L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[caleb le voyageur]

Le rangement à parfois du bon..
Triant des dossiers, moult parchemins, et autres titres de propriétés, Caleb avait fait une bonne découverte..
Ainsi, son frère, après avoir quitté l'île avait pendant un moment élu domicile à Rome..
Un titre de propriété, tout se qu'il y a de plus officiel, pour une maison dans les quartiers Romains..
Notant l'adresse, Caleb sortit plus tôt des locaux de l'inquisition, afin de se mettre à la recherche de se qui pourrait bientôt être sa nouvelle maison..
Arpentant les rues, demandant son chemin à plusieurs reprises, il arriva enfin devant la maison..
Et quelle maison..
Pas de quoi rivaliser avec le chateau de Bresse..
Mais une splendide demeure tout de même.
Il y entra, la maison était abandonné, mais pas depuis longtemps, l'état général étant tout à fait satisfaisant..
Réfection sommaire, de quoi occuper ses moments de libres..
Mais pour l'instant, la priorité était de trouver un nom à son nouveau chez lui..
L'idée ne pris pas longtemps à fleurir... Terra Nostra..
En souvenir de ses origines, quoi trouver de mieux...
Rapidement, il envoya à sa famille quelques pigeons, donnant sa nouvelle adresse, assurant que toute personne portant le nom des DiCésarini seraient acceuillis les bras ouvert, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit..
Il projetta également de demander à la Garde épiscopal de lui preter quelques gardes, qui pourrait être alloués à la surveillance de sa maison..
Les DiCésarini ne comptaient pas que des partisants, loin de là, le nombre des ennemis semblaient même augmenter quotidiennements..
Toutefois, il ne pensa pas que la garde épiscopale avait pour seul but la protection des demeures des clerc Romains.. se qui est bien normal, se dit il dans un sourire..
Il envisageat donc d'employer quelques braves gens pour cette mission..
Mais chaque choses en son temps..
Pour le moment, une nuit de sommeil l'attendait, la première dans sa nouvelle propriétée...

Balisé [RP] par Kad.
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[leg_l_ancien]

Le Vénérable qui était pour affaire a Rome , allait sortir de son bureau du Haut Conseil des Sanctes Armées lorsqu'un gardien de la tour aux pigeons vint lui apporter un bout de parchemin qui était accroché a la patte d'un de ces volatiles.

Celui-ci émanait de son cousin Caleb , lui indiquant une adresse dans les faubourgs de Rome.

Caleb lui faisait part de sa nouvelle demeure, un petit pied a terre qui selon l'écrit aurait apartenu au cousin Ujio le frère de Caleb .

Le Chevalier Sénateur fut surpris de la nouvelle, car pourtant trés proche de son cousin Ujio, il n'avait jamais eu connaissance de cela.

Il faut dire qu'a l'époque, les deux cousins, Paladins du temple, étaient plus souvent en campagne a bivouaquer qu'a se reposer bien au chaud au coin d'une cheminée diffusant chaleur et bien être, tout en étant attablé devant volaille et cochonnailles ...

Leg sourit en se lissant la barbe.

Il sortit voir ou le soleil en était de sa course journalière , et Leg en déduisit qu'il avait le temps de se rendre chez Caleb .

Il se lava les mains, se brossa la barbe , mis son mantel et ceignit son épée.

Il glissa par habitude deux dagues a lancer dans sa ceinture, et mis poignard court dans sa chausse droite.
Point que Leg craignait quoi que se soit, mais plutot par habitude gardée de sa vie aventureuse.

IL sortit, leva la tête pour profiter de la chaleur des rayons du soleil de ce début d'automne, et pris, a pied , la direction de la demeure de Caleb

Il esperait y arriver assez rapidement, sans trop se tromper, car autant le Chevalier savait se diriger en campagne sous n'importe quel temps et dans n'importe qu'elle direction , que la a Rome , il ne connaissait pratiquement rien de la ville pontificale, a part les quartiers des Sanctes Armées et des Chevaliers d'Isenduil.

Priant le Trés Haut de ne point trop faire de marche inutile, il commença a marcher de bon allant, et d'un pas vif .

