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L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church Forum RP de l'Eglise Aristotelicienne du jeu en ligne RR Forum RP for the Aristotelic Church of the RK online game 
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le falsificateur
Inscrit le: 19 Juil 2008 Messages: 59
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 4:32 pm Sujet du message: [RP] l'hérésie n'existe pas ! |
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Certains écrits méritent d'être portés à la connaissance de tous....surtout quand ils émanent de ceux qui utilisent l'inquisition dans ce domaine
Citation: |
Qu’est-ce que l’hérésie ?
Selon le droit canon, est considéré comme hérésie le rejet de tout où partie du dogme aristotélicien.
En quoi ce crime est-il restrictif des libertés ?
Ce crime vient en limite du droit d’expression puisqu’il suppose que l’aristotélisme est une religion dont il serait interdit de discuter, contrairement aux autres cultes.
Certes, on pourra objecter que cela est normal puisque l’aristotélisme est la religion officielle du royaume et qu’il n’appartient pas à un simple fidèle d’en discuter.
Il est donc interdit de s’exprimer librement sur la religion officielle.
Admettons ce principe.
Comment l’interdiction d’exprimer librement sur la religion aristotélicienne est en soi hérétique ?
En effet, si on suppose que l’on ne peut critiquer la religion officielle car cela s’appelle hérésie, alors on en vient à nier que l’homme fut créé libre par Dieu, puisqu’il serait privé de la liberté de s’exprimer, donc de penser en matière de religion.
Cela veut donc dire que, soit l’homme ne peut jamais pécher car, sans liberté, il ne peut pas penser librement donc ne peut pas dévier de la ligne fixée par Dieu (alors le crime d’hérésie est inutile), soit il peut errer en esprit, mais alors, cela supposerait que c’est Dieu qui commande cette errance, est le chef des sept princes démons et qu’il est le créateur du mal, ce qui est hérétique. En effet, ainsi que nous l’enseigne l’Eglise, Dieu est un être parfait.
En conséquence, on doit bien conclure à la liberté de l’homme, à la liberté de s’exprimer en matière de religion ; liberté qui lui vient de Dieu.
En quoi le crime d’hérésie nie cette liberté ?
En niant la liberté de discussion en matière religieuse, le crime d’hérésie vient donc en contradiction avec la volonté divine qui fut de doter l’homme d’un esprit entièrement libre de penser et fatalement de penser différemment de son enseignement.
Il est contraire à la pensée de St Thomas, saint aristotélicien qui affirmait que la liberté de conscience est absolue : pour lui, si un aristotélicien voit un conflit entre le dogme et sa conscience, il doit suivre sa conscience et non le dogme.
Le crime d’hérésie est donc en soi-même hérétique, puisqu’il qu’il nie un des droits donnés par Dieu aux hommes.
En quoi l’Eglise fait preuve de cynisme sur la question ?
Ne pouvant nier cette liberté, elle prend bien soin de ne pas condamner elle-même l’homme supposé hérétique, mais de le faire faire par le bras séculier ; or, se faisant, elle définit le crime d’hérésie comme un crime politique et non plus religieux.
Ainsi, ce n’est pas l’Eglise qui condamne, mais l’Etat, ainsi discuter librement religion devient non plus un crime religieux, mais un crime politique.
En qui cette notion de crime politique est-elle dangereuse ?
Cette notion est dangereuse parce qu’elle fait d’une question religieuse, une question politique et place le roi sous sa dépendance, car tout roi sera jugé bon ou mauvais par elle en fonction de sa capacité à faire appliquer ou non ce crime.
C’est oublier que le roi n’est pas le roi d’une religion, même reconnue par lui officielle, mais le roi d’un peuple, porté au trône en raison de l’acclamation populaire qui précède le sacre.
Comment se libérer de cette menace ?
Cette situation, porteuse, en germe, d’un possible conflit entre l’autorité royale et l’autorité de l’Eglise quant-à savoir qui doit imposer ses vues à l’autre peut être évitée de deux façons :
- soit le crime d’hérésie redevient un crime exclusivement religieux ne pouvant être condamné que par un tribunal religieux
- soit, la suppression du crime d’hérésie s’impose tant par son caractère hérétique en soi (il nie la liberté que Dieu a donné aux hommes de penser) que par ses implications politiques qui font du roi l’inférieur de l’Eglise.
