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[RP] 7 juin 1457 - Funérailles de Leg Di Cesarini
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Kad



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Messages: 6405
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MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 1:39 am    Sujet du message: [RP] 7 juin 1457 - Funérailles de Leg Di Cesarini Répondre en citant

HRP : Le RP n'est pas ouvert à tous dans un premier temps !

Trame :
1 - La Garde Pontificale Romaine et la Garde Episcopale prennent place sur le parvis
2 - La tête de cortège interviendra ensuite, définissant le tracé de la procession, à laquelle vos persos sont invités à se joindre
3 - A ce moment la uniquement, le RP sera ouvert à tous

Merci de votre compréhension. Rendons un dernier hommage au perso Leg, mais faisons de sorte qu'il soit à sa hauteur ! PS : Je tire sans sommation sur tous les posts qui ne respectent pas la trame Very Happy
Bon jeu. Ludiquement, LJD Kad

_________________



Le nom du Duc de Bresse, Prime Chancelier Imperial et Chevalier Sénateur était sur toutes les lèvres... A Rome comme dans le Saint Empire Germanique, nombreux étaient ceux qui pleuraient la perte d'un être cher, respecté de tous. La densité de la foule amassée sur le parvis de l'impressionnante basilique Saint Titus laissait imaginer la popularité du défunt Sénatus. L'ancien disaient certains... Le sage, arguaient d'autres...

A la demande de la famille, les Cardinaux von Ahlefeldt-Oldenbourg et d'Azayes officieraient pour les funérailles. Déjà se pressait la Garde Pontificale Romaine, obéissant aux ordres donnés la veille par le Chancelier de la Congrégation des Saintes Armées. Aux côtés d'iceux se trouvaient des frères de la Garde Episcopale venus renforcer les effectifs, eux mêmes placés sous les ordres de la Garde Pontificale Romaine. En ce sept juin, tandis que l'aristotélisme fêterait Saint Miguaël l'Archange, les personnes présentes pleureraient un père.

Au loin s'étirait une procession démesurée, acheminant d'un pas macabre la dépouille du Duc de Bresse jusqu'à la basilique Romaine. En tête de cortège se tenait la famille proche... A la suite d'iceux défilaient les délégations, dont celles des ordres militaro religieux et de la garde épiscopale, leurs Chevaliers, Ritters et Vidames, cette puissante communauté soudée par l'épreuve, le champ de bataille, le sang poisseux, la peine des défaites, la joie des victoires contribuant au triomphe de la vraye foy. Les étendards claquaient au vent, les armures cliquetaient, contrastant significativement avec le silence ambiant.

_________________


Dernière édition par Kad le Mer Juil 20, 2011 2:26 pm; édité 1 fois
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Makcimus.



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MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 3:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

À l'intérieur, tout était en place, des heures qui étaient passées trop rapidement, en un lourd silence. Comme si, l'on voulait repousser le moment, comme si l'on voulait que se réveiller d'un mauvais cauchemar. Chaque Garde avait des consignes strictes et chacun s'était acquitté de sa tache sans dire un mot. Tout, tout devait être parfait et chacun faisait de son mieux pour que cela soit. Aujourd'hui encore plus que d'autres jours et oui c'était ainsi que l'on le veuille ou non...

La grande carcasse, fit entendre sa lourde démarche en se montrant sur le parvis. Hallebarde en main, le Garde Pontifical posait son regard en la foule silencieuse déjà si dense. Et comment il aurait pu en être autrement ? C'était un grand homme que l'on allait honorer ce jour.

Makcimus ne le connaissait pas personnellement, mais il l'avait vu à plusieurs reprises et nul doute que cet homme que l'on appelait l'ancien était un sage. Un chevalier.... Il sourit à cette pensée... Oui, il aurait eu au moins l'honneur d'apercevoir de son vivant, l'un des plus grands et des plus respectés Chevalier que la Très Sainte Église eut porté en son sein. Le moule était-il cassé ? Nul doute que celui-ci serait irremplaçable.

