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[RP] L'école de Kabuken au sein de Rome
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Siddhartha Rujia



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MessagePosté le: Mar Sep 09, 2008 12:41 am    Sujet du message: [RP] L'école de Kabuken au sein de Rome Répondre en citant

[HRP]Pour ceux qui auraient pu suivre les aventures des deux compères en Périgord, sachez que effectivement ils n'ont pas encore quitter Angoulême à l'heure qu'il est. Néanmoins cette histoire ce déroule juste après leur départ et donc leur arrivée, je voulais lancer le RP alors j'ai un peu chevaucher. Promis aux modos je m'efforcerais d'éviter tout débordement.[/HRP]

La terre se soulevait encore dans le lointain angoumois, peut-être même que la fameuse tempête qui soulevait là-bas à tout jamais ce qui n'était depuis longtemps plus un sol mais de la poussière, du sable argileux.

Eux n'avaient pas attendus. Eux avaient déjà prévu leur départ bien en amont de cela. Bien plus tôt aussi que de savoir que l'on subirait ce terrible tumulte, cette cendre sur un territoire déjà suffisamment tourmenté. Nul doute que l'on s'en souviendrait bien longtemps, des générations plus tard.

Alors donc ils étaient partis. Un vieil homme et un jeune coq, encore arrogant même si certaine choses avaient évoluées. Ils étaient partis pour peut-être jamais revenir. Ils avaient laisser derrière eux un autre monde et surtout des gens qu'ils avaient croisés et dont ils s'étaient attachés. Mais il faut parfois avancer, quitter à effacer derrière soit sa vie d'avant.

Une charrette donnée par un paysan qui l'avait faite pour eux, et leur mule qui les suivait encore et toujours, voilà ce qui était leur demeure, leur moyen de transport aussi. Sur cette charrette, tel un message, un élément du lointain, d'un autre monde, elle était là. Démontée entièrement, parfaitement rangée, une yourte attendait le moment où on la planterait à nouveau.



Derrière elle les quelques meubles que le duo avait. Un poële, deux lits, les figures faites par le sire Anthémius, de la vaisselle, et c'était tout. À quoi bon avoir plus, pour le perdre ? Pour le casser ? Les escargots transportent tout leur vie dans leur coquille et elle leur suffit.

Le voyage fut long, extrèmement long et même si ni l'un ni l'autre ne le reconnaîtrait jamais ils étaient largement épuisés du chemin parcouru.

Ils avaient tout bonnement traversé la France et descendu jusqu'au centre de l'Itale. Trente-cinq jours de marche pour tout les deux. Un exploit aurait dit certains, un périple tout simple. Ils savaient où aller, ne manquait plus qu'à s'y rendre. Le temps avait fait ensuite son oeuvre. Alors bien évidemment là-bas en angoumois d'où ils venaient le temps avait disparue finalement. Il n'était pas rester l'attendre.

Rome. Monumentale, sérieuse, grandiose. La ville de tout les vices et la ville de toutes les vertus, la ville ou tout est possible, l'espoir et la désillusion, l'ascension sociale et la chute infinie. Terre de contraste et de lumière noire.

Noir, comme les robes de certains prélats. Les deux hommes n'avaient pas eut le courage d'entrer directement en la Cité, aux abords de la place d'Aristote. Ou alors ils avaient volontairement choisi de s'installer dans le lointain, sur des terres plus excentrées, plus neutres peut-être.

Nul ne le serait en fait, le Maître n'était que peu enclin aux explications. Mais toujours est-il qu'ils s'approchèrent du Tibre. Là un espace important se dessinnait. Un tout petit bois serpentait, mais surtout une grande esplanade herbeuse ou poussaient herbes folles et buissons épineux se prélassait longuement sans que l'on s'en occupe vraiment.



À force de chercher et de questionner le maître trouva le propriétaire qui accepta après fortes tergiversations et importantes boissons alcoolisées de la part du propriétaire, de laisser le maître et son disciple occuper le lieu. Bien sûr il se ferait rémunérer mais le maître parvint à faire baisser le prix et ne payer que plus tard. Et pourtant ce ne fut pas chose aiser car le propriétaire ne parlait que italien et celui du maître s'avéra bien rouillé. D'autant qu'en plus l'animal avait un fort accent du nord de la péninsule. Lombard, rocailleux, nerveux, et effaçant allègrement les syllabes finales, un casse tête à comprendre.

