L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Merveylle_mirandole]

Malgré la fatigue du voyage, la princesse s'était réveillée à l'Aurore. Elle avait bien dormi, mieux que depuis des jours et des semaines où elle se contentait d'une paillasse de soldat. Elle profita du temps qu'elle avait devant elle pour se laver correctement et brosser sa longue chevelure. Elle enfila la robe faite par ses royales petite mains et y sertit sa ceinture d'argent. Elle avait volontairement choisi de ne pas porter d'or pour ce jour de festivité. Pour Merveylle, seule la Mariée devait avoir le privilège de se parer du pur métal qu'est l'or. Elle avait toutefois choisi une étoffe d'un bleu profond, symbole de son sang royal. Elle enfila à son poignet un bracelet d'argent ouvragé et puis ce fut tout.

C'est qu'elle n'avait que huit ans la petite, nul besoin de perdre son temps à se maquiller à cet âge. Son diadème lui suffisait amplement. Avant de sortir rejoindre son cousin, elle se regarda dans le miroir pour voir le résultat final de son oeuvre. La petite n'était pas forcément férue de mode, non, elle voyait la couture comme une forme d'art à part entière. Et l'art, c'était sa passion qu'elle retrouvait habituellement dans le dessin et la peinture.

Elle sortit de sa chambre et croisa son cousin qui l'attendait. Elle croisa les bras faussement outrée et répondit :

Je ne sais pas, je ne l'ai pas connue. Ceci dit, je suis prête, nous pouvons y aller.

Comme pour allier le geste à la parole, elle tourna sur elle même pour montrer sa robe.

Pour une création faite en moins d'une semaine par une novice... Moi... ça va, elle ne fait pas trop rapiécée ?



Tandis qu'il lui répondait - ou pas - ils se dirigèrent vers la basilique où devait avoir lieu le mariage. Il y avait déjà du monde de présent. Personne qu'elle ne connaisse mais ce n'était pas grave, elle avait son cousin et c'était suffisant pour ne pas se sentir perdue.

La minie jeta un coup d'oeil au panneau d'affichage pour se renseigner sur l'organisation et le planning. Elle se tourna vers son cousin.

Je crois qu'il faut qu'on s'installe avant que les mariés arrivent et qu'ils puissent faire leur procession. Essayons de trouver une place où on pourra bien voir.

La Mirandole avait hâte de revoir Mélissandre et de pouvoir la féliciter.
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[daisydell]

Déjà qu il venait de lui pondre une stupidité du genre que Rome était une boisson alcooliser que voila qu il la regardait de son air niais..la bouche en cœur se demandant sans doute si elle allait péter une de ses crises mémorable..vous savez le genre de crises que toutes les femmes font lorsqu elles n ont pas rapido presto ce qu elles désirent??..eh ouais c est qu elle est capricieuse la petite démone Black

L'irlandaise sautait au sol..gambadait pour ne pas dire courir..C'pas vrai!!!...contournait la roulotte...Dit moi qu'c'est pas vrai????...revenait vers l'avant reprenant le chemin inverse..Tu vas dire quelque chose????..tirait sur sa tignasse et sans même réfléchir,elle s’élança et frappa d un violent coup de pied cette caravane de manouche qui était maudite...la roulotte hein pas le manouche ..quoique....


Elle pointa son index vers lui
-Toi!!!!..Arrête d'me regarder comme ca!!!
-On d'vra aller a c'p'tain d'mariage avec nos guenilles..tu t'rends compte d'la situation???
-Bin sur que non!!!!

Le tintement des cloches se faisait entendre..ils n avaient plus le temps a la dispute..ni le choix d ailleurs
Le drôle de couple se rendit donc devant la basilique non pas avec de beaux vêtements dignes des plus grands couturiers..nan nan nan mais plutôt pieds nu et endimanché comme la chienne a Jacques..si vous ne connaissez pas Jacques..bah moi non plus...
Mais peu importe la situation ou le Jacques en question....la Black était orgueilleuse et n'allait pas s'en faire imposer alors elle cambra la chute des reins..releva les épaules et le menton et prit le bras de son gitan essayant de se faufiler parmi les ennoblis qui arrivaient en grande pompe avec leur carrosse..escortes...les froufrous..bijoux et tous le tintouin mais malheureusement pour eux le chemin fut assez court car deux gardes s installèrent immédiatement devant eux..leur bloquant l accès aux marches du lieu saint
Et la sans rien dire..rien de rien..elle se retourna vers le Romanes et le regarda de ses yeux sombres et hargneux
Il allait le payer cher..le filou...

[Melissandre de Malemort]

PNJ : Gauvain, Garde Malemort.


Un autre que Gauvain aurait surement éructé ou chassé les deux créatures du malin qui débarquaient pied nus et la bouche en coeur pour assister à un mariage princier, en présence de la princesse Merveylle, de l'Empereur et du gratin Européen. Oui mais... Mais le soldat Malemort connaissait maintenant depuis des années sa maitresse, et il ne connaissait que trop bien la tendance de la princesse Mélissandre à offrir son amitié sans prendre en compte ni sa sécurité, ni les rangs qui la séparaient de la plupart des gens. Et puis la petite brune était encore plus jolie que quand il l'avait vu à Limoges.

C'est donc avec le soupir tragique d'un homme habitué à balayer derrière l'Altesse qu'il s'approche et les entraîne à l'écart avec une brusquerie feinte, pour donner le change, sans serrer son étreinte sur les bras.

- Circulez, Msieur, Dame.

Et ajouter à voix basse en désignant un coin de la place.

- Mamzelle Black, pouvez pas entrer comme ça. Allez au 10 de la rue, là bas. Trouverez d'quoi vous rafraîchir et des vêtements propres pour vous et l'Monsieur. Quand vous rev'nez, vous gardez la tête baissé pi vous montrer vos invitations rien qu'a moi. Faites le pour la p'tite. Enfin la princesse.

