L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Landyves]

Une cérémonie importante aurait lieu, c’est ce qu’avait comprit Yves qui s’était vêtu de son bel uniforme, qui servait d’ailleurs pour la première fois, et s’était coiffé soigneusement pour se rendre à la basilique.
Que de monde avait fait le déplacement, l’on voyait toutes sortes d’ordres bien représentés et quelques frères et sœurs de la GE étaient également présents. Le benêt avait réussi à arriver avant que la cérémonie ne commence et prit rapidement place une fois qu’il se fut présenté et qu’il fut entré dans la bâtisse.
C’était immense, jamais le jeune homme n’était entré dans pareil endroit, il ne savait plus vraiment ce qu’il faisait là d’ailleurs. Il savait que c’était important mais sa mémoire saturant légèrement, il s’était juste souvenu que sa présence était plus que souhaitée …
Enfin qu’importe, il sortit rapidement de ses pensées alors que la cérémonie commençait. C’était bien différent des messes, bien rares, de l’église de Nîmes.

Au fil des paroles prononcées, l’élève garde se souvint alors que c’était là un hommage, au saintes armées, mais oui ! Quel imbécile, oser oublier cela …
On ressentait toute la passion, le fierté et l’amour dans les différents discours prononcés et des décorations étaient délivrées, était-ce prévu ? Certainement, mais là encore, la mémoire du benêt lui jouait des tours … enfin, il écoutait, il appréciait, il affichait ce léger sourire au coin des lèvres, c’était tout ce qui comptait en cet instant.

[Eavan]

Eavan assista aux différentes remises de récompense. C'était pour elle l'occasion de graver en sa mémoire des visages de frères et soeurs. Elle qui arrivait dans le monde des Sanctes Armées avait bien peu de repères.
Soudain un nom bien connu résonna : Asphodelle.

Elle ne la connaissait que depuis quelques jours, ne l'avait croisée que quelques fois et pourtant tout avait changé. Comment décrire cette capacité d'apaisement, de chaleur ... Si une main devait être présente lorsqu'après une chute il vous fallait remonter en selle, c'était la sienne. Si le découragement venait obscurcir vos pensées, c'était sa main qui se posait sur votre épaule pour le faire fuir.
La démarche fut d'abord boiteuse puis ne le fut plus. Beaucoup d'émotion transpirait dans la voix de la Premier Intendant lorsqu'elle du répondre à son Eminence. C'était beau.
Puis elle regagna sa place et il n'y avait plus de doute possible : cette femme était bien un Chevalier d'Isenduil.

Eavan était profondément heureuse pour elle. Nul doute que cela était mérité et plus que jamais Asphodelle serait un modèle pour ses poussins, et pour les autres aussi.
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[leg_l_ancien]

Le Vénérable arriva enfin a la Chapelle Milites Dei .

Discrètement soutenu par verlan son chambellan .

Il ne pouvait ne pas assister a l' adoubement de ses nouveaux frères d'Isenduil, le futur et l'avenir de l'Ordre Militaire d' Aristote.

Ses traits tirés , sa maigreur et sa paleur montrait bien que le Chevalier Sénateur n'en finissait pas de cette maladie appelée langueur...Il espérait la vaincre et se battait contre elle.

Il s'était mis tout au fond de la chapelle d'un endroit ou il pouvait embrasser du regard l'assemblée présente, et profiter pleinement de la cérémonie.

Que de souvenirs ...l'ombre de Kreutz planait encore au dessus d'eux, Leg en était persuadé.

Le Chevalier Sénateur se souvenait aussi de la cérémonie ou il avait eu , lui , l'extrême honneur et plaisir d'adouber en personne au rang de Chevalier d'Isenduil le cardinal Connétable Ingeburge.

Il fut ravi, enchanté et fier de voir la fille de son défunt cousin préféré, Ujio, la fougueuse Asphodelle ,de devenir Chevalier d'Isenduil, il en essuya une petite larme avant que celle-ci ne tombe sur sa barbe.

et avec aussi la nomination de l'épouse de son cousin Sabotin , Epson , confirmait ainsi bien que la famille Di Césarini toute branche confondue, se dévouait corps et âme, avec cœur a la défense de la sainte Eglise.

Leg avait revêtu une simple robe de bure ou trônait son collier ou l'Etoile d'Aristote brillait de tout ses feux .

Il se cala un peu mieux et continua de regarder la cérémonie...
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[img*]http://i49.servimg.com/u/f49/11/09/20/77/ban_le10.jpg[/img][Signature hors norme, merci d'y remédier]

[sabotin]

La joie avait inondé son coeur et ses flots commencèrent à déborder dans ses yeux troublés lorsque Son Eminence Ingeburge avait appelé sa chère épouse au rang des Chevaliers.

Tenté d'abord de l'accompagner, pour lui éviter une chute malencontreuse, il laissa néanmoins le rituel suivre son cours avec une extrême attention.

Rarement il avait vécu un moment d'une telle intensité à Rome. Ce qui hier encore ne nourissait qu'un rêve des plus fous se déroulait à présent sous yeux inlassables.

