L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Guillaume]

[Hrp] Ceci est un Rp privé, prière de ne pas poster sans invitation. Pour la petite explication Hrp, les voix qu'entendent les personnages qui vont suivre peuvent tout à fait être dut à des maladies psychiatrique, tel que la schizophrénie pouvant être déclencher par un fort facteur stress, et même d'après certains chercheurs, lorsque le patient croit entendre quelques choses, ces sens le tromperaient et il entendrait véritablement ces voix, qui ne serait enfaite que le fruit de son imagination ... Bref, j'arrête là le cours de psychiatrie [/Hrp]

La nuit était sombre et pluvieuse, une sombre silhouette errait parmi les hostel et plazza des Prélats de l'Eglise. Un bien beau quartier, normalement, mais cet éclairage n'était vraiment pas flatteur pour les immenses façades.

Cet hiver avait été rude, mais la nuit s'était adoucit, ce soir là, bien que la pluie martelée le sol, le clair de lune n'était plus assez fort pour éclairer les ruelles, et l'homme emmitouflé dans sa cape avançait de mémoire, et il trébuchait de temps en temps sur un trottoir, chancelant sur quelques pas et reprenant son équilibre.

Cela faisait déjà des heures qu'il errait dans la cité pontificale, ou plus exactement dans les faubourgs. Déjà que l'homme n'avait pas exactement ce qu'on peut appeler le sens de l'orientation, ce temps n'arrangeait pas son affaire. Le pli qu'il lui avait annoncé la nouvelle était arrivée depuis une bonne semaine déjà, mais l'heure était arrivée, il était temps ...

Arrivant devant un hostel où venait juste d'emménager une bande de majordomes depuis quelques semaines déjà, et on ne cessait de faire venir des meubles depuis. L'encapuchonné s'approcha sur le perron, et frappant d'un poing vigoureux contre la porte, une faible voix se fit entendre, ce à quoi l'homme trempé répondit d'un grognement :

C'est moi Grégoire, ouvre donc, avant que je n'attrape mal !

La porte s'ouvrit d'un coup, et laissa apparaitre un homme, de grande taille, d'une cinquantaine d'année et plutôt émacié. Cet homme sec, à l’allure de maitre d'hôtel s'empressa vers l'homme à la capuche devant lui, le poussant presque à l'intérieur.

Par tout les Saints ! Monseigneur ! Vous ne devriez pas rester dehors par ce temps enfin ! Vous auriez pu faire affréter un carrosse, ou un cheval, afin de vous faire conduire !

Le Prélat, encore dans sa cape, repoussant le majordome d'un mouvement ferme, mais sans agressivité.

Il suffit, Grégoire, je peux encore me déshabiller seul !

L'Evêque retira donc cette capuche, laissant apparaitre ses cheveux blond noué en catogan. Ses vêtements n'étaient pas tout à fait trempé, mais tout de même humide. Et toutes ses fanfreluches de prélat n’aimaient guère l'eau ou l'humidité.

Bien, Grégoire, je vais me retirer dans mes appartements pour me changer, puis je me rendrais dans mon bureau, faites moi savoir si on me demande, dans un autre cas, ne me dérangez pas ! Je n'aurais pas besoin d'un repas, j'ai déjà mangé ...

Guillaume voulut se diriger lorsque le majordome l'arrêta.

Qu'y a t-il encore ?!

Mais ... Monseigneur ... Vous n'êtes jamais venu avant, vous ne savez pas où sont ces pièces ...

Grégoire, j'ose vous rappelez que j'ai participé à la conception de ce lieu, et que je connais par conséquent l'agencement des pièces et des couloirs, mais merci de votre sollicitude, sur ce ...

Le blondinet fila donc dans un couloir mal éclairé, laissant le majordome dans le corridor, hébété.

Et bien, il n'a pas l'air de bonne humeur ... C'est pour le moins inhabituel ... Enfin, surement des affaires épiscopales qui ne se sont pas bien passés ...

L'Evêque déambulait donc dans les couloirs, comme un être sans conscience, avançant d'un pas rapide, comme un fantôme hantant un labyrinthe, errant comme un dément comme si il ignorait où il se rendait.

Arrivant devant une porte, il entra rapidement, et regardant autour de lui.

Parfait, exactement comme je l'avais imaginé.

La pièce était sombre, un feu avait été allumé dans la cheminée. La chambre, de belle taille, comportant des meubles d'ébène, sombre, et décoré par des morceaux de tissus, des rideaux, des tapisseries et des tapis d'un rouge sombre. Un lit à baldaquin avait été fait, avec un couvre lit et des rideaux de la même couleur que le reste de la pièce. Cette décoration, bien que sombre, offrait un effet chaud et riche, voir même insolent pour un jeune Evêque.

Il se changea donc, enfila une tenue d'intérieure légère, une chemise blanche et un pantalon noir, simple, mais élégant. Ce changement de tenue finit, il passa une porte de la chambre qui donnait sur un bureau. La table d'écriture, une table d'ébène finement ouvragée, et des rangées de bibliothèques contre les murs.