Un dernier regard sur sa tenue de parade, il replaça son casque et prit position près de la porte en attendant ses soeurs et frères de la garde Episcopale.

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domi2309



Inscrit le: 24 Mar 2009
Messages: 36

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 6:14 am    Sujet du message: Répondre en citant

La Garde épiscopale avait fait le long périple vers Rome et sa basilique.
Mais pour rendre un dernier hommage au Chevalier Sénateur, ils auraient été plus loin encore.
Le sergent Domi et quelques gardes était arrivé la veille.
Heureusement, une place les attendait dans une des casernes.
Son Excellence Kad avait fait le déplacement et donnait ses directives.
Tous écoutaient la voix du sage et prenait bonne note fin de ne pas faire d'erreur, lors de la procession ou de la cérémonie.
Le matin, tous se levèrent tres tôt, ils avaient leur tenue à parfaire.
Après les miches et la bénédiction, il y eu inspection rigoureuse des tenues.
on repassa encore et encore les directives de la cérémonie afin d'etre correct.
a l'heure donnée, la garde se mit en route pour la basilique.
le silence était pesant, les volets etaient clos et les fanions en berne.
_________________
[/url] En le Très haut nous croyons.
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uriel



Inscrit le: 31 Jan 2009
Messages: 3721

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 10:05 am    Sujet du message: Répondre en citant

Uriel avait reçu les ordres de Son Eminence Kad pour se rendre à la cérémonie.

Revêtu de sa tenue de Major de la Garde Episcopale de Trèves, il se dirigea vers la basilique.
Il avait passé sa soirée à cirer ses bottes et à vérifier que son uniforme était impeccable.
La hallebarde, que l'on ne sortait que dans les occasions extraordinaires avait été dépoussiérée, le manche lustré à l'huile de lin, tandis que le métal avait été rendu brillant par un mélange abrasif de sable et d'une pommade quelconque.
Quoiqu'il en soit, le soleil accrocherait sur les armes, les faisant briller comme des étoiles au firmament en l'honneur du Chevalier Sénateur Leg Di Césarini.

Arrivé tôt, il salua son ami le Sergent Domi qui l'avait encore coiffé au poteau car il avait l'habitude de se lever avant l'aube ^^.

Se mettant en postion, il fit le salut approprié au Bruder Makcimus de l'Ordre Teutonique, qui supervisait les gardes à l'entrée de la basilique.

Le Major prit donc ensuite place sur les marches de la basilique, jetant un coup d'oeil à la foule.
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Fabent



Inscrit le: 14 Sep 2008
Messages: 4

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 10:49 am    Sujet du message: Répondre en citant

Fabent avait reçu ces ordres au prêt de son Eminence Kad et ce préparait pour aller à la cérémonie.
Revetant son uniforme d'apparât,
son hallebarde en main,
Prenant son casque le posant sur sa tête il parti pour la basilique.
Arrivant sur le parvis de la basilique il vit déja le major Uriel et le sergent Domi prêt à surveiller ,le soleil frappant sur leurs cuirasses.
S'approchant d'eux il les salua puis salut le bruder teutonique.
Il fit comme ces frêres et ce plaça sur les marches de la basilique.
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Arghun



Inscrit le: 23 Fév 2009
Messages: 4

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 11:12 am    Sujet du message: Répondre en citant

Arghun avait revétu sa tenue de sergent à la garde épiscopale. Un peu plus tot le matin un pigeon était arrivé pour lui transmettre les ordres de son ExcellenceKad.

Arghun se rendi donc silencieusement sur la place et vit ses amis le sergent Domi et le major Uriel. Il les salua et puis se rendi auprès de Makcimus afin de voir si il pouvait se rendre utile.

