L'Eglise Aristotelicienne Romaine The Roman and Aristotelic Church

[fabrizio05]

En ce jour triste , un homme barder de fer, son armure étincelante au soleil, roide , le visage fermer et ses yeux bleus d'une lueur glaciale, fixant devant lui le parvis du Vatican, donnant aux talons de ses estivaux,un son lugubre sur les pavées de la place.

Fuyant le grand bobant , de la cérémonie de son seigneur et néanmoins amie Monseigneur Bigornéa, il cachait aux yeux de tous sa peine, celui de l'avoir perdu dans cette chambre anonyme à Bruges.

Seul deux témoins s'étaient trouvés sur place afin de recueillir les dernières paroles et souhaits du maistre ecclésiastique de la Flandre.Lui simple Capitaine mais fidèle serviteur auprès d'elle.

Il pensait à elle dans ses pas, se souvenant de tant d'évènements qui les avaient réunies, se souvenant aussi de Monseigneur Polteau; si aucun muscle de son corps où de son visage n'exprimait rien aux lourdiers qui le croisait ainsi qu'à des membres du clergé qui pourrait s'étonner de voir un homme portant le deuil dans ses pupilles , caparaçonner d'un fer de Poitou et de sa province natale.

Ses pas décidés, le portèrent vers le centre de la place et dans un mouvement décider il tira de sa dextre une missive cachetée et brisant les sceaux, il se mit à lire la première ligne.

Lui , Fabrizio capitaine et adepte de l'estourmie en tous genre, craignant point les fraintes commença la récitation de sa parole donner à une mourante.

Oyez..Oyez...Brave gens de Rome.
Ecclésiastiques de notre sainte foy..Serviteurs anonymes de nostre Seigneur Aristote ..veuillez m'entendre.

Me voici poster devant vous moi le garant d'une lecture d'un testament de Monseigneur Bigornéa...Veuillez conjouir mes paroles et de savoir les dernières volontés d'une femme déviée en souriant au moment ou Dieu l'a accueillit en son sein.

Brandissant à bout de bras , tenant fermement le parchemin, le capitaine Fabrizio se mit à lire à voix haute afin que tous sache.

[Domy11]

Oh,elle n'était qu'une bien petite chose devant une si grande puissance...Rome... ....Mais consciente du peu d'importance de ses prières elle tomba néanmoins à genoux pour écouter la lecture de ce testament .

Elle avait été de ceux qui avaient entouré Monseigneur Bigornea dans ses derniers instant sur cette terre de misère,tentant de la soulager comme elle le pouvait de la fièvre qui l'affaiblissait et l'éloignait irrémédiablement du monde des vivants.
Elle avait prié Aristote et tous les saints,s'était tordu les mains se désespoir en constatant que Dieu ne renoncerait pas et qu'il voulait cette sainte femme auprès de lui.

Elle entendit les mots que cet homme prononçait,écoutant cette voix si chère à son coeur,elle retint surtout la dernière volonté de l'Archevêque qui concernait ses deux amis.
Un soupir de soulagement lui échappa et elle plongea son visage dans ses mains pour que la joie qui l'envahissait ne transparaisse pas sur ses traits au milieu de toute la douleur que provoquait la perte de Monseigneur Bigornea.

Le corps allait revenir sur les terres de Flandres et Domy se promit d'être là où il faudrait être pour rendre un dernier hommage à celle que son époux avait fidèlement servi des années durant avec une constance sans pareille.

Elle leva les yeux vers lui et le considéra tristement,compatissant à l'immense peine qu'il devait ressentir.
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