On voit que la deuxième solution serait la plus sage.
Mais, me direz-vous, peut-on laisser les hommes ignorer les voix de Dieu ?
Absolument pas ; Dieu, dans sa sagesse, a voulu l’homme capable de raisonner librement, car il ne veut pas d' esclaves comme fidèles, mais des hommes conscients par la raison, de l’intérêt de son message.
C’est pourquoi, il recommande non par d’user de crime, mais d’user de persuasion : Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse.
D’où le rôle des prédicateurs ; on peut même avancer que partout où se trouve un mauvais prédicateur, l’errance pullule.
On peut donc affirmer, en conclusion que :
- c’est le devoir moral de chaque individu de chercher la vérité et de vivre en conséquence; s’il ne le fait pas, c’est à Dieu, lors du Jugement dernier qu’il aura à rendre des comptes, non aux hommes, car il n’appartient pas aux hommes de se substituer à la justice de Dieu.
- Le crime d’hérésie est non fondé et doit disparaître. |
je sais que je vais porter outrage au clergé....à ceux là je dis clairement que .....
renvoyez moi au logion 17 de Christos si vous le connaissez |
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Odoacre

Inscrit le: 12 Mai 2007 Messages: 5478 Localisation: Archevêque de Rouen
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 4:51 pm Sujet du message: |
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Ce texte est l'oeuvre de Jerem51, religieux nageant toujours au bord de l'hérésie, et il proposa au Saint Office ces thèses.
En tant que Théologues, je réclamai leur condamnation, et la Congrégation du Saint Office, réuni en cénacle, condamna officiellement ces thèses aujourd'hui mises à l'Index. _________________ Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !
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vincent.diftain

Inscrit le: 10 Déc 2006 Messages: 7213 Localisation: Champagne
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:07 pm Sujet du message: |
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Voici ce que j'ai répondu en la gargote Artésienne à ce même message.
Citation: | A tous les Artésiens,
Le texte présenté ci dessus et appelé Thèse sur l'hérésie commis par Jerem51 a été mis à l'Index et Prohibé par l'Eglise Aristotélicienne le 4 mai 1456 en raison de son caractère hérétique.
Cette thèse qui prétendrait que tout un chacun pourrait interpréter les Saintes Ecritures à sa façon est dangereuse car elle romprait l'unité de l'Eglise et de ses fidèles.
Seul le Saint Office Romain est habilité à interpréter les textes sacrés, par la connaissance qu'ont ses théologues du dogme et de l'ensemble des Saintes Ecritures.
Toute utilisation ou référence à cette thèse est donc hérétique et celui qui l'utilisera devra en répondre devant l'officialité Episcopale dont il relève.
Fait à Beauvais le 7 Août de l'an de grâce 1456.
Vincent Diftain
Evêque de Beauvais
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_________________ Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur |
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Funeral

Inscrit le: 15 Juil 2008 Messages: 134
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:26 pm Sujet du message: |
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Bonjour, n'étant pas au courant que ce texte était déjà mis à l'index, j'ai publié à Rodez une réfutation officielle que je vous livre ici.
Libre à chacun de la réutiliser s'il le souhaite.
Citation: | Réfutation officielle et point par point des idées mensongères exprimées par le dénommé "le falsificateur" au sujet de l'hérésie, par Kaspar-Felix César Funeral, archidiacre de Rodez :
Préambule : A l'universalité des fidèles, moi, Kaspar-Felix Funeral, archidiacre de Rodez par la volonté Divine, devant la menace que représentent les idées hérétiques avancées par le dénommé "le falsificateur", ai pris sur moi de publier une réfutation officielle des dites idées, point par point et dans les règles de l'art :
Citation: | Qu’est-ce que l’hérésie ?
Selon le droit canon, est considéré comme hérésie le rejet de tout où partie du dogme aristotélicien. |
Ceci est rigoureusement exact, il s'agit bel et bien de la définition du crime d'hérésie selon la Sainte Loi Canonique.
Citation: | En quoi ce crime est-il restrictif des libertés ?
