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Hagiographie de Saint Étienne de Harding

 
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vincent.diftain



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MessagePosté le: Mer Déc 17, 2008 12:27 pm    Sujet du message: Hagiographie de Saint Étienne de Harding Répondre en citant

Saint Étienne de Harding



    "Séparés par le corps dans les diverses parties du monde, qu'ils soient indissolublement unis par l'âme...
    Vivant dans la même Règle, avec les mêmes coutumes."

La très sainte et des plus pieuses vie de Saint Étienne, fondateur de l'Ordre de Cîteaux (Ordo Cistercensis), rédacteur de la règle cistercienne et de la charte de charité, qui toute sa vie durant travailla pour l'épanouissement de l'idéal monastique prôné par Saint Benoît.

Oeuvre de Monseigneur Zaguier de Bouviers, d'après de nombreux textes d'alors, et rédigée en l'Abbaye Cistercienne Saint-Arnvald de Noirlac.


Premières années

Saint Étienne naquit vers 1060, dans le Dorset, région méridionale de l'Albion, au sein de la grande, ancienne et noble famille de Harding. On ne sait peu de choses sur ses parents, si ce n'est que son père fut un administrateur admiré et aimé par ses censitaires, auprès desquels il était fort généreux. On sait aussi qu'Étienne reçut une éducation religieuse et pratique poussée, au point où ses connaissances impressionèrent les autorités religieuses locales.

Ceci dit, la part d'ombre sur sa vie se lève complètement quand Étienne de Harding choisit la vie monastique. En effet, à partir de ce moment là, grâce à l'assidu travail des moines qui cotoyèrent le saint, de nombreux écrits et registres nous permettent de connaître avec précision le déroulement de sa vie. On sait qu'il entra à l'abbaye bénédictine de Sherborne à l'âge de 15 ans. Après un noviciat rapide et fructeux, il fut élevé frère par l'abbé Roger de Lisieux, d'origine normande, qui le nomma chantre, où ses connaissances déjà très complètes en Christologie lui furent très utiles. Étienne resta cloitré à Sherborne pendant quatre ans, priant avec ferveur et sans relâche. Ces quatre années, il les utilisa à bon essient, ayant lu tous les ouvrages de la bibliothèque de l'abbaye, faisant de lui un érudit hors pair. D'ailleurs, il fut, après le décès de l'abbé de Lisieux et le remplacement de ce-dernier par un nouvel abbé, Richard de MacGroar, d'origine écossaise, rapidement nommé par ce-dernier chapitrain, qui en plus de le récompenser pour son érudition, voulait fait un contre-poid aux français très présents au sein du chapitre. En effet, l'abbé de MacGroar souhaitait que le monachisme s'internationalise, au lieu de rester une mode française. En quelque sorte, on peut dire qu'il était un précurseur du concept d'intertionalisation, et son influence fut grande sur Sainte Étienne, qui en fit un but, un objectif et un devoir des cisterciens.



- L'abbaye bénédictine de Sherborne -

Cependant, Saint Étienne ne resta pas chapitrain bien longtemps, puisque l'abbé le fit nommer lecteur au séminaire de Winchester, fondé quelques années auparavant, comme de nombreux autres à travers l'Europe, grâce à des lettres patentes de Grégoire VII, qui souhaitait une meilleure formation des prêtres, ce qui était à ses yeux essentiel et primordial pour lutter contre le nicolaïsme et la simonie. C'est au sein de ce séminaire qu'Étienne put s'initier à l'aristotélisme, doctrine alors réservée à une petite élite au sein des prélats et des plus éminents théologiens. L'affirmation de la sociabilité de l'homme est un choc. Étienne découvre alors la futilité de l'idéal monastique bénédictin, qu'il tente de réformer.

Il réussit à fonder un hospice sous l'autorité de l'ordre, qu'il administre seul, puisqu'il est le seul à maîtriser des concepts de médecine, acquis au séminaire, mais ses autres tentatives resteront sans suite. Un nouvel abbé succède à MacGroar, Nicolo Aldobrandeschi, d'origine italienne, qui ne veut rien savoir des idées d'Étienne et l'expulse de Sherborne.


Cantorbéry, puis Rome

Saint Étienne déménage alors à Cantorbéry, siège de la primatie des angles, et se place sous la protection du nouvel archevêque, Baudoin d'Exeter, proche de la famille royale normande. Étienne, élevé chanoine, devient alors clerc séculier, tandis que l'archevêque lui confie la doyenné de la cathédrale. Étienne de Harding a alors 25 ans. Les théologiens de la ville, et ses confrères du cloître de la cathédrale, sont beaucoup plus réceptifs à ses propositions de réforme de l'Ordre Bénédictin, et se tiennent au fait des actualités romaines. Saint Étienne se fait remarquer pour ses prêches et est élevé seigneur par le roi Henri II.

Finalement, Monseigneur Baudoin propose à Étienne d'effectuer un pélerinage à Rome. Enthousiaste, et voulant profiter de l'occasion pour discuter de son idéal avec nombre de théologiens du continent, Étienne se prépare quelque peu et met de côté quelques sous pour le voyage avant de recevoir le bourdon après une courte messe célébrée dans le choeur de la cathédrale.

Son voyage débuta par une traversée de la Manche qui fut plutôt calme selon les dires même d'Étienne, et il prit ensuite la direction de Paris, où il ne fit qu'un bref arrêt, déçu par les théologiens de la ville, et emprunta ensuite la Via Agrippa, qui l'amena jusqu'à Rome en passant par les principales villes italiennes. À Boulogne, l'université lui réserva un bon acceuil, et ses thèses ne furent pas autant décriées qu'elles le furent à Florence. Néanmoins, les conditions météorologiques furent avec lui.

Arrivé à Rome, il se plongea dans la lecture d'ouvrage sur Aristote. Il y découvrit les livres du panégyrique et du siège d'Aornos, qu'il dévora, mais qui furent pour lui très décevant, n'y trouvant pas d'arguments pour étayer ses idées de réforme. Cependant, il se lie d'amitié avec l'archevêque de Lyon et primat des Gaules, Hugues de Bourgogne. Après quoi, Étienne se fait connaître grâce à ses messes, mais aussi, et surtout, grâce aux débats théologiques qu'il mène et organise au sein de la faculté des sciences théologiques de Rome. Il entre même dans l'entourage du pape, mais son aristotélicisme un peu trop marqué lui vaut des critiques, et il préfère finalement suivre l'archevêque Hugues, qui retournait dans son diocèse.


Molesme et Cîteaux

La remontée sur la Via Agrippa se fit sans problème, la région n'étant pas alors infestée de Lion de Judas comme elle l'est aujourd'hui. Arrivé à Lyon, Étienne fit la connaissance de Robert de Molesme, qui visait le même saint et noble objectif que lui. En effet, Robert avait souhaité lui aussi réformer le monachisme, et avait pour ce faire fondé une abbaye, l'abbaye de Molesme. Cependant, cette-dernière était en grande difficulté. Établie sur un flanc de montagne, une terre infertile et loin de toute bourgade, un endroit dont personne ne voulait, l'abbaye sombrait dans l'acédie. Au départ, l'établissement n'était composé que de cabanes de branches autour d'une chapelle dédiée à Saint Hubert. Rapidement, la maison de nouveaux moines, rétifs à tant d'austérité. Ces moines, désespérés par leur situation, ne voulaient surtout pas suivre les enseignements de Robert, encore plus draconiens, et continuaient malgré tout d'honorer l'interprétation bénédictine de la règle de Saint Benoît. Étienne promit toutefois à Robert de venir le seconder à Molesme, mais après quelques temps, la tâche s'avérait tellement ardue que Robert et Étienne se décidèrent à trouver une solution.

