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[RP] L'étang du Palazzo Balestra

 
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Lapinus27



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Localisation: Vous le saurez à la fin de l'aristotélicienne comédie

MessagePosté le: Mar Déc 09, 2008 8:15 pm    Sujet du message: [RP] L'étang du Palazzo Balestra Répondre en citant

Lapinus avait travaillé très tard le soir.
Il n’avait en effet guère de grandes tâches à accomplir : aucun réunion de l’Assemblée, pas de cérémonie à officier, et il avait décidé de s’accorder sa première grasse matinée depuis des semaines, sinon des mois.
Il demanda à un de ses plus fidèles bedeaux de venir le tirer du lit s’il n’était pas levé lorsque le soleil serait au zénith.

A sept heures, il fut réveillé très désagréablement par la voix stridente de sa gouvernante qui venait d’entrer franc-battante dans sa chambre.

_ Debout là-dedans !
L’évêque eut une réaction à la fois humaine et puérile : il se retourna, face contre le lit, et mit son oreiller sur sa tête afin de ne plus entendre la voix criarde de Bérangère.
Celle-ci, en bonne mégère, ne manqua pas de lui arracher, sans que le vieil homme ne puisse opposer la moindre résistance.

_ Mais quel gamin vous faites, ma parole ! Dans cinq minutes je veux vous voir debout, compris ?, dit-elle avant de quitter la pièce.

Lapinus occupa les cinq minutes et dix secondes qui suivirent à réfléchir à l’attitude à adopter face à une telle prise de pouvoir, à un tel putsch.
Hélas, il n’eut guère le temps de tirer aucune conclusion probante à ses réflexions car après le laps de temps mentionné, la gouvernante revint dans la chambre, jetant un seau d’eau glacée au visage du prélat.

_ Quand je dis debout dans cinq minutes, on est debout dans les cinq minutes !
Lapinus en poussa un cri de surprise et de désagrément. La gouvernante ressortit de la pièce jubilante.

Lapinus sortit de sa chambre quelques minutes plus tard, emmitouflé dans un épais peignoir brodé à ses armes, du dernier chic, avait dit Bérangère non sans une certaine pointe d’ironie dans la voix.
Il décida d’aller demander à celle-ci ce qui lui était passé par la tête. Sa réponse fut cinglante :

_ Je savais qu’à votre âge on avait des pertes de mémoire, mais je n’avais jamais pensé que l’AEF aurait élu un sénile au poste d’évêque ! Auriez-vous oublié, Monseigneuuuuuur, que le mardi est jour de ménage en MON palais ?!
Lapinus ne demanda pas son reste et alla s’enfermer dans son cabinet privé, afin de réfléchir à la meilleure tactique à adopter.

Et, comme toujours, la meilleure solution qui lui apparut fut la fuite.
Il en devait presque habitué.
Il fit donc porter ce pli à son diacre Massimo, qui était de passage à Rome :


Citation:
Rejoins-moi au plus vite autour de l’étang du Palazzo.
T’expliquerai.




Il se rendit ensuite audit étang, une solide réserve de croûtons de pains sous le bras.
En attendant son diacre, il entreprit de nourrir les diacres épiscopaux…

_________________

L'aristotélicienne comédieLa mort de Lapinus
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Botryche



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MessagePosté le: Mar Déc 09, 2008 8:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Massimo qui marchait dans la belle ville de Rome, une ville qu'il n'avait encore jamais visité mais qu'il trouvait charmante... Elle était si grande, si forte, si lumineuse! Il aurait tant aimé prendre sa femme pour l'accompagne... Mais enceinte, elle ne pouvait l'accompagner dans un si long voyage... Il marchait dans une petite ruelle qui le conduisait à l'auberge ou il était hébergé depuis son arrivait quand son regard vue attiré par un cavalier près de l'auberge. Il s'approcha de l'auberge sans faire attention à lui quand une voix rogue l'appel la, il se retourna et vu que c'était le Cavalier:

"Mon père, être vous le Diacre de Mende et Pasteur à Bourge ? Botryche de Catane ? "


Massimo fut étonne que quelqu'un le connaisse en ces lieux, il s'approcha du cheval et dit calmement en lui souriant:

"Oui mon fils, je suis le Diacre Botryche de Catane, que puis-je pour vous ? "

Botryche nue pas sa réponse, l'homme à cheval lui donna une lettre et partit au galop... Massimo regarda la lettre de plus près et fut heureux de voir qu'il sachissait de son ami, Monseigneur Lapinus, Évêque de Le Puy.


Citation:
Rejoins-moi au plus vite autour de l’étang du Palazzo.
T’expliquerai.




Il regarda dans la rue à la recherche d'une voiture ( HRP: carrosse hein Wink ) qui pourrait le conduire au plus vite vers l’étang du Palazzo. Il s'approcha de l'une telle et dit au coché:


"Bonjour mon enfants, pourriez vous me conduire à l’étang du Palazzo??"