Le Vénérable en profita regarder un peu mieux les endroits ou il passait.

Il arriva sur une petite placette , ou marchands de fruits et de légumes faisaient commerce.

Il s'arrêta devant un étal, et ne put s'empecher de plonger la main dans un tas de belles pommes. Il en prit une qui lui parraissait a son gout, sortit écu de la poche de son mantel et la lança au marchand.

" Tiens mon brave, cela est il suffisant ?
- tout a fait Noble Seigneur "

Leg croqua a pleine dent dans le fruit, et il sentit le bon jus dégouliner dans sa barbe.D'un revers de la manche il s'essuya, et reprit sa marche tout en mastiquant .

Il marcha ainsi pendant une bonne demi-heure, se rapprochant de la demeure de Caleb .

Puis ne voulant pas se perdre, il demanda a un jeune garçon qui trainassait si il était sur le bon chemin .

Celui-ci lui repondit qu'il n'était pas tout a fait sur la bonne route.

Alors le Chevalier lui proposa moyennant une ou deux piecettes de l'accompagner et de le diriger .

Les yeux du gamin s'allumèrent , et tout en hochant de la tête fit signe au Chevalier de le suivre.

Apres une marche dans de petites ruelles , le gamin s'arrêta pile a une croisée de rues.

Il tendit le bras montrant une maison .

" C'est la Messire "

Leg sourit, et tenant sa promesse, il lui donna deux pieces d'or .

Le gamin s'enfuit en courant, sans remercier, sans doute ayant trop peur que le Seigneur revienne sur sa décision .

Leg s'approcha de la maison indiquée , et se campa solidement sur ses jambes.

Souriant , le regard pétillant , content a l'idée de revoir son cousin Caleb, le Duc de Bresse mit ses mains en porte voix.

" Hola de la maison !!!!! Messire Caleb DiCésarini serait-il en ces lieux ?"

Et Leg se lissant la barbe se mit a attendre réponse .

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[caleb le voyageur]

Chevalier..chevalier...
Peut-être capable d'etriper des hérétiques, mais pour se qui est du rangement...
Caleb n'en pouvait plus..
Aussi bien l'entrée était elle à peu près propre, bien que la salle de restauration n'avait demandé qu'un bon coup de balais, contre toute attente, la chambre était dans un état à peu prés viable, malgres la couche de poussière de trois pouce de haut, mais alors le grenier...
Aussi large que long, la place était si encombrée, que l'on n'aurait pas su dire de quoi était fait le sol..
Vieux tableaux, parchemins en tout genre, armures, testament...
Testament...?
Nom de..
Le testament d'Ujio..
Le bougre avait accumulé belle somme d'argent, plus quantité de souvenirs en tout genre, mais nul n'avait su répondre favorablement quant à la redistribution de ses biens..
Fébril, Caleb deplia le rouleau..
En bas, à droite, cacheté de cire, le sceau d'Ujio, accompagné de sa signature de chevalier.
Caleb commenca à lire..


Moi, Ujio DiCésarini, par la grâce de Dieu et par l'ordre du Temple, voici mes dernières volontés..
Quand mon corp sera brisé, et que mon âme s'en ira rejoindre, je l'espere, le paradis solaire, voila se qu'il adviendra de mes biens..
A mon frère Caleb, je cède...





" Hola de la maison !!!!! Messire Caleb DiCésarini serait-il en ces lieux ?"



Par les bouteilles du cousin Cell, voilà à peine quelques heures qu'il vivait en ces lieux que déjà, il se devait de recevoir..
Si s'était encore un paysans venu quémander de l'inquisition un procès parce que son voisin avait tué l'une de ses vaches, c'est décidé, il en appelait à la garde épiscopale..
A moins que ca ne soit Monseigneur Odoacre qui ne vienne encore protester...
Il lui serait difficil de congedier Monseigneur Odoacre..
Mais à sa connaissance, il n'était aucune affaire nouvelle pour laquelle le Grec n'était deja venu rouspeter...
Quelqu'un d'autre, forcement..
Passant la tête par la petite fenêtre ronde qui amenait un peu de lumière dans un tel débarat, Caleb apercut.....un vieil homme
Toutefois, ce port altier ne pouvait venir que d'un Césarini, il ne le savait que trop bien.
Et quel autre membre de son illustre famille portait la barbe aussi bien que son cousin, Leg DiCésarini..
Oubliant completement le testament, il descendit en toute hate au rez de chaussé..
Ouvrant la porte, il fit grand signe à son cousin..