Il se souvenait alors du jour où il lui avait fait prononcer le serment à l’Ordre des Chevaliers francs et où il lui avait indiqué qu’elle entrait dans une nouvelle famille.

Il ne crut pas si bien dire, car leur vie commune avait fait un grand chemin. D'ailleurs, n'avait-elle pas épousé son Grand Maistre en même temps que les Saintes Armées.

Lorsqu’elle rejoignit sa place en lui prenant discrètement la main, il se sentit comblé. Assis près de ma bien-aimée, oh ! bien près ! Il lui serra la main le plus discrètement possible en aspirant la tiède senteur de son cou. Eperdue, son âme volait à tire d'aile….

Puis ce fut le tour de frère Chevreux dont il appréciait la loyauté et une fraternité exemplaire, Hommage était ensuite rendu au Hochmeister Izidore qui avec une foy inébranlable tenait d’une main de Maistre son Ordre incontournable des Saintes Armées.

Ce fut presqu’avec une émotion comparable à celle qu’il eut pour son épouse qu’il suivit l’adoubement de sœur Asphodelle, elle aussi réalisait son rêve le plus fou. Que de chemin parcourut par celle qu’il avait croisé de nombreuses saisons durant à la Citadelle franche et qui fut jadis son éscuyère pour le meilleur et le pire. Il partagea ce moment de fierté avec le Préfet des Vidames qui ne manquait pas de souligner que cet instant symbolisait un nouveau commencement dans sa vie.

Ainsi de nouvelles étoiles s’allumèrent les unes après les autres dans le firmament de la Chevalerie. Il était impatient de pouvoir les féliciter de vive voix.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[killdragon]

Monseigneur Killdragon s'était quelque peu égaré dans les dédales de Rome, mais était parvenu en lieu et place afin d'assister à ce grand rassemblement.

Il y avait là tant de monde qu'il avait eu du mal à retrouver les rangs de la Garde Episcopale.

Se tournant de gauche à droite, il admirait ce qui semblait être une nuée de serviteurs des Saintes Armées. A dire vrai, il était impressionné: il ressentait cette unique ferveur jusqu'au plus profond de son âme et se disait qu'il devait en être de même de ses compagnons d'armes.

L'église pouvait être fière de ses soldats de Dieu, et la grande tenue exemplaire de ces derniers prouvait à quel point l'église Aristotélicienne était grande et puissante.

L'aspirant Vidame de Bretagne sourit et se plaça avec ses frères et sœurs tout en suivant la cérémonie, heureux pour ses frères et sœurs récompensés, ce qui lui réjouit le coeur.
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Premier Maréchal de la Garde Episcopale.Vidame de Bretagne.

[Ingeburge]

Après toutes ces émotions, Ingeburge avait eu besoin de se détendre un peu. De nouveaux quelques gorgées d'eau frâiches afin d'apaiser la gorge et l'esprit, puis elle reprit le cours de la cérémonie :
— Monseigneur Sabotin de la Marche di Cesarini, avancez-vous et agenouillez-vous.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[sabotin]

L’appel de son nom lui fit l’effet de la chute d’une pierre dans une marre tranquille.

Avait-il rêvé ? Et si donc c’était quand même vrai…

Il se connaissait les qualités morales d’un Grand Maistre, l’énergie dans les décisions, la prudence dans l’exécution et l’amour passionné pour l’Ordre des Chevaliers francs. Pour autant il ne s’attendait pas à être appelé comme futur Chevalier de l'Office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote.

En observateur instruit, il devenait acteur de cette cérémonie et s’apprêtait à parcourir les quelques pas qui le séparaient de l'autel.

Avant de s’avancer vers leurs Eminences Ingeburge et Kad, visiblement sa peau déjà si blanche devenait à présent transparente. Nerveusement, il enleva quelques plis de sa cape azur et or puis ajusta son foulard autour de son col de chemise.

Avant de quitter son banc il confia précieusement son épée au Chancelier Acar. Un dernier coup d’œil à son épouse qui ne semblait pas dans la confidence, puis il se dirigea vers Son Eminence.

Il s’agenouilla devant elle et tête baissée il se nomma :

-Sabotin de la Marche Di Césarini, me voici Eminence...
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[Ingeburge]

Ingeburge vit que le Grand Maître de l'Ordre des Chevaliers Francs semblait être surpris de se voir appelé... comme les quatre personnes qui l'avaient précédé.
Il s'avança poyrtant, comme les autres et s'agenouilla devant elle.

Le Connétable prit des mains l'épée consacrée et la présenta à Sabotin tout en déclarant :
— Au nom de la Sainte Curie et de tous les fidèles,
Reçois ce glaive au nom du Très-Haut, d’Aristote et de Christos. Sers-t-en pour ta propre défense, pour celle de la Très Sainte Eglise, pour celle de la Foi Aristotélicienne et pour celle du Saint Siège. Autant que l'humaine fragilité te le permettra, ne blesse personne injustement avec lui. Qu'il daigne t'accorder cela.

