L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[sabotin]

Le Vénéré MrGroar semblait se battre contre un léger flottement dans le protocole, car sitôt assis près de ses frères, Sabotin tentait vainement de décrypter les allées et venues de Prostate et le parler bas entre les eux hommes…

Sur le visage même de SE Groar, on ne distinguait rien avec certitude, mais ce qui était certain c’est que son œil ne se détachait pas de Prostate.

Ce dernier, les bras quasiment en croix fit un nouveau tour à travers les rangs, hésitant entre les deux abîmes, celui où on se perd et celui où on se sauve .

Il s’approcha finalement du banc des frères francs et Sabotin comprit… comprit enfin l’indicible requête empreinte de solennité.

Sabotin s’avança alors d’un pas rapide pour rejoindre les dignitaires qu’il salua discrètement. Le visage du Cardinal s’éclaira subitement laissant échapper une vague expression de satisfaction.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs

[erikdejosseliniere]

Timide et courageuse à la fois : voila une jeune femme comme Erik les appréciait, bien qu'il n'eut point discuté avec des damoiselles pour le simple plaisir depuis tellement longtemps ! La Bourgogne, ces six derniers mois, avaient été le centre de toutes ses attentes, de toutes ses discussions, de toute son attention, y perdant même la seule femme de son existence ayant partagés le plus clair de ses jours et de ses nuits avant qu'il devienne Duc...

Erik chassa rapidemment ces sombres idées et engagea donc un semblant de discussion, la cérémonie prenant légerement la tenageante en l'absence de réaction de la principale interessée, la Cardinale Connetable, très probablement paralysée par l'importance de cette heure... De toute maniere, ce n'est pas le recordman des allegeances interminables qui se permettrait de juger !

Voila qui est fort bien ! S'exclama le licorneux qui aimait suivre les messes un livre à la main. C'est d'ailleurs de la fort belle ouvrage qu'on vous a mis entre les mains. Il faut que vous soyez une jeune femme soigneuse et responsable pour qu'on confie cet opuscule si savamment enluminé.

Un léger sourire s'esquisça sur le visage du bourguignon, charmé par l'ingénuité de sa voisine et la fraicheur de sa voix. Profitant que celle-ci se presente, il poursuivit :

Erik de Josseliniere, Duc du grand Duché de Bourgogne... Plus pour très longtemps d'ailleurs car je crois qu'apres avoir obtenu la confiance de mes habitants trois fois de suite, je vais prendre un repos bien mérité dans une grosse quinzaine. J'ai la passion de mon Duché et celui de nos villageois, mais il faut aussi savoir prendre un peu de temps à soi... Enfin... On verra bien.

Continuant sur le ton de la confidence, tout en se penchant très légerement vers l'oreille de la damoiselle :

Je me connais, je ne tiendrais pas bien longtemps en place. J'ai trop le gout de l'action et l'idée de demeurer dans mon fief à me croiser les bras m'est déjà insupportable ! Deux ou trois semaines de repos seront bien assez comme cela. Il y a tant à faire...

Se redressant, son regard s'arreta sur ce couple bien étonnant. Morgwen et son bon vieil Asdru... c'est vrai, il s'etait un peu amusé à propager des rumeurs sans grande méchanceté quoiqu'il devait se l'avouer, en dehors d'une cérémonie ou un bal en gargote, il ne se souvenait à quelle date tant c'etait vieux, Erik n'avait nullement mémoire d'avoir croisé son général en galante compagnie et comme il aimait tout particulierement taquiner cet homme qu'il appréciait par ailleurs, la plaisanterie lui était venue à l'esprit... Voila qui devait désormais cesser.

Apres quelques instants de silence et d'attention en direction du choeur de la basilique, d'où rien ne semblait plus bouger, il dirigea de nouveau son attention vers le juvénile visage de damoiselle Sybille puisqu'ainsi se prénommait-elle :

Damoiselle Sybille Von Frayner d'Azayes...? D'Azayes... D'Azayes... L'actuelle Duchesse de Lorraine serait-elle de vos parents ? Je ne pense pas l'avoir croisée, mais c'est votre nom qui m'évoque cette dame.
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Récipiendaire de l'Etoile d'Aristote.

[Ingeburge]

Debout et adossée contre le mur, le visage toujours dissimulé par sa capuche, Ingeburge patientait tranquillement, toujours entourée de sa garde. La rumeur grandissante des fidèles présents dans la Basilique lui parvenait nettement; chuchotis, appels, légers rires, bruits de pas... Elle commençait à avoir chaud, enveloppée comme elle l'était dans sa mante mais elle ne bougea pas, attendant d'être appelée afin de ce débarrasser du vêtement.