Il s'éloigne alors, non sans vriller un regard méfiant sur l'accompagnateur de Daisy et passe non loin du groupe Espagnole. Là encore, un caprice royal de Mélissandre qui souhaitait s'entourer de ses amis du Sud. Approchant Ferrante, il se courbe comme le veut le rang du Castillan.

- Votre Grasce. Pour le cas ou vous ne pourriez pas entrer, son Altesse Royale a fait préparer un petit buffet froid dans l'Atrium à votre gauche. Vous pourriez toujours vous y retrancher avec les votre le temps de la messe.

Habitué à gérer les crises, vous dis je. Dernier pivot pour s'approcher de la petite princesse Mirandole et d'Albin et s'incliner plus bas encore. Il lui fallait maintenant faire accepter une présence de ses hommes, car même si chacun des invités était triés sur le volet, la moindre des choses étaient de garder à l'oeil le sang bleu quand des royaux et des impériaux se retrouvaient dans le même lieu.

- Votre Altesse Royale. Vicomte. Son Altesse Mélissandre est folle de joie de vous savoir ici, mais m'a demandé de veiller à votre sécurité. Je vous ai assigné deux de mes meilleurs hommes afin qu'ils veillent sur votre royale personne, et sur celle de votre ami commun. Son Altesse estime que c'est la moindre des choses que d'assurer la sécurité de son amie la plus chère, qui de part sa présence illumine Rome et l'assemblée. Le jeune homme que vous voyez ici.

Il désigne Foulques, accompagné de sa fiancée et de leur fils.

- Est le Le prince Foulques, frère de Mélissandre. Le vicomte le connait sans doute. Vous pouvez vous joindre à lui si vous le souhaitez, tous les deux. Ah, et ceci est un petit cadeau de la mariée.

Gauvain glisse dans la main de Merveylle une des roses du bouquet matrimonale comme pour ses demoiselles d'honneur. Et de retourner à son office. La mariée ne tarderait pas et ferait en personne honneur à chaque invité.

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[Okagi d'Armantia]

[Sur la route]

Oka n’était plus seul désormais pour ce voyage, après l’invitation au mariage de sa belle cousine, il ne pensait pas rencontrer cette personne. Cette femme rousse, charmante, aux yeux émeraude comme lui. Qui était-elle. Ce fut si.. Rapide, bref, comme ci, ils s’étaient rencontrés il y a de ça des années. Des traits semblables, des mimiques, tout en elle faisait ressortir ce mot, cette famille, ce paradis, Armantia. Une nouvelle âme était revenue dans la famille, et ce, pour toujours désormais. Il l’observa, longuement, pendant une longue partie du trajet se rappelant chaque instant de ce moment à Châlons, qui… avait changé la vie de cette femme. Elle n’allait plus jamais être tranquille désormais. Et.. L’emmener à ce mariage en est que la première partie. Bien sûr, elle avait besoin de tout apprendre sur ce monde qui est la noblesse. Il avait demandé une liste des différentes personnes qui seront présentes lors de ce mariage à Méli qui lui envoya ladite liste le plus rapidement possible. Il s’en servit pour apprendre à la rousse à différencier les différents nobles qu’elle allait rencontrer, et.. Peut-être, son futur époux, mais qu’il soit titré alors. Sinon, à quoi bon.

Une sortie de couvent, une rencontre et maintenant une invitation à un mariage. Le mariage d'une cousine apparemment, de sa cousine, une personne que la jeune Edelweiss ne connait absolument pas. Et comment va-t-elle se retrouver dans toute cette galère me direz-vous? A cause d'Okagi d'Armantia, son cousin qui, depuis qu'il a appris son existence, en cesse de vouloir la former au monde des nobles et de toutes les réceptions interminable. Un mariage, encore elle consent à y venir, surtout parce que Okagi lui avait acheté une robe toute de circonstance, elle ne se reconnaissait plus, elle qui était habituée à porter la tenue des nonnes.

Une fois dans le carosse avec son.. Cousin, la rouquine se mit à regarder le paysage qui défile, sans dire un seul mot à l'homme à ses côtés. Elle n'avait rien à lui dire pour le moment, vue qu'il lui avait intimé de faire silence, peut-être que sa voix devait l'insupporter. Mais au bout d'une heure ou deux, peut-être trois, la jeune Armantia n'y tenait plus et posa une question.

-Pourquoi est-ce que vous voulez absolument me traînez à un mariage où je ne connais absolument personne, je vous remercie pour la robe, sincèrement, mais vous ne m'avez même pas demandé mon avis, suis-je donc condamner à vous suivre sans jamais rien dire, parce que vous l'exigez?

La rouquine attendit la réponse de son cousin, qui ne tarda pas à fuser et en plus, elle le vit éclater de rire.

-Cette robe fera ressortir votre coiffure et vos yeux, après, si vous ne l'aimez pas, nous pouvons en chercher une à Rome avant d'aller au mariage. Et, quand j'exige quelque chose, je ne cherche pas à avoir une quelconque réponse, or la, ce n'est pas le cas.

Edelweiss croisa ses bras et se renfrogna devant la réaction de son cousin, le fait de le voir rire ainsi, alors qu'elle pose une question, la vexa profondément et elle ne dit plus rien pendant une bonne partie du reste du voyage, aucun incident notable ne fut à déplorer, mise à part le moment ou son cousin voulut lui faire une bise sur la joue, et qu'elle, voulant lui parler, tourna la tête et reçut la fameuse bise en pleins sur les lèvres, faisant rougir notre jeune pucelle..

