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[RP] Villa Volpi
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Della



Inscrit le: 24 Sep 2009
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MessagePosté le: Jeu Sep 17, 2015 9:19 am    Sujet du message: Répondre en citant


Moi, Pierre, j'étais resté à Rome, dans cette Villa Volpi même.
Elane, la locataire, avait souhaité et insisté pour que je demeure à son service. Le salaire qu'elle proposait avait fini par me décider et j'étais là encore aujourd'hui.
Cet aujourd'hui où je recevais cette lettre portant les armes des Renart, cette lettre assortie d'un sceau ducal que je connaissais bien et qui ne devait normalement arriver que dans quelques mois, lorsque la Renarde viendrait me demander des nouvelles de sa maison et le montant des loyers. Pourquoi écrivait-elle maintenant, à la fin de l'été ?


Citation:
    Cher Pierre,
    Bonjour.

    Je forme des voeux pour que cette lettre vous trouve en bonne santé et que ma Villa soit toujours en bon état.

    Voici que je dois me rendre à Rome. Trouvant ridicule le fait de devoir payer un logement en la Sainte Ville, je désire séjourner chez moi, à la Villa Volpi.
    Je vous prie donc de faire savoir à dame Elane que notre bail est dorénavant rompu, que je lui rembourserai pour le dérangement un mois de loyer et qu'elle a le temps de mon arrivée pour plier bagages.

    Je compte sur vous pour rendre la Villa accueillante et confortable pour mon arrivée. Faites tout ce qu'il faudra pour cela.
    J'aurai un invité, le Chambellan de Bourgogne, vous préparerez donc une chambre de plus ou plutôt deux, en prévision.
    Vous restez bien entendu attaché à la Villa, que serait-elle sans vous ?

    Nous irons prier ensemble pour le repos de l'âme de mon cher frère.

    Que le Très Haut vous garde.

    Della de Volvent.

_________________

Vicomtesse de Proceno, Baronne de Lagosanto
❃Préfet Inquisitorial Francophone - Préfet de la Congrégation de la Chambre Apostolique - Procureur de l’Officialité Nationale Francophone - Archidiacre Res Parendo de Autun
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Della



Inscrit le: 24 Sep 2009
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MessagePosté le: Sam Avr 30, 2016 6:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Plus tard.

Citation:
    Cher Pierre,
    Le bonjour.

    Dans quelques jours ma Vassale, la Dame de Rozières, va arriver avec quelques unes de ses amies pour séjourner à la Villa, le temps de ses noces.
    Il faut que vous vous occupiez d'ouvrir la Villa et de la rendre accueillante. Engagez quelques personnes, des femmes pour les chambres et aussi un cuisinier et quelques serviteurs. Ils recevront des gages en fonction de leur travail, comme d'habitude.
    Je veux que mes invités soient confortablement installés et qu'ils ne manquent de rien.
    Que toutes les chambres soient ouvertes, y comprise la mienne car je serai du séjour.
    Vous vous tiendrez à la disposition de la Dame de Rozières.

    Que le Très Haut vous garde.

    Della de Volvent.

_________________

Vicomtesse de Proceno, Baronne de Lagosanto
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Polianna



Inscrit le: 04 Mai 2016
Messages: 7

MessagePosté le: Sam Mai 07, 2016 2:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

[7 Mai 1464, J-5]

- ... Mazette...

Sous une légère brise qui faisait pleuvoir les pétales, Polianna retenait un chapeau de paille sur sa tête, mais ne put retenir un long soupir d'admiration.

Elle venait de descendre de la voiture qu'elle partageait avec Alexandre pour se rendre à Rome, lieu de épousailles... et quel lieu ! Dame Della avait raison. Rome était un émerveillement constant pour les yeux, surtout sous l'éblouissant soleil italien à la lumière si unique, incomparable, et... et oui, c'était bien plus propre qu'à Paris.
Tout le long du chemin, après avoir passé les portes de la Ville Eternelle, la châtaine n'avait cessé de se demander si tout ce qu'elle voyait était vrai, tant tout était beau, grandiose, impressionnant... Et c'était peu dire qu'elle était impressionnée.

