L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[Jackson21]

Les Teutoniques conversaient tranquillement avant le début de la cérémonie. L'Erster Botschafter écoutait en opinant du chef à certaines remarques de ses frères. Une présence à ses côtés vint rapidement le sortir de sa torpeur, légers effleurements des mains s'en suivront. Sa douce vient de surgir de nulle part et c'est avec un large sourire que Jack l'accueille.

Bonjour.. Capitaine.. Quel plaisir, je présume que vos bancs ne sont pas très loin. J'y viendrais à la fin de la cérémonie..

Sa fiancée quitta le banc des Hauts Dignitaires Teutoniques aussi vite qu'elle s'y était adossé, un tendre murmure pour le jeune homme.
A bientôt amour. en guise de réponse.

En relevant la tête Jack s'aperçut que la chapelle se remplissait doucement mais surement ce qui était là bon à voir. Les SA bénéficiaient enfin d'une cérémonie, trop de prélats manquaient de respect à cette institution et il était bon de voir la balance "rééquilibrée" .
Il salua avec un sourire ou un signe de tête les frères et soeurs qui entraient progressivement au sein de la Chapelle, puis les autres membres d'OMR.
Ainsi il put constater et salua la présence d'Acar, de Sabotin et de leurs épouses.

La communauté fraternelle se formait et on pouvait sentir cette solidarité dans l'atmosphère fraiche qui régnait dans l'édifice.
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[uriel]

Arrivé en même temps que le Capitaine Frédéric, Uriel s'occupa d'abord d'aller mettre les chevaux à l'écurie.
Puis il se dirigea vers la Chapelle Milites Dei ; montant les escaliers, il remarqua que beaucoup de gens étaient déjà arrivés.

Entrant dans l'édifice, il se signa et remit ses armes aux personnes en faction.

Paix à vous, mon frère, je suis l'Aspirant-Major Uriel de la Garde Episcopale de Trèves et Diacre Itinérant de Lorraine.

On le laissa pénétrer dans la Basilique et resta un instant pour contempler l'intérieur du bâtiment, le temps que ses yeux s'habituent à la légère pénombre.

Repérant Frédéric, Eavan et Asphodelle, il se dirigea vers eux et les bancs réservés à la Garde Episcopale.

[nainainus]

Le père Nainainus était également venu avec l'Ordre de Santiago.

Il attendait avec impatience le début de la cérémonie.
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[Awenna]

Awenna avait vu l'affiche à la Citadelle et elle avait voulu se précipiter au lieu indiqué, seulement voila elle avait tourné en rond un certains, passant régulièrement devant l'endroit dit mais ne le voyant jamais.
Lorsqu'au loin elle aperçut son parrain, elle su donc qu'elle n'était pas loin du tout des lieux.

La voici donc sur le bon chemin, il ne lui restait plus qu'à emprunter la même direction.

Enfin la chapelle, elle voyait la bonne chapelle devant elle, elle stoppa sa marche devant et finit par s'engouffrer à l'intérieur.

Elle aperçut beaucoup de monde et ne sut trop quoi faire impressionnée par la foule, elle allait donc s'installer à un endroit où elle pourrait assister à tout et prier en silence.
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[Paolo Chacù Gatti]

Le superbe Paolo, sourire charmeur découvrant des dents éclatantes, vérifiait les identités et répondait de quelques mots aux personnes se présentant devant lui.
C'est ainsi qu'il fit entrer Grands Maîtres décorés, preux chevaliers, militaires aguerris et même une femme sur le point de donner la vie ainsi qu'une jeune fille en fleur...

Le flux des fidèles commençait à se tarir et il confia le soin d'accueillir les futurs arrivants à un autre garde.

Il se rendit ensuite vers la sacristie où s'était retranché le Connétable de Rome. Après avoir brièvement frappé à la porte et il entra. La Patronne était là, debout et de dos. Il l'informa qu'elle pouvait venir ouvrir la cérémonie.
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Sergent-Major Paolo Chacù Gatti

[acar]

Immensité des hommes ne formant qu'un corps... A voir cela, Acar croyait de plus en plus à l'unité, pouvant renverser des montagnes, d'infidèles.

L'OCF se regroupaict, austour de son grand maistre, ce que faisaict chaque Ordre, unissanct leurs couleurs.