-Euh… Et bien, je suis désolé de ce qu’il vient de se passer. Ce n’était pas du voulu, je voulais juste vous embrasser sur la joue pour me faire pardonner.

Se réinstallant confortablement, il n’osait regarder le visage de la jeune femme, lui qui, commençait à rougir. Oui, cette demoiselle était très charmante, et même son cousin n’était pas insensible à son charme.

-Rome en vue Messire d’Armantia !

Rome était à quelques minutes désormais, une bonne occasion pour oublier ce qu’il venait de passer, ils regardèrent tous deux à travers les fenêtres de chaque côtés du carrosse, posant leurs yeux sur cette ville si magnifique.

-Nous voici à Rome Edel ! À partir de maintenant, je ne vous quitte plus des yeux, je n’ai pas envie de vous perdre dans cette ville. Cocher ! Allez directement à l’endroit où loge ma cousine ! Je ne veux pas arriver en retard !

[appartements de Mélissandre]

Oka et Edel arrivèrent devant la porte des appartements de la princesse après être passés dans les leurs, déjà habillés et préparés pour ne pas perdre plus de temps. Oka s’était habillé en rouge et en dorée pour l’occasion, pour apporter une touche plus chaleureuse envers sa cousine avec qui ils allaient marcher jusqu’à l’autel. Pour Edelweiss, il était allé lui acheter une robe à Paris auprès d’un grand couturier. Une tenue verte émeraude, couleur qui sied si bien aux Armantia de par leurs yeux. Et, cette couleur faisait ressortir sa coiffure rousse..


Ils frappèrent 3 fois avant qu’une femme vint ouvrir.

Bonjour, je viens voir comment se porte ma cousine, puis-je entrer ? Elle referma la porte quand oka bloqua sa chaussure contre. J’insiste madame. Je suis son témoin. La voix de Méli se fit entendre au fond derrière un paravent.

Laissez le entrer voyons ! Je finis ça et je suis à vous cousin.

Un grand sourire vers la servante, oka entra suivit de près par sa cousine qui ne savait pas trop ou se mettre. Il s’inclina respectueusement envers les femmes présentes ici pour préparer la future mariée.

Prenez votre temps votre altesse, je suis venu ici accompagner de quelqu’un que j’ai rencontré il y a peu de temps et que j'ai envie de vous présenter. Il s’agit de notre cousine, fille de notre oncle Ineffable. Edelweiss Athae d'Armantia. Elle est…, la regarde, encore assez timide, elle sort juste du couvent. Pourriez-vous, s’il vous plaît, lors du bal la garder auprès de vous ? Cela me rassurerai de la savoir entre de bonnes mains.

[Louis-Appollon]

Ah, il parlait...

Louis-Appollon sembla remarquer le Saint-Iane et fut fort aise qu'on le lui présente, histoire de pouvoir répliquer à une hostilité si franchement exprimée.

Et bien, Baron, vous voilà bien campé dans votre rôle de protecteur. Vous y mettez un zèle inversement proportionnel à l'existence de la menace. On imagine d'ici l'artillerie à l'apparition d'une mouche...

Railla quelque peu le Castelviray signifiant: "mêlez vous de vos miches!" Le germanique ne connaissait pas le début du quart du cinquième de la situation et le jeune homme avait donc fort peu gouté qu'il se permette d'en juger.

Cependant, L-A n'était pas désireux de poursuivre une bataille aussi inutile que vaine et radoucit son ton. D'autant que Morgane en avait profité pour arrondir les angles, et ainsi exprimé son souhait d'un coup frein à l'emballement des coqs.

Vous n'avez rien à craindre de moi, Morgane sait bien que l'honneur et la vertu me commandent une chaste et amicale distance.

Platonique: voilà la nature de la relation qui les liait.

Faisant preuve d'une certaine auto-dérision, il poursuivit sa politique d'apaisement.

Voyez donc en moi un protecteur de plus, si vous me permettez de chasser les mouches en votre compagnie...

Sourit-il à Uranciel en plongeant son curieux son regard bleu si indéfinissable, changeant au gré se son humeur, dans celui du baron. De toute façon, son interlocuteur avait-il le choix que d'accepter la proposition du Castelviray sans risquer de fâcher la princesse?

[Cassius de Montfort]

[ La Basilique – jour du mariage ]


Voilà à quoi ressemblait un mariage princier... Que de têtes couronnées, qui en d'autres circonstances auraient pu finir en haut d'une pique aux yeux du Breton, car trop de ces têtes étaient françaises, et pas du meilleur côté à en reconnaître certaines.

Il s'inclina vers sa cavalière et sur le ton de l'humour d'une voix à peine audible...

Il y a beaucoup trop de français à mon goût ma chère.

Kervegon indiqua discrètement à sa garde de rester à bonne distance, tout ceci sans que sa cavalière ne s'en aperçoive. Evidemment en ce lieu saint, à Rome qui plus est, il serait malvenu que quiconque intente à la vie de quiconque sans subir le courroux ecclésiastique.

Le temps des salutations était venu, tout ce que le Montfort détestait, mais il s'y plia pour le plaisir de celle qui l'avait invité en ce lieu.
Que n'était-il point possible de faire pour une femme..?!

Après avoir salué Monseigneur l'évêque, Le Montfort avec à son bras Amarante continuèrent leur chemin, le ressentit de son corps frêle frôlant le sien à chaque pas et la main ganté agrippant son bras, ne laissa de marbre l'homme qu'il était. Jamais jusqu'à présent, ils n'avaient été aussi proche.
Cassius appréciait finalement ce moment...

