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[RP] 2 octobre 1456 - Funérailles de Son Eminence Kreuz
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Makcimus.



Inscrit le: 06 Aoû 2008
Messages: 1889
Localisation: Pour la gloire du Tout Puissant.

MessagePosté le: Dim Oct 26, 2008 11:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lourde l'atmosphère, sourd les bruits de pas en cadence... Lent, le cortège funèbre, rapide les battements de son coeur résonnant en lui.

Makcimus, toujours à genoux osa lever les yeux pour voir passer le cercueil.Tout était impressionnant, le visage grave des hommes et femmes portant la dépouille d'un des plus grands chevaliers que l'Église ai eu en son sein ces dernières décennies. Il reconnut en cet instant l'Hochmeister Teutonique... Les autres porteurs pour lui étaient des inconnus, mais nul doute qu'ils devaient tous être de grand chevalier.

Il se signa avec ferveur... Fermant les yeux osant à peine respirer, il pria avec grande conviction
.
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spock



Inscrit le: 30 Mai 2006
Messages: 43
Localisation: Langres (Champagne)

MessagePosté le: Lun Oct 27, 2008 7:46 am    Sujet du message: Répondre en citant

Spock suivit du regard le passage du funèbre cortège dans l'allée centrale.

Au passage à sa hauteur, Spock baissa la tête et signa en signe de respect pour celui qui fut son Grand Maistre.

_________________
- Capitaine des Archers


Dernière édition par spock le Lun Nov 03, 2008 9:42 am; édité 1 fois
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Iasvana



Inscrit le: 25 Avr 2008
Messages: 7

MessagePosté le: Jeu Oct 30, 2008 1:53 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Iasvana, présente en toute discrétion depuis le début de l'enterrement, se signa au passage du cercueil.
Elle se souvenait de cet homme... Ils avaient rient ensemble un soir où elle festait ses vingts ans et ou elle commençait à se trouver vieille... Il s'était gentiment moquer d'elle avant de lui offrir une bière avec un regard bienveillant. Il lui avait toujours semblé bon et généreux... Bien qu'elle ne l'ai rencontré que trop peu de fois...

*Qu'il repose en paix, à la place qu'il mérite...*

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SEMINAIRE PRIMAIRE DE TREVES
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Enorig



Inscrit le: 22 Juin 2006
Messages: 108

MessagePosté le: Jeu Nov 06, 2008 1:29 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elle avait fait une longue route. Très longue, très pesante. Après son mari c'était un ami qui partait. Plus qu'un ami d'ailleurs, un confident. Elle l'avait aimé plus qu'un père lui. Il avait été d'abord un ennemi avec la campagne de l'Alençon et quand ils s'était revus à la mort de son frère il était devenu un ami, puis le temps passant plus qu'un ami.

Il l'avait accompagnée dans un carosse pour les funérailles de Dug. Ils s'étaient découverts, lui le vieux à qui il manquait la dextre et la duchesse qui n'avait plus rien de la timide débutante qu'il avait connu. Sa dextre manquante le meurtrissait et il essayait bien maladroitement de cacher cette infirmité devant la duchesse qui s'était gentiment moquée de lui devant ses efforts bien vains ma foi.
Elle soupira en se rappelant le repas improvisé de nuit dans une cuisine de princesse. ils avaient rit tous les deux de leur gourmandise. Un fard lui monta aux joues. Elle était bien légèrement vétue ce soir là.
Et ce jardin de Margency, si bien protégé et ou la discrétion était de mise pour tous ses occupant d'un jour ou plus, jardin ou elle l'avait invité à un pique nique. Ils avaient devisé tous les deux de la vie de la mort, philosophant comme des vieux amis de toujours, riant, se regardant complices tous les deux...... Son fils, Chlodwig qu'il avait tenu dans ses bras tout juste après sa naissance.

Elle alla s'asseoir puis regarda le cercueil passer lentement.