A penser aux infidèles, la teste de Sanctus revinct illico à sa mesmoire et ce bougre avaict descidé de renverser la ville de Pontarlier, osant afficher sa future prise, aux nez de tous...

l'infâme pourceau, pensa t'il, oser se mosquer ouvertement en affichant son bon vouloir.

Il fict craquer les os de sa main sénestre puis chassa ses pensées, trop présente icelieu.

Il salua encore cet élan fraternel, tout en faisant signe de la main dextre à L'Erster Botschafter Jackson... Tous icelieu desmontraient la force vive qui n'attendaict que des mots pour agir, tel les doigts d'une main, enserranct sa prise, sans se soucier de l'action de l'austre.
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[Chevreux]

Les membres de l'Ordre Teutonique continuaient à affluer pour cette réception.
L'Ordensmarschall était content de voir qu'encore une fois, l'Ordre était disposé à se libérer pour venir en ces lieux.

Lorsque son frère Ramon lui dit qu'il préférait s'assoir derrière lui, une petite gène se vit sur son visage.

En effet, je fait maintenant parti de l'Ordenskreis.
Dire qu'à la dernière grande cérémonie, tu étais assis devant, et moi derrière...
Là, je t'invitais à venir près de moi... mais je comprends que je ne peu déroger à certaines normes.
Le Kreis en avant, les autres derrières.
Je pense qu'il faudra que je m'y habitue.

Voyant que les autres invités s'installaient aussi, l'Ordensmarschall s'installa à sa place et attendit patiement le début de la cérémonie.
Il essayait de ne pas penser à ce qui se passait en Franche Comté pour le moment. Il était déchiré entre son sens du devoir militaire et celui du devoir religieux. Il calculait encore des stratégies par rapport à l'invasion des Lions de Judas, ces hérétiques, sur les terres Franc Comtoise, mais il désirait avoir toutes son attention à la cérémonie pour les SA dont il était membre actif.

Une fois assis, il ferma les yeux pour calmer ses esprits, écoutant plus ou moins ce qui se disait autour de lui.
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Nolite haud magni facere imbecilliorem vobis.
Ne sous-estimez pas plus faible que vous !

[Ingeburge]

[Dans une sacristie]

Au calme, à l'abri des regards, elle attendait que l'on vienne la chercher.
A cette heure, elle présumait que les premiers milites avaient pénétré dans la Basilique Saint Titus avant de rejoindre la chapelle Milites Dei. Bientôt, un garde viendrait l'avertir qu'il était temps pour elle de venir ouvrir la cérémonie.

Cet événement, c'est elle-même qui l'avait décidé, c'est elle-même qui l'avait préparé mais maintenant, elle n'était pas pressée de s'y montrer. Une partie d'elle le voulait pourtant mais une autre le craignait.
Ces derniers mois avaient été difficiles et elle ne s'était toujours pas remises de certains drames qui l'avaient ébranlée. Elle en avait négligé ses charges, se contentant d'expédier les affaires courantes. Et encore, elle devait se contraindre pour les actes les plus routiniers. Les projets prenaient la poussière à mesure que l'envie et la motivation la désertaient. Elle s'était interrogée sur le sens de son sacerdoce et aujourd'hui encore, elle n'avait pas eu toutes les réponses.

Elle se tourna vers le miroir qui ornait l'un des murs. Elle contempla son reflet sans la moindre aménité et comme à chaque fois qu'elle se voyait quand elle se trouvait seule, elle ne put retenir un tressaillement. Le masque d'indifférence la caractérisant était ôté et elle apercevait une femme bouleversée et perdue en laquelle elle ne se reconnaissait pas. Elle avait toujours tout maîttrisé, avac un soin quasi maniaque, elle avait toujours dominé sa vie et ses sentiments et désormais, son existence lui échappait. C'est pour cela qu'elle s'était terrée et n'aparaissait guère plus en public. Elle était effrayée par cette rage qui la consumait. Elle en voulait aux éléments, aux surprises, aux contrariétés, aux disparus, aux absents, à ceux qui n'étaient jamais satisfaits, à ceux qui lui avaient pris les gens qu'elle aimait... mais par-dessus, elle s'en voulait à elle-même. Elle ne s'était jamais perçue avec bienveillance mais sa colère avait accru cette habitude d'être sévère avec ce qu'elle était et ce qu'elle faisait. Et ce sentiment de désapprobation profonde l'avait anihilée. A quoi bon continuer puisque tout ce qu'elle faisait ne rimait à rien.
Elle ne pouvait détacher les yeux de la glace, les paupières humides et les lèvres tremblantes. Il fallait pourtant qu'elle se reprenne, sous peu, Paolo serait là.