Ce crime vient en limite du droit d’expression puisqu’il suppose que l’aristotélisme est une religion dont il serait interdit de discuter, contrairement aux autres cultes.
Certes, on pourra objecter que cela est normal puisque l’aristotélisme est la religion officielle du royaume et qu’il n’appartient pas à un simple fidèle d’en discuter.
Il est donc interdit de s’exprimer librement sur la religion officielle.
Admettons ce principe. |
Ce point est malheureusement très imprécis, et c'est cette imprécision qui fournit le socle des propos mensongers qui suivront.
Premièrement, il n'est pas interdit de discuter de la religion aristotélicienne. Chaque jours, de nombreux fidèles dont part de leurs questionnements, de leurs doutes à leur curé, leur diacre, ou leur évêque. Parfois, certains esprits curieux s'aventurent à discuter les thèses sacrées. Ils sont toujours bien reçus, car c'est le devoir de l'Église de guider les âmes sur le chemin de Dieu.
L'hérésie consiste en un rejet public, vindicatif et unilatéral du dogme aristotélicien. Ce sont ces trois aspects qui fondent le caractère néfaste de l'hérésie, et sa dangerosité que l'Église, en bon berger, ne peut se permettre de laisser courir.
Il est donc parfaitement faux de se contenter de dire qu'il est interdit de s'exprimer librement au sujet de la religion Aristotélicienne.
Citation: | Comment l’interdiction d’exprimer librement sur la religion aristotélicienne est en soi hérétique ?
En effet, si on suppose que l’on ne peut critiquer la religion officielle car cela s’appelle hérésie, alors on en vient à nier que l’homme fut créé libre par Dieu, puisqu’il serait privé de la liberté de s’exprimer, donc de penser en matière de religion.
Cela veut donc dire que, soit l’homme ne peut jamais pécher car, sans liberté, il ne peut pas penser librement donc ne peut pas dévier de la ligne fixée par Dieu (alors le crime d’hérésie est inutile), soit il peut errer en esprit, mais alors, cela supposerait que c’est Dieu qui commande cette errance, est le chef des sept princes démons et qu’il est le créateur du mal, ce qui est hérétique. En effet, ainsi que nous l’enseigne l’Eglise, Dieu est un être parfait.
En conséquence, on doit bien conclure à la liberté de l’homme, à la liberté de s’exprimer en matière de religion ; liberté qui lui vient de Dieu. |
Là encore, l'auteur se montre négligent, en mélangeant deux modes de liberté : la liberté métaphysique instaurée par Dieu lui même, et la liberté civile encadrée par les lois.
La loi n'interdit rien, au sens strict du terme "interdire", elle ne saurait le faire, elle ne peut que punir les déviances.
L'on peut punir un voleur, mais l'on ne peut métaphysiquement pas faire qu'il n'ait pas été libre de voler.
L'homme est donc libre, et l'Église ne saurait, et ne voudrait en aucun cas s'y opposer. Mais il n'y a qu'un seul chemin qui mène au paradis solaire, et Dieu lui même punit ceux qui usent du cadeau qu'il leur a fait pour s'écarter de la voie divine.
Ainsi donc, l'homme qui se fait appeler "le falsificateur" a été libre de faire erreur en critiquant publiquement le Droit Canon, mais nul doute que le Créateur le punira pour l'usage ingrat qu'il aura fait de sa liberté.
C'est ainsi que procède la Sainte Église Aristotélicienne, représentante du Très-Haut dans ce monde.
Citation: | En quoi le crime d’hérésie nie cette liberté ?
En niant la liberté de discussion en matière religieuse, le crime d’hérésie vient donc en contradiction avec la volonté divine qui fut de doter l’homme d’un esprit entièrement libre de penser et fatalement de penser différemment de son enseignement.
Il est contraire à la pensée de St Thomas, saint aristotélicien qui affirmait que la liberté de conscience est absolue : pour lui, si un aristotélicien voit un conflit entre le dogme et sa conscience, il doit suivre sa conscience et non le dogme.
Le crime d’hérésie est donc en soi-même hérétique, puisqu’il qu’il nie un des droits donnés par Dieu aux hommes. |
Comme démontré par deux fois ci-dessus, l'Église ne nie pas la liberté de discussion, il n'est donc pas utile de s'arrêter sur ce point.