Kreuz mon ami je sais que tu es près de lui et que tu veilleras toujours sur nous.
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niac



Inscrit le: 13 Juin 2008
Messages: 8

MessagePosté le: Jeu Nov 06, 2008 2:03 am    Sujet du message: Répondre en citant

Niac était présente en ce jour qui verrait un enfant du Très Haut venir à lui, en ce jour où la vie d’un grand homme s’était éteinte, laissant derrière lui ses proches, sa famille, ses amis, ses connaissances dans une profonde tristesse.

Elle l’avait rencontré lors de son emménagement dans la ville de Sion, dans une taverne ils s’étaient rencontrés, elle ne le connaissait pas mais ils avaient une connaissance en commun.
Elle ne lui avait même pas dis son nom et elle ne connaissait pas le sien mais quand elle avait parlé de son Aimé, le Duc de Bresse, il avait compris de suite qui elle était.
Elle avait eut peur à ce moment, cet homme mystérieux qui restait caché dans l’ombre, et elle encore jeune et innocente, il s’était approché d’elle et elle avait reculé, elle se méfiait de lui, il ne lui inspirait pas confiance. Son allure, sa démarche, ses traits tirés et sa carrure lui faisait peur, il lui avait remis un pendentif lui demandant de transmettre à Leg l’Ancien.
Et il s’en était allé.

Par la suite, Niac avait, comme il le lui avait demandé, remis l’objet dans les mains de son Aimé. Et Leg lui avait expliqué qui était cet homme à l’allure mystérieuse. Kreuz, un vieil ami, le frère de Suky.

Ils avaient ensuite fait connaissance et Kreuz maria Leg et Niac.
Ainsi leur amitié commença !

Aujourd’hui, le chagrin envahissait Niac de voir partir l’homme mystérieux, un Ami !

_________________
Niac DiCésarini, Duchesse de Suse et Baronne d'Abondance.
Veuve de Leg l'Ancien DiCésarini, Duc de Bresse.
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Arakiriman



Inscrit le: 02 Avr 2007
Messages: 1648
Localisation: Chambéry

MessagePosté le: Jeu Nov 06, 2008 8:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

Elle ne pleurerait pas. Ses derniers mots avaient été dure pour elle. il l'avait blessé plus que profondement et jamais cette blessure ne se refermerait. Eux qui avaient été plus que de simple parents. Des amis, des gens qui a un moment se sont compris et ont partagé la même vision du monde.

Si ce n'avait été qu'elle, elle ne serait pas venue. Il était trop dure de voir ce genre d'hommage quand...mais si elle avait à un moment pu désapprouver l'Homme, elle avait respecté grandement son oeuvre. Malgré tout, toute sa vie était basé sur ce qui avait voulu pour elle. Un époux qui pourrait prendre soin d'elle et peut etre, et elle y travaillait jour après jour, une voie de religieuse. C'etait pour cela également qu'elle était là. Pour lui montrer qu'elle n'avait pas oublié ce qu'elle lui avait promis malgré sa douleur.

Elle regarda ces 5 amis qui se tenait autour du cercueil. Beaucoup retenait mal leur émotion. Elle sentait qu'elle pouvait passer pour froide mais de toute facon, quel qualificatif ne lui avait t'on déjà pas donné ?! Elle était ainsi et personne ne la changerai.

Au signal, elle leva le cercueil. La charge, un peu lourde, s'appuya brusquement sur sa main entamant la chair. Elle se mordit la lèvre pour ne pas lacher et tenir bon. La douleur s'effaca vite et le cortège s'ebranlait déjà.

Elle pensa aux Templiers qui était là. Au moins il avait pu venir, cadeau du ciel pour cette cérémonie importante aussi bien pour l'Eglise que pour eux. Ses capes blanches étaient là. Elle avait beau fouillé des yeux la troupe, son époux était absent. Elle murmura à elle et au cercueil.