Tout était déjà organisé et Arghun se placa donc sur le parvis, se mis au garde à vous avec sa hallebarde et attendi la suite de la cérémonie

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domi2309



Inscrit le: 24 Mar 2009
Messages: 36

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 11:31 am    Sujet du message: Répondre en citant

Le sergent Domi était sur le parvis, chaque nouvel arrivant le saluait et il le rendait en se mettant " aux garde à vous".
Ayant reçu ses ordres, du Bruder Makcimus de l'Ordre Teutonique, il était vissé à sa place.
Le jour avait fait place à l'aube et sur la place, les quidams commençait à s'amasser afin de rendre un ultime hommage aux chevaliers sénateurs récemment disparus.
Le vacarme d'une populace en deuil avait fait place au silence d'outre-tombe de son arrivée.

Domi voyait ses amis de la garde de Trêves arrivé, il saluât son major qui le lui rendit bien et son filleul Arghun.
"Je me suis permis de faire des petites traces sur le sol avec le nom en tout petit pour la discretion selon les ordres du Bruder Makcimus de l'Ordre Teutonique
Tout bas, il glissa: "j'entends par discretion, ne pas dévoiler nos noms pour les missions futures qui font notre quotidien"
_________________
[/url] En le Très haut nous croyons.
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Charlemagne23



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Messages: 38
Localisation: Chambéry

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 5:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ayant reçu les ordres de son Emminence Kad, Charlemagne se prépara pour la cérémonie.
Il revêti son uniforme de major de la garde episcopale de Tarentaise et équipé de sa hallebarde, il se dirigea vers le lieu de la cérémonie.
Arrivé à la basilique, il salua ses frères de la Garde Episcopale et fit un salut militaire au Bruder Makcimus de l'Ordre Teutonique.
Il se plaça ensuite sur le parvis comme les autres gardes, assurant ainsi la protection des lieux.
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sabotin



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Messages: 1071
Localisation: Ici et ailleurs

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 10:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Extérieurs de la Chapelle Milites Dei.]

Le cortège s’était formé près de la Place d’Aristote et ce mit en marche pour se rendre à la Chapelle Milites Dei. Le convoi funèbre avançait lentement s’arrachant avec regret aux yeux des curieux qui s’étaient agglutinés sur son passage.

L’évènement était annoncé depuis plusieurs jours dans la cité romaine. Ils étaient venus pour honorer une dernière fois le grand mort et gardaient une attitude calme et digne.

Conformément aux vœux exprimés par la famille, le convoi devait être simple et solennel comme le fut la vie du Chevalier Sénateur des Saintes Armées..

Un char d’une élégante simplicité traîné par six chevaux noirs, aussi noirs, aussi lents, aussi pesants que le flot du convoi portait le cercueil en chêne poli recouvert simplement d’un drap noir aux armes du Duc de Bresse. Sur le cercueil son collier de Chevalier Sénateur, ainsi que son épée qui lui fut léguée par feu son ami, le Cardinal Connétable Kreutz Von Rosenberg Von Valendras.

Tenus en mains par six gardes bressans, les chevaux avançaient en tête du cortège et le char se balançait à chacun de leurs pas, de la base au faîte comme écrasé par la majesté de son mort.

Le soleil, juste à ce moment-là, fend les nuages et donne au prodigieux tableau tout son éclat.

Souhaitant rappeler la tradition de la Chevalerie, Sabotin avait demandé à faire suivre le convoi par le cheval favori de Leg, Jade lll, son cheval de bataille, obligé lui aussi de régler au pas ralenti du cortège son allure fringante sous le flamboiement des étendards.

A dix pas de là, la famille DiCésarini entourait leur nouveau chef de famille, suivie immédiatement par les Chevaliers de l’Ordre militaire d’Aristote.

Tout le monde allait à pied et tête nue et derrière les Chevaliers d’Isenduil suivaient les dignitaires des Ordres militaro-religieux ainsi qu’une grande partie de leurs membres.

Les amis du défunt, qui suivaient, formaient un groupe assez restreint, singulièrement bien choisi et le personnel du Duc terminait ce long défilé.