Guillaume s'avança dans la pièce cherchant parmi les centaines d'ouvrages un livre bien spécifique, LE livre ... Il en prit un dans un des étages centraux, un épais livre, à la reliure en cuir noire. Le blond s'assied devant la table, ouvrant le livre à la page qu'il avait déjà marqué par un bout de papier.

La voilà ... C’est le grand moment … Je vais enfin vérifier toutes mes théories … Frôler de prés l’un des plus grands mystères pour la connaissance …
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[Guillaume]

Il prit ce livre noir et le posa sur une petite table prés de la cheminée puis retourna vers le bureau, sortant une gourde et une médaille aristotélicienne. Guillaume retourna ensuite vers la cheminée avec son attirail, posa sur la petite table et s’assit dans le fauteuil.

Dois-je le faire, se disait-il, dois-je braver les interdit, risquer ma mort et celle d’autres personnes si ce livre démoniaque disait faux … Que dis-je … Cela ne peut être faux … Et je pourrais toujours faire appel à mes élèves si cette affaire tourne mal …

Il se leva enfin, puis retira sa chemise, laissant apparaitre son torse à la lueur des flammes. Il n’était certes pas aussi musclé qu’un homme usant de sa force tout les jours, mais on devinait déjà une musculature fine, semblable à celle d’un jeune soldat tout fraichement recruté.

Le prélat prit ensuite la médaille, et la déposa dans le coin de l’antre, où elle pourrait chauffer mais pas trop rapidement, le temps qu’il puisse faire ce qu’il devait être fait en tout cas …
Après cela, il se mit à genou, devant la cheminée, puis récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Guillaume souffla un bon coup, le cœur lourd de ce qu’il s’apprêtait à faire, ne voulant pas faire durer la torture plus longtemps, il continua sa cérémonie.

Seigneur, pardonne moi pour ce que je vais commettre, ce n’est point contre Ton Divin Amour, mais contre le Démon, c’est contre lui que je m’apprête à jouer avec la mort, pour enfin comprendre ce qu’y n’a jamais été compris …

Terminant sa phrase, l’Evêque saisit une pince prés de la cheminée, ce genre de pince qu’on utilisait généralement pour retourner les braises. Il prit donc la médaille qui commençait à rougeoyer prés du brasier à l’aide de cette pince, le regarda quelques secondes, puis l’appliqua contre la peau de son torse, sur son cœur.

La douleur émanant la médaille chauffée contre sa peau fut comme un embrasement, un hurlement échappa de la bouche de l’Evêque sans que celui-ci ne puisse le contenir. Ce cri déchira le silence pesant de la pièce et de l’hostel, couvrant le doux crépitement des braises dans les différentes pièces habitées.

Guillaume se plia en deux sous la douleur, terrassant son esprit, il n’aurait jamais qu’une telle douleur serait possible. Sa vue se brouilla dans les larmes de douleurs mais Guillaume réussit tout de même à retrouver la gourde qu’il avait posé sur la table, l’ouvrit et versa son contenue sur la plaie encore fumante. Pendant que le liquide coulait sur son torse meurtri, il réussit à prononcer quelques mots, entrecoupés par les sanglots et par le souffle qu’il lui manquait face à une telle douleur.

Seigneur … Par cette eau bénite … Je … bénis ce sang qui coule … dans mes veines … Empêchant le mal …. De traverser …Cette chair meurtrie ....Qui par ce signe sur ma peau … Devient l’outil bénis de Ta Justice … Amen …

Sur ce dernier mot, Grégoire entra en trombe dans la pièce, découvrant son maitre affalé sur le sol, la poitrine meurtris par la médaille encore fumante qui avait glissé prés du fauteuil. Le visage affolé du maitre d’hôtel laissa apparaitre une pâleur mortelle, se précipita vers le corps presque inanimé de l’Evêque, il fut arrêter par un signe de main de ce même homme toujours plié de douleur.

Grégoire … Ca va aller … Allez me chercher un bandage … Et une bouteille de cet alcool allemand … Que j’ai ramené de l’Ordo … Mais avant … Aidez moi à rejoindre ma couche …

Le maitre d’hôtel voulut dire quelques choses, mais s’y refusa, ce n’était pas vraiment le moment de faire un interrogatoire, il mit donc sa tête sous le bras de son maitre, et le souleva, veillant à ne pas toucher sa plaie rougeâtre et suintante. Il l’aida donc à marcher jusqu’à son lit, et l’allongea sur le dos, avant de filer dans le cabinet, où il trouva la fameuse bouteille d’alcool fort, et trouva des bandages au rez-de-chaussée, dans ce qui servait de fourre-tout aux serviteurs, et ramena le tout à l’Evêque blessé.