Tu vois mon cher, ce n'était peut etre pas une bonne idée. Tu as tout gaché.
_________________

l'Ordre Teutonique Recrute
Chevalier Légat d'Isenduil
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acar



Inscrit le: 25 Nov 2006
Messages: 3614

MessagePosté le: Jeu Nov 06, 2008 6:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le poids du gisant pesait sur les espaules de tous mais le poids de la souffrance l'emportait, plus que le bois, pesant.

Le chevalier franc observa de par la hauteur de la portée, ceux qui s'affairaient à marcher du mesme pas, l'unisson par le geste...

Le chevalier-senateur Leg avaist grande dignité et sa prestance, icelieu imposait par son humilité...

Devers lui, le chevalier de l'ordre d'Aristote, Arakiriman, fier desfenseur à jamais, digne...

Se penchant encore un peu plus, il vist le prefet des vidames, qui portait l'honneur, en lui, le visage bien tendu, egalesment.

Et dans sa continuité, se tenaist le premier Maréchal, Vidame de Trèves, Mun Von Frayner, de la noble garde episcopale.

D'un pas cadencé, ils asvancèrent, ne formant qu'un dans l'antre de lumière ou dernier repos, se tenaict pour le cardinal, honoré.

_________________
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leg_l_ancien



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Messages: 771
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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 11:17 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ils arrivèrent enfin au pied de l'autel ou ils déposèrent le cercueil sur un support recouvert d'une nappe immaculée.

Chacun d'entre eux prit place en arc de cercle autour de la dépouille .

Le Chevalier Sénateur Leg s'avance vers l'autel fait génuflexion, et se signe avant de se relever. et de se retourner .Il regarde de sa haute stature , bien droit, le regard comme éclairé de l'intérieur, la foule rassemblée

Il lève les mains vers le Trés Haut


Il toussote, regarde l'ensemble des présents, et commence a parler de sa voix puissante , mais légèrement altérée par l'émotion qui l'étreint.


"Homme de notre sainte Eglise avec toute son humanité, ses forces et ses faiblesses ,et ses visions , conscient que sa vie sur terre ne serait pas eternelle,Kreuz fut de ceux qui force l'admiration ou qui provoque le rejet. Et avec lui il n'y avait pas de demie mesure...

Kreuz était mon frère au Temple.
Kreuz était mon mentor dans la Vraie Foy.
Kreuz était mon compagnon d'arme dans la tourmente des guerres...
Il était de ma famille, et ma famille, la sienne. Celle des hommes de bonne volonté a la Foy inébranlable.
Kreuz était mon ami.

 Cet ami m'a quitté, cet ami me manquera aussi longtemps que je foulerai la terre de mes ancêtres, et c'est avec plaisir que le jour venu ou le Tout puissant voudra me rappeler a son bon souvenir, que je m'en irai rejoindre mon ami Kreuz...
 
Mon ami, tu es mort, tu es parti, doucement, simplement, presque anonymement. A l'heure où beaucoup priait ou vaquait a ses occupations , tu es parti vers l'Inconnu que tu avais toujours cherché‚ voir recherché accompagné‚ je le crois, d'Aristote qui t'avais appelé un jour. Oui tu nous a quittés; nous ne te verrons plus venir vers nous, la démarche un peu lourde, ta haute stature légèrement courbée par le poids des ans et de tes combats menés au nom du Très Haut, nous accueillir de ta voix toujours forte et rugueuse, l'œil sévère, le regard perçant mais point méchant, et nous tendre ton unique main large comme un battoir, pour une poignée de mains d'homme.

Je voulais vous raconter l'homme et son histoire,
Je voulais vous raconter ses hauts faits
Je voulais vous raconter des souvenirs communs….mais j'ai laissé ma plume tracer son chemin et écrire les mots sur le parchemin que je tiens devant vous.

De lui je dirai simplement "le Cardinal Kreuz ?, c'était vraiment un être de Dieu et un homme de bien ! ". De lui c'est cela que je retiens.
 