Le duo stoppa sa course à la vue d'un visage que cette fois le Montfort prendrait plaisir à saluer, il y en avait au moins un. Il s'agissait de l'Empereur du Saint-Empire Romain, Hadrien Marcus de Sparte, que le Montfort avait connu par le passé en Bretagne pour s'être entraîné au combat ensemble. Qu'il soit Empereur aujourd'hui ne l'étonna guère outre mesure connaissant l'homme et sa valeur.

Kervegon approcha avec sa cavalière en sa direction, la garde personnelle de l'Empereur avait remarqué l'approche, ils étaient formé pour cela. Mais d'un signe de la main, l'Empereur fit comprendre que celle-ci n'était guère dangereuse.

Hadrien, que dis-je, Empereur Marcus de Sparte, c'est un plaisir de te revoir! Félicitation pour les noces de ton fils et pour le chemin que tu as parcouru depuis Bretagne.

Désignant Amarante...

Permets-moi de te présenter ma cavalière qui m'a mené à ces épousailles. Amarante Dehuit-Kermawen, Dame de Brélidy.

Les présentations faites...

Nous ne te dérangeons pas plus longtemps, au plaisir Hadrien.

La bienséance aurait valu qu'il s'adresse à lui d'une manière moins commune, du à son rang, mais eux deux étaient avant tout des hommes d'armes, et ils en avaient vécu assez ensemble pour se prêter à ce genre de considération.

Ils prirent place un peu plus loin, le Montfort s'était laissé guidé pour cela.

Vous savez combien cela va durer Amarante?

Une éternité... pour sûr...

Bien qu'en aussi bonne compagnie, cela pourrait durer des jours que cela ne me dérangerait point.

Et oui, rustre il paraissait, mais charmeur il était.
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[thomas.de.sparte]

Un matin, un peu comme tous les autres. Les yeux s'ouvrent, un sourire se fend contre les lèvres et un baiser est échangé. Un regard tendre, l'un envers l'autre, une caresse douce contre la peau nue. Le corps se love contre l'autre, dans une recherche de symbiose entre les deux. Ils profitent lentement, prenant bien le temps à ce que l'esprit s'éveil. Des jours, maintenant, que les deux s'étaient retrouvés. Les corps meurtris de l'absence de leur moitié sont soignés du retour. Tout en douceur, tout en délicatesse. La femme se laisse rouler sur le dos, alors que des doigts fins viennent se glisser dans des mèches blondes, soyeuses. Elle combat les symptômes qui rendent ce ventre si spécial. Des lèvres chaudes viennent se lover contre cette rondeur qui s'était formée, avec quelques douces paroles qui égayent les cœurs. Un rire s'échappe des lèvres rouges, attendrie du comportement de l'homme. Une chose si unique que la conception de ce petit être, bien caché au creux de ses entrailles. Ils aiment une idée, un être dont ils ne savent rien. Leur miracle, à eux. Le résultat de leur amour, de l'union de leur corps et de leur cœur. Une récompense à leur attente, une bénédiction du Très-Haut même. Il était attendu et il l'est encore. Les doigts le parcourent, contre la seule surface possible à cajoler en sa non présence. Un rituel, une petite habitude, un petit jeu. Le père tapote de quelques doigts contre la peau qui commence à se tendre. Il cherche une réponse des membres de l'enfant qui s'y trouve. Encore petit, certes, mais bien vigoureux. Elle le sent, elle tente de le guider pour qu'il puisse à son tour, constater leur petit miracle.

-Vous ferez un si bon père, Thomas.

Les bleutés de l'époux regardent tendrement les azurés de son épouse. Il remonte vers elle, venant chercher un baiser contre ses lippes.

-Je ferai de mon mieux.

Élisabeth n'en doute pas, elle le sait. On avait presque rit de sa personne quand on l'avait su éprise du jeune Prince Impérial. Niais et sot... Comme le jeune homme avait changé. Elle était fière de son époux, de ce qu'il est devenu. Un homme à part entière. Un époux aimant et dévoué.

-Serez-vous suffisamment forte pour vous rendre au mariage d'Alexis ?

Un léger soupire quitte les lèvres de la jeune femme.

-Ne vous inquiétez point pour moi Thomas, je viendrai, quoi qu'il en soit,

-Si vous ne vous sentez pas bien, je suis certain qu'ils peuvent comprendre que vous ne soyez pas venu.

-Pour un rien au monde je raterai une sortie avec vous, mon époux.

Trêve de discussion, simplement clôturer par un nouvel échange lingual. Un peu de courage avant cette longue journée, pour affronter les longues préparations et la cérémonie. Thomas demanda à ses servants de préparer un bain à prendre à deux. C’était la meilleure façon de débuter la journée et surtout pour se donner du courage. Thomas n’avait pas forcément envie d’assister à un mariage en plein guerre, encore moins celui de son frère avec une princesse de France. Mais il n’avait pas forcement le choix, il devait se forcer pour faire plaisir à son frère. Thomas se leva du lit et aide son épouse à faire pareil avant de se diriger avec elle vers la salle d’eau. Le blond et la rousse passèrent un long moment dans le baquet d’eau, plus occupé à des activités intimes qu’à se laver.



Mais se rendant compte de l’heure, ils quittèrent la salle d’eau rapidement et commencèrent à s’habiller. Thomas savait qu’à ce stade, ils allaient être en retard encore une fois. Une mauvaise habitude qui semble s’installer de plus en plus mais que Thomas ne semble pas vouloir lutter contre. Au final, il était un prince d’empire, c’est aux autres de s’accommoder à ses caprices et pas l’inverse. Le blond mit rapidement la tenue que sa nièce lui avait confectionnée tandis que la belle rousse mit une belle robe noir et or qui la mettait bien en valeur. Puis vint le temps de partir. Ayant déjà envoyé une grande partie de la garde palatine pour sécuriser le lieu du mariage, Thomas choisit une nouvelle approche pour garantir sa sécurité et surtout celle de sa femme enceinte. Un petit convoi composé du carrosse princier entouré par 5 des meilleurs gardes palatins habillés comme des simples marchands. Aucun oriflamme, aucun blason, aucun signe ostentatoire ne fut autorisé.