A l’approche du convoi la foule respectueusement se découvrait et la garde épiscopale et papale ne se laissait pas déborder et contenait habilement la masse humaine

Sabotin avançait aux côtés de son épouse, son regard vers la terre, dans une douleur muette. Il songeait à Leg et se rappelait les plus minces détails des dernières discussions qu’il avait eu avec lui, les derniers jours avant sa mort et c’était là une rêverie triste et profonde où son coeur se perdait.

_________________
Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs


Dernière édition par sabotin le Dim Juin 07, 2009 10:32 pm; édité 1 fois
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Makcimus.



Inscrit le: 06 Aoû 2008
Messages: 1889
Localisation: Pour la gloire du Tout Puissant.

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 10:31 pm    Sujet du message: Répondre en citant

[Sur le Parvis]

Comme un seul homme, ses frères de la garde Episcopale arriverent et se placérent de part et d'autre des marches menantes au parvis. Le garde pontifical avait observé avec grande attention chacun des hommes sous sa responsabilité en ce triste jour. La démarche, l'assurance en les déplacements, le soin apporté aux tenues... La façon de prendre place, de tenir les hallebardes. Il n'était pas étonné pour dire vrai. Il avait en de nombreuses reprises croisé ou servi aux côtés de ses frères de la garde épiscopale, leurs sous-officiers étaient de grande qualité et encore aujourd'hui, ils le démontraient en leurs comportements.

Peut être d'ailleurs que prochainement cette expérience au coté de la Garde Pontificale, pourrait en incité certain à vouloir postuler afin de pouvoir assurer les diverses missions de protection au sein même de la cité éternelle. Makcimus, avait reconnu le Major Uriel et il avait répondu à son salut ne pouvant retenir un sourire. En d'autres lieux, en d'autres circonstances les deux hommes certainement se seraient donné l'accolade. Et puis quand deux Lorrains se rencontrent... Enfin... Ce n'était ni le moment, ni le lieu et chacun resta en sa place.

Quand il aperçut au loin la procession, Makcimus se déplaça et alla voir chaque garde afin de donner des consignes d'ordres générals, mais aussi personnelles. Ainsi à l'arrivée de la procession les gardes en place sur le parvis laisseront place à leurs frères et glisseront à l'intérieur de la basilique. Le major Uriel resterait à la porte d'entrée avec Makcimus et se chargera de saluer et observer chaque personne entrante en l'édifice.

Le Major Charlemagne et le sergent Domi se placeront sur la dextre en entrant, le sergent Arghun et Fabent se placeront à senestre. Les deux binômes ainsi constitués pourraient s'insérer dans le dispositif en place à l'intérieur et intervenir chacun en leurs secteurs.
Empêcher tout fauteur de trouble, quel que soit son rang, de perturber l'Office !! Voilà ce que Makcimus avait répété à plusieurs reprises, ces ordres il les avait reçus lui-même de sa hiérarchie. Autrement dit du Cardinal Connétable de Rome en personne. La mission de chaque frère était simple, observer, rendre compte et être en mesure de soutenir sur ordre. La Garde Pontificale avait reçu des consignes strictes, les cellules de la forteresse Kyrene avaient été inspectées et prêtes à recevoir tout individu ayant eut l'audace de vouloir perturber ou salir la mémoire du Chevalier Sénateur.


De sa lourde démarche, et une fois les consignes données, la grande carcasse reprit sa position près des portes. Serein, il enserra de sa grosse paluche sa hallebarde et entrepris de ne plus bouger jusqu'à l'arrivée de la procession.

_________________
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Asphodelle



Inscrit le: 31 Aoû 2007
Messages: 1354

MessagePosté le: Dim Juin 07, 2009 11:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De noir elle était habillée depuis...depuis plus d'un mois.
Depuis la mort de son oncle à vrai dire...qui partit dans l'autre monde sans mots dire et sans lettre à son égard, fin Avril.