Un homme de bien ! La simplicité de sa vie. Jamais je ne l'ai vu, ni en public ni en particulier, jouer un personnage, se donner en spectacle. Jamais il n'a joué au "bon prêtre" " au bon Cardinal" comme d'autres jouent au "bon Samaritain".
Il n'a jamais, fait l'effort pour coller à l'image que l'on attendait de lui, ou qu'il donnât fausse image de la fonction qu'il incarnait. Il était lui, et seulement lui, un point c'est tout. Le même, exactement le même, je l'affirme, que ce soit devant la Curie, devant ses frères et ses sœurs, ou devant vous qui le rencontriez.
Bourru, impatient parfois, mais toujours pour une juste cause, il savait rester lui-même pour conduire sa carriole et mener les gens qui lui faisaient confiance.
 
De part son engagement envers Aristote et sa vie entière consacrée au Très Haut, je dirais de lui simplement qu'il fut un homme de Foy

Un homme de Foy! Oui ! Dans la simplicité de sa foy, Kreuz n'était pas l'homme des spéculations philosophiques, idéologiques, ou théologiques, il croyait en la valeur des préceptes d'Aristote: Il voulait la faire partager, pour la Gloire non de lui-même, mais pour la gloire de Dieu Tout Puissant.
Il n'était pas non plus un orateur, et parfois ses paroles pour certains parurent dures. Mais savait aussi quand il le fallait, par des paroles simples mais juste toucher le cœur de chacun.
Il vivait sa foy au Très Haut devant nous simplement, profondément, avec le souci néanmoins de la mettre à jour régulièrement, et d'y conformer sa vie quotidienne.
Kreuz était animé de l'intérieur par un amour profond des humains, quels qu'ils soient (bien que quelques-uns lui aient sérieusement cassé les pieds ! Et parfois blessé !).
Même les adeptes de la Bête sans Nom et l'hérétique avait droit a ses yeux a la rédemption, parfois au fil de sa lame. Car moine soldat il fut, moine soldat au fond de lui toujours il resta et jamais ne le réfuta et le renia.
Il aurait pu faire sienne devise : Par mon épée et par le livre des Vertus…
Kreuz disait volontiers :

Le fer n'a pas étincelé, le sang n'a pas coulé, mais le Glaive du Tout Puissant reste aiguisé et prêt à frapper.
Le Glaive Sacré des Sanctes Armées ne connait de repos contre les mécréants et les criminels. Qu'on se le tienne pour dit.

Ses paroles de soldat d'hier, reflètent aujourd'hui bien l'homme de Dieu qu'il fut .


Je dirais aussi de lui qu'il fut simplement un Chevalier, un vrai, dans la plus pure tradition de nos aïeux .

Il avait coutume de dire a ceux qui désiraient devenir Chevalier:

Rappelez vous Soeurs et Frères.
Souvenez vous...
La Chevalerie est affaire de coeur.
La Chevalerie est affaire d'âme.
La Chevaleire est affaire d'esprit.
Le Chevalier est un tout, et ce tout est rassemblé par l'Ether et par la Foi en l'Eglise Aristotélicienne...

Que les Chevaliers d'aujourd'hui prennent en exemple la vie passée du Chevalier Kreuz et en soient inspirés...
Qu'ils portent haut et fort tel un gonfanon dressé vers les cieux les valeurs de la Chevalerie dont le Chevalier Kreuz fut un emblème et restera une valeur a travers les siècles futurs…

Je dirais de lui qu'il sut mener les hommes , et que son charisme sut jouer auprès des siens proches, de ses amis, et de ses frères, ce qui fit de lui aussi bien un chef de guerre apprécié et reconnu qu'un homme commun

Un meneur d'homme et un homme commun! . Aussi à l'aise avec les travailleurs de son domaine de Menthon qu'avec Grands de ce monde Temporel . Sachant aussi bien lever le coude avec les hommes de son Fléau Lumineux que boire une soupe au coin d'une table , dans une auberge assit a coté de simples pèlerins.