Par l'âne de mon grand père, ton Excellence, quel plaisir est le mien de te voir icelieu...
Mais entre, je t'en pris, ne reste pas dans les courants d'air..
Je pense que mon frère à garder de quoi se sustenter...
Je ne promet rien sur la fraicheur de la charcuterie, mais je ne pense pas que l'alcool puisse se perimer..

Tout en disant cela, il descendit les quelques marches qui menait à son cousin, bras grand ouverts, afin de lui donner l'accolade
Il guida son patriarche à l'interieur de la maison; et lui fit faire une brève visite, avant de se retrouver à la cuisine..
Fouillant quelques placard, il en debusqua du brocciu, de la coppa, et pour faire passer le tout, un peu d'alcool de myrthe..
Bien que modeste, le repas était à même de combler les estomac les plus vides..
Une buche crépitait dans la cheminée, et rapidement les banalités et les discours de politesses s'effacèrent pour faire place à d'autres sujet, plus important, plus serieux

Mon très cher cousin, c'est un immense plaisir que de te voir icelieu..
Nous avons trop peu l'occasion de nous voir , ni en Bresse, ni en la ville de Rome..
Tu dois savoir que beaucoup haissent notre famille, sans que je puisse comprendre pourquoi..
As tu les même problèmes à l'Est?
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[leg_l_ancien]

Leg fut ravi de l'acceuil de son cousin Caleb .

Il accepta volontiers de se restaurer en sa compagnie, et sorti un couteau de chasse de dessous son mantel, pour tailladé dans la cochonailles que lui avait sorti Caleb tout en discutant de banalités avec lui .

Caleb avait débouché une bouteille dont la couche de poussière et la cire d'embouche prouvait que le Feu cousin Ujio etait digne de la famille pour son gout des bonnes choses et du bon vin ....et dire que Leg se souvenait de lui, sur les champs de batailles ou le Temple les avaient entrainés , derrière le GM Kreuz vec gourde d'eau , sans vin, et moult alcool.

Arf * fit Leg a Caleb " il cachait bien son jeu l'Ujio ....il aimait les bouteilles aussi....m'étonnerait pas que celle-ci provienne de la réserve du cousin Cell....allez faisons lui son affaire."

et Leg s'envoya une bonne rasade du vin qu'il apprécia d'un fort claquement de langue .

" Pour en revenir a ta question, bien sur que la Famille a des ennemis dans l'empire et en Savoie....n'oublie pas que la Famille a été aux commandes de la Savoie pendant 4 mandats de par Auréa , Niac et moi meme, aux commandes de la CH pendant 2 mandats par Cell et Auréa, et que Cell, Niac, Louis, et Evan furent maires en leur villes, ce qui représente pas mal de mandats , je n'arrive même plus a compter .De plus je fus le bras droit de l'empereur LJS pendant quelques mois comme Archichancelier et cela ne fait pas faire que des amis ...en politique et en général .....j'ai même le vicomte de Thonon qui a accusé notre famille d'un terme que je ne connais pas ...il a dit que nous étions une ....mafia .... sais tu ce que cela veut dire ? cousin ? "


*Arf expression purement templierè sortie dont on ne sait ou, mais que Ujio, Leg , Archy , et Kreuz , paladins du temple employaient
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[caleb le voyageur]

La myrthe était bonne, le brocciu excellent, la coppa savoureuse, et le pain faisait honneur à tant de bonnes choses, que souhaiter de plus...
Caleb ecoutait son cousin parler, avec interet bien évidement, de la situation que la famille connaissait a à l'Est..
Une belle reussite.
Tous travaillaient dûr, et ils recevaient récompensent à leur efforts..


j'ai même le vicomte de Thonon qui a accusé notre famille d'un terme que je ne connais pas ...il a dit que nous étions une ....mafia .... sais tu ce que cela veut dire ? cousin ? "

Caleb laissa échappé un sourir en coin..
La famille DiCésarini avait cette étrange particularité: malgrès des origines Indéniablement corse, la branche de son cousin Leg avait quitter l'île il y a plus longtemps que celle de Caleb..Aussi surement son cousin avait il perdu la notion de quelques mots de mafia, ou de quelques idéologies propre à son pays d'origine.