La route jusqu’à la Basilique Saint Titus fut longue, beaucoup trop longue pour la rousse enceinte et les deux époux passèrent le plus clair de leur temps soit à dormir soit à des activités plus ludiques. Arrivés sur les lieux, ils prirent quelques minutes à bien tout remettre en place et se recoiffer avant de descendre du carrosse avec l’aide d’un garde. Personne ne savait que le comte de Looz allait venir au mariage et il espérait que cette surprise serait bien perçue, surtout par Alexis, le blond tenait beaucoup à son frère. Avant d'entrer dans la basilique, Thomas tint à passer en revue une grande partie des gardes palatins présents, s’assurant que tout se passe bien et les remerciant pour l’effort supplémentaire qu’ils font pendant la guerre. Puis, il fit son entrée avec sa femme dans la belle basilique et alla s’installer au premier rang, sans jeter un coup d’œil vers les rangés des adorateurs de Lys. Il salua discrètement les membres de sa famille, sauf Alaric, avant de s’assoir.



[RP écrit à 4 mains]

[albin.]

La minie sortie de la chambre et Albin jeta un regard sur la robe qu'elle portait, robe très sobre.

Tapotant du pied gauche, l'Ar Sparfel se retenait de dire "j'ai failli attendre" et répondit tout de même à la petite Mirandole d'un ton moins sévère même totalement radouci.

Malheureusement même que tu ne l'as pas connue, elle méritait de l'être. Bien allons y mais avant fait un tour sur toi même et montre moi comme tu es belle.

Mery tournait sur elle même et Albin la regardait faire.

Elle est très bien cette robe.

Le duo Mirandolo Sparfalien parti donc pour la basilique. Et suivant Mery dans la foule.

Allons nous installer donc et surtout ne t'enfuie pas sinon tu seras enfermée dans ta chambre.

Une taquinerie de la part d'Albin rien que pour voir la réaction de Merveylle, il adorait le genre que pouvait prendre sa petite cousine dans ces situations là.

Du monde que tu connais?

Un petit geste de la main en guise de salut adressé à Amarante, qu'Albin aperçue de loin mais personne d'autres visiblement et beaucoup d'impériaux.

Un homme s'approcha et parlait être envoyé par Melissandre pour leur sécurité avant de regarder Foulques.

C'est très gentil de la part de Son Altesse Melissandre si vous pouviez lui faire parvenir nos remerciement pour sa gentille attention notamment concernant notre sécurité.

Toutefois si quelqu'un intenterait à nos vies ici à Rome au coeur même de la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Mère de notre foi que ce soir impérial ou français..ce serait plus ou moins..vous voyez ce que je veux dire sans m'étaler plus longuement sur le sujet.

Nous allons nous joindre à Son Altesse Foulques.

Une rose fût remise ensuite à Merveylle et Albin proposa alors à sa cousine.

Tu veux que je te l'accroche quelque part? Elle est très jolie cette rose et sur cette fleur je sais de quoi je parle.

Car oui Albin et les roses c'est toute une histoire tant ils les aiment pour pas dire que c'est sa fleur préférée surtout les rouges qu'un temps où lors de ses études à Belrupt il en avait offert à tout le groupe avec qui il étudiait.
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[Amarante.]

[ La Basilique – jour du mariage ]

Il y avait vraiment beaucoup de monde, c’était indéniable … En même temps, Mélissandre était une Altesse de sang, il était bien normal qu’il y ait du monde tout autour d’elle … Elle avait assez côtoyé les têtes couronnées pour le savoir mieux que personne … Tout en marchant, elle reconnaissait quelque tête, même si elle ne saurait mettre un nom dessus … Cela, elle le pouvait parce qu’elle allait le plus souvent possible aux joutes organisées partout en France …

Avant qu’elle arrive devant Arnarion, le Comte se pencha un peu vers elle …

Il y a beaucoup trop de Français à mon goût ma chère.

Un sourire étira le coin de ses lèvres et lui répondit sur le même ton de l’humour en lui tapotant le bras de son autre main gantée …

Allons, allons Votre Grandeur, je ne vous savais pas si frileux … Tant que vous resterez avec moi, vous ne craignez rien … Je ne permettrais pas qu’il vous arrive quelque chose …

Comme si elle avait le pouvoir de décider cela, mais elle aimait à le penser … C’était tellement agréable d’être avec lui qu’elle était prête à dire n’importe quoi pour qu’il puisse se sentir à l’aise … Cependant, elle ne savait pas trop comment prendre cela. Détestait-il tant que cela les Francoys ? Comment allait-il prendre le fait qu’elle était qu’à moitié Bretonne et qu’elle avait du sang Françoys dans les veines ? Et surtout, comment se passerait une rencontre éventuelle avec son frère qui n’aimait guère les Bretons … Bon, ne pas penser à cela maintenant, ils aborderaient bien le sujet, à un moment ou à un autre …

Les voilà maintenant devant l’Évêque à qui elle déposa un bref baiser sur la bague …

Dame Amarante, bonjour.

La brune se releva et lui sourit …

Comment allez-vous ? Je ne vous ai pas vu depuis les festivités chez le petit Prince Philippe. Avez-vous de ses nouvelles, d'ailleurs ?