De par son travail et son implication dans toute chose qu'il entreprenait , voulant toujours mener a bien et a terme ses entreprises, je dirais de lui qu'il fut un travailleur acharné, un mineur de fond , se déjouant de tous les obstacles pour offrir a ses pairs meilleur compréhension, afin de simplifier la vie pour tout à chacun, et de tracer la Voie, aussi bien celle qui mènerait au succès a celle qui mène a Dieu Tout Puissant.

Il fut un questeur incessant, constant et inaltérable tel le fer de son épée.
Il eut comme quête la recherche permanente d'acquérir les compétences nécessaires, lorsqu'il ne les possédait pas, pour atteindre ses objectifs , que se soit comme écuyer du Temple ou comme Cardinal Connétable des Sanctes Armées de notre Sainte église.
Toujours a la recherche de la perfection et grand ordonnateur du Droit Canon dont il est l'âme, il ne ménagea jamais ses forces , et sut entrainer dans son sillage des hommes et des femmes pour la grande cause Aristotélicienne, pour les Sanctes Armées, pour notre Sainte Eglise et pour le Très Haut. 
Il se remettait toujours en question.
Il disait ainsi :

Et c'est ainsi qu'il nous faut sans cesse se remettre en question et s'améliorer, pour être à la hauteur de notre sainte mission.

Et Comme lui je dis :

Grâce et louages soient rendues aux innombrables serviteurs de l'Eglise et de la Foi, aux courageux et imperturbables défenseurs de l'Ordre et de l'Eglise.

 Je dirai de lui qu'il fut homme de devoir de par ses engagements personnels vis-à-vis des personnes dont il avait la charge et la responsabilité.

Un homme de devoir ! Son sens du Devoir. On ne sait de qui il l'avait hérité …mais il le possédait au plus profond de lui, de façon innée. Traditionaliste fervent de la Vraie Foy, il mit toujours un point d'honneur a mettre tout en œuvre par devoir, et de faire reconnaitre par le droit , Dieu Tout Puissant, Aristote et ses préceptes, et propager le Livre des Vertus.
Il fut un meneur d' hommes , un chef spirituel que l'on suit avec ferveur et confiance
Tradition de foi profonde mêlée d'une espèce de rigorisme monastique venue sans doute de par son passé de Templier. Il venait d'une de ces familles pour lesquelles un sou est un sou, et où on ne dépense pas plus que ce qu'on gagne. Bien plus on s'arrange pour toujours avoir quelque chose à partager, que se soit spirituel ou matériel.
Vieille tradition d'honnêteté également : toute vérité ne doit peut-être pas toujours être dite , certes, et si le mensonge est toujours à proscrire, la parole donnée est à tenir absolument.
Et malgré ce que certains pourraient penser, il ne pratiqua jamais la langue de bois.
 
Je dirai de lui aussi qu'il fut un homme d'église un serviteur de la Foy et du Seigneur Tout Puissant.
Un homme d'église ! Son sens de l'Eglise. A la fois homme des Institutions que sont la Curie et les Sanctes Armées et homme de communauté avec ses frères et sœurs du Temple, ou ses ouailles de son Diocèse car il fut aussi un curé proche et accessible . Et là, il me faut, pour lui rendre hommage avouer que c'est lui qui m'entraina vers les chemins de la spiritualité et qui avait désiré me voir porter la Croix pattée des Templiers . Il su me donner le sens et l'amour d'une Eglise composée d'hommes et de femmes réelles, animée par l'Esprit Aristotélicien tout aussi réel, au service du monde tel qu'il est, afin qu'il se transforme en vue du Règne de Dieu qui vient.
 
Un Homme tout simplement ! Il était lui. Simplement lui .Certes, comme chacun d'entre nous il avait son jardin secret, nous le sentions bien, et nous sentions aussi que nous n'avions pas le droit d'y pénétrer, et nous le respections ainsi.