Mais quand ce fut fait ils s'installèrent immédiatement. Déjà la mule désarnachée en profitait pour brouter l'herbe folle. Tandis que Sacha sortait un à un les morceaux de la yourte.

Le maître cherchait l'endroit où ils l'installeraient. Il trouva rapidement. Il désigna donc le lieu à Sacha et le marqua à l'aide de pierres. Puis il partit prendre de l'eau à la rivière, alla couper quelques branche de bois pour faire le feu, mit de côté la nourriture qui leur restait, réfléchit à ce qu'ils allaient faire.

Sacha lui n'avait pas traîné. En deux ou trois heures la yourte fut montée, le maître l'aida pour y faire entrer les meubles et ils attachèrent la mule à un piquet en laissant une longe importante. Car déjà la bête commençait à galoper plus loin que leur terrain.



- Nous voilons donc arriver mon cher élève. La fin de notre périple.
- Un périple fort long et...
- Fatiguant ?
- Heu non pas du tout...
- Oui oui bien sûr. À présent c'est Rome que nous allons devoir conquérir...


Le maître sourit à sa dernière remarque.

- Mais nous avons le temps pour cela. Tout d'abord demain sera un autre jour. Viens nous allonbs manger et dormir.
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Sacha_Net



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MessagePosté le: Jeu Sep 11, 2008 12:20 am    Sujet du message: Répondre en citant

[HRP] N'ayez pas peur d'intervenir, ce n'est pas un RP privé. Il ne sera que mieux suite à l'intervention de qui que ce soit, clerc ou non.[/HRP]

Bercés par le doux murmure du Tibre qui passait à quelques pas d'eux, les deux hommes pris par le sommeil du juste se couchèrent très tôt. A peine eurent-ils manger les maigres rations qui leurs restaient et qui leur suffisait amplement, que chacun d'eux alla se coucher et s'endormit quasiment aussitôt.

La longue route qu'ils avaient eut auraient sans doute arrêter quiconque. Mais lorsque l'on est porté par le sentiment irresprescible que l'on doit arriver au bout du chemin, personne pas même son propre corps peut nous arrêter. Ils avaient donc traverser montagne, bras de mer, forêts, chemins escarpés, vallons, villes de peu de morale ou trop élitiste pour donner à manger à de nobles voyageurs. Ils avaient en somme vécu la vie de bohème.

Sacha ressentait le sentiment étrange de n'être plus tout à fait le même. Les voyages qu'ils avaient faits, après, bien après tout ce temps passer enfermer dans le même lieu avait peut être aiguisé sa curiosité sur le monde. Son ouverture sur lui auraient dit les gens bien informés. Mais jamais pas même à son meilleur ami il n'avouerait cela. En apparence il se devait d'être le même.

Rome est une bien étrange cité. Le coeur même d'un pouvoir spirituel, et en même temps la force du temporel. Car les hauts murs de la cité, la vigueur des pierres ammoncelés par tant et tant de générations différentes, qui avaient oeuvrés pour offrir un tel spectacle semblaient tellement ancrés en cette terre.

Ainsi donc pour exercer la charge de transmettre ce qu'ils appellaient la foy, les clercs pensaient qu'il fallait se doter d'un monde concret, figé dans le temps un univers, une institution. Mais si cette même foy ne se suffisait pas par elle même, cela signifiait donc qu'elle n'était pas assez forte ? Et alors pourquoi la répendre ? Pourquoi chercher par tout les moyens à la transmettre ?

Certains choses restaient encore abscondes au jeune Sacha, il espérait bien qu'en venant ici, au plus prêt de ce monde-ci, il arriverait à mieux comprendre.

En attendant la vie continuait pour les deux hommes.

Ils avalèrent rapidement un peu d'eau, quelques maigres fruits et s'empressèrent de faire les quelques tâches personnelles qu'ils avaient.

Pour une fois le maître se montra fort fatigué, car il ne se leva pas avant Sacha mais en même tant que lui. Le voyage tout comme le premier qu'ils avaient avait dû lui aussi l'user mais personne n'en parlerait évidemment.

La journée était à peine entamée, tout juste aux alentours la ville s'éveillait. On entendait le son d'une cloche dans le lointain. Un présage ? Mauvais ou bon, nul ne le serait en fait, car on peut toujours les interprêter à loisir.

Pourtant ce fut le moment que je choisit le maître pour s'approcher de Sacha et lui parler.