Elle leva la main vers le miroir, comme pour caresser l'inconnue qui lui faisait face mais elle suspendit son geste. Elle murmura quelques vers qu'elle ne savait que trop :
— Sì piangete pupilli dolenti,
E a stille cadenti
Si disciolga, si stempri il mio cor.
Senza sparger singulti, e sospiri
Non sia, che mi viri
Mesti labbri il mio grave dolor. *

La porte de la sacristie grinça et elle reconnut le timbre chaux de la voix de Paolo quand celui s'adressa à elle. Elle ne se tourna pas vers lui, elle était encore assez peu maîtresse d'elle-même et elle se contenta d'esquisser un geste de la main.

Elle regarda encore le miroir, pensant à toute cette rage. Il n'y avait qu'envers Lui qu'elle ne l'éprouvait pas, Il était son dernier espoir de lucidité et c'est à Lui qu'elle pensa de toutes ses forces quand elle se contraignit à arborer de nouveau son masque de froideur.
C'était à nouveau elle, glaçante d'indifférence. Elle était prête.

Elle suivit le sergent-major jusqu'à la Chapelle Milites Dei d'où lui parvenaient le bruit des murmures et le craquement des bancs en bois.

Elle inspira profondément.



[Chapelle Milites Dei]

Pas de cloches, pas de musique, rien que le froufroutement soyeux de la traîne de sa robe de cendal quand elle s'avança, hiératique, sur l'allée centrale.
Ses vêtements étaient à l'image de son visage indifférent : noirs, ajustés et dépouillés. Seul l'éclat de la médaille cardinalice mettait une touche sanglante dans cette allure sombre et sévère. Sa chevelure d'ébène étaient partagée en deux longues nattes.

Son épée de Chevalier d'Isenduil retenue par un baudrier de cuir battait sa jambe gauche, selon le rythme de sa marche lente mais déterminée. Elle avançait, le regard fixé droit devant elle, sur l'autel où trônaient les objets du culte.

Elle s'immobilisa, parvenue à la fin de sa progression. Elle se tourna alors vers l'assemblée réunie et brisa le silence qui s'était fait d'une voix douce :
— Dominus vobiscum mes sœurs et mes frères.
Merci d'avoir répondu aussi nombreux à l'invitation tardive qui a vous été faite. Cette cérémonie sera un peu particulière car elle sera tout d'abord consacrée à une messe en l'honneur de notre Congrégation avant une second partie sur laquelle nous reviendrons en temps voulu.
Notre Congrégation... elle avait usé volontairement de ce pronom, cette cérémonie était entièrement dédiée aux Saintes Armées dont personne ne faisait jamais grand cas en dehors de ces membres. Son regard s'assombrit... elle y reviendrait, pour sûr.
Elle s'adressait également volontairement de manière fraternelle aux milites présents. Elle-même était hospittler teutonique et même si elle négligeait l'ordre depuis de nombreux mois, elle y était avec le cœur. En outre, bien que n'étant pas membre de la Garde Episcopale, elle en était le responsable diplomatique. Il n'y avait donc pas d'autre manière de parler aux personnes présentes, frères et sœurs, ils l'étaient tous.

Elle reprit la parole :
— Avant toute chose, reconnaissons nos fautes et faisons amende honorable. Le chemin menant à la vertu est semé d'embûches et de tentations, ayons la force et l'honnêté d'admettre nos erreurs.
Elle se tourna à nouveau vers l'autel et prenant, garde d'écarter son épée, s'agenouilla.
Mains jointes et yeux clos, elle récita :
— Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.
Amen.


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* Oui, pleurez, yeux affligés,
Et que la chute de mes larmes
Submerge et fasse fondre mon cœur.
Que ma profonde douleur
Ne vous contemple pas, tristes lèvres,
Sans vous arracher soupirs et sanglots.

Anonyme.
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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé

[acar]

Son Eminence ingeburge arrisva et derechef s'adressa à tous dans une grand silence puis desmanda la reconnaissance de nos faustes...

Alors il mict genou à terre, devers l'autel et récita à sa suite :

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.