Le mouvement que firent ses gardes pour resserrer leur protection lui fit lever les yeux et elle aperçut qu'ils barraient le passage à un moine. L'air déboussolé de celui-ci ne la trompa, le souffre-douleur de MrGroar était devant elle. Elle s'approcha donc et écouta le message qu'il lui transmettait de la part de l'Archidiacre. Elle hocha la tête en signe d'asentiment et regagna son coin.


Nouveau resserrement, nouveau regard interrogateur qui s'éclaira en reconnaissant son vis-à-vis. Le Grand Maître de l'Ordine dei Cavalieri Templari, Panphilo v. Klausen Hohenstaufen se tenait devant elle. Elle sourit et lui souffla quelques mots :
_ Pax vobiscum Principe Sovrano Maestro, sono molto contenta de vederla qui, la ringrazio per la sua disponibilità ad venire a questa ceremonia. Oggi ed un giorno di gioia per la Santa Chiesa Aristotelica e le Sante Armate.
So che il vostro ordine vuole servire la Chiesa con abnegazione e fedeltà. Spero che avanzeremo presto su questa via.
Grazie mile per la sua presenza, il suo investimento ed i suoi affabili parole.
Sorride di nuovo.


A nouveau seule, dans l'ombre salvatrice et reposante du narthex, attendant toujours patiemment mais se posant néanmoins des questions. Que pouvait-il donc bien se passer? Elle ne s'inquiétait pas trop de la bonne tenue de la cérémonie, elle avait toute confiance en l'François qui l'avait si honteusement lâchée au Concile Episcopal du Saint-Empire, elle savait qu'il conduirait la cérémonie de main de maître. Oh, non, elle n'en doutait pas puisque c'était lui qu'il l'avait jadis mariée un jour d'hiver maintes et maintes maudit depuis. Néanmoins, elle sentait l'anxiété poindre en elle.
Elle chercha donc des raisons à ce retard, afin de tromper son angoisse grandissante, pensant tout à coup que le vin de messe n'avait peut-être pas été livré. Cela arrivait de temps à autre ces temps-ci et elle songea qu'une bonne petite bouteille de la cave du Pater San Giovanni aurait été parfaite pour l'occasion. Sainte Boulasse n'avait-elle pas déclaré que ce n'est pas parce que la communion est gratuite, qu’il faut se moquer des fidèles et distribuer du picrate? Oh, ce qu'elle donnerait pour sentir un bon cru glisser dans ses entrailles...
Elle repoussa cette idée saugrenue, se prendre une biture le jour de son intronisation aurait été du plus mauvais effet mais troùn de dieù, que son gosier était sec! Et voilà qu'elle se mettait à jurer et même si ce n'était qu'intérieurement, elle savait ce que cela signifiait. Elle commençait à perdre son calme et cela n'augurait rien de bon. Elle allait finir par débouler devant l'autel, débiter son serment d'un air courroucé avant de tourner les talons dans un tourbillon de voiles de soie et quitter la Basilique. Et après, un bain, sûrement, et juste avant de s'endormir dans son trop grand lit où elle était condamnée à demeurer seule, quelques pages de Sanctam Aristotelicam Ecclesiam Codex Iuris Canonici. Elle rouvrit les yeux, laissant de côté ses envies aquatiques et canoniques et battit des paupières rapidement afin de s'habituer à nouveau à la pénombre environnante.

N'y tenant plus, elle s'approcha de ses gardes et se hissa sur la pointe des pieds, tentant tant bien que mal de percevoir entre deux têtes recouvertes d'un heaume étincelant, le début de la nef. Les travées étaient combles mais elle ne parvenait pas à reconnaître, trop éloignée, les propriétaires des dos qu'elle voyait.
Elle s'éloigna à nouveau, ne comprenant pas cette attente. Elle n'avait pas réussi à retrouver Prostate, lui aurait pu la renseigner. Elle soupira, espérant que l'office allait enfin débuter afin de pouvoir à nouveau se retrouver seule en tête-à-tête avec sa sauvagerie, son droit canon chéri et son baquet en bois de noyer poli.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[anguillerusee]

Tiré par la manche par l'aide de SE MrGroar, maître de cérémonie, l'ex connétable non intronisé se dirigea vers le pack de grands maitres et militaires, la crème des saintes armées, qui patientaient en avant...
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Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage

[Sandron]

Son Altesse et Eminence Ingeburg, je prie Dieu Aritote, qui guide vos pas et votre foi. Je m'incline devant vous et je vous offre mes compliments.
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Sandron delle Histrie degli Asburgo-Lorena
Duca Hohenstaufen di Svevia
Membro della Gran Loggia dei Cavalieri Templari.
Reggente- Ordine dei Cavalieri Templari

[vincent.diftain]

Vincent Diftain, qui était déjà arrivé depuis un bon moment se demandait ce qu'il se passait, car Mr Groar semblait bien agité et la cérémonie ne commençait toujours pas...

Il était pas loin de s'endormir sur son siège...
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

[Hobb]

Le Bruder Hobb remarqua une certaine agitation bien compréhensible pour un si grand événement, mais cela ne troublait pas la sérénité du lieu Saint.
Il avait relevé la tête et avait laissé ses yeux parcourir l'endroit,il salua les Teutoniques qui arrivaient il reconnut alors le curé de Tonnerre Vincent.Diftain, d'où Hobb revenait. Il le salua avec toute son Amitié Aristotélicienne.
Puis il regarda en direction du Gross Hospittler MrGroar et admira ses qualités d'organisation et son calme évident.
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[pako]

La basilique était rempli tous attendait la cérémonie, l'agitation commencer à se faire sentir, voyant toute cette agitation Pako su que la cérémonie était sur le point de commencer enfin il l'espérait...
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[blackrunner]

Il giovane templare entra nella cattedrale e si avvia con passo fermo ma rispettoso verso sua Eminenza si inchina e porge un saluto devoto:

"Eminenza dopo lungo viaggio giunsi qui dinanzi a Voi per porgerLe i miei omaggi e quello di tutti i fartelli dell'ordine dei templari. Che la luce di Dio possa accompagarla nel suo operato per indicare la giusta stradata a tutti noi"

Cosi dicendo rese nuovamente omaggio a sua Eminenza e si accomodo insiemi agli altri fratelli giunti li per l'occasione

[Tithieu]

La "Princesse" se faisait désirer. Par vanité, angoisse ou timidité ?
D’après ce que le Penthièvre avait pu en apercevoir, Ingeburge ne manquait pas de confiance en elle. Et nulle raison d’estre timide, lorsque l’on a sa grasce, son rang et son pouvoir.
En toute logique, le borgne opta pour la vanité, donc.
Au loin, devant, MrGroar -ou celuy que Tithieu dévinait estre MrGroar- semblait en proie à un désarroi grandissant, confronté à une situation redoutée par tout Maistre de Cérémonie digne de ce nom. Un oubli, une bourde quelconque, visiblement, engendrait un formidable cafouillage protocolaire, et ce retard imprévu dans le Cérémonial pourtant rondement préparé.
Ainsi donc, il ne s'agissait pas là d'un "effet de style" du Cardinal Connétable, afin d'orchestrer une theatrale et remarquable entrée en scène. Quoi que...

Quelle que soit la cause de ceste longue et de plus en plus pénible attente, la patience de l'impétueux Balafré s'en trouvait fort éprouvée. C'est qu'il n'estait pas célèbre pour estre un homme discret et posé, l'Angevin. Et patienter debout, durant de longues et interminables minutes au milieu de fidèles bruyants pour finalement assister à une Messe sans saveur, il avait toujours détester.
Peut-estre pour la cause qu'il avait déserté les lieux de culte depuis plusieurs années déjà...
En sus, la douleur lancinante et de plus en plus intense qui lui brûlait les os, ajoutée à la douleur vive de sa plaie que le voyage n'avait pas permis de complètement refermer, luy rendaient quasi impossible toute réflexion posée. Reprendre ses esprits et garder son calme lorsque l'on sent, sous soi, son corps partir en défection et ses jambes se dérober n'est guère en exercice facile, mesme pour le plus vertueux et endurant des Moines.

Or, vertueux et endurant, Tithieu ne l'estait pas. Pas plus que Moine, d'ailleurs. Souffrir pour un exercice qui ne se déroulerait pas pour sa gloire on son bon plaisir luy estait impossible. Question de principe et d'éducation, l'abnégation chevaleresque ne luy avait pas encore esté enseignée...

On se moque du monde...