Elle avait déjà pleuré toutes les larmes de son corps devant le dépit et la colère. Elle avait frappé aussi fort qu'elle pouvait sur son mannequin d'entraînement pour évacuer la rage qu'elle éprouvait à avoir perdu le dernier parent qui pouvait lui donner toutes les clés sur son père Ujio...à avoir été une seconde fois abandonnée et délaissée.

Lorsqu'elle apprit que Leg était mourrant...et que la famille était secouée par quelques tremblements à sa base, elle était déjà habillée de noir.

Le chagrin et les épreuves ayant pour effet de renforcer son caractère et de raviver son esprit combattif, une fois avoir ravaler ses larmes, c'est silencieuse et grave, qu'elle accueillit la perte du Vénérable qui tenait la famille di Césarini, l'honneur des SA et la mémoire brillante des temps glorieux du Temple, dans le reflet profond et sage de son regard, sur sa stature de "géant".

Et c'est ainsi qu'elle était toujours ce jour : digne, silencieuse et grave, dans sa robe simple et sobre de noir corbeau, un tissu violet autour de la garde de son épée d'Isenduil, la condamnant dans son fourreau...qui ne la quittait pas.
Autour du poignée, un ruban de satin rose nouée : la touche de couleur, pour montrer que dans la douleur, elle ne se laisse pas abattre, pour montrer que dans le plus gris des jours, joie persiste...
Joie de ce qu'il laisse derrière : le modèle, la voie des grands et des Justes...du sourire et de la force que la famille di Césarini doit conserver. De l'union de ses membres et de l'amour et du respect qu'ils doivent se porter.

Sa chevelure retenue par un chignon simple, miroitait de reflets rougeoyants sous le soleil de cette fin de printemps...
A son bras, personne ne l'accompagnait, ainsi qu'elle était souvent : solitaire, voyageant seule, souvent...

Elle ne portait pas la main à sa croix...cette croix tirée du bois d'un olivier dans la ville Sainte...symbolisait la paix, l'aidait à retrouver son chemin. Aujourd'hui elle suivait le chemin tracé par le convoi funèbre, jusqu'au lieu saint où l'on demandera à Dieu de nous aider à continuer malgré tout, et d'accueillir près de lui son Serviteur.

Le menton un peu levé, elle dardait de son œil vert un point invisible, droit devant elle, vers ce bout de bleu qui apparaît au-dessus de ce jour sombre.

Et parfois, un coup d'œil protecteur vers sa famille...pour voir...s'ils avançaient sans trop de peine...prête à donner largement de sa force.

_________________


« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
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Noria



Inscrit le: 06 Juin 2009
Messages: 1

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 10:01 am    Sujet du message: Répondre en citant

Sous la direction de Sabotin, le cortège s'était formé et s'était mis en route en direction de la Chapelle où se déroulerait l'office religieux.

Noria avait mobilisé des effectifs de la Garde Impériale, l'Ordre des Lames, afin de venir rendre un ultime hommage au Prime Chancelier défunt. L'étendart de l'Ordre avait été bordé de noir pour la circonstance.



Tout en suivant le rythme lent de la procession, Noria ne put s'empêcher de repenser aux derniers mois et aux relations empreintes de cordialité qu'il avait nouées avec le Vénérable, relations qui avaient fait que Noria avait eu le très grand honneur d'être adoubé Chevalier par Sa Grasce Leg_L'Ancien lui-même. Cérémonie qu'il n'oublierait jamais de sa vie...
Mais ses pensées se tournaient également vers les membres de la famille ; membres proches ou éloignés, Noria en connaissait plus d'un et avait noué avec certains des relations faite d'amitié. Lui qui avait connu la douleur de perdre un être cher les comprenait et éprouvait de la sympathie pour eux tous...