Certes Kreuz fut rude et obstiné, dans ses relations de personne à personne : il était de ceux qui savent écouter avant de parler, mais qui savait imposer si nécessaire, et en conséquence de quoi on écoutait ce qu'il disait, car on savait que c'était réfléchi et pensé. Et j'en sais parmi vous qui déplorent sa mort, car ils ne savent pas à qui ils pourront s'adresser maintenant avec l'entière confiance qu'ils mettaient en lui. Je sais aussi qu'en d'autres lieux, certains se réjouissent de sa mort et seraient content de venir cracher sur sa dépouille.

 
Devant nous, le Cardinal Kreuz a vécu en homme. Et c'est cela que nous garderons de lui : le prêtre , le cardinal fut un homme, et c'est avec toute son humanité qu'il fut homme de Dieu!

Il fut :
Ecuyer de l'Ordre du Temple - Aspirant Paladin- Paladin du Temple- Chef de détachement Templier- Lieutenant de la Cellule d'Enquêtes du Temple- Capitaine de la Cellule d'Enquêtes du Temple- Haut Justicier- Sénéchal de l'Ordre du Temple- Commandeur de Savoie- Chevalier Templier- Cinquième Grand Maître de l'Ordre du Temple- Chapelain du Temple.- Prêtre de Belley- Légiste Pontifical- Archevêque Métropolitain d'Arles- Connétable de Rome- Vice Primat du Saint Empire- Cardinal - Evêque in Partibus d'Ephèse - Chevalier Sénateur de l'Ordre du Mérite d'Aristote- Vicomte de Menthon Saint Bernard- Baron de Crozet- Héraut Impérial de Savoie- Maréchal d'Armes du Saint Empire par intérim- Rédacteur de l'AAP- Prévôt des Maréchaux du duché de Savoie- Bailli du duché de Savoie- Chambellan du duché de Savoie- Membre de la Diète Impériale- Officier Chevalier de l'Ordre honorifique Savoyard- Médaille du Mérite de l'Ordre Teutonique- Médaille de Saint Michel- Médaille de Saint Sauveur- Médaille de Saint Laurent- Chevalier du Temple

Mais ces diverses occupations , fonctions ou titres, ne le firent jamais dévier de sa prime voie, Dieu , sa maison et son Eglise. Il vécut toujours en fonction des valeurs chevaleresque et ecclésiastiques . Que Dieu Tout Puisant l'accueille en son sein .


Leg s' interrompit se redressa regarda l'assemblée dans un regard circulaire et termina son allocution en regardant vers le haut de la Chapelle :

Kreuz, mon ami, mon frère, mon compagnon d'armes au travers de la voute céleste guide moi sur terre, dans ma Foy et dans mes actes, pour le bien des Hommes et de notre Sainte Eglise.


Puis le Chevalier Sénateur rabaissa sa tête ferma les yeux :


Seigneur, puisque tu as voulu rappeler à toi ton serviteur Kreuz en lui imposant une mort difficile qui lui fera cependant mieux comprendre la beauté de sa vie terrestre, accepte la prière que du fond de mon cœur je lance vers toi pour lui conserver la vie radieuse et l'élever encore…
Je garde l'espoir qu'il fut homme de bien et de sacrifices, d'abnégation…
Puisse sa vie avoir été tendue toute entière vers le Bien et l'Amour de son prochain, vers les siens qu'il a tendrement chéris et vers tous ceux qui, dans la souffrance, appelaient au secours.

Puisse-t-il avoir instruit et porter la parole à tous ceux qui attendaient…
Puisse-t-il avoir cherché et trouvé…

Accepte, Seigneur, que cette prière faite pour lui, à travers notre amitié, l'aide à s'élever encore et le rende plus fort pour revenir apporter ta bonté et ta clarté à ceux qui l'aiment et qui le pleurent.