La brune secoua la tête …

Je vais bien merci … Non désoler Monseigneur, je n’en ai pas eu de lui personnellement, mais j’en ai eu de la petite Damoiselle Diatessaron … Elle allait bien et se lançait en politique Comtale avec son cousin justement … Ce sont les dernières nouvelles que j’ai, elle date un peu ceci dit …

Elle n’entra pas plus dans le détail, il y avait d’autres personnes qui attendaient de saluer l’Évêque … Une fois que Cassius eut salué comme il se devait Arnarion, elle s’excusa …

Nous nous verrons plus tard Monseigneur, je laisse la place aux autres …

Elle fit quelques pas, toujours accroché au bras de son cavalier qu’elle n’avait pas envie de lâcher … De temps en temps, elle lui lançait quelque regard en coin. Autant pour se rassurer qu’il était bien présent avec elle et qu’elle ne rêvait pas, que de profiter de son profil à loisir … La brune n’avait évidemment pas vu le signe qu’avait fait le Comte à sa garde, n’étant absolument pas habitué à être protégé et suivit de près à ce point, et même quand Kieran et Erin étaient là quand elle voyageait, elle leur parlait de vives voix et non par signe discret, mais ça, c’était l’apanage des hommes d’armes … Ce qu’elle n’était pas pour deux deniers alors qu’elle descendait pourtant d’une famille de militaire averti …

Cassius s’arrêta et elle regarda dans la direction de son regard … Ah, il avait vu quelqu’un qu’il connaissait visiblement et qui n’était pas le cas de la brune … Humm, cet homme était bien gardé et elle resserra un peu sa prise sur son bras. Cassius savait-il ce qu’il faisait ? Il avait l’air d’être un homme important …

Hadrien, que dis-je, Empereur Marcus de Sparte, c'est un plaisir de te revoir! Félicitation pour les noces de ton fils et pour le chemin que tu as parcouru depuis Bretagne.

L’Empereur ? Rien que ça ?! La brune posa son regard sur Cassius puis sur Hadrien. Grand de carrure, le visage carré, surement un militaire à n’en pas douté … Cassius devait vraiment bien le connaitre s’il employait autant de familiarité avec lui alors qu’elle se sentait mal à l'aise … Comme à chaque fois qu’elle se trouvait devant une tête couronnée … Elle essaya de ne pas trop le montrer tout de même …

Permets-moi de te présenter ma cavalière qui m'a mené à ces épousailles. Amarante Dehuit-Kermawen, Dame de Brélidy.

La brune lâcha le bras du Comte quelques secondes, le temps pour elle de faire une majestueuse révérence devant l’Empereur … En prenant les pans de sa robe et de plier le genou …

Le bonjour Votre Majesté … Je suis ravi de faire connaissance …

La brune n’ajouta rien de plus, pas la peine d’entrer dans les détails. Elle se releva et lui adressa un sourire tout en reposant sa main gantée sur le bras du Comte Breton … Un brin possessive ? Oui peut-être, allez savoir avec la brune …

Nous ne te dérangeons pas plus longtemps, au plaisir Hadrien.

Cette fois se fut une simple courbette de la tête, que la brune gratifia l’Empereur en guise d’au revoir, puis ils repartirent à la recherche d’une place qui leur permettrait de voir correctement la cérémonie … Une fois trouvés, ils prirent place sur un banc, la brune se laissant glisser sur le bois, attendant que d’autres en fassent autant, et que la future épousée puisse enfin faire son entrée … Alors qu’elle venait de s’installer, son regard fut attiré par Albin qui lui faisait un petit coucou de la main et à qui elle répondit de la même façon bien évidemment … Ainsi, il était invité lui aussi …

Vous savez combien cela va durer Amarante ?
Bien qu'en aussi bonne compagnie, cela pourrait durer des jours que cela ne me dérangerait point.

Elle secoua la tête, elle ne savait pas vraiment, mais cela durerait surement longtemps, comme beaucoup de mariage …

Non Votre Grandeur, je ne sais pas … Surement longtemps, comme tout mariage …

La brunette sourit amusé et rosit un peu. Pour sûr, qu’elle n’était pas habituée à cela … D’ordinaire, sa relation avec les hommes, enfin pour certains, c’était des relations de force et de joutes verbales qui ne menaient à rien … Même Baudouin n’avait jamais été aussi courtois avec elle … Peut-être Christopher et encore …

C’est gentil à vous Comte, mais je crois que je ne tiendrais pas des jours ici … Je préfère encore passer mon temps avec vous ailleurs … Et en Bretagne pourquoi pas ?

Et seul de préférence … Là, il y avait beaucoup trop de monde autour d’eux à son goût, mais elle n’allait pas se plaindre, au moins elle profitait de lui pleinement …
Et pour faire passer le temps …

Vous connaissez l’Empereur depuis longtemps ? J’en ai croisé un, un jour mais ce n’était pas lui … Un de ses prédécesseurs …

Et oui, si la vie de Cassius ne tenait pas sur un parchemin, la vie de notre brunette non plus … Ils avaient beaucoup à apprendre l’un sur l’autre et cela n’était pas pour déplaire à notre Bretonne … Parce que oui, elle était Bretonne avant tout, au grand damne de son frère adoré …
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[Fenice]

La Cardinal Fenice entra dans la basilique.
La foule des personnes présentes était celle d'un événement, et elle, en tanto qu'experte diplomatique, a reconnu son importance.
Cependant, il était la célébration d'un sacrement de l'Eglise Aristotélicienne.

Elle, en évitant la pompe des salutations, s'était assis dans la position lui réservée.
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[Elsa.d.asceline]

Rome....
Elle avait écarquillés grands les yeux lorsque l'invitation était arrivée jusqu’à elle en Champagne.
Un peu étonnée a dire vrai, puisque même si elles s'étaient déjà rencontrer a quelques reprises, au final, La princesse Mélissandre et elle ne se connaissaient pas très bien encore, bien qu'elle l'appréciait déjà beaucoup. Elle était loin de ce que certaines personnes avait essayer de lui faire croire! Heureusement, elle était plutôt du genre a se faire sa propre opinion plutôt que d'écouter bêtement.