Toutefois, j'attire l'attention sur la tentative de manipulation du dénommé "le falsificateur", car la vie de Saint Thomas d'Aquin, patron de l'ordre Thomiste, ne fait aucunement mention d'une telle affirmation.
Citation: | En quoi l’Eglise fait preuve de cynisme sur la question ?
Ne pouvant nier cette liberté, elle prend bien soin de ne pas condamner elle-même l’homme supposé hérétique, mais de le faire faire par le bras séculier ; or, se faisant, elle définit le crime d’hérésie comme un crime politique et non plus religieux.
Ainsi, ce n’est pas l’Eglise qui condamne, mais l’Etat, ainsi discuter librement religion devient non plus un crime religieux, mais un crime politique. |
Il est faux de dire que l'Église ne condamne pas les crimes d'hérésie.
Elle prononce la condamnation pour ceux qui abjurent ou se repentissent. Seuls les obstinés et relaps sont livrés au bras séculier pour qu'il prenne le relais, car l'Église ne peut plus rien pour eux.
La raison en est simple, la Sainte Église Aristotélicienne, représentante sur terre de l'amitié aristotélicienne, ne saurait tacher de sang ses mains immaculées. Aucune condamnation à mort ne sera donc prononcée par la Sainte Église Aristotélicienne.
Encore une fois, le dénommé "le falsificateur" parle faux, car l'Église peut tout à fait condamner elle-même pour hérésie, dans le cas où le condamné abjure ou se repent.
En outre, un tribunal laïc ne saurait se saisir en première instance d'une telle affaire.
Citation: | En qui cette notion de crime politique est-elle dangereuse ?
Cette notion est dangereuse parce qu’elle fait d’une question religieuse, une question politique et place le roi sous sa dépendance, car tout roi sera jugé bon ou mauvais par elle en fonction de sa capacité à faire appliquer ou non ce crime.
C’est oublier que le roi n’est pas le roi d’une religion, même reconnue par lui officielle, mais le roi d’un peuple, porté au trône en raison de l’acclamation populaire qui précède le sacre. |
L'intégralité de ce paragraphe est faux.
Comme indiqué en préambule du concordat de Paris, le Roy de France tire son pouvoir de Dieu. C'est du Créateur que descend la souveraineté royale, par le biais de l'Église, et non du peuple qu'elle remonte.
Citation: |
Comment se libérer de cette menace ?
Cette situation, porteuse, en germe, d’un possible conflit entre l’autorité royale et l’autorité de l’Eglise quant-à savoir qui doit imposer ses vues à l’autre peut être évitée de deux façons :
- soit le crime d’hérésie redevient un crime exclusivement religieux ne pouvant être condamné que par un tribunal religieux
- soit, la suppression du crime d’hérésie s’impose tant par son caractère hérétique en soi (il nie la liberté que Dieu a donné aux hommes de penser) que par ses implications politiques qui font du roi l’inférieur de l’Eglise.
On voit que la deuxième solution serait la plus sage. |
Que l'auteur se rassure, car les relations entre l'autorité Temporelle du Royaume de France et la Sainte Église Aristotélicienne sont régie par un concordat, signée par les deux parties, et ne sont pas conflictuelles.
Ayant d'ors et déjà démontré l'inanité des propos qui servent de base aux propositions détaillées ici, il n'est pas utile de leur donner une réfutation particulière.
Citation: | Mais, me direz-vous, peut-on laisser les hommes ignorer les voix de Dieu ?
Absolument pas ; Dieu, dans sa sagesse, a voulu l’homme capable de raisonner librement, car il ne veut pas d' esclaves comme fidèles, mais des hommes conscients par la raison, de l’intérêt de son message.
C’est pourquoi, il recommande non par d’user de crime, mais d’user de persuasion : Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse.
D’où le rôle des prédicateurs ; on peut même avancer que partout où se trouve un mauvais prédicateur, l’errance pullule. |
Tout ceci est partiellement exact, mais n'entre en rien en contradiction avec la marche actuelle de la Sainte Église Aristotélicienne.
Le clergé prêche sans relâche pour assurer le salut des âmes des fidèles. l'Église ne tue jamais les pécheurs, elle les condamne parfois, car ils sont dangereux pour eux mêmes, mais aussi pour les autres.