- Ils ne viendront pas à nous. C'est donc à nous de nous de tout faire pour les faire venir.
- Dès aujourd'hui ?
- Oui car tout d'abord on a plus vraiment les moyens d'attendre. La bourse que nous avions au départ du voyage et les maigres ressources que nous avons glaner sur la route sont épuisées. Et ensuite parce que plus vite nous commencerons, plus vite nous connaîtrons mieux le lieu.
- C'est logique, alors que voulez vous que l'on fasse ?
- Et bien ce que nous savons faire, tout deux, une école.


À la fois surpris et heureux, Sacha accueillit avec plaisir les derniers mots du maître. Il avait bien précisé tout deux. Auparavant il avait plusieurs fois dit nous, notre enseignement, mais jamais il avait considéré, ou en tout cas dit qu'ils se considéraient comme un duo. Il sourit à cette évocation. Mais pour autant il ne perdit pas de temps à réfléchir et déjà il s'attela à la tâche.

Aidée de la fidèle mule il commença à défricher les environs de la yourte. Les buissons, herbes folles seraient toujours de trop. Il sélectionna au passage celles qu'ils pourraient manger ou utiliser en onguent.

Ceci fait il placa les différents objets qu'ils avaient conservé de leur séjour en angoumois. Ce que l'on appelait un mannequin en bois.




Des petits poids de différentes tailles que l'on pouvait soulever. Nul ne sut d'ailleurs pour qu'elle raison.



Ensuite il récupéra un vieux sac que le voisin du propriétaire avait. Il le répara, et le fourra ensuite avec tout ce qui lui était inutile. A l'aide d'une vieille chaîne rouillée il suspendit celui-ci à un arbre.



Étrange pratique que celle-ci se dirait les voisins. Car déjà ceci en passant à proximité s'intteroggeait sur ces nouveaux venus.

Sacha observa les alentours. Il n'aurait pas de grand arbre pour l'aider et se serait bien trop long à faire. Il alla donc récupérer quelque part une planche abandonnée. À l'aide d'une des plantes dont il écrasa les graines il fabriqua une pâte qui lui servit de peinture. Il se mit à peindre la dire planche et quand ce fut finit à l'aide d'un mandrin planta la planche à l'entrée du terrain. On pouvait y lire.




Les installations étaient encore rudimentaires. Et il manquait encore beaucoup de choses. Mais déjà l'école pouvait accueillir ces premiers élèves.
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Siddhartha Rujia



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MessagePosté le: Lun Sep 15, 2008 11:30 am    Sujet du message: Répondre en citant

[HRP]Comme dirait un autre pape, n'ayez pas peur. On est pas là pour raconter une histoire en duo.[/HRP]

Finalement aucun élève ne vint ce jour là.

Bien sûr que quelques badauds et autres petites gens semblèrent interloqués par cette drôle d'installation qu'ils avaient bien pût mettre là. Mais après des questions qu'ils eurent du mal à sortir, préférant observer de loin, ils s'en allaient rapidement.

Le maître n'était pas inquiet. Il savait bien qu'ici ou ailleurs les étrangers font peur. Et qu'en plus ils aient comme habitation une yourte, la boucle était vite bouclée.

Mais malgré tout il fallait qu'ils avancent et pour cela une unique solution s'offraient à eux. Aller à la conquête du client.

Si quelqu'un lui avait dit qu'il dirait cela un jour il aurait rit à cet oiseau de mauvais augure. Et pourtant il était bien là son monde de maintenant. Cruel et dense à la fois. Il espérait tout de même que son message passerait.

Sur leurs dernières économies il avait fait acheté à Sacha toute la toile qu'il trouverait, à charge pour lui de la trouver au meilleur prix et d'assembler les morceaux ensemble. Un travail qu'il avait accompli avec soin, provenant même à conserver la moitié de l'argent. Il cousait alors les morceaux avec l'ardeur que lui connaissait le maître dans ses entraînements lorsqu'il vint le voir. Lui s'assit un peu plus loin, son bâton posé à côté de lui et en silence il le regarda faire.

Un homme passa sur la route avec son troupeau de chèvres. Siddhartha le salua mais n'eut aucune réponse. Les gens du coin et surtout de la compagne autour ne faisaient déjà pas confiance à leur voisin, alors à un étranger.