Une grimace de douleur lui taille le visage, déforme ses traits, alors qu'il se masse le flanc, de plus en plus douloureux. D'un air suppliant et désespéré, autant que contrarié, il parcourt les alentours du regard. Peut-estre trouvera t-il un visage connu qui luy offrira une épaule salvatrice tout au long de la cérémonie, ou un pilier sur lequel s'appuyer et soulager sa lourde carcasse endolorie?
Mais rien, pas un pilier à proximité, et la sortie est bien trop loin pour qu'il puisse se frayer un chemin à travers la foule compacte. Juste Morgwen, à quelques mètres de luy. Mais grand doute que celle-ci puisse luy estre d'un grand secours, alors qu'elle devisait avec un prélat tout de soie vestut et le Bourguignon désormais clairement identifié comme estant son amant.
Désespérément seul, l'Angevin. Isolé au milieu d'un océan de fidèles Romain, trop fier et pudique pour demander de l'aide à l'un ou l'autre de ses voisins, tandis que les larmes de rage et de révolte contre sa propre déchéance physique luy montent à mesure que croit la douleur...Un châtiment de Dieu pour son insolence? Ou simplement la juste punition pour avoir sciemment remis en cause sa rémission afin assister à une cérémonie dépourvue de charme et d'intérest, dans la ville Romaine dont la chasteté commençait à luy estre insupportable?
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Mort ! Bêtement.
C'est l'jeu, ma pauv' lucette.

[AsdrubaelVect]

Finalement, le prélat sur lequel il avait de mauvais pressentiments réussissait à gagner sa sympathie en quelques paroles et attitudes.
Il lui adressa un signe de tête en guise de reconnaissance face à ses propos, il aurait bien aimé lui répondre et faire connaissance, notamment lui souhaiter de se montrer aussi brillant que son illustre prédécesseur, qu'Asdru admirait d'ailleurs ; mais la conversation entre Gwen et lui semblait totalement les accaparer.
Ils parlaient de l'hérauderie... un domaine dans lequel lui n'y connaissait strictement rien et qui ne l'avait intéressé que pour soutenir Gwen, rien d'autre...
Soit, il les laisserait deviser sans s'en mêler, ou du moins, il garderait une oreille distraite quoique bien ouverte pour se réveiller à la moindre évocation critique ou quoique ce soit du genre.

Ses yeux se déplacèrent d'un mouvement circulaire pour trouver des visages connus, en attendant que la cérémonie ne commence. Par ci, il revit le Duc de Bourgogne en plein entreprise de conter fleurette à une jeune demoiselle... il les prenait jeune ce vieux frère !
Ensuite il trouva plusieurs teutoniques qu'il connaissait de part ses quelques passages en leur commanderie et leurs collaborations en Bourgogne... Il vit aussi l'homme avec un œil mal foutu qui avait l'air bien mal en point... Mais qu'importe, il n'avait jamais inspiré confiance au Sombernon. Peut-être parce qu'il tournait trop autour de Gwen...

Il reconnaissait aussi beaucoup de personnes qui avaient combattu à ses côtés sous les murs de Genève... Sans jamais avoir pu mettre un nom sur leurs visages... Des frères et sœurs de guerre, voilà tout ce qu'il savait d'eux ! Des courageux, des manipulés aussi... Comme lui l'était...

Il serra la main de Gwen et poursuivit le tour visuel des travées...

[Asphodelle]

Portant les couleurs de la Tarentaise, signe de croix, Asphodelle pénètre dans la Basilique. Elle s'avançait sûre au milieu de l'allée de droite, afin de chercher ses Frères Francs. Ce faisant, elle adressait des sourires magnifiques à ses frères de la Garde - y compris ceux qui se tiennent discrets^^ - toujours enchantée de trouver en un même lieu, les hommes de la Triomphale Garde Episcopale, et ses frères de la Fière Citadelle Franche.
Sourire les trouvant, elle fit faire place...pardon, pardon....scuzez-moi...^^ afin de pouvoir assister à la cérémonie à leur côté. Soupir de satisfaction, regards sur le plafonds et l'architecture...comme à son habitude, puis crédo, et méditation.
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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »

[MrGroar]

MrGroar vit que la solution aristotélicienne se décantait, les choses se mettaient dans l'ordre petit à petit, ainsi qu'elles devaient l'être et nullement autrement. Le Cardinal avait les poches et la besace remplies de choses inutiles, avariées, périmées, usées ou souillées mais l'important à l'heure actuelle n'était pas le contenu de ses poches, cependant il était certain qu'il ne voulait absolument pas que la cérémonie y ressemble... au fond de ses poches.