Citation: | On peut donc affirmer, en conclusion que :
- c’est le devoir moral de chaque individu de chercher la vérité et de vivre en conséquence; s’il ne le fait pas, c’est à Dieu, lors du Jugement dernier qu’il aura à rendre des comptes, non aux hommes, car il n’appartient pas aux hommes de se substituer à la justice de Dieu.
- Le crime d’hérésie est non fondé et doit disparaître. |
Ici, en reniant la légitimité de l'Église en tant que miroir de la volonté divine, c'est bien sur la pente de l'hérésie que se dirige l'auteur.
l'Église Aristotélicienne tient sa légitimité de Titus, premier pape de l'histoire, placé à cette charge par Christos, le messie qu'Aristote lui même nous annonçait. Remettre cela en cause reviendrait à ne plus reconnaître la sagesse conjuguées d'Aristote et de Christos. |
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le falsificateur
Inscrit le: 19 Juil 2008 Messages: 59
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:38 pm Sujet du message: |
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vincent.diftain a écrit: | Voici ce que j'ai répondu en la gargote Artésienne à ce même message.
Citation: | A tous les Artésiens,
Le texte présenté ci dessus et appelé Thèse sur l'hérésie commis par Jerem51 a été mis à l'Index et Prohibé par l'Eglise Aristotélicienne le 4 mai 1456 en raison de son caractère hérétique.
Cette thèse qui prétendrait que tout un chacun pourrait interpréter les Saintes Ecritures à sa façon est dangereuse car elle romprait l'unité de l'Eglise et de ses fidèles.
Seul le Saint Office Romain est habilité à interpréter les textes sacrés, par la connaissance qu'ont ses théologues du dogme et de l'ensemble des Saintes Ecritures.
Toute utilisation ou référence à cette thèse est donc hérétique et celui qui l'utilisera devra en répondre devant l'officialité Episcopale dont il relève.
Fait à Beauvais le 7 Août de l'an de grâce 1456.
Vincent Diftain
Evêque de Beauvais
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C'est beau l'amitié ! vous seulent pouver interpréter les textes sacrés ....vous voulez dire.....les modeler comme il convient pour asservir les hommes et les femmes afin de mener à bien vos desseins ...Vous visez la Savoie il me semble ?
l'EA s'adapte vite........même contre elle même...
dites moi ...qu'est donc devenu l'auteur de ce joli document ? |
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vincent.diftain

Inscrit le: 10 Déc 2006 Messages: 7213 Localisation: Champagne
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:44 pm Sujet du message: |
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L'interprétation des textes sacrés n'est pas affaire d'amateurs, il faut avoir une vue d'ensemble pour comprendre les textes, et si seul le Saint Office peut faire cette interprétation s'est pour éviter que tout le monde interprete à sa façon les textes et que nous ne sombrions dan sl'anarchie que vous appelez surement de vos voeux. _________________ Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur |
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le falsificateur
Inscrit le: 19 Juil 2008 Messages: 59
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:48 pm Sujet du message: |
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vincent.diftain a écrit: | L'interprétation des textes sacrés n'est pas affaire d'amateurs, il faut avoir une vue d'ensemble pour comprendre les textes, et si seul le Saint Office peut faire cette interprétation s'est pour éviter que tout le monde interprete à sa façon les textes et que nous ne sombrions dan sl'anarchie que vous appelez surement de vos voeux. |
Vous voulez dire que l'homme(ou la femme) non membre du saint office ne dispose pas de la conscience et l'intelligence nécessaire à la compréhension...?
je n'appelle surement pas à l'anarchie...je réfute l'utilisation d'un prétendu droit contre le droit d'être homme |
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Odoacre

Inscrit le: 12 Mai 2007 Messages: 5478 Localisation: Archevêque de Rouen
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:52 pm Sujet du message: |
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le falsificateur a écrit: | vincent.diftain a écrit: | L'interprétation des textes sacrés n'est pas affaire d'amateurs, il faut avoir une vue d'ensemble pour comprendre les textes, et si seul le Saint Office peut faire cette interprétation s'est pour éviter que tout le monde interprete à sa façon les textes et que nous ne sombrions dan sl'anarchie que vous appelez surement de vos voeux. |
Vous voulez dire que l'homme(ou la femme) non membre du saint office ne dispose pas de la conscience et l'intelligence nécessaire à la compréhension...?