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Evann di cesarini



Inscrit le: 13 Sep 2008
Messages: 3
Localisation: Annecy/Savoie/domaine de Dombes

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 2:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Aujourd'hui, sous une pluie fine qui masque les larmes et laisse couler la peine, la foule s'est amassée dans un silence respectueux sur le parvis de la Basilique.
Ici et là, les vieilles femmes en noires pleurent sur son passage se signant de la main, et les petites filles timides accompagnants leurs familles lui lancent des fleurs recueillis quelques heures plus tôt.
Les braves gens et les hommes, serrent les dents pour contenir leur émotion, et évoquent entre eux le destin qui s'achève celui d'un grand Duc, celui d'un grand homme.

Un fils accompagne son père dans son dernier voyage, celui qui l'amènera auprès de ses valeureux ancêtres.
Sur cette place, et malgré leur proximité, il n'y a plus que les souvenirs pour les rattacher encore.
Encore hier, ce jeune homme regardait avec admiration son Vénérable père, encore hier, il lui parlait des luttins qu'il voyait dans les églises et des ânes qu'il montait en secret dans sa chambre, jouant au brave chevalier, comme son père...

L'enfant ne lui tiendra plus la main, mais ses yeux voilés d'homme ne quitteront pas le char d'une seconde.

Droit et fier, plein de courage et d'honneur, il affronte le temps et son destin. Les saisons ont passé, et il n'a pas vu les rides marquer le visage du Vénérable, il n'a pas vu sa flamme perdre chaque jour de sa fougue, pour un matin ne laisser que la petite fumée des bougies qui s'éteignent.

Il a beau lutter intérieurement mais ses sentiments lui lacérent le coeur et le prennent au ventre.
Partager entre le devoir d'un homme devenu duc, et la peine des petits gens, partager entre la justice divine et celle des Hommes, Evann dans le flou se laisse un instant submerger par la colère.
Une colère qu'il destine à son cousin Louis1er désormais bannit de la famille Di Césarini, et dont il rend coupable la mort du Vénérable.

Mais déjà le cortège approche de la chapelle, et ce n'est que lorsque la main de sa jeune soeur Kathy viendra se poser sur son épaule qu'il sortira de la tourmente, et des pensées noires...
_________________

SINE HONOREM NIHIL VITAM

Un Empire en deuil pour un père...
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Brieuc



Inscrit le: 08 Juin 2009
Messages: 4

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 4:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au côté du Grand-Maitre Noria du Russel se tenait le sénéchal Brieuc.
Silencieux.
Il ne connaissait que peu Leg di Césarini. Mais le peu qu'il en avait entrevu l'avait convaincu.
Certe, l'Ordre des Lames se devait d'être là. C'était sa place en respect à la carrière de l'homme.
Mais Brieuc était surtout là aussi pour l'homme et sa famille, simplement pour accompagner dans sa dernière demeure un homme qu'il aurait aimer accompagner sur les chemin d'un Empire fort!

Il ne souriait pas... Son visage était fermé à toutes émotions.
_________________
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Epsonstylus



Inscrit le: 30 Aoû 2008
Messages: 1343
Localisation: Franche-Comté

MessagePosté le: Lun Juin 08, 2009 5:28 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En la petite cité romaine, en ce jour, on pleurait la mort d’un Grand et on fêtait l’accomplissement d’une vie remplie de sagesse et de vertus. Rassemblés autour du cortège funèbre, la garde bressane entourait la voiture tirée par de magnifiques chevaux, transportant le cercueil du Vénérable. Chose peu commune dans la cité bien souvent agitée par le flot continuel de gens, en ce triste événement, un silence de plomb régnait sur la Place d’Aristote. Les badauds s’étaient amassés, se marchant sur le pieds pour voir ce qui se passait. Les marchands des alentours avaient cessé leurs activités pour prendre connaissance de l’événement, les notables baissant leurs chapeaux au passage du cortège et les religieux serrant leur médaille d‘Aristote en priant.