Les deux moines avaient un rêve, celui de fonder une abbaye sur une vraie terre, une terre fertile et acceuillante. Mais pour cela, il fallait obtenir une concession de la part d'un seigneur ou d'un propriétaire terrien, et peu s'étaient prononcés en faveur d'une réforme de ce qui était alors l'ordre le plus puissant d'Europe. Néanmoins, Étienne était convaincu que ses idées, de par leur originalité, mais aussi de par leur sérieux, séduirait un important vassal de Sa Majesté. Ce noble, ce fut Renaud de Beaune. Après qu'Étienne soit passé à sa cour, séduit par son discours, le vicomte de Beaune lui offrit une terre fertile au milieu d'une grande forêt.



- Abbaye de Cîteaux -

Avec quelques moines de Molesme, Étienne de Harding et Robert fondèrent l'abbaye de Cîteaux. Dans les premiers temps, la nouvelle communauté travailla à défricher la terre. Ils revendirent les stères de bois et purent acheter des pierres pour l'enbelissement de leur abbatiale. Dès la première année, les moines réussirent à tirer profit des champs. La récolte fut très variée. En effet, prévoyants et instruits, Étienne et Robert avaient organisés les cultures de manière à tirer profit des grandes terres du domain abbatial, c'est-à-dire en y cultivant le plus possible. Grâce à la technique de l'assolement triennal, les moines réussirent à récolter une quantité de légumes, mais aussi une quantité de grains, que ce soit du blé, que les frères boulangers transformèrent en pain, du houblon, que les frères brasseurs transformèrent en bière et alcools divers, qu'on vendait, tout comme les surplus des autres cultures, aux villageois, ce qui permit à l'abbaye d'amasser des sommes considérables, ou encore de l'orge. La structure était là, il ne manquait que l'organisation pour avoir la règle d'un ordre monastique des plus solide.

Toutefois, les débuts de Cîteaux ne furent pas toujours faciles. S'il y eut discorde dans la nouvelle abbaye, ce fut surtout à savoir qui de Robert de Molesme ou d'Étienne de Harding serait élu abbé. Les moines furent séparés en deux factions, et le chaos fut maître des lieux jusqu'à ce que le sage Saint Étienne décide de reconnaître son frère comme abbé, pour mettre un terme à la désolation causée pas la désunion de ceux que l'on appelait déjà les cisterciens.

Ceci dit, les moines de Molesme vinrent à Cîteaux pour se repentirent, et implorèrent Robert de redevenir leur abbé, en échange de quoi il se soumettrait aux principes et coutumes de Cîteaux, ce qu'il accepta. Étienne de Harding et Robert avait réussi à mener à bien leur réforme du monachisme.


La Charte de Charité

Suite au départ de Robert, Étienne fut proclamé abbé par acclamation. Il nomma ensuite le frère Albéric comme prieur de l'abbaye, ainsi qu'un chapitre. Entre-temps, l'idéal monastique cistercien s'était grandement répendu en France, et il devenait urgent d'établir les structures d'un nouvel ordre. Étienne se pencha alors sur la rédaction ce qui devrait être le texte fondateur pour tous les frères cisterciens.

La nouvelle règle énonçait les valeurs fondamentales de l'Ordre Cistercien : la charité, qui consiste en l'aide du plus démuni et le refus et le rejet de l'égoïsme, l'exemplarité, qui est le respect d'un code d'honneur implicite ainsi que la foi.



- Scel du chapitre de Cîteaux -

L'abbé de Cîteaux, soucieux de l'intertionalisation de l'ordre et du bon fonctionnement de ce-dernier, inclut aussi dans la charte des mesures administratives. Il fixa d'abord les modalités d'établissement de l'ordre. Ainsi, une abbaye cistercienne ne peut être ouverte que si trois moines se trouvent dans la même région, et avec l'accord du chapitre d'une abbaye-mère de l'ordre. La nouvelle abbaye devenant donc fille de l'abbaye-mère. Ensuite, il établit le fonctionnement des élections pour les abbés, ainsi que les charges, les fonctions et les statuts de chacuns.

Saint Étienne, voulant donner à la règle cistercienne un nom évocateur, la baptisa Carta Caritatis, ou Charte de Charité, pour signifier la principale et plus importante valeur de l'ordre.

Saint Bernard et dernières années

L'abbaye de Cîteaux florissait et devenait de plus en plus importantes, et sa réputation dépassa largement la Bourgogne. La réforme cistercienne intéressait beaucoup de gens, et les théologues les plus respectés se penchaient régulièrement sur la situation de l'ordre naissant.

Évidemment, Cîteaux acceuillait chaque année un incessant flot de novices, venus pour y vivre dans la vertu, dans l'espoir d'obtenir le salut de leur âme et ainsi atteindre le soleil. C'est dans ce contexte qu'un jeune nobliaux venu directement de sa région de Dijon natale, qui deviendra plus tard Saint Bernard de La Bussière, intègra l'Ordre Cistercien. Tel Saint Étienne, qui aimait, en tant qu'abbé, admirer sa réussite, Saint Bernard passa avec brio le noviciat, et fut rapidement promu aux charges les plus importantes et les plus prestigieuses de l'abbaye. En effet, il en vint même à être nommé recteur de l'abbatiale, devenant en quelque sorte le bras droit d'Albéric. Chargé de la célébration des offices, il prêchait, chaque dimanche, les vertus et les bienfaits du cistercianisme, et ses qualités lui valurent d'être grandement considéré, même partie le clergé séculier et la société laïque. Après s'être entretenu avec le collège des nobles bourguignons, Saint Bernard, qui avait entre-temps été élevé chapitrain de Cîteaux, vint voir Saint Étienne pour obetnir l'autorisation de fonder une abbaye-fille sur les terres de La Bussière sur Ouche.



- Saint Bernard de La Bussière -

Étienne, trop heureux d'assister à la fondation d'une seconde abbaye soumise à la règle cistercienne, accepta avec enthousiasme. Cette nouvelle abbaye ne fut que la première d'une longue série, et grâce aux mesures prises par Saint Étienne en matière d'intertionalisation, mais aussi grâce aux connaissances et au charisme de Saint Bernard, l'Ordre put s'installer en Irlande, en Scandinavie, dans la péninsule Ibérique, etc.

Même s'il aurait voulu lui-même participer à l'expansion de l'Ordre Cistercien, Saint Étienne ne le put en raison de son grand âge. Malgré cet ultime regret, il restait fidèle à la règle qu'il avait écrite, faisant toujours preuve de grande charité. Petit à petit, il déléguait ses responsabilités à Albéric, qui devint le troisième abbé de Cîteaux, mais aussi aux jeunes qui s'étaient joints à la grand famille cistercienne et faisait preuve d'enthousiasme et de motivation.

Chaque jour, on pouvait le voir méditer tout en se promenant dans les grands domaines de l'abbaye.


Le trépas

Saint Étienne de Harding, fondateur de l'Ordre Cistercien et rédacteur de la Charte de Charité, s'éteignit paisiblement en sa cellule de l'abbaye de Cîteaux, entouré de ses frères de la famille cistercienne, un beau jour de mai alors que les arbres et les arbustes du domaine étaient en fleur. On pleura beaucoup sa mort, et plusieurs dignitaires, qu'ils soient religieux ou laïques, assistèrent à ses funérailles ainsi qu'à son inhumnation.

On l'enterra sous l'abbatiale de Cîteaux, et on marqua l'emplacement de sa tombe par un gisant qui fut réalisé par un sculpteur bourguignon. On conserva son coeur, dont le reliquaire fut déposé à la primatiale Saint-Jean-Baptiste de Lyon, sa mitre, qui fut donnée à l'abbaye de La Bussière sur Ouche, et sa crosse, que l'on offrit à la jeune abbaye de Noirlac.