je n'appelle surement pas à l'anarchie...je réfute l'utilisation d'un prétendu droit contre le droit d'être homme |
Bon, petit bonhomme tout lâche qui n'ose point révéler son identité et assumer ses folles idées - au moins l'on saura que vous vous acoquinez avec Jerem51, peut être êtes vous même la même personne - je vais vous expliquer une chose ;
L'intelligence ne suffit pas pour interpréter et commenter les écritures divines ;
Il faut en outre posséder une lumière divine au coeur de l'âme qui rayonne par tout le corps et par tout l'esprit, et cette lumière n'est conférée que par l'ordination; ainsi il faut être prêtre.
Certains laics peuvent posséder également ce pouvoir magnifique : ils s'agit des diacres.
En effet, les prêtres ordonnés, tels des soleils, frappent de cette lumière les diacres qu'ils nomment, et ces derniers, tels des lunes, peuvent ainsi réverbérer la divine lumière solaire qui en leur âme et esprit peut leur faire interpréter les écritures. _________________ Primat de France, Archevêque de Rouen et Inquisiteur de la Foi
Odoacre est sur Twitter !
 
Dernière édition par Odoacre le Jeu Aoû 07, 2008 5:57 pm; édité 1 fois |
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vincent.diftain

Inscrit le: 10 Déc 2006 Messages: 7213 Localisation: Champagne
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 5:53 pm Sujet du message: |
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Vous voulez dire que l'homme(ou la femme) non membre du saint office ne dispose pas de la conscience et l'intelligence nécessaire à la compréhension...?[/quote]
Je n'ai pas dit cela, mais l'interprétation des textes sacrés n'est pas chose aisée, mais si quelqu'un a une certaine interprétation de certains textes, il peut venir au Saint Office expliquer sa thèse, si celle ci est considérée comme valable, le Saint Office la validera, sinon, elle sera mise à l'index.
Il ne faut pas croire que les Théologues sont obtus au point de refusé toute idée étrangère, mais seul le Saint Office pourra donner à toute interprétation son caractère officiel.
C'est ce qu'a fait Jerem, il a proposé sa thèse sur l'hérésie, qui a alonguement été discutée et étudié par le Saint Office qui ne l'a pas validé et l'a donc mise à l'index. _________________ Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur |
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mazarel
Inscrit le: 29 Juil 2008 Messages: 4
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:32 pm Sujet du message: |
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C'est un sujet sur lequel vous pourriez débattre pendant bien longtemps.
Le texte présenté par le falsificateur, est loin d'être dénué de sens, bien au contraire. Il offre un point de vue non négligeable à ceux qui recherche la foi.
Afficher un rejet de se texte en bloque pourrait être pris comme une censure. Un rejet officiel à la suite de ce texte serait bien la preuve que l'Eglise veut tout contrôler. |
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anguillerusee Cardinal


Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9787 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:37 pm Sujet du message: |
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ben en fait c'est un peu l'inverse. Ce texte a été élaboré par un théologien du saint office qui voulait porter le débat sur la relation de l'église en tant qu'institution avec l'hérésie et ce texte a été rejeté et classé comme contraire au dogme. En cherchant , on peut trouver aussi quantités de textes qui ne conviennent pas à l'église. En quoi est ce que la censure que de dire que cela n'est pas partie de notre corpus dogmatique ? En tant qu'église nous avons bien le droit de décider ce qui fait de nous une église ou pas ?