Pardonne, remets ses péchés puisqu'il est au seuil de sa vie spirituelle.
Son temps terrestre est terminé et il est arrivé au palier dernier où la lumière est si belle que les yeux éblouis voudraient contempler et contempler encore la beauté de l'image divine…

Fais, Seigneur, que par sa présence, il adoucisse les épreuves terrestres de ceux qu'il aime tant.
Fais, Seigneur, qu'il puisse calmer la douleur des cœurs aimants.

Seigneur, donne-lui la paix dans la douceur de ton amour…


Leg rouvrit les yeux , se lissa la barbe et eu comme une étincelle dans son regard.
_________________
[img*]http://i49.servimg.com/u/f49/11/09/20/77/ban_le10.jpg[/img][Signature hors norme, merci d'y remédier]
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aurelien87



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MessagePosté le: Mer Nov 12, 2008 11:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Monseigneur Aurélien avait laissé pour quelque temps son évéché, afin d'assister aux funérailles de l'ancien connétable de rome. Il ne connaissait pas le défunt mais en avait entendu parler par son père. Il alla s'installer dans la basilique , restant un peu en retrait. Lorsqu'il entendit l'éloge funèbre prononcée par le chevalier Leg, il comprit l'importance du défunt pour son père, et la perte cruelle que cela représentait pour l'Eglise Aristotélicienne.
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Makcimus.



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MessagePosté le: Jeu Nov 13, 2008 2:50 am    Sujet du message: Répondre en citant

La cadence marque le pas, laissant place au silence qui semble vouloir s'installer un instant envahissant la chapelle. Alors que le cercueil fut déposé devant l'autel, le Teutonique se décide à redresser la tête. L'émotion est là sur tous les visages, étrange sensation pour lui, il n'a connu l'homme que l'on célèbre en ce jour, seuls les écrits et de nombreux récits lui permettent de comprendre.

Derrière lui en la troupe un frère à voix basse commente expliquant au plus jeune qui est qui. Chaque porteur est ainsi nommé... "l'homme qui maintenant nous fait face, c'est Leg_|_ancien le Chevalier Sénateur de l'Ordre militaire d'Aristote."

C'est qu'il y en a du monde, difficile de voir correctement. Mais le principal est l'hommage qu'il entend prononcé d'une voix forte malgré une émotion bien présente. Il ne peut que joindre les mains lâchant en un murmure un Amen quand le silence à nouveau se fit entendre.
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neocor



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MessagePosté le: Jeu Nov 13, 2008 9:04 pm    Sujet du message: Impressionné Répondre en citant

Neocor est sous le coup du discours du Chevalier Sénateur Leg... De Son Eminence Kreuz il avait entendu beaucoup de choses... Mais là c'était un homme de coeur, de raison et de passion qui venait d'en faire le portrait.

Il reste un long moment à se remêmorer ces paroles qui viennent de couler tel qu'une source pure laisse échapper son eau pacifique. Neocor se signe, récite intérieurement un Credo... Plus jamais il n'oubliera Kreuz, plus jamais il ne regardera Leg de la même façon...
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acar



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Messages: 3614

MessagePosté le: Jeu Nov 13, 2008 10:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Après le chevalier Leg, Acar posa genou à terre, devers le lieu ou le gisant reposait, céans, dans la chaleur des candelabres entourant le maistre-autel.

Le frère kreuz, il l'avaist connu naguère, pendant une croisade et avaict remarqué derechef ce costé charismatique de l'homme, qui ne cherchait cependant poinct de l'estre.


Frère, s'adressa t'il devant tous, tu as insuflé en moult gens une conviction ,une foy, sans destour, tu as su faire cela, sans forcer la chose, tel estait ton destin !

Ceux qui t'on croisés, alors la vue changea, diffèra quelsques fois et en cela, tu n'estais poinct estranger.

Ceux qui t'on escoutés, des larmes leur en sont tombées, tant le bonheur estait presenct d'entendre ta foy, resplendissante.