Autant dire qu'il avait fallut marchander sévère avec sa marraine pour qu'elle puisse quitter son Duché et se rendre aussi loin de chez elle, entendez par là qu'elle devait faire avec une chaperonne sur le dos qui ne l'avait pas quitter d'une semelle jusque là.

Arrivée depuis la veille, elle avait eu le temps de visiter un peu cette ville magnifique sous un soleil de plomb, profitant de chaque instants.

Elle soupira légèrement devant le grand miroir de la chambre qu'elle occupait, s'étudiant un instant dans la jolie robe bleue préparée pour l'occasion,regrettant un peu que son amie Helena ne l'ait pas accompagner, elle ne connaîtrait certainement personne mais peu importe, une invitation de ce genre ne se refusait pas, puis si le buffet était de la même trempe que le goûter qui avait été organiser au Louvre, elle aurait de quoi s’occuper!

Il y avait déjà foule a son arrivée, aussi se faufila t'elle parmi les gens, saluant d'un sourire les regards croisés afin d'aller s'installer sur un banc réservé pour les invités de la mariée.
Elle observait ce qui se passait autour d'elle en attendant le début de la cérémonie

[Merveylle_mirandole]

S'enfuir ? Nulle raison se s'enfuir lorsqu'il s'agissait d'assister à un tel événement. Si elle connaissait du monde ? Non personne, elle n'avait pas vraiment eu l'occasion de croiser d'impériaux en Touraine ou au Louvre. Mais elle n'avait pas formulé de réponse à voix haute car déjà quelqu'un les avait abordés.

En moins de temps qu'il en faudrait pour le dire, la Mirandole était entourée de deux gardes supplémentaire et avait reçu une rose qu'elle tenait avec délicatesse. Agréablement surprise, elle laissa à son cousin le soin de remercier l'homme. Son esprit embrumé revint à la réalité et avec lui ses bonnes manières. Elle esquissa un sourire rayonnant.

C'est magnifique ! Merci beaucoup !

Ce fut au tour des paroles d'Albin de prendre forme dans les pensées de Mery. Elle regarda la rose et réfléchit un instant. L'accrocher quelque part ?

Je vais la garder en main pour l'instant. Plus tard peut être tu pourras me la mettre dans les cheveux ? Mais oui elle est très belle... Tu en as des pareilles dans ton jardin ? Je n'ai pas eu le temps de tout explorer. Enfin... Nous verrons cela plus tard. Je te suis. La cérémonie ne devrait plus tarder à commencer, il y a déjà plein de monde.
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[Uranciel Saint Iane]

Oui, le Saint Iane était très protecteur avec Morgane, d'avoir passé des semaines à protéger la jeune fille, veiller sur elle et sur sa suzeraine rendait le baron .... soupçonneux. Et puis les Sparte n'avait pas donné leur accord pour ce cavalier, et ce n'était pas le moment pour la princesse de se faire enlever.

Oui, le Saint Iane savait parler, comme les semaines au sein de l'armée lui avait aussi appris à tuer proprement un homme un peu trop entreprenant.

Pour une mouche, il suffit d'une tapette .... grand sourire du brun, provocateur à dessein envers le jeune homme ... et pour le reste, une bonne dague fait simplement l'affaire ... signifiant par la même approchez et il vous en cuira. l'homme ne connaissait pas le huitième du tiers des liens qui pouvait unir le girondin et la sparte.

Heureusement pour lui, Morgane en avait décidé autrement, il inclina sa tête en signe d'accord, non pas qu'on lui imposait quoique se soit, mais que plûtot Uranciel savait pertinemment que la jeune fille l'avait demandé de l'accompagner parce qu'il était l'ami, le confident et le protecteur, et qu'il savait qu'elle avait demander à ce Louis de l'accompagner avant .... mais il ne pouvait s'empêcher de rabattre le caquet du minet, pour avoir eut l'outrecuidance de mettre Morgane en panique.

Je vous laisse chasser les mouches ... je n'aime pas jouer les tapettes ... sourire en coin, petit sourire de petit con, comme il l'aimait le faire ... moi je me chargerai des messires trop entreprenant .... seule Morgane et sa suzeraine pourraient savoir ce qu'il se cachait derrière ses paroles ... il en riait de sa connerie^^.
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[Cerise]

[ Au Louvre ... ]

Ce jorn là, alors que la Comtesse était plongée dans ses dossiers importants de la Couronne de France, elle reçut un pli. Elle en prit connaissance rapidement, espérant que cela ne soit pas encore une tuile qui luy tombait dessus, c'est qu'elle en passait des nuits blanches à travailler, le Royaume était si vaste. Léger sourire aux lèvres, en voilà une bonne nouvelle, un mariage, celuy de la jeune Princesse de Malemort, qu'elle avait pu rencontrer au couronnement de Feue sa Majesté Angélyque. La brune avait apprécié ses attentions auprès de ses jumelles, qui se pavanaient maintenant d'avoir un bijou qui brille d'une vrai princesse. C'est donc avec grand plaisir et honneur qu'elle ira à ses épousailles, après avoir mis un peu d'ordre dans ses affaires. Griotte avait gardé bons souvenirs des échanges avec son père quand elle fut qu'une jeune fille portée à la tête de la province du Périgord, s'en était suivi une invitation à son mariage avec Feue sa Majesté Nébisa. Que le temps filait... La Lanquais pressa le pas pour regagner ses appartements à Paris afin de faire préparer prestement ses affaires et partir sur le champs.