C'était cramponnée à son fiancé qu'elle contemplait la ville défiler sous ses yeux, se demandant si c'était réellement ici qu'ils allaient s'épouser, si elle méritait bien autant d'éclats qui lui changeaient drôlement de sa prairie et de ses moutons. Mais la bergère n'était pas au bout de ses surprises. La voiture s'arrêta à sa première destination : la Villa Volpi.
Dame Della lui avait généreusement offert d'utiliser sa demeure romaine, pour se loger et effectuer les derniers préparatifs, et l'idée plut grandement à la châtaine. Elle voulait en profiter pour réunir toutes ses précieuses amies au même endroit pendant quelques jours, et qui étaient toutes si loin d'elle et de Joinville pour des raisons diverses.

Une dernière étreinte et un doux baiser à Alexandre qu'elle n'allait pas revoir avant le mariage et qui se rendait à sa Villa à lui, Poli se présenta devant les grilles noires de l'entrée, avec sa malle de voyage, et était soufflée par la grâce et la beauté du lieu.
La châtaine déglutit péniblement, promenant son regard sur l'architecture, sur le jardin et le perron fleuri, sur le Tibre qui scintillait et que l'on apercevait passer derrière en se penchant de côté et en tournant la tête. Elle était sous le charme, et se demandait si elle pouvait vraiment loger dans un tel endroit, si ce n'était pas trop pour quelqu'un comme elle... Car Poli n'avait jamais rien vu d'aussi enchanteur. Un endroit comme dans un conte mythologique.


- ... euh... Toc toc ?...
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Lilas_



Inscrit le: 10 Mai 2016
Messages: 2

MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 8:06 am    Sujet du message: Répondre en citant

Lilas avait acceptée d'accompagner Poli jusqu'à la villa qui lui était atribuée pour le temps que durerais les noces. Elle ne pouvait pas voir tout ce qui l'entourait alors elle écoutait Cettia qui lui racontait le tout avec force détails. Elle avait un leger sourire aux lèvres. Poli allait se marier, elle était heureuse pour elle. Elle savait qu'elle voyageait dans le véhicule devant le leur. Quand le véhicule s'immobilisa, Cettia lui dit qu'elles étaient très certainement arrivées.
Descendant doucement, elle s'approchèrent pour rejoindre Poli. Il fallait attendre qu'on vienne leur ouvrir et Ombre n'ayant pu faire le voyage avec elles, elle glissa sa main dans celle de son amie de toujours, la serrant avec force, se tenant un peu en retrait de Poli.


Dernière édition par Lilas_ le Mar Mai 10, 2016 10:14 pm; édité 1 fois
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Della



Inscrit le: 24 Sep 2009
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MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 2:00 pm    Sujet du message: Répondre en citant

    "Viendrez-vous à la Villa Volpi vous assurez que l'on ne fait pas trop de bêtises ?"

Della avait souri à la lecture du post-scriptum en bas de la lettre de Poli.
Bien sûr, elle viendrait à la Villa ! Non pas qu'elle veuille surveiller Poli et ses amies, pas plus qu'elle ne craignait les bêtises mais parce qu'elle avait assuré à sa Vassale qu'elle serait présente à son mariage.

Arrivée l'avant-veille, elle avait pris le temps d'aller prier à la Basilique, de faire quelques achats aussi et aujourd'hui, elle avait surveillé le travail de Pierre qui lui-même surveillait ce que faisait le personnel de la Villa.

Pour l'heure, assise au jardin, elle s'adonnait à un passe-temps trop souvent laissé pour compte : l'effeuillage des pâquerettes !

Il m'aime...un peu...beaucoup...à la folie...pas du tout !
Soupir suivi d'un soulèvement d'épaules...ce jeu l'amusait pourtant et malgré que personne ne prenait le rôle du "IL" !

Soudain, on vint avertir la Renarde Noire que la Dame de Rozières venait d'arriver.

Aussitôt remise sur ses pieds, Della s'empressa de venir accueillir Poli, à bras ouverts.