Bien, Grégoire, il va donc falloir laver cela, mais avant …

Guillaume arracha la bouteille des mains de majordome, la déboucha, et descendit plusieurs gorgées de la boisson en tirant un râle ensuite. Il mit ensuite la bouteille au dessus de la plaie, hésitant un peu, et en versant un peu sur la plaie.

Il hurla au contact, comme si sa peau se renflammait. Toute la douleur qu’il avait subit quelques minutes avant avait refait surface … Reprenant ses esprits et son souffle, l’Evêque tourna la tête vers Grégoire, les yeux grands ouverts, rouge comme le sang, le visage blanc comme un linge, la transpiration perlant sur son front, ses cheveux, d’habitude bien soignés, était à moitié détachés et emmêlés. Il lui dit donc, dans un souffle :

Allez, met moi donc ces bandages !

Le maitre d’hôtel sursauta à cet ordre, et s’attela tout de suite à la tache. Depuis le début, celui-ci tentait de se convaincre que son maitre avait eu un accident, voulant remettre sa médaille tombée dans le brasier peut être … Mais n’importe qui de sensé n’aurait pas fait cela…

Grégoire passa donc les bandages en travers de ces épaules, couvrant une grande zone de peau saines, mais maintenant parfaitement la plaie, pour éviter tout frottement. Durant cette tache, il remarqua que la plaie avait une forme étrange … Comme si la croix gravée sur les médailles aristotéliciennes était ancré dans la chair brulée de l’Evêque …

Le bandage finit, le majordome laissa son maitre se reposait, restant à son chevet durant le reste de la nuit, afin d’être sur qu’il n’arriverait rien à son maitre. Et aussi pour être le premier présent lorsqu’il serait réveillé, pour tenter d’avoir des explications sur tout cela, bien qu’il savait pertinemment que l’Evêque ne lui dirait rien.
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[Azura Xiloscient]

Quelque jours plus tard, Azura arriva,après quelques nouvelles errances, à l'Hostel de Monseigneur Guillaume... Elle avait reçu une lettre quelques jours auparavant, l'invitant à s'y rendre, pour que Monseigneur Guillaume lui pratique son exorcisme. Elle avait été fébrile quand elle avait lu la lettre... Enfin ! Elle allait enfin être libérée.

Elle s'était donc rendu le plus rapidement possible à l'Hostel que lui avait indiqué son évêque. Mais elle ne connaissait pas encore bien Rome... Et comme les faubourgs étaient essentiellement constitués de petites ruelles qui s'entremêlaient dans tous les sens sans aucune logique logique apparente, elle se perdu rapidement... Elle n'était pas habituée au grandes villes...

Elle demanda plusieurs fois sa route, se perdant et se reperdant, au fur et à mesure qu'on lui donnait des informations contradictoires... Mais elle arriva tout de même, après avoir erré pendant trois heures dans les ruelles, passant plusieurs fois aux mêmes endroits sans s'en rendre compte, devant l'Hostel de Guillaume.

Une fois devant, elle frappa à la porte et attendit. Quelques minutes plus tard, un majordome vint lui ouvrir la porte. Il resta sur le seuil, lui interdisant pour le moment le passage, et dit :

"Bonjour, mademoiselle. Que puis-je pour vous ?"

Azura ouvrit la sacoche qu'elle portait toujours à son côté et en sortit un pli décacheté. Elle le lui tendit en disant :

"J'avais rendez-vous avec Monseigneur Guillaume. Nous devions voir... certaines choses à mon propos."

Le majordome regarda le plis et vit la signature de l'évêque. Il s'écarta alors de la porte et laissa entrer la jeune femme. Une fois que celle-ci se fut exécuté, il lui ôta sa cape et lui fit signe de le suivre. Ils s'avancèrent à travers différents couloirs, s'enfonçant dans la demeure.

Tout ici respirait le luxe discret mais tout de même présent. De riches tapisseries côtoyaient des tableaux de maître encadré d'ébène. Tout ici reflétaient une certaine richesse, quand on savait comment regarder. Mais en même temps que la richesse, une certaines noirceurs se dégageait de tout cela... comme si quelque chose d'inhumain et de foncièrement mauvais habité en même temps cette maison.

Finalement, ils arrivèrent face à une grande porte. Le majordome allait l'ouvrir quand il se retourna vers elle, comme s'il avait oublié quelque chose, et dit :

"Excusez moi, mais qui dois-je annoncer ?

-Azura Xiloscient, répondit Azura, vicaire de Rochechouart."

Il lui fit un mouvement de tête pour lui dire qu'il avait compris, puise retourna à nouveau et ouvrit la porte. Il se mis sur le côté pour qu'elle puisse entré, et dit, alors qu'elle avançait :

"Azura Xiloscient, vicaire de Rochechouart."