Attributs

Saint Étienne de Harding est souvent dépeint en vêtements d'abbé, avec mitre et crosse, mais aussi souvent tenant dans ses mains une maquette de l'abbaye de Cîteaux, rappelant ainsi que c'est lui qui en fut le fondateur. Son apparence générale est plutôt sobre, et rappelle donc son voeu de pauvreté.

Reliques

L'histoire des reliques de Saint Étienne de Harding est particulière. Premièrement, son gisant, de même que l'abbaye de Cîteaux, furent détruits par les Armagnacs lors de la guerre civile qui les opposa aux Bourguignons. Ne restait que du corps du Saint son coeur, qui put être admiré à Lyon jusqu'à ce que Monseigneur de Bouviers l'amène à Sens pour être adoré par les fidèles qui visiteraient la cathédrale Saint-Étienne. Sa mitre fut, quant à elle, ramenée à Noirlac après l'abandon de l'abbaye de La Bussière, où elle a rejoint la crosse du Saint. Ces deux dernières reliques se trouvent toujours à Noirlac.
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Vincent Diftain d'Embussy
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MessagePosté le: Jeu Déc 08, 2011 1:59 am    Sujet du message: [Hagiografía] San Esteban de Harding Répondre en citant

Citation:


San Esteban de Harding




"Separados por los cuerpos en las diversas partes del mundo, que están indisolublemente unidos por el alma...
Viviendo bajo la misma Regla, con las mismas costumbres".


El santísimo y pío San Esteban, fundador del orden de Cîteaux (Orden Cistercense), redactor de la regla cisterciense y de la carta de caridad, que durante toda su vida trabajó para la apertura del ideal monástico predicado por San Benito.
Obra de Monseñor Zaguier de Bouviers (según numerosos textos antiguos) y redactada en la Abadía Cisterciense de San Arnvald de Noirlac.

Sus primeros años:

San Esteban nació hacia 1060, en Dorset, región meridional de Albion, en el seno de una familia grande, vieja y noble de Harding. No sabemos demasiadas cosas sobre sus parientes, sí que su padre fue un administrador admirado y apetecible para sus registradoras, para quienes era muy generoso. Sabemos también que Esteban recibió una educación religiosa y práctica, hasta el punto de que sus conocimientos impresionaron a las autoridades religiosas locales.
La sombra sobre su vida se disipa completamente cuando Esteban de Harding elige la vida monástica. A partir de este momento, gracias al asiduo trabajo de los monjes que acogieron al santo, los numerosos escritos y los registros podemos conocer con precisión el desarrollo de su vida.

Sabemos que entró en la abadía Benedictina de Sherborne a la edad de 15 años. Después de un noviciado rápido y fructífero fue nombrado Hermano por el Abad Roger de Lisieux, de origen normando, quien lo llamaba poeta, y sus avanzados conocimientos en Cristología fueron muy útiles para él. Esteban se quedó interno en Sherborne durante cuatro años rezando con fervor y sin tregua. Estos cuatro años los utilizó en leer todas las obras de la biblioteca de la Abadía lo que lo convirtió en un erudito incomparable. Tras el fallecimiento del Abad de Lisieux y la sustitución de este último por un nuevo abad, un tal Richard de MacGroar, de origen escocés, rápidamente fue nombrado por este último capellán, quien además de recompensarlo por sus conocimientos, quería un contrapunto a los franceses presentes en el Capítulo. El Abad MacGroar deseaba que la vida monástica se internacionalizara en lugar de quedarse en una moda francesa. En cierto modo, podemos decir que era un precursor del concepto de globalización y su influencia fue grande sobre San Esteban, que lo transformó en un objetivo y un deber de los cistercienses.


- La Abadía Benedictina de Sherborne-

Sin embargo, San Esteban no se quedó de capellán demasiado tiempo ya que el Abad le obligó a nombrar Lector al seminario de Winchester, fundado algunos años antes, así como muchos otros a través de Europa, gracias a cartas patentes de Gregorio VII, que deseaba a una mejor formación de los sacerdotes, lo que a sus ojos resultaba primordial y esencial para luchar contra el Nicolaísmo y la Simonía. Fue en el seno del seminario donde Esteban pudo iniciarse en el aristotelismo, doctrina entonces reservada para una pequeña élite perteneciente al seno de los prelados y de los teólogos más eminentes. La afirmación de la sociabilidad del hombre fue impactante. Esteban descubrió entonces la futilidad del ideal monástico benedictino, el cual intentó reformar.

Canterbury y Roma:

San Esteban se trasladó a Canterbury, sede de la primacía de las afueras, bajo la protección del nuevo arzobispo, Balduino de Exeter, cercano a la familia real, en Normandía. Stephen, de altos preceptos, se convirtió en clérigo secular, mientras que el arzobispo le encomendó el decanato de la catedral. Stephen Harding tenía entonces 25 años. Los teólogos de la ciudad y sus colegas del claustro de la catedral fueron mucho más receptivos a sus propuestas de reforma de la Orden Benedictina ya que estaban al tanto de los acontecimientos de ese momento en Roma. San Esteban era admirado por sus sermones y fue nombrado Señor por el Rey Enrique II.

Finalmente, Monseñor Baudoin le propuso a Esteban efectuar una peregrinación a Roma. Estaba entusiasmado y quería sacar provecho de la ocasión para discutir sobre su ideal con numerosos de teólogos del continente. Esteban se preparó y separó algunos céntimos para el viaje antes de inaugurar la campana mayor después de una misa corta celebrada en el coro de la catedral.

Su viaje se inició cruzando canales y fue más bien tranquilo, según palabras de Esteban. Tomó luego dirección París, dónde hizo sólo una parada breve, decepcionado por los teólogos de la ciudad. Luego siguió la Vía Agripa que lo llevó hasta Roma pasando por las principales ciudades italianas.

En Bolonia la universidad le proporcionó una buena casa y sus opiniones no fueron tan criticadas como lo fueron en Florencia. Sin embargo, las condiciones meteorológicas estaban con él.

Al llegar a Roma se sumergió en la lectura de un libro sobre Aristóteles. Descubrió los Panegíricos y el Asedio de Aornos, que devoraba, pero resultaban muy decepcionantes para él ya que no encontraba argumentos para apoyar sus ideas reformistas. Se hizo amigo del arzobispo de Lyon y Primado de las Galias, Hugo de Borgoña. Después de eso, Esteban se hizo muy popular sobre todo gracias a los debates teológicos que organizaba y dirigía en la Facultad de Teología en Roma. Entró en el círculo de confianza del Papa, pero su arraigado aristotelismo le valió múltiples críticas. Finalmente, prefirió seguir al arzobispo Hughes, que volvía a su diócesis.

Molesmes y Citeaux:

La travesía por la Vía Agripa se llevó a cabo sin ningún problema, por aquel entonces esa zona no estaba infestada de Leones de Judá como lo está hoy en día. Llegó a Lyon, Esteban llegó a conocer a Robert de Molesmes, que tenía el mismo objetivo santo y noble que él. De hecho, Robert había querido reformar también la vida monástica y fundó una abadía, la abadía de Molesmes. Sin embargo, la abadía tenía enormes problemas. Construida en una colina, en tierras estériles y lejos de la ciudad, un lugar que nadie quería, la abadía se estaba hundiendo en la pereza. Inicialmente, las instalaciones se componían de chozas hechas con ramas en torno a una capilla dedicada a San Huberto. Enseguida se convirtió en la casa de los nuevos monjes, reacios a tanta austeridad. Estos monjes estaban desesperados y no quería seguir las enseñanzas de Robert, aún más drásticas, y continuaron según la Regla de San Benito.

No obstante, Esteban prometió a Robert ir a ayudarle a Molesme, pero después de pasado algún tiempo, la tarea se revelaba tan ardua que Robert y Esteban decidieron buscar una solución.