Sacha ne l'avait pas entendu, il continuait son ouvrage en silence. Il suait à grosses gouttes. Il n'était pas encore expert à cet art et se concentrait énormément pour y parvenir. S'essuyant le front il aperçut alors le maître.


- Oh vous étiez là !
- Oui mais je ne faisais qu'observer.
- Je suis désolé je ne vous avait pas entendu.
- Aucun problème, il ne faut pas te déranger pour moi.
- J'ai bientôt fini.
- Prends tout ton temps. Je ne suis pas un esclavagiste. Je venais te prévenir de deux choses. Je pense aller me balader dans les alentours. Voir s'il y a des gens à qui on pourrait parler de notre école. Et je voudrais que tu ailles en place d'Aristote y parler aussi. Avec un panneau et quelques informations.
- Moi faire le camelot ? Vous êtes sûr.
- Tu débrouilleras très bien j'ai confiance. Et pour ce soir c'est moi qui prépare à manger. Tu en auras assez fait pour la journée.
- D'accord si vous pensez que je dois le faire.


Il se retira, attrappa son bâton posa sa main sur l'épaule du jeune homme et commenca sa découverte de son environnement.
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frère roger



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MessagePosté le: Lun Sep 15, 2008 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Un vieux moine se promenait dans les faubourgs de rome à la recherche du coin tranquille pour piquer un bon roupillon. En réalité, il est distrait et pense à pré-commémoration de la boulasse de ce weekend. Roger est encore embrumé des vapeurs éthylique de la sainte cérémonie.

Puisse les desseins divins être toujours aussi pétillant!

soudain, le vieux roger voit de loin l'équipage bizarroïde. une drôle de tente et deux zigottos à l'allure spéciale.

Mazette, j'ai trop célébré la sainte boulasse. une véritable hallucination, cette vision.

Le vieux roger s'avance pour en avoir le coeur net.
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Sacha_Net



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MessagePosté le: Lun Sep 15, 2008 12:24 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le maître venait à peine de le quitter et il avait alors repris son ouvrage sur sa toile qui devenait de plus en plus longue. Fourbu mais n'ayant pas terminé son travail il se dit qu'il achèverait tout cela un autre jour. Le maître lui avait bien signifié.

Il ne servait à rien de s'épuiser lamentablement pour ne pas pouvoir continuer ensuite. Le repos fait aussi parti du travail. Il laissa donc là cette fameuse toile, pensant que personne ne serait assez fou pour venir voler une toile d'un quart de lieue aussi lourde.

Il s'approcha de l'endroit où il avait mit un seau d'eau et s'apergea avec. Il prit ensuite un linge avec lequel il s'essuya. Il était en train de le faire tout en regardant d'un oeil distrait la ville de Rome devant lui, lorsqu'il aperçut un homme en bure s'approcher.


Foutus curetons maugréa-t-il.

Mais immédiatement après lui revinrent les enseignement du maître.

Ils avaient besoin d'eux autant que l'inverse. Il devait donc malgré tout se forcer à l'accueillir.

Il avait retiré sa chemise et cette allure ne plaîrait sans doute pas à l'animal sous son manteau lourd. Il attrappa donc le dit attribut et l'enfila en vitesse.

Il avait prévu d'aller sur la place d'Aristote comme le maître lui avait demandé. Et bien ce départ était retardé. Il s'approcha donc de l'homme qui semblait être d'Eglise. En fait Sacha l'avait déjà considéré ainsi dès qu'il l'avait vu et s'efforça de sourire. Un sourire totalement fabriqué qui ne tromperait personne.

Première règle d'abord on dit bonjour.

Ah ça non ! Il ne pouvait pas !

Et si il devrait bien !

Bon d'accord mais que bonjour messire. Pas plus.


Bonjour messire...

Il laissa un temps de silence, ne sachant quoi dire ensuite.

Que puis-je faire pour vous ?

Aider quelqu'un ? Surtout un cureton. Sûrement pas.

Vous cherchez quelque chose ?

Voilà quelque chose de neutre et d'interrogatif à la fois. Parfait.


Vous cherchez quelque chose ?
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frère roger



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MessagePosté le: Mar Sep 16, 2008 12:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le vieux roger est toujours aussi ahuri mais intéressé s'approche de l'inconnu. Il se pose des questions mais n'ose les formuler de peur de passer pour un malotru.