Azura entrait dans un bureau à l'image du reste de l'Hostel. Tout y reflétait un certains luxe, allié à de l'austérité. Et il y avait toujours ce sentiment de malaise, comme si quelque chose de mauvais observé ses moindres faits et gestes. Un feu brûlait dans la cheminé, mais semblait ne pas réchauffer et ne donner qu'une lumière tamisé. Tou l'ameublement était dans des couleurs assez sombre, depuis les meubles, en ébènes ou en chêne massif, jusqu'au tapisserie et au tapis, tous en couleur pourpre, bleue marine ou noire... Derrière un massif bureau d'ébène, se tenait Guillaume, tenant un parchemin à a main.

Quand son nom fut prononcé, Azura mit un genoux et fit une révérence qu'elle espérait dans les règle de l'art, en prononçant distinctement un :

"Monseigneur."

Et elle resta ainsi, attendant l'injonction de Guillaume pour se relever.
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N'ayez pas peur du bonheur, c'est juste un bon moment à passer.

[Guillaume]

Guillaume était donc assis à son bureau, avec l'un des questionnaires que lui avaient retourné un séminariste exorciste, un très bon élément, il faudra penser à le récompenser comme il se doit à la fin de son séminaire.

L'évêque était particulièrement fatigué, on pouvait voir sur son visage les quelques rides et cernes dut au manque de sommeil. Il n'arrivait plus à dormir, cette brulure le torturait des nuits durant, dés qu'il était couché, en fait ...

Après cette soirée mouvementé, le réveil qui s'en suivit fut plutôt chaotique, il se rappelait vaguement Grégoire, hurlant comme un dément que son maitre était devenu complètement fou ou benêt, d'avoir ainsi mis sa vie en danger, et s'être infliger un tel châtiment pour une sombre raison. Le blond avait laissé le maitre d'hostel s'époumoner durant un moment, puis lui rétorqua que cela ne le regardait nullement, et que son travail était de s'arranger pour qu'il soit d'attaque au plus vite.

Le maitre d'hostel avait donc troquer son habit de servant à celui de médicastre, resserrant son bandage, lui passant des onguents et lui donna des infusions, infectes, cela dit en passant. Mais malgré les efforts de celui ci, la peau de l'évêque sera à jamais marqué par le sceau de l'Aristotélicisme, la croix d'Aristote, imprimé en profondeur dans cette peau purifier par les flammes.

Ainsi, Guillaume releva les yeux lorsque Azura rentra dans la pièce, elle était sublime, comme toujours, à la fois simple et élégante, ce qui la caractérisait totalement. Celle ci se présenta à la porte, fit une révérence que d'aucun n'aurait put dire disgracieuse, mais peut être un peu plus maladroite que d'autres Dames qu'il avait rencontré.

Bref ! La narration se perd encore ! Donc ... Je disais .... L'evêque sourit à la vue de sa diaconesse, se leva, et la salua :

Azura ! Comment allez-vous ? Quel plaisir de vous voir arriver si rapidement ! Je ne vous attendais pas avant un jour ou deux, je l'avoue ! Mais ce n'est rien, tout est pret, et nous pourrons faire au mieux.

Mais je vous en pris, asseyez-vous donc un moment, je vous en pris ! Voulez vous un rafraichissement ? Un peu de nourriture peut être ?

En l'invitant à s'assoir, Guillaume se laissa glisser dans son fauteuil, rangeant négligemment ses papiers dans le tiroir, ça pouvait attendre encore une soirée, se disait-il.
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[Azura Xiloscient]

Azura était inclinée, un genoux à terre, tête penchée vers l'évêque. Elle s'attendait à se retrouver face à l'habituel distance qu'il mettait entre eux... Il disait ne pas avoir d'ami, et cela pouvait sembler vrai, vu la manière dont il traitait les gens proche de lui... Enfin, elle, elle appréciais tout de même, malgré cela, quoiqu'il en dise. Etait-ce un faiblesse de pouvoir s'attacher à des gens ? Elle ne le pensait pas. C'est pour ça qu'elle continuait de lui montrer son amitié...

Mais là n'est pas le sujet... Cette fois-ci, l'évêque l'étonna. En effet, il vint vers elle et la salua, avant de dire d'un ton assez jovial :

"Azura ! Comment allez-vous ? Quel plaisir de vous voir arriver si rapidement ! Je ne vous attendais pas avant un jour ou deux, je l'avoue ! Mais ce n'est rien, tout est pret, et nous pourrons faire au mieux."

Elle fut quelques peu décontenancée par l'attitude de Guillaume, aussi resta-t'elle un moment incliné, ne sachant que faire, ne sachant que dire... Devant son manque de parole, l'évêque continua :

"Mais je vous en pris, asseyez-vous donc un moment, je vous en pris ! Voulez vous un rafraichissement ? Un peu de nourriture peut être ?"

Azura se redressa à ces paroles... Elle se serait presque attendu à ce qu'il la prenne dans ses bras. Mais non, il lui avança juste une chaise... Voilà qui était pour le moins étonnant de la part de cet homme.