Ah, Polianna, vous voilà arrivée ! Relâchant l'étreinte dans laquelle elle avait emprisonné la jeune femme, elle prit le temps de la regarder avec un sourire satisfait. Vous êtes radieuse ! Un sourire aux personnes qui accompagnaient Poli. Et bonjour à vous. Soyez les bienvenues à la Villa Volpi. Quelques ordres pour que l'on se charge des bagages des invitées et : Poli, vous êtes ici chez vous. Pierre que je vous présenterai bientôt, est à votre disposition. Tout ce que vous désirez, il le réalise.
_________________

Vicomtesse de Proceno, Baronne de Lagosanto
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Polianna



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MessagePosté le: Mar Mai 10, 2016 10:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Polianna promenait son regard autour d'elle, ébahie par chaque nouveau détail de la demeure qui lui apparaissait, tout en suivant la personne qui lui avait ouvert les grilles et montré le chemin.
Une voix qu'elle connaissait bien à présent attira son attention et la sortit de sa contemplation, lui faisant arborer un large sourire.


- Dame Della ! Le bonjour...

Elle étreignit affectueusement la propriétaire des lieux, sincèrement heureuse de la retrouver, avant de s'empourprer et de rentrer la tête dans les épaules en l'entendant dire qu'elle était radieuse.


- Vous me dites cela à chaque fois... fit une Poli avec un petit sourire timide et enjoué.
Vous avez l'air en bonne forme également. Et vraiment un grand merci à vous de nous recevoir, c'est... c'est somptueux ! Je vais avoir besoin d'un temps d'adaptation pour arrêter de me demander si un tel endroit existe pour de vrai.

La châtaine se poussa un peu, et présenta ses deux jeunes accompagnatrices, en commençant la brune avec un sourire tendre.

- Dame Della, je vous présente Lilas, ma petite Fleur, la meilleure tavernière de Joinville. Et voici Cettia, son amie, une toute nouvelle joinvilloise. Elles sont quasiment inséparables.

Poli se dit que ce fut pas de tout repos, malgré tout, pour qu'elles se retrouvent.
Laissant cela, elle poursuivit :


- Farnou, que vous connaissez déjà, ne devrait pas tarder à arriver. Et aussi Rodrielle, que vous connaissez peut-être ? Cela fera deux vraies italiennes pour me servir d'interprètes.
Méli et Jujoss vont essayer de venir, mais elles ne savent pas encore si elles pourront... Vous savez comme elles sont toujours occupées, en Champagne.


Se grattant le chignon, la bergère fit le compte, pour savoir si elle n'avait oublié personne. Puis elle se tourna à nouveau vers la Renarde et vers les deux jeunes filles croisant les mains dans le dos et souriant timidement.

- Merci encore, dame Della. Pour l'heure, je pense que l'on aimerait visiter nos chambres ? Le voyage a été long, et peut-être que ces demoiselles aimeraient se reposer un peu. Il sera toujours temps d'établir le plan de bataille après, lorsque tout le monde sera là. Qu'en pensez-vous ?
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Farnou.



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MessagePosté le: Mer Mai 11, 2016 11:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Que l'Italie était belle... cela elle le savait déjà mais le voyage jusqu'à la villa volpi le lui confirmait. C'était tout aussi magnifique que les paysages français qu'elle avait découvert en fuyant son Piémont natal. La Blanche arriva enfin devant les grilles de la villa puis fit teinter la cloche afin qu'on vienne la chercher. Elle se présenta alors au serviteur qui vint à sa rencontr.

Buongiorno, mi chiamo Francesca di Pera. Credo che mi si aspetta...*

Pour une fois qu'elle pouvait parler dans sa langue paternelle, Farnou ne s'en priva pas. Et cela lui fit tout drôle d'ailleurs mais celui-ci n'était jamais bien loin de toute façon. Elle fut alors introduit dans la maison où elle pu enfin voir sa Poli, Cettia, Lilas et enfin dame Della qu'elle avait rencontré une fois lors de l'adoubement de sa petite soeur de coeur. Et c'est le sourire aux lèvres qu'elle les retrouva.


Bonjour dame Della.


Elle fit une petite révérence comme on le lui avait appris à le faire lorsqu'elle était en présence de la noblesse.

Je vous remercie de m'avoir invitée dans ce lieu magique.

Elle lui sourit puis se dirigea vers sa Poli qu'elle prit affectueusement dans ses bras et serra très fort.

Bonjour ma Poli. Elle se recula un peu en la tenant par les mains. Tu es resplendissante tu sais. . Puis elle se rapprocha à nouveau et lui claqua un gros baiser sur l'une de ses joues. Elle aperçut alors Cettia et la petite Lilas qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps.
Lilas, Cettia... que ça me fait plaisir de vous voir.

Elle s'approcha de sa seconde petite soeur de coeur, lui prit la main puis la serra très fort à son tour dans ses bras en l'embrassant tout aussi affectueusement que sa Poli. Puis elle se tourna vers Lilas et en fit de même puis regarda attentivement cette dernière.

Tu as quelque chose de changer ma jolie... Tu deviens une bien belle jeune femme.

Puis, elle se mit au milieu des deux jeunes femmes et regarda la future mariée en souriant grandement.

Je ne suis pas en retard au moins?


Bonjour, je suis Francesca di Pera. Je crois qu'on m'attend...*
_________________

Apprentie de l'Ordre Royal de la Dame Blanche à l'Écu Vert.
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Della



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MessagePosté le: Dim Mai 15, 2016 6:32 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chacun avait été conduit à sa chambre et Della espérait désormais que tous seraient installés selon leur désir et leur volonté.
La bonne humeur et la joie allaient régner à la Villa Volpi comme jamais auparavant ! Pierre en serait tout retourné, assurément !


Un soir, alors que le soleil venait de tomber derrière la colline, Della eut envie de rendre une petite visite à Poli. Elle avait envie de lui dire quelque chose avant qu'elle n'épouse Alexandre, quelque chose de tout à fait personnel, un secret entre elles, comme ceux partagés à Joinville.

Enveloppée dans une cape légère, les pieds nus, la Renarde s'engagea dans les couloirs de la Villa jusqu'à se retrouver devant la porte de la chambre de sa Vassale.
Là, elle frappa doucement à la porte en murmurant :
Poli ? Je peux entrer ?
_________________

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Polianna



Inscrit le: 04 Mai 2016
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MessagePosté le: Mar Mai 17, 2016 12:00 am    Sujet du message: Répondre en citant

La clarté du ciel persistait encore, même si le voile de la nuit gagnait du terrain, inéluctablement. L'animation aux alentours retombait, et le silence prenait ses aises, invitant au repos.

Polianna alluma quelques bougies, puis se laissa retomber en arrière sur son lit, à côté de sa robe de mariage étendue à ses côtés. Elle aurait voulu que la créatrice, dame Elisel, fût là pour l'aider à la mettre le jour J, elle et ses doigts comme des petites fées aux gestes sûrs et savants. Mais la couturière avait un empêchement.
Tant pis, elle avait confiance en Farnou, et en les jeunes Lilas et Cettia, et dame Della aussi en dernier recours, qui devait s'y connaître un peu aussi. La châtaine, quant à elle, n'osait pas toucher à quoi que ce soit à la robe, de peur de l'abimer ou de toute la déchirer sans faire exprès.

Poli sourit, se souvenant du moment où Farnou était arrivée. La bergère se sentait toujours plus rassurée lorsqu'elle était là; la rouquine était comme... son filet de sécurité. Elle se sentait plus forte avec elle dans les parages. Même si cela faisait des mois que la guerre en Anjou les séparait.
Et puis elle était heureuse aussi de pouvoir compter sur Lilas et Cettia qui étaient volontaires et très sérieuses et débrouillardes. Une rouquine, une brune, une blonde, et une châtaine... Poli pouffa doucement en se rendant compte de cela.
Et pis bien sûr, il y avait dame Della, dont la présence la rassurait également. Elle était toujours si généreuse et bienveillante envers elle, et la joinvilloise ne pouvait que l'aimer.
Vraiment, la bergère avait de la chance, et les préparatifs avançaient à bon rythme.

Le paysage à la fenêtre se composait peu à peu d'ombres où les bâtiments, les reliefs, les arbres disparaissaient. Des ombres mouvantes pour certaines, immobiles pour d'autres, piquetés ici et là de points de lumière qui s'allumèrent et semblaient flotter.
D'autres lueurs s'éteignaient.

La tête sur le bras, les pensées vagabondes, Poli se tourna vers la porte lorsqu'elle entendit qu'on y toquait faiblement.


- Poli ? Je peux entrer ?

La châtaine se releva, et attacha ses cheveux en chignon négligé avant de lisser sa longue liquette, pour aller ouvrir la porte, souriant à sa Suzeraine dont elle avait reconnu la voix sans peine, malgré le faible volume.

- Dame Della... Oui, bien sûr, venez, faites, euh... faites comme chez vous, répondit-elle sur le même ton, sans trop savoir pourquoi, avant de se mordre les lèvres et de rentrer la tête dans les épaules en se rendant compte de ce qu'elle disait.

Faisant place pour la laisser passer, avant de refermer doucement la porte, la bergère penchait la tête de côté, à la fois heureuse de cette visite surprise, et... curieuse. Elle n'avait pas encore l'habitude de trouver sa Suzeraine en tenue si simple, et s'inquiéta.


- Est-ce que tout va bien ?... Je peux faire quelque chose pour vous ?
_________________
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Della



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MessagePosté le: Mar Mai 17, 2016 7:19 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci.Souffla-t-elle en entrant, laissant le soin à Poli de fermer la porte derrière elle.

Tout va bien, ne vous inquiétez pas. Je ne vous dérange pas ? Vous dormiez peut-être ? Arf, elle n'avait même pas pensé que Poli pouvait déjà au pays des rêves...maintenant elle était là...et donc : Je ne vous retiendrai pas longtemps. Elle sourit, chaleureusement, espérant se faire pardonner d'ainsi venir à la manière d'une enfant.

Alors, puisqu'elle était là pour ça, elle se lança :
Je voudrais vous dire quelque chose, chère Poli. Della baissa le regard, cherchant comment formuler ce qu'elle avait là tout au fond de son coeur. Puis, relevant les yeux : Poli, je n'ai jamais douté un seul instant du choix fait par Alexandre. C'est pour cette raison que j'ai accepté immédiatement quand il m'a demandé si je pouvais prendre une vassale...Le temps d'observer Poli, s'assurer qu'elle ne l'effrayait pas avec ses gros sabots...Nous ne nous connaissions pas alors mais parce qu'il était un ami, je ne voulais pas lui refuser ce...Elle souleva doucement les épaules, fit une petite moue...service que de faire de vous la Dame de Rozières. Les autres fois, pour mes autres vassaux, cela s'était passé différemment...parfois ce fut un échec comme Desneval récemment mais cela arrive aussi. Alexandre a connu ça et Antonio également et d'autres...Mais où allait-elle par là ? En quoi tout cela concernait Poli ? Non non non, il fallait revenir au sujet ! Bref. Ce que je veux vous dire, que je désire que vous sachiez avant d'épouser Alexandre parce que c'est important pour moi de vous le dire...Della tendit les mains et saisit celles de Poli, les serra doucement. Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que Alexandre a fait un bon choix et je suis absolument heureuse que vous soyez ma Vassale et encore plus qu'Alexandre et vous vous marriez. La Renarde souriait, d'un sourire maladroit, cachant un peu l'émotion qui l'avait gagnée alors qu'elle achevait sa tirade et juste avant de serrer Poli très fort contre elle. Je remercie le Ciel de vous avoir mis sur ma route, Poli.
_________________

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Polianna



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MessagePosté le: Jeu Mai 19, 2016 9:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Polianna revint vers Della avec un doux sourire, et secoua la tête.

- Oh, non, non, ne vous en faites pas, vous ne me dérangez absolument pas. Je suis toujours contente de vous voir, vous le savez.

Puis la châtaine écouta sa Suzeraine avec attention. Penchant la tête de côté, d'abord avec curiosité sur la raison de sa venue, puis étonnement, et enfin...

Poli hochait la tête, au fur et à mesure du discours de la blonde. Pour montrer qu'elle suivait et aussi pour montrer qu'elle n'était offusquée en rien. Elle savait que Della avait accepté de la prendre comme vassale pour rendre service à Alexandre, par amitié pour lui. Sans Della, Poli n'aurait sans doute jamais pu épouser son Sombre, n'étant une bergère, une roturière, alors que lui était Comte en Italie, et Vicomte en France.
La châtaine hoche la tête plus doucement, avec une petite moue, en se remémorant les épisodes avec Marcus, et Desneval, tous deux plutôt pénibles. Poli était encore un peu triste pour la Renarde, car Desneval et elle étaient amis.
Et puis... Et puis Della prit les mains de Poli.

Il y a quelques instants dans la vie, des instants rares qui se comptent sur les doigts d'une main dans toute une existence, des instants où une parole, un acte, vous éclaire, et élargit votre horizon soudainement. Lorsque l'on dit à un enfant que son dessin est magnifique, et qu'il se met à en faire tout le temps, et plus tard son métier. Lorsque l'on vous offre un refuge alors que vous n'étiez rien, et que vous vous dévouez aux autres à votre tour.
Ou lorsque l'on vous prenait la main.

Poli était entrain de vivre un de ces moments.

Elle serrait également Della contre elle, très fort, le coeur en mouvement. Le nez rougi. Profondément émue par ses mots. Par la façon touchante dont elle les dit. Et soudain la tête plus légère, et l'horizon plus large.
Poli savait que Della avait accepté de la prendre comme vassale par égard pour Alexandre... Mais la bergère se souvint à quel point elle avait été heureuse lorsqu'il lui avait annonçé la nouvelle. Heureuse et abasourdie. Personne n'ignorait qui Della était, en Bourgogne, et Poli l'avait toujours admirée. Et pour la châtaine, c'était comme de recevoir une barque sur la tête de la part de la Boulasse. Il n'y avait pas mieux sur l'échelon des cadeaux.

Cependant, cette joie était ternie par une ombre. Un doute. Le méritait-elle ? Poli avait accepté pour pouvoir épouser l'homme qu'elle aimait depuis toujours... Mais elle ne pouvait s'enlever de la tête qu'elle ne le méritait pas, et c'était tout de même une distinction, un véritable honneur, et... Et elle n'avait rien fait pour cela, pour le mériter. La châtaine faisait de son mieux pour se montrer à la hauteur, mais elle ignorait, au fond, ce que pensait sa Suzeraine d'elle. Elle ne savait pas si elle regrettait, si elle la décevait. Si elle avait sa place parmi tous les vassaux exceptionnels de Della. Si au fond, elle... n'était qu'une de ces arrivistes, une pistonnée.

Sous la lueur faible et ondoyante des bougies posées dans un coin de la chambre, dans cette atmosphère secrète au coeur de la nuit feutrée, Poli desserra son étreinte, essuya ses yeux et sourit timidement en reprenant les mains de sa visiteuse dans les siennes.


- Dam... Da...
... Della.


Poli lui adressa un petit sourire timide en rentrant la tête dans les épaules.

- Si vous saviez comme c'est important pour moi de le savoir et de vous l'entendre dire... Merci, merci beaucoup. Je vous dois tant, Della.
Je suis heureuse que vous soyez ma Suzeraine, je ne pouvais vraiment rêver mieux. Vraiment.


Ce n'était que quelques mots de la part de Della, mais ils étaient précieux pour Poli, ils avaient une valeur sans pareil à ses yeux.


- Lorsque l'on s'est rencontré à la cérémonie d'anoblissement, vous aviez déjà gagné totalement mon affection ! Je me suis sentie en confiance avec vous, et j'ai mesuré véritablement la chance que j'avais, ne serait-ce que de vous rencontrer.
Je remercie sincèrement le Ciel et Alexandre de vous avoir fait entrer dans ma vie.


La bergère tourna la tête vers le lit, et regarda un instant la tenue confectionnée par Elisel, avant de revenir à la Renarde.


- Je ne sais absolument pas si ça se fait, ni si ça a une valeur quelconque, sans Héraut, ou du moins juste devant une de ses créations.
Mais... A présent que nous nous connaissons mieux l'une et l'autre, je me dis que...


Poli se pinça les lèvres avant de relever les yeux à nouveau avec un sourire timide.


- Della... Je vous offre Consilium, à tout heure et en toute circonstance, Obsequium, aveuglément car je vous fais confiance, et Auxilium, même avec mes maigres capacités.
Je vous les offre, avec plaisir et sans condition, si je vous conviens toujours.


Comme souvent, la châtaine faisait les choses comme elles lui venaient, sans trop réfléchir. Elle espérait ne pas avoir commis d'impair, elle connaissait si peu les protocoles... Mais sur le moment, Poli avait sincèrement envie de renouveler son serment, car les mots de Della avait ôté les derniers doutes de son coeur, et elle se sentait plus légère et plus assurée.

- Je n'ai pas trop envie de dormir, je crois... Ce doit être parce qu'on approche du mariage... Vous ne voudriez pas que l'on redescende et que l'on partage un verre de vin ?
_________________
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Hélène_de_Volvent



Inscrit le: 28 Sep 2016
Messages: 3

MessagePosté le: Mer Sep 28, 2016 4:27 pm    Sujet du message: Répondre en citant




Hélène avait été demandé par sa Duchesse de cousine en renfort pour son mariage avec le Duc Mheil. La blonde allait devenir Dame de Compagnie de sa parente. Elle en était ravie. Bien entendu elle avait fait ses malles prit un attelage et un bateau plus tard elle arriva a Rome. Elle trouva aisément la Villa elle passa les gardes déclinant son identité. Descendant de l'attelage elle regarda tout d'abord le jardin puis la villa par elle même sur trois étages.

Elle entra et observa le hall d'entrée les cuisines le rez de chaussée, la salle de réception, le petit et le grand salon et la bibliothèque. Hélène visita chaque pièces puis elle se rendit dans les étages où se trouvaient les chambres avec salle d'eau. La future Dame choisit une chambre celle qui se trouvait être la plus proche de celle de sa cousine.

Tout ce qu'elle savait c'était que sa cousine attendait 60 invités mais que la Duchesse ne savait pas encore qui viendraient ou pas. Une dame de compagnie sans sa maitresse n'est plus grand chose. Voyons que pouvait faire une telle personne...Ah mais ouii aérer la villa et la nettoyer de fond en comble ainsi que les écuries et le jardin
Aussi tôt les ordres furent donnés aux domestiques qui ouvrir les volets les fenêtres nettoyèrent les tentures les tapis les sols et parquets furent également cirés les toiles d'araignées supprimées les moutons sous les lit suivirent. Les feuilles mortes,mauvaises herbes et fleurs fanées débarrassées du jardin;les fontaines furent nettoyées les chevaux brossés.
Quelques jours plus tard la villa retrouva toute sa splendeur. On avait fait monter les malles d'Hélène dans sa chambre et la cousine inspecta les lieux posa son doigt délicatement partout plus une trace de poussière sur son empreinte. Pendant que le grand ménage était fait en cuisine on s'affairaient,les uns allèrent au marché les autres préparaient les fours et d'autres encore nettoyaient la cuisine. Tout était prêt pour l'arriver de Della

La Duchesse de Chartres pouvait poser le pied a Rome mais surtout dans sa demeure.


Dis donc cette villa est vraiment extra tu trouve pas ?

Disons que niveau climat cela change considérablement

Idiote ! je te parle pas du temps ! mais de la villa romaine.

Je sais m’engueule pas mais sincèrement je suis surtout heureuse d'être avec ma cousine surtout après ce qui s'est passée avec l'autre conne de Castelviray même si tu a raison la villa est plus digne de Della que son taudis a Alençon.

Ah ben quand meme !!
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Della



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Messages: 634

MessagePosté le: Dim Oct 02, 2016 6:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Huit octobre

A peine revenue de Paris, un crochet par Olréans pour un anoblissement, Della avait repris la route pour l´Italie.
C´est à Rome qu´il faut venir la chercher en ce début d´octobre, en cette superbe Villa Volpi où très certainement elle finirait ses jours dans pas mal d´années !
Pour l´heure, point d´enterrement mais des préparatifs de mariage ! Un mariage inattendu dont l´annonce en avait surpris d´un. Un mariage que Della voyait se profiler avec impatience maintenant qu´elle se trouvait déjà à Rome, comme un grand pas dorénavant franchi, plus rien ne pourrait sans doute empêcher cette union.

La voiture la menant à la Villa Volpi s´arrêta devant les grilles, le temps laissé à un valet de venir les ouvrir. Oui, ici, contrairement à la maison d´Argentan, tout sentait le luxe et donnait à voir que la propriétaire du lieu ne manquait pas de ressources. Valets, chambrières, servantes, cuistots et autres grouillots faisaient vivre la Villa, en tout temps. Cette volonté venait du désir qu´avait Della de maintenir vivant le souvenir de son frère Eldwin. Disparu depuis bien longtemps, ce frère restait présent dans la vie de Della, souvent elle pensait à lui, chaque jour elle priait pour le repos de son âme.

La voiture pénétra dans la cour et l´on ouvrit la portière afin de rendre sa liberté à la Renarde Noire...vêtue de blanc.
Bientôt à l´intérieur, elle ne manqua pas de remarquer le passage de sa cousine. Car si tout était tenu en ordre en son absence, aujourd´hui, on devinait la main d´Hélène ici et là, ce qui tira un sourire attendri à la Renarde.


Hélêne ! Appela-t-elle. Où te caches-tu ? Ajouta-t-elle, amusée tandis que les valets portaient ses malles à l´étage.

Prenez garde, je vous prie. Dit-elle aux valets, couvant des yeux une malle particulière, celle dans laquelle se trouvait une robe particulière.

Hélène !? Es-tu là ?
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❃Préfet Inquisitorial Francophone - Préfet de la Congrégation de la Chambre Apostolique - Procureur de l’Officialité Nationale Francophone - Archidiacre Res Parendo de Autun
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Hélène_de_Volvent



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MessagePosté le: Lun Oct 03, 2016 1:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Enfin quelques jours plus tard on vint l'avertir que Sa Grasce était arrivée. Elle descendit les escaliers et entendit sa cousine l'appeler.

Sautant les dernière marches elle alla embrasser Della et la serra dans ses bras chose qu'elle ne faisait que très rarement mais la blonde se trouvait d'excellente humeur depuis son arrivée en Italie.

Ma Chère Cousine !! Ta Damoiselle de Compagnie est la comment va tu ? le voyage n'a pas été trop long ? Veux tu aller en tes appartements te détendre ou prendre un bain ? ou veux tu manger ou boire quelque chose ? un verre de vin italien ? un peu de raisin il est délicieux j'ai fais faire les courses la cuisine est pleine de bonnes choses autant salées que sucrées

Hélène s'était empiffré de charcuteries de fromages d'olives et autres spécialité Italiennes

C'est le paradis icelieu.... J A-D-O-R-E ta villa Della elle est magnifique !!! Depuis le temps que personne n'était venu la villa avait besoin d'estre aérée et nettoyer. Ce qui est fait a présent

Alors dis moi de quoi a tu besoin ?
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Della



Inscrit le: 24 Sep 2009
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MessagePosté le: Jeu Oct 06, 2016 5:34 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le plaisir d'Hélène était palpable, il s'entendait dans sa voix enjouée et son regard brillait ! Della était certaine qu'envoyer sa cousine ici avant elle était une très bonne idée !

Un verre de vin et de coin manger, du pain et du fromage, un peu de viande aussi, cela me ferait vraiment plaisir. J'ai faim !
Tandis qu'elle parlait, Della avait ôté son châle qui se trouva posé sur une cathèdre. Elle entra jusque dans le petit salon et s'assit sur un tabouret pour enlever ses bottes.

C'est mieux comme ça. Décréta-t-elle alors qu'elle faisait bouger ses orteils endoloris.

Alors, qu'as-tu prévu, ma chère cousine ?
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