Mais après tout, le Très Haut était là et en place, et comme c'était Lui finalement le seul invité vraiment important de cette cérémonie, MrGroar décida de commencer dans les faits la cérémonie. Il retourna sa tête et lança un regard de contrôle scénaristique à chacun des protagonistes.

Son Eminence Anguillerusee, Cardinal Connétable sortant,
Son ami Leg_l_Ancien, Chevalier Sénateur de l'Ordre d'Isenduil,
Son frère Kad, Préfêt des Vidames de la Garde Episcopale,
Sa soeur teutonique Arakiriman, Grand Maitre de l'Ordre Teutonique,
Son frère Sabotin, Grand Maitre de l'Ordre des Chevaliers Francs,
Son frère Pako, Grand Maitre de l'Ordre de Santiago.

Ils étaient tous là. MrGroar se mit face à l'assemblée, le silence entra dans la Basilique telle une femme dans une auberge de pêcheurs. Prostate se gratta l'entre-jambes. L'Archidiacre de Rome prit enfin la parole, ce qui en fit sursauter plus d'un parmi ceux qui s'étaient assoupis.

- Femmes et hommes créatures du Très Haut, fidèles aristotéliciens disciples d'Aristote et de Christos, chères cousines et chers cousins, mes sœurs et mes frères, mes enfants, mes amis,

Nous sommes tous réunis aujourd'hui en cette magnifique Basilique Saint Titus, sise en le cœur de Rome tel l'Amour du Très Haut pour Ses enfants qui est placé au centre de la Terre et qui se propage, se diffuse et se transcende dans nos paroles et nos actions...

MrGroar sentait encore venir des pulsions lyriques et décida d'y mettre un terme avant de recevoir sur le coin de la tête des objets de nature douteuse.

- ... Nous sommes tous réunis, je disais, pour célébrer ensemble l'intronisation du nouveau Cardinal Connétable de Rome, qui a pour charge de s'occuper de la Congrégation des Saintes Armées, institution militaire mais néanmoins pieusement religieuse de l'Eglise Aristotélicienne.

MrGroar chercha des yeux le moine prénommé Prostate, il fallait qu'il aille prévenir Ingeburge qu'elle allait être appelée, ceci dit depuis le temps elle devait être à l'affut.

- En tant qu'Archidiacre de Rome, j'ai l'immense honneur et l'indiscible plaisir d'inviter Son Eminence Ingeburge von Afhd... Ahfs.. Asfl... Ahlefeldt à me rejoindre ici-même!

Il ouvrit grand les bras et se tourna dans la direction vers laquelle il savait qu'elle allait apparaitre, confus de ne pas avoir réussit à prononcer son nom correctement.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)

[Louis1er]

Le monde encore le monde, tous les ordres étaient représenter, des prélats venus de toute part, des croyants des gardes. Tout le monde voulait être le mieux placé. Louis préférait rester discret derrière, surtout ne pas faire de vague. Il regardait un peu partout pour voir si elle n’était pas là pour le faire souffrir encore et encore. Puis son Eminence son oncle, Mac Groar, prit la parole. Il se trompa dans le nom de la princesse se qui provoqua un rictus de sourire sur son visage. Il ne doutait point que la grande dame qui allait être intronisé et qu’il avait croisée un jour à la citadelle teutonique ferait un excellent cardinal connétable. Louis attendit la suite du spectacle qui allait commencer…
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[img]Duc de Bielle

[Azraelle]

Azraelle n'osait pas trop fixer les personnes présentes,ce n'est guère poli.
Néanmoins,elle avait bien reconnu Phelim.Repensant à une ancienne soirée,elle ne peut retenir un sourire.
Il est accompagné d'une Dame,arborant le blason du Gouverneur du Duché du Lyonnais-Dauphiné.
Nul doute,Dame Elorane.Azraelle a connu cette dernière par missives interposées lorsque chacune était juge.

Amusant,la justice mène loin.
Azraelle se concentre pour garder son sérieux,ce n'est ni le lieu ni le moment.

Elle fait un rapide signe en direction de Phelim,se demandant s'il le remarquera tant elle s'efforce d'être discrète.Non mais,manquerait plus qu'il pense que je l'ai oublié,se dit-elle.

Elle salue Aymé,toujours de bonne humeur l'ancien toulonnais.Cette rencontre lui fait penser à ses projets futurs de voyage...