[ Rome ... La Basilique ... jour du mariage]

Rarement la Griotte mettait les pieds en ce lieu... Rome... Pourtant si prestigieux par son histoire... Et c'est sur que son Oncle par l'alliance avec Feu son époux, s'il savait, il en serait fort mécontent -mais chut- peut être aurait elle la chance de le croiser avant son départ pour regagner le Royaume de France.. Avant de prendre la route pour quitter Paris elle avait pu faire mander qu'on luy réserve un appartement pour pouvoir se reposer & se restaurer de cette longue route. Ce qu'elle put faire dès son arrivée, en s'accordant un bon bain avant de se glisser dans l'une de ses toilettes rouge, ce qui mettait son teint pâle en valeur, relevant légèrement sa chevelure brune pour avoir la nuque dégagée par cette chaleur fort écrasante.

Direction la Basilique Saint Titus, la Comtesse se demanda si elle allait croiser des visages familiers, c'était jamais bien agréable de s'y rendre et... se retrouver qu’avec des inconnus. Mais bon elle le fit pour la jeune princesse Malemort qu'elle appréciait tout particulièrement, et même si sa venue allait faire jaser, rendre certains irritables, elle entendait déjà certaines langues se délier pour luy faire des remontrances, ce qui avait le don de la faire sourire et la pousser encore plus dans ses choix. La Lanquais était ainsy, ceux qui n'étaient poinct content, c'était pareil, elle les -emmerd***- tous. En arrivant, elle s'inclina devant l'évêque qui venait d'entrer presque en même temps qu'elle, puis elle se faufila à l'intérieur, laissant son regard balayer l’assemblée devant elle. Que de monde...
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[Alexis.M.S]

[Chambre du futur marié fin] .

Ce qu'il y a de bien quand on désire etre rassuré, c'est qu'une Mère est la meilleure personne pour cela . Elle y allait de compliments en compliments faisant monter le rouge aux joues du jeune Prince, jusqu'a ses oreilles . Un Bijou ? Voilà une comparaison qu'il appreciait, meme si il ne se voyait ainsi . Hadrien avait eu de cesse de rabaisser tout le monde et l'ignorait en particulier. Ca s'en ressentait sur la caractère du jeune homme . Il était sur de lui, de ses choix, mais il lui fallait cet appui . Ses plus proches amis et familles avaient ce don particulier de le rassurer . "Ne laisse pas la peur te gacher votre jour, mets de la joie dans ton cœur, enlève le noir de la peur" Elle avait raison, c'etait un jour unique et quiconque voudrait en faire une oeuvre malfaisante aurait des surprises. Il finit par lui sourire franchement serrant ses mains dans les siennes . Voilà la douceur maternelle avait fait son oeuvre, il s'en retrouvait rasséréné , pret à déplacer les montagnes, il etait ainsi . Une bise se levant

- Ho Capito

A peine le temps de se remettre qu'une autre surprise vient le saisir

-Alors ? Tu es prêt ?!

Un sourire étendu vers ce frère qui passait du coq a l'ane , de la gentilesse a parfois l'envie de l'etrangler . C'est cela une fratrie, le bon comme le mauvais . Il s'engueulaient plus qu'ils ne discutaient mais la vie les avait fait ainsi . Tant de caractères differents qui auraient pu etre une vraie force si ils avaient été tous unis. Bref, le mariage d'abord on reprendrait le discours philosophiquement fraternel plus tard. Ou pas.

- Tu parles que je suis pret, j'ai trouvé mon bijou et je ne vais la laisser partir

Clin d'oeil envers sa Mère qui comprendrait, puis il vient taper l’épaule de son cadet

- Je vois que tu n'es pas cul nu, ca me rassure , Allez les amis il faut y aller, ce serait bête qu'ils commencent la cérémonie sans le marié

Tapant dans ses mains, c'etait le coup d'envoi . Il n'y aurait plus de retour en arrière, et n'en voulait pas de toute façon,. Il n'oublia pas les alliances, remit bien la cape sur ses épaules, et proposa son bras à sa Mère . C'etait aussi le meilleur moyen de ne pas la voir fuir en mariant son "bébé" . Le carrosse attendait dejà , il laissa sa mère monter et la suivit avant que le chemin separant ses appartements de la basilique ne fut rapidement comblé . Il voyait beaucoup de gardes, notamment de la garde palatine qui semblait plus presente qu'il ne l'aurait cru, et la le doute. L'Empereur ? Son Frère ? Qui des deux aurait pu faire cela . Le premier se moquait de son mariage, et le second etait .. distant . Ne se doutant que l'un et l'autre étaient la, les questions fusaient en lui jusqu’à l'arret du coche . Un regard admiratif face à cette basilique qui etait de toute beauté . Arnarion avait fait les choses en grand, les choses bien et ce mariage serait sans doute l'un des plus beaux vu ici . Pour cela Alexis avait une dette éternelle envers l'homme d'Eglise et meme envers l'Eglise en son entier . Prendre sous leur protection un mariage Princier pendant une guerre entre les deux peuples etait un risque. Mais la Sainte Eglise savait reconnaitre ce qui etait bon .

[Sur le parvis]

Il finit par descendre du carrosse en ravalant sa salive, le coeur battant outre mesure, s’échappant de sa poitrine, à chaque pas il s'approchait du bonheur tant attendu, a chaque pas il s'eloignait des tourments de sa vie . Sa jolie Mère à son bras il larriva en haut des marches devant les portes . Le protocole allait commencer . Il lui fit face attendant le coup d'envoi

Prete ?

Prets aurait-il du dire, mais il tentait de montrer que tout allait bien, qu'il etait serein, pas du tout en panique, rien n'etait moins vrai. Sa Vie allait changer ce jour ci, pour le meilleur qu'il puisse avoir . Une epouse adorable et qu'il aimait par dessus tout . Son Epouse ..
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