal rumbo a Roma que estaba a un par de horas por carretera.

Llegado a Roma disfruto del paisaje, del coliseo y otras maravillas antiguas que los aristotélicos no habían dudado en profanar y destruir para construir sus palacios y villas privadas. Llegado a una de las calles más céntricas y lujosas de Roma, el Marqués bajo del carruaje y entró en un hotel, en dicho hotel había quedado con una conocida para asistir juntos a la boda.

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Sarah Elisabeth



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Messages: 35
Localisation: Annecy - Savoie

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 4:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'opaline avait laissé son vassal d'évêque gérer les derniers préparatifs religieux pour enfin pouvoir prendre soin d'elle même et s'organiser. Elle devait encore se préparer pour la cérémonie et revenir à temps pour être prête pour le cortège du marié, heureuse témoin d'un homme hors pair. Il était de sa famille parmi ceux qui comptaient le plus, par sa gentillesse, son écoute et sa force tranquille. Il était un soutien à ses doutes personnels comme elle ferait tout pour protéger le bonheur de son oncle.

Toute à ces pensées, Sarah avait rejoint le petit hôtel particulier qu'elle avait loué pour l'occasion avec celui qui serait pour cette journée son chevalier servant. Elle était d'autant plus touchée par son accord de l'accompagner à ce mariage qu'elle le savait d'une autre confession religieuse et que d'accepter de se rendre non seulement dans la cité des Papes mais en plus de pénétrer dans un lieu saint si chargé de symbolisme était un signe de son intérêt qui allait réellement au coeur de la jeune femme. Oh, elle savait bien que Monseigneur Arnarion allait froncer son religieux appendice nasal à la vue du maure sous les voutes de la nef sacrée, mais voilà, il n'y avait pas d'autres hommes avec qui elle aurait souhaité paraître en ce jour. Et puis depuis le temps, elle avait appris à passer outre les rumeurs, chuchotis et messes basses. Il était devenu un essentiel à sa vie et elle ne briderait plus son bonheur aux quand dira t'on des fâcheux. Cela lui avait coûté son bonheur plusieurs fois, et cette fois ci elle était prête à se battre bec et oncle pour le Castillan.

C'est donc se délassant d'un bain chaud et parfumé, que la blonde comtesse profitait des lieux quand on vint lui annoncer l'arrivée du Lancaster au sein de l’hôtel particulier. Sautant hors du baquet avec diligence, elle se fit apporter de quoi sécher son corps, le parfumer et le crémer avec soin. L'esprit soudain léger, l'humeur des plus joyeuses, la Waldeck, enroulée dans sa fine sortie de bain, passait ainsi un onguent sur ses jambes interminables quand un serviteur fit entrer le marquis dans ses appartements. Sarah attendit que ce dernier se retire avant de venir en quelques pas se planter devant Athan, et les joues colorées par la joie de le voir, laissa échapper quelques mots avant de se perdre dans un baiser passionné :
"Me faltó tanto, mi corazón…*"




*Vous m'avez tellement manqué mon coeur...
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Cassius de Montfort



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MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 6:02 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[ Appartements de Kervegon ]


Trois légers coups à peine audible retentirent au sein de la chambrée, la voix qui s'en suivis attesta de la personne désireuse d'entrer. D'un claquement de doigt et d'un signe vif en direction de la porte, trois servantes quittèrent les lieux laissant le Montfort dans son bain exposé au milieu de la pièce.

A la sortie des dames de chambrées, ces dernières invitèrent Brélidy à pénétrer les lieux. Un certain étonnement, ou ressentis du même genre, du moins c'est ce qu'il se dessinait sur le visage angélique de la jeune femme lorsque son regard émeraude se posa sur le Comte se prélassant encore de ce long voyage dans son baquet.


Comme vous pouvez le remarquer, vous me prenez au dépourvu ma chère.
Je ne suis pas prêt. Mais ne vous gênez pas pour moi, mettez vous à l'aise.


Interpelant un de ses valets...

Servez un verre à Madame!

Tandis qu'il interpelait ses gens, le Montfort se leva de son bain, l'eau ruisselait le long de son corps nu, sa musculature n'était pas des plus imposantes mais très agréablement dessinée, seuls les stigmates de nombreuses cicatrices remportées au combat gâchées le paysage corporel Montfortzien.

Un linge fut tendu, le Comte s'en saisit immédiatement ne souhaitant faire perdurer trop longtemps cette gêne occasionné à la gracieuse Amarante.
Il est vrai que la pudeur et la nudité n'était pas chose que le Montfort percevait comme malsain, cela pouvait gêné... certes... ou pas... Certainement dû à une éventuelle déformation professionnelle, car cela n'avait guère sa place dans les prémices d'un champs de bataille.

Puis, disons que ce fut en quelques sortes un sympathique rendu pour ce léger côté râleur qu'avait fait subir Amarante tout le long du trajet...