Elle s'assit avec un peu d'hésitation, puis dit , encore un peu sous le choc :

"Heu... Oui, je veux bien boire quelque chose..."
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[Guillaume]

Voyant l'air intrigué, voir même l'air surpris d'Azura, Guillaume tilta ... N'en fait pas trop non plus, elle va se rendre compte que quelques choses cloches ... Il tenta donc de perdre un peu de son sourire forcé magnifiquement dissimulé, et surtout de modifier ce ton mielleux. Il enchaina donc, en tentant de paraitre plus "naturel".

Bien, dans ce cas, j'ai un trés bon vin italien qui devrait vous convenir, par contre, ne me demandé pas son nom, moi et l'italien, ça a toujours fait deux ...

Il fit signe au majordome rigide qui se tenait prés de la porte.

Grégoire, allez donc nous chercher cette bouteille, et laissez nous je vous prie ...

Le majordome claqua des talons, et fila dans le corridor. Pendant son absence, Guillaume voulut faire un petit résumé sur la situation de la jeune fille.

Bien, alors, nous allons rentrer dans le vif du sujet, pouvez vous me rappeller les conditions dans laquel vous avez "acceuillit" ce démon, et quels sont ces caractéristiques morales, si je puis dire ...

A peine eut-il finit sa phrase, que Grégoire entra dans la pièce, de son air pincé, déposa la bouteille, ainsi que deux verres sur le bureau, puis partis en fermant la porte.
Guillaume le suivit du regard, puis pris les deux verres, les remplit et en déposa un devant Azura.

Goutez donc cela, vous m'en direz des nouvelles !
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[Azura Xiloscient]

Alors qu'Azura finissait sa phrase, quelque chose changea dans le visage de Guillaume. Il sembla qu'il se durcissait un peu, pour prendre un ton plus... habituel... Azura en fut quelques peu peinées. Elle avait cru pendant quelques instants qu'il avoué enfin qu'il appréciait vraiment... comme une amie. Et puis non, il s'était aussitôt renfermé. Quel dommage !

Il enchaina cependant sur :

"Bien, dans ce cas, j'ai un trés bon vin italien qui devrait vous convenir, par contre, ne me demandé pas son nom, moi et l'italien, ça a toujours fait deux..."

Elle se contenta de sourire à cette remarque, repensant à Licio... A priori, l'italien lui en faisait voir de toutes les couleurs. Oui, il avait visiblement un problème avec les italiens.

L'évêque se tourna alors vers son serviteur qu'il envoya chercher ladite bouteille. Puis, une fois qu'il fut partie, il se retourna vers la jeune femme, et dit d'un ton sévère :

"Bien, alors, nous allons rentrer dans le vif du sujet, pouvez vous me rappeller les conditions dans laquel vous avez "acceuillit" ce démon, et quels sont ces caractéristiques morales, si je puis dire ..."

Azura allait répondre, mais elle fut interrompu par le serviteur qui revint apporter le vin demander. guillaume le suivit du regard, la bouche résolument close. Une fois que le dénommé Grégoire fut sorti, il servit Azura, puis lui-même, et l'invita à y goûter. celle-ci porta le verre à ses lèvres. Il était vrai que ce vin était délicieux. Et puis, cela la mettrait un peu à l'aise...

Elle regarda à nouveau Guillaume, soutint son regard quelque instants puis dit :

"Il semble que nous en ayons déjà discuter. A priori, ce démon veut me conduire vers des meurtres... Bien qu'il m'ait déjà tenter pour d'autre péché, ajouta-t'elle en rosissant et en baissant les yeux. Sinon, je l'ai... contracté pour ainsi dire, en prenant part à une cérémonie occulte, où nous devions invoquer un ange."
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[Guillaume]

Guillaume attendit la réponse de la jeune femme, il ne voulait pas la couper, plus vite la procédure serait fini, mieux ce sera, si il avait bien étudier le comportement de ce démon, tout se passerait comme prévu.

Il tenta de faire bonne figure, et fut ravie de voir que tout ces banquets et ces réunions lui avaient bien appris une chose : jouer la comédie !

Il reprit donc la parole, aprés un petit temps de reflexion.

Bien, je vois, et concernant les apparitions de ce démon, prend-il totalement le controle de votre corps ? Ou n'intervient-il que par votre esprit ? Durant ses apparitions, pouvez vous faire réagir votre corps ou pas ? Bref, dite moi tout ce que vous pouvez sur les apparitions ou les interventions de votre démon ...

Durant que la jeune fille répondait, il sortit une bouteille entouré de cuir et s'en servit un grand verre qu'il ingurgita. Rien ne valait un verre de liqueur pour calmer cette douleur. Il sentait sa poitrine brulait, et n'avait pas franchement envie que son invitée s'en rendent compte ...
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[Azura Xiloscient]

Guillaume, au grand désarroi d'Azura, était redevenu fidèle à lui-même : fermé et introspectif... Mais il fallait avouer que c'était aussi ce côté mystérieux qui le rendait si séduisant.