Ambos monjes tenían un sueño, el de fundar monasterio en un mundo de verdad, una tierra fértil y acogedora. Pero para conseguirlo había que obtener una concesión por parte de un señor o de un terrateniente y pocos se habían pronunciado a favor de una reforma de la que era entonces la orden más poderosa de Europa. Sin embargo, Esteban estaba convencido de sus ideas, por su originalidad, pero también por su seriedad. Seduciría a un vasallo importante de Su Majestad. Este noble fue Renaud de Beaune. Esteban entró en la Corte, lo sedujo con su discurso y el vizconde de Beaune le ofreció una tierra fértil en medio de un gran bosque.


-Abadía de Citeaux-

Con algunos monjes de Molesmes, Esteban Harding y Robert fundaron la abadía de Citeaux. En un primer momento la nueva comunidad trabajó para despejar la tierra. Vendieron leños y pudieron comprar piedras para embellecer su abadía. Durante el primer año, los monjes sacaron beneficios del campo. La cosecha fue muy variada. De hecho Stephen y Robert se organizaron para cultivar todas las tierras de los dominios del enorme monasterio, es decir, para cosechar tanto como fuese posible. Con la técnica de la rotación de cultivos trienal los monjes lograron cosechar una cantidad de verduras, pero también una cantidad de grano, ya fuese de trigo (los Hermanos se convirtieron en panaderos), el lúpulo (los hermanos cerveceros lo convirtieron en cerveza y licores variados) o la cebada. Se vendieron los excedentes a los habitantes del pueblo, lo que permitió a la abadía ganar grandes sumas de dinero. La estructura estaba allí, sólo requería organización para que la regla de una orden monástica fuese sólida.

Sin embargo, los inicios de Citeaux no siempre fueron fáciles. Había discusiones en la nueva abadía y la causa principal era principalmente si Robert de Molesme o Stephen Harding debería ser elegido abad. Los monjes se dividieron en dos facciones y el caos se adueñó de la casa hasta que el sabio San Esteban decidió reconocer a su hermano como abad para poner fin a la devastación causada por la desunión de los llamados ya en aquel momento cistercienses.

Dicho esto, los monjes de Molesme fueron a Citeaux para arrepentirse e implorarle a Robert que volviese a ser su abad a cambio someterse a los principios y las costumbres de Citeaux, lo que aceptó. Esteban Harding y Robert fueron capaces de llevar a cabo la reforma de la vida monástica.

La Carta Caritatis:


Tras la partida de Robert, Esteban fue nombrado abad por aclamación. Como primera medida nombró a su hermano Alberico Prior de la Abadía. Mientras tanto, el ideal monástico cisterciense se replanteaba en Francia y se hizo urgente el establecimiento de las estructuras de un nuevo orden. Stephen se inclinó por la realización de un texto fundacional común para todos los hermanos cistercienses.

La nueva norma establecía los valores fundamentales de la Orden Cisterciense: la caridad (que consiste en asistir a los pobres y la negativa y el rechazo del egoísmo) y la ejemplaridad (que implica la adhesión a un código de honor y fe).


-Sello de la Capilla de Citeaux-

El abad de Cîteaux, cuidando la globalización y el buen funcionamiento de la Orden, incluyó también en la carta las medidas administrativas. Fijó primero las modalidades de establecimiento de la orden. Así, podrá abrirse una abadía cisterciense sólo si tres monjes se encuentran en la misma región y da su consentimiento la Abadía-Madre de la Orden. La nueva abadía que se funde será como una hija de la abadía-madre.
Además, establece el funcionamiento de las elecciones para los abades, así como las cargas, las funciones y los estatutos de cada uno.
San Esteban, queriendo dar a la regla cisterciense un nombre evocador, la llamó Carta Caritatis (o Carta de Caridad) para resaltar el principal y más importante valor de la orden.

San Bernardo y los últimos años:


La abadía cisterciense floreció y se hizo más y más importante. Superó con creces la reputación de Borgoña. La reforma cisterciense interesa a mucha gente y los teólogos más respetados de forma regular afrontaron la situación del orden emergente.

Por supuesto, cada año llegaba a Citeaux un flujo constante de gente que quería vivir allí en la virtud, con la esperanza de la salvación de sus almas y así alcanzar la luz. En este contexto, un joven noble fue directamente desde su región natal de Dijon y se unió a la Orden Cisterciense. Era San Bernardo de La Bussiere.

Igual que San Esteban, quien como abad, adoraba admirar sus éxitos, San Bernardo tuvo gran éxito en el noviciado y ascendió rápidamente a los cargos más prestigiosos e importantes de la abadía. De hecho, incluso llegó a ser nombrado Rector de la abadía, convirtiéndose en una especie de brazo derecho de Alberic. Era el responsable de la celebración de los oficios y predicaba todos los domingos las virtudes y beneficios de los cistercienses. Su gran calidad le llevó a ser muy respetado, incluso por parte del clero secular y los laicos.

Después de hablar con el colegio de los nobles de Borgoña, san Bernardo, que había sido nombrado Capellán Cisterciense, fue a ver a San Esteban para obtener permiso para fundar una abadía-hija sobre las tierras de Bussiere sobre Ouche.


-San Bernardo de la Bussiere-

Esteban se mostró encantado de prestar ayuda a la fundación de la segunda abadía sometida a la regla cisterciense y aceptó con entusiasmo. La noticia de la fundación de esta abadía fue sólo el principio de una larga serie. Gracias a las medidas tomadas por San Esteban en materia de globalización -y también gracias a los conocimientos y al carisma de San Bernardo- la Orden pudo instalarse en Irlanda, en Escandinavia, en la Península Ibérica, etc.

Él mismo hubiese querido participar en la expansión de la Orden Cisterciense, pero San Esteban no pudo debido a su avanzada edad. A pesar de todo se mantenía fiel a la regla que había escrito, siempre dando prueba de gran caridad. Poco a poco, iba delegando sus responsabilidades en Alberic -que se convirtió en el tercer abad de Citeaux- pero también en los jóvenes que se habían juntado para formar aquella gran familia cisterciense y les daba prueba de entusiasmo y de motivación.

Cada día podíamos verlo meditar paseándose por los grandes dominios de la abadía.

Su fallecimiento:

San Esteban de Harding, fundador de la Orden Cisterciense y redactor de la Carta Caritatis, se apagó apaciblemente en su celda de la Abadía de Citeaux, rodeado por sus hermanos de la familia cisterciense, un bello día de Mayo mientras los árboles y los arbustos del dominio estaban en flor. Lloramos mucho a su muerte y varios dignatarios, tanto religiosos como laicos, asistieron tanto a sus funerales como a su inhumación.
Fue enterrado en la Abadía de Citeaux y el emplazamiento de su tumba quedó marcado con una estatua yacente que fue realizada por un escultor borgoñón. Conservamos su corazón (cuyo relicario fue depositado en el Primado de San Juan Bautista de Lyon), su mitra (que se consagró a la abadía de Bussiere sobre Ouche) y su cayado (que se ofreció a la joven abadía de Noirlac).



Atributos:

San Esteban de Harding suele aprecer representado vestido de Abad, con mitra y báculo, casi siempre con una maqueta de la abadía de Citeaux en sus manos, recordando así que fue él su fundador. Su apariencia general es más bien sobria lo que hace referencia a su voto de pobreza.

Reliquias:

La historia de las reliquias de San Esteban de Harding es particular. Primero, su estatua yacente, al igual que la Abadía de Citeaux, fueron destruidos por Armagnacs en el momento de la guerra civil que los opuso a los borgoñones. Del cuerpo del Santo solo quedaba su corazón, que pudo ser admirado en Lyon hasta que Monseñor de Bouviers lo trasladó para ser venerado por los fieles que visiten la catedral San Esteban. La mitra, a su vez, regresó a Noirlac después del abandono de la abadía de La Bussière, donde se unió al báculo del Santo. Estas dos últimas reliquias se encuentran todavía en Noirlac.


