L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Andreï Massovich]

Les étendards de la Garde Pontificale claquaient au vent sur le parvis de la basilique. L'élite Romaine avait déployé l'ensemble de ses effectifs qui scrutaient, anxieux, le passage ininterrompu des fidèles et clercs venus assister à la cérémonie. Sous les ordres de son Premier Capitaine, Andreï se trouvait posté à l'entrée de l'édifice. Il procédait à la fouille des individus douteux et tenait en main quelques gravures recensant le portrait des plus farouches hérétiques qui grouillaient ces derniers jours dans les environs.

Sa hallebarde dévisageant les cieux, Andreï récita une succincte prière à son Saint Patron, Abysmo. Le temps était clément en ce jour. Nuages et légère brise empêcheraient une déshydratation redoutée par les militaires qui en suaient dans leur costume d'apparat. Andreï ayant achevé son récital, ses pensées se tournèrent vers son frère d'arme, le Caporal Tarthan, qui avait disparu depuis quelques jours... La rumeur voulait que l'ignoble infirmière, Cunégonde, l'ait séquestré pour abuser de son corps musclé. Comme quoi le mal n'était pas que chez l'ennemi, il rongeait également les institutions Romaine de l'intérieur.

[HRP] RP sur une semaine environ [/HRP]
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[Tarthan]

Du revers de la main, le Caporal chassa les plis indésirables venus souiller les deux clefs pontificales croisées brodées à même le centre de son habit. Sa cuirasse métallique cliquetait tandis qu'il rejoignait la basilique Saint Titus au pas de course. Il écoperait probablement de sanctions pour son retard, retard qu'il ne pourrait justifier de peur de se couvrir de ridicule... Il ne souhaitait d'ailleurs y penser.

Le sous officier salua Andreï en pénétrant dans l'édifice. Il se signa rapidement puis rejoignit les premiers rangs qui accueilleraient le Haut Clergé de l'Eglise ainsi que les Seigneur Temporels. Avec un peu de chance, le Premier Capitaine Imladrik ne se rendrait pas compte de son retard...

Il s'attela à la tâche, guidant chacun à la place qui lui était dévolue...
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Caporal du Bataillon de Sûreté

[Lorgol]

Lorgol ne voulait manquer cela pour rien au monde. L'intronisation de Kad qui était encore dans les souvenirs de l'abbé un jeune adolescent post-pubère et boutonneux interrogeant le maître sur le sens de la vie. "Mon pauvre enfant", lui répondait Lorgol, "j'ai bien peur que tu ne finisses à la curie avec toutes tes questions sans réponses. Va voir là-bas si j'y suis".

Et il en empruntait le chemin. Primat, fonction si importante, ministère du concret, de la praxis aristotélicienne alors que les romains avaient fâcheuse tendance à se complaire dans la béatitude. Si vénérables cardinaux affairés par les entreprises dogmatiques, éloignés des considérations bassement matérielles avaient grand besoin de personnages ayant un sens pratique un peu plus développé. Kad était leur homme, l'abbé en avait la conviction.

Il vint à la rencontre de la garde, très en avance...

Hola, frères. Guillaume de Lorgol, père abbé du Prieuré de Thouzon, docteur en fondamentalisme, titulaire d'un MBA management du personnel ecclésiastique et accessoirement ancien camerlingue.

Et Lorgol de lever les bras pour la fouille réglementaire...

[Andreï Massovich]

Andreï Massovich, toujours affecté à la surveillance du parvis, découvrit que l'ancien Camerlingue était en approche. Oh, il l'avait reconnu d'emblée, le masque n'était pas très à la mode en la cité Romaine. Andreî restait abasourdi devant le curriculum de l'abbé, lui qui n'avait qu'un brevet de dessoudeur d'hérétiques. Le garde inclina la tête en guise de salut, puis répondit :

Bonjour Eminence. Entrez je vous prie.

Réfractaire à l'idée de fouiller Son Eminence, il engagea un quart de tour droite, invitant le Cardinal à pénétrer dans la basilique. Le flot d'arrivants allait constant...
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[Gedeon]

Cette période de deuil pour le Royaume de France, était aussi une période d'espoir, de renouveau et de continuité pour l'ensemble du clergé de France. Le Grand Aumônier de France, fit le déplacement depuis l'Hostel Sainct Louis à Paris pour assister l'intronisation du Primat de France et son équipe. Il avait bon espoir qu'ils puissent travailler de concert pour permettre à la couronne de France et à l'Eglise de se rapprocher. Que la première accorde plus d'influence à la seconde était l'objectif principal du prélat. Et les projets ne manquaient pas. Ses altesses les princesses de France étaient très inventives dans le domaine et voulaient pour sûr offrir une place plus importante à l'Amitié dans la vie du peuple françois.