Arf*, mon cher cousin..
J'ai deja entendu ce mot quand j'étais sur l'île..
si je l'ai bien compris, il s'agit d'une forme.. d'organisation, et les membres de cette organisation brigandent, pillent tuent..
Mais étant donné que personne chez nous ne brigande, ni ne pille, ni ne tue, je ne vois pas bien le rapport..
Laisse donc parler les menteurs, les jaloux.. cela ne change rien à notre travail..
Nous continuerons de travail dûr pour le bien de l Eglise, de la Savoie, et l'honneur de notre nom, mais ne nous arretons pas à si peu..
Içi aussi à Rome mon nom fait jaser...
Je n'aurais jamais cru que cela puisse être le cas..
Avons nous fait quelque chose à Monseigneur Odoacre?
Et sinon, mon cher cousin.. les affaires à Rome se passent elless bien?


*Arf: expression totalement templière en effet, mais dont la paternité est attribué à Ujio DiCésarini, tout comme l'expression "donner un coup d'tsoitsoin" et la celebre maxime: "commander, c'est déléguer.." souvent utilisée aux moment des corvées en tout genre..
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[leg_l_ancien]

La bouche pleine, un morceau de saucisse sèche coincé entre une molaire et un bout de dent ( chico dû a un coups de pommeau d'épée lors d'une rixe avec un adepte de la Bête sans nom lors des ses aventures en pays saint ) que Leg enlève du bout de son couteau de chasse, qu'il projette d'un coup sec sur le plancher .

Tout en hochant la tête, le vénérable lisse ensuite sa barbe en laissant un peu de graisse animal au passage.

[caleb le voyageur]

Aussi bien le continent regorgeait de spécialité culinaire tout a fait appréciable, aussi bien la Corse n'avait tout de même pas son pareil en cette matière..
Les premiers saucissons furent vite avalés, et il fallut rapidement à Caleb aller en chercher d'autres..

Ne t'inquiète pas, cher cousin, mon frère ne jeunait décidement qu'en campagne, une fois içi, il aurait pu soutenir un siège de cathare..
Si un jour je prend ma retraire, j'ai à la cave de quoi ouvrir une boutique de produits régionnaux..
Je vais te chercher de quoi te sustenter..

Caleb quitta son invité un instant, disparut au coin d'un mur, avant de revenir, les bras chargés..
Il posa le tout sur la table..

Alors, dans la famille charcuterie, je demande...

-de la lonze



-de la coppa



Continuons avec un peu de fromage, avec ce délicieux brocciu..



Va y généreusement, j'en ai encore plein dans la cave..


Caleb attrapa un morceau de saucisson, avant de s'en couper une bonne tranche avec son couteau vendetta, souvenir de son grand père..



Eh bien je ne sais quoi dire à propos de Monseigneur Odoacre..
Oh, ne sais tu pas se que j'ai trouvé en rangeant, ou plutôt en essayant de ranger le fourbis innommable que j'ai honte à appeler "grenier"?
Le testament de mon frère..
Il me faudra instament aller voir un héraud, il me semble que c'est chez eux que l'on gère ce genre de successions..
Et sinon, comment se porte la famille?
Ta femme, tes enfants?
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[Asphodelle]

La pluie ne cessait de choir sur sa tête et son visage.

Elle avait oublié sa cape dans la basilique et elle éternuait à présent..

Elle savait que la maison de son oncle était dans ces ruelles que gagnaient la nuit.

La main sur sa canne, elle savait que si elle était attaquée elle ne sortirait pas son épée : elle voulait passer maître dans l'art de désarmer un assaillant sans le tuer.