Traducido por Casiopea
Revisado por el Padre Prior Jesús Alfonso Froissart del Campo

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MessagePosté le: Sam Déc 29, 2012 2:52 pm    Sujet du message: Re: [Hagiografía] San Esteban de Harding Répondre en citant

Citation:




Santo Stefano di Harding



"Separato nel corpo in varie parti del mondo, sono indissolubilmente uniti nell'anima ...
Vivono con la stessa Regola, con le stesse abitudini. "

La santissima e pia vita di S. Stefano, fondatore dell'Ordine dei Cistercensi (Ordo Cistercensi), redattore della Regola Cistercense e la Carta della Carità, che in tutta la sua vita ha lavorato per lo sviluppo dell'ideale monastico sostenuto da San Benedetto.

Opera dal Vescovo Zaguier Bovini, secondo molti testi del tempo, e scritto nell'l'Abbazia Cistercense Saint-Arnvald di Noirlac (Francia).[/

Primi anni

Santo Stefano è nato circa nel 1060 nel Dorset, parte meridionale di Albion, nella grande, antica e nobile famiglia di Harding. Si conoscono poco i suoi genitori ad eccezione del fatto che suo padre era un amministratore ammirato e amato dai suoi censuari, verso i quali egli era molto generoso. Sappiamo anche che Stefano ha ricevuto una educazione religiosa fino al punto in cui la sua conoscenza impressionò le autorità ecclesiastiche locali.

Tuttavia, la parte di ombra sulla sua vita scompare quando Stefano di Harding scieglie la vita monastica. Infatti, da quel momento, grazie al lavoro assiduo di monaci che affiancavano il santo, molte registrazioni scritte ci permettono di sapere esattamente come si svolse la sua vita. Sappiamo che è entrato nel monastero benedettino di Sherborne all'età di 15 anni. Dopo un rapido e fruttoso noviziato, egli è stato elevato a frate da Frère Roger abate di Lisieux, dalla Normandia, e lo chiamarono cantore, dove la sua vasta conoscenza in cristologia gli fu molto utile. Stefano rimase nell'Abbazia di Sherborne, per quattro anni, pregando instancabilmente e con fervore. Questi quattro anni, li utilizzò a suo vantaggio, leggendo tutti i libri nella biblioteca del monastero e facendo di lui un grande studioso. Inoltre, dopo la morte del suo abate di Lisieux e la sostituzione di quest'ultimo con un nuovo abate, Richard de MacGroar, di origini scozzesi, era stato rapidamente chiamato dal suo superiore, che in aggiunta alle ricompensa per la sua borsa di studio, voleva fare un contropiede ai francesi che erano molto presenti nel capitolo. Infatti, l'abate MacGroar voleva internazionalizzare il monachesimo, invece di farlo rimanere una moda francese. In un certo senso, possiamo dire che è stato un precursore del concetto di internazionalizzazione e la sua influenza fu grande su S. Stefano, che ne fece un' obiettivo e un dovere dei Cistercensi.


- L'Abbazia benedettina di Sherborne --

Tuttavia, Santo Stefano non rimase superiore a lungo, poichè l'abate lo fece nominare lettore al seminario di Winchester, fondato alcuni anni prima, come molti altri in tutta Europa, grazie alle lettere di Gregorio VII, che voleva una migliore formazione per i sacerdoti, e che fu, a suo avviso, essenziale e vitale nella lotta contro la simonia e il nicolaismo. Fu all'intreno di questo seminario che Stefano si iniziò all'aristotelismo, dottrina allora riservata ad una piccola élite di prelati e dei più eminenti teologi. L'affermazione della socialità dell'uomo fu uno shock. Stefano scoprì allora la futilità dell'ideale monastico benedettino, e tentò di riformarlo.

Egli riuscì a fondare un ospizio sotto l'autorità dell'Ordine, che amministra da solo, perchè è l'unico a padroneggiare le nozioni di medicina, acquisite nel seminario, ma altri suoi tentativi rimangono senza seguito. Un nuovo abate succedette a MacGroar, Nicolò Aldobrandeschi di origine italiana, che non ne vuole sapere delle idee di Stefano e lo espelle da Sherborne.

Canterbury e poi Roma

Santo Stefano fu poi spostato a Canterbury, sede del primato degli inglesi, e viene posto sotto la protezione del nuovo arcivescovo, Baudolino di Exeter, vicino alla famiglia reale di Normandia. Stefano, elevato canonico regolare, diviene anche chierico secolare, mentre l'arcivescovo gli consegna il decanato della cattedrale. Stefano di Hardling ha ormai raggiunto i 25 anni. I teologi della città, e i suoi colleghi del chiostro della cattedrale, sono molto più ricettivi alle sue proposte di riforma dell'ordine benedettino, e si decisero a farlo attualizzare dalla curia romana. Santo Stefano si distingue per i suoi sermoni e viene elevato al rango di Signore, da parte del re Enrico II.

Infine, il Vescovo Baudolino propose a Stefano di fare un pellegrinaggio a Roma. Entusiasta e volenteroso di approfittare dell'occasione per discutere dei suoi ideali con numerosi teologi del continente, Stefano si preparò qualcosa da portarsi appresso e prese un pò di denari prima di ricevere il bordone dopo una breve cerimonia celebrata nel coro della Cattedrale.

Il suo viaggio iniziò con un attraversamento della Manica che fu abbastanza tranquillo secondo le parole di Stefano, e poi prese la direzione di Parigi, dove fece una rapida sosta, deluso dai teologi della città, e presi in prestito alcuni libri riprese la via Agrippa, che lo portò a Roma, attraverso le principali città italiane. A Bologna, l'università gli diede una buona accoglienza, le sue tesi non vennero criticate come invece avvenne a Firenze. Nondimeno, le condizioni meteorologiche gli erano favorevoli.

Arrivato a Roma, si immerse nella lettura dell'opera su Aristotele. Scoprì i libri del panigirico e dell'assedio di Aornos, che divorò, ma furono molto deludenti per lui, non ci furono argomenti per sostenere le sue idee di riforma. Tuttavia, fece amicizia con l'Arcivescovo di Lione e Primate della Gallia, Ugo di Borgonga. Dopo di che, Stefano si fece notare per le sue messe, ma anche e soprattutto attraverso i dibattiti teologici che organizzava e conduceva alla Facoltà di teologia di Roma. Fu anche nell'entourage del Papa, ma il suo aristotelicismo un pò troppo marcato gli valse delle critiche, ed infine preferisce seguire Mons. Ugo, che ritornò nella sua diocesi.

Molesme e Cîteaux

Il passaggio attraverso la Via Agrippa si svolse senza problemi, la regione non era infestata dai Leoni di Giuda, come lo è oggi. Arrivati a Lione, Stefano fu introdotto presso Roberto di Molesme, che vide lo stesso santo e nobile obiettivo che aveva lui. In realtà, Roberto voleva anche lui riformare il monachesimo, e aveva fondato un'abbazia, l'abbazia di Molesme. Tuttavia, questo ultimo era in grande difficoltà. Fondata sul fianco di una montagna, su di una terra sterile e lontano da ogni paese, un luogo che nessuno voleva, l'abbazia cadde in accidia. Inizialmente, la proprietà era composta di capanne di rami intorno ad una cappella dedicata a Sant Hubert. Presto, la casa di nuovi monaci, fu restia all'austerità. Questi monaci, nella loro situazione disperata, non vollero seguire l'insegnamento di Roberto, ancora più drastico, e continuarono ad onorare l'interpretazione della Regola benedettina di San Benedetto. Stefano tuttavia, aveva promesso di andare ad assistere Roberto a Molesme, ma dopo un po 'di tempo, il compito si fece così difficile che Roberto e Stefano decisero di trovare una soluzione.