Le bruit mat de la crosse de l'évêque de Nevers se fit entendre sur les pavés quand il descendit de son coche. Il gravit lentement en claudicant les marches du parvis de la Basilique Sainct Titus de Rome et se présenta, juste derrière l'ancien Camerlingue, à la garde pontificale qui surveillait les entrées dans le grand édifice :

Paix et Lumière.
Je suis Monseigneur de la Motte Josserand, Grand Aumônier de France, Evêque de Nevers, Vicaire Général de Sens et Frère Lescurien.

[Ingeburge]

C'est une Ingeburge en grand deuil, ce qui ne changeait donc pas trop d'habitude puisqu'elle avait fait le deuil de beaucoup de choses depuis un ceratin temps déjà, vêtue de soieries noires de pied en cap qui fit son apparition sur le parvis de la Basilique Saint Titus. La capuche de sa mante dissimulait son visage qui en ce jour de joie pour l'Eglise et celle de France en particulier portait les stigamtes d'une détresse profonde : yeux rougis et cernés, larmes inextinguibles et lèvres blessées à force d'être mordues.

Elle aurait pu ne pas venir, d'autres cardinaux seraient présents mais elle était là par amitié pour son petit vioque qui l'avait toujours soutenue quand elle en avait besoin.

Elle traversa le parvis rapidement, espérant ne pas être dérangée et se dirigea droit vers un des Gardes Pontificaux. Elle s'immobilisa près de l'un d'entre eux et se fit reconnaître en montrant un instant son visage. Elle se cacha à nouveau, attendant qu'on lui permette de pénétrer dans les lieux.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[Clodeweck]

Clodeweck traversa le parvis pour se rendre à la cérémonie, il appréciéait au plus au point le nouveau Primat ayant eu à travailler un temps avec lui lors de la Guerre entre le Poitou et l'Anjou. L'ambiance semblait lourde malgré le sentiment de fete qui aurait du prévalloir, il s'en accomoda.
Il était inquiet, la France semblait vouloir vendre la Paix et les négociations s'enlisaient comme elles l'avaient toujours fait avoir avoir bien démarées. Il lui faudrait voir Mgr Kad d'urgence afin qu'il s'exprimment de concert au mont St Michel...
Tout à ses pensées il salua les gardes

Pace e bene

et attendit qu'on lui permit le passage
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Clodeweck de Montfort, pèlerin, prêcheur, homme de foy contre l'adversité.
Quand on a plus rien à prouver, rien à perdre, rien à gagner on peut parler vrai. (Cloclo 1°)

[vincent.diftain]

Vincent Diftain venait d'apprendre, dans le bureau de l'équipe primatiale, que la cérémonie d'intronisation avait lieu ce jour, il arriva tout essouflé, car il avait courru de peur d'être en retard, or, ce n'était pas le cas, la cérémonie n'avait pas encore commencé.

Il se présenta au garde et s'annonça :

Bonjour mon brave, je suis Vincent Diftain, Evêque de Beauvais, Préfet à l'enseignement Aristotélicien et Théologue du Saint Office Romain, je viens assister à la célébration.

Puis je entrer ?
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Vincent Diftain d'Embussy
Cardinal Romain
Chancelier de la Sainte Inquisition
Grand Inquisiteur

[Aizu]

le père Martin avait été invité par le préfet des vidames mais également le premier aumonier à se rendre à la cérémonie d'intronisation en tant que Primat et Vice-Primat.
Saluant au passage son frère Vincent, Il se présenta devant le garde :

Bonjour mon fils, je suis le père Martin dict 'Aizu', Aumonier de la garde épiscopale, frère grégorien et curé de Mauléon à mes heures. Je viens assister à la cérémonie.
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Ithier d'Ail-Zou dict "Aizu"
° "gladius foris non salve".

[MrGroar]

MrGroar avait été prévenu de son intronisation directement par le Primat de France monseigneur Kad. Il avait accroché le petit parchemin d'invitation avec tous les autres, bien en évidence car celui-ci était particulier pour lui, et avait quitté son bureau de cardinal pour se rendre à la Basilique Saint Titus.

Une file d'attente commençait à se former devant le parvis gardé par la Garde Pontificale et il décida de passer discrètement sur la gauche de cette file pour entrer un peu plus vite. Il regardait négligemment de l'autre côté, admirant les bas reliefs de l'édifice et sifflotant légèrement un air de musique, espérant que ses hautes fonctions et sa position de troisième vice Primat lui permettraient de ne pas se faire renflouer à la fin de la file par ses pairs.
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Grotte de MrGroar (Cartes, Guides...)