Reçois ce glaive sur ta cuisse, mais sois attentif au fait que ce n'est pas par le glaive, mais par la Foi, que les Saints ont vaincu les païens !

Veille contre la perfidie de la créature sans nom, et sois vigilant dans la Foi et la vertu.

Entends-tu cela ? L’acceptes-tu ?
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Epsonstylus]

Rho son Sabotin, son mari, son ancien Grand Maistre, futur père... Sabichou d'amour... Si la rouquine avait été debout, elle aurait piétinait le sol comme une dingue, trépigné d'impatience.

Elle se contenta d'un sourire, fière.

[sabotin]

Il leva sa tête et fixait d’un regard franc le magnifique glaive qui lui était présenté, tandis que son Eminence, infatigable répétait les paroles rituelles.

A cet instant il pensait intensément à sa fille Eleanor qui l’observait sans aucun doute à partir de son banc quelque part au milieu de la Chapelle.
Mais il ne devait pas se perdre dans ses rêveries et sentait le regard d’Ingeburge à présent peser sur lui :

- Oui Eminence, j’entends bien vos paroles et les accepte solennellement. Je porterai ce glaive avec honneur et dévouement . Je veillerai contre la perfidie de la créature sans nom, et serai vigilant dans la Foi et la vertu.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[ramon]

Ramon vit Sabontin ce lever aussi blanc que la tunique teutonique, cela le fit sourire. Le grand maitre ne semblait pas savoir ce qu'il devait faire et cela amusa grandement Ramon, qui était pour sa part, satisfait de ne pas être sa place et comprenait ce que pouvait ressentir Sabotin a ce moment. Mais cette reconnaissance n'était comme tous les autres que justice.

[Ingeburge]

Sabotin répondit et Ingeburge en fut soulagée... son teint pâle effectivement ne laissait rien présager de bon. Elle enchaîna donc, de crainte que le Franc défaille.

Le temps était venu de prêter serment. En fonction des réponses apportées, la cérémonie continuait ou non. C'était certes très formel mais cela n'en était pas moins capital.
Elle demanda donc :
— Continueras-tu à servir le Très-Haut, la Très Sainte Eglise et les fidèles selon les préceptes qui t’ont été enseignés?
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[sabotin]

Puis vint la question capitale :

[Ingeburge]

Aaaaaaaaaaah, Sabotin reprenait des couleurs, un véritable arc-en-ciel l'garçon!

Elle lui passa l'épée à la ceinture maintenant que le serment était clairement prêté. Elle prit garde de ne pas trop le toucher de crainte de se prendre un coup de griffes puis, se redressant, elle reprit à nouveau la parole.

Elle déclara, le regard posé sur le Grand Maître :
— Monseigneur, vous avez eu la lourde tâche de succéder à Thorin à la tête de l'Ordre des Chevaliers Francs et donc de pérenniser l'engagement de votre organisation fraîchement reconnue. Le chemin n'a pas été facile mais vous vous êtes accroché et vous êtes parvenu à tenir votre rang au sein de la Congrégation.
Votre constance, votre régularité et votre enthousiasme sont des qualités non négligeables, votre capacité à mobiliser et à être disponible également.
Votre place de Grand Maître n'est pas usurpée, votre future dignité non plus.

Elle porta la main droite sur le pommeau de son épée et tira sur l'arme avec aisance. La collée fut administrée, accompagnée des paroles séculaires :
— Aujourd'hui, Sabotin, je te fais, au nom de la Sainte Curie, de l'Eglise Aristotélicienne, du Très-Haut et des deux prophètes, Chevalier de l'Office militaire de l'Ordre de l'Etoile d'Aristote.
Puisse le Très-Haut continuer ce qu'Il a commencé en toi.

Rangée l'épée afin d'avoir les mains libres pour récupérer la décoration de Chevalier :

L'Etoile de Rubis retenue par un ruban rouge brillait désormais sur la poitrine du nouveau Chevalier d'Isenduil.
Nouvelles paroles rituelles pour sceller l'adoubement :
— Frère Chevalier, moi, Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Cardinal Connétable de Rome, te remets ton collier, symbole de ton engagement et de ta dignité nouvelle.
Sois-en digne.

Elle invita Sabotin à se relever et reprendre sa place parmi ses frères.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Epsonstylus]

Ah soulagement, Sabotin redevenait coloré. Sans doute la vue de la magnifique Ingeburge. La rouquine grimaça.

Rho et maintenant voilà qu'elle lui mettait la ceinture, quasiment sans le toucher, ouf... Epson avait commencé à sortir ses griffes des coussinets prête à donner un coup de patte brutal et déchirant.

Il est où Paolo ? Ah oui dans le coin là-bas, un vrai héros grec. Le discobole n'avait qu'à bien se tenir. Quel homme.

Oh Sabotin le Magnifique, allait revenir en couleurs s'asseoir à ses côtés. Il allait se voir gratifier d'une récompense en plus. Non pas une gifle, ça sera pour la maison, dans l'intimité d'un boudoir. Il recevrait peut-être un petit bisous chevaleresque, discret et magique.