Sa nouvelle canne, comme l'ancienne, cachait une fine lame...mais moins longue.

Elle arriva devant une grande maison, dont les fenêtres n'étaient pas sans lui rappeler l'art de Florence vu sur des livres, avec la facture de Brunelleschi...

Allait-elle entrer?

C'est son oncle....mais...ils se connaissaient peu...elle devinait pourtant parfois un certain attachement pour lui à sa personne...mais en était-elle sûre?

Son frère l'avait abandonnée....ne se disait-il pas au fond, qu'elle n'était qu'une fille indésirée, peut-être le fruit d'une union abherrante....peut-être avait-elle les traits de ce péché, de la bouche généreuse de sa mère et le front de son père.

Elle se demandait souvent....si elle n'était pas une erreur quelque part.

Trempée jusqu'aux os, elle avança, et attrapa dans sa main le lourd-marteau à tête d'ange qui frappa fort sur la lourde porte massive...

Inconsciemment, elle rentra sa tête dans ses épaules....et attendit.
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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »

[caleb le voyageur]

La victuaille commencait à se faire rare sur la table..
Malgrès sont age vénérable, Leg avait encore une dentition parfaite, et pas un seul saucisson, aussi sec soit il, ne lui resista..
Dehors, la pluie tombait comme autant de sceaux d'eaux, on aurait pas mis un cathare dehors..
Alors qu'il se levait pour aller chercher un peu de pain, un bruit sourd se fit entendre.. quelqu'un cognait à la porte..
faisant patienter son cousin, il pris chemin de l'entré, et ouvrit le grand panneau de chêne..
Une lamentables silouette, toute trempée, tenant une canne se tenait là, sur le pallier.



Dominus Vobiscum, je suppose que vous venez içi pour demander la pièce..

Caleb commenca a farfouiller dans ses poches, afin de trouver quelques monnaie à donner à la pauvre silouette qui se tenait là, quand son oeil aperçut plus précisement le visage de celle qu'il avait pris pour une mendiante..
Par le Saint Géranium, pensa-t-il..
Elle n'était pas une mendiante, loin s'en faut, mais bel et bien Asphodelle, sa nièce, la fille d'Ujio DiCésarini..
Il en fit tomber la pièce qu'il tenait entre ses mains..
Trop peu habitué aux effusions de sentiments, Caleb ne su trop quoi faire..
Un long moment passa, durant lequel ils se trouvèrent face a face, a ne pas savoir quoi dire...
Puis, une grosse goute fraiche vînt s'ecraser sur le front de l'inquisiteur, le rappelant à la réalité, et au vent glacial qui faisait claquer les volets

Ma très chere enfant, ne restez donc pas içi, rentrez donc vous réchauffer..

Ceci dis, il s'écarta, laissant passer la jeune femme
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[Asphodelle]

La lourde porte s'ouvrit au bout d'un moment.

Elle leva la tête très légèrement mais point trop car des gouttes lui tombaient dans les yeux.

[metalpark]

Metalpark, cherchant désespérement partout, Sieur Caleb, fini par être informé qu'il le trouverait sur quelques faubourgs romains.
Alors, Sion n'étant pas si loin, il se déscide et parle à son cheval en le brossant pour l'occasion.

Tu vois Bipbip, on va entreprendre une longue route, et je veux que tu sois le plus rayonnant en arrivant là bas.

S'habillant à son tour de ses plus beaux vêtements longs et chauds, il rassemble les provisions du voyage et entreprend la route.

Aprés plusieurs jours, difficiles mais sans encombres, ils s'arretent se rafraichir prés de la rivière, où une vieille dame semble laver son linge, aux portes de Rome.

Bonjour gente dame, pardonnez mon dérangement, mais je suis à la recherche de Sieur Caleb di Césarini. Vous ne le connaitriez pas ?

La dame alors, lève la tête vers l'étranger, afin certainement du regard, de comprendre la raison de sa visite à cet homme illustre.
Voyant que l'homme ne semblait point un marraud, elle le questionne tout de même.

Et vous lui voulez quoi à sieur Caleb mon garçon ?