Alors dites-moi! Vos appartements sont-ils à vôtre goût?!

Tout en échangeant avec son hôte, les gens de Kervegon aidaient le comte à se vêtir de ses plus beaux atours, son pourpoint de couleur pourpre cousu de fil d'or était d'excellente facture et acheté pour l'occasion.

Lorsqu'il fut fin prêt, il se posta devant sa cavalière


Vous fais-je honneur Dame de Brélidy?
Si tel est le cas, je vous invite à ce que nous rejoignons le lieu des festivités, si je puis m'exprimer ainsi.


Prenant un instant à la contempler avant de quitter les lieux.
Une robe digne d'une femme de son rang, un maquillage frais et léger, la beauté et la simplicité lié à l'état pur.


Vous êtes radieuse Amarante. C'est un honneur pour moi d'être votre cavalier en ce jour de festivité princière.

Lui tendant son bras, tous deux se dirigèrent vers la voiture qui les mèneraient devant le parvis de la basilique.
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Ellea



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Messages: 1

MessagePosté le: Mar Juil 21, 2015 9:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rome…

Elle en avait pratiquement lâché l’invitation en lisant que c’était à Rome que le mariage aurait lieu, avant qu’une cavalcade de trotte-menu ne s’ensuive dans le couloir menant au bureau où Grégor travaillait. Debout au centre de la pièce il tenait le même vélin à la main.


C’est à Rome ! s’étaient-ils exclamés de concert, elle ravie, lui consterné.

Rome… l’Italie, la finesse de l’architecture, des peintures, des paysages nouveaux, des arbres inconnus, toute une ville à découvrir, tant de choses à voir et à entendre, Ellea en oubliait presque la raison du voyage, alors que Grégor, catastrophé comptait les jours du trajet, estimait mille dangers potentiels et prévoyait déjà les gardes qu’il ne manquerait pas d’attacher à ses pas pour le peu d’instants qu’il ne passerait pas avec elle.

Mais, ils iraient à Rome…
Alors elle avait accepté les serviteurs qu’il estimait nécessaires, y compris les gardes, sans même s’en rendre compte, le nez plongé dans les livres pour être certaine de ne rien rater d’important à voir, répondant à ses préparatifs par des commentaires totalement hors de propos tels que :
Dites, on pourra voir Florence aussi en revenant ?

Ses malles, elle les avait laissées faire par la jeune femme qui était désormais chargée de s’occuper d’elle. Autant dire qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’elles contenaient. Aux questions à propos de la robe qu’elle porterait au mariage, elle avait répondu sans même regarder Oui, très bien, c’est la mariée que tout le monde doit regarder de toute façon..., plongée dans la lecture d’une description botanique des cyprès de Toscane, une pile de livres tous plus passionnants les uns que les autres en équilibre précaire sur le coin de la table. Elle la laissait s’occuper des fanfreluches, ce qu’elle faisait admirablement bien, heureuse de pouvoir consacrer ainsi tout son temps à Grégor et aux choses qu’elle affectionnait véritablement.

Le voyage avait été enchanteur de son point de vue, un calvaire selon Grégor. Elle avait regardé d’un air rêveur défiler le paysage, lui faisant remarquer quand elle voyait quelque chose de particulièrement beau, adoré les diverses étapes, tandis que lui grommelait contre la chaleur, les chaos de la route et les aubergistes parlant italien. Il souriait cependant, songeant sans doute à leur voyage précédent, ce sourire qu’elle aimait tant, heureux, malgré la chaleur, malgré la route, il souriait toujours lorsqu’ils étaient ensemble. Puis la raison de ce voyage leur faisait penser à leur futur mariage, retardé par la guerre, ce moment qu’ils attendaient eux aussi avec impatience. Rien que cela avait le don de les faire sourire bêtement tous les deux.

Un grand amour, balayant tout sur son passage, un grand amour, tel celui de Melissandre et d’Alexis.

Rome, enfin…
Dans sa chambre, elle contemplait d’un air interrogateur son reflet dans le grand miroir en pied.
Derrière elle, Juliette affichait le même regard, pour d’autres raisons, attendant le verdict.


Mhm… que dirait ma mère, dites-moi... ?

Question idiote à laquelle la jeune femme ne pouvait guère répondre. Sa mère aurait sans aucun doute possible approuvé le travail sans faille de la jeune femme, ce n’était pas un hasard si elle l’avait choisie et Ellea le savait fort bien. De fait elle imaginait très bien les recommandations maternelles, ce qui eut pour effet de la faire sourire à son double dans le miroir.

Enfin peu importe… cela ne change rien, il est largement temps de se mettre en route ! Faites prévenir Grég… sa Grandeur que je le rejoins dans une minute.

Un dernier regard au miroir, avant de quitter la chambre dans un bruissement d’étoffes. Il était plus que temps de monter dans le carrosse pour se rendre à la basilique.


Code:

Avec l'accord de JD Gregor. pour les passages concernant son personnage

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