De toi, je garderai ce que tu fuct, un homme de terrain... Un homme d'abord porté par son coeur, porté par ses sentiments, n'hesitant poinct à aller devant l'outrageant.

Ceux qui se rapellleront pourront dire que tu fuct celui là, humble parmi les humbles, tu resplendiras devers la lumière car tel un rayon, tu jailliras !

Malgré mes mots, je ne peux exprimer toute ma souffrance, de savoir que le meilleur part toujours avant le mauvais mais je sais une chose cependant, cet homme m'a dict un jour ceci : Soit simplement convaincu et la chose te paraistrait plus facile et de cela, tu donneras.

Ceci se tenaist devant la novelle cathedrale de Cologne, par un matin frileux !

En veristé, pleurons celui qui donna sans compter, qui avaist offert son asme à la foy pure, ouvert son coeur à celui qui daignait l'escouter !

Ainsi estaict le chevalier Kreuz, un homme de caractère, empli de bonsté.

Seigneur, garde le bien à tes costés et donne lui grandement ce qu'il cherchait au jour le jour, la bonsté...
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Asphodelle



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MessagePosté le: Ven Nov 14, 2008 7:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Baissant la tête, ne pensant même pas, flottant dans un autre éther, le discours de Leg avait réveillé de nouvelles ardeurs en son coeur...

Asphodelle se souviendra toute sa vie de cet instant. Et Kreuz montre la voie.

Point de paroles en sa tête pour elle, le silence, lourd, pesait le moment de toute sa spiritualité dans les confins tourmentés de son esprit.

Et Kreuz...montre la voie par la bouche de Leg...comme une rengaine entêtante.

_________________


« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
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Melian



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MessagePosté le: Ven Nov 14, 2008 11:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

L'ambiance était de plus en plus lourde, les battements des cœurs cadencés par le bruit des bottes des porteurs. Melian ne quittait pas son époux des yeux, sachant combien cela lui était pénible.

Elle écouta Son Excellence, puis son aimé, prendre la parole, et tenter de part leurs mots de faire perdurer la flamme que Son Eminence avait allumé dans les âmes et les esprits de chaque personne qui l'avait ne serait-ce que rencontré, à défaut d'avoir eu la chance de pouvoir le côtoyer d'avantage.

Nombre de visages connus, d'autres tout juste aperçus lors de ses venues en la place d'Aristote. Tout son être était perdu entre prières, tristesse, et joie de savoir Son Eminence auprès de Dieu et des prophètes, loin de la gangrène qui rongeait ce monde, même s'il aurait certainement préféré rester un peu encore pour la combattre.

Gangrène qui n'avait pas pour nom hérésie. Gangrène qui avait nom athéisme, terreau où se développaient toutes les hétérodoxies, tous les fléaux. La maladie du Béarn notamment. Maladie que Melian ne savait pas comment soigner, à son grand désarroi.

Elle attendit ainsi la suite de la cérémonie, le cœur partagé entre la douleur de la perte d'un si grand homme et le soulagement de le savoir à l'abri de tous les maux.

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Paolo Chacù Gatti



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MessagePosté le: Mar Nov 18, 2008 12:11 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le beau Paolo était l'un des porteurs de la dépouille de Kreuz.

Il suivait la marche, observant le pas que ses compagnons avaient adopté, le Chevalier-Sénateur Leg, le Préfet des Vidames Kad, la Teutonique Arakiriman, le Franc Acar, le Haut Dignitaire de la Garde Episcopale Mun.
A travers ces six personnes, c'étaient les Saintes Armées qui portaient vers l'autel celui qui leur avait donné une impulsion nouvelle.

Le cercueil fut déposé et le Garde Pontifical jeta un coup d'œil vers le Connétable alors que s'avançaient tour à tour le Duc de Bresse et le Chancelier Franc.

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Sergent-Major Paolo Chacù Gatti
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