Embarassé, Métalpark hésite à lui avouer la vérité... Il tourne alors les yeux vers la muraille de Rome, et ce dit qu'en ce lieu, il n'existe point de place pour le mensonge.
Il se tourne alors vers la vieille dame, et doucement lui répond...

Je souhaiterais m'entretenir avec lui, afin de lui demander la main de sa nièce madame. Je veux lui prouver que je suis digne de l'aimer comme elle le mérite.

La dame lui sourit, les yeux brillants, comme admirative de cet acte d'amour. Elle semble alors, vouloir tout mettre en oeuvre pour que l'homme réussisse ce pour quoi il avait fait si long voyage.

Vous venez de loin mon brave ?

Sion madame répond il presque timidement...

Débarbouillez vous donc le visage dans cette eau limpide et pure mon garçon, la route vous donne un air fatigué !

Metalpark surpris par l'élan d'autorité de la dame, s'éxécute sans broncher, nullement habitué à ce qu'on lui dise ce qu'il doit faire.
Puis, s'apprétant à se secher du bas de son manteau, la dame alors, lui tend un petit linge d'un blanc limpide, tout juste orné d'une croix d'aristote brodée.

Tenez mon garçon, sechez vous avec ceci et gardez le !
Vous trouverez Caleb sans difficulté dans les faubourgs de Rome.
Laissez ce mouchoir dans votre poche... Caressez le relief de la croix lorsque vous douterez de vous ! Et qu'Aristote vous garde.
Allez y !

Alors que "bipbip" finissait de boire, Metalpark, émerveillé par cette rencontre, était pressé d'arriver à son but.
Il pensait que ce signe du destin, était ce qui pouvait lui arriver de mieux en ce jour un peu angoissant.

Ils traversent la ville, et arrivent enfin, à ce qui semblait être la maison qu'il cherchait...

Il tappe alors à la porte, timide mais raffraichi et prêt à tout affronter
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Metalpark - Membre de l'OCF - Baron de Seynod - Epoux d'Eleanor

[caleb le voyageur]

Prenant la pièce que sa nièce lui tendait, Caleb s'écarta, laissant Asphodelle rentrer..
Il pris maladroitement son manteau, et l'invita à entrer dans le salon, ou un feu nourrit saurait la rechauffer..

Ne vous en faites pas pour les gouttes, très chère.. Cela ne parviendra pas a entamer le carrelage.
Quand à nettoyer, je vous l'interdit, là n'est pas la place de ma nièce..


Caleb aimait sa nièce plus que tout.. Mais malgrès cette affection au dela des mots, il ne parvenait pas à l'exprimer..
La jeune femme présenta révérence à Leg l'ancien, et tout trois conversèrent autour du feu réconfortant.
Ils ne parlèrent que de banalités, échangeant quelques propos sans grands interet..
Caleb savait pertinement que sa nièce était venu pour autre chose, mais l'heure était tardive, et il ne voulait pas s'engager dans de longues conversations..
Aussi, fit il visiter la bâtisse à sa nièce, lui expliquant qu'elle se trouvait dans l'ancienne maison de son père, et lui montra quelques bibelots ayant appartenus à Ujio.
Certaines firent l'objets de quelques anecdotes, qui les firent bien rire.
Puis, Caleb conduisit sa nièce à une chambre, et Leg à une autre.
Il choisit les appartements les mieux entretenus, tenant à faire honneur à ses invités, puis alla lui même se coucher, s'endormant d'un sommeil agité.
Au petit matin, l'inquisiteur se leva, enfilant sa bure et descendit travailler un peu à son bureau.
Des demandes de dissolutions à la pelle, des hérésies, des blasphèmes, il y en avait pour tout les gouts.
Mais une fois de plus, un son métalique le tira de ses pensés, une autre personne se présentait à sa porte..
Empoignant sa canne, il traversa le hall, et ouvrit la porte, un homme se tenait là.

Bonjour Messire.. Vous êtes?
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[metalpark]

Bonjour messire, je suis Sieur Metalpark, Avoyer de Sion.

Surpris par la fermeté dont faisait preuve l'homme qui lui ouvrait la porte, Metalpark dresse fièrement la tête et poursuit.