-----------------------

Le Diacre de Mende marchait près de l'étang, il cherchait du regard son Ami l'évêque... Il marchait calmement quand son regard fut attiré vers un des Banc qui étaient autour de l'étang. Il fut heureux de voir que Monseigneur Lapinus se trouvait sur ce Banc. Il s'approcha calmement de lui et dit doucement, quand il fut à une distance proche:


"Bonjour Monseigneur, je suis heureux de vous revoir! J'ai reçu votre message, me voici!"

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Botryche de Catane, Ex Diacre de Mende et Ex Pasteur à Bourges.
Botryche de Catane est décédé... Il a rejoint les siens au ciel... sa femme nettie et ses enfants...
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Lapinus27



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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2008 5:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Lapinus nourrissait consciencieusement les canards de l’étang.
Fidèlement à ses promesses d’aide, d’écoute et de partage avec tous sans aucune distinction, il s’appliquait à partager son pain avec les canards.
Tous les canards.
Sans distinction.
Car il en était des canards comme des hommes : certains donnaient plus que d’autres envie de les aider. Et, comme pour les hommes, Lapinus ne se laissait point distraire par quelque moue émouvante ou quelque cri de famine, et s’appliquait à partager également le pain entre les canards épiscopaux.
Mieux, il tentait d’empêcher les plus imposants de voler la ration des plus frêles ; comme il avait déjà empêché certains nobles de s’accaparer les biens de pauvres gueux.
Décidément, il fallait être bien stupide pour ne pas établir certains parallélismes.

Il était précisément occupé à jeter des cailloux sur un gros colvert qui avait eu l’outrecuidance de donner un coup de bec à un caneton qui cherchait à emmener un croûton de pain un peu plus loin, sans doute à dessein de l’y manger tranquillement, lorsqu’il entendit la voix chaleureuse de son diacre, emplie d’accents du Sud.
Faisant fi du protocole ecclésiastique, il se leva avant que Massimo ne soit à sa hauteur et s’avança vers lui pour lui faire une fort affectueuse accolade :

_ Mon bon Massimo, quel plaisir de te voir enfin à Rome, qui plus est dans mon Palazzo !
Pardonne-moi pour mon mot des plus laconiques, mais je n’ai guère eu le temps d’écrire ni même de penser plus.

Lapinus pria pour que Massimo ne lui demande pas pourquoi.
_ J’ai donc oublié que tu n’étais jamais au Palazzo, et ai par conséquent omis de te préciser son nom… Mais je vois que, débrouillard comme tu es, tu as réussi à tirer ton épingle du jeu.
Cette capacité à te tirer de toute situation est un atout précieux, crois-moi.


Il tendit un jeune homme une grosse miche de pain afin qu’il l’aide à donner la becquée aux canards sacrés.
_ Eh bien, Massimo, comment trouves-tu Rome ?

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Botryche



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MessagePosté le: Mer Déc 10, 2008 5:51 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Massimo sourit à son ami l'évêque, il apprécie beaucoup cette homme qui l'avait tant aidé depuis son entré dans les Rangs de l'Église. Il savait en lui même que l'évêque était toujours la pour lui si il avait problèmes. Il remercié Aristote d'avoir mit cette homme devant sa route... Il prit le pain que lui donnait Monseigneur Lapinus s'installa à c'est coté sur le banc. Il coupa un petit Morceau de pain et le lança doucement au premier Canard qu'il voyait. Il se retourna l'évêque et dit en souriant:

" Je suis content de vous revoir Monseigneur. J'espérais, mais avec peu de chance, de vous revoir ici Rome! En parlant de Rome, je trouve cette ville Magnifique! Elle m'a l'air si grande!! Comme vous le savez j'ai énormément voyagé depuis mon enfance, mais je ne savais pas qu'il existé des villes aussi grande! Je trouve toute ses maisons si grandes et si fortes en elle. On dirait que chaque maison à une âme, une histoire. C'est fascinant! Mais dite moi, comment allez vous ? Vous m'avez l'air fatigué Monseigneur ?

Justement en parlant de votre mots... J'ai été surpris et inquiet... Vous n'avez pas l'habitude de faire se genre de petit mots... J'ai eu peur qu'il vous arrivait quelques chose... Pourquoi avoir écrit un si petit mots ? Vous qui aimez faire des beau et grands discours
*sourit*"
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Lapinus27



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MessagePosté le: Jeu Déc 11, 2008 9:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lapinus, avec l’âge, avait du mal à faire deux choses requérant beaucoup d’attention simultanément. Et, pour lui, nourrir les canards tout en veillant à la juste répartition de la becquée était une activité requérant son attention ; ce qui était aussi le cas de l’action d’écouter un ami proche converser.
Cela explique certainement pourquoi il détacha un instant son attention des canards, voulant écouter les dires du diacre.

Il s’apprêtait à répondre à Massimo quand son attention fut attirée par un cancanement dont l’origine semblait évidente. Avec une célérité surprenante pour son âge, il fit volte-face pour voir d’où venait ce bruit qui troublait la quiétude matinale du Palazzo.
Sous ses yeux était en train de se dérouler une scène absolument insoutenable pour l’homme d’Eglise qu’était Lapinus : un gros colvert s’était emparé d’un croûton de pain destiné à un jeune caneton et s’était échappé pour aller l’engloutir plus loin. Le cri devait sans nul doute être celui du caneton spolié.