Le ciel lui aussi, pleurait la mort d’un Grand Homme, quelques gouttes de pluie, averses semblables à des larmes, et parfois une lueur d’espoir, un rayon de lumière fendait la masse opaque de nuages, comme pour rappelait que la mort d’un aristotélicien n’était pas que tristesse mais aussi renaissance. Une vie de vertus et d’engagement récompensée par l’accession au paradis, nouvelle demeure de ceux qui ont su écouter la voix de la vraie et unique, prendre modèle sur la vie de ses prophètes et entendu leurs enseignements.

Les rues, ne désemplissaient plus, dans le ciel de multiples gonfanons flottaient ; les couleurs étaient toutes différentes, mais toutes représentaient en cet instant l’unité dans l’adversité. Les funérailles du Vénérable Leg se voulaient à la hauteur du personnage, un des Père de l’Empire, figure marquante de prou des Saintes Armées et du duché de Savoie.

Ainsi tous étaient rassemblés, rappelés par le souvenir d’un être cher disparu. La cérémonie commencerait sous peu, dès le cortège arrivait à la Chapelle Milites Dei, l'office dirigé avec solennité par leurs Eminences Kad et Ingeburge.

Epson avait revêtue une simple robe noire, aux reflets légèrement prune, ses longs cheveux blonds vénitiens à la limite du roux réunis en une couronne tresse. A sa ceinture, l’épée des chevaliers d’Isenduil marqué du deuil par un ruban noir et sur son cœur une discrète broche d’argent symbolisant la croix aristotélicienne.

Elle marchait à la droite de son époux, pâle comme un linge, visiblement fatiguée des jours précédents, serrant son bras auquel elle avait pris place, pour lui transmettre tout son amour. La jeune femme était venue avec sa belle-fille Eléanor, une magnifique petite jeune femme, qui deviendrait sous peu son écuyère digne et méritante, qu'elle choyait comme sa propre fille.

Tournant son grand regard bleu ému vers Asphodelle, puis vers Kathy-Kathe et son frère Evann dont la douleur mais aussi la colère était perceptible, puis vers ce petit coin bleu du ciel qui était apparu entre les nuages. Elle restait à l’image de sa future sœur de sang Asphodelle, digne, silencieuse et grave.

La rouquine regrettait de n’avoir point assez connu sa Grâce ou si peu pour quelques affaires. Malgré le fait qu’ils ne se soient pas plus côtoyés, le défunt chef de la Famille Di Cesarini, la plus grande des confiances en faisant d’elle son exécuteur testamentaire.

En ce jour, elle lui rendrait hommage. Sa mort brutale, l’avait émue, car l’ancien était plus qu’un chef, mais un père protecteur pour tous les membres de cette famille à laquelle elle s’était unie. Il savait enseigner son amour de Dieu, son respect des valeurs et sa sagesse à ceux qui le demandait, pourtant certains en avaient profité pour faire le mal. Cette mort, n’était sans doute pas le fruit du hasard, même si le Vénérable fût âgé, il n’en demeurait pas moins visiblement touché au plus profond de lui, par la haine et les trahisons de certains. Il s’était éteint doucement, certains diront de langueur, d’autres de lassitude, d’autres encore chercheront des responsable à cette disparition inattendue, qui sait…

Epson glissa sa main droite dans celle d’Eléanor, aux côtés de son fils adoptif Alexander, derrière eux Anna et Constance avec dans leurs bras les jumeaux récemment nés Lilian et Cjara-Angélique ; les petits derniers de la maison.

Encore quelques pas... la rouquine étreignit encore plus fort le bras de Sabotin et glissa à son oreille dans un mumure :


Je t'aime, ça va aller.

Ses yeux devinrent aussitôt humides, ce qu'elle tenta de dissimuler ravalant son émotion.

La Chapelle se dessina bientôt et d’autres gonfanons se firent apercevoir, elle pensa :

« Beati mortui in Domino morientes deinceps.
Dicit enim spiritus, ut requescant a laboribus suis
et opera illorum sequentuur ipsos. »
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