Hum, Hum

Il ne sait que dire d'intelligent pour engager la conversation et a surtout envie de faire sa sieste

Je cherche en effet quelque chose. Ma quête n'est point spirituelle en ce moment même si motivée par l'abus de spiritueux.

le vieux roger s'en veut de faire de l'humour débile, puis se rassure en se disant que l'âge excuse pas mal de choses

Avez vous repéré dans les parages deux arbres solides dans une endroit paisible pour tendre un hamac quelques heures ?

le vieux roger hésite puis rajoute timidement mais curieux

Vos moeurs, effets, parlers semblent bien bizarre pour le vieux clerc que je suis. J'ai pas mal voyagé en europe de l'ouest mais je n'arrive pas à vous situer culturellement. Je me présente roger, moine cistercien et fonctionnaire romain. Puis je savoir à qui j'ai l'honneur de causer ? et ce qui vous amène en nostre ville papale, si je ne suis pas trop indiscret ?

le vieux roger est soulagé d'avoir exprimé sa pensée même s'il sent encore les effets éthyliques des abus de la veille.
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MessagePosté le: Mar Sep 16, 2008 11:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En plus de son affreuse robe de bure, l'homme ne cessait de dodeliner de droite à gauche, comme s'il avait envie d'uriner et surtout tenait quelques propos incohérents, comme s'il y avait des ratés dans sa tête.

Sacha alors soupira et songea fortement.


*Et voilà quand on abuse du vin de messe. Après on me dira que je ne retiens que des lieux communs sur les types en soutane.*

Néanmoins encore une fois Sacha s'efforca de parler normalement et correctement au vieux moine en face de lui. Tout d'abord parce que jusqu'ici il n'avait pas été agressif à son égard, et pas non plus hautain. Quelque chose qui plaidait en sa faveur. Et puis surtout il fallait bien commencer par quelqu'un pour qu'il puisse gagner leur vie dans leur école, alors cureton ou pas, tant pis, ça ferait déjà un de moins à être trop con.

Donc quand il lui demanda son nom il dit.


Je suis Sacha Net l'élève du Maître Siddhartha Rujia, grand spécialiste de l'art du Kabuken. Et il n'y a pas ici d'arbres pour un hamac, mais peut-être d'autres choses qui vous intéresserons.

Je suis désolé mais je suis pressé, je dois allez faire le guignol en place d'Aristote, alpaguer des clients pour notre école.


Ça avait l'air sincère. Espérant que l'homme en face lui y croit Sacha attendit.
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MessagePosté le: Dim Sep 21, 2008 11:32 am    Sujet du message: Répondre en citant

Une mouche passa au desssus de sa tête. Sacha la chassa. Il en avait marre de celle-ci. Mais il en avait surtout marre de cette situation. Presque hébété, le clerc ne semblait pas vouloir bouger ni dire le moindre mot. On eut dit qu'il était devenu stoïque.

Sacha faillit se dire que le mieux était de lui mettre une claque. Mais il eut peur qu'il n'apprécie pas.

Alors il attendit et se demanda si un jour il pourrait enfin bouger.

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MessagePosté le: Lun Sep 22, 2008 9:39 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le vieux moine avait fait une sieste sur place. Sa vieillesse et les excès des jours passés rendait cet exploit involontaire plus fréquent que chez un fils d'Aristote normal.

Excusez l'étranger. Je vais donc me déplacer pour trouver duo d'arbres accueillant pour mon hamac. Je suis encore tout ensommeillé. Je ne vous retiens pas plus longtemps. Allez donc amuser les passants sur la place d'aristote si tel est vostre projet !
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MessagePosté le: Lun Sep 22, 2008 1:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Rapidement comme toujours avec Sacha le calme laissa place à une froide colère. C'était déjà un miracle qu'il est tenu jusque là.

Eh ? Tu te moques de moi ? C'est ça ? Saches que je suis pas un amuseur public cureton, et si je fais cela c'est afin de transmettre le savoir que mon maître a acquerrit durant de longues années. Un savoir qui diffère bien de votre soi-disante religion.

Alors va pioncer dans ton hamac après avoir bu comme un trou et laisse les gens qui travaillent, travailler.

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MessagePosté le: Mar Sep 30, 2008 8:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le vieux moine tombait de fatigue et mourrait d'envie d'enfin établir son campement en dressant son hamac. Il prit néanmoins le temps de répondre au mec bizarre qui lui causait avec dédain.