Mais elle fut coupée nette dans ses réflexions par la voix de Guillaume qui la questionnait. Elle écouta avec attention ce qu'il lui demandait. ce pouvait être important pour la suite, pensait-elle.

Cependant, la question qu'il lui posait n'était pas simple. En effet, le démon ne s'était pas manifesté souvent, et elle n'aimait pas faire ainsi des généralités. Cependant, comme il lui demandait d'essayer de détailler cela, et bien elle allait tenter de le faire...

Après avoir pris une courte inspiration, elle dit :

"C'est là une chose assez dur que vous me demandez... En effet, il ne s'est, bien heureusement, pas manifesté très souvent. Cependant, lors de ses apparitions, il s'est pour le moment uniquement manifesté en parlant dans ma tête. J'avais tout loisir de mon corps, cependant, il avait une tel présence en mon esprit que je ne pouvais que me lamenter... Il a même réussi à me faire sentir, voir et entendre des choses imaginaire. Mais il n'a jamais pris le contrôle de mon corps..."

Elle marqua un temps d'arrêt dans son intervention... Elle se souvenait d'un passage... Un très court passage...

"En fait, si, finit-elle par dire, c'est arrivée une fois. Dans une taverne où j'étais assez faible, pour plusieurs raisons que j'ai pas le temps d'exposer ici, éluda-t'elle, passant sur le moment délicat. Il a alors pris le contrôle de mon bras, mais s'en est vite allé... Il a juste réussi à le faire se lever. Puis il est retombé. A part cela, ce ne fut que des intervention mentale."

Elle releva ensuite les yeux vers Guillaume, mais n'osa pas le regarder en face, au souvenir de ce qu'elle avait fait... Elle préféra prendre le verre et en boire une bonne gorgée... Cela la revigorerait un peu...
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[Guillaume]

Guillaume écouta attentivement les paroles de la jeune diaconesse, une fois finis, ces idées fusaient dans sa tête à toute vitesse, son plan devenait si concret qu'il aurait pu le toucher ... Son visage froid et impassible, égale à lui même, laissait paraitre ces yeux flamboyant d'un feu ardent, un feu de pouvoir et de terreur dont il pourrait bientot jouir pour ces plans.

Aprés quelques secondes, l'evêque se leva, contourna le bureau en parlant à la jeune femme en s'approchant d'un fauteuil auprés duquel était disposé une chaise sobre.

Bien nous avons déjà assez attendu, nous allons passer dés maintenant à votre exorcisme, il est grand temps de vous débarassez de votre fardeau démoniaque !

Il montra d'un signe d'invitation le fauteuil en déclarant d'une voix douce.

Installez vous donc dans ce fauteuil se sera bien mieux pour la cérémonie ...
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[Azura Xiloscient]

Azura déglutit quand Guillaume annonça qu'ils allaient passer à l'exorcisme... C'était, malgré tout, un moment qu'elle redoutait... Lui arrachait ainsi un être qui faisait maintenant partie intégrante de son âme, ce ne devait pas être des plus agréable. Et la lueur qui brûlait dans les yeux de Guillaume n'avait rien de rassurant non plus... Bien au contraire, elle se demandait en permanence ce qu'il tramait... Elle ne pensait pas qu'il lui aurait fait du mal, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir tout de même peur.

Elle le suivit tout de même jusqu'au fauteuil qu'il lui présentait. Quelque peu circonspecte, elle s'assit dedans... Elle se demandait pourquoi il lui proposait tant de confort... et surtout, ce n'était pas de cette manière qu'elle avait imaginé la cérémonie... Elle aurait pensé à quelque chose de plus... ressemblant à l'invocation, avec une médaille brisé et d'autres symboles. Mais non, même pas. Un simple fauteuil...

Bah, si ça marché, elle allait pas en demander plus. Elle s'assit donc confortablement dans le fauteuil, un peu tendue dans l'attente de la cérémonie, regardant Guillaume avec curiosité.
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[Guillaume]

[Reprise du Rp, désolé, mais on a pas eu trop le temps ... Oui "on", enfin surtout moi, mais c'est pas grave, on revient xD ]

Tout se passait bien, il n'avait plus qu'a entamer cette cérémonie, et le tour serait jouer ... Tout aller se jouer maintenant, mais, malgré le danger, le blondinet était confiant, il avait tout de même travailler des mois sur cette expérience, il était assuré de réussir. Pourtant, un mauvais pressentiment se mouvait en lui, lui laissant présager que quelques choses n'iraient pas comme il le souhaitait ...

Pendant que la jeune femme s'installait sur le fauteuil, l'évêque se dirigea vers une armoire, de laquelle il sortit une sangle. Il s'approcha d'Azura et lui passa la sangle sur le ventre et les bras, et l'attacha contre le dossier du fauteuil.

Je suis navré, mais comprenez que les réactions du possédé durant un exorciste peuvent être extrêmement violent, et je ne peux pas prendre ce risque ...

Voyant que la jeune femme appréhendait, au vu de ces légers tremblement qu'il perçut en serrant la sangle, il se permit de rajouter d'une voix calme.

Ne vous en faites pas, ce sera éprouvant, mais ça ne durera pas longtemps, et vous ne risquez pas grand chose, au vu du peu de contrôle qu'a le démon sur vous.

Et là, sa conscience lui cria qu'il en faisant trop, qu'elle allait se rendre compte que ça tournait pas rond ... Encore qu'il faut dire que ça ne tourne pas souvent rond dans la tête du Blondinet ... Mais plutôt de façon ovale ... Quoi ? Comment ça on s'en fiche de mes commentaires ? Oh ça va ! Bon alors, j'en était où ? Ah oui !

L'exorciste rassembla ensuite différent objet sur la petite tablette proche du fauteuil, à savoir : son célèbre livre des vertus, édition intégrale avec les hagiographies, reliure en cuire noire et ma médaille aristotélicienne ciselée finement sur la couverture, ainsi qu'une bouteille d'eau bénite, que l'évêque avait lui même bénit pour l'occasion. Il prit ensuite son écharpe blanche, qu'il se mit autour du cou, et autour du coup d'Azura.

Cela fait, la cérémonie commença. Guillaume, tentant de n'attacher son esprit à rien d'autre qu'a son but final, récita le Crédo Aristotélicien de mémoire.



L'exorciste récita ensuite le psaume contre les démons.

Je ne connaîtrais pas la peur que les démons imposent au monde.
Je laisserais la peur et l'horreur glisser sur moi.
Le Seigneur m'a donné la force de lutter contre toi, abjecte créature.
Je te combattrais au nom du Très-Haut et triompherais de toi au nom de la seule vraie foi.
Lorsque je t'aurais vaincu, tu accomplira ma volonté
Aux enfers de mon corps ton âme sera condamnée a errer pour l'éternité,
Ainsi, je l'ai décidé
Par le Tout-Puissant, et pour le bien de tous.

Le Blond se tut un instant puis reprit alors.

J'en appel au Tout-Puissant Lui-même, qu'il me vienne en aide et expulse cette abjecte créature du corps de Son enfant. Qu'Il me donne la force de la combattre. Toi, démon, es-tu bien Trauma Thanatoquester Exomen ?
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Embrun recrute !


Archevêque Metropolitain d'Embrun
ex Evêque d'Angoulême
Archexorciste

[Azura Xiloscient]

Guillaume se leva et alla chercher des sangles. Azura resserra un peu ses mains sur les accoudoirs du fauteuils. L'appréhension lui nouait à nouveau le ventre. Malgré le vin qui atténuait ses pensés, elle se demandait ce qu'il allait se passer. Oh certes, elle connaissait la théorie par coeur et savait exactement ce qu'il allait se passer au cours de la cérémonie. Mais elle ne pouvait savoir ce que ressentait le possédé, et les seules description qu'elle avait pu avoir ne présageait rien de bon sur le sujet...

L'évêque lu passa les sangles autour de sa taille et de ses bras. Elle déglutit nerveusement. Elle savait à quoi elle servait, mais cela ne faisait que lui rappeler les choses terrible qui avait pu se passer durant un exorcisme et qu'elle avait pu lire à différents endroits. Le jeune homme blond lui réexpliqua l'intérêt de ces sangles, comme pour la rassurer. Mais bien loin d'avoir l'effet escompté, elles firent l'inverse. La nervosité devait pouvoir commencer à se lire sur son visage. Elle sentait ses mains prises de quelques convulsions, tandis qu'elle sentait des larmes apparaitre au coin de ses yeux.

Une fois qu'elle fut solidement maintenu au fauteuil, Guillaume tenta une nouvelle fois de la rassurer. Il lui promit que ça ne durerais pas. Ca, elle en doutait. Elle savait que dans certaines circonstance, chaque secondes pouvaient durer une éternité. Dans le cas présent, elle était sûre qu'elles seraient encore plus longues. Un fois qu'il eût prononcé ces vaines paroles, il se dirigea vers un meuble où était posés les accessoire de l'exorcisme. Puis il revint vers elle et et lui passa l'écharpe autour du cou, ainsi qu'autour du sien.

Elle ferma les yeux, appréhendant le moment qui suivrais.

"Allons, vous n'allez quand même pas tenter de faire ça ? dit la voix dans sa tête, dans laquelle elle sentit une pointe d'étonnement."

Elle l'ignora, elle ne voulait plus entendre parler de lui. Elle se concentra pour ne pas laisser filtrer ses pensés tandis qu'une simple larme couler sur sa joue.

"Va-t'en, dit-elle à voix basse."

Guillaume commença à réciter le Credo, mais ses paroles étaient noyées dans la voix qui s'adressait à elle.

"Je suis la seule personne à avoir jamais cru en toi, à ne t'avoir jamais connu réellement, et c'est ainsi que tu me remercie d'avoir était proche de toi en tout instant ? Tu es sotte, idiote, de les croire eux plutôt que moi... Je suis ton seul ami !"

Elle secouait doucement la tête tandis que les larmes inondaient son visage. D'une voix plus marqué, mais toujours douce, elle redit :

"Vas-t'en... Je t'en pris, vas-t'en."

Puis Guillaume commença la psaume contre les démons. Elle eût l'impression qu'on tirait une partie de son esprit pour le lui arracher. Elle cria soudainement de douleur, mais elle ne s'entendit pas crier. En effet, le démons hurlait dans sa tête :

"Fait le arrêter tout de suite. Il veut juste nous faire du mal, nous séparer."

Puis il y eût un silence soudain. Elle savait qu'elle continuait de crier, mais elle n'entendais plus rien, même plus les paroles de Guillaume ou du démon. Et puis ce dernier reprit la parole :

"Mais... N'entends-tu pas ? Imbécile, tu es une vrai imbécile. Il veut me prendre, m'accaparer. Me séparer de toi pour lui !"

Mais elle avait fermé son esprit au démon. Elle ne voulait plus l'entendre, plus le croire. Guillaume faisait ça pour son bien, et pour le bien de tous. Les larmes couler à torrent sur ses joues, et elle ne pouvait rien faire pour les arrêter. Et puis soudain, il n'y eût plus rien. Le noir l'envahit tandis que la conscience du démon prenait le dessus.

**************

La conscience d'Azura semblait avoir abdiqué. Il ne restait plus que la sienne. Pour la première fois depuis des siècles, il se sentit vivant. C'était... étrange. Etrange et enivrant. Puis il se rendit compte d'un détail. Non, la conscience n'avait pas totalement abdiquée... Les larmes. Il ne pouvait pas les stopper... Ce n'était pas grave... Il se concentra sur les yeux pour voir à travers eux. Et il vit son... leur tortionnaire.

"J'en appel au Tout-Puissant Lui-même, dit-il, qu'il me vienne en aide et expulse cette abjecte créature du corps de Son enfant. Qu'Il me donne la force de la combattre. Toi, démon, es-tu bien Trauma Thanatoquester Exomen ?"

Les yeux emplit de larme se remplir également de haine. C'était cet homme qui voulait les séparer, les faire se détourner l'un de l'autre à jamais. La haine se lit sur le visage d'Azura, derrière les larmes. D'une voix déformée par cette dernière il lui répondit :

"C'est moi, salopard."
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N'ayez pas peur du bonheur, c'est juste un bon moment à passer.

[Guillaume]

L'exorcisme se passait bien. Le démon avait même pris le contrôle d'Azura au meilleur moment, il n'aurait pas à justifier son psaume modifié par le délire que causait la cérémonie.

Le démon se manifesta et approuva son nom, en le gratifiant bien entendu d'une petite insulte. L'évêque se dit qu'il valait mieux lui faire comprendre l'importance de son choix maintenant.

Calme toi ! Idiot ! Je t'offre la possibilité d'abriter le corps d'un clerc important, a fortiori le chef des exorcistes ! Le chef de la menace qui plane sur ton espèce ! Alors laisse toi faire ! Nous discuterons plus tard !

[Azura Xiloscient]

Il allait répliqué quand l'évêque se ouvrit brusquement le Livre des Vertus et commença à lire. Seul un hurlement rauque franchit ses lèvres. Il avait l'impression qu'on lui ouvrait le sommet du crâne pour l'en arracher. Mais pourquoi cet homme voulait l'accueillir en son sein ? Avait-il dit la vérité ? venant d'un clerc, on ne pouvait jamais savoir... Ces hommes étaient capable des pires exactions...

Ces questions faisaient faiblir sa volonté. Il tenté de s'accrocher au mieux à l'esprit de la jeune femme, mais les réflexions que lui avaient imposé l'évêque le préoccupaient et le rongeaient. Il ne savait pas bien à quoi se fier. Il avait au fond envie de savoir s'il avait dit vrai, mais il savait que s'il avait menti, s'en serait fini de lui. Cet homme devait surement savoir se protéger des exaction extérieur, et il ne lui resterait plus qu'à errer dans les limbes pendant de nouveaux siècles...

Les pages du Livre s'enchaînaient, les unes après les autres. Il sentait peu à peu les forces qui le tiraient devenir plus forte, tandis que ses doigts glissait sur l'esprit de la jeune femme. Il s'accrocha du mieux qu'il pouvait, mais peu à peu tout lâcher. Dans un cris de désespoir, il fut aspiré hors du corps par les prière set les textes sacrés, tandis que le corps de la jeune femme s'arcboutait une dernière fois avant de retomber sur le fauteuil, inerte.[/i]
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N'ayez pas peur du bonheur, c'est juste un bon moment à passer.