Je cherche à rencontrer messire Caleb Di Cesarini, afin de m'entretenir avec lui
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Metalpark - Membre de l'OCF - Baron de Seynod - Epoux d'Eleanor

[caleb le voyageur]

Métalpark, Métalpark..
Ce nom lui disait quelque chose, assurement..
Mais bien sûr, cet homme était le Maire de la ville de Sion...
Par Dieu, si il s'agissait d'un nouveau problème en sa ville, l'homme aurait pu venir le visiter directement en ses bureaux en la congrégation..nul besoin de venir icelieu pour de telle chose..
Neanmoins, de lointain souvenir de conseil diplomatique lui dictait que claquer la porte d'un représentant du temporel pourrait lui poser des soucis de la part des frères de la nonciature..
La peste soit la diplomatie, autant de faux semblants envers des personnes qui ne devraient pas se faire prier pour acceuillir l'Eglise en leur cités, mais plutôt supplier à genou son soutient..
Mais bon.. l'hospitalité Corse ne serait pas un vain mot, et au nom de cette tradition, Caleb ne débouterait pas son visiteur.. pas immédiatement, en tout cas.
L'homme ne l'avais visiblement pas reconnu, masi tel est le privilège de l'inquisiteur, si son nom doit être craint, son visage doit passer inaperçu.


Messir Caleb?
Il s'agit en premier lieu du PERE Caleb DiCésarini..

Allongeant sa canne, indiquant l'interieur du vestibule, Caleb fit entrer le Maire..

Je vous en prie, entrez donc.. Je vais le chercher

Caleb jouait volontier de sa canne, aimant prétendre être quelque peu infirme.. De plus, elle lui permettait de temps en temps d'endommager quelques cranes, ou d'ecraser quelques orteils..
Il fit patienter l'homme, puis, très doucement, s'aidant de son appuis de bois, tourna talont, feignant aller chercher l'inquisiteur..
Une fois hors de vue de son invité, il empoigna sa canne, et a grandes enjambés monta les escaliers, rentrant dans sa chambre, et enfila sa bure d'inquisiteur, aux armoiries de la Congrégation..
Il redescendit prestement rejoindre son invité, patient de voir la tête de ce dernier en retour à sa petite farce dont il était très fier..
Les occasions de rire n'étaient pas courantes a l inquisition..
Il arriva donc devant le Maire

Bonjour, Monsieur le Maire.
Caleb DiCésarini, pour vous servir, je vous prévient que si c'est pour me parler d'un souci d'hérésie en votre ville, il faut s'adresser aux greffiers en salles des lamentations, et non pas venir de bon matin en ma résidence..
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[metalpark]

Metalpark, navré de sa confusion, ne savait malheureusement que peu de chose sur cet homme qu'il voulait voir. Il rattrape alors sa confusion.

Excusez mon erreur messire, je suis confus.
Je cherche donc le Père Caleb DiCesarini.

Ornant son visage de son plus beau sourire, il y avait de grandes chances que l'homme accepte ses excuses.

Je vous en prie, entrez donc.. Je vais le chercher

Faites donc messire, j'ai tout mon temps. Merci à vous.

Metalpark regardait naïvement les murs du vestibule, quand tout à coup, dans son dos, surgit son hôte dans un autre accoutrement. Il ne peut s'empêcher de pouffer de rire quand il se rend compte qu'il a été berné.

Père Caleb, enchanté.
Je suis navré de ma confusion, mais je ne pouvais pas savoir.
On peut dire en tout cas, que c'est une entrée en matière plutot inhabituelle !

Riant encore doucement...

Non, point du tout de besoins en ce sens. Sion ne souffre pas vraiment d'hérésie, bien au contraire. Je dirais même, qu'en grande partie grace aux précédents travaux de Monseigneur Scarpia, et l'actuelle bienveillance d'Asphodelle, nous devons être un fleuron aristotélicien de la Confédération Helvétique.
Je suis ravi de vous rencontrer en tout cas, car je connaissais déjà bon nombre de membres de votre illustre famille.
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Metalpark - Membre de l'OCF - Baron de Seynod - Epoux d'Eleanor