Ecoute WC Net, j'ai appris à ouvrir mes sens et mon cœur à la différence lors de mes divers voyages diplomatiques dans toute l'europe. Je suis même devenu adepte de la pita grecque via un aristodoxe converti. Mais, tu dois venir de loin car je connais pas le Kabuken. C'est culinaire ? Sache quand même que si dans ton patelin bizarre, c'est coutume normale de moquer l'ancien, de ridiculiser sa foy, de l'insulter et de venir provoquer sur son terroir l'inconnu, ici dans les Royaumes Renaissants Européens, c'est plutôt manière de malappris. Bref, je suis trop sage, trop fatigué, trop diplomate , pour me disputer réellement avec toi. Et non pas trop lâche, je vois ce que tu penses : je sais piquer une grosse gueulante dans tout Rome quand un truc m'indispose. Bref, je suis un vieux chiant grognon mais plutôt ouvert et qui aime bien se laisser vivre. Tu as même éveillé ma curiosité. Ton maître, il bosse dans quoi alors ? C'est quoi son trip artistique ? Son savoir recouvre quoi ?

un moment de silence

Dis dans ton bled bizarroïde, vous connaissez le grand Aristote et nostre religion ? Tu as déjà lu le Livre de la Vertu ? Tu serais pas issu du Royaume des milles et une nuits, un pote à Aladin dont j'ai entendu l'histoire dans un conte hétérodoxe ? Ou tu viendrais pas du mythique Royaume oriental du fameux prêtre aristotélicien jean ?


Roger était un grand curieux, bavard devant l'éternel et surtout bourré comme un polak du Nord. Il parlait en diffusant un flot continu de paroles et de questions sans chercher à la cohérence du tout. Roger était cool et crevé.
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MessagePosté le: Jeu Oct 02, 2008 11:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

*Et en plus il refoule du goulot. Il est tombé dans une barrique la tête la première ou quoi ?*

D’autant que lorsqu’il lui répondit par deux fois Sacha faillit lui décalquer la tête à cet encapuchonné. En même temps que son haleine fétide lui revenait il répondait à son agression.

Pourtant il savait bien qu’il existait deux types personnes qu’il ne fallait pas jamais provoqué : les fous et les ivrognes. On ne sait jamais ce qu’ils sont capables de faire.

Et pourtant il ne le toucha même pas, pis il recula face à l’agression. Car rapidement il comprit que tout ce qu’il voulait c’était savoir plus, connaître plus, en gros il était curieux. Non pas que cela réjouissait grandement Sacha qui avait comme habitué de rabrouer tout ceux qui insistaient trop. Mais étrangement lui, lui paraissait,… Disons que… enfin quoi il pouvait admettre une certaine insistance.

Et puis surtout il voulait prouver à la face éclatante de ce monde trop lisse que semblait être Rome que la doctrine de son maître était bien plus grande et bien éclatante que tout les salamalèques que pouvait raconter leur fameux livre des vertus.


Bon tout d’abord on va se calmer, c’est pas en criant qu’on va t’écouter plus mon vieux. Le Kabuken ce n’est ni un plat exotique ni le nom d’une saloperie comme celle que tu t’es mit dans le cornet. C’est un art du développement personnel. Une philosophie de vie comme une hygiène et un art du combat. C’est bien plus que ton Aristote et ton livre peuvent en raconter. Mais évidemment ça te dépasse. Enfin surtout en ce moment.

Écoutes tu sais quoi. Tu as de la chance. Il s’avère que depuis quelques temps, je sais pas, je deviens un peu mou. Car à une époque pour tes quelques mots je t’aurais calmer à coup de bâton ou d’épée sur le crâne. Mais là je sais pas pourquoi je le fais pas. Peut-être que ta tête me plaît après tout, pourtant j’ai vu mieux.


Il regarda la tête du clerc, fit une moue boudeuse et poursuivit.

En fait la philosophie n’est en rien l’utilisation de la violence gratuite, au contraire. Elle est la volonté même de ne se servir de sa force qu’au bon moment. Mais disons que j’ai un peu beaucoup le sang chaud.

Il se demandait à ce moment si l’homme en face comprenait grand-chose de ce qu’il lui racontait.