Oubliant qu’il y avait quelqu’un assis juste à côté de lui, et étant trop loin du colvert pour lui jeter un caillou – le projectile aurait immanquablement manqué sa cible –, Lapinus n’écouta que son courage et saisit une de ses bottes qu’il lança dans la direction du canard spolieur.
La chance du débutant : il fit mouche.
Ce n’est qu’après avoir ricané d’un rire de satisfaction qu’il se rappela qu’il y avait quelqu’un à côté de lui, et ses joues s’empourprèrent légèrement sous l’effet de la honte.

_ Oui, tous les bâtiments à Rome ont une histoire, tu as entièrement raison… Si un jour tu me rends visite à l’intérieur même du Palazzo, je te raconterai son histoire…

Lapinus fut alors tenté d’envoyer une volée d’injures à Aristote qui ne l’avait pas exaucé dans sa prière.
_ Oui, figure-toi que j’ai travaillé fort tard hier, et j’avais décidé de compenser mon coucher tardif par une grasse matinée comme je m’en accorde toutes les lunes…
Mais j’avais oublié que le mardi était jour de ménage au Palazzo.
Et tu me connais, je suis un des rares prélats à avoir assez d’honnêteté pour ne pas cacher aux femmes qu’elles sont par essence inférieures à l’homme, mais je ne veux pas gêner celles qui ont un emploi noble et digne d’elles. Aussi ai-je quitté le Palazzo un peu précipitamment pour ne pas encombrer ma gouvernante qui récurait le Palazzo de fond en comble.


Il tendit à Massimo un petit tas de cailloux, en espérant que celui-ci comprenne leur utilité.
_ Parle-moi un peu de toi, mon bon Massimo. Comment trouves-tu Mende et ta nouvelle fonction de diacre ? As-tu bien pris tes aises ?

Il marqua ensuite une pause assez longue pour lui permettre de réfléchir mais assez courte pour reprendre la parole avant que le diacre ne lui réponde :
_ Euh, pourrais-je te demander d’aller rechercher ma botte ? C’est que j’ai froid aux orteils…

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Botryche



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MessagePosté le: Ven Déc 12, 2008 5:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Massimo prit les cailloux en souriant et le regardait avec amusement, voila plusieurs semaines qu'ils se connaissaient et Massimo voyait en Lapinus un brave homme, un homme bon! Un homme qui se cachait derrière sa grosse barbe. Un homme qu'on pensait méchant, grossier, etc... Mais le Diacre de Mende savait que l'évêque était un homme bien, un homme qu'il appréciait et qu'il était fier de l'avoir rencontré. Il pensa à la Belle Auru de Mende, la femme qui avait fait rencontré Lapinus à Massimo. Depuis se jour, Botryche avait eu une grande amitié pour cet vielle homme à la grosse barbe. Il le regarda en sourient et alla cherché sa botte. Il prit la botte d'une main et s'approcha de l'évêque. Le regarda dans les yeux et s'agenouilla pour lui mettre lui-même sa Botte:

"Il ne faut pas que vous attrapez froid Monseigneur! La ville de Rome à une histoire, une chaleur a donné! Mais sa n'est pas une raison pour vous promenez pieds nue"

Il le regarda le sourire au coin de lève, il se leva et s'asseya à coté de son ami:


"Comment je trouve Mende Monseigneur ? Ouff, un village magnifique, des paroissiens fidèle à l'Église et fidèle à moi-même. Des gens que j'apprécie énormément pour leurs grands coeurs et leurs grandes amitiés. Je n'hésite pas à le dire haut et fort dans mes Messes, que se sont des personnes avec un grand coeur! Enfin, je vous remercie de m'avoir donné la chance de pouvoir être Diacre dans ce village! Et je pense que je commence à mis faire, à me faire à l'idée que je suis belle et bien Diacre maintenant, que je peux enfin donné l'amour que j'ai en moi-même à des personnes qui le mérite! Et, je me répète Monseigneur, mais je vous en remercie de tout coeur pour tout se que vous avez pue faire pour moi pendant ces dernières semaines! Je ne sais même pas comment vous remerciez! Je n'ai même pas encore prit conscience de tout se que vous avez fait pour moi!"

Il le regarde, lui sourit et pose sa main sur son épaule:

"Je suis fier Monseigneur de vous avoir rencontré! Jamais j'aurais pensé un jour me promené dans la grande ville de Rome, jamais j'aurais pensé être Pasteur à Bourge ni Diacre de Mende et Grâce à vous, grâce à vous tout sa est vrai!"


Il lui sourit et ne sue quoi dire de plus... Massimo tourna la tête, prit un cailloux et le lança juste à voté d'un gros colvert qui essayé de prendre un bout de pain d'un jeune canard, il ne voulait pas le touché pour ne pas lui faire de mal...
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Lapinus27



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MessagePosté le: Sam Déc 20, 2008 3:54 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[HRP]
    Arrête du jeu par LJD Botryche.
    Sujet à verrouiller.
[/HRP]

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