Amen.
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[Izidore]

Soudain, une porte s'ouvrit. Dans le lourd silence de la chapelle Milites Dei s'avanca alors le Cardinal Connetable, tout de noire vétu, seule une pointe rouge sur sa poitrine venait trancher avec le sombre monochrome.
Ceinte de l'épée d'Isenduil dont le Conseil avait été dissous peu avant, elle se mit à genoux et prit la parole. Le Hochmeister Teutonique l'imita et reprit ses paroles de confession.



Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.
Amen.
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[Jackson21]

L'arrivée du Cardinal Connétable suffit à faire taire les chuchotements qui bouillonnaient de ci, de là et tous ici présents portèrent leur attention sur Ingeburge.

Se repentir, voila un acte qui n'était que trop peu courant, le Chancelier n'échappant pas à la règle...
Il mit humblement un genou à terre et joignit ses mains avant de reprendre :

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.
Amen.
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Ceins ton épée sur ta cuisse, vaillant dans le faste et l'éclat va, chevauche, pour la cause de la vérité, de la piété, de la justice.

[Epsonstylus]

Suspendue depuis tout un moment au bras de Sabotin, la rouquine se sentit soulagée de voir arrivée son Eminence Ingeburge.

Epson se signa, et inclina la tête.

Elle vit plusieurs de ses frères se mettre à genoux dans le même élan que la cardinal connétable, la jeune femme grimaça ; elle ne se mettrait pas à genoux dans son état ; Dieu lui pardonnerait sans doute. Néanmoins, un air désolé se lisait sur son visage.

La topaze de son regard se posa sur sa belle-fille, la douce Eléanore qui avait rejoint les Santiagos, elle sourit puis récita entre ses lèvres pourprées :

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.
Amen.

[Hobb]

Alors que les saluts des uns répondaient aux bons mots des autres, le silence se fit. Seuls des pas et le bruit d'une traîne sur le sol se fit. Lents et feutrés.
Alors, le Bruder Teutonique se retourna comme beaucoup et il aperçut Son Eminence Ingeburge von Ahlefeldt-Oldenbourg, Cardinal en Charge des Saintes Armées.
Hobb salua l'arrivée d'un mouvement discret du buste et de la tête en direction de Son Eminence, puis se retourna droit, face à l'autel.
Les mouvements des uns et des autres faisaient qui des bruits métalliques qui des bruits d'étoffes. Il réajusta sa cape blanche et sourit à ses Soeurs et Frères quand les regards se croisaient.
Alors la cérémonie commença par un acte de contrition auquel personne ne pouvait même penser seulement devoir échapper. Il se mit à genoux, et récita dans un murmure à peine audible :

-" Je confesse à Dieu Tout-Puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensées, en paroles, en actions.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous mes péchés.

Amen !"
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Curé de Genève Maire de Genève (5 jours) - Dit "48%" ! Prince de Lausanne, Baron de Saltara

[Håkon]

Le silence se fit. Pour Håkon, les yeux fermés et complètement plongé dans sa prière, la scène semblait irréaliste. Puis il entendit un léger bruissement sur le sol, le frottement d'un fourreau contre un tissu et il sut. Il se releva alors que sa tante passait à son niveau et fronça les sourcils. Ce qu'il avait vu le laissait grommelant. Son Éminence semblait particulièrement fatiguée bien qu'elle tint son rôle à la perfection à son habitude.

Il émit un petit soupire silencieux et l'écouta alors qu'elle débutait l'office. Alors qu'elle entama par la confession il sourit franchement. Il s'était déjà fait plusieurs fois la remarque. Il n'avait pas le tempérament de quelqu'un d'excessif et pour pêcher, il faudrait avoir le temps de faire autre chose que passer d'office en office où il se confessait à chaque fois.

Il prit tout de même la peine et plutôt le plaisir car il aimait communier de prononcer les paroles rituelles.

Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.

Amen.
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Chevalier du Danemark et de Norvège, Chapelain de la paroisse nobiliaire de Dourdan & grand-prieur de l'abbaye de l'Ouÿe

[Asphodelle]

Genou à terre, à genou la pénitente...

— Je confesse à Dieu mes fautes.
Je demande pardon au Très-Haut et à tous les Saints
pour les péchés que j'ai pu commettre
et qui m'ont éloignée de la vertu.
Dieu, puisses-tu m'accorder l'absolution
et la rémission de tous mes péchés.
Amen.
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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »