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[RP] 7 juin 1457 - Funérailles de Leg Di Cesarini
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Melian



Inscrit le: 05 Juin 2007
Messages: 8841

MessagePosté le: Jeu Juin 25, 2009 9:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Melian priait de toutes ses forces. Pour l'âme de son Excellence Leg, pour sa famille qui souffrait tant. Elle avait remarqué une personne toute encapuchonnée et de noir vêtue. Se doutant de qui il devait s'agir, elle en était retournée à ses prières, yeux clos, pour ne pas incommoder la Duchesse par ses regards.

Elle n'osait imaginer ce qu'elle devait ressentir. Elle les savait très liés, à la façon dont son Excellence lui avait parlé d'elle. Aussi bref que ce fut, il avait suffit à la jeune femme de voir son regard quand il évoqua son épouse pour comprendre. Elle savait que tous les mots, tous les gestes de réconfort du monde ne soulageraient pas Sa Grâce Niac.

Comment le savait-elle ? Simplement en temps que femme éprise au delà de toute limite de son époux, elle savait que si on le lui arrachait, tout ce cérémonial, toute la compassion du monde, toutes les larmes de l'Univers, rien ne reflèterait jamais ni sa souffrance, ni le vide abyssal qui s'emparerait alors d'elle. Privée d'âme, ni plus ni moins.

Elle se dit qu'ensuite viendrait peut être le temps de la vengeance. Mais s'agissait-il de cela lorsqu'il ne s'agit au final que de punir des assassins ? Dieu seul le sait.

Melian récita la confession, et enchaîna avec le Credo à l'appel de son Eminence Ingeburge.


Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que te Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN



Elle n'irait pas à la rencontre de la Duchesse lorsque ce serait terminé. Non seulement elles ne s'étaient jamais vues, mais Melian respectait la souffrance, le néant qui devait habiter cette femme et la poussait probablement à s'isoler. Preuve en était son retrait par rapport à sa famille dans la Chapelle.

Attendant la suite de la célébration, la jeune femme pria encore pour que Dieu donne la force à sa Grâce Niac DiCésarini. La force de quoi ? De vivre ? De survivre ? Non, de suivre le chemin qui l'attendait quel qu'il soit, le temps que Dieu les réunissent à nouveau, pour toujours cette fois.

Elle prit la main d'Acar et la serra fort. Très fort.

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acar



Inscrit le: 25 Nov 2006
Messages: 3614

MessagePosté le: Jeu Juin 25, 2009 9:37 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Repentance se fit, à l'unisson, montant jusqu'en haut du plafond :

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que te Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ainsi faict, le crédo arriva, reprict en chœur par ceux qui l'avaient tant aimé :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Observanct, il vict la veuve de son vieil ami, Niac DiCésarini, Duchesse de Suse et Baronne d'Abondance et il eut grande peine pour elle, tant souffrance, elle portait sur ses espaules...

Il savait son vieil ami, amoureux de son espouse, tel un jeune homme et ainsi grande peine il avait pour icelle.

A ce moment il sentit la main de son aismée, se serrer...

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syerry



Inscrit le: 31 Aoû 2007
Messages: 26
Localisation: Murten, CH

MessagePosté le: Ven Juin 26, 2009 6:15 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le genou droit vint se poser contre le sol alors que le gauche le rejoindra en une simple descente. Les mains l’une en l’autre sont bien appuyées à son ventre, l’azur de ses yeux se perdant droit devant.

De se confesser pour les péchés, prier pour le pardon tout comme de renouveller sa foy, la vraie foy, la guerrière fit tout juste en un chant de basse voix tout en choeur avec ceux qui se rassemblent en ce jour.

C’est au côté du Chancelier de l’Ordre, son cousin Acar que le Capitaine Franc avait pris place et qu’elle avait suivi le début de la cérémonie visant à honorer le défunt, le Vénérable Di Césarini. Un soupire discret, elle relâche en explorant les lieux de ses yeux.

Souvenirs d’il y a déjà bien longtemps pataugent en ses esprits, le regard balayant les rangs de la famille se repose sur Evann un court laps de temps. Syerry se souviendra de Leg, non qu’à titre de Chevalier Sénateur, en sa qualité de représentant de la Congrégation des Saintes Armées, lui qui parlait avec sagesse même lorsqu'en ordonnant une mise aux arrêts comme il eu fait pour elle dans un moment de sa vie passée, d’un homme respecté, respectable avec sens droit du devoir - mais souvenirs vogueront aussi de lui à titre de chef de famille, de père bien présent en la vie d’un fils, d’une famille. Si Evann, lui qui avait partagé brin de sa vie, était l’homme qui se dressait fièrement en tant qu’héritier, c’est bien car il avait solides valeurs telles que celle inculquées de par son père. D’une pensée à une autre, Syerry lui souhaite de vivre de l’ardente chaleur de la flamme qu’il portera toujours pour son père. Nul ne doute, Leg sera toujours présence assurée pour sa famille et ce même s’il siège maintenant auprès du Très-Haut, le Tout-Puissant.

Elle se hisse au banc, se dépliant de sa position agenouillée, et la guerrière fait vent nouveau de ses songes afin de bien prier pour la suite qui suivra.

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Frédéric Von Frayner



Inscrit le: 19 Juin 2008
Messages: 110

MessagePosté le: Sam Juin 27, 2009 7:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En ce jour de tristesse, Frédéric avait tenu à être présent comme tous ses frères au coté d'Asphodelle et de toute sa famille.
Elle était tellement importante pour tous à la garde, à la fois une mère, une amie, une oreille attentive, une épaule réconfortante mais aussi un instructeur hors pair tirant le meilleur de chacun par la rigueur et la discipline qu'elle savait imposé avec tact et diplomatie.

Il savait ce qu'était de perdre un membre de sa famille. Chaque enterrement auquel il assistait lui rappelait celui de son père. Il se rendait compte qu'il n'en avait toujours pas fait le deuil totalement.
C'est pourquoi, il voulait partagé cette peine incommensurable face à la perte d'un proche.

Le jeune homme s'était placé avec les dignitaires tout en étant près d'une allée latérale, un peu à l'écart.
Son éminence Ingeburge présidait la cérémonie.
Cet homme, un chevalier d'Isenduil, qu'on accompagnait vers sa dernière demeure avait beaucoup fait pour l'Eglise.
Frédéric n'avait pas eu l'honneur de le connaitre mais il en avait toujours entendu parler en haute estime par les gens qui l'avaient approché.

Ce fut prière de repentance que toute l'assemblée reprit.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que te Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Puis le jeune gouverneur de Trèves clama sa croyance en le Très Haut par le Credo, prière de tout fidèle aristotélicien.
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
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Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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IG : Frederic*Guillaume
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karl06



Inscrit le: 03 Juin 2009
Messages: 1239

MessagePosté le: Dim Juin 28, 2009 1:36 pm    Sujet du message: Répondre en citant

que d'émotions et de tristesses dans les yeux de tous les frères présents et de la famille bien entendu.

Karl regrettera toujours de ne pas avoir croisé cet homme , ce chevalier qui incarnait toutes les valeurs de la chevalerie.
nulle doute que son histoire sera connue et racontée aux jeunes chevaliers;

il s'agenouilla et après avoir demandé pardon pour ses péchés il récita le Crédo


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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sabotin



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Messages: 1071
Localisation: Ici et ailleurs

MessagePosté le: Dim Juin 28, 2009 4:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Au bout d’un silence Sabotin leva son visage pâle et douloureux et chercha du regard sa cousine Asphodelle.

Elle était assise à côté de son épouse et il se pencha vers elle, lui faisant signe de son regard clair et vide que c’était le moment d’allumer les cierges autour du cercueil. Il marmonna quelques mots entre ses dents :


-Asphodelle, nous allons allumer les cierges autour du catafalque. Demandez aussi à Kathe de nous accompagner, elle est assise à côté d’Ewann…

Lentement il se leva, attendant d’être rejoint par Asphodelle et kathe. Il fit quelques pas salua l’autel et s’inclina devant le cercueil. D’un nouveau geste il alluma deux cierges et les déposa aux pieds du catafalque ajoutant leur pâleur funèbre à la pompe de la cérémonie.
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Sabotin de la Marche di Césarini
Chevalier de l'Ordre militaire d'Aristote
Grand Maistre de l'Ordre des Chevaliers francs
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Ingeburge



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MessagePosté le: Lun Juin 29, 2009 5:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Pendant que Sabotin, Asphodelle et Kathy allumaient et déposaient des cierges autour du cercueil de Leg, Ingeburge déclara :
— L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route de Leg, qu'elle la conduise maintenant au Royaume du Très-Haut.


Puis un clerc vint entreposer aux pieds du catafalque la panier dans lequel les fidèles venus honorer la mémoire de Leg avaient pu glisser une offrande et le Cardinal dit :
— Leg, nous déposons ces présents près de ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Enfin, elle s'empara d'une croix aristotélicienne et la mit sur le coffre en bois tout en déclarant :
— Leg, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.

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Morte deux fois en trois jours, vise le triplé
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neocor



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MessagePosté le: Mar Juin 30, 2009 4:42 pm    Sujet du message: Leg Répondre en citant

Neocor était suspendu aux paroles de Son Eminence... Il chercha dans sa poche la présence du cadeau qu'il mettrait tout à l'heure dans la corbeille...

Lourde était l'atmosphère...
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Aranwae



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MessagePosté le: Lun Juil 06, 2009 1:55 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le clerc attendit l'instant fatadique pour à son tour se lever. Ne voulant poinct faire d'impair, il surveillait Ingeburge mais regardait aussy nerveusement Neocor.
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Le Dogme
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Asphodelle



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Messages: 1354

MessagePosté le: Mar Juil 07, 2009 9:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Elle sent la main d'Epson, sa cousine par alliance, soeur de Foy, d'armes, et bientôt...de sang...serrer sa main, lors que pèse sur ses épaules le fardeau du chagrin.

Son Eminence Ingeburge arrive en scène, et comme souvent pendant les cérémonies de funérailles, l'émotion est palpable...c'est dans ces moments que toute la force de Dieu pénètre dans sa peau, et ses entrailles, par l'entremise du don miraculeux qu'Il fit à ses créatures imparfaites au travers des larmes.

Et souvent, la vie et ses aventures la font ployer un peu plus vers le bas. C'est ainsi qu'elle se rend compte qu'elle est humaine, et que pour chaque coup dur à affronter, un peu plus de force se distille en elle.
Mais que faire de tout cela si ce n'est pas pour le donner?

Lorsque Sabotin l'appelle à se lever, elle passe une main dans ses cheveux, et se lève, mais ne prend point de visage triste ou affligé, bien que, Dieu le sait, en ce moment la vie lui paraissait bien lourde.

Elle se dirige vers les cierges, et en prenant un allumé de sa petite flamme, allume les autres, exactement de la même façon que font les âmes bonnes et douces, lorsqu'elles en rencontrent d'autres éteintes et fatiguées.

Autour du cercueil, elle participe à faire place à la lumière, tel que Leg l'aurait souhaité.

Dans sa vie, il n'aura eut de cesse d'aller au bout de ses convictions, au bout de son cœur et de ce qu'il croyait juste. Parfois dans la voix qui tonne, d'autre fois dans celle qui raisonne, celle qui rit ou qui se tait, pour écouter. Il n'y à pas eut un pas qu'il fit sans veiller à ce qu'il imprime une volonté, un combat, une foy ancrée en lui...

Et c'est pour aussi pour cela, que le visage d'Asphodelle à cet instant, malgré le poids, malgré la boule dans la gorge qui fait mal, le regard qui s'embue, ou le souffle qui aimerait parfois, s'éteindre à son tour, c'est pour cela que son visage reflète espoir, avenir et courage.

Allumer ces bougies, c'était comme représenter ce que les anciens passent en partant : le flambeau.
A chacun de savoir comment faire brûler ce flambeau, et le communiquer alentour.

Lorsqu'elle revient à sa place, elle avait une certaine idée du chemin qui lui restait à faire jusqu'à sa propre mort.

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« Il n'y a pas de sens, il n'y a qu'un but »
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JackDaniel's



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Messages: 104

MessagePosté le: Mer Juil 08, 2009 6:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le Chevalier JackDaniel's de Rosslyn se tenait aux côtés de ses frères. Il avait eu le privilège et l'honneur de rencontrer quelques fois le Chevalier Sénateur. Il présenta ses condoléances à la famille du défunt, Messires Sabotin, Cell, Dames Asphodelle, Epsonstylus.
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Epsonstylus



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MessagePosté le: Mer Juil 08, 2009 11:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Sabotin près d'elle fit signe à Asphodelle et à Kay de venir allumer les grands cierges placés autour de la dépouille du Vénérable. Elle serra la main de sa cousine par alliance pour l'encourager, car elle la savait fort éprouvée par les récents événements.