Donc nous gardons les textes qui correspondent au dogme et à la tradition et nous refusons les autres. Vous voyez comme on est gentils, on permet même d'éduquer le falsificateur qui passe son temps à fureter à interviewer des clercs sur le mariage, à lire les textes dont on ne veut pas , il est mur pour comprendre ses erreurs je pense _________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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le falsificateur
Inscrit le: 19 Juil 2008 Messages: 59
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:40 pm Sujet du message: |
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je vous répondrai plus tard messire Anguillerusée..., la vision de messire Mazarel me semble bien intéressante, emprunte de bon sens et de libre esprit
Citation: | Afficher un rejet de se texte en bloque pourrait être pris comme une censure. Un rejet officiel à la suite de ce texte serait bien la preuve que l'Eglise veut tout contrôler. |
nous y reviendrons.....
j'aurai une question à laquelle j'aimerai vous voir répondre sans référence autre que ce que les événements vous inspirent personnellement :
j'ai ramené ici le texte d'un religieux, texte qui pour ma part tient par sa teneur...un texte qui a soit disant été refusé par l'EA, quand je dis l'EA cela doit être une dizaine de cardinaux qui décident pour des centaines de gens, hors le fait d'en faire état en ce jour incite l'Ea à sortir sous sceau texte interdisant son mentionnement car "elle romprait l'unité de ses églises et de ses fidèles"...
Ce texte serait donc de nature à détruire l'Eglise ? je n'y crois point...je laisse les gens à leur croyance ou leur choix de croyance...croyez vous que l'Eglise puisse concevoir qu'on croit en l'homme plus qu'en ses préceptes ? |
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anguillerusee Cardinal


Inscrit le: 28 Mai 2006 Messages: 9787 Localisation: Archeveque IP de Carthage
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:49 pm Sujet du message: |
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alors vous faites une erreur. Sur ce texte, deux cardinaux seulement ont donné leur avis, l'un pour son intégration, l'autre pour son exclusion. Ensuite, ce sont les théologues de la congrégation du saint office qui se sont prononcés .
Enfin, vous ne comprenez pas pourquoi ce texte est refusé. En soi, pas parce qu'il est dangereux. L'église n'a rien a craindre d'un bout de papier. Mais parce que en intégrant des textes contradictoires, nous perdrions le fidèle alors que titus nous a donné pour mission de le guider et de l'aider dans la voie de la vertu. _________________ Angus Cardinal Portzmoguer, Archeveque In partibus de Carthage
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Funeral

Inscrit le: 15 Juil 2008 Messages: 134
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:51 pm Sujet du message: |
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S'adressant à Mazarel :
Le texte présenté par le falsificateur est un tissus d'erreurs d'interprétations plus ou moins grossières.
Référez vous à la réfutation que j'en ai faite, vous y verrez plus clair.
Si toutefois vous n'étiez pas convaincu, je serais ravi de pouvoir entendre vos arguments. |
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mazarel
Inscrit le: 29 Juil 2008 Messages: 4
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Posté le: Jeu Aoû 07, 2008 8:55 pm Sujet du message: |
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Citation: | En tant qu'église nous avons bien le droit de décider ce qui fait de nous une église ou pas ? |
Je suis tout a fait d'accord avec vous. L'Eglise est une institution crée et gouverné par des Hommes. Elle est censée représenter le créateur, mais nul ne peut dire si vous en avez la bonne interprétation. Tout Cardinal que vous êtes, vous n'êtes qu'un homme après tout.
Citation: | j'ai ramené ici le texte d'un religieux, texte qui pour ma part tient par sa teneur...un texte qui a soit disant été refusé par l'EA, quand je dis l'EA cela doit être une dizaine de cardinaux qui décident pour des centaines de gens, hors le fait d'en faire état en ce jour incite l'Ea à sortir sous sceau texte interdisant son mentionnement car "elle romprait l'unité de ses églises et de ses fidèles"...
Ce texte serait donc de nature à détruire l'Eglise ? je n'y crois point...je laisse les gens à leur croyance ou leur choix de croyance...croyez vous que l'Eglise puisse concevoir qu'on croit en l'homme plus qu'en ses préceptes ? |
Pour commencer, je dirais tout simplement, qu'il faut bien des personnes qui décide pour les autres. On ne peut tout de même pas demander à des milliers d'Aristotélicien de venir débattre sur un texte. il n'y aurais jamais de réponse à la moindre des questions.
Mais là, il s'agit de bon sens. N'importe qui peut comprendre ça. C'est comme en politique, un groupe élu décide pour les autres.
Je crois que l'Eglise peut et doit croire que l'homme passe avant ses préceptes. Ces sont les Hommes qui font vivre l'Eglise et non l'Eglise qui fait vivre les Hommes. |
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