I due monaci avevano un sogno, di fondare un monastero in una vera e propria terra, una terra fertile e accogliente. Ma per fare questo era necessario ottenere una concessione da un signore o di un proprietario terriero, e pochi si erano pronunciati a favore di una riforma di quello che era allora l'Ordine più potente in Europa. Tuttavia, Stefano era convinto che le sue idee, per la loro originalità, ma anche per la loro serietà, avrebbero fatto breccia presso un importante vassallo di Sua Maestà. Questo nobile, fu Renaud di Beaune. Dopo che Stefano passo a visitarlo alla sua corte, colpito dal suo intervento, il Visconte di Beaune gli offrì un terreno fertile in mezzo a una vasta foresta.



- Abbazia di Cîteaux -


Con alcuni monaci di Molesme, Stefano di Harding e Roberto fondarono l'abbazia di Cîteaux. Nei primi giorni, la nuova comunità lavorò per dissodare e disboscare la terra. Essi vendettero dei tronchi di legno per comperare le pietre ed abbellire l'interno della loro abbazia. Nel corso del primo anno, i monaci riuscirono a sfruttare i campi. La raccolta fu molto varia. Infatti, lungimiranti ed istruiti, Stefano e Roberto avevano organizzato le colture per sfruttare le vaste terre di proprietà dell'abbazia, vale a dire che coltivarono il più possibile. Con la tecnica della rotazione delle colture, i monaci furono in grado di raccogliere una grande quantità di ortaggi, ma anche di grano, e quindi farina, i fratelli panettieri trasformarono il grano in pane ed in luppolo,in modo che i fratelli birrai potessero trasformarlo in birra ed altri liquori diversi, che vendevano, proprio come le eccedenza delle altre colture, agli abitanti del villaggio, e che permisero all'Abbazia di accumulare delle somme considerevoli di denaro o di orzo. La struttura era lì, mancava solo la struttura organizzativa per avere la Regola di uno degli ordini monastici più solidi.

Tuttavia, gli inizi di Cîteaux non sono stati sempre facili. Ci fu della discordia nella nuova abbazia, soprattutto quando fu l'ora di decidere se il nuovo abate dovesse essere Roberto di Molesme o Stefano di Harding. I monaci si divisero in due fazioni, e il caos fu padrone di casa fino alla decisione del saggio Stefano di riconoscere suo fratello come abate, per porre fine alla disgregazione che stava avvenendo fra coloro che gia venivano chiamati Cistercensi.

Detto questo, i monaci di Molesme vennero a Cîteaux per pentirsi, e implorarono Roberto di ridivenire il loro abate, in cambio di ciò essi si sarebbero sottomessi ai principi e le usanze di Citeaux, ed egli accettò. Stefano di Harding e Roberto completarono con successo la loro riforma del monachesimo.

La Carta della Carità

Dopo la morte di Roberto, Stefano fu proclamato abate per acclamazione. Poi nominò suo fratello Alberico, come priore dell'abbazia, così come del capitolo. Da quel momento, l'ideale monastico cistercense andava espandendosi notevolmente in Francia, e divenne urgente la necessità di definire le strutture di un nuovo ordine. Stefano poi appoggiò sulla scrittura di quello che dovrebbe essere il testo di base per tutti i fratelli cistercense.

La nuova regola che enunciava i valori fondamentali dell'Ordine Cistercense: la carità, che consiste di aiutare i più poveri e la negazione e il rifiuto dell'egoismo, l'esemplarità, che è l'adesione a un codice d'onore implicito e anche di fede.


- Siillo del capitolo di Cîteaux -

L'abate di Cîteaux, convinto dell'internazionalizzazione dell'ordine e per un buon funzionamento di questo ultimo, redasse anche la Carta dei provvedimenti amministrativi. In primo luogo fissò le regole per la creazione di un'ordine. Pertanto, una abbazia cistercense non può essere aperta se non ci sono tre monaci stessa regione e con il consenso del capitolo dell'abbazia madre dell'ordine. La nuova abbazia diviene la figlia dell'abbazia madre. In secondo luogo, essa stabilisce la gestione delle elezioni per gli abati, e le tariffe, i dazi e lo status di ciascuna di esse.

Santo Stefano, vuole dare alla regola cistercense un nome evocativo, e venne così battezata Carta Caritatis, o Carta della Carità, per servire il principale e più importante valore dell'ordine.

San Bernardo e gli ultimi anni

L'abbazia cistercense fioriva e diveniva sempre più importante, e la sua reputazione oltrepassava di gran lunga la Borgogna. La riforma cistercense interessava molte persone, ed i più rispettabili teologi monitoravano regolarmente la situazione dell'ordine nascente.

Ovviamente, ogni anno Cîteaux accoglieva un flusso costante di novizi che venivano a vivere nella virtù, nella speranza di ottenere la salvezza delle loro anime e di raggiungere il sole. In questo contesto, un giovane nobile proveniente direttamente dalla sua regione di Digione, che più tardi divenne San Bernardo di La Bussiere, va ad integrare l'Ordine Cistercense. Come Santo Stefano, che amava, come abate, ammirare il suo successo, San Bernardo aveva brillantemente superato il noviziato, e fu presto promosso agli incarichi più importanti e più prestigiosi del monastero. Infatti, venne anche nominato rettore del monastero, diventando una sorta di braccio destro di Alberico. Responsabile per la celebrazione degli uffici, che egli predicava ogni Domenica, le virtù e i benefici dei Cistercensi, e le sue qualità lo portarono ad essere molto ammirato, anche dalla parte del clero secolare e dalla società laica. Dopo i colloqui con il Collegio dei nobili di Borgogna, San Bernardo, che fu nel frattempo elevato a reggente di Cîteaux, volle andare da Santo Stefano per ottenere il permesso di fondare una abbazia-figlia sulla terre di La Bussiere sull'Ouche.



- San Bernardo de La Bussière -

Stefano falicissimo di assistere alla nascita di un secondo monastero oltre al suo che era il principale, accettò con entusiasmo. Il nuovo convento fu solo il primo di molti, e grazie alle misure adottate da Santo Stefano nel campo dell'internazionalizzazione, ma anche attraverso la conoscenza e il carisma di San Bernardo, l'Ordine si installò in Irlanda, la Scandinavia, nella penisola iberica, e così via.

Anche se avrebbe voluto partecipare all'espansione della Ordine Cistercense, Santo Stefano potè a causa della sua età. Nonostante questo ultimo rammarico, egli rimase fedele alla regola che aveva scritto, come sempre dando prova di grande carità. A poco a poco, delegò la sua responsabilità a Alberico, che divenne il terzo abate di Citeaux, ma anche ai giovani che avevano aderito alla grande famiglia cistercense e mostrato entusiasmo e motivazione.

Ogni giorno,lo si poteva vedere meditare nelle vaste proprietà del monastero.

La morte

Santo Stefano di Harding, il fondatore dell'Ordine Cistercense e redattore della Carta della Carità, morì pacificamente nella sua cella dell'abbazia di Citeaux, circondato dai suoi fratelli della famiglia cistercense, un bel giorno nel mese di maggio, mentre Alberi e arbusti della zona erano in fiore. Si piangerà molto per la sua morte, e numerose personalità, sia religiose che laiche, parteciparono al suo funerale e la sua inumazione.

E 'sepolto nella abbazia di Citeaux, la posizione della sua tomba è segnata da un sepolcro che fu fatto da uno scultore della Borgogna. si è mantenuto il suo cuore, che si trova nel reliquiario che è stato depositato in nella cattedrale di San Giovanni Battista di Lione, la mitra, che è stata data all'Abbazia di La Busierre zull'Ouche e il suo pastorale, che venne offerto alla novella abbazia di Noirlac.




