L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Chevreux]

À l'appel du nom de son frère de sang et du sien, l'Ordensmarschall se leva et, jetant un oeil interrogateur à son Hochmeister Izidore, se dirigea vers l'autel d'où il venait d'être convoqué.

Discrètement, il lissa sa tunique et replaça son baudrier qui retenait son épée d'Isenduil.

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Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Hobb]

Hobb était ravi que le Frère Bardieu et le Frère Roger et l'Ordre Cistercien en son ensemble soient récompensés ainsi; ils faisaient un travail remarquable pour la diffusion de la foi et en cela ils enseignaient la théologie aux Reiter Teutoniques afin qu'ils soient ouverts aux Saintes Ecritures avant leur Ordalie.
D'ailleurs sa fiancée la Reiterin Hellvyra était justement séminariste en l'abbaye de Noirlac.
Puis vint l'annonce de la remise future à la Ritterin Arakiriman de la Croix de l’Ordre du Mérite Teutonique, qu'elle méritait bien au vue des résultats de son travail pour l'Ordre avec une telle fougue et sans compromis.
Décoration très particulière pour Hobb. Et qui lui faisait souvenir de la terrible croisade contre le Lion de Judas en mars et avril 1456.
C'est alors qu'il entendit le nom de son Frère de sang Chevreux et le sien. Mazette !
Le Seneschall se leva, son heaume à tête de molosse anglois sous le bras senestre, puis attendant le Bruder Chevreux à qui il décocha un sourire, s'avança en direction du Hochmeister Izidore s'arrêta à six pas de lui et d'un mouvement du buste marqua son respect indéfectible.

-" Hochmeister Izidore à vos ordres !"
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[Bender.B.Rodriguez]

C'est avec le plus grand plaisir que le Gross Hospittler Bender observa la remise des médailles aux frères Cisterciens Bardieu et Roger.

Tous deux étaient des fers de lance de la foi aristotélicienne et les récompenser était la marque du respect envers ces deux illustres personnages.

Puis, c'est avec regret qu'il regarda le Hochmeister Izidore remettre la Croix de l’Ordre du Mérite Teutonique à Aurore, non pas qu'il eut à redire de la distinction en elle-même, mais plutôt que sa santé l'empêche d'être présente.

Après cela, il entendit le nom de son parrain et celui de Chevreux, il espérait que tous deux seraient récompensés à leur juste valeur...
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[Makcimus.]

Toujours installé auprès de la Schwester Mammylou, Makcimus se régalait de la cérémonie se déroulant en la Basilique Saint Titus. Un large sourire apparut sur son visage lorsqu'il vit le Frère Bardieu et le Frère Roger se voir remettre la Croix de l'Amitié Aristotélicienne. L'Ordre Cistercien dans son ensemble et les deux représentants qui faisaient face à l'Hochmeister, comptaient beaucoup pour Makcimus.

Il devait beaucoup à ces deux hommes... Il ne put s'empêcher de se souvenir de son baptême, de cours qu'il avait suivi pour son séminaire en l'Abbaye de Noirlac, d'une lettre de recommandation pour qu'il puisse entrer en l'Ordre Teutonique. Comment oublier ce que ces deux fidèles représentants de l'Église faisaient, prêchant sans cesse l'Amour et l'amitié .

Nul doute, c'était une bien belle journée que de les voir à l'honneur.


Nouveau sourire en entendant citer le nom des deux fiers Teutoniques qui maintenant se présentaient devant Izidore. Voila, deux frères qui mériteraient sans le moindre doute, l'honneur qui leurs seraient fait.
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[Izidore]

Ils avaient rejoint le Hochmeister sous le regard de Rome.

Ils allaient maintenant franchir une nouvelle étape au sein de l'Ordre, étape que peu atteignaient et dont avait lui même l'immense honneur de faire parti.

Il se souvint des paroles de sa soeur de sang lorsqu'elle l'adouba.



Mes Frères,

Faire parti du Chapitre de l'Ordre est une chose. Ce n'est pas une fin en soit.
Vous l'avez compris, par vos actes, vos conseils, votre façon de vivre votre devoir.
Cela m'a poussé à réfléchir à votre condition au sein de l'Ordre.

Un statut plus important vous attend maintenant.
Être la mémoire, la tradition et la pierre angulaire de l'Ordre, comme d'autre l'ont étaient avant nous, comme d'autres le seront demain.