Bon écoutes. J’ai peut-être un produit pour faire passer ton ivresse. Si tu acceptes que je te le passes, je peux essayer de t’expliquer un peu de cet art. Mais promis tu évites de me parler directement car franchement ton haleine refoule.
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MessagePosté le: Mar Oct 07, 2008 12:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

bien, file moi ton produit magique contre la gueule de bois.

le vieux roger était plus qu'intéressé par la substance demandée

Ok, l'ami tu connais pas le grand Aristote, ce qui est bizarre car je pensais que les macédoniens avaient essaimé sa métaphysique en orient sur les ruines de l'empire éphémère d'Alex le grand. Et son pote, Christos tu en as entendu causer là-bas dans ton pays lointain ?

le vieux roger se sentait mieux

j'espère que tu penses combat mental & intérieur car moi, je suis pas un pacifique né mais j'ai juré de jamais manier une arme en tant que telle ... Ton mix philo-aware-hygiénique Kabuken, il est compatible avec mes croyances et ma foi ?

le vieux roger avait oublié son hamac et avait meilleur mine
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Sacha_Net



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MessagePosté le: Mar Oct 07, 2008 10:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Amenant le clerc jusqu'à la tente, Sacha le fit s'asseoir sur la petite bûche qu'il avait trouvé pour servir de siège. A côté des énormes troncs du Périgord ces choses semblaient vraiment ridicules, mais en plein milieu d'une ville, il était fort difficile d'offrir comme trône d'énormes choses. Peut importe.

Le jeune homme ressortit rapidement avec une petite fiole qu'il tendit au cureton, puis il s'assit en tailleur en face de lui, son épée à proximité.


Je ne suis ni macédonien, ni d'extrême-orient, je suis né en flandres, d'une mère fille de mauvaise vie pour gagner de quoi manger et un père ivrogne à souhait qui a fini par la tuer en la battant. Rien à voir donc avec un quelconque lieu bien lointain.

Mais je n'ai pût connaître bien peu de choses de cet Aristote et ce Christos si ce n'est que ceux qui se disent ses interprêtes brûlent les gens, condamnent à l'exil et s'amusent dans de joyeuses croisades. Est-ce si important de savoir ce à quoi l'on croît ou est-ce plus important de savoir qui l'on est ?

Regarde moi. Je refuses toutes ces fadaises et pourtant je te parles à toi. Faut dire que malgré ton état aviné et sa robe de bure tu as l'air d'avoir une bonne tête, je sais pas... Pourtant d'habitude je me méfies des gens qui ont une botte tête.


Il étira une de ses jambes, prenant bien soin que ses muscles ne se crispent pas.

Tu t'interroges de savoir si l'enseignement du maître, qui lui doit si connaître plus en Aristote que moi, je peux te l'assurer, est compatible avec tes croyances ?

Il ne faut pas être un violent pour pratique notre art, ni un adepte non plus. Appellons ça un sport, du corps bien sûr mais aussi de l'esprit, mais toujours un sport.

L'objectif du kabuken est d'aider tout ceux qui le pratique à obtenir le meilleur d'eux mêmes, une sorte de recherche du soi et de son bien être mais aussi des performances.

Tu me suis ?

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frère roger



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MessagePosté le: Lun Oct 20, 2008 3:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Assis sur une petite bûche près de sacha, Roger afonna la fiole promise.

Dis le flamin égaré, la prochaine fois que tu veux me faire boire dans un truc aussi petit, accroche le récipient hétérodoxe par une cordelette car un bon aristotélicien risquerait de s'étouffer s'il s'abreuve avec enthousiasme comme lors d'une boulasserie rituelle.

Je suis quand même interloqué de voir que nos prophètes ne sont pas analysés sur leurs faits & gestes & métaphysique exprimée par nostre Beau Livre des Vertus mais directement décriés par les mêmes sornettes colportées par les rumeurs véhiculées par le vent & l'intempérance. Si des clercs romains se sont égarés dans leurs actions, ils n'en sont pas moins humains & donc loin de la perfection divine. Pourquoi jeter le bébé et l'eau du bain si la faute de l'Eglise Romaine est d'être une institution humaine avec ses défauts & grandeurs. Enfin, comme on dit dans mon berry, la tonsure fait pas le cureton... C'est vrai que je voudrais pas faire une indigestion théologique & je désire m'assurer de la comptabilité métaphysique de nos deux idées du Monde.

Tu me tentes par ta discipline du corps & de l'esprit. Le bien-être m'intéresse surtout le lendemain de la veille. Performons donc ! Ton gourou, il est où ? kabuken Power, purée je dégrise mon vite que prévu.

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