Attributi

Santo Stefano di Harding è spesso raffigurato in abiti da abate, con mitra e pastorale, ma spesso tenendo in mano un modello del monastero di Cîteaux, ricordando che egli è stato il fondatore. Il suo aspetto generale è piuttosto sobria, e ricorda il suo voto di povertà.

Reliquie

La storia delle reliquie di S. Stefano di Harding è unica. In primo luogo, la sua tomba, così come l'Abbazia di Cîteaux, sono state distrutte dalle truppe dell'Armagnac nella guerra civile che li vide opposti ai Borgognoni. Ciò che rimase del corpo del Santo fu solo il cuore, che può essere ammirato a Lione quando il Vescovo di Bouviers lo porta in processione perchè possa essere adorato dai fedeli che fanno visita alla cattedrale di Santo Stefano. La sua Mitra è stata, a sua volta, riportata a Noirlac dopo l'abbandono dell'Abbazia di La Bussiere, dove si è riunita al pastorale. Queste ultime due reliquie sono tutt'oggi a Noirlac.

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Doron



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MessagePosté le: Mar Nov 11, 2014 12:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Sint-Stephen Harding


"Gescheiden van het lichaam naar verschillende delen van de wereld, zijn ze onlosmakelijk met elkaar verbonden door de ziel ...
Wonen in dezelfde buurt, met dezelfde gewoonten. "


Het heilige leven van de heilige Stefanus, de stichter van de Cisterciënzer orde (Ordo Cistercensis), schrijver van de cisterciënzer regels en het Handvest van de Liefde. Hij die zijn hele leven werkte voor het vervullen van de ideale monastieke gesteld door Sint-Benedictus.

Dit is het werk van Monseigneur Zaguier Bouviers, volgens vele verhalen van de tijd, en geschreven in de Cisterciënzer abdij van Sint-Arnvald Noirlac.

Eerste jaar

Sint-Stephen is geboren omstreeks 1060 in Dorset, het zuidelijke deel van Albion, in de oude en adellijke familie van Harding. Niemand weet veel over zijn ouders, behalve dat zijn vader een beheerder was. Hij werd bewonderd en geliefd door zijn huurders, voor wie hij was erg gul was. We weten ook dat Stephen een goddelijke opvoeding kreeg. Veel steun kreeg hij in zijn opleiding. Tot het punt waar zijn kennis hogere steeg dan de lokale goddelijke autoriteiten.

Stephen Harding steeg in zijn donkere kant van het leven in het monastieke leven. Dank zij het goed werk van de monniken toentertijd weten wij veel over het exacte leven van hem. We weten dat hij de Benedictijner abdij van Sherborne stichten op een leeftijd van vijftien jaar. Na een snelle goed opleiding, werd hij opgevoed door vader Roger, broer van Lisieux. Deze was van Noorse afkomst. Zijn kennis in de christologie maakte deze man erg vredelievend. Stephen bleef voor vier jaar in het klooster in Sherborne. Vurig bidde hij onvermoeibaar uren achter elkaar. Deze vier jaar gebuikt hij om alle boeken uit het klooster te lezen en hiervan te leren. Hij werd de beste geleerde in het klooster. Bovendien moest er na de dood van de abt van Lisieux, een nieuwe abt worden aangesteld. Richard de MacGroar, een Schot, werd benoemd tot de nieuwe abt voornamelijk door zijn erudiet. Hij had iets tegen de Fransen. (De franse cultuur was vooral op een bepaalde plek te blijven en die te aanbidden) En inderdaad MacGroar wilde zijn kloosterleven vooral rondtrekkend inrichten. Op de een of andere manier kunnen we zeggen dat het een voorloper was van het concept internationaal. Zijn invloed was groot en zijn bijnaam werd Sint-Etienne met als grootste taak de Cisterciënzers te leiden.


- De Benedictijner Abdij van Sherborne -

Echter, Saint Etienne bleef niet lang in het klooster, omdat de abt hem in die tijd een opdracht gaf om naar het seminar van Winchester te rijden. Gregorius VII stuurde brieven rond om de opleiding van priesters te verbeteren. Dit leek hem essentieel in de strijd tegen het nicolaisme en simonie. Stephen was in staat om het aristotelisme als leer aan te bieden de meest vooraanstaande theologen. Stephen ontdekt de futiliteit van de benedictijnse monastieke ideaal en hij probeerde dat te veranderen.

Stephen wilde graag een eigen klooster bouwen. Hij slaagde erin om een ziekenhuis te vinden onder het gezag van een belangstellende. Zij was de enige echte baas van het ziekenhuis waar zij geneeskunde gaf. Andere pogingen voor meer belangstelling viel in het water. Een nieuwe abt slaagde erin MacGroar en Aldobrandeschi Nicolo, een Italiaanse, naar Sherborne te sturen omdat zij het niet eens waren met de ideeën van Stephen.

Canterbury en Rome

Sint-Stephen verhuisde vervolgens naar Canterbury. Waar hij de zetel van het primaat kreeg. Die was geplaatst onder de bescherming van de nieuwe aartsbisschop, Boudewijn van Exeter, in de buurt van de koninklijke familie in Normandië. Stephen werd seculiere geestelijke, terwijl de aartsbisschop hem onderwees als decanaat van de kathedraal. Stephen Harding was toen vijfentwintig jaar. De theologen van de stad, en zijn collega's van het klooster van de kathedraal, bleven door brieven op de hoogte van de gebeurtenissen in Rome. Sint-Etienne was ondertussen bekend geworden door zijn preken en werd hoge heer van koning Hendrik II.

Tot slot, stelde Boudewijn voor aan Stephen om een bedevaarttocht naar Rome te maken. Enthousiast ging hij dit gelijk bespreken met zijn ideale theologen. Stephen bereide zijn reis voor en legde wat geld apart voor de tocht. Daarna luisterde hij naar het koor van de Kathedraal.

Zijn reis begon met een oversteek over een groot kanaal. Het water kabbelde rustig toen Stephen overstak. Vervolgens ging hij naar Parijs waar hij een korte stop nam. Stephen ging praten met de theologen van de stad, hij werd hier erg verdrietig van. Ze hadden vreemde ideeën die niet te hervatten waren. Zijn reis ging door naar Rome langs vele Italiaanse steden. In Boulogne ging hij weer praten met de theologen. Deze waren veel vriendelijker dan diegenen in Florence. De weersomstandigheden zaten mee waardoor de reis snel vorderde.

Aangekomen in Rome, verdiepte hij zich een boek over Aristoteles. Hij ontdekte de boeken van lofzang en Aornos stoel. Vol plezier las hij deze boeken, maar na af loop was hij zeer teleurstellend in de boeken. Er zaten weinig tot geen argumenten in om de ideeën te ondersteunen. Toch maakt hij vrienden met de aartsbisschop van Lyon en primaat van de Galliërs, Hugh van Bourgondië. Daarna werd Stephen bekend door zijn verhalen, maar ook en vooral dankzij de theologische debatten die hij organiseerde. Deze leidde hem ook binnen de theologische faculteit van Rome. Hij ging zelfs in de pauselijke entourage, maar zijn ideeën waren een beetje teveel in de aristotelisme leer. Dit leverde hem kritiek op, en uiteindelijk gaf hij de voorkeur de aartsbisschop Hugh te volgen die terug naar zijn bisdom ging.