Vous aurez le devoir envers chacun des nôtres de répondre présent, pour un conseil, une aide. Guider les plus jeunes, et peut-être parfois d'autres plus anciens, soutenir l'Ordenkreis si le besoin s'en fait sentir, épauler votre Hochmeister, vivre et assurer la Justice de l'Ordre.

Vous allez devoir assumer pleinement et publiquement, de part votre nouveau statut, ce dont vous vous être montrez capable jusqu'à présent. Rien ne devra pouvoir vous être reproché, vous serez l'exemple de tous, du plus jeune enfant rêvant de gloire au plus haut noble n'ayant prouvé votre valeur.



A genoux mes Frères.
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[Chevreux]

Chevreux ne savait toujours pas pourquoi le Hochmeister les avait appelé, son frère et lui, mais il était heureux qu'encore une fois, il allait vivre quelque chose avec ce dernier. Leur destin avait été lié depuis les premiers jours où ils s'étaient rencontrés. Ils avaient oeuvré ensemble, avaient combattu ensemble, s'était donné corps et âme ensemble auprès de l'Ordre.
Aujourd'hui, ils travaillaient tout deux au sein de l'Ordenskreis en plus d'être diacre dans le même archédiocèse.

Aujourd'hui, au moment présent, ils étaient encore là, tous les deux, à se tenir devant le Hochmeister.

Chevreux écouta attentivement les paroles de leur Grand Maître et comprit ce qui allait fort probablement arriver.

[Magenoir]

La cérémonie continuait, les médailles et autres distinctions étaient délivrés.
Le Neuling Magenoir, installé au fond de la basilique, regardait avec attention tout le monde se disant qu'un jour, peut-être, il serait là-bas, entrain de recevoir une médaille...
Soudain,quand l'Hochmeister Izidore appela son Parrain, le Bruder et Senechall Hobb, un sourire se fit sur les lèvres du Neuling.
Il regarda avec encore plus d'attention la suite des choses...
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[Hobb]

[Izidore]

Izidore saisit alors l'épée transmise de Hochmeister à Hochmeister. Epée venant de Jerusalem lors de la création de l'Ordre.



- Par ces gestes et par les pouvoirs qui me sont conférés en tant que Hochmeister,
devant le regard Juste et Bon du Créateur,
devant la présence Logicielle et Vertueuse d'Aristote,
Ordensmarschall Chevreux, Sénéchall Hobb ;

je vous adoube Rittern de l'Ordre Teutonique de Sainte Marie de Jérusalem !



Il baissa par deux fois l'épée sur leurs épaules puis marquant un temps, leva ensuite la pointe de celle-ci de sa main dextre au plus haut vers le soleil.



DEUS MANUM DUCIT !!







L'écuyer apporta alors les écus encore couverts du drap portant croix de l'Ordre. Il les déposa devant l'autel et Izidore tira les draps.

Rittern, voici vos nouvelles armes !




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[Hobb]

Ainsi Hobb était fait chevalier. Il espérait ce moment depuis aussi loin qu'il se souvienne, en mémoire de son père nourricier le Templier Burriche, Maître d'écurie de son père, un Comte Teuton qui l'avait renvoyé. Il ne sut que beaucoup plus tard que par ce geste inhumain il lui avait sauvé la vie. Ainsi il fut instruit dans les préceptes de la noblesse d'âme dès son plus jeune âge mais jamais avec dureté, ni dans la tendresse non plus, du respect.
Hobb se souvint, au moment même où le Hochmeister Izidore toucha par deux fois ses épaules, à ce que Burriche lui avait enseigner sur l'adoubement et les équipements qu'il porterait avec leur symbolique.

[Chevreux]

L'Ordensmarschall souria à son frère qui venait de prendre place près de lui et se retrouna vers l'Hochmeister pour écouter ce qu'il leur demanderais.

Il avait, tout comme son frère de sang, attendu ce moment depuis très longtemps. Il se souvenait de son arrivée à l'Ordre où il avait longuement discuté avec un membres de l'Ordre qui lui avait dit que devir Ritter n'était pas donné à tout le monde, qu'il fallait faire ses preuves.

Tout au long de son engagement dans l'Ordre, Chevreux n'avait plus pensé à ce moment, donnant tout ce qu'il pouvait pour le bien de l'Ordre, s'était impliqué, avait mis son épée à la défense du pauvre et du juste. Mais secrètement, il continuait à l'espérer.

Aujourd'hui, il avait été nommé Chevalier d'Isenduil, ce qui était un très grand honneur, mais là, en ce moment même, il venait aussi de devenir chevalier de son Ordre.