[Boudegignac]

Boudegignac, ayant été prévenue sur le tard, remit à plus tard deux rendez-vous qu’il avait prévus. En effet, il devait rencontrer la régente du Rouergue aujourd’hui, puis après l’entretien, se rendre dans la province de Narbonne.

Il n’aurait manqué pour rien au monde un tel rendez-vous.

Au fur et à mesure qu’il s’approchait du garde, il voyait entrer tout les grands noms de l’EA. Certain comme son Éminence Lorgol ou encore son Éminence Ingeburge, n’avais qu’à montrer le bout de leur nez pour être invité chaleureusement à pénétrer à l’intérieure de l’enceinte. Idem pour Monseigneur vincent.diftain, qu’il connaissait bien.

Très fière d’avoir l’occasion de se réunir avec autant d'élite, quant arriva son tour, il s’approcha du garde pontifical et lui dit.

Bonjour mon fils, je me présente père Boudegignac.

Visiblement, la réaction du garde ne fut pas la même. Le garde, du haut de sa stature le fixa et lui fit comprendre qu’un laissé passé était nécessaire pour entrer. D’une vois un peu intimidé face à l’armoire à glace qui l’observait, Boudegignac essaya de se justifier.

En fait, heu… vous ne me connaissez sans doute pas mon fils, je suis le nouvel Évêque de Rodez , dans la hâte de mon départ, j’ai oublié de prendre mon accréditation, mais regardez ma médaille, c’est une vraie je vous assure. Et puis je suis sûr que d’autres personnes à l’intérieur pourront vous confirmer.

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Evêque de Rodez
Membre du Monastère Grégorien d'Argentat

[neocor]

Alors qu'il était en prières à l'heure de Vêpres dans sa modeste demeure, l'Archevêque de Cambrai avait entendu le bec d'un pigeon bagué frapper à sa fenêtre... C'était une lettre de Monseigneur Kad, lui faisant part de l'intronisation officielle de la nouvelle équipe Primatiale...

Le vieil homme avait sorti son petit poignard bien affûté qui lui servait à raser son poil maintenant, têmoin aussi de sa jeunesse comme Soldat du Très Haut. De la manche de sa bure il en avait fait briller la lame, puis avait regardé par petits morceaux son vieux visage fatigué et balafré... après un moment d'hésitation à l'idée d'un aussi long voyage, il prit décision et fit préparer la voiture aux armes de l'Archevêché de Cambrai... Point d'habit d'apparât qu'il détestait mais sa bure noire avec un liseré blanc autour du col romain... Le cocher avit mené bon train et Neocor n'avait point été dérangé par les secousses du trajet... Il arriva et se présenta à la Garde...

Mes Enfants, mes Frères, mon nom doit vous être inconnu ! Je m'appelle Neocor, Archevêque de Cambrai et Abbé de l'Ordre des Chevaliers Francs. permettez que je vous bénisse en ce jour capital... Mais je suppose que d'autres l'ont fait avant moi...

[Feue Ecaterina]

Le coche l'avait laissé devant les grandes portes de la Basilique. Aprés un chemin de plusieurs jours, Ecaterina venaite nfin d'arriver à Rome pour la cérémonie d'intronisation du nouveau Primat: Kad.
Elle était ravie d'être présente pour ce jour important pour cet homme juste et bon.
Elle se dirigea vers le garde pontifical, sourit aux personnes qu'elle connaissant puis arriva à autour de l'Evêque de Rodez.

- Comment allez vous Monseigneur? J'espère que Rodez vous plait.

Tout en souriant elle regarda le garde et prit la parole:

- Bonjour mon fils, je suis Ecaterina de Sevillano, Archevêque d'Embrun. Je désire entrer je vous prie.
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[Arakiriman]

La chaise à porteur teutonique s'avanca sur le parvis et la jeune duchesse en descendit un peu difficilement. Sa crane retentissait encore du violent coup sur la tête qu'elle avait pris dans la Commanderie Teutonique et elle n'était venu que pour son cousin et son ami Kad. Grommellant, elle grimaca à l'encontre du garde qui voulait la toucher et préféra se mettre sur le coté pour trouver un moyen de se faufiler que d'avoir à subir une présence humaine dans son espace vital,...très agrandi dans son état. Puis voyant que le garde l'avait reconnu en tant que membre de l'Eglise et donc ne la fouillerai pas, elle passa.
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l'Ordre Teutonique Recrute
Chevalier Légat d'Isenduil

[Lolotlse]

Le Père Lolo avit été convié à l'intronisation du nouveau Primat de France. Il se rendit à la basilique en courant car il était terriblement en retard...
Devant la majestueuse entrée de la basilique se tenait un garde.

Je suis le Père Lolo de Toulouse, Curé de Gien et Nonce Apostolique du Duché d'Orléans. Me permettez-vous l'entrée ?
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