Molesme en Citeaux

Til op de Via Agrippa werd bereikt zonder problemen, de regio was moeilijk begaanbaar. Aangekomen in Lyon, maakte Stephen kennis met Robert de Molesme, die net zo heilig en nobel was als hij. In feite had Robert ook gehoopt op een kloosterleven. Hij had deze plannen ooit eens werkelijk gemaakt de abdij van Molesme. Echter, deze laatste was in grote problemen. Het was opgericht op een berghelling, een land dor en ver van een stad. Eigenlijk een plaats die niemand kende, de abdij was dan ook gezonken in verlatenheid. In eerste instantie bestond het slechts uit hutten van takken, rond een kapel gewijd aan Sint-Hubert. Al snel, werd het een huis met nieuwe monniken. Maar de vele mensen konden niets tegen de somberheid doen. Deze monniken werden wanhopig maar bleven trouw aan de Benedictijnse Regel van Sint-Benedictus. Stephen, echter beloofd om te komen en Robert te helpen bij de Molesme. Na enige tijd kwamen ze erachter dat het niet zo makkelijk was.

De twee monniken hadden een droom om een abdij te vinden op een vruchtbare aarde en droomde dat hij veel bezocht werd. Samen wilde zij een aanvraag indienen voor een nieuw klooster op de plek waarvan zij gedroomd hadden. Stephen moest echter men ervan overtuigen dat zijn ideeën, door hun originaliteit, maar ook door de ernst ervan, snel moesten worden behandelt. De vazal van de keizer heette Renaud de Beaune. Stephen verleide hem met vele verhalen over de toekomst van het klosster. De Vicomte uit Beaune bood hem een vruchtbare grond in het midden van een groot bos.


- Abdij van Citeaux -

Met een aantal monniken van Molesme, stichtte Stephen Harding en Robert de abdij van Citeaux. Er werd hard gewerkt op de landen eromheen om de abdij te kunnen bouwen. Ze verkochten het hout en waren in staat om stenen te kopen voor fundamenten voor hun abdij. In het eerste jaar slaagde de monniken erin om te profiteren van velden. De oogst was heel groot. Ze profiteerde erg van de velden om de abdij heen.. Met een drie-velds techniek zijn de monniken erin geslaagd om veel groente te oogsten. Het overige verkochten ze op de markt voor nog meer geld. De structuur was er, alles ging in harmonie.

Echter, het begin van Citeaux was niet altijd gemakkelijk. Als er onenigheid was in de nieuwe abdij, was het vooral over wie de abt zou worden van de Molesme Robert of Stephen Harding. De monniken werden verdeeld in twee facties, en de chaos was compleet tot de wijze Sint-Etienne besloot om zijn broer te herkennen als abt, om een einde te maken aan de verdeeldheid van de zogenaamde, niet al de Cisterciënzers, aanpak.

De monniken van Citeaux Molesme kwamen tot bekeren en vroegen Stephen Harding om hem als hun abt te accepteren. Stephen Harding en Robert waren in staat om samen de abdij te leiden.

Het Handvest van Liefde

Na het vertrek van Robert, werd abt Stephen uitgeroepen bij acclamatie. Hij benoemde zijn broer Alberic als prior van de abdij. Ondertussen was de Cisterciënzer kloosterorde bekend in heel Frankrijk. Er was dringend behoefte om de structuren van de orde bij te werken. Stephen schreef de nieuwe structuren op.

De nieuwe regel van de Cisterciënzer orde luidde: liefde, die bestaat uit het geven aan de armste en de weigering en afwijzing van het egoïsme, als voorbeeld, dat is de naleving van een gedragscode van eer en geloof.


- Scel hoofdstuk van Citeaux -

De abt van Citeaux, was bewust van de orde en de goede werking van het abdij. In de charter stonden dan ook bestuurlijke maatregelen. Hij was de eerste die deze regels vaststelde. Zo kon een Cisterciënzer abdij alleen worden geopend als drie monniken in dezelfde regio waren, en met instemming van de moeder-overste. De nieuwe abdij werd zo de dochter van de moeder abdij. Daarna maakte hij regel voor de werking van de verkiezingen voor de abten, de functies en de status van elk aanwezige in een abdij.

Sint-Etienne, wilde aangeven dat de Cisterciënzer regel het belangrijks was. Hij noemde het caritatis Carta of het handvest van Liefde.

Sint Bernard en zijn vorig jaar

De Cisterciënzer abdij bloeide en werd steeds belangrijker. De Cisterciënzer hervorming interesseerde veel mensen en de meest gerespecteerde theologen kwamen vaak in de abdijen.

Het is duidelijk dat de orde elk jaar nieuwe leden kreeg. Het was een komen en gaan van veel aanwezigen. Ze wilde allemaal in deugd leven en hoop krijgen. Vaak ging de jonge adel van hun geboortestad Dijon op avontuur in de Cisterciënzer orde. En Sint-Etienne die nog steeds bewondert werd was dik tevreden over de abdij. Sint-Bernard die briljant werd gevonden promoveerde en kreeg de meest belangrijkste taken van de abdij. Sterker nog, hij werd zelfs benoemd tot rector van de abdij, als een soort rechterarm van Alberic. Verantwoordelijk voor de viering van de kantoren, preekte hij elke zondag, de deugden en de voordelen van het Cistercianisme, en zijn kwaliteiten maakte hem een erg professionele man. Sint-Bernard ging naar Sint-Etienne die toestemming vroeg om naar een abdij-meisje op het land van de “Bussière in Ouche” te reizen.


- Sint-Bernard in de “Bussiere” -

Stephen, wilde graag een tweede abdij onderworpen aan de Cisterciënzer regels. De nieuwe abdij was slechts de eerste van vele, en dankzij de maatregelen van Sint-Etienne met betrekking tot het uitbreiding van de abdijen.

Sint-Etienne werd te oud om de Cisterciënzer orde nog te leiden. Ondanks zijn leeftijd bleef hij hard werken. Geleidelijk aan gaf hij zijn taken aan Alberic, die de derde abt van Citeaux werd, maar ook andere jonge mensen toonde enthousiasme en motivatie.

Tijden het mediteren was het gebied van de abdij prachtig te zien.

De dood

Sint-Stephen Harding, oprichter van de Cisterciënzer Orde en schrijver van het Handvest van Liefde, overleed vredig in zijn slaapkamer op de Cisterciënzer abdij, omringd door zijn broers van de cisterciënzer familie. De dag van zijn verlies was in mei terwijl de bomen en struiken van het gebied in bloei stonden. Zijn vrienden en familie weenden om zijn dood, en verscheidene hoogwaardigheidsbekleders, goddelijke of seculier, woonden zijn begrafenis bij.

Hij werd begraven in de abdij van Cîteaux, en ze markeerde de plaats van zijn graf door een steen dat werd gemaakt door een Bourgondische beeldhouwer. Zijn hart bleef in het lichaam, wiens heiligdom werd ingediend in het Aartsbisschoppelijk Sint-Jean-Baptiste de Lyon, zijn mijter werd gegeven aan de abdij van de “Bussière in Ouche, en zijn stok werd aangeboden aan de jonge abdij Noirlac.



Attributen

Sint-Stephen Harding wordt vaak afgebeeld met mijter en staf en vaak in zijn handen een model van de abdij van Cîteaux als herinnering dat hij de oprichter was. De algemene verschijning is vrij eenvoudig, en doet denken aan zijn gelofte van armoede.

Religie

De geschiedenis van de relieken van Sint-Stephen Harding is bijzonder. Eerst werden zijn lichaam, zoals de abdij van Cîteaux, verwoest door de Armagnacse stam in de burgeroorlog. Zijn hart bleef alleen over. De bisschop van Bouviers gaf later pas de betekenis aan het hart, waardoor die later bezocht kon worden in de Sint-Stephen's Toren. Zijn mijter werd op zijn beurt weer gebracht tot Noirlac. Nadat deze in verschillende plaatsen gelegen heeft. Deze laatste twee overblijfselen zijn nog steeds in Noirlac te vinden.

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