Au moment où le Hochmeister leva l'épée des Hochmeisters, Chevreux baissa la tête et ferma les yeux, pour apprécier chaque instant, chaque mouvement, chaque sensations que ses sens pouvaient percevoir. Il voulait enregistrer dans sa mémoire ce moment qui leur appartenait, son frère et lui.

Puis, il releva les yeux vers le Hochmeister qui lui remit ses nouvelles armes. Il jeta un regagrd vers son frère et perçu ses remerciements. Il y répondit par un sourire. Il avait en effet préparé les nouvelles armes de son frère, savait donc ce qui allait lui arriver prochainement. Quand à ses armes, il les avaient déjà préparés compte tenu qu'il était Chevalier d'Isenduil. Mais il avait décidé de ne pas les porter telle quelle tant qu'il ne serait pas Ritter de l'Ordre. Le Hochmeister avait fait ajouter la Croix des Ritters.

DEUS MANUM DUCIT !
(Dieu guide mon bras!)

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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Makcimus.]

Un moment extrêmement important pour la vie de l'Ordre Teutonique, mais aussi pour les deux hommes qui vouaient leurs vies au service du Très-Haut. Comment ne pas être fier, de côtoyer chaque jour de tels frères.

Oh, bien évidemment cela ne ne changerait pas grand-chose à leurs vies. Ils feront ce qu'ils faisaient déjà, ils guideront, conseilleront les jeunes frères. Mais savoir que ces deux hommes siégeraient parmi les Ritters de l'Ordre était du pur bonheur... Certainement même un soulagement, nul doute que l'Ordre Teutonique en serait grandit.

Le Bruder se leva, un large sourire et le regard brillant. À l'habitude, il gonfla la poitrine... Une vague de frisson lui parcouru le corps et comme nombreux en la basilique salua l'honneur qui était fait à l'Ordensmarschall Chevreux et au Seneschall Hobb. C'est en frappant avec force contre sa poitrine que la voix rocailleuse s'extirpa avec force..... DEUS MANUM DUCIT !
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[Bender.B.Rodriguez]

Bender était fier de ses deux frères, car, non seulement c'était d'une importance capitale pour l'Ordre mais aussi pour ces deux enfants du Très Haut.

Deux nouveaux Ritters faisaient leur entrée dans la chambre dévolue à ce rang, et ce n'était pas rien. Le Gross Hospittler se demandait à quoi pouvaient maintenant penser Chevreux et Hobb, en tout cas, il était heureux pour son parrain.

Lorsque le Hochmeister donna les médailles et lança DEUS MANUM DUCIT, Bender repris à l'unisson des membres de l'ordre :

DEUS MANUM DUCIT !
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[Mathis]

Il était toujours présent au sein de la Basilique. Après avoir partagé le pain et le vin avec ses frères, la Cérémonie se poursuivit, mais autant l'avouer, cela le dépassait totalement. L'Ordre Teutonique était un grand Ordre, et Mathis essayait tant bien que mal de comprendre les allocutions, les titres et les récompenses données. Un sourire naquit tout de mesme sur ses lèvres, une ambiance fraternelle régnait en ce bâtiment à l'allure silencieuse et frigide. L'air froid vint caresser la peau du Médecin, être en la maison du Très-Haut, c'était un véritable bonheur, que demander de plus ?

Mais Mathis décida tout de mesme de sortir de nouveau pour rejoindre ses quelques collègues. Plusieurs personnes s'en étaient allées, moins de monde se pressait aux portes, la majorité ayant réussi à entrer. Garder l'oeil ouvert restait toujours au menu du jour, mais devant ce calme absolu, le garde décida de prendre quelques minutes pour souffler, et se reposer sur un banc, à contempler les merveilles de Rome. Ses jardins, ses statues, ses places.. en un mot, magnifique !
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[Mammylou]

Malou regardait avec attention ce qui se passait dans la cérémonie bien des remise étaient faites et les récipiendaires les méritaient amplement. Chacun d'eux avait fait preuve de mérite elle était simplement heureuse pour eux. Aussi lorsque son frère Maxcimus se leva à côté d'elle en fît-elle de-même et joignit sa voix à celle de celui-ci mais beaucoup faiblement. C'est qu'il a une voix qui porte lui.

- DEUS MANUM DUCIT !

Bien entendu pour les personnes étrangère au coutume de l'Ordre cela pouvait sembler très long comme cérémonie. Mais il était si important de souligner le travail fait par tous aussi...
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