Il n'y avait pas que la mort du vieux sage qui avait bouleversé la Maison Di Cesarini, les trahisons et les complots de certains avaient mis à mal l'honneur de la Famille, sa Foy aussi mais aussi sa dignité.

Ainsi en ce jour de deuil ils étaient réunis le coeur rempli d'amertume et d'un fort désir de vengeance naissant qu'il fallait à tout prix faire avorter avant qu'il ne se transforme en une haine mortelle, qui n'avait rien d'un comportement aristotélicien.

Epson soupira et regarda un moment Sabotin, tandis que leur rousse amie s'était levée pour remplir sa triste mission.

Derrière eux, leur petit garçon avait du mal à se tenir tranquille agacé par sa soeur qui s'agrippait à son col de chemise, elle se retourna et leur fit les gros yeux, aussitôt rougissants ils cessèrent leurs chamailleries.

La jeune femme posa son regard sur la voûte peinte et ferma les yeux songeuse quant aux paroles qu'elle allait prononcé sous peu à la mémoire de leur Père, Maître et Frère.

Quoi dire ? Tout le monde savait qui il était ; ses funérailles elles-même le rappelait à ceux qui l'auraient oublié. Elle savait ce n'est pas sur la vie de ce vieil cousin proche de son chef de famille qu'elle devait s'attarder, ele ne l'avait que si peu connu. Elle devait parler de sa Foy, de son humanité, de sa capacité à aimer et à faire confiance. De son Amour pour les Saintes Armées. Le remercier de l'honneur qu'il lui avait fait en acceptant ses épousailles avec le chevalier Sabotin.
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neocor



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Messages: 2458
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MessagePosté le: Jeu Juil 09, 2009 11:26 am    Sujet du message: Neocor Répondre en citant

L'archevêque de Tarentaise, abbé de l'OCF, suivait avec attention ce qui se passait autour de Lui... Tous ses amis qui défilaient, tristes et parfois porteurs d'amertume dont il connaissait les motivations...

Il priait avec grande conviction afin que l'amour du Très Haut inspire chacun pour arriver à exclure de leurs âmes certaines pensées bien compréhensibles...

Vouté, la démarche hésitante, il déposa à son tour un cierge, un peu en retard, mais en ce domaine, le temps n'existait evidemment pas...
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Nayame



Inscrit le: 13 Juil 2009
Messages: 3

MessagePosté le: Lun Juil 13, 2009 4:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Naya s'était trouvé une petite place auprès de ses amis et frères francs. Elle était restée silencieuse et discrète. N'avait pas réellement connu le défunt. Cependant, elle avait toujours eu une admiration naturelle pour cet homme. Elle le voyait grand et sage, juste et droit. Elle regrettait de ne pas l'avoir connu plus que cela. Quelques souvenirs des quelques rares rencontres traversaient son esprit. Chez Thorin où son regard s'était perdu sur une toile d'araignée, ou encore en taverne où il avait bien rit d'un soi disant jeu. Binome, le compagnon de la jeune femme à l'époque, avec plaisir s'était retrouvé les fesses en l'air et la tête au fond du tonneau de bière qui était l'objet principal du jeu. Elle esquissa un léger sourire en repensant à tout cela.

Elle ressentait néanmoins la douleur et la tristesse qu'éprouvaient ses amis et aurait souhaité pouvoir au moins un peu les apaiser.

Ses prières étaient simples...que le Très-Haut l'accueille et lui face une bonne place auprès de lui, tout comme il le méritait. Et qu'il veille de là haut sur ses enfants et son épouse qu'elle appréciait tant.

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L'Amour est l'Essence de la Vie - Où est l'Essence de Ma Vie?
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Jehan_D_Arcy



Inscrit le: 20 Juin 2009
Messages: 3

MessagePosté le: Mer Juil 29, 2009 9:33 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le colosse planqué a l'ombre du pilier ou il était installé depuis le début de la cérémonie commençait a trouver le temps très long....un silence de mort planait dans la chapelle, et tout le monde dormait ....

Le fondement le démangeait, et il sentait monter une colère en lui de voir le Vénérable laissé a l'abandon dans son cercueil ....Jehan avait envie de hurler dans cet atmosphère morbide et délaissée !

Pauvre cousin il devait du haut de son nuage soupirer de langueur !Encore heureux qu'il fut mort, car cela l'aurait surement achevé

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